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Roland de Gilead
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bonsoir tout le monde,

 

Ce soir, je m'offre une balade en Californie,  la Californie de la seconde moitié des sixties, celle des "petits éléphants roses" aussi appelés "psychés" qui perdurent jusqu'au début des seventies. La compilation intitulée "California Dreamin' - Rare West Coast Rock" , double CD paru en 2003, en dresse un portrait très instructif.

Bien évidemment, pour attirer le chaland,  Scott McKenzie et son unique tube, l'inoxydable "San Francisco" est de rigueur, de même que les Mamas § the Papas et le légendaire "California dreamin" ". Pour compléter le podium, "Somebody to love" des Jefferson Airplane demeure incontournable.

Après, le compilateur s'aventure dans des terres moins connues,  moins évidentes, plus arides aussi musicalement parlant. Il en est ainsi du groupe anglais Mark-Almond, formé en 1970 par deux anciens membres des Bluesbreakers, les accompagnateurs de John Mayal, avec leur jazz planant "In the city" (1971)

Il y a aussi du couillu avec Ike £ Tina Turner dans leur célèbre reprise de "Come together" des Beatles

Du Soul -Rock psychédélique brillamment mis en valeur par les Chambers Brothers, champions du genre, notamment avec "Time has come today",  leur plus grand succès (1968) qui s'étire ici de tout son long ...

Il y a aussi du Roger McGuinn (the Byrds), du Santana, du Crosby $ Nash ...

ou l'un de mes groupes et morceaux préférés, à savoir les Beau Brummels dans "Just a little"

Les Beau Brummels (1964-1968) se sont formés à San Francisco en 1964. Un an plus tard, "Just a little" devient leur plus grand succès. Les voilà partis pour conquérir les sommets. On les compare aux Beatles, on imagine qu'ils sont britanniques (ce qu'ils ne démentent que du bout des lèvres, british invasion oblige ...). Leurs titres sont à la fois mélodieux, innovants et mâtinés d'un discret parfum psyché bien dans l'air du temps. Hélas, les dissensions internes auxquelles s'ajoutent de fréquents changements de personnels et leur label qui se casse la gueule, nuiront à l'épanouissement du groupe dont les membres jettent l'éponge en 1968.

Elvin Bishop, Canned Heat, Chicago, Steely Dan et plein d'autres complètent la sélection de ces CD. Cerise sur le gâteau : beaucoup de titres, joués en live et donc non tributaires d'un "timing", bénéficient d'un traitement particulier, comme ces soli de gratte électrique sur "California dreamin'".

 

mon double CD California Dreamin'.jpg

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bonsoir amis du soir,

 

Ma participation au jeu-concours musical de décembre, m'a donné envie de réécouter un excellent recueil sous forme de CD "Best of", dédié aux Housemartins et aux Beautiful South, 2 groupes anglais des 80's, le second ayant pris la suite du premier en 1989.

Créés en 1983, les Housemartins se distinguent par une ligne musicale enjouée, presque ensoleillée, très pop des sixties , alors que les paroles qu'elles renferment sont acerbes et visent  le recul social engendré par la politique ultra libérale et productiviste menée à la hussarde par l'inflexible Margaret Thatcher, Premier Ministre de Grande Bretagne.

Leur plus grand succès s'intitule "Caravan of love" (- 1986 - n° 1 en GB et bien classé ailleurs en Europe) qu'ils chantent a capella.

Et un autre succès, "Build" l'année suivante :

 

En 1988 c'est le split. Chacun part de son côté, mais deux des membres des Housemartins fondent "the Beautiful South" en 1989 et se dotent d'une chanteuse, Briana Corrigan bientôt remplacée par Jacqui Abbott qui conduira le groupe au succès. Le style se veut plus country, plus folk, mais garde la veine, la patte mélodique des sixties.

L'un de leurs tubes, "Don't marry her"  fera scandale en 1996 à cause de l'expression "fuck me" qui conclut le refrain, bientôt remplacée par la chaste formule "and love me". Voici la version "litigieuse"  ...

Le groupe se sépare en 2007. Toutefois, comme il est de tradition,  des reformations ponctuelles ont lieu en souvenir du bon vieux temps. C'est "Blue is the color" (1996) qui constitue leur album fétiche, celui qui a rencontré le plus de succès (vendu à plus d'un million d'exemplaires). Il contient "Don't marry her" et "Rotterdam" qui est en lice pour le jeu musical précité.

Allez, un autre petit pour la route : A little time

 

 

Modifié par rockerboots
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Bonsoir les celles et ceusses qui passent par là ...

 

Ben dis donc, quand tu t'y mets milopolo tu ne lésines pas ! Belle sélection en tout cas. Dans le lot, je n'aime pas trop Soen, mais RPWL est une super découverte. Le podium est complété par les Outlaws et Headlands.

Pour ma part, grâce à France Inter, j'ai découvert quelques extraits du 1er album de "Petit Prince", un artiste français. Sorti cet automne, il s'intitule "les plus beaux matins".

J'aime beaucoup certaines sonorités associées aux ambiances musicales qui parcourent ce disque.

 

 

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Vu que ça balance carrément les albums maintenant, je m'y met aussi, surtout quand c'est un bon comme celui-là : The black keys - El camino. Si ça se trouve, j'en ai déjà parlé ici d'ailleurs...

 

Ça date de 2011 mais j'aime toujours autant et vous connaissez sans doute, ne serait ce que par le premier morceau de leur 7e album qui bénéficie d'un clip très sympa. Et comme il est en premier de l'album, je vous le colle, l'album :biggrin:

 

Les morceaux Dead and gone, Run right back, Sister et Hell of a season qui sont de qualité identique figurent aussi sur cet album. Ce qui explique que c'est un des rares qu'il m'arrive d'écouter en continu.

 

Leur 8e album, de 2014 Turn Blue est pas mal du tout aussi.

 

Leur premier album date de 2001, The big come up, et quelques morceaux posaient déjà les bases de leur style, comme Leavin' truck ou I'll be your man même s'ils ont mis un peu plus de sonorités pop dans leurs futurs morceaux.

 

Si vous vous dites que vous avez déjà entendu un truc qui ressemble mais que vous ne l'identifiez pas dans ce que je vous propose, ça peut-être ça, sorti en 2010, truc qui a eu un "petit" succès :cyp:

 

Bonne écoute :jap:

 

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Bonsoir tout le monde,

En participant au jeu du lien musical, l'envie m'est venue de réécouter l'album "my love" de Petula Clark paru en 1966. Je vous glisse la copie de la petite bio que j'ai faite à propos de l'intéressée dans le topic lié au jeu précité :

On le sait peu, mais Petula Clark était l'une des chanteuses favorites de John Lennon. Britannique préférée des français avant que Jane Birkin ne vienne lui disputer le trône, l'intéressée est une star internationale qui a classé pas mal de chansons aux premières places des charts mondiaux. Paru un an après son succès planétaire "Downtown"  (qui a relancé sa carrière), "My love" a trusté la 1ère place du Hot 100 US pendant 13 semaines et fait un malheur partout ailleurs. Petula Clark s'est ainsi régulièrement classée au firmament des charts des 2 côtés de l'Atlantique. Invitée dans les shows les plus prestigieux, Petula Clark a cotoyé (et côtoie encore) les plus grands artistes. Son public se recrute au sein de pratiquement toutes les générations, quelles que soient leur inclination musicale.

Sorte de Shirley Temple galloise, elle a conquis très jeune ses galons de vedette. Elle fut notamment la "mascotte" des soldats britanniques au cours de la 2ème guerre mondiale.

Auteure-compositrice, pianiste, mais aussi actrice, Petula Clark fait partie de ces artistes "complets" dont le talent s'exerce dans tous les domaines du music hall.

Je possède quelques excellents albums de cette artiste, dont le style jamais figé, offre un large spectre allant de la variété pure ("le refrain de ma vie", "C'est ma chanson"), au jazz, à la country, etc ...

Allez, 3 extraits que je poste "timidement", presque en catimini, ne sachant s'ils plairont ...

 

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Hello girls and boys !

Ce soir, je me repasse mon film préféré,  "American Graffiti" (1973) de George Lucas dont je ne me lasserai jamais. Sous des dehors amusants, la succession de sketchs qui suit tout de même une intrigue, cache en vérité une mélancolie certaine, la nostalgie d'une Amérique insouciante que le public sait définitivement révolue. Nous sommes au début des seventies, la comédie musicale "Grease" fait un carton à  Broadway, la série "Happy days" devient une institution à la TV américaine (diffusée en France à partir de 1976 sous le titre "les jours heureux"), les boîtes branchées renouent avec les 50 et 60's, les labels rééditent à tour de bras les vieux vinyls de rock and roll,  Bowie, Lennon et tant d'autres font revivre les vieux standards de l'époque, etc ...

Mais American Graffiti c'est aussi le groupe américain Flash Cadillac and the Continentals Kids qui joue dans le film sous le nom de "Herby and the Heartbeats" :

 

J'écoute en ce moment leur 1er album (1973) sur lequel figure la version studio de "She's so fine" et quelques autres perles comme les surfs instrumentaux pipeline  (original interprété par the Chantays en 1963), ou Mule skinner blues (original interprété par les Fenderman en 1960) ou encore you gotta rock

 

Et, pour terminer, un slow rock popularisé par les Everly Brothers en 1961: crying in the rain que Flash Cadillac s'approprie de belle façon, y ajoutant ce sax étouffé de toute beauté. Le groupe norvégien a-ha l'a inscrit à son répertoire en 1990. Mais ce titre a été repris de très nombreuses fois au cours des décennies écoulées.

Allez, un dernier extrait du film avec le hit des Diamonds "little darlin'" (1957)

 

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bonjour à vous toutes zé tous !

 

Ayant sorti le double album de Jan and Dean pour participer au jeu des liens musicaux, il aurait été un peu con de ne pas l'écouter, du moins en partie. Voici la bio du duo copiée du topic précité :

 

Jan and Dean étaient deux potes américains, originaires de Los Angeles En 1958, ils décident de former un duo de doo wop après avoir fait partie d'un groupe du même genre musical, les Barons. La même année, ils font paraître "Jennie Lee", leur 1er single qui occupe illico le podium des charts. Ce carton totalement imprévu ne reste pas sans lendemain. D'autres succès suivront, comme ce "Heart and Soul" en 1961 sur leur nouveau label Liberty.

Au fil du temps, le son et les vocaux deviennent plus charnus (onomatopées moins prononcées), ce qui conduit tout naturellement le duo vers la musique Surf alors très à la mode en ce début des sixties. Ce sont les Beach Boys, jeunes débutants en 1962, qui les guident dans cette voie. Ils deviennent copains et Brian Wilson leur offre "Surf City" qui deviendra le plus grand succès international de Jan and Dean. Les titres suivants seront autant de cartons (Drag city, the little old lady ..., Dead man's curve, etc ...)

Jan and Dean et les Beach Boys sont les rois de la Surf Music.

Mais vanter les charmes de la drague, du surf, des bolides sur fond de musique doo wop recalibrée atteint ses limites. En 1966, la musique "intellectuelle" pointe le bout de ses partitions et Brian Wilson nourrit de grandes ambitions "symphoniques" et expérimentales. Elles se concrétiseront avec l'album Pet Sounds et le single Good Vibrations. Jan and Dean suivent le mouvement et préparent un album du même acabit. Hélas, Jan est victime d'un grave accident de voiture, reste longtemps dans le coma et l'aventure du duo prend fin.

Dean (Torrence) change alors d'orientation artistique et se lance avec succès dans une carrière de graphiste. Jan (Berry) ne retrouvera que bien plus tard une partie de ses facultés. Le duo se reformera ponctuellement à l'occasion de quelques galas, parfois en compagnie des Beach Boys.

Je possède un très bon double album vinyle de Jan and Dean. Chaque face du disque évoque une période. La dernière (face 4 du 2ème vinyle), assez expérimentale, ne me plaît pas des masses. M'enfin bon, comme on dit, les (dé)goûts et les couleurs ...

1er single, 1er carton !

 

Leur 2ème tube en 1959

 

et puis vient l'ère de la Surf Music ...

Et qui dit "new girl in school", dit "drag ..."

 

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Salut @rockerboots, car j'ai l'impression qu'il n'y a que toi qui vient ici. A part @Roland de Gilead de temps en temps.

salut milopolo,

Effectivement, j'éteins souvent la lumière avant de partir et, quand je cause, ça résonne. C'est signe que la pièce n'est pas très meublée.

Je me permets de partager ton avis concernant le groupe Klone que je découvre. Je pense toutefois qu'ils devraient chanter (aussi) en français pour accroître leur audience. Mais bon, on ne va pas bouder notre plaisir.

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Bonsoir amis du soir !

 

Sur ma platine tourne actuellement "Boot Power",  le 1er album du Mungo Jerry nouvelle formule paru en 1972, tout juste après l'excellent effort solo de son leader Ray Dorset ("Cold Blue Excursion").

Je vous avais déjà présenté Mungo Jerry voici quelques mois. Apparus au printemps 1970 avec l'inusable "In the summertime" qui devînt l'un des singles les plus vendus au monde, les Mungo Jerry ont ensuite aligné une série de tubes à l'audience internationale (un peu) moindre certes - on ne parlait plus de Mungomania - mais quand même de nature à les faire rester dans le top ten. Une dose généreuse de ragtime, un saupoudrage de  skiffle et ensuite c'est selon les goûts et les modes du moment : rock and roll, country ou folk viennent s'y greffer.

3 albums plus tard, le tour de la question est fait. En 1972, Ray Dorset décide de muscler le style du groupe et d'embaucher à cet effet un batteur. Deux des membres originels ne sont pas d'accord : après une tentative de putch,  ils quittent Mungo Jerry et fondent le King Earl Boogie Band qui ne connaîtra qu'un seul succès : "plastic Jesus".

Le Mungo Jerry nouveau, fort de 2 nouveaux musiciens (seul le bassiste est resté fidèle à Ray Dorset) fait paraître ce "Boot Power", considéré par les fans comme le meilleur album de toute la discographie du groupe. En fait, ce disque suit l'air ambiant.

Il y a du rock and roll early years, en raison du regain de popularité de ce style,

du rock progressif également en vogue à l'époque

du style easy listening très à la mode

un petit retour sur le Mungo Jerry d'antan avec ce n° 1 de 1971 en Grande Bretagne

ou alors du Mungo Jerry néo-rétro, façon dernier opus de la trilogie

 

J'adore cet album aussi varié que vivant, bien enregistré et sur les titres duquel le temps n'a aucune prise je trouve.

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(modifié)

Salut amis duettistes :biggrin:

 

Vous vous souvenez de ça ?

The Verve - Love Is Noise

 

 

Ils avaient sorti ça aussi sur un autre album, plus connu je pense :

 

Ça a pas vieillit ces petits morceaux bien sympathiques, avec une tendance à copier Oasis à l'époque ? :cyp:

M'enfin bon, de la bonne copie comme ça, je prends perso.

 

Modifié par Roland de Gilead
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Bonsoir à vous. Nous voilà en trio maintenant !

 

@ milopolo : Lynyrd Skynyrd est un monument musical qui unit sous sa bannière étoilée toutes les générations pratiquement. Ça va du papy à l'ado à ce que je vois.

@ Roland : Y a longtemps que je n'avais plus entendu the Verve et ça fait du bien aux esgourdes !

 

Bon, pour ma part, ma participation au jeu du lien musical m'a donné envie de réécouter le "Best of" de Frankie Valli and the Four Seasons, dont voici la bio - très succincte - telle que je l'ai rédigée dans le topic précité.

Frankie Valli and the Four Seasons est un groupe de doo wop italo-américain dont les succès ont rythmé les époques. Ils ont vendu des millions de disques de par le monde et l'on ne compte plus les reprises de leurs chansons par de nombreux artistes qui les ont à nouveau classés au sommet des charts. Ils démarrent en 1962 avec "Sherry" (repris en français par les Chats Sauvages de Mike Shannon). Les titres sont essentiellement l'oeuvre de 2 Bob, Gaudio (membre des 4 Seasons) et Crewe le producteur. Le groupe doit sa longévité au fait qu'il a su épouser les modes (voire les façonner ou les devancer). Ce "december 1963" date de 1975 et préfigure la déferlante disco. Toujours à l'affût et pressentant que le disco enflammerait la sphère musicale, Claude François s'en empare pour en faire l'inusable "Cette année là".

Frankie Valli, le leader du groupe, pousse  la chansonnette dans le film "Grease"(1978),  En 1993, Clint Eastwood  réalise "Jersey Boys", un film retraçant la carrière de Frankie Valli et de ses Four Seasons dont les membres ont fréquemment changé( un socle de "permanents" est toutefois resté). Créée à Broadway en 2005,  la comédie musicale de ce même "Jersey Boys" connaît un succès phénoménal. Bref, quelles que soient les époques, chaque disque du groupe ou de Frankie en solo rencontre un succès considérable.

Sherry : premier succès mondial en 1962

Ce titre doit forcément dire quelque chose à pas mal d'entre vous .... Ouais ouais, ce sont eux les créateurs ...

Et enfin, cet immense succès en 1967, repris par the Walker Brothers qui en firent un nouveau carton mondial

 

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Bonsoir amis du soir !

Ce soir,  j'écoute ce 33 tours là :

dicknroll.jpg.fa1a3bce9cfe78e2b28af2afd7481704.jpg

 

Ancien leader des Chats Sauvages, Dick Rivers fait cavalier seul depuis 1962 lorsque paraît cet album. Nous sommes en 1971 et sa carrière a connu des fortunes diverses.

A la charnière des années 60/70,  Eddy Mitchell et Dick Rivers sont dans le creux de la vague. Si Johnny a su tirer son épingle du jeu en devenant hard rocker après avoir été successivement beatnick et hippie, les deux autres pataugent dans de la musique compliquée.

En 1969,  nombreuses sont les anciennes gloires du début des sixties en quête d'un second souffle, Dick Rivers fait appel à Gérard Manset et Alain Le Govic (futur Alain Chamfort), membre du Système Crapoutchik pour lui concocter un album dans l’air de ces temps nouveaux, histoire de le remettre en selle. Paul Piot s’occupe des arrangements. Cela aboutira au LP « L’ » (ou « L’interrogation »).

Hélas, les titres de ce disque mixent trop de genres et l'ensemble pêche par sa grandiloquence. Les fans ne suivent pas et le public visé encore moins. Aujourd’hui, ce 33 tours est devenu culte.

Alors, notre ancien Chat Sauvage se tourne vers ses glorieux aînés : Chuck Berry, Elvis, Buddy Holly, Jerry Lee Lewis, Conway Twitty, etc ... à qui il emprunte quelques brûlots célèbres. Mais attention : pas n'importe comment. Pas dans le copié-collé. Non, ces reprises sont mitonnées à la sauce moderne, celle des seventies, avec le concours du groupe de pop rock français Labyrinthe et de Tito Puentes.

Et cela change tout !

Le retour aux sources de Dick Rivers lui est salutaire. "Dick 'n' Roll" est si bien accueilli, que son petit frère "The Rock Machine" naît l'année suivante. Et maintenant, place à quelques extraits de cet album que j'apprécie tout particulièrement et dont les titres répondent parfaitement à ma conception des reprises.

Not fade away (qui ouvre la face B du vinyle) - original par Buddy Holly (1957)

mystery train (popularisé par Elvis Presley en 1955)

baby let's play house (idem que ci-dessus)

Sweet little sixteen : Chuck Berry of course

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il y a 24 minutes, Timing Quattro a dit :

The Verve, c'est le groupe qui a fini ruiné suite à un procès pour plagiat venant des Stones car ils s'étaient plus que largement inspiré d'une mélodie au violon dans leur morceau le plus connu ? :cyp:

C'est le 2e extrait que j'ai posté :vert:

En fait, ils ont perdu tous leurs droits sur la chanson qui sont revenus aux Stones. Richards et Jagger ont toujours été des requins en affaires :pince:

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Bonsoir tout le monde et meilleure année que la précédente !

 

Pour ce qui concerne d’abord le sort réservé au groupe Verve, Keith Richards et son complice Jagger semblent avoir eu la mémoire courte. En effet, chapitre plagiat, le 1er nommé en connaît un rayon. En 1965, son riff de guitare sur « Satisfaction » a été emprunté à « dancing in the street », le tube de Martha and the Vandellas écrit par Marvin Gaye. Richards était tellement sûr que l’on s’en apercevrait, qu’il avait dit à Mick Jagger que cette chanson ferait un bon morceau pour compléter l’album (comprendre enfoui dedans). Plus enthousiaste, Mick Jagger y avait immédiatement collé les paroles que l’on sait. Le salut est sans doute venu du tout nouveau modèle de pédale de distorsion Gibson que l'on venait de fournir à Keith Richards, grâce à laquelle il a pu complètement modifier le riff incriminé.

Source : d'après l'article de T. Sotinel - journal Le Monde du 14.07.2005.

Mais restons en Angleterre avec les Moody Blues.

J’écoute en ce moment « Seventh Sojourn » paru en 1972. Cinq ans et six 33 tours après la déflagration « Nights in white satin » contenu dans l’album « days of future passed », les Moodies se sont installés dans le confort de la continuité pour créer ce 7ème opus. La presse rock de l’époque n’avait d’ailleurs pas manqué de souligner une imperturbable linéarité. En effet, rares sont les changements dans le ciel prog/underground de leur musique. On (re)prend les mêmes et on recommence. Invariablement.

Il faut dire aussi que l’époque est tellement riche en nouveautés discographiques de très haut niveau, que s’installer dans le train-train s’avère risqué.

Qu’importe, « seventh sojourn » accède à la 1ère place des charts US. Justin Hayward (guitare, chant), Mike Pinder (mellotron – ancêtre du synthé, chant), John Lodge (basse, guitare, chant), Ray Thomas (flûte, harmonica, percussions, chant) et Graeme Edge (batterie, percussions, chant) sont mondialement reconnus comme auteurs-compositeurs et musiciens de grand talent. Ils collectionnent les disques d’or et de platine.

Et je pense que cette réputation est méritée car ils ont été les premiers à sauter le pas en 1967, osant marier la musique classique au rock progressif, chacun y trouvant son compte, public inclus. Car contrairement à certains de leur condisciples (en un mot bien que ça me démange d’en mettre 2) pour qui la musique psyché se doit d’être compliquée, savante, privée de tout refrain, de toute musicalité, les Moodies ont su mettre le genre à la portée du plus grand nombre.

Et c’est pour cela qu’ils sont souvent snobés par leurs pairs. Trop commercial mon fils. Plus t’es chiant, plus ta musique est intellectuelle, torturée, tripotée, trafiquée du ciboulot, plus t’es un musicien génial.

Pour l’heure, je me régale avec ce « Seven Sojourn » qui se déguste par tranches ou en entier, c’est selon.

Après cet album rien ne sera plus comme avant. Les Moody Blues appuient sur la touche pause, s'évadent en solo ou en duo et réfléchissent quant à la suite à donner. Mike Pinder n’y trouve plus son compte et part, empoertant ses claviers.

Il sera hélas remplacé par un ancien de Yes, le suisse Patrick Moraz qui noiera de ses claviers à lui, tonitruants à souhait, la production pourtant intéressante du groupe qui s'est reformé en 1978. Le flûtiste Ray Thomas est relégué à l’arrière-plan. Le style des Moody Blues devient à la fois plus punchy et plus consensuel. Le succès ne se dément pourtant pas. Patrick Moraz est débarqué par le groupe en 1991.

Intronisés au Rock and Roll Hall of Fame à Cleveland (Ohio) en 2018, quelques mois seulement après le décès de Ray Thomas, les Moodies ont depuis lors levé le pied.

Je possède tous leurs albums période 1968-1991 inclus. Après, je n'y ai plus vu d'intérêt.

 

 

Modifié par rockerboots
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il y a 18 minutes, rockerboots a dit :

Bonsoir tout le monde et meilleure année que la précédente !

 

Pour ce qui concerne d’abord le sort réservé au groupe Verve, Keith Richards et son complice Jagger semblent avoir eu la mémoire courte. En effet, chapitre plagiat, le 1er nommé en connaît un rayon. En 1965, son riff de guitare sur « Satisfaction » a été emprunté à « dancing in the street », le tube de Martha and the Vandellas écrit par Marvin Gaye. Richards était tellement sûr que l’on s’en apercevrait, qu’il avait dit à Mick Jagger que cette chanson ferait un bon morceau pour compléter l’album (comprendre enfoui dedans). Plus enthousiaste, Mick Jagger y avait immédiatement collé les paroles que l’on sait. Le salut est sans doute venu du tout nouveau modèle de pédale de distorsion Gibson que l'on venait de fournir à Keith Richards, grâce à laquelle il a pu complètement modifier le riff incriminé.

Source : d'après l'article de T. Sotinel - journal Le Monde du 14.07.2005.

Mais restons en Angleterre avec les Moody Blues.

J’écoute en ce moment « Seventh Sojourn » paru en 1972. Cinq ans et six 33 tours après la déflagration « Nights in white satin » contenu dans l’album « days of future passed », les Moodies se sont installés dans le confort de la continuité pour créer ce 7ème opus. La presse rock de l’époque n’avait d’ailleurs pas manqué de souligner une imperturbable linéarité. En effet, rares sont les changements dans le ciel prog/underground de leur musique. On (re)prend les mêmes et on recommence. Invariablement.

Il faut dire aussi que l’époque est tellement riche en nouveautés discographiques de très haut niveau, que s’installer dans le train-train s’avère risqué.

Qu’importe, « seventh sojourn » accède à la 1ère place des charts US. Justin Hayward (guitare, chant), Mike Pinder (mellotron – ancêtre du synthé, chant), John Lodge (basse, guitare, chant), Ray Thomas (flûte, harmonica, percussions, chant) et Graeme Edge (batterie, percussions, chant) sont mondialement reconnus comme auteurs-compositeurs et musiciens de grand talent. Ils collectionnent les disques d’or et de platine.

Et je pense que cette réputation est méritée car ils ont été les premiers à sauter le pas en 1967, osant marier la musique classique au rock progressif, chacun y trouvant son compte, public inclus. Car contrairement à certains de leur condisciples (en un mot bien que ça me démange d’en mettre 2) pour qui la musique psyché se doit d’être compliquée, savante, privée de tout refrain, de toute musicalité, les Moodies ont su mettre le genre à la portée du plus grand nombre.

Et c’est pour cela qu’ils sont souvent snobés par leurs pairs. Trop commercial mon fils. Plus t’es chiant, plus ta musique est intellectuelle, torturée, tripotée, trafiquée du ciboulot, plus t’es un musicien génial.

Pour l’heure, je me régale avec ce « Seven Sojourn » qui se déguste par tranches ou en entier, c’est selon.

Après cet album rien ne sera plus comme avant. Les Moody Blues appuient sur la touche pause, s'évadent en solo ou en duo et réfléchissent quant à la suite à donner. Mike Pinder n’y trouve plus son compte et part, empoertant ses claviers.

Il sera hélas remplacé par un ancien de Yes, le suisse Patrick Moraz qui noiera de ses claviers à lui, tonitruants à souhait, la production pourtant intéressante du groupe qui s'est reformé en 1978. Le flûtiste Ray Thomas est relégué à l’arrière-plan. Le style des Moody Blues devient à la fois plus punchy et plus consensuel. Le succès ne se dément pourtant pas. Patrick Moraz est débarqué par le groupe en 1991.

Intronisés au Rock and Roll Hall of Fame à Cleveland (Ohio) en 2018, quelques mois seulement après le décès de Ray Thomas, les Moodies ont depuis lors levé le pied.

Je possède tous leurs albums période 1968-1991 inclus. Après, je n'y ai plus vu d'intérêt.

 

 

Ce n'est pas un groupe que je connais beaucoup, si ce n'est de nom, je ne dois avoir que 4 ou 5 morceaux d'eux, dont le fameux...

évidemment. Merci pour tes explications @rockerboots et ton descriptif de leur histoire, je vais creuser un peu quand j'aurais le temps :jap:

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Bonjour à tous !


Je crois avoir trouvé le sujet dont m'a parlé Roland sur celui du concours et waouh ! Il y a énormément de choses à découvrir et à écouter. Ça va prendre du temps mais j'écouterai tous les morceaux postés ! :)

 

Petite présentation aussi courte que possible pour que vous puissiez vous faire une idée de mes tendances musicales. ^^

Spoiler

 

Pour ma part, j'ai une culture musicale assez limitée pour tout ce qui est US mais j'y travaille ^^. A vrai dire, durant cette mystérieuse phase qu'est l'adolescence où on se cherche, je me suis essentiellement tourné de l'autre côté niveau musical. A savoir donc vers l'Asie, principalement Japon et Chine (mais pas de K-Pop, faut pas déconner...).
Depuis pas mal d'années déjà, je continue d'explorer la musique asiatique mais aussi européenne et US. Je pense en particulier aux pays scandinaves dont on entend peu parler malgré une abondance d'albums en anglais.
Promis, je ne vais pas vous balancer plein de morceaux incompréhensibles que ce soit en chinois, japonais ou allemand (à moins que ça intéresse des gens bien sûr !).

 

En terme de genres, je n'ai pas d'orientation musicale très marquée. J'aime énormément quand ils se mélangent. La seule chose dont je suis pas fan sont les extrêmes (hardcore techno, heavy metal...).


Deux styles que j'affectionne énormément sont les musiques classique et traditionnelle (incluant aussi le médiéval et le celtique). Ils parsèment souvent mes titres favoris. Sinon bien entendu, j'écoute aussi de la pop, du jazz, rock/metal, electro, new age, et j'en passe.

 


Bon assez de barratin ! Pour une première participation, faut du bon son. Alors voilà les "petits" de chez One Desire. C'était très compliqué de choisir un morceau car ils sont tous énormes. Voici After Your Gone !

 

 

One Desire est un groupe finlandais indé de melodic rock/AOR, avec quelques touches de heavy rock, fondé en 2017. Il est composé d'André Linman au chant, Jonas Kuhlberg à la basse, Jimmy Westerlund à la guitare et Ossi Sivula à la batterie. André Linman a fondé le groupe Sturm und Drang à 12 ans (en activité de 2004 à 2013) alors qu'il n'avait encore jamais chanté, il aurait appris à chanter et à jouer de la guitare par lui-même.
En 2017, One Desire sort son premier album éponyme. L'album reçoit globalement d'excellents retours, sans titre faible et boosté par l'excellent Hurt (intégré par ailleurs dans la B.O. du jeu Wreckfest avec Buried Alive). En 2020, le groupe revient avec leur second album Midnight Empire et le groupe parvient à renouveler l'exploit d'un album composé de titres efficaces.

Un must-have dans sa CDthèque pour qui aime le rock teinté d'années 80 !

 

:hello:

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(modifié)

T'as trouvé ;)

 

Bon, sur les posts d'avant migration, tout est planté, dès qu'il y avait plusieurs clips insérés dans un post, le forum répète à chaque fois le premier posté.

T'iras plus vite pour récupérer le retard du coup :ddr:

Modifié par Roland de Gilead
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bonjour public qui tend à s'étoffer !

 

Belle présentation CrapoMacho. Vu la large palette de tes goûts musicaux, ton apport sera riche d'enseignements. Question musique, albums ou artistes venus du froid, mes connaissances sont très limitées. Cela ne te dira peut-être rien, mais au début des seventies un groupe de hard rock norvégien nommé Titanic, formé en 1969 à Oslo, faisait les beaux jours des émissions rock à la radio, tandis que ses albums et les singles qui en étaient extraits cartonnaient dans les charts européens, du moins de 1971 à 1973. Après ... on les oublia peu à peu. Leurs 2 plus grands succès :

Sultana et Santa Fé

 

Bon, Santana n'était pas loin côté inspiration ...

 

 

Modifié par rockerboots
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Jimmy Page tient la guitare sur ce titre

Pour ma part, j'écoute un "best of" de François Hardy période 1965/1966.

En 1964. Françoise Hardy incarne depuis 2 ans la chanteuse romantique que les adolescentes plébiscitent et considèrent comme la grande soeur, la confidente, celle qui sait murmurer les mots justes et mettre en musique les premiers émois et les échecs amoureux.

Timide, peu sûre d'elle et mélancolique patentée, Françoise Hardy s'est construit un répertoire intimiste. Les critiques fusent de toutes parts. Philippe Bouvard la qualifie "d'endive du twist" (c.f. son livre de souvenirs "le désespoir des singes et autres bagatelles"), d'autres de "chanteuse murmurante".

Elle part à Londres et enregistre un album dans les fameux studios Pye. sous la houlette de Charles Blackwelll, qui va donner de l'étoffe à l'orchestration jusqu'ici sommaire de ses chansons.

Les critiques se taisent à l'écoute des titres à connotation blues-rock, que la maman de Thomas Dutronc a enregistrés. Mais l'intéressée reste toutefois fidèle aux ballades intimistes emplies de spleen.

Plus tard, elle sera l'une des premières à porter les mini jupes imaginées par Mary Quant. Son allure androgyne séduira (ou intriguera) tout aussi bien les Rolling Stones (Mick Jagger, Brian Jones) que les Beatles ou Bob Dylan. Pour les mêmes motifs, elle sera l'égérie et l'ambassadrice des grands couturiers.

Je possède toute la discographie de Françoise Hardy, du moins jusqu'à 1977. Après, son répertoire et ses collaborations artistiques m'intéressaient moins.

Mais pour l'heure, place à la dégustation : le son des mid sixties c'était ça !1160390874_franoisehardy.jpg.34d40c845faba3b629e3b5130db4fca4.jpg

 

@ Roland : concernant les Moody Blues, c'est le 4ème album "To Our Children's Children's Children" qui est considéré par les spécialistes comme le meilleur de leur période féconde qui s'étend de 1967 à 1972 . Paru en 1969 sur Threshold Records leur propre label, le thème de ce concept album traite concurremment des voyages spatiaux (influencé par les premiers pas sur la Lune au mois de juillet de cette année là) et de l'enfance. C'est un album magnifique qui constitue soit une excellente entrée en matière, soit une sorte de best of. La force des Moodies, réside dans la polyvalence des musiciens qui ne sont pas de simples accompagnateurs derrière une "diva" qui se la pète. Ils sont "interchangeables". Allez,  juste un petit extrait :

 

 

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Salut les amis,

 

Une autre découverte grâce à mon ami Spotify. Je passe à peu près 4h par jour en voiture, c'est là que je suis le plus tranquille pour écouter.

Un autre groupe venu du froid, un groupe Finlandais: Shamrain

 

 

 

 

 

 

 

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bonsoir les visiteurs et bonsoir milopolo !

 

Tu veux que j' te dise milopolo ?  Shamrain c'est du tout bon. Ton pote Spotify est un excellent conseiller, tu peux le remercier chaleureusement. En plus, Shamrain qui déroule sa musique dans les baffles de la bagnole, tranquillou, ça doit le faire à mon avis. C'est le style super idéal pour les longs trajets en voiture ... mais pas seulement !

Pour ma part, j'écoute un "home made CD", confectionné à partir des 45 tours sans lendemain des 70's de ma discothèque.

C'est le cas du groupe hollandais de hard rock progressif Focus (c'est le nord de l'Europe aussi non ?), avec son unique tube (mais quel tube complètement frappadingue !!!) Hocus Pocus en 1971. Bon, l'année suivante le titre "Sylvia" cartonnera en Grande Bretagne mais l'audience du groupe est à son point culminant, puisque les lecteurs de l'hebdomadaire britannique New Musical Express le couronnera meilleur espoir. Après, c'est le schéma habituel depuis toujours : stagnation musicale, coups de gueule, divergences de vues, départs, remplacements, exclusions, dissolution, retrouvailles, gros bisous et tout le toutim.

Focus tourne toujours en Europe et son ... 16ème album est paru en 2019.

Hocus Pocus a longtemps tourné en boucle sur mes platines vinyle et CD.

 

 

Modifié par rockerboots
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Bonsoir tout le monde et bonsoir milopolo,

 

Je vois que tu ne lésines pas en douceurs pour tes cages à miel. Excellente sélection, tout est à déguster en fin gourmet.. Néanmoins (et bouche en plus),  j'ai un petit faible pour Sweet Thing.

Pour ma part, les cages à miel sont cajolées grâce aux titres du premier VRAI album de John Fogerty, l'ex leader des Creedence Clearwater Revival,  paru en 1975.  Pourquoi "vrai" ? Et bien deux ans plus tôt, il avait sorti un 33 tours constitué de reprises archi célèbres sous le patronyme de Blue Ridge Rangers, laissant croire qu'il s'agissait d'un groupe. En fait, il s''était musicalement démultiplié, jouant de tous les instruments, de la guitare au violon et du banjo à la batterie. Ce disque se voulait un pied de nez à son label Fantasy avec qui J. Fogerty se trouvait en conflit. Mais ce joli pied de nez rencontra étonnamment un joli succès !

Revenons à nos moutons : John Fogerty est toujours en procès avec le label Fantasy, fait toujours la gueule à son frangin Tom, ainsi qu'à ses 2 ex acolytes et enfin, fait toujours tout tout seul du sol au plafond. Et cela se sent quelque peu. On rêve du jeu de batterie de Doug Clifford, de la basse inventive et du discret piano de Stu Cook. Là, ça respire l'académisme. Mais bon,  je ne boude pas mon plaisir, car cet album contient de petits joyaux qui feront le bonheur de pas mal d'artistes "repreneurs" comme les Searchers ou Status Quo qui pêchera le gros poisson "Rockin' all over the world", ouvrant la face A :

Ce recueil contient d'autres gros poissons, volants ceux-là, comme ce "Flying away" qui clôt superbement les débats :

Ou "Dream song", cette complainte dans la plus pure tradition country and western qui fleure bon le parfum Creedence d'antan, rappelant à certains égards "Lodi"

Rappel de Creedence encore, la noirceur de "Bayou Country" cette fois-ci  avec ce mur du son, propre à précipiter les règles de pas mal de ses confrères guitaristes :

L'album éponyme de John Fogerty contient également 3 reprises dont le très célèbre "Sea Cruise", un rythm'n'blues co-créé  par Frankie Ford en 1959 et repris depuis lors des dizaines de fois. Inusable, "Sea Cruise" fera aussi la gloire de Johnny Rivers en 1971.

 

Modifié par rockerboots
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Bonsoir les "ceusses" qui passent par là ...

 

J'ai récemment entendu ça à la radio :

Et ça, c'est la reprise du vieux succès de Jacques Dutronc paru en 1972. Son vieux complice Jacques Lanzman en avait écrit les paroles, n'hésitant pas à tartiner la mélodie d'une grosse couche de ce que l'on n'appelait pas encore l'écologie. A cet égard, contrairement à une idée reçue et propagée par ceux qui s'imaginent avoir inventé le fil à couper le beurre, les années 70  pourtant encore largement tournées vers le consumérisme à tout crin et le béton, sont peuplées de chansons à la chlorophylle, véritables odes à la nature plébiscitées par le grand public.

Pour preuve, la même année ....

Ou encore, toujours la même année ...

Allez, on continue encore et encore et toujours en 1972 ...

 

Alors, 1972, année écolo ?

 

Pour revenir à notre époque tout en restant dans celle d'hier,  je crois que je vais acheter l'album "Frenchy" concocté par Thomas Dutronc. Allez, un p'tit dernier avant de prendre la route ...

 

Modifié par rockerboots
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