Aller au contenu
Logo Caradisiac      

Téléchargez nos application

Disponible sur App Store Disponible sur Google play
Publi info
Seat

Qu'est-ce que vous écoutez chez vous ?


Roland de Gilead
 Partager

Messages recommandés

Il y a 23 heures, Roland de Gilead a dit :

Pour la beauté de la musique :fleur:

 

 

Et petite dédicace spéciale à @milopolo entre autres  :biggrin:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

:cyp:

 

 

 

Merci @Roland de Gilead pour ces belles "dédicaces". Ma préférence (musicale) pour Joanne Shaw Taylor.

J'ai entendu dernièrement qu' Aerosmith venait de fêter leur 50 ans de groupe. Ils devaient fêter ça lors d'un concert en septembre 2020, mais Covid oblige, je pense que ça n'a pas eu lieu.

Je me suis replongé dans quelques titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et bien d'autres....:hello:

Modifié par milopolo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bonsoir la foule !

 

Aerosmith = 50 ans ... comme le temps passe ... On ne se rend pas compte ....

Ben le disque que j'écoute ce soir vient de passer les 52 ans puisqu'il a été enregistré fin 1978. Cette année là, "Grease" paraissait au cinéma, les Pirates de Dany Logan se reformaient l'espace d'un album et le groupe MEKS jouait également la carte de la nostalgie intitulant son 33 tours "Si on recommençait".

MEKS, ce sont les initiales regroupées de Jacques Mercier, Gilbert Einaudi, Serge Koolenn et Henri Séré, musiciens de studio et accompagnateurs de vedettes, ayant aussi appartenu à des groupes français (plus ou moins) célèbres. Ainsi Serge Koolenn avait-il été (entre autres) l'une des figures de proue du groupe Il Etait Une Fois, Jacques Mercier celle de Dynastie Crisis, etc ... Bref, énoncer la bio de chacun de ces musiciens prendrait assurément des pages. Toujours est-il que ce disque est drôlement bien foutu et "malin" : la face A, nostalgique en diable, est essentiellement consacrée aux reprises de chansons "phares" des groupes auxquels ils ont appartenu, tandis que le verso propose des titres originaux créés pour l'occasion. La pochette intérieure du 33 tours s'ouvre sur pléthore de photos et précisions sur les groupes précités.

* Jacques Mercier = vocaux, guitares, harmonica et percussions

* Gilbert Einaudi = vocaux, guitares, batterie et percussions

* Serge Koolenn = vocaux et guitares

* Henri Séré = vocaux, basse et guitares

Viennent s'ajouter quelques fines lames de la musique country française comme Marc Bozonnet à la pedal steel guitar.

Les ambiances de ce disque oscillent entre folk, folk-rock, country et même prog, le tout dans une atmosphère très conviviale, mais rigoureuse et précise côté arrangements.

Aujourd'hui reconnu comme excellent, ce 33 tours n'a pas eu, en son temps, le succès mérité.

Les reprises (face A) :

"je travaille à la caisse" les Jerry Roll en 1967 (titre original : "try a little tenderness" créé par Otis Redding)

La cornemuse

Face B :

la vie belle

 

Jane

 

Pour les filles que l'on a aimées

 

 

 

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir !

De mon côté, je télétravaille en douceur avec une ambiance jazzy grâce à la méconnue Emi Meyer à la voix très veloutée.

 

Emi Meyer est la fille d'un père nord-américain et d'une mère japonaise. Elle a combiné ses origines à sa passion de la musique pour ses études en ethnomusicologie. Certains de ses albums sont en japonais et d'autres en anglais. Ils contiennent des compositions originales et des reprises.

 

Avec son goût pour le jazz, il était presque naturel de la voir collaborer avec DJ Okawari. Ce dernier est en effet connu pour mélanger musique d'ambiance, jazz, hip-hop et RNB.

 

Pour conclure ce post, je ne peux évoquer DJ Okawari sans partager une de ses plus jolies musiques, à savoir Flower Dance. :fleur:

 

:coucou:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir tout le monde !

 

J'aime beaucoup Flower Dance CrapoMacho.

 

Pour ma part, c'est le pur hasard qui a guidé mes pas vers le 1er album de Tom Fogerty , album éponyme paru en 1972 que je réécoute ponctuellement. Je le considère comme une de ces galettes qui n'égalent peut-être pas les étalons du genre, mais dont l'univers musical ne vieillit pas.

Pour les ceusses qui découvrent, Tom Fogerty était le très discret guitariste rythmique des Creedence Clearwater Revival. Autrefois leader quand le groupe s'appelait Golliwogs (1964-1967), il avait été relégué au rang de simple accompagnateur dispensable par son petit frère John. Ce dernier s'était accaparé les compos, les soli, les choeurs, la production et tutti quanti. 

En 1972 il met les bouts et se lance dans une carrière solo qui restera en demi-teinte. Néanmoins, ce 1er album et le single qui en avait été extrait sont entrés dans le Hot 100 US.

Le 33 tours en question bénéficie de l'apport de quelques potes du Grateful Dead, du percussionniste des Mothers of Invention et de Merl Saunders à l'orgue. Au menu, on trouve du blues :

de la musique country "traditionnelle"

Un calypso très inspiré Booker T and the MG's paru en 45 tours (classé 42ème au Hot 100)

ou ce titre pop/rock

Bref, voilà un disque "tout bête", tout simple, que l'on se plaît à écouter du début jusqu'à la fin. On passe du blues au folk, on frôle le rock et l'on se disperse dans un country échevelé avant de battre la mesure sur un calypso que l'on siffle avec son interprète.  La face A du disque se termine par un folk dépouillé, très doux, aux accents negro spiritual.

 

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bonjour tout le monde,

 

Petite pause sixties avec les Searchers, groupe britannique que j'ai succinctement présenté hier soir dans le topic consacré au jeu des liens musicaux :

Les Searchers, groupe anglais qui, au début des sixties, fit partie du mouvement "Merseybeat" avec les Beatles et toute la ribambelle de groupes qui ont suivi.

Ils ont classé pas mal de titres dans les charts dont le fameux "Sweets for my sweet", la reprise d'un succès des Drifters, devenu "Ma biche" par Frank Alamo. Après une pause discographique entre 1966 et 1979, ils reprennent du service et s'adaptent à la tendance "californienne/ Rock FM" propre aux eighties.

Dans le cas présent, il s'agit de la réédition en CD de l'album "Don't throw your love away" paru en 1965. Il contient de petits joyaux, tels que la reprise de "Stand by me", un standard que Ben E King popularisa en 1961. Le côté dépouillé et déchiré de leur version lui donne plus de force je trouve.

Ou encore ma préférée du disque,  "Take me for what I'm worth " suivi par "Don't throw your love away", dans un style typiquement Merseybeat, l'un de leur gros succès en 1964

 

Abonnés aux reprises diverses et variées, les Searchers ont également écrit et composé quelques titres qui ont tutoyé le sommet des hits parades.

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour )à vous toutes et tous !

 

Pas mal du tout ce Weeknd Jeanmatth ! Je ne connaissais pas du tout !

Pour ma part, j'écoute en ce moment et en boucle (ce qui n'est pas incompatible) le "Best Of" des Irrésistibles. Ce patronyme ne vous dit rien, mais quand vous entendrez ça, votre mémoire va - peut-être - faire un bond :

 

Pour tourner ce que l'on n'appelait pas encore un clip, la marque automobile britannique Triumph (Triumph Motor Company) avait prêté un lot de TR4. La séquence se déroule sur l'autodrome de Linas-Monthléry.

Malgré les apparences, les Irrésistibles ne sont pas anglais mais américains. La bio du groupe est assez équivoque mais on s'en fout. Disons pour faire court, qu'ils séjournaient en France dans le cadre de leurs études à l'American Shool of Paris, jouaient ensemble depuis 1966, mais ne s'appelaient pas encore "Irrésistibles". D'ailleurs, qui étaient-ils ?

- Jim McMains, chant, claviers et guitare rythmique

- son frère, Steve McMains, basse

- Tom Arena, lead guitare

- Andy Cornelius,  drums.

 

Le label CBS les remarque, les prend sous contrat et l'aventure démarre sur les chapeaux de roues puisque leur premier single "My year is a day" fait un carton plein. Ce sera l'un des slows de l'été et, de toute façon, l'un des plus gros succès de cette année 1968 qui voyait les étudiants révoltés descendre dans la rue, le pouvoir en place vaciller, les grèves s'étendre sur tout le territoire et, in fine, la société changer. Question musique ça bouillonnait aussi de partout. La pop naissait, le rock s'acoquinait avec le jazz (jazz-rock), la musique expérimentale ou progressive itou (free-jazz), on parlait également de rock baroque, d'underground, etc ... La musique classique était invitée au festin soit de manière respectueuse (Moody Blues, Wallace Collection, Irrésistibles), soit à la hussarde (Ekseption), soit encore, dans le domaine de la semi-variété, par la voix de "Caruso" tonitruants (Barry Ryan, Joe Dolan).

Ce que l'on sait moins à propos du répertoire des Irrésistibles, c'est que William Sheller avait participé à l'écriture de quelques titres du groupe, dont ce fameux "My year is a day" (paroles Tim Arena, musique William Sheller). Après ce coup d'éclat et la même année, paraît le 2ème single "Lands of shadow" dans lequel W. Sheller s'était aussi impliqué :

 

En 1969, ils remettent le couvert avec "Why try to hide". Ce coup-ci seuls Tim Arena et le batteur Cornelius en sont les auteurs-compositeurs. Ils n'oublient pas le petit passage en français, histoire peut-être de garantir le coup :

 

Dès la décennie suivante, en 1970, les deux frangins McMains écrivent et composent :

 

Hélas, malgré tous ces louables et pertinents efforts, les Irrésistibles ne rééditeront pas l'exploit de "My year is a day". Par contre, l'achat de la réédition de tous leurs titres ne constitue en aucun cas un exploit et procure pas mal de plaisir. Se laisser porter par ce disque pendant que l'on "cruise" est la garantie de passer un excellent moment.

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §ovs280Nx
Le 24/03/2020 à 09:03, JR70 a dit :

Ma contribution

 

 

 

The dead south : In hell I’ll be in good company

Excellent 😍

Merci @JR70 pour cette belle découverte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 22/01/2021 à 19:53, rockerboots a dit :

Bonsoir tout le monde !

 

J'aime beaucoup Flower Dance CrapoMacho.

Ses musiques sont sympas pour bosser. ^^

 

Sinon, je suis allé récupérer l'album II de Creye (groupe suédois de rock mélodique / AOR) sorti jeudi dernier et commandé dans la foulée. :lover:

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour tout le monde !

 

@CrapoMacho : je découvre CREYE et j'aime beaucoup. L'emphase est parfaitement dosée, les réminiscences nombreuses et l'aspect mélodique omniprésent. Super !

Ce soir, j'écoute mon album préféré de Tony Joe White. Il s'appelle "The train I'm on", est paru en 1972 et marque le trait d'union entre son prédécesseur très "cuivré", très "swamp-soul" et celui qui suivra, l'acoustique et intimiste "Homemade Ice Cream".

Pour moi "The train I'm on" est un pur chef d'oeuvre. Il explore les horizons musicaux habituels de T.J. White, mais sans insister. Comme son titre l'indique, il part en voyage. Mais l'auditeur est convié.  La Louisiane bien sûr, avec ce rock and roll chaloupé :

Qui dit train aux States, dit immédiatement "hobo". Tony Joe le chante dans ce blues lancinant :

Qui dit T.J. White, dit swamp blues/rock. Voici donc sa marque de fabrique :

 

et enfin, la sublime chanson qui donne son titre à l'album :

 

 

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

hello everybody !

Aujourd'hui j'ai eu envie de poser sur ma platine CD "D'un commun accord", l'album de Jesse Garon et les Forbans dont j'avais parlé dans le jeu des liens musicaux :

 

Les Forbans font partie de la cohorte des chanteurs et des groupes français qui se sont lancés dans l'aventure "rockabilly revival" qui sévissait au début des années 80. En fait, la première vague nostalgique née en 1972/1973 ne s'était pas retirée bien loin. Revenue, plus forte encore, son écume portait des artistes nommés Billy, Victor Leed, les Alligators, les Costars, les Vagabonds, Chris Evans, Helena Lemkovitch, Jesse Garon, les Nostalgics, etc ... Tous twistaient et rock 'n' rollaient comme au bon vieux temps des yéyé.

Les Forbans avaient su tirer leur épingle du jeu en classant pas mal de titres au hit parade ("lève ton ful de là", "Chante" ...)

Les 6 copains débutent en 1978 et "le rock des copains" est leur 1er album. En 1987 ils se séparent. Puis l'histoire est toujours la même. Retrouvailles, reformations, changements de personnels, concerts et, nostalgie oblige, participation à la tournée "Age Tendre" ...

A noter que les Forbans s'associent en 2006 à Jesse Garon voulant, je pense rééditer l'union réussie 7 ans auparavant entre Emile (Gold) et le groupe Images. Jesse Garon et les Forbans font paraître un excellent CD intitulé "D'un commun accord", qui mêle quelques uns de leurs grands succès à des titres inédits. La sortie de ce CD fait l'objet d'une grosse campagne de pub (à la TV notamment).

Bruno Fumard alias Jesse Garon, est un auteur-compositeur, multiinstrumentiste et chanteur français épris de blues et de rock and roll. Il est aussi artiste-peintre et tout un tas d'autres choses liées à l'art pictural notamment. En 1983, alors que sévit la mode rétro des 50 et 60's, il déboule dans les charts égrenant sur un air de rockabilly tous les jours de la semaine : "c'est lundi". Sa carrière est lancée et d'autres succès suivront comme "Lucky dom dom" ou "Nous deux", Il consacre même un album à Eddie Cochran.

La vague rockabilly régresse et Jesse Garon amorce un virage musical délicat en 1988 avec "Etre jeune". L'ambiance générale de cet album lorgne vers le pop rock (parfois planant) sans toutefois renier complètement le rockabilly. Hélas, le mixage a noyé guitares et  orchestrations au fond des sillons. Quant aux textes (J.L. Dabadie en a écrit beaucoup), certains n'invitent franchement pas à la rigolade.

Le voici donc de retour en 2006, associé aux Forbans, histoire de faire revivre le mythe du rock and roll. L'époque ne s'y prête plus guère, mais la tournée "Age Tendre ..." fait un carton et tous les vieux artistes yéyé postuleront pour en être.

"D'un commun accord" est un excellent album. Soigné, pêchu. Les Forbans ne sont plus que 4. Mais le groupe reconstitué bénéficie du renfort de musiciens aguerris au saxo, à la pedal steel .... En voici la preuve !

 

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello tout le monde,

En ces temps troublés, que dire de plus sinon "livin' on Honky Tonk time" ? Joe Sun le disait déjà en 1980. C'est d'ailleurs ainsi qu'il a intitulé son album. Il débute par un titre qui fait du bien : "Ready for the times to get better", popularisé par la chanteuse Crystal Gayle en 1978. J'espère que vous êtes aussi dans cet état d'esprit.

Joe Sun est un auteur-compositeur-interprète et guitariste américain. Après avoir servi dans l'US Air Force, il exerce divers jobs dont celui d'animateur radio grâce auquel il se prend de passion pour la musique (et spécialement la musique country du sud, un peu Honky Tonk) et décide d'en faire son métier. Il se rend à Nashville et sort son premier single en 1978 sur un petit label : Ovation. ce nom est un présage, car c'est immédiatement l'ovation dans les charts country. La carrière de Joe Sun est lancée et se poursuivra jusqu'en 2006, 15 albums durant avec des succès variés. Il tournera également un film ("Marie") en 1985 aux côtés de l'actrice Sissy Spacek.

3ème album de cet artiste, "Livin' on Honky Tonk Time" a livré deux singles qui ont connu un grand succès : "Ready for the times ..." ci-dessus et "Bombed, Boozed and Busted" avec le petit yodel qui va bien

Allez, un p'tit dernier pour la route,

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir tout le monde,

Le jeu des liens musicaux m'a donné envie de réécouter l'album des Rubettes sur lequel se trouve "Judy run run", le titre que j'avais choisi.

 

Il s'agit du 3ème album des Rubettes, ce groupe anglais de rock and roll/doo wop revival apparu en 1974 avec l'inusable "Sugar baby love". Ce 3ème effort marque une étape cruciale : c'est la dernière fois que le duo Bickerton-Waddington (les auteurs-compositeurs) est à l'origine de la plupart des compositions. En effet, dès l'album suivant, Alan Williams (chant, guitare) et John Richardson (batterie) prennent les choses en main.

Deux singles seront extraits de ce 33 tours : les fameux "Foe-Dee-Oh-Dee" et "Little Darling" qui cartonneront. C'est à partir de ce disque aussi, que les Rubettes s'habilleront "normalement" sur scène, laissant au vestiaire les costumes et casquettes blancs de leurs débuts, censés évoquer la tenue des Blue Caps, le groupe mythique du rocker Gene Vincent.

Ces détails mis à part, ce disque est hautement recommandable.

Parmi les extraits que je vous propose, voici un titre-hommage à Buddy Holly signé Richarson/Williams

Ou celui-ci, toujours signé Richardson / Williams

Ou celui-ci, prog aux entournures, signé Bickerton-Waddington

Et enfin le petit dernier "Out in Cold", créé par Bill Hurd (claviers, chant) qui témoigne que les Rubettes étaient composés d'individualités douées et non de potiches.

 

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je vais pas te laisser tout seul Rockerboots, j'ai l'impression qu'on a paumé Milo :cyp:

 

Ça, j'aime bien aussi :coolfuck: Le concept "mouvant" du groupe est original je trouve, et j'aime bien leur sonorités et leurs inspirations. Sans compter le "pep's" et le charisme de Florence Welch :rs:

 

Florence + the Machine

 

Shake It Out

 

 

Lover To Lover

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bonjour à ceux qui passent ... sans laisser de trace 😙

C'est gentil de venir me tenir compagnie Roland. J'ai comme l'impression qu'il y a des cas de désertion par ici ...😉

Pas mal du tout ces extraits Roland. La belle Florence a du pep's comme tu dis et aussi un  sacré coffre niveau voix.

Pour ma part, je reviens aux sources. Sur ma platine, s'apprête pour son tour de piste, l'album mythique "Cosmo's Factory" des Creedence Clearwater Revival. C'est le disque idéal pour ne se fâcher avec personne car c'est un pur chef d'oeuvre. En 11 titres, pas un de plus, John Fogerty et sa bande vous content l'histoire de la pop depuis ses balbutiements. Manquent à l'appel un soupçon de jazz (swing) et une rasade de doo wop.

On commence par du rock and roll. Ce "travelin' band" est la réplique quasi exacte du "Long Tall Sally" de Little Richard. Mais nul ne s'en offusquera, c'est tellement bon !!

Puis,, tout de suite après, loin du cours magistral ch...t, vous avez ici du blues de la meilleure facture créé et interprété par Bo Diddley en 1957 et repris depuis pas mal de fois :

Le blüüze est l'expression des états d'âme. Et qui dit "âme" dit Soul. Qui dit Soul dit (notamment) Marvin Gaye. Et qui dit Marvin Gaye dit "I heard it trough the grapevine", titre dont les premières versions avaient été enregistrées par Gladys Knight puis par les Miracles dans les mid sixties

Et puis, la Soul peut, l'espace d'un titre, enlacer le blues dans une étreinte déchirante :

Enfin, sans la musique country, le rock and roll manquerait de piment mélodique.

Et (vraiment) enfin, voici une course à travers la jungle, aux accents bluesy menaçants

 

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(modifié)

En parlant de Fogerty, ça me fait penser phonétiquement à Rafferty, un génie ce mec que tu connais surement. Tu as une certaine période de référence dans tes choix musicaux j'ai remarqué :cyp: et même si son activité est "récente" par rapport à tes périodes de prédilection, c'est sûr que tu connais.

Prénom Gerry.

Stealers Wheel, ça te cause je suppose même si on est plus sur les années 70 que les 50'-60'. D'autant que l'aventure du groupe n'aura duré que 3 ans... Formé en 1972, clos en 1975, c'est du rapide :blague: Il me semble qu'on en avait parlé il y  a quelques années avec @binouze41ou alors je me plante complètement, qu'il me pardonne s'il déboule ici suite à mon erreur de citation :jap:

 

Surtout connu pour Baker street,

 

ou avec le groupe Stuck in the middle with you (repris dans Reservoir Dogs avec une scène de torture d'anthologie avec Mickael Madsen en Mr Blonde qui montre qu'il peut être un super acteur quand il est dirigé par un bon réal comme Tarantino, plutôt que de choisir de tourner dans des films de merde pour le pognon :mad:)

 

 

Je préfère personnellement The royal mile

 

et surtout Change of heart qui symbolise toute sa musique avec la mélancolie et la joie qui peut y être rattachée

 

Vraiment un superbe artiste, disparu en 2011 à l'age de 63 ans, victime de dépression et d'alcoolisme. Triste fin...

 

 

Modifié par Roland de Gilead
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bonsoir Roland,

 

J'apprécie énormément Gerry Rafferty que j'ai découvert comme beaucoup de monde à cette époque là grâce à l'énorme tube "Baker Street" dont je me régalais. Tu vas te marrer, mais j'ai connu Stealers Wheel bien après sa dissolution, par le truchement de l'adaptation française de "Stuck in the middle with you" proposée par Dick Rivers sur son album titré "de luxe" sorti en 1979. "Stuck in the middle ..." était devenu : "J'ai pas la cote avec toi". Après, j'ai entendu l'original à la radio allemande et le lien cs'est fait tout seul si je puis dire. En somme,  - un peu - comme M. Jourdain et la prose,  je sifflotais du Dick Rivers sans savoir que c'était du Stealers Wheel.en fait ...

Tout comme toi,  j'aime beaucoup  "the Royal Mile" qui me fait penser à America, un autre groupe des années 70 dont le "horse with no name" (1972) galope encore à travers les ondes ... et pas seulement de musique nostalgique.

Pour la petite histoire,  en 1998, Michael Jackson avait demandé au groupe l'autorisation d'emprunter la mélodie et les arrangements de cette chanson et d'y coller d'autres paroles. Ce qui fut fait (devenu "a place with no name"). Mais ce titre restera longtemps dans les tiroirs du label. Il intègrera finalement l'album posthume de l'intéressé.

Sinon,  le groupe America est à l'origine un trio folk rock américain, mais qui s'est formé en 1970 à ... Londres. Il est toujours en activité mais avec quelques changements ...

Tiens, un autre titre de ce groupe ("Ventura Highway" - 1972 aussi -) que j'apprécie :

 

En tout cas, merci Roland pour ce bel exposé et le partage de tes goûts musicaux assurément très recommandables !

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(modifié)
il y a 18 minutes, rockerboots a dit :

bonsoir Roland,

 

J'apprécie énormément Gerry Rafferty que j'ai découvert comme beaucoup de monde à cette époque là grâce à l'énorme tube "Baker Street" dont je me régalais. Tu vas te marrer, mais j'ai connu Stealers Wheel bien après sa dissolution, par le truchement de l'adaptation française de "Stuck in the middle with you" proposée par Dick Rivers sur son album titré "de luxe" sorti en 1979. "Stuck in the middle ..." était devenu : "J'ai pas la cote avec toi". Après, j'ai entendu l'original à la radio allemande et le lien cs'est fait tout seul si je puis dire. En somme,  - un peu - comme M. Jourdain et la prose,  je sifflotais du Dick Rivers sans savoir que c'était du Stealers Wheel.en fait ...

Tout comme toi,  j'aime beaucoup  "the Royal Mile" qui me fait penser à America, un autre groupe des années 70 dont le "horse with no name" (1972) galope encore à travers les ondes ... et pas seulement de musique nostalgique.

Pour la petite histoire,  en 1998, Michael Jackson avait demandé au groupe l'autorisation d'emprunter la mélodie et les arrangements de cette chanson et d'y coller d'autres paroles. Ce qui fut fait (devenu "a place with no name"). Mais ce titre restera longtemps dans les tiroirs du label. Il intègrera finalement l'album posthume de l'intéressé.

Sinon,  le groupe America est à l'origine un trio folk rock américain, mais qui s'est formé en 1970 à ... Londres. Il est toujours en activité mais avec quelques changements ...

Tiens, un autre titre de ce groupe ("Ventura Highway" - 1972 aussi -) que j'apprécie :

 

En tout cas, merci Roland pour ce bel exposé et le partage de tes goûts musicaux assurément très recommandables !

Tu me gêne :oops: et de America, "a horse with no name" est la seule que je connais... Je ne connaissais pas l'anecdote avec MJ, merci ;)

Modifié par Roland de Gilead
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 08/02/2021 à 18:44, Roland de Gilead a dit :

Je vais pas te laisser tout seul Rockerboots, j'ai l'impression qu'on a paumé Milo :cyp:

 

Il y a 6 heures, rockerboots a dit :

bonjour à ceux qui passent ... sans laisser de trace 😙

C'est gentil de venir me tenir compagnie Roland. J'ai comme l'impression qu'il y a des cas de désertion par ici ...😉

 

Salut à vous deux. :clin:

Je suis bien là, je passe tous les jours, tout au moins quand il y a du nouveau. Seulement, ces derniers jours, je n'avais pas d'écoute spécifique, j'avais mis une radio et je vaquais ailleurs. :biggrin:

Là, en voyant "America", ça m'a fait penser à un disque que j'écoutais à la même période:

Al Stewart -Year of the cat.

Il faisait partie des enchaînements Eagles, America....etc

 

 

 

 

 

 

Voili, voilou, à la prochaine.:hello:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bonjour tout le monde !

 

Si j'adhère totalement à la sélection "Al Stewart" proposée par milopolo, j'avoue être totalement insensible au death metal en général et à Napalm Death en particulier. Je respecte néanmoins tous les choix et goûts musicaux, d'autant que les miens, fut un temps, étaient difficilement audibles par certaines personnes de mon entourage. Disant cela, je repense à l'un de mes potes qui adorait Rammstein et ne comprenait pas mon peu d'enthousiasme à l'écoute des extraits qu'il me proposait fièrement.

Bon, ben j'ai l'air un peu con moi avec mes Hollies de derrière les fagots ! C'est pourtant ce que je finis d'écouter en ce moment. C'est un CD que j'avais acheté en Angleterre il y a quelques années (chez Woolworths au prix de £5.99 - l'étiquette est encore dessus ! -). C'est une compil' intitulée "The Hollies love songs", qui, comme son nom l'indique, recense les chansons d'amuuur enregistrées par le groupe.

Les Hollies sont un groupe anglais originaire de Manchester, formé en 1962 par Graham Nash et Alan Clarke. En 1968, le premier claquera la porte et ira fonder le quatuor mythique Crosby,, Stills, Nash and Young; Mais en 1963, les Hollies débutent leur carrière en se concentrant sur des reprises. Ils prennent très vite du galon et ideviennent rapidement les concurrents les plus sérieux des Beatles dans le style "Merseybeat" qu'ils intègrent à merveille. En 1964, le "Beatles plus vrai que nature" le titre "Here I go again" fait un tabac :

 

Ils sont les plus gros vendeurs de disques au Royaume-Uni derrière les Beatles et les Rolling Stones. Clark, Nash et Hicks (guitare solo) se lancent dans l'écriture des titres et le succès ne se dément pas à l'image de "Carrie Anne" (1967) que Claude François adaptera en "L'homme au traîneau" :

 

Mais le vent tourne et l'été 1967 sera le "Summer of Love". L'ère psyché prend son envol vers les éléphants roses et les psychotropes y afférents. Les Hollies s'adaptent et proposent des cocktails planants mais sages comme ce "King Midas in reverse" qui ne renversera toutefois pas les charts :

 

Les années 70 les verront plus consensuels et en phase (à nouveau !) avec les modes du moment. Après un album complet consacré aux reprises des chansons de Bob Dylan (initiative qui avait provoqué le départ de G. Nash), et un excellent  "Hollies sing the Hollies", ils se fondent dans les pas de Creedence Clearwater Revival avec "long cool woman in a black dress" (non inclus dans le CD que j'écoute). En 1974, "The air that I breathe" envahit les ondes pas encore FM et grimpe concurremment 4 à 4 les marches des charts. Même aujourd'hui, ce titre emblématique (non écrit par les Hollies) doit "dire quelque chose" aux plus jeunes :

Allez, on termine avec "Too young to be married", un morceau acoustique écrit par le lead guitar Tony Hicks tout seul et qui, à mon avis, est une petite merveille :

 

Bien que des changements de personnels aient eu lieu, il semble que les Hollies qui disposent d'un site officiel soent toujours en activité.

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les goûts et les couleurs. Perso j'écoute du métal depuis 1988 et je n'ai jamais trouvé mieux 🙂

S'il n'y a pas de double à fond, ça m'ennuie \m/

Mon groupe préféré est cependant plus calme, enfin tout est relatif :

 

Modifié par barney_
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les goûts et les couleurs. Perso j'écoute du métal depuis 1988 et je n'ai jamais trouvé mieux 🙂

S'il n'y a pas de double à fond, ça m'ennuie \m/

Mon groupe préféré est cependant plus calme, enfin tout est relatif :

 

33 ans de fidélité au métal ? Wouahou tes convictions musicales sont bien ancrées, respect !  j'aime ça 👍! Bravo en tout cas barney, même si, tout comme Roland, le genre me lasse ... mais un peu plus vite ! Cependant,  j'écoute tes extraits avec réelle attention.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir, tout le monde !

Parfaite "coolitude" milopolo, j'aime beaucoup, ta sélection !

Changement d'ambiance pour moi, avec l'unique album d'une chanteuse aujourd'hui quelque peu oubliée : Marie. Elle arrive en 1971 avec la chanson "Souviens-toi de moi" qui devient aussitôt un tube,. Un autre suit dans la foulée : "Soleil". Il s'agit de la face B du 45 tours "Il ne faut jamais sourire d'un enfant", délaissé au profit de cet astre qui va irradier le hit parade. Petit aparté pour dire que cette pratique était courante dans les stations de radio. La même année, Michel Delpech triomphait contre toute attente avec "Pour un flirt", face B de la chanson phare "Le blé en herbe"(titre emprunté à Colette). Idem pour Johnny. C'est "comme un corbeau blanc" qui devait triompher et non la face B du single "Toute la musique que j'aime". Idem encore, 3 ans plus tard, avec Claude François : "Le mal aimé" passe au second plan face au "Téléphone pleure".

Mais revenons à la chanteuse Marie. Après ces 2 singles à succès (avec "Soleil" elle remporte la Rose d'Or d'Antibes), paraît le 33 tours. La photo sur la pochette révèle le contenu : c'est de la pop un peu baba cool mâtinée d'excellente variété. Les reprises voisinent avec des titres originaux et l'album s'écoute de bout en bout avec un réel plaisir. Il faut dire que ce disque a réussi l'exploit de réunir sous sa bannière les minettes, les midinettes, les prépubères boutonneux (et amoureux) et les rockers qui l'écoutaient en cachette.

Plus tard, Marie épousera le guitariste du groupe Il Etait Une Fois, mettra sa notoriété à son service et poursuivra une carrière plus discrète. Marie participe au Grand Prix Eurovision (elle représente la Principauté de Monaco) de 1973 et, 7 ans plus tard, tiendra le rôle d'Eponine dans la comédie musicale "Les Misérables" d'Alain Boublil mise en scène par R. Hossein. Elle nous quitte en 1990.

Allez, place à la musique maintenant :

Je suis seule (adaptation francaise de "Reflections of my life" des Marmalade

 

Kaleïdoscope (une orchestration bien prog avec d'excellente guitares bien grasses !)

Vis ta vie (un bon rock !)

Et puis, pour finir, un titre lancinant aux paroles qui font sens

 

Cet album fait partie de mes favoris dans ma discothèque. Il a un charme fou je trouve.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir les futurs présents !

 

Ce soir, j'écoute l'album d'un groupe anglais qui fut, dans son pays tout du moins, l'égérie du Glam Rock grâce aux sorciers Nicky Chinn et Mike Chapmann, auteurs compositeurs et producteurs fertiles dont les poulains les plus célèbres s'appelaient Suzi Quatro, les Sweet et Smokie. Mud  compléte l'écurie en 1973, après 7 ans de galères. Les Gray (chant, claviers), Rob Davis (lead guitar), Dave Mount (drums et percussions), Ray Stiles (basse, chant), tels sont les membres. Leur Glam à eux est fortement teinté de rock and roll early years. Le 1er album ("Mud Rock" - 1974 -) est d'ailleurs truffé de reprises de tubes des années 50 et 60, tandis que "Oh boy" (de Buddy Holly - extrait du 2ème album -) ira se ficher direct à la 1ère place des charts. Sinon, ce sont les titres écrits par le duo Chinn/Chapman qui cartonnent au Top 20 jusqu'en 1975. On peut citer "Rocket", "Dyna-mite", "The cat crept in", "Tiger feet", ou "Lonely this Christmas" (à la "sauce" Elvis Presley). "Mud Rock II" sort en 1975 et scelle la fin de la coopération avec le duo Chinn/Chapman. La mode Glam/Glitter s'essouffle et Mud veut passer à autre chose.

Cet "autre chose" c'est "Use your imagination", leur 3ème album qui sert encore un peu de glam à ses auditeurs comme "L L Lucy" qui entrera dans le top ten (écrit par le bassiste et le lead guitar).

Le rock and roll early years / tender years est aussi de la partie avec ce titre original, composé par les mêmes :

 

Ou encore ce rock saccadé directement inspiré de "somethin' else" de Eddie Cochran

Ce titre a atteint la 8ème place des charts UK et définissait le style vers lequel les Mud entendaient se diriger.

Et voici la chanson qui donne son titre à l'album :

 

Mud se distingue une ultime fois en 1976 grâce à "Lean on me", la reprise d'un tube de Bill Withers, mais ses membres semblent hésiter sur la direction musicale à prendre. Ils recrutent un clavier, mais leurs singles "n'impriment plus", le label les lâche en 1978,  et Les Gray s'en va pour mener une carrière solo.

La maison de disques Carrere les accueille, ils embauchent une chanteuse pour remplacer Les Gray, pondent un single qui ne marche pas et, finalement, se séparent en 1979. Rob Davis écrit quelques succès pour d'autres et intègre ensuite le groupe de rock and roll revival Darts, tandis que le bassiste Stiles rejoint les Hollies. Les Gray reformera un nouveau Mud, de nombreux musiciens s'y succéderont et l'histoire retiendra que toutes ces tentatives de retour demeureront infructueuses.

Il reste les albums, excellents au demeurant parce que servis par d'excellents musiciens qui savent, quand il le faut, manier la tierce et la quinte pour les titres interprétés a cappella.

Et; ça donne alors ceci ("Blue moon" est un vieux doo wop des Marcels)

 

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(modifié)

Vu que j'ai merdé sur les liens de la musique suit l’autre, bizarre dit comme ça :cyp: qui ne propose qu'un morceau et que j'ai craqué sur Steave parce que je l'aime bien  :cyp: je balance ici, j'aime beaucoup cette chanson avec cette voix et cette mélodie et ce rythme qui te remontent des entrailles (et @eManu aurait compris de suite le lien :cyp:)

Juliette Ashby - Like a Bass Guitar

 

Modifié par Roland de Gilead
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous !

La pub sur la parution d'un coffret 4 CD "Salut les Copains", m'a donné envie de réécouter "Twist", le premier album du groupe français Au bonheur des Dames, paru en 1973. Il donnera naissance à un single de légende "Oh ! les filles", originellement un titre des Pingouins datant de 1961, qui est en fait l'adaptation française d'un tube américain (je fais court pour ne pas saouler). Ce "Oh ! les filles" comporte un avant-dernier couplet de leur cru qui fera toute la différence. Il concerne Marcel et son HLM. Gros succès donc pour ce single qui, par chaîne de transmission, entraîne l'album dans son sillage. La presse rock est aux anges, les critiques sont dithyrambiques et Au Bonheur des Dames s'attelle immédiatement au 2ème LP qui sort en 1975. Intitulé "Coucou maman !", il déçoit la critique. L'un des membres fondateurs partira créer le groupe Odeurs, dont le style et le répertoire seront du même tonneau ou à peu près.

Fondé en 1972 et fort d’une dizaine de membres, Au Bonheur des Dames a profité de la vague rétro du début des seventies pour installer son rock and roll déjanté et ses réminiscences des 50 et 60’s caricaturées jusqu'aux limites du burlesque,. Le groupe est une sorte de Sha Na Na revisité au gros rouge qui tache. Si les premiers s’inspiraient des chorégraphies de West Side Story, les seconds axent surtout leurs prestations sur les jeux de mots et autres contrepèteries. De séparations provisoires en concerts mythiques, d’albums originaux en tournées « Age Tendre … », le groupe se fonde et se refonde au gré des envies semble-t-il. Il faut néanmoins souligner que cette formation atypique conserve un noyau de fans fidèles qui assure finalement sa longévité. Mon disque préféré n'est cependant pas celui-là, mais "Halte-là !", sorti en 1977.

Allez, place à la musique !

Et un petit doo wop agrémenté à la sauce des Au Bonheur des Dames : le reprise de "Yakety Yak" l'énorme tube des Coasters en 1957

Et comme les années 50/60 ne sauraient se conjuguer en musique sans un instrumental, voici "Ramsès" dans le plus pur style des Shadows, sauf que c'est un original !

"Détonateur Rock" ... que Renaud cite, en bouquet final, dans l'une de ses chansons,

Et enfin, "Oh les filles", leur seul véritable grand succès populaire !

 

A noter que l'album avait été co-produit par Thierry Vincent, ex leader du groupe français les Pingouins, qui, profitant de la vague yéyé, fît une carrière de chanteur assez remarquée.

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'en ai peut-être déjà parlé mais j'ai comme j'en suis pas sûr et que le topic commence à prendre de l'ampleur, la flemme de chercher depuis le début :fleur:

Un gars découvert par hasard que j'aime bien même si ce n'est pas un style de musique que j'aime écouter longuement en règle générale, mais faites un effort sur la première proposition au moins, ça pourrait vous plaire :cyp:

 

 

 

 

 

 

 

Et en cherchant des vidéos, je me suis aperçu qu'il n'était vraiment pas connu :biggrin:

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir les gens !

Je découvre un très bon blues man qui pratique son art de manière respectueuse et "académique" si tant est que l'on puisse mêler l'académie au blues. Dans ta sélection Roland, tout comme milopolo c'est "Crying time" que je préfère mais "Brother's sons"  est excellent aussi. L'autre titre souffre à mon avis d'un son un peu "pourrave", phénomène lié, peut-être, aux conditions d'enregistrement (trop d'écho). Mais ce n'est que mon impression.

En tout état de cause, en écoutant ces titres je pense tour à tour à J.J. Cale, à Chicken Shack et parfois même à Joe Cocker.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir tout le monde,

 

Ce soir, je m'offre une galette "sixties", à savoir un vinyle 33 tours des Cousins (une réédition dans la série "Le rock des Années 60 - vol. 4), un groupe de rock and roll belge, sans doute le premier du pays à se lancer dans l'aventure en 1960. Et quel lancement ! Cette année là, ils conquièrent même les USA avec un titre original "Kili Watch", uniquement composé d'onomatopées, ce qui, par la suite, constituera leur marque de fabrique (ex : "Stodola"). Johnny Hallyday s'en emparera et de vraies paroles françaises seront collées dessus.

Jusqu'en 1964, ils alignent les succès (dont la reprise de "the house of the rising sun"), mais c'est "Kiki Watch" qui demeure leur plus gros carton. Après avoir pris soin d'honorer tous leurs engagements, les Cousins se séparent en 1967. Ils se reforment exceptionnellement et pour un seul concert en juin 1976, à l'occasion du 25ème anniversaire du règne du roi Baudoin.

En 1986, plébiscités par le public et un organe de presse belges, le groupe rempile pour 3 ans. A l'issue, les Cousins se séparent définitivement. En écoutant ce disque, il est aisé de constater que le groupe était musicalement "un cran" au-dessus de ce que l'on pouvait majoritairement entendre en Europe au début des sixties. En effet, comme certains jeunes ne maîtrisaient ni les partitions ni leur instrument, ce sont des musiciens de studio qui les remplaçaient lors des enregistrements. Sur scène ils "s'en foutaient" puisque ça piaillait et gueulait de partout. Et même,  y avait le playback à la limite ....

Allez, quelques autres extraits de mon 33 tours :

 

 

 

 

Modifié par rockerboots
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous publiez en tant qu’invité, vous reconnaissez avoir pris connaissance de la charte et vous engagez à la respecter. Pour publier immédiatement : connectez-vous à votre compte ou inscrivez-vous.
Remarque : En tant qu'invité votre message ne sera pas visible immédiatement.

Invité

Si votre message est un avis de consommateur sur un bien et/ou un service, vous devez obligatoirement indiquer la date de votre expérience de consommation. A défaut, votre avis pourrait être supprimé, en cas de signalement.

Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Partager



Newsletter Caradisiac

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

×
  • Créer...