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La Grande Guerre: Reportages et Témoignages


zygomard
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Désire Bianco

QUI ETAIT CE JEUNE AU DESTIN PARTICULIER ?

Désiré Bianco est né à Caraglio, dans le Piémont (Italie) le 4 avril 1902. Comme beaucoup d’autres familles pauvres, les Bianco partent pour la France, espérant trouver une vie meilleure. Ils s’installent à Marseille, dans le quartier populaire de Menpenti.

Ce gamin ,il a été tué le 8 mai 1915 en Turquie. Il avait treize ans. Son histoire est quasiment tombée dans l’oubli. Pourtant il a été le plus jeune poilu et, surtout, le plus jeune « mort pour la France » de la Grande Guerre.

En 1914 , à la déclaration de la guerre , Désiré a 12 ans et comme nombre de jeunes de son âge , il veut » voir » la guerre …. et prendre part à la défense de la France. A deux reprises il se cache dans un train militaire en partance pour la Meuse , par deux fois il est ramené à sa famille. Mais Désiré n’écoutant que ses sentiments et son enthousiasme tente encore et encore...

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Désiré est un têtu. Le 2 mai 1915, il réussit à embarquer en cachette sur le France, paquebot transformé en transport de troupes qui convoie le 58e régiment d’infanterie coloniale. Sa destination est le détroit des Dardanelles en Turquie. Depuis février de la même année, un corps expéditionnaire franco-anglais tente une percée sur le front d’Orient.

Le France est déjà très loin quand le soldat Louis Nicolas découvre Désiré. Trop tard pour faire demi-tour. Le gamin, qui est bien trop jeune pour être enrôlé, devient pupille du régiment, une sorte de mascotte si l’on veut. On lui trouve quand même un fusil et un équipement de marsouin

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Le 6 mai, le 58e débarque sur une plage de la péninsule de Gallipoli sous un terrible tir de barrage des mitrailleuses turques. Le 7 mai, les Français se lancent à l’assaut d’un emplacement fortifié perché sur une crête, mais les pertes sont sévères et ils sont bloqués à 100 mètres du but.

Le 8 mai, au matin, un ordre tombe : il faut prendre cette position coûte que coûte. Avant de partir à l’assaut, le soldat Louis Nicolas donne l’ordre à Désiré de rester à l’abri dans une tranchée. Le lieutenant Asquier lui retire même son fusil et lui donne son sabre à garder.

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La suite, on la doit à Louis Nicolas. « Quel ne fut pas mon étonnement lorsque j’aperçus Désiré Bianco qui tenait de la main droite le sabre du lieutenant et se lançait devant la compagnie en criant : « En avant, à la baïonnette ! » (…) Soudain, je vis le petit Désiré chanceler et tomber. »

On n’a jamais retrouvé son corps. Pour cet enfant-soldat, la guerre n’avait duré que deux jours.

De retour en France, ses compagnons du 58e réclament qu’on rende hommage à Désiré. Mais son cas sort de l’ordinaire. Le 30 août 1916, il est quand même cité à l’ordre de l’Armée, avec l’accord du général Joffre, commandant en chef des forces françaises.

Le souvenir de l’enfant-héros ne refait surface qu’une vingtaine d’années plus tard. En 1935, d’anciens poilus fondent la Légion des Mille, une institution honorifique qui regroupe les mille plus jeunes combattants volontaires de 1914-1918.

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Désiré Bianco est le premier d’entre eux. Bouleversé par cette histoire, l’ex-président de la République Gaston Doumergue écrit : « Le nom de cet enfant pourrait être inscrit au Panthéon des grands Français"

Le 17 mai 1936, à Toulon, lors d’une cérémonie militaire, le buste de Désiré Bianco est dévoilé, en présence de ses parents. « Son histoire, faite de courage et de dévouement, mériterait au moins d’être racontée dans les écoles » juge le lieutenant-colonel Champeaux, conservateur du musée des Troupes de marine de Fréjus.

Une rue de Marseille porte encore de nos jours le nom de Désiré. Mais qui se souvient de son histoire, de sa courte existence, brisée à deux mille kilomètres de là, aux Dardanelles ?Si l’on fait bien attention, on peut trouver, à côté de l’hôpital militaire de Toulon, un buste de pierre représentant un gamin en uniforme.

 

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Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon, fait bon, fait bon,

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon dormir.

 

Au jardin de mon père,

Les lilas sont fleuris. (bis)

Tous les oiseaux du monde

Y viennent faire leur nid.

 

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon, fait bon, fait bon,

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon dormir.

 

La caille, la tourterelle

Et la jolie perdrix. (bis)

Et ma jolie colombe

Qui chante jour et nuit.

 

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon, fait bon, fait bon,

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon dormir.

 

Qui chante pour les filles

Qui n'ont point de mari. (bis)

Pour moi ne chante guère,

Car j'en ai un joli.

 

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon, fait bon, fait bon,

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon dormir.

 

Dites-nous donc, la Belle,

Où est votre mari ? (bis)

Il est en Hollande,

Les Hollandais l'ont pris.

 

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon, fait bon, fait bon,

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon dormir.

 

Que donneriez-vous, Belle

Pour ravoir votre mari ? (bis)

Je donnerais Versailles,

Paris et Saint-Denis.

 

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon, fait bon, fait bon,

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon dormir.

 

Les tours de Notre-Dame

Et le clocher de mon pays. (bis)

Et ma jolie colombe

Qui chante jour et nuit.

 

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon, fait bon, fait bon,

Auprès de ma blonde,

Qu'il fait bon dormir.

 

 

Cette chanson populaire, souvent chantonnée en compagnie d’enfants, est à l’origine une marche militaire. Elle apparait en 1704 sous le titre « Le Prisonnier de Hollande » et serait l’œuvre d’André Joubert du Collet, lieutenant de la Marine royale sous le règne de Louis XIV.

 

« Auprès de ma blonde » raconte l’histoire d’une jeune femme qui se lamente de l’absence de son mari, alors prisonnier. Une histoire autobiographique : lors de la guerre de Hollande (1672 à 1678) Joubert du Collet est capturé par les Hollandais qui le retiennent prisonnier durant deux ans.

 

Une allusion très claire à cet événement figure d’ailleurs dans un des couplets. Joubert raconte ici sa propre captivité. Il fut capturé par les Hollandais lors du débarquement surprise de Noirmoutier, lors d'un raid de ceux-ci sur l'île de Noirmoutier pendant la guerre qu'ils livrent contre les Français et les Anglais.

 

Il est libéré grâce au paiement d’une rançon versée par le roi Louis XIV. Pour le remercier, le lieutenant de Marine lui offre cette chanson, composée en captivité en souvenir de son épouse. « Ma blonde » signifiait petite amie ou compagne. Sens resté usuel au Québec. On disait alors « Il va se marier avec sa blonde »

 

Cette marche militaire devient rapidement très populaire et est adoptée comme chant de marche par le régiment de Champagne. Elle est également jouée par les harmonies militaires et chantée par les soldats tout au long du XVIIIe siècle. Les grognards de Napoléon en font un de leurs airs favoris, tout comme les Poilus qui la fredonnent au fond de leurs tranchées en 1914-1918. À la fin du XIXe siècle elle entre dans le répertoire populaire, avant de devenir une comptine enfantine.

 

Mais la carrière de la marche militaire ne se termine pas là. En 1966, elle traverse l’Atlantique pour être interprétée par un autre roi : Elvis Presley. Il chante une version anglophone, « I love only one girl », dans le film Double Trouble.

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Un petit reportage sur une résistante

 

 

On ne parle jamais des zones occupées aussi...

Pourtant il y en a eu, il y a eu des pillages et des exactions.

14 18 se résume aux tranchées, on ne parle de rien d autres.

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On ne parle jamais des zones occupées aussi...

Pourtant il y en a eu, il y a eu des pillages et des exactions.

14 18 se résume aux tranchées, on ne parle de rien d autres.

 

 

très difficile de parler de tout, perso, j'ai des débuts d'articles sur les sujets émis, mais je me dois de tout remettre au clair avant, là, je vais en remettre

d'autres mais souvent, faut que je les traduise avant, j'ai déjà fait plus de 200 sujets en dix ans

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très difficile de parler de tout, perso, j'ai des débuts d'articles sur les sujets émis, mais je me dois de tout remettre au clair avant, là, je vais en remettre

d'autres mais souvent, faut que je les traduise avant, j'ai déjà fait plus de 200 sujets en dix ans

Je parlais en général, pas du topic... :jap:

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Mais la carrière de la marche militaire ne se termine pas là. En 1966, elle traverse l’Atlantique pour être interprétée par un autre roi : Elvis Presley. Il chante une version anglophone, « I love only one girl », dans le film Double Trouble.

 

 

 

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2014 Fantôme écossais photographié au cimetière militaire

 

Selon un écolier britannique, un fantôme écossais a été aperçu dans le cimetière de Neuville-St Vaast à l'extérieur d'Arras, en France. Mitch Glover, quatorze ans, aurait pris sa photo de l'apparition lors d'une sortie scolaire. Malgré son apparition dans l'une de ses photographies, Glover ne prétend pas avoir vu le fantôme de ses propres yeux alors qu'il était au cimetière en personne.

 

Glover a pris la photo avec son téléphone alors que son école visitait le site de Neuville-St Vaast. La ville voisine d'Arras a été le site de nombreux décès pendant la Première Guerre mondiale. Il a pris toutes les photos en noir et blanc, mais l'une s'est démarquée des autres car elle semblait montrer un fantôme debout au milieu des tombes. Une fois qu'il a découvert les preuves photographiques potentielles d'une observation spectrale, Glover et sa famille ont commencé à faire des recherches sur la région et son histoire. C'est alors qu'ils ont découvert que le spectre était peut-être d'origine écossaise.

 

Le cimetière lui-même est en fait allemand, pas écossais; Cependant, l'uniforme apparent de l'apparition à la famille Glover, ainsi que l'un des amis de Glover, le fixant comme écossais plutôt qu'allemand. En effet, d'après ce qu'ils peuvent dire, le fantôme semble porter un uniforme en kilt qui a été porté par le régiment des Seaforth Highlander pendant la Première Guerre mondiale. Bien que les Seaforth Highlanders ne soient peut-être pas dans le cimetière allemand, un certain nombre d'entre eux sont en fait enterrés au cimetière militaire voisin de Nine Elms.

 

Si la famille Glover a raison quant à la nature de l'image, elle a peut-être même découvert la cause du décès du spectre. Les Seaforth Highlanders perdent un grand nombre d'hommes aux mains des Allemands lors de la bataille de l'Aisne. Si l'image est vraiment un fantôme , ils soupçonnent que c'est peut-être l'un des Highlanders qui est mort dans cette bataille. Compte tenu de leur ennemi dans la bataille et du grand nombre de morts qu'ils ont subies, cela peut expliquer pourquoi le spectre semble surveiller les tombes allemandes, rapporte le Mail Online .

 

La mère de Glover pense que l'image peut être un fantôme car elle n'apparaît sur aucune autre photo prise dans le cadre de la même série. Elle pense que cela permet d'écarter l'idée qu'il pourrait s'agir d'une tache sur l'objectif ou de toute autre anomalie de ce type. Que l'image soit ou non un fantôme ne sera probablement pas prouvé, bien que ce soit toujours un moment intéressant pour la famille Glover.

 

 

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Il avait peut être un filtre snapchat qui tournait sur son iphone :ange:

 

.

 

 

j'ai posté sur FB sur un site dédié et cela fait des années que des personnes cherchent à savoir si c'est un fake, pour le moment, toujours rien

 

j'avais répondu que la seule chose qui m'intriguait, était qu'il prenait sa photo en noir et blanc, par contre, sur FB, des intervenants ont dit

d'avoir ressentit des choses étranges dans ses cimetières

 

tiens, bientôt, je vais poster le procès verbal de mata Hari, on a enfin le comment du pourquoi elle a été fusillé et oh là là, franchement,

une femme passionnante et avec une vie troublante, tout a été débloqué car les 100 ans sont passés, aucun historien français s'est penché

sur la madame, par contre, un hollandais, oui, j'ai les document aussi anglais quand elle a été arrêté là bas aussi

 

le dossier fait 31 pages mais mérite vraiment d'être lu pour les passionnés

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On voit ce qu'on veut voir, et une fois qu'on est "aiguillé" on voir rien d'autre. Souvenez vous du visage de mars :D

Quand a "ressentir" des choses dans un cimetière, bah c'est un cimetière quoi, déjà de base c'est pas la chose la plus jouasse du monde, encore plus un cimetière militaire. Et puis tu prends n'importe quel endroit, même un marchand de glace, tu dis y avoir vu un fantôme, je suis sure que plein de monde vont venir et que certains vont "ressentir" des choses :D

Et puis bon, biais humain, influence ou truc du genre.

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On voit ce qu'on veut voir, et une fois qu'on est "aiguillé" on voir rien d'autre. Souvenez vous du visage de mars :D

Quand a "ressentir" des choses dans un cimetière, bah c'est un cimetière quoi, déjà de base c'est pas la chose la plus jouasse du monde, encore plus un cimetière militaire. Et puis tu prends n'importe quel endroit, même un marchand de glace, tu dis y avoir vu un fantôme, je suis sure que plein de monde vont venir et que certains vont "ressentir" des choses :D

Et puis bon, biais humain, influence ou truc du genre.

 

 

 

tu rejoins une partie des 53 commentaires sur FB mais en allant plus loin sur certaines évidences :jap:

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Avant les bombes: les pilotes lâchaient ces flèches d'acier sur l'ennemi.

Les pilotes français lançaient des flèches (Flechettes) de leur avion, et en frappant un soldat surpris en dessous, il pouvait percer son corps de la tête aux pieds. Curieux de voir à quoi ressemblait une de ces flèches? Une image (photographie) a été présentée le 23 janvier 1915 dans The War Illustrated et contenait une description complète de ces flèches

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"Ce sont des morceaux de tige d'acier d'environ six pouces de long, aiguisés à une extrémité comme un crayon, et avec les quatre pouces et demi à l'autre extrémité usinés de sorte que le tout ait la section d'une croix ... qui est , bien sûr, beaucoup plus léger que l'extrémité avant, et agit donc comme une pointe de flèche. "

Ces fléchettes pour avions ont été conçues par un ingénieur célèbre, Clément Ader (1841-1925). Ses essais d’aéroplanes entre 1890 et 1897 sont plus connus que ses travaux généraux sur l’aviation.

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Or, il publia trois ouvrages entre 1907 et 1912 qui contribuèrent à jeter les bases d’une aviation militaire. Et dans le second, publié en 1909, intitulé l’Aviation militaire, il propose différents types d’équipements pour bombarder, dont des fléchettes d’acier. Elles seront recommandées par le colonel Bon.

La fléchette Bon est donc une invention d’Ader. Il en conçut plusieurs modèles, mais la plus utilisée mesurait 12 cm pour un diamètre de 0.8 cm, cannelée pour améliorer sa trajectoire et pesant 15 grammes. Les Allemands adoptèrent aussi cet armement.

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Il est évident que l’aviateur ne cherche pas à atteindre des petites unités isolées ou des groupements de troupes largement étalés. L’efficacité maximale est obtenue sur des colonnes en marche ou des unités en réserve massées à proximité du champ de bataille. Dans le premier cas, l’utilisateur de fléchettes aura affaire à des hommes debout, dans le second à des hommes debout ou couchés.

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L’efficacité augmente lors de l’attaque de colonnes comprenant des chevaux – des détachements d’artillerie et surtout de cavalerie, ceux-ci constituant une cible vraiment « intéressante ». En toute état de cause, cette munition n’est pas initialement destinée à être lâchée sur les ballons dirigeables allemands ; peut-être cet usage est-il avéré, à

moins que ce ne soit qu’un « bruit de popote » ?

Ainsi, le 2 octobre 1914, Célestin Pégoud aurait détruit deux ballons allemands aux environs de Fresnes-en-Woëvre. Un modèle britannique, la fléchette Ranken, sera même spécialement conçue pour endommager l’enveloppe des Zeppelins.

Ces flèches métalliques (en acier) ont été emballées en lots de 500 à la fois, puis placées au sommet d'un trou qui se trouvait à l'intérieur de l'avion. Une fois au-dessus de la cible prévue, les Flechettes ont été larguées dans un flux régulier; une ficelle a été tirée et celle-ci a été libérée. Une fois que ceux-ci ont touché le sol en dessous, ils pourraient couvrir une zone aussi grande que 10 mètres x 50 mètres!

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Le 26 août 1914, en mission dans le secteur de Gerbéviller et Baccarat, un aéroplane lance trois bombes et 1 000 fléchettes sur des rassemblements ennemis. Le 1er septembre, une cinquantaine de fléchettes lancées sur un bataillon au repos, donc avec une proportion importante d’hommes assis ou allongés, cause la mort de l’un d’entre eux et occasionnent des blessures à quatorze autres.

Une escadrille, la M.F. 13, arrose généreusement de fléchettes des concentrations de troupes allemandes en Argonne, au début d’octobre et, au cours du même mois, la C.11 réalise onze lancements identiques en Champagne.

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Le 23 de ce mois, dans un bombardement sur Thiaucourt, 4 000 fléchettes et 4 bombes sont lancées par deux avions et, sur le même objectif, un autre appareil lâche 2 bombes et 30 kilos de fléchettes. Le 27 suivant, le général von Meyer, commandant la 37e brigade de Landwehr, s’effondre alors qu’il va monter dans sa voiture : une fléchette s’est enfoncée dans son épaule et a pénétré jusque dans les intestins.

Le 17 novembre, un autre lancement de bombes et de fléchettes est attesté sur le

secteur d’Apremont, au sud de Saint-Mihiel, un autre encore le 22 novembre sur Bucquoy.

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MGC Gray a commenté en 1915, en tant que rédacteur en chef de The Airplane:

« Un de mes amis était à l'aérodrome militaire de Saint-Cyr il y a peu de temps, lorsque certaines de ces flèches étaient testées, avec une vache malheureuse comme ennemie, environ trois flèches ont frappé la vache et sont passées à travers elle sol, après quoi la vache est morte subitement.

Le War Illustrated a affirmé que le Royal Flying Corps avait absolument refusé d'utiliser ces flèches contre son ennemi (les Allemands) parce que « nos aviateurs pensent que le travail de largage de flèches est sale… parce que l'ennemi ne peut pas entendre les choses venir et parce qu'il fait de si mauvaises blessures. De plus, il n'a pas été possible de les déposer avec une précision suffisante. » Le journal note par la suite que « néanmoins, contre la cavalerie ou l'infanterie dans quelque chose comme une formation rapprochée, ils sont certainement efficaces, comme les Français l'ont prouvé.

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Le rédacteur en chef d'Aéroplan a informé ses lecteurs d'un « papier chirurgical allemand » qui avait écrit un article détaillé sur les effets des flèches sur les troupes. Le rapport a déclaré: « Si quelqu'un frappe un homme à la tête, il passera directement par son casque dans son cerveau. S'il est touché à l'épaule, il jettera probablement un coup d'œil de l'omoplate et ira directement dans les poumons, et se mélangera avec d'autres parties de l'anatomie.

Un soldat allemand, assez malchanceux pour avoir été à l'extrémité de réception d'une attaque Flechette, a déclaré: « s'il y avait des flèches tombantes, il était en fait plus sûr d'être à plat sur le sol, car bien que l'on couvre une plus grande zone, la flèche qui le fait de frapper à la maison aura moins de chance de passer par plusieurs organes »

À une altitude de 500 m, ces fléchettes rangées dans une boîte de 50, ouverte par un levier, tombaient à une vitesse variable, mais atteignant souvent 100 m/secL, soit une vitesse d’environ 400 km/h. Leur chute se faisait dans un silence total. Les pilotes équipés de ces armes visent d’abord les colonnes de soldats ou les rassemblements en raison de la faible précision des lâchers.

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Au début de 1915, M. Gray a déclaré qu'il considérait la Flechette comme une arme de guerre peu importante. Plus le temps passait, moins on entendait parler de ces attaques. bien que son utilisation ait été montrée sur une carte postale suite à l'impression d'un artiste d'une telle attaque.

Beaucoup se demandent si les Français ont utilisé des Flechettes pour attaquer les Allemands en août 1914. Selon certaines informations, les troupes britanniques avaient remarqué des Prussiens morts blessés par des flèches… sur le champ de bataille lors de leur retraite de Mons. Si cela était vrai, cela donnerait de la crédibilité au récit de Machen des « Bowmen » et des « Anges de Mons ».

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En janvier 1915, un rédacteur du Journal de Montélimar assiste à l’étrange bombardement du front allemand par un avion français. Manifestement ravi, l’auteur narre la mort « subite » d’un soldat allemand avec enthousiasme.

« Plusieurs fois je crus l’avion perdu, mais il réussit à passer cette zone dangereuse, et, décrivant un vaste cercle, il alla lâcher plus loin, le long de la ligne allemande plusieurs bombes qui éclatèrent à cent mètres d’altitude.Cela me parut curieux et je ne sus que plus tard que ces projectiles contenaient une nuée de fléchettes qui étaient alors inconnues des Allemands et dont je pus constater l’effet terrible sur un malheureux hussard prussien qui fut transpercé du sommet du crâne à la plante du pied droit !

 

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je pense pas que les résultats ont été vraiment probant..... alex883.gif.e72897aa99a17b7337aac753e7a5bdd1.gif

 

 

bah non, sinon ils auraient fait cela tout la guerre mais cela reste significatif de quoi on est capable d'inventé pour tuer

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Rommel

 

 

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Rommel est né dans une famille de confession protestante évangélique, il est fils de notable reconnu de Länder (professeur de mathématiques de Souabe) et se révèle volontiers rêveur. Rommel l’était à l’école, d’où ses notes moyennes. Mais en 1905, son père réussit à l’envoyer dans les rangs des cadets de la Kaisersheer au sein desquels le jeune Erwin trouve vite sa place. S’il n’obtient pas les meilleurs résultats dans les examens physiques (en raison de sa petite taille) et en théorie, il est apprécié de ses instructeurs pour son sérieux.

 

 

Malgré une réputation d’ascète des casernes, Rommel est devenu le père illégitime d’une petite Gertrud, née de sa liaison avec Walburga Stemmer. Plus tard, il se fera passer pour l’oncle de Gertrud et s’assurera qu’elle reçoive une bonne éducation. En 1912, après sept ans de travail assidu, Rommel est breveté Leutnant (sous-lieutenant) avant d’être encaserné à Weingarten (Wurtemberg) au sein de l’Infanterie-Regiment « König Wilhelm » (6. Württembergisches) Nr. 124.

 

Si on ne lui prédit pas de faits d’armes exceptionnels, on apprécie son sérieux et son sens du devoir.

 

,Le 5 mars 1914, il est détaché auprès du 49e régiment d'artillerie de campagne (de) à Ulm, où il apprend les manœuvres d'artillerie, avec intérêt. Il retourne au 124e régiment d'infanterie, le 31 juillet, pour le commandement d'une section de la 7e compagnie.

 

 

– En août 1914, Erwin Rommel connaît un début de guerre en fanfare peut-on dire. Comme beaucoup des siens, le jeune officier est euphorique et pense que la guerre sera aussi courte que victorieuse. Avec son régiment, il suit la 27. Division de la 5. Armee qui doit attaquer en Lorraine afin de retenir les troupes françaises.

 

Dès le 22 août 1914 Rommel, alors fatigué par des désordres digestifs, il est en reconnaissance vers Longwy, aux abords du village de Bleid, ville française proche de la frontière. Son peloton s'introduit dans un village. Avec trois hommes seulement, il part en reconnaissance avancée et tombe sur une vingtaine de soldats français plus occupés à faire du café qu'à patrouiller. Bien qu'en infériorité numérique flagrante, Erwin ordonne d'ouvrir le feu!

 

Son fol courage paie, puisqu'avec ses hommes, il blesse et tue presque la moitié des Français avant de rejoindre son peloton pour poursuivre l'attaque, qui est malmenée par la résistance française. Épuisé, il perd d'ailleurs connaissance. Tout au long de cette année 1914 il "récidive" et acquiert un début de réputation, ses chefs se remettant à lui pour les missions dangereuses où le coup d'oeil et l'initiative font souvent la différence.

Pour son baptême de guerre, il pratique donc déjà des éléments qui le suivirent toute sa carrière:

 

-Attaquer l'ennemi en état d'impréparation, même avec des forces moindres pour profiter de l'effet de surprise

 

-Ouvrir le feu en premier sur lui pour des raisons psychologiques.

 

-S'imposer par une présence au plus fort des combats, aux côtés de ses hommes.

 

-Obéir à une hardiesse qui frôle voire embrasse la témérité (ce qui n'est pas sans prendre de gros risques, comme la guerre du désert le montra).

 

 

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En septembre, il est blessé après un combat rapproché dans la forêt de Varennes en Argonne. Ses actions lui valent la Eisenes-Kreuz (Croix de Fer) de 2nde classe et lui apprend que des petits groupes autonomes bien commandés peuvent faire la différence sur le nombre adverse par des actions rapides. Après avoir été soigné, Erwin Rommel repart dans les rangs de son régiment de Wurtembergeois et combat en Argonne, où il se distingue en s’emparant d’un réduit fortifié français en rampant sous les balles avec quelques hommes. Cette action lui vaut sa seconde Eisenes-Kreuz, de 1re classe, cette fois-ci.

 

L’Oberleutnant Erwin Rommel fait l’apprentissage d’un autre type de guerre, fait de mouvements en montagne. Après une seconde blessure reçue à l’été 1915, il obtient le grade d’Oberleutnant (Lieutenant) ainsi que le commandement de la 4 Kompanie de l’Inf.Regt. Nr. 124. Mais Rommel ne reste pas plus longtemps à ce poste car il se voit incorporé au Königlich-Württembergisches-Gebirgs-Bataillon à Müsingen.

 

 

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Il s’agit d’une unité d’élite nouvellement formée, comptant 6 bataillons de chasseurs et 6 sections de mitrailleurs. Rommel prend le commandement de la 2. Kompagnie. L’unité est envoyée dans les Alpes autrichiennes, à Arlberg, pour y recevoir un entraînement poussé, notamment dans l’assaut de points ennemis importants dans un environnement difficile. Pour s’acclimater, le bataillon est envoyé sur le Front des Vosges durant l’hiver 1915-196 au sein de l’Armees-Abteilung « Gäde ». Rommel et ses soldats mènent des actions à ski contre des positions françaises.

 

Mais en 1916, le bataillon de montagne rejoint les troupes d’August von Mackensen chargées d’envahir la Roumanie. En effet, au regard du succès de l’Offensive Brousilov le petit royaume s’est rangé du côté des forces de l’Entente et contraint l’Autriche-Hongrie à mobiliser des maigres forces qui lui seraient plus utiles face aux Russes.

 

 

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Rommel et sa compagnie sont vite engagés dans les Carpates afin de forcer des cols. Il forme alors des groupes de combattants comptant des tirailleurs et un mitrailleur. Le jeune lieutenant se fait une spécialité d’infiltrer les lignes adverses pour mieux surprendre les Roumains. Il joue aussi sur la complémentarité entre mitrailleurs et tirailleurs. Les premiers étant chargés de poursuivre et de repousser les possibles contre-attaques, pendant que les seconds percent les positions avant de progresser dans le dispositif roumain.

 

Rommel et ses hommes se distinguent ainsi au début janvier 1917 à Gagesti dans la Vallée de la Putna en capturant 360 soldats roumains surpris en plein sommeil. Les Allemands n’accusant aucune perte.

 

 

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Mais si Rommel prend goût à ses nouvelles méthodes d’assaut, il acquiert une confiance excessive en lui-même autant qu’une volonté de se distinguer. Cela le conduit à prendre des risques pour lui et ses hommes et à faire montre d’un optimisme confinant à l’excès. Selon son biographe Benoît Lemay, Rommel va jusqu’à faire montre d’une sorte de mysticisme guerrier marqué par le triomphe de la volonté.

 

Ce point peut, dans un sens, le rapprocher d’Ernst Jünger qui se représentera sa propre expérience des tranchées comme une manifestation d’une mystique du combattant. Expérience qu’il couchera dans les lignes froides, brutales sinon cliniques de « Orages d’acier », « Le boqueteau 125 » et « La guerre comme expérience intérieure ». Il y vante l’exemplarité du chef, la bravoure, la solidarité entre les hommes.

 

 

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Après son succès en Roumanie, Rommel et son bataillon partent pour le front italien (Isonzo), au sein du nouveau Bayerisches-Alpen-Korps (XIV. Armee d’Otto von Below), afin de venir (encore) en aide aux troupes austro-hongroises. En octobre 1917, Rommel se distingue encore lors de la bataille de Caporetto.

 

Pour motiver ses troupes, Otto von Below a promis de décorer chaque officier qui se distinguera dans la capture de positions italiennes de montagne dans un terrain difficile fait de ravins escarpés. Juste de quoi motiver l’intrépide Oberleutnant qui cherche ardemment à remporter la Croix Pour le Mérite. Placé en fer de lance de son bataillon de montagne, Rommel s’élance à l’assaut de la Cote 1114 et capture 2 500 soldats transalpins dont 62 officiers.

 

Mais il se voit privé de la prestigieuse décoration au profit du bavarois Ferdinand Schörner, futur général nazi de sinistre réputation. Mais il en faut davantage pour décourager Rommel. Toujours à la tête de sa compagnie à laquelle il fait prendre des risques presque inconsidérés, il part à l’assaut du Monte Matajur et anéanti toute résistance de la Brigade Salerno qui se trouve rayée du tableau des effectifs de l’Armée royale italienne.

 

Plus de 2 700 soldats sont capturés par Rommel et ses hommes. Mais notre officier se voit privé de la Croix Pour le Mérite en raison d’une confusion dont le responsable n’est autre qu’Erich Ludendorff. En effet, celui-ci a confondu Rommel avec son collègue Walther Schnieber qui a enlevé le Monte Colonna.

 

Doté d’un talent précoce pour la propagande, Rommel dictera plus tard à un historien militaire allemand que les soldats italiens se sont rendus à lui et l’ont porté en triomphe ! Mais sa troisième tentative sera la bonne. Attaquant le village de Langarone en novembre, Rommel contribuera à la reddition de 8 000 Italiens pour la perte de 13 hommes. Pour ce fait d’arme, il se voit décerné, enfin, la distinction tant convoitée.

 

Rommel ne termine par la Première Guerre mondiale comme il l’a commencé, puisqu’il est envoyé ronger son frein au sein de l’Etat-major du LXIV. Armee-Korps à Colmar, loin de l’ivresse du combat.

 

 

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Rommel, auréolé de son prestige personnel, trouve vite sa place dans la Reichswehr née du Traité du Versailles. Sa participation à la répression des Conseils d’ouvriers et des mouvements de gauche est assez limitée. Conspué et manquant une fois d’être lynché par des civils lors de son retour, il adhère vite à l’idée du « coup de poignard dans le dos » mais ne participe à aucun coup d’état.

 

Officier légaliste sous Weimar, Erwin Rommel adhérera pleinement à la vision du monde développée par Adolf Hitler en qui il verra le personnage providentiel pour l’Allemagne. A l’instant de Jünger, il connaîtra un succès de librairie durant les années 1930 avec « Die Infanterie greift an » (« L’infanterie attaque »).

 

Inutile de s’attarder davantage sur sa carrière qui reste sans doute la plus connue des généraux allemands du IIIe Reich. L’historiographie récente enseigne tout de même qu’il n’a pas été le plus grand stratège et tacticien de la Wehrmacht, loin de là. Mais il saura rédiger une grande partie de sa légende. Légende alimentée dès les années 1940 par les Britanniques.

 

 

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Lire :

– LEMAY Benoît : Erwin Rommel, Perrin

– ARBARETIER Vincent : « Rommel était un bon chef de guerre » in LOPEZ Jean

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Super, maintenant que nous sommes confinés on aura de la lecture.

Zygo on compte sur toi.

 

 

j'ai de la réserve vu que j'ai été empêché pendant des années et je vais même vous faire un sujet sur l'aviation qui peut tenir quelques

semaines de parutions :jap:

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Zygomard, tu aurais un truc sur la grippe espagnole ?

 

 

Normalement oui mais sans être sur, il était dans l'ordi que mes employés ont détruit mais faut que je regarde si j'ai des sauvegardes ( ils avaient aussi

détruit la sauvegarde dans le camion), je me rappelle car j'avais un autre dossier pour cette période car des soldats américains étaient morts en Russie

contre des rouges

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August von Mackensen, « Der letzte Husar » (« le dernier hussard »)

 

 

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Figure emblématique du Reich wilhelminien, August von Mackensen n’avait plus guère intéressé les historiens depuis la Seconde Guerre mondiale, si ce n’est à travers des études consacrées à l’armée allemande. D’emblée pourtant, l’étude d’un tel personnage se justifiait déjà ne serait-ce que par une longévité exceptionnelle.

 

Né le 6 décembre en 1849, ayant rapidement embrassé la carrière militaire par désir de gloire, Mackensen avait trouvé dans la guerre de 1870 un premier accomplissement de ses rêves de chevauchées et de conquêtes. Connu de l’empereur par ses écrits sur la guerre franco-allemande puis son histoire du corps des »Hussards Noirs« , il avait alors rapidement gravi les échelons de la hiérarchie militaire pour devenir par ses victoires en Europe centrale sur les Russes, puis dans les Balkans sur les Serbes un des maréchaux les plus titrés et les plus encensés du régime, égalant presque la renommée d’un Hindenburg.

 

 

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Connu durant la Grande Guerre en Allemagne pour son port du Kolback du Hussard à tête de mort (attribu partagé avec le Kronprinz Wilhelm), August von Mackensen était l’un des plus talentueux tacticiens du II. Reich. Il dénote aussi pour l’époque, en restant un exemple d’ascension sociale réussie par le fer.

 

 

Celui qui n’est encore qu’August Mackensen naît à Haus Leibnitz en Saxe et dans le Kreis de Wittenberg, près du village de Dahlenberg (qui fait maintenant partie de Trossin dans le Land de Saxe). Il est le fils aîné de Louis et Louise Mackensen. La famille de son père a des origines du Hanovre, tandis que celle de sa mère est issue de Saxe depuis plusieurs génération.

 

 

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Louis Mackensen, d’opinion conservatrice et monarchiste, exerce le métier d’administrateur d’entreprise agricole. En 1865, Louis Mackensen envoie le jeune August au Realgymnasium de Halle pour apprendre l’agriculture. Mais le fils ne veut pas exercer le métier paternel et se tourne vers la carrière des armes après ses études secondaires. Ne pouvant briguer une place d’élève officier, chasse gardée de l’aristocratie prussienne, il s’engage comme volontaire au Leib-Husaren-Regiment Nr. 2, une unité de cavalerie.

 

En 1870, August Mackensen participe courageusement à la guerre franco-prussienne et gagne la Croix de Fer de Seconde Classe pour avoir mené une charge devant Orléans. Son action lui vaut aussi d’obtenir le grade de Leutnant (Sous-Lieutenant).

 

 

 

Le 5 août, Mackensen va recevoir le baptême du feu. Pour reprendre avec les Français, le contact perdu la veille, le régiment en selle depuis 4 h, franchit les avant-postes de l'infanterie vers 5 heures pour rechercher la position de l'ennemi. Mackensen est vers midi chef de la pointe d'avant-garde qui pénètre dans Woerth au pied des hauteurs qui dominent la Sauer, rivière coupant la petite ville en deux.

 

Le pont était rompu, les madriers retirés, employés à une barricade, le cours d'eau encaissé dans des digues infranchissables, les volets des maisons fermés ; une barricade barrait la rue principale, tout était silencieux ; les poutres maîtresses du pont étaient encore en place, et le jeune volontaire décida de mettre pied-à-terre avec un hussard, et de pénétrer dans la ville en passant sur les poutres. A peine eut-il mis pied-à-terre qu'il vit un zouave paraître sur la barricade. Il remonta à cheval sous les balles parties de la barricade et des fenêtres soudain ouvertes.

 

 

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Un cheval est mortellement frappé. Un hussard blessé légèrement, un autre démonté, entraîné par deux camarades, et la patrouille se rassemble à l'abri au premier croisement. Quatre coups de canon tirés des hauteurs d'Elsashausen confirment la présence de forces importantes. Le but de la reconnaissance était atteint. Le lendemain 5 août, le régiment ne fut pas engagé et la division perdit le contact avec l'armée de Mac Mahon en retraite. Cette petite escarmouche mit en valeur le jeune chef de patrouille audacieux et heureux.

 

La division du prince Albert de Prusse descend sur Orléans, aux environs de Tours. Le 5 octobre Mackensen promu Vize-Wachtmeister (adjudant dans la cavalerie) a l'occasion de se distinguer au cours d'un engagement où, sous le feu, il se tenait près de son capitaine. L'ordre arrive d'envoyer une patrouille sur les arrières de l'ennemi pour reconnaître sa force. Le capitaine commande : 'Les volontaires pour une patrouille périlleuse, sortez'.

 

 

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Mackensen s'avance aussitôt, suivi par 16 hussards, et il en choisit quatre autres. Ses officiers viennent lui serrer la main, et il confie à l'un d'eux la mission de prévenir sa mère s'il ne revient pas. Décrivant un large arc de cercle autour du flanc ennemi, il passe sur ses arrières et peut observer toutes ses formations et leur force. Rentré sans pertes, il vint rendre compte à son Général de brigade qui le connaissait déjà pour des missions analogues, puis au chef d'Etat-major et au Prince Général de la division.

 

 

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Celui-ci invite à sa table le jeune sous-officier, fait plus ample connaissance, lui conseille vivement de persuader son père le laisser dans l'armée, et le propose au roi pour la croix de fer de deuxième classe.

Mackensen prend part au combat d'Artenay et à la bataille d'Orléans des 2, 3 et 4 décembre. Le 3 il est promu second lieutenant; il a surpris un convoi, pris 87 hommes et des voitures de ravitaillement. Ensuite, il passe comme officier d'ordonnance à l'état-major de la division d'où il peut s'initier à la conduite d'une grande unité de cavalerie.

 

 

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De retour dans l’Allemagne à présent unifiée, August Mackensen quitte temporairement le service actif pour étudier trois ans à l’Université de Halle. Mais il retourne vite dans son régiment de Hussards en 1873. Cette même année, il contracte un beau mariage en épousant Dorothea (dite Doris) von Horn, fille du très influent Oberpräsident de Prusse-Orientale, Karl von Horn.

 

Le couple aura cinq enfants, deux filles et trois garçons. Comme beaucoup de ses collègues, August von Mackensen suit la carrière classique d’un officier allemand en temps de paix. A la fin de 1876, il occupe le poste de Kommandeurs-Adjutant au sein de la 1. Kavallerie-Brigade, avant d’être promu Oberleutnant (Lieutenant) en 1878. Mackensen est envoyé ensuite à l’Etat-major impérial où il travaille sous les ordres de Helmut von Moltke, dit l’Ancien qui prend l’officier sous son aile, appréciant son « caractère aimable ».

 

 

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En 1882, August Mackensen est promu Hauptmann (Capitaine) et passe plusieurs années en garnison, notamment à Bromberg. En 1891, il retrouve l’Etat-major impérial sous les ordres d’Alfred von Schlieffen. En 1893, le nouvel empereur Guillaume II lui donne le commandement du 1. Leib-Husaren-Regiment à Dantzig.

 

Le Kaiser est impressionné par August Mackensen, ce qui pemert à l’intéressé d’accéder aux échelons militaires supérieurs et d’être Adjutant au Quartier général impérial de Berlin en 1895.

 

 

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En 1899, à l’occasion de l’anniversaire de Guillaume II, August Mackensen est anobli, ajoutant la particule « von » à son patronyme. De plus, l’un des fils de Mackensen fait ses classes avec le fils du Kaiser, le Kronprinz Guillaume de Prusse. C’est à ce moment qu’il contribue à populariser la coiffe de Hussard à tête de mort (Totenkopf) et l’uniforme noir dans les unités de cavalerie éponymes. Il commande successivement la Leib-Husaren-Brigade (dite la « Brigade à tête de mort ») et la 36. Division.

 

 

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Puis, élevé au grade de General der Kavallerie et commande le XVII. Armee-Korps en 1908. Et il dispense des enseignements de tactique et même d’équitation au Kronprinz, Guillaume II voulant qu’un soldat de confiance garde un œil sur son fils.

 

Entre-temps devenu veuf, il se remarie avec Leonie von der Osten.

 

 

 

– En 1914, August von Mackensen commande toujours le XVII. Armee-Korps (35 et 36. Divisionen) fort de 24 bataillons d’Infanterie et de 160 canons et intégré à la VIII. Armee de Maximilian von Prittwitz qui surveille la Prusse-Orientale face aux Russes. Cette armée a été volontairement laissée partiellement dégarnie, car l’Etat-Major impérial a tout misé sur le front ouest, pensant que la Russie était incapable de mobiliser rapidement.

 

 

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Or, l’Armée du Tsar rassemble ses forces plus vite que prévu et pénètre en Prusse-Orientale dès le mois d’août. Von Mackensen commande et tient d’abord la Romite avant de tenir l’aile nord (gauche) allemande à la bataille de Gumbinnen, à l’issue de laquelle von Prittwitz décide de reculer face au russe Rennenkampf.

 

Le QG de Berlin remplace immédiatement von Prittwitz par Paul von Hindeburg. Celui-ci, secondé par Erich Ludendorff contre-attaque à Tannenberg. August von Mackensen participe activement à cette bataille, en battant le VIe Corps russe au sud de Bischofstein. Von mackensen contribue ensuite à chasser les Russes de Prusse-Orientale lors de la Première bataille des Lacs Mazure.

 

Les 8-13 septembre, placé sur le flanc droit de la VIII. Armee et soutenu par le I. Armee-Korps de von Below, le XVII. Armee-Korps repousse le flanc gauche de la Ire Armée russe à l’est de Lyck.

 

 

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A la fin de l’année 1914, August von Mackensen contribue encore à battre les Russes à Varsovie et Lodz. Le 2 novembre, il cède le commandement du XVII. Korps à Günther von Pannewitz pour prendre la tête de la IX. Armee. Et le 27, se voit décerné la Croix Pour le Mérite pour son commandement.

 

Von Mackensen se voit attribué un secteur couvrant la Galicie (sud de la Pologne. Il commande alors aux XI. Korps (von Plüskow), XVII. Korps, XX. Korps (von Scholz) et au Gardes-Reserve-Korps (Max von Gallwitz). Et son chef d’état-major est Hans von Seeckt, le futur commandant de la Reichswehr.

 

Les rapports entre les deux hommes sont très vite bons, ce qui facilite la planification d’opérations. A ce moment, Hindeburg (qui a pris la tête du Front de l’Est) et Ludendorff penchent pour une offensive visant à infliger un violent coup à l’armée russe. Si les Austro-Hongrois sont réticents, Erich von Falkenhayn, fraîchement nommé Chef du Grand-Etat-major en remplacement de von Moltke le Jeune, approuve l’idée d’une attaque en Galicie.

 

 

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Finalement, quand le choix se porte sur von Mackensen, dont les qualités tactiques sont reconnues, l’état-major de Vienne, par la voix de Conrad von Hötzendorf, approuve. L’offensive vise à enfoncer les lignes de la 3e Armée russe de Radko Dmitriev à Gorlice et Tarnow et recapturer Prezmysl et Lemberg. Pour cette opération, von Mackensen reçoit le commandement d’un Groupe d’Armée (Heeres-Gruppe) qui porte son nom et qui réunit la IV. Armee autrichienne (2 Corps et 5 Divisions) de l’Archiduc François Joseph et la XI. Armee allemande – en fait une émanation de la IX. Armee – avec 4 Corps allemands et 1 Corps autrichien (10 divisions).

 

Enfin, la III. Armee austro-hongroise reste enr réserve. Von Mackensen confie au commandant de son artillerie, Alfred von Ziethen, la mission d’écraser les troupes russes sous un déluge de feu avant que l’infanterie n’attaque les lignes russes. 616 pièces d’artillerie (dont 159 lourdes) et 30 000 obus ont été acheminés par train depuis l’Allemagne.

 

 

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– Le 2 mai 1915, les lignes russes sont implacablement pilonnées par l’artillerie allemande, alors que 126 000 hommes s’apprêtent à attaquer. Très vite la Wislowka est atteinte, pendant que les Autrichiens enfoncent la passe des Carpates. Le 9 mai tous les objectifs sont atteints. Le 12, lors de la conférence de Pless, von Falkenhayn informe von Mackensen que ses troupes devront avancer jusqu’au San.

 

L’attribution de ses nouveaux objectifs contraint les allemands à planifier une nouvelle opération. Néanmoins, von Mackensens s’exécute et atteint le San le 16 mai, avant d’occuper Przemysl le 1er juin, puis Lemberg (Lvov) le 13. De son côté, le Grand Duc Nicolas, commandant en chef des troupes du Tsar, n’a le choix que de la retraite.

 

Les succès tactiques austro-allemands coûtent aux Russes près de 350 000 hommes, dont 250 000 prisonniers, contre 87 000 dans le camp adverse. Néanmoins, ces brillants succès sur le terrain n’ont pas permis aux Empires Centraux de briser l’Armée de Nicolas II, dont les restes ont pu profiter des grands espaces pour s’échapper.

 

Ceci dit, von Mackensen ajoute les feuilles de chêne sa Croix pour le mérite et se trouve élevé à la dignité de Feldmarschall. Il est également décore de l’Ordre de l’Aigle noir de Prusse et l’Ordre militaire de Max Joseph de Bavière

 

– En octobre 1915, von Falkenhayn lui donne la mission de mettre définitivement fin à la menace serbe sur le Danube. Après leur défaite de l’automne 1914, les Austro-Hongrois n’ont pas relancé d’offensive contre la « vipère » pour se concentrer sur le Front russe. Mais la Bulgarie du Roi Ferdinand est opportunément entrée en guerre aux côté des puissances centrales. La venue de cette nouvelle alliée permet à Vienne et Berlin de relancer les opérations dans les Balkans, d’autant que les Alliés sont enlisés à Gallipoli. De plus, la Serbie est coincée au sud, puisque la Grèce est neutre. Pour cette mission, August von Mackensen commande son Heeres-Gruppe qui réunit la XI. Armee de Max von Gallwitz, la III. Armee austro-hongroise de Hermann Kövess von Kövesshaza et la Ire Armée bulgare de Tsetsvan Todorov. Von Mackensen développe son offensive sur trois axes (deux par le nord) et les Bulgares par l’est et vers la frontière grecque.

 

 

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Face à la petite armée serbe, la coopération entre les trois armées alliées marche à plein. Malgré une brave résistance devant Belgrade (von Mackensen n’ayant pas tari d’éloges sur la qualité combative des serbes), l’Armée royale commandée par le fils du Roi, le Régent Alexandre Karagjeorgjevic, trouve son salut dans une fuite vers les côtes de l’Albanie dans des conditions épouvantables.

 

Le succès des puissances centraux est total, puisque les Bulgares ont bloqué les cols de Macédoine, éteignant ainsi la menace de la force franco-britannique urgemment rassemblée dans la région de Salonique. Pour cette offensive, Erich von Mackensen gagne de Croix Militaire impériale d’Autriche, des mains de l’Empereur François-Joseph, lors d’un dinner donné en son honneur.

 

Vienne fait encore appel au service du vieux général en août 1916. En effet, la Roumanie vient d’entrer en guerre aux côtés de l’Entente, dans l’espoir de gagner la Transylvanie. Vienne, qui voit déjà ses armées saignées par l’Offensive Broussilov, demande incessamment l’aide de Berlin. Von Hindeburg et Ludendorff – qui viennent de convaincre Guillaume II d’écarter von Falkenhayn – donnent l’ordre à von Mackensen de conjurer la menace roumaine.

 

Toujours à la tête de son groupe d’Armée austro-allemand, comprenant des unités d’élite de Montagne, von Mackensen fait franchir le Danube à ses troupes et déclenche son attaque par les Carpates le 8 septembre, infligeant aux Roumains une grave défaite. Le 6 décembre, Bucarest est occupé par une manœuvre en tenaille. Néanmoins, le manque d’hommes et de réserve empêche von Mackensen d’anéantir complètement l’Armée roumaine, dont quelques éléments se sont retranchées dans le réduit de Marasesti, à l’est du pays, avant de recevoir l’aide de la Mission alliée commandée par le Général Berthellot.

 

August von Mackensen est décoré de la Grand Croix de la Croix de Fer le 9 janvier 1917 et devient Gouverneur militaire de la Roumanie occupée. Fin 1917, privé du soutien des Russes en raison de la Révolution bolchévique, le petit royaume est contraint d’accepter les clauses du Traité de Paix de Bucarest. August von Mackensen reste en Roumanie jusqu’à la fin de la guerre.

 

Lors de la défaite, il rejoint plusieurs thèses du « coup de poignard dans le dos » et accuse les juifs de complaisance avec le bolchévisme. Il est accusé de crimes de guerre par les Alliés mais n’est finalement pas inquiété. D’ailleurs, les Serbes garderont un grand respect pour lui, l’estimant comme un grand soldat.

 

Pendant la République de Weimar, il soutient les groupes monarchistes et nationalistes, notamment le Stahlshelm et arbore bien souvent son uniforme de Hussar. En 1932, il soutient Paul von Hindenburg face à Hitler. L’arrivée à la chancellerie de Hitler qu’il avait au départ considéré comme un ambitieux manœuvrable constituait avant tout l’occasion pour l’Allemagne de se ressaisir et de conjurer une décadence selon lui toute »républicaine« et maintes fois stigmatisée.

 

 

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Sous le Régime nazi, il apparaît souvent en uniforme lors de revue et de parades.

D’ailleurs, les unités blindées de la nouvelle Wehrmacht reprennent le noir, tandis que les SS s’adjugent la tête de mort.

 

August von Mackensen marque son opposition aux Nazis après les meurtres des Généraux von Bredow et von Schleicher lors de la Nuit des longs couteaux. Dès lors, il devient suspect aux yeux du régime.

 

Rapidement convaincu par une propagande insistant sur le réveil de l’Allemagne, le réarmement ou les succès de la politique extérieure allemande, que son pays avait trouvé son homme providentiel, Mackensen devait tout d’abord accueillir avec joie la reddition de la Pologne qu’Hitler en personne était venu lui »offrir« avant de suivre jusqu’au bout la descente aux enfers d’une Allemagne exsangue.

 

Jeté comme des millions de réfugiés sur les routes de l’exode afin d’échapper à l’avancée soviétique qui menaçait son domaine de Brüssow offert par Goering en 1935, le Generalfeldmarschall allait finir son existence près de Celle, survivant de quelques mois à l’annonce de la capitulation générale.

 

Alors qu'il était surveillé jusqu’à la fin de la guerre. Il s’éteint le 8 novembre 1945.

Il montait à cheval jusqu'à l'âge de 90 ans

 

Obnubilé par la grandeur du Reich et le souvenir d’une gloire passée, Mackensen semble ainsi avoir constitué un formidable exemple, au double sens du terme, d’une partie non négligeable du monde des Junker et de ces élites militaires incapables de comprendre la dimension idéologique, politique et donc radicalement nouvelle du régime et de la guerre d’anéantissement menée depuis 1939.

 

Et tant étaient forts l’attachement au mythe fondateur de 1870, l’obsession du Diktat et de la grandeur perdue, la force des idées pangermanistes telles celle du »Drang nach Osten« symbolisé par la campagne de 1915-16 de Mackensen. Enfin, c'est l’habileté et l’opportunisme avec lesquels le régime nazi sut utiliser à ses fins de propagande l’aura d’hommes tels que le Generalfeldmarschall destinés à exalter l’armée allemande ou à servir la fiction du passage de témoin entre la nouvelle et l’ancienne Allemagne.

 

 

LES FILS DU MARECHAL :

 

Hans Georges von Mackensen, né à Berlin en 1883, entra dans la carrière diplomatique après la première guerre mondiale. Chargé d'Affaires en Albanie en 1929, Ministre Plénipotentiaire à Budapest où son père a laissé des amis, bien vu par Hitler, il reçoit, en 1937, la charge de Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères. En avril 1938, aux beaux jours du rapprochement nazi-fasciste, il devient Ambassadeur à Rome et prend part aux négociations du pacte d'acier. Il resta en fonction après la chute de Mussolini. Relevé de ses fonctions, il se retira et mourut en Suisse en 1947.

 

Le Général Eberhard von Mackensen mena en Russie, en 1941, les 13me et 14me Divisions Cuirassées et les éléments blindés de l'Armée Kleist. Engagé en Italie en janvier 1944, il ne réussit pas à chasser les alliés de la tête de pont d'Anzio puis fut contraint de se retirer et d'évacuer Rome et enfin à céder son commandement le 6 juin 1944.

 

en Hommage au colonel Bernard DRUENE qui a pas mal écrit sur le personnage

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Normalement oui mais sans être sur, il était dans l'ordi que mes employés ont détruit mais faut que je regarde si j'ai des sauvegardes ( ils avaient aussi

détruit la sauvegarde dans le camion), je me rappelle car j'avais un autre dossier pour cette période car des soldats américains étaient morts en Russie

contre des rouges

 

Ok merci

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