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Société

Faits divers d'ici ou d'ailleurs....


Invité §Red080vN
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Invité §Zir680wn

Il présente sa carte de crédit au caissier auquel il l'a volée

 

 

BERLIN - Un malfrat malchanceux s'est fait prendre la main dans le sac après avoir essayé d'acheter pour 76 euros de bière et de cigarettes dans une station-service avec une carte de crédit volée qui appartenait... au caissier.

 

"Quand j'ai regardé la carte de crédit, j'ai vu qu'elle était à mon nom", a expliqué Heiko au journal berlinois B.Z., en précisant qu'il avait enfermé le voleur dans le magasin et appelé la police.

 

La carte de crédit que sa banque lui avait envoyée par courrier ne lui était jamais parvenue.

 

Libération 29 Mars 2004

 

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Invité §kaz086tA

C'est du pain béni pour le FN toutes ces conneries quand on voit la consonnance des noms des assasins et escrocs.

 

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Invité §Zir680wn

Vieilles dames indignes

 

 

Deux vieilles dames de soixante-dix ans ont été conduites en garde à vue au commissariat du XIII e , hier après-midi, après avoir menacé des voisins d'une arme à feu. La scène s'est jouée dans les couloirs d'un immeuble de la rue Jeanne-d'Arc. Les deux retraitées, qui ont l'habitude de se rendre visite, de passer des après-midi ensemble, auraient voulu parler à des voisins de l'immeuble.

 

Un jeune couple, qui, apparemment lassé, leur a fermé la porte au nez. L'une des grands-mères, furieuse, est alors rentrée chez elle chercher un fusil, puis, après avoir proféré des menaces, s'en est retournée s'enfermer chez elle avec sa camarade, sans avoir tiré un coup de feu.

 

Dans l'appartement, dont les policiers ont réussi à se faire ouvrir la porte, après avoir mis un périmètre de sécurité en place au pied de l'immeuble, on retrouvait deux pistolets à grenailles, quatre fusils de chasse, une machette et un sabre japonais. Propriété d'un neveu qui devrait être prié de les mettre sous clefs.

 

Le Parisien 30 Mars 2004

 

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Invité §Zir680wn

139 km/h sur le périph : 21 jours sans permis

 

 

Il fait très clame dans la salle du tribunal de police de Paris, dans les locaux tout neufs de la rue de Cambrai (XIX e ). Le bois blond et les grandes baies vitrées rendent les choses moins tragiques que le décor sombre des salles de correctionnelle, sur l'île de la cité. Pourtant, les contraventions qui se jugent là sont pleines de crissements de pneus, d'excès de vitesse, de tôle froissée, parfois de blessures...

 

Sami a l'air sincèrement embêté. En livraison, fin mai 2003, il s'est garé, a ouvert sa portière et pas vu la victime qui « roulait » à côté, un éducateur corpulent mais paralysé qui fait avancer sa chaise à trois roues devant le juge. A-t-il fait tomber le fauteuil ou juste blessé sa victime à la main ? L'un dit non, l'autre si... Le fauteuil, assure le handicapé, est hors service, d'où ce gros engin de rechange qu'il fait avancer en pédalant avec les mains. « Ce monsieur doit être juste, qu'il voit avec un magasin, pour m'en racheter un. D'occasion, ça doit coûter dans les 35 000 F (5 335 €) » « Mais on ne peut pas fixer un préjudice comme ça ! » sermonne la juge, un peu surprise : la victime n'a rien déclaré à son assurance, elle ne fournit aucun devis... On lui laisse une chance de montrer des justificatifs à une prochaine audience. Sans attendre, pour régler l'aspect pénal des choses et pour sa « faute de conduite caractérisée », Sami est condamné à 300 € d'amende et 10 jours de suspension de permis.

 

Jean se démène pour se défendre. En costume à rayures blanches, Jean est un commercial très accrocheur. Mais la juge - un air et une voix très doux auxquels il ne faut pas se fier - n'est pas un client. En septembre 2001, Jean s'est fait prendre à 2 h 10 et 139 km/h sur le périph, porte de Pantin. « Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, oui... je reconnais », grogne le prévenu qui s'énerve. Juste après, pour une autre infraction, faute de points, son permis a été annulé. Il l'a repassé et se trouve très fâché d'apprendre qu'il risque encore quatre points sur son permis neuf. « Mais j'ai déjà payé ! » La juge fronce les sourcils pour lui expliquer : cet excès de vitesse là n'avait pas encore été jugé. Et non, il n'aura pas d'aménagement pour les 21 jours de suspension de permis « très cléments » requis, en plus des 300 € d'amende. « C'est à vous de gérer votre vitesse ! » « Si vous n'êtes pas d'accord, faites appel », lance la substitute, agacée. « C'est ce que je vais faire ! » rétorque un Jean qui sort avec de grands gestes d'incompris.

 

Fabien roulait sans permis. A 24 ans, doudoune kaki et casier judiciaire qui « dénote un certain manque de rigueur », selon la juge, Fabien roulait aussi sans assurance, en septembre dernier. Mais la voiture était à lui, « achetée à un copain, une bonne occasion... » « Je le fais jamais, jure-t-il. Je la déplaçais juste. J'avais fait réparer la courroie. Je comptais plus rouler, le temps de passer le permis. » La juge affiche un air blasé. La substitute hausse le sourcil : « En général on passe son permis AVANT... » Deux amendes à 350 et 450 €, il trouve que « ça fait beaucoup ». « Je sais, coupe la magistrate, mais c'est fait pour être dissuasif. » « C'est toujours la première fois, le jour où on se fait prendre, toujours pour aider un copain », lance la substitute, qui enfonce le clou avec Marek, quadragénaire lui aussi jugé pour défaut de permis juste après. « Mais si vous tuez quelqu'un ce n'est pas le copain qui sera là. »

 

Le Parisien 30 Mars 2004

 

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Invité §Zir680wn

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L'agresseur condamné... celui qui l'a mis en fuite aussi !

 

 

Deux comparutions immédiates liées entre elles, un dénouement ubuesque, une partie de l'audience du tribunal pouvait prêter à sourire hier. Pourtant, vendredi, à 21 h 50, il n'y a pas forcément de quoi rire, lorsque Yohan, 18 ans, fait irruption devant le Kiosque à Pizza, installé sur le parking du Bricorama, avenue de la Victoire à Meaux. Il exige qu'on lui remette la caisse sous la menace d'un couteau de cuisine.

 

Pas de quoi impressionner le gérant, victime d'un vol à main armée il y a à peine un mois et qui ne prend guère son agresseur au sérieux.

 

« T'es un rigolo ! » « J'ai même cru à une blague, confesse-t-il à l'audience, il ne me paraissait pas effrayant. » Yohan ne fait pas davantage peur au dernier client, Max, 41 ans. « T'es un rigolo ! lance Max à l'apprenti braqueur, moi aussi j'ai un couteau », finit-il par dire en sortant une arme.

 

Yohan met fin à sa tentative d'extorsion et s'enfuit. Il sera vite appréhendé. Tout comme Max, dix minutes plus tard, qui repart en voiture et attire l'attention d'une patrouille arrivant avenue de la Victoire. Il n'a pas de ceinture et roule très lentement, en zigzag. Vérification faite, Max affiche un taux d'alcool de 2,06 grammes et comparaissait hier, à la même audience que Yohan, pour conduite en état alcoolique en récidive. « J'ai fait le c... ! », indique simplement Max, chauffeur-livreur. Quant à l'apprenti-braqueur, Yohan, il affirme avoir été « forcé de faire ça car des gitans me réclament de l'argent ». Il a été condamné à dix mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve. Max s'en sort moins bien. Il a été condamné à trois mois ferme et une annulation de son permis de conduire, avec interdiction de le repasser pendant trois ans.

 

Le Parisien 30 Mars 2004

 

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Invité §Zir680wn

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Les tortionnaires s'accusent mutuellement

 

 

Deux jeunes hommes aujourd'hui âgés de 18 et 20 ans, poursuivis pour le viol et le meurtre, le 8 janvier 2002, de Marie-Andrée Fesquet, 69 ans, se sont accusés mutuellement au premier jour de leur procès. La victime, qui avait remporté le titre de « super-mamie » de Provence-Alpes-Côte d'Azur, avait été retrouvée morte dans sa villa d'Avignon. Atrocement mutilée, violée, la boîte cranienne défoncée, elle avait vécu un véritable calvaire.

 

Depuis hier, le souvenir de cette dame, qui profitait de sa notoriété pour se produire bénévolement dans les maisons de retraite et associations caritatives, hante la cour d'assises des mineurs du Vaucluse.

 

« Je sais qu'elle est morte pour rien » Dans le box, les deux compères ne sont d'accord que sur une seule chose : ils étaient présents lors du cambriolage, mais ne sont pas à l'origine du martyre de la vieille dame. Le plus âgé des deux, Jamel Boumajan, avait à peine 18 ans au moment des faits. C'est sur lui que pèsent les plus lourds soupçons. A la cour il répond sèchement pour expliquer les viols et autres actes de torture : « Ces machins-là, c'est pas moi qui les ai faits. » Les deux complices d'autrefois se rejettent la responsabilité des faits et adoptent une tactique de défense similaire : « J'étais au mauvais endroit au mauvais moment », reprend le second. Jamel Boumajan, plutôt trapu, reste la plupart du temps les yeux dans le vague. N..., 16 ans au moment du drame, est longiligne avec un visage enfantin. Il répond par bribes avec une petite voix à peine audible et les yeux baissés.

 

Les parents des accusés, tout accaparés à dresser un portrait angélique de leur progéniture, en oublient d'évoquer les antécédents des deux garçons : une vie qui oscille entre actes d'incivilité et violences ordinaires. D'ailleurs, la présidente, un temps agacée, le leur fait remarquer. « A vous entendre, ce sont de gentils petits garçons sans problème. Tout va bien, quoi. » Difficile, en effet, de voir dans le box les meurtriers de la « super-mamie ». Et pourtant, les deux accusés étaient bien présents ce soir-là dans le huis clos de l'horreur.

 

Philippe Hermet, 45 ans, le fils de la victime, va faire basculer la première journée d'audience. Il est appelé à la barre et parle au nom de tous les siens. Ses mots sont simples mais implacables pour les deux garçons. L'émotion étreint la cour d'assises. « On nous parle de perpétuité, mais on n'a pas la même notion du terme. Pour moi, la perpétuité, c'est éternel. Je l'ai vue marquée sur le marbre des tombes et je n'ai jamais vu quelqu'un sortir. » Les deux accusés ne bronchent pas. Les jurés sont suspendus aux lèvres du fils, qui ajoute : « Je suis sorti du ventre de ma mère et là, on a touché ce ventre, ils l'ont souillé. » Pour la famille, le procès est nécessaire pour faire le deuil. « J'ai besoin de comprendre pourquoi. Mais là, je sais qu'elle est morte pour rien et que je ne comprendrai jamais », conclut-il. Les débats doivent se poursuivre jusqu'à vendredi.

 

Le Parisien 30 Mars 2004

 

Ceci est la suite du post http://forum-auto.caradisiac.com/sqlforum/section7/sujet153779-140.htm

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Invité §kaz086tA

1 an de prison ferme ont été requis par le tribunal correctionnel de toulouse contre 2 lycéennes du lycée Bellevue à toulouse qui avaient organisé une expédition punitive en plein cours contre une élève qui les aurait discriminé aurait car la justice elle n'a pas retenu de charge contre la victime. Cette expédition à coup de barre de fer et couteau avait provoqué une vive émotion au lycée bellevue.

 

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Invité §Zir680wn

Un retraité loue un avion pour se suicider le jour de son anniversaire

 

Un retraité américain de 88 ans s'est jeté d'un avion de tourisme, sous les yeux horrifiés du pilote, au cours d'un vol offert pour fêter son anniversaire, a-t-on appris mardi de source policière.Joseph Harold Frost pourrait avoir décidé de se suicider lundi après avoir appris, il y a quelques jours, qu'il était atteint d'une tumeur au cerveau.

 

Le retraité s'est extrait de l'appareil et a sauté, malgré les efforts du pilote, alors que le biplane retournait vers un aéroport de San Diego, dans le sud de la Californie, après un vol d'une demi-heure. En tombant, il a heurté des lignes électriques, privant 4.000 personnes de courant, avant de s'écraser dans le patio d'une résidence, a précisé la police.

 

Plusieurs personnes ont assisté à sa chute mais aucune n'a été blessée."Je pense que c'était l'idée de mon père de mourir d'une façon fulgurante", a témoigné son fils, qui lui avait offert le vol comme cadeau d'anniversaire. "C'est exactement sur ce type d'avion (un Steerman PT 17) qu'il avait appris à voler", a-t-il ajouté, interrogé par le San Diego Union Tribune newspaper.

 

Le Monde 31 Mars 2004

 

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Invité §Zir680wn

Trois adolescentes volent et torturent une passante

 

Dans les couloirs de la police parisienne, on ne pouvait cacher une pointe d'écoeurement après l'agression barbare d'une jeune femme commise en plein coeur de Paris par trois collégiennes qui l'ont dépouillée, torturée et humiliée. Deux d'entre elles ne sont âgées que de quatorze ans tandis que la dernière vient de fêter son quinzième anniversaire. Vivant chez leurs parents dans les XIIIe et XVe arrondissements, elles étaient jusqu'alors inconnues des services de police. L'attaque remonte à vendredi dernier, en fin d'après-midi, non loin du ministère de l'Économie et des Finances : alors qu'elle sortait de son travail, une femme âgée d'une vingtaine d'années est accostée, rue Corbineau (XIIe), par le trio d'écolières. De nationalité française, elles agissent sous les prénoms de guerre d'Inès, de Fatima et d'Imène.

 

D'emblée, elles tentent de racketter leur proie qui, dans un premier temps, résiste mais cède devant l'arme blanche que sort de sa poche l'une des adolescentes. L'agressée subit alors une fouille en règle et abandonne son téléphone mobile et sa carte de crédit. Contrainte de se rendre à un distributeur automatique de billets, la victime, prise de panique, se trompe de code à trois reprises. La carte est avalée et les racketteuses écument. L'employée est aussitôt entraînée dans les toilettes d'une célèbre brasserie de la gare de Lyon, où elle reçoit une volée de coups. Les collégiennes la contraignent à se déshabiller partiellement, pour lui voler son pantalon. «Après lui avoir dérobé tout ce qu'elle avait, la victime a été torturée et humiliée pour assouvir le seul plaisir de ses tortionnaires», confiait hier un policier.

 

Le calvaire de la jeune femme se poursuit dans un parking souterrain voisin. Une nouvelle fois frappée, la proie reçoit l'ordre de lécher le sol, sous les injures et une pluie de crachats. Elle est obligée d'enlever à nouveau une partie de ses vêtements pendant qu'une des adolescentes met le feu à sa chevelure à l'aide d'un briquet. Apercevant la victime hagarde et en pleurs, un homme prend en chasse les racketteuses et parvient à les maîtriser avec l'aide de quelques passants. Inès, Fatima et Imène ont été entendues dans un premier temps au Service de l'accueil, de la recherche et de l'investigation judiciaire (Sarij) du XIIe arrondissement avant que la deuxième division de police judiciaire ne prenne en charge l'affaire.

 

«Les parents des furies, intégrés socialement, sont tombés des nues lorsqu'ils ont été convoqués, explique un officier. Les filles n'ont exprimé aucun regret lors de leur garde à vue prolongée, si ce n'est celui d'avoir été interpellées...» Déférées dimanche, elles ont été écrouées après avoir été mises en examen pour «vols en réunion avec violence» accompagnés «d'actes de torture et de barbarie». Les investigations se poursuivaient hier afin de déterminer pourquoi les collégiennes ont fait preuve d'une telle violence gratuite. Le jour des faits, elles avaient pris pour cible une adolescente de quatorze ans et la veille, une ressortissante chinoise de 30 ans afin de les dévaliser.

 

Le Figaro 31 Mars 2004

 

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Invité §SEB335Hl

Trois adolescentes volent et torturent une passante

 

Dans les couloirs de la police parisienne, on ne pouvait cacher une pointe d'écoeurement après l'agression barbare d'une jeune femme commise en plein coeur de Paris par trois collégiennes qui l'ont dépouillée, torturée et humiliée. (...)Les investigations se poursuivaient hier afin de déterminer pourquoi les collégiennes ont fait preuve d'une telle violence gratuite. Le jour des faits, elles avaient pris pour cible une adolescente de quatorze ans et la veille, une ressortissante chinoise de 30 ans afin de les dévaliser.

 

Le Figaro 31 Mars 2004

 

 

:eek::colere:

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Invité §GTm101Jo

Trois adolescentes volent et torturent une passante

 

Dans les couloirs de la police parisienne, on ne pouvait cacher une pointe d'écoeurement après l'agression barbare d'une jeune femme commise en plein coeur de Paris par trois collégiennes qui l'ont dépouillée, torturée et humiliée. Deux d'entre elles ne sont âgées que de quatorze ans tandis que la dernière vient de fêter son quinzième anniversaire. Vivant chez leurs parents dans les XIIIe et XVe arrondissements, elles étaient jusqu'alors inconnues des services de police. L'attaque remonte à vendredi dernier, en fin d'après-midi, non loin du ministère de l'Économie et des Finances : alors qu'elle sortait de son travail, une femme âgée d'une vingtaine d'années est accostée, rue Corbineau (XIIe), par le trio d'écolières. De nationalité française, elles agissent sous les prénoms de guerre d'Inès, de Fatima et d'Imène.

 

D'emblée, elles tentent de racketter leur proie qui, dans un premier temps, résiste mais cède devant l'arme blanche que sort de sa poche l'une des adolescentes. L'agressée subit alors une fouille en règle et abandonne son téléphone mobile et sa carte de crédit. Contrainte de se rendre à un distributeur automatique de billets, la victime, prise de panique, se trompe de code à trois reprises. La carte est avalée et les racketteuses écument. L'employée est aussitôt entraînée dans les toilettes d'une célèbre brasserie de la gare de Lyon, où elle reçoit une volée de coups. Les collégiennes la contraignent à se déshabiller partiellement, pour lui voler son pantalon. «Après lui avoir dérobé tout ce qu'elle avait, la victime a été torturée et humiliée pour assouvir le seul plaisir de ses tortionnaires», confiait hier un policier.

 

Le calvaire de la jeune femme se poursuit dans un parking souterrain voisin. Une nouvelle fois frappée, la proie reçoit l'ordre de lécher le sol, sous les injures et une pluie de crachats. Elle est obligée d'enlever à nouveau une partie de ses vêtements pendant qu'une des adolescentes met le feu à sa chevelure à l'aide d'un briquet. Apercevant la victime hagarde et en pleurs, un homme prend en chasse les racketteuses et parvient à les maîtriser avec l'aide de quelques passants. Inès, Fatima et Imène ont été entendues dans un premier temps au Service de l'accueil, de la recherche et de l'investigation judiciaire (Sarij) du XIIe arrondissement avant que la deuxième division de police judiciaire ne prenne en charge l'affaire.

 

«Les parents des furies, intégrés socialement, sont tombés des nues lorsqu'ils ont été convoqués, explique un officier. Les filles n'ont exprimé aucun regret lors de leur garde à vue prolongée, si ce n'est celui d'avoir été interpellées...» Déférées dimanche, elles ont été écrouées après avoir été mises en examen pour «vols en réunion avec violence» accompagnés «d'actes de torture et de barbarie». Les investigations se poursuivaient hier afin de déterminer pourquoi les collégiennes ont fait preuve d'une telle violence gratuite. Le jour des faits, elles avaient pris pour cible une adolescente de quatorze ans et la veille, une ressortissante chinoise de 30 ans afin de les dévaliser.

 

Le Figaro 31 Mars 2004

 

Lamentable... :evil:

Pauvre victime... :cry:

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Invité §Sar384rr

HONG KONG (Reuters) - A 14-year-old Hong Kong girl flew into a rage and

chased her mother around their flat with a knife and wooden pole after she

confiscated the teenager's mobile phone, a police spokeswoman said on Monday.

 

The terrified mother locked herself in the bedroom and police arrived at

the scene on Saturday to see the girl in a frenzy, hacking at the door with

the knife.

 

"They had to use pepper spray to subdue the girl before they could rescue

the mother," the spokeswoman said.

 

The mother sustained slight injury to her arm, but no charges were made.

Social workers are now handling the case.

 

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Invité §Zir680wn

 

 

Tu devrais traduire ton texte,tout le monde n'est pas sensé lire parfaitement l'anglais.

 

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Invité §kaz086tA

Faut se méfier des femmes elles sont pires que les hommes

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Invité §Zir680wn

Le braqueur s'évade du bureau du juge

 

 

«Franck Debril, 26 ans, s'est évadé hier après-midi du bureau d'un juge d'instruction de Bobigny (Seine-Saint-Denis) en sautant par la fenêtre. Il était entre deux avocats et démenotté comme c'est l'usage lorsque le juge signifie la mise en examen. Les policiers étaient un peu en retrait », raconte un enquêteur.

 

 

Le jeune homme, un bon mètre quatre-vingt-dix et le crâne rasé, a bondi vers la fenêtre du petit bureau et il a sauté. « Il y a six mètres de haut mais il s'est réceptionné sur un muret à mi-hauteur. Ensuite, il est passé par-dessus la grille de fer du palais de justice avant de s'échapper en courant, confie un policier. Ce type est une sorte de yamakasi (NDLR : jeune bondissant qui se joue de l'urbanisme des cités) . Lors de ses séjours en prison, il s'est forgé un physique d'athlète. » Franck Debril venait d'être, quelques secondes avant le grand saut, mis examen pour une tentative de meurtre, en juillet dernier, sur un boulanger de la dalle Paul-Éluard de Bobigny qui refusait de se laisser intimider. A l'époque, le boulanger tente de s'installer dans le quartier. Il est mal accepté. On lui conseille de partir. Puis il reçoit des menaces. Mais l'artisan refuse de se laisser faire. Et un soir, deux hommes s'approchent de lui et tirent un coup de fusil dans sa direction sans l'atteindre. Ces agresseurs ultraconnus dans le quartier sont rapidement identifiés. Ali, 22 ans, soupçonné d'avoir fourni le fusil, est rapidement arrêté et écroué. Mais Franck reste introuvable. « A chaque fois que les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) le repéraient, ils étaient immédiatement agressés par des jeunes du quartier qui le protégeaient. Franck, déjà condamné à quatre ans de prison pour un braquage commis en Allemagne, est devenu une sorte de figure », poursuit le policier. Les enquêteurs de la sûreté départementale ont effectué des surveillances sur son entourage. Ils n'ont pas tardé à le retrouver dans une ferme, 25, route de Villeparisis, à Mitry-Mory (Seine-et-Marne). Lundi après-midi à Rosny-sous-Bois, les policiers l'ont suivi et arrêté, avec sa compagne, alors qu'ils entraient au centre commercial Rosny 2. Dans sa voiture, ils ont retrouvé des flacons de parfum Kenzo et des produits cosmétiques.

 

Une caverne d'Ali Baba

 

Dans la maison, les policiers ont arrêté des triplés, âgés de 13 ans, et un Polonais, originaire de Bobigny. Dans le coffre d'un canapé-lit, ils ont mis la main sur une véritable caverne d'Ali Baba : quatre pistolets automatiques, un revolver, un fusil à pompe à canon scié et une kalachnikov, des gilets pare-balles, des cagoules, des gyrophares de police et des vêtements de camouflage ainsi que de nombreux flacons de parfum. Selon les premiers éléments de l'enquête, ces produits proviendraient de quatre camions de 3,5 tonnes de parfums Kenzo récemment attaqués dans le Val-d'Oise. Franck avait été placé en garde à vue à Bobigny où il avait nié toute implication dans l'agression du boulanger. La victime et des témoins l'avaient formellement identifié comme étant l'auteur du coup de feu. Aujourd'hui, c'est la direction régionale de la police judiciaire de Meaux qui enquête sur la cache d'armes.

 

Le Parisien 1 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

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La Francilienne, route poubelle des automobilistes

 

 

Bienvenue sur la Francilienne... avec ses embouteillages interminables, sa file de camions arrivant de la France entière, sa pollution et maintenant ses déchets. Sachets plastiques, canettes de bière, papiers gras de sandwiches, cartons, paquets de cigarettes pullulent tellement sur cet axe également connu sous le nom de nationale 104 qu'elle mérite amplement le titre de route la plus sale de la région.

 

Du pain bénit pour les associations de défense de l'environnement pourtant silencieuses. Ce n'est pas le cas des agents de l'Equipement chargés de nettoyer la portion de 60 kilomètres comprise entre Lieusaint et Emerainville, fréquentée quotidiennement par 200 000 véhicules. Ce matin, comme tous les jours, les fonctionnaires vont devoir la sillonner de long en large pour ramasser des centaines de détritus jetés négligemment par des automobilistes peu attentionnés. De quoi susciter leur colère.

 

« Les Franciliens sont des cochons ! Ils ne respectent rien », lance-t-on à la Direction de l'équipement. En un an, ce ne sont pas moins de 900 tonnes de déchets de tout genre qui ont été ramassées ! « Dans le temps, une journée tous les quinze jours suffisait à rendre cette route propre. Maintenant, c'est devenu une mission quotidienne. Et pendant qu'on ramasse, on n'a plus le temps d'assurer l'entretien courant : taille des haies, réfection des glissières de sécurité, nettoyage des ponts... » se lamente Thierry Audibert, agent d'exploitation à la subdivision de Brie-Comte-Robert. « Ce qu'on collecte en une semaine, il leur faut un week-end pour nous le remettre », s'insurge Didier Bedu, un autre employé. Entre les bretelles, les départementales et les nationales, la DDE consacre, chaque année, un budget de 140 000 €. Pour ces hommes de terrain, la pollution et l'incivisme des automobilistes est une réalité quotidienne, sordide, et palpable. « On a l'impression que certains ont la haine des fonctionnaires. Ils jettent tout et n'importe quoi délibérément en se disant qu'on est là pour le ramasser. » Autres fruits de leurs trouvailles : des sacs volés, des seringues abandonnées, des bouteilles d'urine jetées à la volée par les routiers et même des sacs de boyaux et autres restes d'animaux lâchés par les sociétés d'équarrissage... A tel point que « parfois, nous trouvons des paquets tellement curieux qu'on hésite à les ouvrir », lâche un des agents.

 

Le Parisien 1 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

Une mère et son fils sur le banc des accusés

 

Hardivilliers-en-Vexin. C'est un procès sordide qui s'ouvre aujourd'hui au tribunal de Beauvais. La cour d'assises des mineurs jugera une mère et son fils, accusés tous deux du meurtre de leur ex-concubin et beau-père, Philippe Roy.

 

Le 16 mars 2000, vers 23 heures, une altercation éclate entre le couple, à leur domicile d'Hardivilliers-en-Vexin. Les enfants sont alors couchés à l'étage quand le concubin attrape son amie par les cheveux et lui envoie un coup de poing pour des raisons encore obscures. Appelé au secours, son fils déboule soudainement dans la pièce. La lumière est éteinte, seule la télévision est en marche. Le jeune homme, âgé de 16 ans, est en fait armé d'un couteau de boucher. La lame mesure 15,5 cm de long et 3 de large. Grimpé sur la table de la cuisine, il s'attaque alors à son beau-père, pour protéger sa mère. Cette dernière, relâchée, en profite pour aller chercher un marteau. Elle portera à son concubin plusieurs coups au crâne pendant que son fils assènera quelques coups de couteau. Philippe Roy, atteint au thorax et au cou, n'a plus d'autre choix que de fuir. Il se rend alors chez la voisine, criant « ils m'ont tué, ils m'ont tué ». Transporté à l'hôpital de Chaumont-en-Vexin par cette dernière, il y décédera, malgré les massages cardiaques des médecins.

 

Le Parisien 1 Avril 2004

 

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Invité §Tor044Ig

Une mère et son fils sur le banc des accusés

 

Hardivilliers-en-Vexin. C'est un procès sordide qui s'ouvre aujourd'hui au tribunal de Beauvais. La cour d'assises des mineurs jugera une mère et son fils, accusés tous deux du meurtre de leur ex-concubin et beau-père, Philippe Roy.

 

Le 16 mars 2000, vers 23 heures, une altercation éclate entre le couple, à leur domicile d'Hardivilliers-en-Vexin. Les enfants sont alors couchés à l'étage quand le concubin attrape son amie par les cheveux et lui envoie un coup de poing pour des raisons encore obscures. Appelé au secours, son fils déboule soudainement dans la pièce. La lumière est éteinte, seule la télévision est en marche. Le jeune homme, âgé de 16 ans, est en fait armé d'un couteau de boucher. La lame mesure 15,5 cm de long et 3 de large. Grimpé sur la table de la cuisine, il s'attaque alors à son beau-père, pour protéger sa mère. Cette dernière, relâchée, en profite pour aller chercher un marteau. Elle portera à son concubin plusieurs coups au crâne pendant que son fils assènera quelques coups de couteau. Philippe Roy, atteint au thorax et au cou, n'a plus d'autre choix que de fuir. Il se rend alors chez la voisine, criant « ils m'ont tué, ils m'ont tué ». Transporté à l'hôpital de Chaumont-en-Vexin par cette dernière, il y décédera, malgré les massages cardiaques des médecins.

 

Le Parisien 1 Avril 2004

 

:ptdr: celui-ci est sympa :)

 

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Invité §Zir680wn

:ptdr: celui-ci est sympa :)

 

Sympa...tu as de ces mots :lol:

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Invité §Zir680wn

Sans mobile

 

 

Un voleur a subtilisé le téléphone cellulaire du général (de réserve) Meir Dagan, patron du Mossad, service secret israélien. D'après Ynet, journal en ligne du quotidien Yedioth Ahronoth, le général Dagan l'avait oublié dans sa voiture.

 

A Bratislava, Slovaquie, le quotidien SME révèle qu'on peut consulter les numéros de portable des hommes politiques, des policiers et des agents des services secrets sur un site Internet. Après enquête auprès des deux opérateurs de téléphonie, Orange et EuroTel Bratislava, on ignore toujours la provenance de la fuite.

 

A Riyad, la police saoudienne confisque tous les téléphones cellulaires munis d'une caméra. L'AFP et la presse nationale précisent que ces mobiles étaient importés d'Etats voisins: Bahreïn et les Emirats arabes unis. Des descentes de police ont également été effectuées dans les établissements scolaires; des étudiantes et des lycéennes ont été renvoyées pour avoir photographié leurs camarades plus ou moins dévêtu(e) s. On a retrouvé ces clichés sur le Net.

 

Enfin, le procureur Paolo Pecori, de Vicence, Italie, a interdit aux quatre sociétés de téléphonie mobile Wind, Tim, Vodafone et Tre de vendre des cartes et de signer des contrats avec deux jeunes hommes, amoureux éconduits qui harcelaient leurs ex-fiancées. Leurs parents et amis pourraient subir le même sort, a précisé le juge. On ne plaisante pas avec les nouvelles technologies quand le progrès fait rage.

 

L'Express 29 Mars 2004

 

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Invité §Zir680wn

Le violeur tue sa fille et ses petits-enfants avant de se suicider

 

Un homme de 56 ans s'est suicidé, hier à Paris, après avoir égorgé sa fille d'une quarantaine d'années et ses deux petits-enfants de 8 et 5 ans. Cet homme, qui s'est également égorgé, aurait commis des sévices sexuels sur eux et ces agissements pourraient être à l'origine du drame. Son corps a été retrouvé à son domicile dans le XIV e arrondissement.

 

Avant de se trancher la gorge, il avait écrit l'adresse de sa fille et de ses petits-enfants qu'il déclarait avoir tués. Il expliquait son geste « en raison des actes commis sur sa fille et ses deux enfants ». Une enquête est en cours pour déterminer d'éventuels antécédents judiciaires du même type commis par le meurtrier.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

Le chauffard traîne sa victime sur un kilomètre

 

Une femme policier tuée, son concubin, également fonctionnaire de police, blessé : l'accident qui s'est déroulé hier, en début d'après-midi, sur le périphérique parisien, s'avère particulièrement sordide. Le conducteur impliqué aurait reconnu, hier soir, avoir volontairement fait un écart, entraînant la chute des deux motards. Ne s'arrêtant pas, il aurait traîné la jeune femme sur plus d'un kilomètre avant d'abandonner sa voiture et sa victime.

 

Peu après 15 heures, hier après-midi, Sophie, 38 ans, fonctionnaire de police dans le Val-de-Marne, et Yannick, 32 ans, motard de la police sur Paris, profitent de leur moment de repos et roulent tranquillement sur le périphérique intérieur lorsqu'une voiture survient, à hauteur de la porte de Gentilly. D'après les premiers éléments de l'enquête, le conducteur pourrait avoir eu un mouvement d'humeur envers les motards. Jusqu'à les heurter. Le choc est violent. Sous le coup, le pilote de la moto est éjecté et chute lourdement sur le bitume, tandis que sa compagne reste bloquée sous la voiture. Mais loin de s'arrêter, le conducteur poursuit sa route en direction de l'autoroute du Sud, entraînant le corps de sa malheureuse victime. Ce n'est qu'au niveau du PC autoroutier des CRS à Arcueil que le chauffard stoppe sa Volvo break. Il abandonne non seulement sa voiture mais également sa victime et prend la fuite à pied. Entre-temps, les secours ont été déclenchés sur le périphérique, où Yannick, souffrant d'un traumatisme et de diverses blessures sur le corps, est d'abord soigné sur place puis évacué vers l'hôpital de la Salpêtrière.

 

Un écart volontaire Dans la foulée, les services de police se mobilisent pour retrouver l'auteur de l'accident du jeune couple dont ils ne savent pas encore que ce sont des collègues.

 

Simultanément, la voiture et la jeune victime sont découvertes tout près du PC autoroutier mais, malheureusement, les secours ne peuvent plus rien pour la jeune femme. Elle est décédée des suites de ses blessures. Dans l'après-midi, des policiers du commissariat du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) se rendent au domicile du propriétaire de la voiture. Interpellé, l'homme, âgé de 42 ans, est confié à la 3 e division de police judiciaire de Paris, chargée de l'enquête. Très vite, il confiera avoir été au volant de la voiture et aurait même avoué avoir volontairement fait un écart. A la Direction départementale de la sécurité publique du Val-de-Marne, où cette jeune mère de trois enfants, de 2 à 6 ans, travaillait depuis de nombreuses années et était fort appréciée de ses collègues, les policiers étaient, hier, sous le coup de l'émotion alors que le nouveau ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, commençait le tour des services de police et de gendarmerie par leur direction, à Créteil.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

Les commerçants font arrêter les voleurs de portables

 

Les policiers de la sûreté départementale du Val-d'Oise ont mis à un terme aux activités violentes de voleurs de portables qui avaient fait de cette activité leur fonds de commerce. Deux hommes sont en garde à vue depuis hier. Ils auraient à leur actif au moins une agression quotidienne.

 

Il est 10 h 30 hier matin, sur les quais de la gare de Pont-Petit, à Saint-Ouen-l'Aumône. Deux lycéens de 16 ans sont apostrophés par trois hommes se trouvant de l'autre côté des voies. Ils réclament des cigarettes, mais essuient un refus de la part des lycéens. Cela pousse les trois jeunes à traverser les voies et à les rejoindre, sur leur quai, réclamant cette fois les téléphones portables. Un des trois se met alors à palper l'un des lycéens afin de trouver un mobile, le second essayant de prendre la fuite devant le comportement agressif du trio.

 

Mais il est aussitôt pris en chasse par les jeunes. L'un, qui parvient à saisir ses cheveux longs, lui assène aussitôt des coups de poing et l'asperge de gaz lacrymogène. Alors que les trois malfaiteurs étaient remontés dans un train à destination de Paris - Gare-du-Nord, avec les portables de leurs victimes en poche, les commerçants de la gare sont intervenus. Ils ont empêché le départ du train, alertant dans le même la police en faisant le 17. Très vite, un équipage de la BAC de Cergy (brigade anticriminalité) a pu se rendre sur place et interpeller deux des trois agresseurs. L'un d'eux a réussi à prendre la fuite.

 

Une agression par jour Placés en garde à vue, les deux jeunes, Marc et Ahmed, âgés de 18 et 21 ans, originaires de Pontoise, auraient reconnu les faits, l'un d'eux expliquant pratiquer ce type d'agression depuis environ deux ans, à raison d'une par jour en moyenne ! Parfois en usant de violences physiques, parfois en plaçant ses victimes sous une forte pression psychologique. D'où un nombre de victimes potentiel important que l'enquête qui démarre à peine devra désormais déterminer. A titre d'exemple, le duo aurait notamment indiqué avoir volé le mobile doté d'un appareil photo d'une jeune femme qui attendait son train à Pontoise, mardi soir. Le lendemain, ils ont expliqué s'en être pris à un jeune de 16 ans, entre Pontoise et Osny. Ces téléphones portables, mais aussi des lecteurs MP3 si l'occasion se présentait, étaient au final revendus à Châtelet, pour une somme variant de 45 à 90 €.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

Un rappeur parmi les trois braqueurs de banque

 

 

Deux braquages « de proximité » valent à Ahmed, Boubacar et Farid de comparaître depuis mercredi devant la cour d'assises du Val-de-Marne. Les deux premiers sont libres, tandis que le troisième est détenu. Aucun n'a encore 30 ans.

 

Boubacar, qui a participé en 2003 au disque du collectif de rappeurs Mafia K'1 Fry basé à Orly, Vitry et Choisy, est poursuivi, seul, pour l'attaque d'une succursale de la CIC à Vitry en septembre 1999. Il était reparti avec 100 000 F. Il est également poursuivi, cette fois avec les deux autres accusés, pour avoir braqué une agence de la Caisse d'épargne à Orly le 3 mai 2000. Le trio, originaire de la ville, avait été arrêté en flagrant délit, à la sortie de la banque, où il était resté une demi-heure. Suffisamment longtemps pour qu'un témoin qui retirait de l'argent au DAB, à l'extérieur, les aperçoive et donne l'alerte. Les trois braqueurs s'étaient emparés d'une somme de 200 000 F qui a été restituée à la Caisse d'épargne.

 

Ahmed, Boubacar et Farid avaient fait preuve d'un certain amateurisme. L'un s'était enivré à la vodka avant de passer à l'action. Leur voiture n'était pas maquillée. Mais, une fois à l'intérieur de la banque, les braqueurs s'étaient montrés « particulièrement énervés et agressifs », selon les mots de l'avocate de la Caisse d'épargne, partie civile au procès. « Tu as des enfants ? Tu veux les revoir ? Tu baisses les yeux ou tu t'en prends une », s'était vu menacer un employé. Boubacar s'était notamment montré « très virulent » et Ahmed « très agité ».

 

Les guichetiers s'étaient d'ailleurs félicités a posteriori que ce dernier n'ait pas eu d'arme dans les mains. En revanche, ses deux complices brandissaient des armes de poing, dont un 6,35 approvisionné, mais sans balle engagée dans le canon. Le directeur de l'agence et un employé avaient dû subir le terrible contact d'un canon. Sur le cou pour le premier et sur une tempe pour le second. Sans surprise, les avocates des deux banques ont insisté sur le traumatisme des salariés confrontés à des braquages qui se banalisent et qui « deviennent même un rite initiatique dans les cités ». Après les réquisitions de l'avocat général et les plaidoiries de la défense ce matin, le verdict devrait tomber dans la journée.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

Deux ados sèment l'émoi dans la banque braquée

 

 

La plaisanterie de mauvais goût a semé l'émoi dans la banque. Deux adolescents âgés de 15 et 17 ans n'ont rien trouvé de mieux, mardi matin, que de passer un coup de fil anonyme et menaçant à l'agence Fortis, située à deux pas de chez eux, dans le centre commercial des Arcades, à Noisy-le-Grand. Il y a une semaine, l'agence a été braquée, la vitrine fracassée à coups de massue et les employés maintenus au sol par les malfaiteurs.

 

Toujours sous le choc, une partie du personnel suit encore un soutien psychologique. Mardi, les deux ados ont menacé une première fois au téléphone « Nous reviendrons dans deux heures. » Ils ont rappelé plus tard pour laisser un inquiétant : « Vous n'en avez plus que pour cinquante-huit minutes. » Dans l'agence, c'est la panique. Une dame d'une quarantaine d'années fond en larmes, ne voulant pour rien au monde revivre le cauchemar de la semaine précédente. Un autre employé a immédiatement alerté la police. Les policiers n'ont pas mis longtemps à retrouver les deux mauvais plaisants, qui ont été placés en garde à vue.

 

Le Parisien 2 AVril 2004

 

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Invité §Zir680wn

Le foyer d'immigrés attaqué par une bande de jeunes

 

 

Les fréquentes tensions entre des jeunes de la cité voisine et les résidents du foyer d'immigrés de la rue Jules-Verne ont failli virer au drame dans la nuit de mercredi à jeudi. Une cinquantaine de jeunes ont en effet pris d'assaut le foyer, blessant par balle un travailleur malien. Vers 22 heures, alors qu'une partie des résidents se trouve dans le réfectoire, des cailloux sont lancés sur les murs du bâtiment.

 

« Nous sommes sortis en groupe, mais nous n'avons vu personne », se souvient Mamadou, un Malien âgé de 30 ans. Mais aux alentours de 23 heures, une cinquantaine de jeunes venus de la cité voisine font irruption dans la cour, après avoir incendié trois voitures. « Ils nous ont tiré dessus trois fois et l'un de nous a été touché à l'épaule. Ils étaient si nombreux que je pense qu'il y avait des jeunes venus d'ailleurs », raconte encore Mamadou, qui a été bousculé et projeté à terre par les assaillants.

 

Tensions avec la cité voisine Aussitôt, une centaine de résidents descendent des chambres armés de bâtons et mettent ainsi en fuite leurs agresseurs. Le blessé par balle a été conduit à l'hôpital André-Grégoire, mais ses jours ne sont pas en danger. Au foyer, les résidents sont indignés par ce nouvel acte de violence. Depuis deux ans, les problèmes se multiplient entre les habitants du foyer et les jeunes de la cité voisine. Les occupants d'une voiture ont ouvert le feu sur le bâtiment le mois dernier. « Le soir, nous n'osons plus sortir. Les jeunes nous agressent. Ils viennent attaquer les commerçants qui sortent de chez nous avec la recette de la journée », ajoute Simbala, un autre Malien. « Autrefois ils venaient se réfugier chez nous lorsqu'ils étaient poursuivis par la police. Mais on a mis le holà et depuis les jeunes nous en veulent », tente-t-il d'expliquer. Les enquêteurs de la sûreté départementale sont chargés de l'enquête.

 

Le Parisien 2 AVril 2004

 

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Invité §Zir680wn

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Balkany condamné pour diffamation

 

 

Le tribunal correctionnel de Nanterre avait décidé de sanctionner l'excès verbal de Patrick Balkany... La cour d'appel de Versailles a confirmé avant-hier que l'élu levalloisien était bien allé trop loin. Le soir du 16 décembre 2002, en pleine séance de conseil municipal, Patrick Balkany, le député-maire UMP, s'était livré à une série de plaisanteries visant la seule élue communiste de l'assemblée, Annie Mandois, en suggérant notamment de la mettre en cage en tant que « dernier spécimen du Parti communiste vivant ».

 

Emporté par son élan et très en verve ce jour-là, le premier magistrat, goguenard, avait même développé, expliquant à l'élue qu'au Conseil de Paris, l'adjoint à la Culture fait des acquisitions de perroquets vivants pour le musée d'Art moderne et que le musée ethnologique pourrait donc être également intéressé par Annie Mandois en cage !

 

Humour contre dignité Examinant enfin un rapport de la Cour régionale des comptes, le premier magistrat avait lancé à l'élue : « Ne figurent dans ce rapport que les dépenses qui ont été faites dans l'intérêt de la ville alors que vous, vous avez des dépenses dans l'intérêt du Parti communiste ». Une remarque en référence directe à la gestion de Parfait Jans , maire PC de Levallois jusqu'en 1983. « Humour », avait expliqué Patrick Balkany, à l'issue de son premier procès, à Nanterre, en juillet dernier, où il avait été condamné à une amende 1 500 € pour diffamation et injure publique et à autant de dommages et intérêts, avant de faire appel.

 

Mais, hier, la peine infligée en première instance a été confirmée à Versailles, les magistrats estimant, comme ceux de Nanterre, qu'il s'agissait là d'images vexatoires et empreintes de mépris, visant à ridiculiser publiquement la plaignante. « Mais la cour d'appel est allée plus loin encore, se félicitait hier M e Hervé Tourniquet, l'avocat d'Annie Mandois en retenant comme diffamatoire les allégations de Patrick Balkany sur la manière dont ma cliente, en tant qu'institutrice, enseignait aux écoliers. » Le maire avait effectivement lancé à l'élue communiste : « Je suis sûr que vous appreniez aux petits Levalloisiens à faire des faucilles et des marteaux avant d'apprendre l'alphabet russe ! » Les juges de Nanterre, contrairement à ceux de Versailles, avaient considéré que les propos étaient si outranciers qu'ils n'avaient pu paraître crédibles à l'auditoire. Trait d'humour pour l'un, manque de dignité politique pour la seconde... la justice a finalement tranché en faveur de la plaignante.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

« J'ai vraiment aimé ma femme, si j'avais pu éviter tout ça... »

 

Le couple n'allait pas bien, et c'est un euphémisme. Brimée, insultée, frappée, Maria semble avoir subi la violence de son mari à partir de la naissance de leur enfant, en 1997. Une violence qui n'a cessé de monter en puissance, semaine après semaine, jusqu'à cette soirée du 1 e r janvier 2001, au domicile d'Epône, lorsqu'un énième affrontement plus terrible que les autres finit par lui coûter la vie.

 

Maria succombe à une rupture de la rate avec hémorragie interne, consécutive à deux coups, vraisemblablement portés avec un niveau de maçon. Depuis hier, Maurice Vicq, 50 ans aujourd'hui, doit répondre de « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner » devant la cour d'assises des Yvelines. Il le fait mal. Cinquante ans, cheveux gris, Tee-shirt gris, l'accusé affiche un rictus de défiance et secoue régulièrement la tête en signe de dénégation à l'écoute des témoignages accablants qui s'enchaînent à la barre. A les entendre, à entendre aussi le rapport du médecin légiste, il est difficile d'imaginer le visage de son épouse, une jeune femme d'une trentaine d'années décrite comme « jolie, rigolote, pleine de vie » par sa meilleure amie, tant cette image est parasitée par l'énumération de la souffrance, les marques de coups sur les membres, les yeux bleuis, les hématomes sur tout le corps, les plaies, la maigreur.

 

Les trois plaintes déposées contre son mari en mars 1998, octobre 1998 et mai 1999 ne la sortiront pas de cette spirale infernale. Maria finit par sombrer dans l'alcool, par dormir dans la cave où les policiers retrouvent, à l'époque, une partie de ses vêtements et des affaires de toilette. Maria renonce à partir, pétrifiée par la violence de son bourreau. « Il l'insultait, elle ne répondait pas. Elle disait : je n'ai plus de forces pour rien. Je ne la reconnaissais plus », racontera encore sa meilleure amie.

 

L'audience, hier, n'a permis de comprendre ni comment, ni pourquoi. Le président de la cour a pourtant littéralement tenté d'accoucher Maurice Vicq. Mais l'accusé se perd entre justifications hasardeuses et autoflagellations qui sonnent plus faux les unes que les autres. « Ça a été une folie comme les autres jours, on s'est embrouillés, j'étais pas dans mon assiette. Et puis voilà, j'ai pas voulu ça, et c'est arrivé », esquive-t-il lorsque le président lui demande de raconter très précisément ce qui s'est passé le soir du drame. Vient l'épisode du niveau de maçon, dont l'artisan se serait emparé pour frapper sa femme : « Ce niveau, je l'ai vu voler au niveau de ma main, je l'ai attrapé au vol, j'ai donné un coup et je suis parti. J'en avais marre de tout ça, je voulais que ça s'arrête. » Au fil des heures, Maurice Vicq s'enferre dans les inepties : « J'ai vraiment aimé ma femme, si j'avais pu éviter tout ça... J'aimerais mieux qu'elle soit là, enfin, pas à ma place, parce que je ne lui souhaite pas la prison... » En face, les parties civiles bondissent et même les avocats de la défense peinent à contenir leur exaspération. Le procès se poursuit aujourd'hui, avec un verdict attendu ce soir.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

L'auteur des fausses alertes à la bombe dort en prison

 

 

Il n'arrive à prononcer que quelques mots, mais cela a suffi pour qu'il provoque six fausses alertes à la bombe à Rebais. Hier, David R., un chômeur âgé de 37 ans, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Meaux grâce à l'aide d'un traducteur en langage des signes. C'est en effet un père de famille sourd et psychologiquement fragile que le tribunal a condamné à six mois de prison dont cinq avec sursis.

 

Une peine relativement faible pour quelqu'un qui risquait deux ans de prison ferme pour avoir provoqué à plusieurs reprises la mobilisation des gendarmes, l'évacuation du collège Jacques-Prévert, la mise en place de périmètres de sécurité et le déplacement du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie. Le parquet de Meaux a fait appel de cette décision dès hier soir, tandis que le procureur avait requis à l'audience quatre mois de prison ferme.

 

« Je n'arrive jamais à communiquer à cause de mon handicap » Lors de cette audience, qui a été reportée d'une journée suite au malaise du prévenu mercredi, David R. a finalement pu s'expliquer hier sur les raisons de ces alertes. « Je voulais juste faire peur au prof de gymnastique qui a fait des attouchements sur ma fille alors qu'elle était hospitalisée », a expliqué l'auteur des fausses alertes.

 

Pourtant, avant même ces faits pour lesquels une enquête est en cours, David R. avait déjà déposé une première fois au collège une mallette sur laquelle était inscrit le mot « attentat », en janvier. « Mais c'était suite à une dispute avec la principale du collège sur le paiement d'une classe de neige, assure-t-il. Le problème, c'est que je n'arrive jamais à communiquer à cause de mon handicap, alors j'ai fini par utiliser une autre méthode. Je voulais juste protéger ma fille. Mais je regrette, je ne voulais faire de mal à personne. » David R. a ainsi présenté ses excuses au tribunal, au maire de Rebais qui avait lui aussi eu une fausse bombe devant sa pharmacie, ainsi qu'à sa famille. « Ma fille ne savait rien et le soir elle me disait que le collège avait été évacué. » David R. a assuré qu'il avait voulu dire la vérité lors d'une réunion, le 26 mars, mais ce sont finalement les gendarmes qui l'ont arrêté chez lui, lundi dernier. Il a quitté le tribunal, hier, pour la prison.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

Quatre mois ferme contre le chauffard

 

 

 

David RAHMA, 37 ans, a été condamné hier, par le tribunal de Meaux, à quatre mois de prison ferme, avec mandat de dépôt à l'audience. Cet habitant de Montreuil (Seine-Saint-Denis) comparaissait pour avoir conduit sans permis de conduire un véhicule non assuré, tout en téléphonant avec un portable ! Sans oublier qu'il transportait une bombe lacrymogène. Il avait été interpellé mercredi par les policiers de Chelles.

 

« Vous tenez souvent le volant avec votre genou », a demandé le président Revel. Réponse de l'intéressé, un brin déconcertant : « J'ai beaucoup de réflexes, ça fait longtemps que je conduis. » Le président du tribunal voulait également savoir pourquoi il n'avait jamais passé son permis de conduire. « Je ne sais pas bien lire. J'ai du mal à reconnaître certains panneaux », a tout simplement expliqué l'accusé, dont le casier judiciaire arbore pas moins de 25 condamnations. Pas de quoi rassurer la substitute du procureur qui a réclamé cinq mois de prison ferme : « David Rahma ne semble pas comprendre les décisions de justice. C'est un conducteur dangereux. »

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

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Arnaque à la pompe : 38 prévenus au tribunal

 

 

Trente-huit personnes étaient citées à comparaître hier après-midi devant le tribunal correctionnel de Melun pour une affaire d'escroquerie qui remonte entre octobre 1999 et avril 2000 à Mormant. Des prévenus qui n'ont pas de lien de parenté entre eux, d'âges différents, de 26 à 55 ans, et de professions diverses : chauffeur de car, médecin, animateur, aide-soignante, etc. Parmi eux, peut-être, le petit malin (il ne s'est pas fait connaître) qui a donné la combine aux gens de Lieusaint et des alentours pour se servir gratuitement à la pompe à essence « miracle » du magasin Intermarché de Mormant.

 

Préjudice : 29 000 litres de carburant qui ont disparu en à peine six mois, autrement dit qui n'ont été comptabilisés nulle part, pour un montant de 26 800 €. La technique ? « Introduire sa carte bleue, taper le code, faire le plein, ouvrir la trappe de l'automate de la pompe à essence, préalablement forcée, puis appuyer sur le bouton d'initialisation afin d'annuler l'opération », précise le président du tribunal. Résultat : le compte bancaire du client n'est pas débité.

 

« Comment avez-vous appris le secret de la pompe à essence ? » En regardant droit dans les yeux, le jeune Patrick, une vingtaine d'années, à qui il est reproché dix-sept transactions, le président Michel est rapidement fixé. « Par le bouche-à-oreille. » Stéphane, demandeur d'emploi de Lieusaint (il totalise cinquante-sept manipulations), ne reconnaît pas toutes ces opérations. « Une dizaine oui, mais pas plus... » Quant à Albert (sept transactions), il a expliqué avoir été accosté par un groupe de jeunes alors qu'il se trouvait à la pompe à essence. « Ils m'ont dit de ne pas raccrocher le pistolet. Qu'on pouvait annuler l'opération et ne pas payer le plein. J'ai été étonné de pouvoir récupérer ma carte bleue. » En revanche, Renaud, père de famille, n'a reconnu aucune manipulation. « Si la machine avait été entretenue correctement, il n'y aurait pas eu ce problème. J'ai les relevés de compte bancaire qui prouvent ma bonne foi. Désormais, lorsque je verrai une pompe à essence dégradée, je n'y mettrai pas ma carte. C'est dur d'être accusé ! »

 

Le pot-aux-roses a été découvert lorsque le gérant a vérifié ses stocks et constaté que de l'essence avait été détournée. Dans ses réquisitions, la substitut du procureur a distingué trois catégories de personnes : celles qui présentent des justificatifs bancaires (quatre relaxes), celles qui reconnaissent avoir profité du système, et enfin celles qui nient toute manipulation. Au total, trente-quatre personnes pour qui elle a demandé des peines d'amende allant de 500 € à 1 000 €. Compte tenu du nombre de prévenus, le jugement était attendu tard dans la soirée.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

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Le reportage télé qui met le feu au lycée

 

 

Thérèse DUPLAIX vient à peine de mettre le nez à sa porte. Sur le trottoir, devant les belles façades de l'établissement, deux cents élèves du lycée Turgot (III e ) huent leur proviseur. « On a été trahis », crie un jeune homme en veste noire.

 

« Notre lycée n'a rien à voir avec l'image que vous avez laissé montrer », proteste une lycéenne. Cette image qui fait tant réagir les élèves rassemblés hier matin, c'est celle relayée samedi soir par France 3, dans un documentaire signé Cyril Denvers. « Quand la religion veut faire la loi à l'école », c'est le titre de ce reportage qui a voulu montrer comment un lycée s'est peu à peu laissé gangrener par l'hostilité entre jeunes juifs et musulmans, exacerbée depuis deux ans par le conflit israélo-palestinien. Hier, pourtant, les élèves sont descendus dans la rue pour affirmer le contraire. « Les journalistes ont montré des lycéens sectaires, fulmine Thomas, de 1 r e S. Ce n'est pas vrai : ici, tout le monde s'entend bien. »

 

Elèves et professeurs parlent de malhonnêteté En survêtement blanc, Thomas, 18 ans, élève d'une des deux classes suivies durant quatre mois par l'équipe de tournage, accuse de mauvaise foi les auteurs du documentaire : « On nous a présenté un beau projet, explique-t-il. Au final, on découvre des propos déformés. Ils sont venus avec une idée en tête : importer le conflit israélo-palestinien chez nous. Mais ce n'est pas la religion qui fait la loi à l'école. » Dans ce lycée mixte où 1 400 élèves d'origines et de confessions très diverses se côtoient chaque jour, la cohabitation n'est pas évidente. « Il y a bien des problèmes entre les communautés, reconnaît Claire, 16 ans. Mais c'est l'affaire de quelques extrêmes. La grande majorité vit en bonne entente. »

 

Après une scolarité entière à Turgot, Arnaud, élève juif de terminale S, peut témoigner : « Quand je rencontre des personnes, je ne leur demande pas leur religion », jure-t-il. Même si, comme le reconnaît son amie musulmane Diaminatou, certains clivages existent : « C'est vrai qu'on reste un peu entre élèves de la même communauté. » Les lycéens ne sont pas les seuls à réagir au film de Cyril Denvers. Certains membres de l'équipe pédagogique n'y reconnaissent pas non plus leur établissement. « On a pris seulement quelques éléments d'une réalité », dénonce Joël, prof d'économie. Cet enseignant a d'ailleurs refusé d'accueillir les caméras dans sa classe. « Il ne faut pas jouer avec le feu, critique-t-il. Dire qu'il y a des communautés qui s'affrontent, ce n'est pas ce que je vis tous les jours. » A deux pas, une prof de lettres parle même de malhonnêteté : « Les faits qui ont été filmés sont ponctuels, assure-t-elle. Grosso modo, ça se passe plutôt bien ici. » Déléguée des parents d'élèves, Monette avoue avoir été choquée : « C'est très agressif, souligne-t-elle. Mais on ne va pas tout détruire à cause d'un documentaire qui nous blesse tous : il faut calmer le jeu. » C'est d'ailleurs ce qu'a tenté de faire la proviseur, hier en fin d'après-midi, en accueillant les élèves. « Elle ne nous a pas écoutés », grince pourtant une élève. Ce matin, Thérèse Duplaix sera dans les classes pour dialoguer avec ceux qu'elle appelle ses enfants.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

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