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Le Bistrot

Le topic du Proche et Moyen orient (hors Israel/palestine)


Pedroninho
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Invité §wrk515bx

Pourquoi l'iran est le grand méchant en une image :

 

 

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Invité §wrk515bx

Personnage historique méconnus dont les idéologies qui découlent sont importantes :

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sabbata%C3%AF_Tsevi

 

 

 

Sabbataï Tsevi (ou Zvi ou Tzvi, ou Zevi ou Zewi ou Sevi, שַׁבְּתַאי צְבִי Shabbetaï Tzvi en hébreu, et Sabetay Sevi en Turc ; prénom également écrit Sabbathai ou Shabtai) est né à Smyrne (actuellement Izmir, en Turquie) le 1er août 16261 et mort en exil à Ulcinj (Dulcigno) dans l'actuel Monténégro à proximité de l'Albanie (alors sous emprise ottomane) vers le 17 septembre 1676.

Il a été considéré de son temps comme le Messie par un certain nombre de Juifs. Il est l'inspirateur de la secte turque des Sabbatéens ou Dönme.

 

[h3]Évolution du Sabbatianisme[/h3]

En Europe, les espoirs nés de la prédication de Sabbataï Tsevi n'avaient pas totalement disparu, et ce sont ces souvenirs qui expliquent la résurgence partielle du mouvement, dans l'Europe orientale du XVIIIe siècle, sous la conduite d'un nouveau messie auto-proclamé : Jacob Franck.

En Turquie, certains décidèrent de rester fidèles à Sabbataï Tsevi et le suivirent dans sa conversion. Ils pratiquent encore une religion officiellement musulmane, mais qui est en fait un mélange d'influences juives et musulmanes, avec même certains apports chrétiens. Ce sont les Sabbatéens ou Dönme.

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sabbat%C3%A9ens

 

 

 

Les Sabbatéens sont les disciples du messie juif auto-proclamé Sabbataï Tsevi, né dans l'Empire ottoman, qui se convertit à l'Islam en 1666.

Adeptes de la Kabbale et du Zohar, lesquels affirment l'existence d'une loi, ou d'une interprétation de la loi, cachée et secrète, les Sabbatéens ont interprété la conversion de leur chef à l'Islam comme un commandement à pratiquer une religion cachée et secrète. Leur conversion à l'islam ou au christianisme fut volontaire, nourrie par une interprétation mystique particulière.

Le terme Sabbatéen est principalement utilisé aujourd'hui comme synonyme de Dönme, le seul groupe sabbatéen encore actif, vivant en Turquie.

En pratique cependant, il a existé d'autres groupes sabbatéens, aujourd'hui disparus, comme les Frankistes polonais, disciples de Jacob Franck. Celui-ci, formé par les Dönme turcs, n'en développa pas moins certaines spécificités, comme la conversion au catholicisme en lieu et place de la conversion à l'islam.

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%B6nme

 

 

Les Dönme sont des Juifs devenus musulmans au XVIIe siècle suite à la conversion du kabbaliste Sabbataï Tsevi qu'ils considéraient comme le messie1. Ce groupe bien que pratiquant extérieurement l'islam a conservé des coutumes juives.

 

 

Les Dönme ne revendiquant que rarement leur identité, leur identification est souvent problématique. Les personnalités ci-dessous été citées comme étant Dönme ou au moins d'origine Dönme, mais ces citations doivent être prises avec une certaine prudence, sachant qu'elles sont parfois polémiques, et en toute hypothèse difficiles à vérifier. C'est ainsi que Tansu Ciller, ancien premier ministre turc, a été accusée par un journaliste de l'extrême-gauche nationaliste, Isçi Partisi, d'être une Dönme, sans preuve, et d'une façon clairement polémique et accusatoire.

Même quand l'origine sabbatéenne est certaine, l'appartenance actuelle ne peut généralement pas l'être, la personne pouvant avoir abandonné toute attache communautaire ou religieuse.

 

Appartenance (ou origine) certaine :

 

Appartenance (ou origine) possible :

 

 

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Invité §wrk515bx

http://fr.wikipedia.org/wiki/M [...] bdelwahhab

 

 

Mohammed ben Abdelwahhab, ou Ibn Abdelwahhab (1703 - 1792, en arabe : محمد بن عبد الوهاب) est un érudit et prédicateur musulman de la tribu arabe des Banu Tamim, qui prônait un retour à sa compréhension de ce qu'il estimait être l'islam originel. Il est considéré par ses partisans[lesquels ?] comme l'un des principaux revificateurs de l'islam authentique (retour aux sources), ses détracteurs[lesquels ?] le perçoivent par contre comme le fondateur d'une doctrine rigoriste à la frontière du sunnisme qu'ils nommèrent le « wahhabisme » (en arabe : wahhabiyya). Il passa sa vie à combattre ce qu'il considérait comme du polythéisme, aussi bien par les armes, qu'à travers ses ouvrages (Les Trois Fondements, Les Quatre Bases, Le Dévoilement des ambiguïtés, Cinquante questions-réponses relatives à la croyance) dont le plus connu est le Kitâb ut-Tawhîd ou Livre de l'unicité. Il condamna fermement toute forme d'innovation religieuse en islam et prôna un retour à ce qu'il estimait être le culte de l'Arabie prophétique.

 

L'alliance avec les Saoud

 

À cette époque, Mohammed Ibn AbdelWahhab estimait que les musulmans de la péninsule arabique étaient revenus à toutes sortes de pratiques idolâtres (ash-chirk) et a fortiori, ne se conformaient que peu aux rituels (al-Ahkam) de l'islam. Le cheikh les incita à retourner à ce qu'il estimait être l'islam des origines3.

Mohammed ben Abdelwahhab retourna vers sa terre d'origine où il se heurta d'abord à des problèmes avec les notables, puis il conclut une alliance avec le prince Muhammed ibn Saoud, prince de Diriyya, village proche de Riyad.

Ensemble, puis grâce à la dawa (appel a la religion) du cheikh et l'autorité et la puissance du prince, ils parvinrent à unifier certaines tribus arabes.

Lorsqu'ils eurent épuisé tous moyens pacifiques, et que certaines tribus musulmanes en désaccord avec la vision d'Ibn AbdelWahhab continuèrent à faire obstacle à la propagation de sa doctrine, ils leur déclarèrent la guerre. Celle-ci prit fin en 1773 avec la conquête de Riyad4.

C'est ainsi que se forma le royaume d'Arabie Saoudite, apportant ainsi un nouveau système politique, basé sur le wahhabisme et le pouvoir exclusif d'une famille.

 

[:wrkzo:8]

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Invité §wrk515bx

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dorothy_de_Rothschild

 

 

La baronne Dorothy (Dolly) de Rothschild, née Dorothy-Mathilde Pinto (7 mars 1895, Londres - 10 décembre 1988, Londres1), est une philanthrope.

 

 

Fille d'Eugène Pinto (1854-1932), elle épouse le baron Jimmy de Rothschild en 1913.

En 1922, Jimmy de Rothschild hérite de Waddesdon Manor, dans le Buckinghamshire. Cela devient leur maison de campagne. Ils ont également eu une maison de Londres sur la Place St James.

Dorothy de Rothschild a aidé son mari dans ses campagnes politiques, en particulier de 1929 à 1945 quand il était député libéral de la circonscription de l'île d'Ely.

Après la mort de son époux en 1957, Waddesdon Manor est légué au National Trust, mais les terrains environnants et petit manoir à Eythrope (en) dans le Buckinghamshire ont été retenus par Dorothy de Rothschild et a légué à son petit-neveu Jacob Rothschild.

Elle a conservé une forte influence sur la préservation et le développement de la maison et collections à Waddesdon.

Dorothy de Rothschild a continuée les intérêts sionistes de son père-frère et son mari, et était un ami proche de Chaim Weizmann. Elle devint président de Yad Hanadiv, les organismes de bienfaisance de la famille Rothschild en Israël, et vit à travers le don de son mari de fonds pour construire la Knesset et son don de la Cour suprême du bâtiment Israël.

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/C [...] sra%C3%ABl

 

 

La Cour suprême d'Israël (en hébreu : בית המשפט העליון, Beit haMishpat ha'Elyon) est au sommet du système judiciaire israélien dont elle est la plus haute instance. Elle est composée de 15 membres nommés par un comité indépendant de sélection des juges, établi par une loi fondamentale : celle de la magistrature. Présidée par Acher Grunis, elle siège à Jérusalem et l'ensemble de l'État est sous sa juridiction.

La Cour suprême est à la fois une cour d'appel pour le pénal et le civil, et une Haute Cour de Justice, siégeant en première instance, principalement pour ce qui concerne le contrôle juridictionnel des décisions du gouvernement ainsi que pour le contrôle de constitutionnalité des lois. Elle a fait l'objet de nombreuses polémiques ces dernières années, notamment au regard de son activisme judiciaire, au nom duquel (surtout lorsque Aharon Barak en était le président) elle est intervenue dans les sphères politiques et militaires, après s'être déclarée compétente dans les affaires relatives au conflit avec les Palestiniens.

 

 

http://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/uploads/2013/09/Cours-Supr%C3%A8me-Israel.jpg

 

 

Marrant que la cours suprème israelienne serve de "constrol de constitutionalité" des lois alors qu'il n'y a pas de constitution en Israel.

 

 

En tout cas merci Rothschild pour le financement de la construction, j'imagine que la pyramide sur le toit c'est une petite dédicace wrkzo.gif.0dcbb0d98e0581e2e940f3ad8c2de6aa.gif

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Invité §wrk515bx

Comme ce topic est pour parler un peu plus en profondeur de ce qui se passe au moyen orient, je c/c la derniere vidéo de collon sur le terrorisme americain :

 

 

Gros boulot de michel collon sur le terrorisme de "notre" camp.

 

 

http://www.michelcollon.info/boutique/52-large_default/je-suis-ou-je-ne-suis-pas-charlie-.jpg

 

 

 

Michel Collon publie le premier livre analysant l’attentat à Charlie Hebdo et ses liens avec leMoyen-Orient. Il propose un débat large, respectueux et sans tabous. Pour surmonter le dangereux fossé entre « Charlie » et « pas Charlie ».

Qu’est-ce qui pousse de jeunes Français à commettre un tel massacre ? Pourquoi une partie de la population ne se reconnaît pas dans le slogan « Je suis Charlie » ? Michel Collon répond à ces questions en revenant sur les causes profondes des attentats : la guerre là-bas, l’humiliation ici et, entre les deux, un eurojihadisme très organisé.

 

Je suis ou je ne suis pas Charlie ? : 12 questions pour débattre

 

 

1. Jihadistes : la France innocente ?

2. Arabie Saoudite et Qatar financent le terrorisme ?

3. Les Etats-Unis ont-ils armé ces terroristes ?

4. Eurojihadistes en Syrie : Opération Ben Laden bis ?

5. L’antisémitisme se répand : à cause d’Israël ?

6. Islamisme et islamophobie : musulmans suspects ?

7. La France, c’est la liberté de la presse ?

8. Fallait-il publier ces caricatures ?

9. Qui a rapproché Charlie de l’Otan et de BHL ?

10. La théorie du complot, un piège ?

11. Le 11 septembre français : quelles conséquences ?

12. Que faire ?

 

Michel Collon enquête sur les dessous du terrorisme dit « islamiste » et son pouvoir d’attraction en France et en Europe. Comment empêcher ces départs vers la Syrie et ces atrocités ? Surtout : que vaut notre information ? Le fossé entre « Charlie » et « pas Charlie » révèle des populations qui s’informent de façon complètement différente, ne croient plus aux mêmes infos et ne se parlent jamais. Les médias, l’école et le débat démocratique doivent s’interroger, les enjeux sont vitaux !

 

[h3]C'est dans un souci de rétablir le dialogue entre les "Charlie" et les "pas Charlie" que Michel Collon met en lumière les relations entre les États-Unis et le terrorisme.[/h3]

 

 

il est bon ce michel collon wrkzo.gif.f0830e2bc385c8632f06aac6285c2838.gif

 

 

 

Syrie, irak, afghanistan... les americains provoquent le chaos au moyen orient... wrkzo.gif.7517537dd0110145e7f4950e159b8542.gif

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Invité §wrk515bx

D'ailleurs, clairement dans le sujet, michel collon sur israel :

 

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Collon

 

Michel Collon est un journaliste, essayiste belge, fondateur du collectif indépendant Investig’Action. Il possède un site Internet qu'il gère avec une équipe de bénévoles : Investig'Action. Il se présente sur son site comme « spécialiste de la désinformation »1. Il évoque dans plusieurs de ses livres le concept de « médiamensonge » en dénonçant la propagande servant à justifier l'entrée en guerre d'un pays contre un autre.

 

 

 

Son site : http://www.michelcollon.info/

 

 

giel.gif.900271e1c02f101f605d3471820a89b7.gif

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Invité §wrk515bx

Le Yémen sera le Vietnam de l’Arabie Saoudite

 

 

http://www.legrandsoir.info/le [...] punch.html

 

 

 

 

 

Ne se remettant pas de la dernière humiliation militaire que lui avaient infligée, il y a six années, au Yémen, des combattants tribaux Houthis, la famille royale d’Arabie Saoudite s’est lancée dans une entreprise qui est très probablement en train de devenir un "Vietnam" saoudien : je veux parler de leur tentative d’envahir le Yémen.

En 2009, l’incompétence de l’armée saoudienne a été révélée au grand jour lorsque leur importante offensive contre les Houthis de long de la frontière Arabie Saoudite/ Yémen a été repoussée et que, dans la contre-offensive qui a suivi, les combattants Houthis, légèrement armés, ont conquis un grand morceau de territoire saoudien.

La dernière fois qu’une "armée pan-arabe" a essayé d’envahir et d’occuper le Yémen, dans les années 1960, Nasser, le général égyptien devenu président, a été finalement contraint, la queue entre les jambes, de retirer son armée de plus de 50 000 hommes de ce qui était devenu le "Vietnam de l’Egypte" comme il l’a lui-même tristement reconnu plus tard.

Les problèmes au Yémen ne viennent pas d’une opposition entre chiites et sunnites ou entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Ils ne viennent pas d’Obama, dont l’administration particulièrement incapable a été forcée de rester assise sur le banc de touche et de regarder la famille royale saoudienne se lancer dans cette aventure insensée.

Les problèmes au Yémen viennent tous de conflits tribaux qui remontent à des siècles, et la seule façon de les résoudre est d’entamer un long et fastidieux processus de négociations. En 1990, un accord de paix qui aboutissait à la réunification du Yémen avait vu le jour avec beaucoup de difficulté. On devait cet accord de paix, qui a tenu plus de deux décennies, à la médiation de ce qui était alors le commandement d’une bande de combattants en guenilles pour l’indépendance qui se faisaient appeler le Front de Libération des Peuples Erythréens, un fait qui tarde à être reconnu par ceux qui couvrent le conflit actuel.

Les Saoudiens lancent cette guerre contre le peuple yéménite par orgueil et arrogance, mais aussi par une sorte de paranoïa : ils craignent soi-disant d’être encerclés par un anneau "d’ennemis chiites menés par l’Iran", c’est, du moins ce que voudraient nous faire croire les têtes parlantes des médias occidentaux.

En fait, la famille royale saoudienne est remplie d’une haine wahhabite inextinguible envers tout ce qui ressemble à un mouvement chiite, même si, historiquement, les chiites d’Asie occidentale ne considéraient pas les Houthi du Yémen comme de vrais chiites.

La peur saoudienne paranoïaque de l’Iran n’a pas de fondement réel, car l’Iran ne menace en rien l’Arabie Saoudite. L’Iran n’a d’ailleurs même pas soutenu l’insurrection chiite au Bahreïn. Malgré tous les discours sur le soutien militaire iranien à la conquête Houthi du Yémen, les preuves à l’appui de cette accusation manquent.

Les Houthis, qui en avaient marre d’être perpétuellement négligés par le gouvernement yéménite et qui voulaient en finir avec une politique qui engendre des famines au Yémen, ont conclu un accord avec l’ancien président Saleh, dont le fils dirigeait l’armée yéménite à l’époque de l’accord que l’Arabie Saoudite et les États du Golfe ont fait avaler de force aux yéménites, il y a deux ans, et ont lancé une offensive pour s’emparer du pays.

Depuis le début les Houthis réclament des négociations tout en disant clairement qu’ils ne permettront pas aux Wahhabites "d’Al-Qaida dans la péninsule arabique" (le groupe est principalement composé de fanatiques saoudiens en exil) de se maintenir au Yémen.

Ayant déjà subi une humiliation militaire en 2009, et craignant d’être considérés comme faibles et incapables par la minorité chiite assujettie implantée sur les terres pétrolifères de l’est de l’Arabie Saoudite, le régime saoudien Wahhabite a lancé ce qui a toutes les chances de devenir leur "Vietnam".

Bien sûr, ils le font sous couvert d’une bannière pan-arabe, avec l’Egypte qui promet des troupes pour appuyer l’invasion et la future occupation du Yémen.

Al Sisi, le dernier général égyptien à devenir président, est un allié particulièrement réticent, du fait qu’il a été élevé dans le souvenir de la défaite humiliante de l’Egypte lorsqu’elle a tenté de soumettre le Yémen. Ce n’est pas par hasard que, il y a seulement quelques semaines, l’Arabie saoudite et les Etats du Golfe ont envoyé leurs dirigeants à Sharm al Sheikh pour annoncer plus de 20 milliards de dollars d’aide et d’investissements destinés à renflouer l’économie chancelante de l’Egypte, en espèces sonnantes et trébuchantes que le président Al Sisi était venu mendier son chapeau à la main.

D’après les nouvelles, la guerre fait rage à la frontière Yémeno- saoudienne, et il est intéressant de noter que l’armée saoudienne n’a pas encore fait là de progrès sérieux. Etant donné que la majeure partie des combattants Houthis se sont regroupés pour prendre d’assaut Aden dans le sud pétrolifère du Yémen, la tentative militaire saoudienne d’envahir le cœur du territoire Houthi n’est pas très concluante.

À ce stade, l’armée saoudienne se livre surtout au massacre aérien du peuple sans défense du Yémen. Si et quand l’offensive terrestre promise commence sérieusement, on verra des milices Houthis aguerries se battre contre une armée prétendument pan-arabique qui a peu d’expérience de la vraie guerre. Avec, en face d’elle, des guerriers qui défendent leurs maisons et leurs familles, comme les Viet Kong au Vietnam, l’Arabie saoudite va se retrouver dans un bourbier yéménite, qui sera son "Vietnam".

Thomas C. Montagne

Thomas C. Montagne vit et travaille comme journaliste en Erythrée, tout près du Yémen, depuis 2006. On peut le joindre à thomascmountain at yahoo dot com.

Traduction : Dominique Muselet

 

Massacre en cours au yemen... des photos tournent, violent. wrkzo.gif.088240eedf2a75d9ae9cd00fee5da218.gif

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Invité §wrk515bx

Au 13e jour de l’offensive lancée par la coalition menée par le régime saoudien, les raids aériens se poursuivent sur le Yémen.

L’aviation arabe a visé des concentrations de troupes hostiles (rebelles houthistes et leurs alliés, les partisans de l’ex-président Saleh) autour de la capitale Sanaa et au nord d’Aden, à Lahj, la base aérienne d’Al-Anad. Les ripostes de la DCA houthiste semblent avoir définitivement cessé.

C’est à Aden que les combats font le plus rage. Les 800 000 habitants sont pris au piège dans une ville privée en partie d’eau et d’électricité et dont les hôpitaux sont surchargés de blessés. Les « comités populaires », composés de jeunes partisans de l’ex-président Abd Rabbo Mansour Hadi, réfugié à Ryad, qui ont reçu armes et munitions de la coalition, affrontent l’insurrection chiite.

L’inde, la Russie, la France, la Chine mais aussi la Jordanie et le Pakistan ont évacué plusieurs centaines de ressortissants étrangers par voie maritime.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé mardi qu’au moins 540 personnes ont péri et 1 700 autres ont été blessées dans le pays depuis le 19 mars, une semaine avant le début de l’opération. Plus de 100 000 personnes ont été déplacées selon l’Unicef.

Malgré les déclarations d’Ankara qui, la semaine dernière, accusait l’Iran de « chercher à dominer la région » et d’appeler Téhéran à « retirer toutes ses forces du Yémen, de la Syrie et de l’Irak », le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a été reçu par son homologue iranien, Hassan Rohani, pour une visite officielle de 24 heures. Les deux hommes ont exprimé leur volonté commune d’« encourager une solution politique au Yémen ».

 

 

 

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il faut que ce soit la russie qui demande a l'ONU de réagir...

 

 

http://www.leparisien.fr/inter [...] 665235.php

 

Yémen : l'Onu se réunit, les rebelles freinés, Al-Qaïda en embuscade

Le conseil de sécurité de l'Onu se réunit ce samedi, car la Russie souhaite instaurer « des pauses humanitaires » au Yémen.

 

 

et pour des "pauses humanitaires"... wrkzo.gif.ff0b51a7ccb30f1c8a1fb03603bf5376.gif

 

 

L'arabie saoudite peut faire ce qu'elle veut au moyen orient

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Malgré les déclarations d’Ankara qui, la semaine dernière, accusait l’Iran de « chercher à dominer la région » et d’appeler Téhéran à « retirer toutes ses forces du Yémen, de la Syrie et de l’Irak », le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a été reçu par son homologue iranien, Hassan Rohani, pour une visite officielle de 24 heures. Les deux hommes ont exprimé leur volonté commune d’« encourager une solution politique au Yémen ».

 

 

 

 

L'Iran qui avec ses milices chasse l'EI du nord de l'Irak, et qui avec l'aide du Hezbollah Libanais tente la même en Syrie... Et monsieur Erdogan préférait laisser le terrain aux sanguinaires de l'EI plutôt qu'a des méchants chiites...

 

ça va loin dans le cerveau la guerre sainte

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Invité §wrk515bx

 

L'Iran qui avec ses milices chasse l'EI du nord de l'Irak, et qui avec l'aide du Hezbollah Libanais tente la même en Syrie... Et monsieur Erdogan préférait laisser le terrain aux sanguinaires de l'EI plutôt qu'a des méchants chiites...

 

ça va loin dans le cerveau la guerre sainte

 

 

 

Pourquoi Erdogan préfère l'EI aux chiites ? :??:

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Pourquoi Erdogan préfère l'EI aux chiites ? :??:

 

 

Erdogan est un sacré islamiste, de confession sunnite. En plus, l'EI lui règle son "problème" kurde (son pire cauchemar serait une autonomie kurde menée par le PKK dans le sud du pays, aux frontières Syriennes et Irakiennes).

 

Alors si l'Iran chiite vient lui enlever sa "solution" pour en plus placer une influence chiite dans les environs..

 

 

Par contre, les kurdes ont beau être des peuples indo-iraniens, ils n'aiment pas le pouvoir de Teheran (puisqu'ils veulent leur Etat propre) et y ont subi la répression dans les années 1970.

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Invité §wrk515bx

 

Erdogan est un sacré islamiste, de confession sunnite. En plus, l'EI lui règle son "problème" kurde (son pire cauchemar serait une autonomie kurde menée par le PKK dans le sud du pays, aux frontières Syriennes et Irakiennes).

 

Alors si l'Iran chiite vient lui enlever sa "solution" pour en plus placer une influence chiite dans les environs..

 

 

Par contre, les kurdes ont beau être des peuples indo-iraniens, ils n'aiment pas le pouvoir de Teheran (puisqu'ils veulent leur Etat propre) et y ont subi la répression dans les années 1970.

 

 

Merci pour ce point de vue, je vais fouiller ca :jap:

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Cela me rappelle justement, en rentrant de l'université vers mon train de Gare du Nord, la jour ou je suis tombé sur un attroupement monstre (en 2013 il me semble)

 

 

Triple meurtre dans un appartement de la rue Lafayette (le café juste à coté fait de bonnes formules midi :miam: ), 3 figures liées au PKK.

 

 

Lien sur des journeaux "mainstream"

 

http://www.lemonde.fr/europe/a [...] _3214.html

 

http://www.lefigaro.fr/interna [...] -paris.php

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Invité §wrk515bx

Ah oui je me rappel vaguement de cette histoire :oui:

 

 

Merci en tout cas c'est interessant ca va me donner des pistes pour me lancer car la turquie je connais assez mal wrkzo.gif.088240eedf2a75d9ae9cd00fee5da218.gif

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Invité §wrk515bx

Ne vous y trompez pas, les Etats-Unis sont en guerre avec le Yémen

 

http://www.slate.fr/story/1000 [...] c-le-yemen

 

 

La Maison Blanche refuse seulement de l'admettre.

 

C'est par le biais d'un communiqué de presse lu par le porte-parole du Conseil national de sécurité (NSC) que l’administration Obama a révélé que les Etats-Unis participaient à une nouvelle intervention militaire au Moyen-Orient. Cette fois-ci, c'est au Yémen. Le 25 mars, la Maison Blanche a posté sur son site un texte où l’on pouvait lire:

 

« Le président Obama a autorisé la provision de soutien logistique et de renseignement aux opérations militaires menées par le GCC (Gulf Cooperation Council, Conseil de coopération du Golfe). »

 

Il ne s’agissait pas d’une annonce prononcée par le président des Etats-Unis ou le secrétaire à la Défense –les deux seules personnes dont l’autorité nationale peut décider de la participation des troupes américaines à une opérations militaire. Il n’y eut pas non plus de déclaration du département de la Défense, l’agence fédérale responsable des forces armées qui soutiennent le GCC ni de commentaire de l’US Central Command, l’unité de commandement dont dépendent géographiquement les membres du GCC et le Yémen lui-même. Non. Un porte-parole du NSC nous a simplement informés.

 

 

Slate wrkzo.gif.a30b5b7b2fb834f138cf0ff4dedd9b29.gif

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Dire non à son Mécène et banquier, ça risque de piquer ensuite.

 

 

 

En dépit des demandes d'aide militaire de l'Arabie saoudite et de ses liens avec Riyad, le Parlement du Pakistan a voté, vendredi 10 avril, une résolution appelant Islamabad à rester neutre dans la crise au Yémen. Les parlementaires demandent au gouvernement du premier ministre Nawaz Sharif d'intensifier ses efforts pour trouver une solution pacifique à ce conflit qui risque, selon eux, de fragiliser encore plus le Moyen-Orient et ses alentours.

 

 

Dans une résolution adoptée à l'unanimité au terme d'une session extraordinaire consacrée à cette question, les parlementaires ont approuvé l'engagement pris par leur gouvernement d'aider l'Arabie saoudite à protéger son territoire, jusqu'ici non menacé par cette crise. Mais ils y soulignent également que le Pakistan devrait jouer un rôle de médiation dans ce conflit et ne pas s'impliquer dans les combats, rejetant de facto la demande de Riyad d'envoi de troupes, navires et avions de guerre.

 

 

Cette crise place le Pakistan dans une position difficile entre Riyad, proche allié et bailleur de fonds, avec lequel il coopère régulièrement en matière militaire, et son puissant voisin iranien, farouchement hostile à l'opération saoudienne. Dans sa résolution, le Parlement « exprime une grave inquiétude face à la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire au Yémen et à ses implications pour la paix et la stabilité de la région » mais ajoute qu'il « souhaite que le Pakistan maintienne sa neutralité dans le conflit au Yémen pour être en position de jouer un rôle diplomatique proactif en vue de mettre fin à cette crise ».

 

 

Des avions de la coalition saoudienne ont bombardé tôt vendredi matin des cibles militaires à Sanaa, la capitale yéménite. Les frappes ont visé des entrepôts d'armes tenus par des soldats fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh, qui s'est allié aux miliciens chiites houthistes, ont rapporté des témoins.

 

 

Les houthistes, qui contrôlent Sanaa depuis fin 2014, ont progressé ces dernières semaines vers Aden, la grande ville du Sud où s'était replié le président Abd Rabbo Mansour Hadi avant de trouver refuge en Arabie saoudite. C'est l'imminence de sa prise qui a conduit Riyad et ses alliés sunnites à déclencher le 26 mars une offensive aérienne. Un premier avion du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), chargé de 16 tonnes d'aide médicale, a atterri vendredi à Sanaa.

 

http://www.lemonde.fr/proche-o [...] lAW5P3l.99

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Invité §wrk515bx

Un prince saoudien tue 2 000 oiseaux menacés d’extinction lors d’une partie de chasse

 

 

http://www.passion-animaux.com [...] ie-chasse/

 

 

Passionné par l’art ancestral de la fauconnerie, un prince saoudien a tué près de 2 000 oiseaux menacés d’extinction lors d’une partie de chasse de trois semaines qui s’est déroulée au Pakistan.

 

 

http://i2.wp.com/www.passion-animaux.com/wp-content/uploads/2014/04/prince-saoudien-oiseaux-chasse.jpg

 

 

 

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Invité §wrk515bx

Laurent Fabius soutient la poursuite des raids saoudiens au Yémen

 

http://www.france24.com/fr/201 [...] nce-riyad/

 

 

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius se trouvait dimanche à Riyad pour exprimer son "soutien" à l'Arabie saoudite. Les saoudiens souhaitent poursuivre leurs raids au Yémen, malgré la situation humanitaire qui se dégrade.

 

 

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Invité §wrk515bx

La revanche de l’islam chiite au Yémen

 

 

http://www.info-palestine.eu/spip.php?article15317

 

 

 

"Qui sème la discorde entre chiites et sunnites fait le jeu du colonialisme", affirmait l’Imam Khomeini. L’histoire passée et récente semblerait lui donner raison

 

 

De nombreux analystes ont dénoncé, ces jours-ci, les intérêts économiques et géo-politiques qui se trouvent derrière l’agression saoudienne contre le Yemen, mais bien peu ont pris en compte la nature sociale de la révolte des Houthi - dont le mouvement a pour nom officiel : Ansarullah -, négligeant ainsi son aspect démocratique et anticolonialiste.

 

L’Iran comme nouveau Karl Marx

 

L’expression en question, "l’Iran comme nouveau Karl Marx", ne se veut pas une boutade ; elle fut prononcée rien moins que par Condoleeza Rice, et nous pouvons la lire sur le Washington Post du 23 novembre 2012. Définition emblématique que Bahar Kimyongür [militant issu d’une famille alaouite turco-syrienne] a récemment ainsi commentée : "Si l’Iran doit être comparé à Marx, comme l’affirme le faucon de l’impérialisme US, le régime des Saoud incarne, quant à lui, depuis sa création en 1744, la contre-révolution et la tyrannie d’Adolphe Thiers, le fossoyeur de la Commune de Paris."

 

Que signifie tout cela ? La lecture n’en est pas aussi difficile qu’il semble : la République Islamique d’Iran incarne, aux yeux de nombreux musulmans, les principes et les idéaux de justice sociale constamment foulés aux pieds par les régimes monarchiques et autoritaires au service de l’Occident. Tout cela se reflète aussi en Europe, où les masses nord-africaines - pensons à des pays comme la France, l’Angleterre ou même l’Italie - tendent en partie à "migrer" du sunnisme au chiisme. Derrière ce choix, on trouve la volonté de donner une dimension politique à la foi religieuse, fondée sur des principes d’égalité et de justice sociale.

 

De 2012 à 2015, quelque chose a-t-il changé ? La ligne d’Israel et de son tout récemment confirmé Premier Ministre est toujours la même : l’élimination du bastion chiite, c’est-à-dire l’Iran (et, naturellement, totale fermeture à toute hypothèse d’Etat palestinien).

 

Différente est la position d’Obama et de la coalition démocrate américaine (avec des défections internes), qui tendrait, dans cette phase, à ne pas exaspérer le conflit avec l’Iran et même à rouvrir le dialogue avec Assad. Le conflit interne aux USA entre droite républicaine (liée à la droite israelienne) et progressistes est du reste désormais palpable. Qui l’emportera ? A en juger d’après les derniers développements et en particulier l’intervention de Netanyahu au Congrès américain, saluée par une véritable ovation, il semblerait que l’étoile d’Obama soit à son déclin.

 

Intervention au Yemen : pour le compte de qui ?

 

La coalition "sunnite" (avec beaucoup de guillemets) qui intervient au Yemen a une claire orientation pro-occidentale. Les Etats-Unis sont en train de promouvoir la formation d’une sorte d’"OTAN arabe", et la discussion ne porte que sur le pays qui doit la coordonner : l’Egypte ou l’Arabie Saoudite ? Là est le dilemme pour Washington.

 

Arrêtons-nous un moment sur l’Egypte : nous avons souvent souligné, en citant des faits et des documents, à quel point al-Sissi sert les projets impérialistes états-uniens et israeliens (nous avons vu que le débouché de l’industrie guerrière israelienne est justement le marché égyptien). A ce propos, on a appris, il y a quelques heures à peine, qu’après 20 mois d’impasse, les fonds américains pour l’Egypte ont été débloqués : il s’agit d’1,3 milliards de dollars - comme le rapporte Federico Pieraccini, expert en questions militaires -. Outre l’argent, seront livrés les armements promis depuis longtemps : 12 F-16, 20 missiles Harpoon, 125 équipements pour chars Abrams m1a2.

 

Ce n’est vraiment pas mal. Si, en 1962, le leader anti-colonialiste Nasser, qui appuyait la révolution au Yemen, soutenait que "la libération de Jérusalem passe par la libération de Riyad", aujourd’hui, al-Sissi montre bien ce qu’il est, un digne gardien des intérêts non seulement de Washington et Tel Aviv, mais aussi de la Maison Saoud. Nous estimons que tout cela n’est pas fortuit.

 

Question : Nasser 1962, al-Sissi 2015, le cycle historique du panarabisme laïque est-il vraiment terminé ? La révolte des Houthi, elle, semblerait redonner vigueur à l’Islam Politique. Le leader de la révolte Al-Houthi a accusé l’Arabie Saoudite d’être "un instrument économique sale" au service des Etats-Unis et d’Israel.

 

Encore plus intéressante cette autre déclaration d’Al-Houthi : "Quand les groupes armés, parmi lesquels Al-Qaida, qui représentent l’Arabie Saoudite, ont été battus par les combattants d’Ansarullah, Riyad et ses alliés ont décidé d’intervenir dans les affaires intérieures du Yemen."

 

Une dépêche états-unienne - non publiée en italien - de 2010 (document n° 242073 de la Secrétaire d’Etat de l’époque, Hillary Clinton) dit textuellement : "les donateurs de l’Arabie Saoudite constituent la source de financement la plus significative des groupes terroristes sunnites dans le monde entier... bien que l’Arabie Saoudite prenne très au sérieux la menace du terrorisme intérieur... le pays continue à être une base d’appui essentielle pour Al-Qaida, les talibans, Lashkar e Taiba et d’autres groupes terroristes, qui recueillent probablement chaque année des millions de dollars de sources saoudiennes, souvent pendant le pèlerinage et le ramadan". [en espagnol dans le texte]

http://hispantv.com/newsdetail/Arab...

 

Que faut-il en déduire ? Certainement, les USA connaissaient la présence d’Al-Qaida au Yemen (les mêmes groupes que ceux de l’attentat contre Charlie ? Coïncidence ?) et ils savaient aussi qu’Al-Qaida était appuyé par la Maison Saoud, mais ils ne se sont pas bornés à tolérer cette organisation : ils la couvraient et la soutenaient largement aussi bien en la finançant qu’en lui fournissant des armes.

 

La question s’impose : au service de qui sont l’ISIS et Al-Qaida ? Sont-ils ou non une aubaine pour Washington et Tel Aviv ?

 

La révolte des Houthi : une révolte populaire et anti-impérialiste

 

La révolte des Houthi est une révolte populaire conduite par les chiites - inspirés par la pensée de l’imam Khomeini - qui a eu le soutien de larges couches de la population, et donc aussi de secteurs sunnites : il faut comprendre que l’élément unificateur est aussi le facteur socio-économique (c’est-à-dire de classe), et pas seulement le facteur religieux. Comment le régime dictatorial de Hadi – qui voulait, entre autres, diviser la région en 6 micro-Etats - aurait-il pu être renversé, sans un soutien populaire et social ?

 

En 2006, une très large majorité des sunnites a soutenu le Hezbollah contre l’agression israelienne ; aujourd’hui, sans l’unité arabo-musulmane, au Yemen, cette révolte n’aurait pas été possible.

 

Pour répondre à une autre question : l’Iran continue à soutenir le Hamas sunnite malgré les multiples faux-pas de la composante politique du mouvement de résistance islamique palestinien. La solidarité anti-colonialiste, du reste, doit se faire par-delà les débats doctrinaux. Il serait bon que les analystes eurocentriques commencent eux aussi à le comprendre.

 

Dans ce cas aussi, la gauche islamique a répondu positivement à l’appel : le Hezbollah et le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) se sont rangés aux côtés du peuple yéménite de même que d’autres formations socialistes et islamiques qui ont condamné l’agression de la Maison Saoud sponsorisée par l’Occident.

 

Encore une fois, dans tout cela, il y a une grande absente : la gauche occidentale.

 

 

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Le ton monte contre l’Iran, suspecté d’ingérence auprès de la rébellion chiite houthiste au Yémen. Dimanche 12 avril, le ministre des affaires étrangères saoudien, le prince Saoud Al-Fayçal, a exhorté Téhéran à faire le nécessaire pour « ne pas aider les activités criminelles des houthistes contre le régime légitime du Yémen », les appelant notamment à « arrêter la livraison d’armes. » Trois jours plus tôt, le chef de la diplomatie américaine avait lui aussi pointé un doigt accusateur en direction de l’Iran, offrant aux puissances sunnites une justification à leur intervention militaire au Yémen lancée le 26 mars pour mettre fin à « l’ingérence » iranienne. « L’Iran doit savoir que les Etats-Unis ne resteront pas les bras croisés alors que la région est déstabilisée et que certains lancent une guerre ouverte à travers les frontières internationales des autres pays », a déclaré John Kerry.[h2]Un soupçon ancien[/h2]

Dès juillet 2012, le président yéménite Abd Rabo Mansour Hadi dénonçait les interventions de l’Iran en faveur de la rébellion houthiste, encore cantonnée dans son fief du nord du pays, l’accusant d’être derrière les envois d’armes interceptées sur des navires venus du port érythréen d’Assab. L’ouverture d’une ligne aérienne directe entre Téhéran et Sanaa, après la prise de la capitale par les houthistes en septembre 2014, a renforcé les soupçons, tout autant que la multiplication des visites de chefs rebelles houthistes en Iran pour assister à des séminaires. « Les accusations d’intrusions de pasdarans, les gardiens de la révolution iraniens, n’ont jamais été confirmées, même s’il y a de forts soupçons. Ce qui est avéré, c’est l’arrivée, ces derniers mois, d’un nombre conséquent de cadres du Hezbollah libanais pour apporter l’expertise acquise en guerre asymétrique », indique David Rigoulet-Roze, chercheur à l’Institut français d’analyse stratégique.

 

L’Iran n’a cessé de dénoncer les « accusations sans fondement » des monarchies sunnites, les renvoyant à leurs propres « interférences ». Dans un discours télévisé, le Guide suprême de la révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, a dénoncé jeudi « l’agression saoudienne au Yémen », l’accusant de « génocide » contre un « peuple innocent. » Le président iranien Hassan Rohani a renchéri en critiquant l’Arabie saoudite, qui répéterait au Yémen les « erreurs » commises au Liban, en Syrie, en Irak en attisant les rivalités entre chiites et sunnites. « Réfléchissons à ramener les Yéménites à la table des négociations pour qu’ils décident de leur avenir », a-t-il plaidé, alors que le ministre des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, propose de faciliter des négociations de paix visant à former un gouvernement inclusif.

http://s1.lemde.fr/image/2015/04/10/534x0/4613632_6_f641_le-navire-de-guerre-alborz-le-7-avril-dans_a56df9bcfe0dd9a46a696e03ef39ac2d.jpg[h2]Lutte d’influence[/h2]

Le conflit yéménite constitue un nouveau front dans la guerre d’influence que se livrent les deux puissances dans la région. Bien qu’ils s’en défendent tous deux. Dans une rhétorique savamment orchestrée, mais qui peine à convaincre, l’Iran évite les écueils d’un discours opposant sunnites et chiites au profit d’un appel au « réveil islamique », la résistance des peuples libres face à l’impérialisme des Etats-Unis et de ses alliés régionaux, l’Arabie saoudite et Israël. Une rhétorique dont Téhéran a usé auprès de la Turquie et du Pakistan dans le but de briser le consensus sunnite autour de l’intervention au Yémen et, avec lui, son propre isolement régional.

 

« Nous ne sommes pas en guerre avec l’Iran sauf si l’Iran a soudainement changé de position géographique. Nous sommes en guerre au Yémen qui a demandé notre intervention », a cru bon de souligner pour sa part, dimanche, le prince saoudien Saoud Al-Fayçal. Les monarchies sunnites ne cessent pourtant d’agiter la menace d’une déstabilisation de leurs royaumes par l’Iran, à l’image des actions perpétrées dans les années 1980 et 1990 par des groupes terroristes soutenus par Téhéran. « L’idée de répandre la révolution islamique a vécu, tempère François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France à Téhéran. Ce sont des querelles d’Etat. Les Iraniens s’emparent des opportunités et s’installent dans le chaos existant. »[h2]Redistribution des cartes[/h2]

Le rôle croissant que joue Téhéran au Liban, en Syrie et en Irak, et son rapprochement avec les Etats-Unis autour des négociations sur le nucléaire, sont vus par les puissances sunnites comme une dangereuse montée en puissance du rival perse. Pour sa part, « l’Iran réagit à 35 ans de développement saoudien dans le Golfe en faisant tout ce qui peut être une épine dans le pied des Saoudiens », note Bernard Hourcade, spécialiste de l’Iran. L’expansion des groupes djihadistes sunnites tels qu’Al-Qaida et l’Etat islamique a renforcé le sentiment d’encerclement de l’Iran. « Depuis la guerre en Syrie et en Irak, les pasdarans ont le sentiment de faire face à une stratégie d’agression de l’Arabie saoudite par l’intermédiaire des groupes djihadistes. Les plus virulents veulent rendre coup pour coup », souligne le chercheur Thierry Coville.

 

L’annonce de l’envoi, mercredi, de deux navires de guerre iraniens au large du Yémen, officiellement pour protéger la marine marchande de la menace des pirates, s’apparente davantage à un nouveau pied-de-nez à la coalition arabe, qui impose un blocus maritime et aérien, qu’à une déclaration de guerre.[h2]Risques d’escalade[/h2]

« La guerre par procuration entre l’Arabie saoudite et l’Iran a glissé vers une guerre de plus en plus ouverte depuis le conflit syrien. Aucun ne veut faire du Golfe un champ de bataille mais, comme pour la guerre de 14-18, il y a des logiques d’alliance qui peuvent échapper aux acteurs », estime le spécialiste Olivier Roy.

Le sentiment de lâchage des monarchies sunnites par l’allié américain accentue la fuite en avant saoudienne. Le Guide suprême iranien n’a pas manqué de railler l’inhabituel manque de « sang-froid » de Riyad et « l’approche sauvage » de « quelques jeunes hommes inexpérimentés », allusion à peine voilée au fils du roi Salman, le ministre de la défense Mohammed Ben Salman.

 

L’Iran a fait le pari de l’enlisement des monarchies sunnites au Yémen. L’Arabie saoudite, a averti le dirigeant suprême iranien, ne sortira pas victorieuse de ce conflit. L’incapacité de la coalition arabe à endiguer l’avancée houthiste et l’expansion d’Al-Qaida dans la péninsule Arabique, à rallier les alliés sunnites sur le terrain et à épargner les populations civiles joue en faveur des houthistes et de Téhéran.

http://www.lemonde.fr/proche-o [...] hhMCzWU.99

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C'est nous les zentils wildone.gif.33877afcc09200c45f737cab066bd961.gif

En parlant d'eux

 

D'anciens mercenaire de la société privée américaine Blackwater ont été condamné lundi 13 avril à de lourdes peines de prison pour avoir tué au moins 14 Irakiens en 2007. Nicholas Slatten, qui avait été reconnu coupable en octobre 2014 d'avoir assassiné un civil, écope de la perpétuité. Trois autres ex-employés de Blackwater, Paul Slough, Evan Liberty et Dustin Heard, jugés pour homicides volontaires, ont été condamné à 30 ans de prison. Les procureurs avaient réclamé entre 47 et 57 ans de détention.

 

 

http://www.lemonde.fr/proche-o [...] 3218.html#

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Invité §wrk515bx

En parlant d'eux

 

D'anciens mercenaire de la société privée américaine Blackwater ont été condamné lundi 13 avril à de lourdes peines de prison pour avoir tué au moins 14 Irakiens en 2007. Nicholas Slatten, qui avait été reconnu coupable en octobre 2014 d'avoir assassiné un civil, écope de la perpétuité. Trois autres ex-employés de Blackwater, Paul Slough, Evan Liberty et Dustin Heard, jugés pour homicides volontaires, ont été condamné à 30 ans de prison. Les procureurs avaient réclamé entre 47 et 57 ans de détention.

 

 

http://www.lemonde.fr/proche-o [...] 3218.html#

 

 

 

 

 

 

 

On peut même plus imposer la démocratie aux barbares ?

 

 

bon du coup on envoie l'arabie saoudite a notre place les gars

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[h1]En Egypte, la révolution se fait d’abord dans les boulangeries[/h1]

 

« Pain, liberté, justice sociale », scandaient les manifestants, place Tahrir au Caire, pendant la révolution de 2011 qui a renversé Hosni Moubarak. Quatre ans plus tard, les militaires ont repris le pouvoir, et pour beaucoup d’Egyptiens, la liberté reste un idéal lointain. Mais une chose a changé : on parvient désormais à se procurer du pain à prix modique. Le système de subventions, qui engendrait des fraudes à grande échelle depuis des décennies, a été réformé sous le régime du général Abdel Fattah Al-Sissi, au pouvoir depuis l’été 2013, avec l’introduction d’une carte électronique.

 

« Ça marche maintenant. Que Dieu bénisse Sissi », lance Zeinab, une vieille femme à lunettes, toute vêtue de noir, en sortant d’une boulangerie d’Imbaba, un quartier pauvre du Caire, une vingtaine de galettes disposées sur un plateau posé sur sa tête. En présentant sa carte à puce, glissée dans le lecteur, elle a pu acheter du pain pour toute sa famille, en ne payant chaque pain de 130 grammes que cinq piastres (moins d’un centime d’euro), au lieu de trente.

[h2]L’élément de base des repas[/h2]

 

En ce lundi matin du début du mois de mars, l’ambiance est bon enfant devant la boulangerie. Quelques femmes ont apporté un plateau, une clayette en palme ou un sac en plastique pour y empiler les galettes encore chaudes. Ici, le pain est l’élément de base des repas. Si fondamental qu’on l’appelle « aish », « la vie » en dialecte égyptien. Pour les plus pauvres, il représente même l’essentiel de l’alimentation, accompagné de foul (plat de fèves), de falafel ou de fromage.

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Rien d’étonnant à ce que les passants tressent les louanges du gouvernement, qui a réussi à faire passer cette réforme tant attendue, mise en place depuis août 2014 dans la capitale égyptienne.

 

Les militaires ont lancé le processus à Port-Saïd et à Ismaïlia, deux villes situées sur le canal de Suez, avant de l’étendre à d’autres provinces. Dorénavant, 69 millions de personnes, soit 80 % de la population du pays, utilisent la « carte intelligente », attribuée selon des critères sociaux. Une personne a droit à cinq pains par jour. Le prix de ce pain traditionnel subventionné reste inchangé pour le consommateur – soit 5 piastres – mais le boulanger, lui, touche 25 piastres supplémentaires de la part du gouvernement, pour compléter le coût de revient. En avril, ce sont les sept derniers gouvernorats du pays qui devraient à leur tour passer au nouveau système.

[h2]« Il y a toujours eu des longues files d’attente »[/h2]

 

Symbole de ce changement d’ère, les boulangeries ouvrent maintenant largement leurs portes. Fréquemment prises d’assaut, elles s’étaient peu à peu transformées en de véritables forteresses, protégées par des grilles en métal. Les clients devaient récupérer le pain à travers les barreaux ou par un petit volet. « Ça fait vingt-sept ans que je suis boulanger. La crise du pain était perpétuelle. Il y a toujours eu des longues files d’attente, et parfois des bagarres », témoigne Mohammed Saïd, propriétaire de quatre fours à pain à Imbaba. Début 2008 en particulier, l’envolée du prix du blé avait provoqué des émeutes, entraînant la mort de quinze personnes dans le pays.

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« A l’époque, le pain subventionné pouvait être acheté par tout le monde, explique Hala Barakat, une chercheuse affiliée à l’ONG Egyptian Initiative for Personal Rights (EIPR) pour les questions du droit à l’alimentation. Beaucoup de personnes qui n’en avaient pas besoin en profitaient tandis que les pauvres ne parvenaient pas à en acheter. »

Le système était hors de contrôle. Certains débrouillards qui parvenaient à acheter des pains, les écoulaient au marché noir, d’autres les utilisaient pour nourrir le bétail et, surtout, les boulangers revendaient directement la majeure partie de la farine reçue. Selon un rapport de la Banque mondiale, en 2009, plus d’un tiers de la farine subventionnée était détourné.

Rationner le pain était donc nécessaire mais il fallait aussi modifier la façon de subventionner. Avant, l’Etat vendait la farine à prix cassé aux boulangeries du pays. Chacun avait un quota de sacs, à huit livres égyptiennes (1 euro) pour 55 kilogrammes. Mais ce même sac valait au marché noir entre 120 et 130 livres (entre 15 et 16 euros) ; les gains étaient faciles. Aujourd’hui, la farine est vendue au prix du marché, soit 130 livres et le boulanger ne touche l’aide de l’Etat qu’après avoir vendu le pain. Ce qui limite les occasions de frauder.

 

 

« Après la livraison du matin, on voyait les sacs de farine repartir de la boulangerie, chargés sur un vélo ou une moto », raconte Mohammed Abdel Aziz, un jeune trentenaire de Choubra El-Khima, une ville industrielle déshéritée dans le nord de l’agglomération du Caire. La boulangerie avait écoulé son maigre stock de pain avant midi. Les inspecteurs des divers organismes d’Etat fermaient les yeux, complices. Sourour Gaber Abo Rihab, le prospère propriétaire d’un four à pain du quartier, avoue qu’il avait un quota de dix-sept sacs par jour et qu’il en vendait sept au marché noir « pour payer ses ouvriers ».

 

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[h2]Une « avancée dans la lutte contre la pauvreté »[/h2]

 

Pour le ministre des subventions, Khaled Hanafi, « avant, la seule façon de gagner de l’argent pour les boulangers était de vendre au marché noir. Maintenant, ils doivent travailler ». Et si certains voient dans cette réforme une mesure populiste qui risque de faire taire les velléités de démocratie dans le pays, d’autres, comme Hala Barakat, préfèrent la considérer comme une « avancée dans la lutte contre la pauvreté ».

 

D’autant que la nouvelle carte ne sert pas seulement à acheter du pain. Chaque détenteur a droit à un quota qui peut aussi être utilisé, via un système de points, pour « acheter » d’autres produits dans les épiceries subventionnées, sans avoir à dépenser d’argent. Et comme la dotation est large, l’immense majorité parvient à en bénéficier.

 

« On mange autant de pain qu’avant, 2 ou 3 par jour, et on utilise le reste des points pour acheter du riz, de l’huile, du thon… », explique Mohammed Abdel Aziz, qui économise maintenant environ 100 livres par mois (12,50 euros). Les six mois d’efforts pour parvenir à décrocher la fameuse carte n’ont pas été vains.

Les seuls mécontents sont les 25 000 boulangers du pays. Pour eux, les années dorées sont passées. « Le nouveau système ? Pour les gens, c’est génial, pour nous, c’est… moyen », admet Sourour Gaber Abo Rihab, le boulanger de Chobra El-Khima où le système est en place depuis trois mois. Pour faire accepter cette réforme, le ministre des subventions a dû négocier avec eux. Ils ont obtenu un assouplissement de la règle pour les personnes qui n’ont pas encore de carte électronique. Une mesure temporaire destinée aussi à les « calmer », selon les mots du ministre.

 

 

Avec la réforme, les boulangers ont aussi découvert la loi de la concurrence. Il y a quelques années, on se battait pour du pain de mauvaise qualité, parfois coupé de sciure. Maintenant, le consommateur a le choix et privilégie les établissements de qualité. La boulangerie de Sourour Gaber en fait partie. On vient de loin pour acheter son pain, réputé. Devant la grille, une quinzaine d’hommes et de femmes font la queue paisiblement.

 

Les boulangers et les épiceries ont aussi intégré le système bancaire. Fini l’économie informelle, ceux qui sont concernés par la réforme ont dû ouvrir un compte en banque pour encaisser les subventions de l’Etat. Une entrée à marche forcée dans la modernité.

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Le Monde

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[h1]Les subventions en Egypte : un tiers du budget de l’Etat[/h1]

 

En Egypte, le pain, les produits alimentaires de base, l’essence et l’électricité sont subventionnés depuis plus de cinquante ans. Cependant, face à la hausse vertigineuse des coûts de l’énergie, le financement de ces aides est devenu insoutenable pour l’Etat. Au total, en 2014, 144 milliards de livres égyptiennes (17,9 milliards d’euros), soit un tiers du budget, ont été englouties par les subventions, dont 75 % pour l’énergie.

 

Pourtant, selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI) de 2014, ces dernières sont contre-productives. D’abord, ces aides détournent les ressources publiques aux dépens d’investissements utiles au développement. Ainsi en 2011, elles représentaient trois fois le montant des dépenses d’éducation. De plus, les prix maintenus artificiellement très bas (l’essence se vendait à 30 centimes d’euro le litre il y a un an) ont entraîné une consommation excessive et transformé un pays exportateur de pétrole en pays importateur.

Depuis la révolution de janvier 2011, l’économie est atone. Les rentrées de devises ont chuté, car les touristes ne viennent plus et que les investisseurs étrangers sont frileux. Réformer est donc devenu inévitable. L’Etat, qui est pour l’instant sous perfusion des pays du Golfe, vit au-dessus de ses moyens. Il faut limiter les dépenses pour maîtriser l’inquiétant déficit budgétaire, qui s’élevait en 2014 à 12 % du produit intérieur brut.

 

Alors que les subventions alimentaires sont un outil efficace contre la pauvreté, celles dévolues à l’énergie sont qualifiées de « hautement inéquitables » par le FMI, qui précise qu’elles « profitent principalement aux plus aisés ». Selon l’institution basée à Washington, les 40 % les plus pauvres ne profitent que de 25 % du total des subventions.

[h2]Economiser 5,5 milliards d’euros[/h2]

 

Pour pouvoir maintenir les aides alimentaires et assainir les finances, le gouvernement d’Abdel Fatah Al-Sissi a choisi de réduire drastiquement celles à l’énergie. Objectif fixé : économiser 44 milliards de livres (5,5 milliards d’euros) en subventions énergétiques – soit un tiers du total – la première année.

 

Ainsi, après s’être attelés à la « réforme du pain » début 2014, les militaires ont entamé une série de coupes claires dans les aides à l’énergie. En juillet, le prix des carburants a soudain augmenté, jusqu’à 78 % de hausse. Et le président Sissi, nouvellement élu, a annoncé que le prix de l’électricité serait graduellement doublé sur cinq ans. Des dents ont grincé, mais la baisse des cours mondiaux a aidé à atténuer le choc. Il y a quelques jours, l’Egypte a annoncé avoir réduit le montant des subventions aux carburants de 30 % pendant la première moitié de l’année fiscale, par rapport à la même période de 2014.

http://www.lemonde.fr/afrique/ [...] mjLsLDe.99

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Ce qui est pas mal quand t'es blindé, c'est que tu peux acheter le droit de faire la guerre à l'ONU :buzz:

 

 

Ryad annonce une aide humanitaire de 274 millions de dollars au Yémen

 

 

L'Arabie saoudite compte donner 274 millions de dollars à l'ONU pour l'aider à financer ses opérations humanitaires au Yémen. C'est ce que Ryad a annoncé samedi 18 avril, en réponse à un appel en ce sens lancé la veille par l'organisation internationale. Ce don a été ordonné vendredi par le roi Salmane Ben Abdel Aziz, a rapporté l'agence officielle Spa en citant un communiqué du cabinet royal.

 

 

http://www.lemonde.fr/proche-o [...] fQblgZW.99

 

 

 

 

 

 

Le royaume « se tient aux côtés du peuple yéménite frère » et espère « le rétablissement de la sécurité et de la stabilité » dans ce pays, a indiqué le cabinet royal.

 

http://stkr.es/p/zu2 putain ils osent tout

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Invité §fab431ER

daech s'est emparé de la cité antique de PALMYRE en Syrie :pfff:

 

quelqu'un peut il nous expliquer COMMENT cette bande de cinglés en toyota hilux d'occasion, poursuivis par Bachar Al Assad + les USA + 17 pays surarmés, ont ils pu réussir ce coup, alors que pour se rendre à Palmyre il n'y a pas d'autre solution que de rouler à découvert en plein désert comme on peut le voir ici:

 

https://www.google.fr/maps/@34 [...] 737923,12z

 

:??: :??: :??: :??:

 

vous croyez pas qu'il serait temps d'arrêter de gober ce que nous racontent nos merdias :??: vous voyez pas qu'on se fout de nos gueules @ 200% :??:

 

moi je pensais naïvement que si les usa voulaient buter quelqu'un, ça pouvait se faire en 2 secondes dès qu'on met le nez dehors :??:

 

en fait nan, on peut faire le Paris-Dakar tranquilou http://stkr.es/p/zu2

 

putain je sais même plus quoi en dire bmwz8.gif.e34c5a4bc4c7ef7c86f342e8fb868604.gif

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daech s'est emparé de la cité antique de PALMYRE en Syrie :pfff:

 

quelqu'un peut il nous expliquer COMMENT cette bande de cinglés en toyota hilux d'occasion, poursuivis par Bachar Al Assad + les USA + 17 pays surarmés, ont ils pu réussir ce coup, alors que pour se rendre à Palmyre il n'y a pas d'autre solution que de rouler à découvert en plein désert comme on peut le voir ici:

 

https://www.google.fr/maps/@34 [...] 737923,12z

 

:??: :??: :??: :??:

 

vous croyez pas qu'il serait temps d'arrêter de gober ce que nous racontent nos merdias :??: vous voyez pas qu'on se fout de nos gueules @ 200% :??:

 

moi je pensais naïvement que si les usa voulaient buter quelqu'un, ça pouvait se faire en 2 secondes dès qu'on met le nez dehors :??:

 

en fait nan, on peut faire le Paris-Dakar tranquilou http://stkr.es/p/zu2

 

putain je sais même plus quoi en dire bmwz8.gif.e34c5a4bc4c7ef7c86f342e8fb868604.gif

 

 

Parce que dans les merdias on te parle du méchant avec sa AK47 qui tue quelques mecs en faisant une video, et ça suffit à masquer la capacité de reflexion des gens.

 

Les connard en AK47 c'est de la putain de chaire à canon, ce qui compte c'est:

 

- Qui paye les armes et les hommes?

- Qui fourni les plans et cartes aériennes?

- Qui profite du pétrole de contrebande?

- Ou est-il revendu ensuite?

 

 

Le Liban et l'Egypte accusent ouvertement le Qatar: http://www.aljoumhouria.com/news/index/169339

 

 

Quand l'Egypte bombarde les jihadistes de Libye avec l'aide des UAE, le Qatar rappelle son ambassadeur au Caire :??:http://www.naharnet.com/stories/en/168062

 

 

Mais nous en France on ferme bien notre gueule, faut vendre des rafales.. ils ont le pognon, ils nous tiennent par les couilles, mais c'est le système qu'on a voulu :bah:

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