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L'histoire de la 4L : évolutions et modèles


Invité §Kbg251Wy

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Invité §Kbg251Wy

:coucou:

 

Voilà, avec mattttttttttrix, on s'est dit que ça pouvait être intéressant de se faire un topic qui résume l'histoire de la trelle, cette titine qui nous emmène jusqu'au Maroc argh69.gif.cb56ad1d1e8ef32e4464c8577c8fbbc3.gif

 

Ce premier post sert de sommaire, et redirigera vers les posts correspondant à l'info qu'il vous faut.

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Invité §Kbg251Wy

Donc on commence par une présentation rapide et générale de la 4L :jap:

Après le succès de la 4CV, Renault fait face à la concurrence féroce de la 2CV de Citroën et se doit de réagir. La Régie présente alors un modèle citadin et populaire initié dès 1956 par Pierre Dreyfus, alors président de l’entreprise. Abandonnant la propulsion au profit de la traction, la 4L, renommée ensuite Renault 4, est également robuste et s’affirme même dans le domaine sportif. Produite pendant trente ans, elle sera la voiture française la plus vendue de tous les temps avec 8 millions d’exemplaires.

 

L'idée de départ était de proposer une voiture que l'on pourrait considérer comme on considère un jean, une voiture qui serait comme un vêtement que l'on peut porter en toutes circonstances, si l'on n'a pas de prétention au snobisme, au conformisme social, qui vous rend tous les services, qu'on traîne partout, qui ne coûte pas cher, qu'on peut remplacer sans se sentir dépaysé… Pierre Dreyfus (le concepteur) voulait aussi une voiture qui puisse faire de la route, qui ne soit pas sous-motorisée, et qui puisse être exportée.

C'est ainsi qu'est née la 4L avec ses rondeurs caractéristiques, une voiture qui aujourd'hui encore roule parfaitement, ne coûte pas cher et se conduit très facilement, tout comme le voulait Pierre Dreyfus.

 

La Renault 4 a été une voiture très prisée pour les expéditions à travers le monde. Cette voiture est simple, robuste, facile à entretenir et à réparer, nécessitant un budget modéré et ayant de bonnes qualités de franchissement grâce à un débattement important des suspensions. C'est pour cette raison, et aussi pour son prix relativement bas que cette voiture à étée choisie par l'ESC de Rennes pour le 4L Trophy :p

 

Le cahier des charges de la futur renault 4 est simple. La voiture devra être pratique, maniable , simple à entretenir et un prix d'achat à 350 000 francs de l'époque (environ 525€) ce qui lui valut le surnom de prototype 350. Le choix d'une traction avant est motivé par des raisons de capacité et de transport. La cylindrée du moteur n'excédera pas 600cm3 pour une puissance de 20CV. Après des études sur un nouveau moteur bicylindre, le constructeur décide de faire confiance à la fiabilité du bloc moteur de la 4CV. Les premières ébauches sont encore loin de celles que l'on connaîtra...

 

La 4L devra être adapté à toutes les surfaces tout en restant confortable, une attention toute particulière à donc été apportée aux suspensions avec à l'arrière des amortisseurs horizontaux accompagnés de barres de torsion transversales. L'avant quand à lui est constitué de barres de torsion longitudinales. L'entretien de la voiture est limité par l'utilisation de rotules et de soufflets étanches. Le moteur est désormais refroidi par un système de refroidissement liquide, donc plus besoin d'antigel!

 

C'est finalement en 1992, que s'en va la belle, après une carrière bien remplie. :rs:

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Invité §Kbg251Wy

Années 1961 à 1967

 

Dans cette période, la 4L existe sous 2 finitions ;)

 

1961 : R4, identique à la R3 mais avec un moteur 4 cv et R4L, modèle de luxe avec 6 glaces (custodes ouvrantes), calandre, pare-chocs en tubes chromés, enjoliveurs de roues (tripodes), moustaches de plaques d' immatriculation à l'avant comme à l'arrière.

 

 

 

Courant 1962, la R4L devient physiquement celle que l'on connaîtra jusqu'en 1967, avec des pare-chocs à lame plate, chromés, abandon des moustaches chromées de plaques de police et des enjoliveurs tripodes, tandis que la R4 ne change pas avant 1964 où elle adopte les pare-chocs à lame, mais peints. Elle n'adoptera le chrome (calandre, pare-chocs, poignées), les enjoliveurs de roues et les glaces de custode qu'en 1965, pour le modèle 1966, année ou la gamme est équipée d'un vase d'expansion en verre sur la joue d'aile droite.

 

 

 

A noter qu'en 1963, la R4L a adopté les glaces de custode fixe et qu'en 1966, pour le modèle 1967, elle s'est dotée de nouveaux sièges et d'une nouvelle planche de bord (le volant et la boule des vitesses sont rouge cette année là) et que depuis 1964, la R4L est disponible en 5cv sous le type R1123 (845 cm3)

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Invité §Kbg251Wy

Années 1967 à 1975

 

Septembre 1967, quelle grande révolution pour la 4L! Certes, il y a le lifting, nouveau pare-chocs en chrome, nouvelle calandre en aluminium qui incorpore désormais les phares, mais il y a surtout la toute nouvelle boite de vitesse à 4 rapports!

 

http://www.r4-4l.com/photo/6775/Int741.jpg

 

 

 

Depuis cette révolution, plus de grande nouveauté, circuit électrique porté à 12 Volt en 1970, suppression du "trou de manivelle" en 1972, suppression du macaron d'aile en 1973, mais adoption du nouveau logo de calandre pour finir par abandonner lâchement sa belle calandre en aluminium courant 1974 au profit d'une pâle calandre en plastique noire sans âme. On reconnaît les modèles de l'année 1975 à leurs feux ronds sous la calandre qui ne seront abolis qu'en 1976.

 

http://www.r4-4l.com/photo/6775/Berlin_3.jpg

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Invité §Kbg251Wy

Années 1983 à 1992

 

Dernière saison de cette haute couture qui nous plaît tant, j' ai nommé la 4L !

 

 

 

C'est dans cette période que se généralise la calandre grise et les disques de frein à l'avant.

 

 

 

1987 voit l'apparition des noms de "Clan" pour la GTL et de "Savane" pour la TL, tandis qu'en 1991, elle se dote de deux feux de recul intégrés dans le hayon.

 

 

 

En 1992, pour les derniers feux de la rampe, on lui accorde un feux de brouillard, caché au fin fond des dépliants dans le "pack-sécurité" !

 

 

 

Il était temps !!!

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Invité §Kbg251Wy

La fin de l'histoire : arrêt de la production

 

Article paru dans le journal l'Humanité le 27 novembre 1992 :

 

 

 

 

 

BYE, BYE, LA RENAULT 4.

 

 

 

Amoureux de la 4L, dépêchez-vous, il ne vous reste plus que quelques semaines pour acquérir l’un des derniers modèles de la doyenne du catalogue Renault. Et encore, il s’agit d’une série limitée, baptisée Renault 4 Bye, Bye. Moyennant 50.500 francs (TTC), le constructeur de Boulogne-Billancourt en proposera 1.000 exemplaires et, en 1993, elle ne sera plus disponible sur le marché français. Après 31 ans de bons et loyaux services, « elle poursuivra encore un peu sa carrière, hors CEE, sa fabrication étant encore assurée par l’usine slovène de Revoz et par l’unité d’assemblage située au Maroc », selon le communiqué de la Régie. En clair, l’auto qui détient le record absolu des voitures fabriquées en France, avec plus de 8.130.000 exemplaires produits à ce jour (dont 2,5 millions sur le marché national), va disparaître définitivement. Pour être aux nouvelles normes européennes (injection électronique et pot catalytique entre autres), il aurait fallu investir et Renault s’y refuse. Néanmoins, la demande reste forte en Europe de l’Est, en Afrique, voire dans d’autres pays du tiers-monde. Il s’agit bel et bien d’un enterrement de deuxième classe. Nous la regretterons. Pas seulement par nostalgie du mythe de toute une génération, mais surtout parce que la firme nationale n’a pas voulu lui trouver une remplaçante. La Clio, trop chère, et la Twingo, qui n’aura pas son côté « tous usages », se situent dans un autre segment. La voiture la plus populaire de France meurt sans descendant.

 

 

C'est donc la fin de la 4L, la Bye-Bye sera la dernière opportunité d'en trouver une neuve ...

 

http://www.r4-4l.com/photo/byebye.jpg

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