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Histoires du sport automobile

Des anciens rallymen à votre écoute


J.L.C
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Invité §pea455RK

Moteur anglais????? dèjà le brexit !!!

:non: :non: Ricain : Pratt & Whitney

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Invité §pea455RK

Moteur anglais????? dèjà le brexit !!!

Comme je suis un peu la chose aérienne, c'est plutôt sale temps pour les constructeurs et les compagnies en ce moment.

 

Chez Boeing, outre les 737 Max toujours cloués au sol depuis les deux crashes que l'on sait, la famille des 737 NG (pour Next Génération, derniers modèles avant le fameux Max), c'est à dire les 737-600, 700, 800 (comme ceux que nous avons sur Air Austral et qui vont être remplacés par les A 220) et 900 est surveillée de près, des fissures ayant été constatées chez Qantas sur la pièce qui attache les ailes au fuselage (rien que ça !) bien avant les 30 000 cycles où cette inspection est prévue.

 

Chez Airbus, en dehors des problèmes moteur sur l' A 220, des pannes moteur se produisent également (encore des Pratt & Whitney) sur les A 320-Neo, en particulier chez la compagnie indienne IndiGo qui possède une énorme flotte toute récente de ces appareils et qui vient d'en commander 200 autres. 30 soucis moteur entre juin et septembre : bon, c'est vrai, ces avions sont de vrais autobus qui traversent en allers-retours l'immense Inde trois ou quatre fois pas jour, il faut l'avoir vu ! Mais enfin, ce sont des avions tout neufs et parfaitement entretenus. Du coup, Airbus se rapproche de General Electric et va sans doute se désengager d'avec P&W.

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L'ami Alain m'a envoyé un message pour me demander comment s'est passé mon premier semi-marathon auquel j'ai participé il y a 15 jours. Après avoir écrit quelques lignes, je me suis dit que ce serait dommage de ne pas vous en faire profiter.

 

Mes excuses par avance pour ce HS qui n'intéressent peut être pas tout le monde...

 

C'était une première pour moi qui n'est commencé à courir qu'il y a un peu plus de 2 ans. L'objectif initial était, arrivé à la cinquantaine, de m'entretenir un peu. Et comme il me fallait une motivation pour mettre un pied devant l'autre, j'ai fait 2-3 10 ms autour de chez moi, en compagnie de me femme qui elle non plus n'avait jamais couru. Et comme j'ai toujours fini mes 10kms avec le sentiment d'en avoir sous le pied (je dois avouer que nous courrons à un rythme qui n'a rien à voir avec celui des keynians de tête...) l'idée de faire un semi a commencé à germer. Et là aussi ma femme a dit "banco, je te suis !". Mais à condition d'en faire un beau. « Mais ce sera le seul que je ferai, je le fais pour toi ». Pour une première on a cherché un profil assez plat, et un de mes collègues de bureau m'a conseillé Amsterdam. Qu'il faisait lui aussi cette année, mais sur la distance reine.

 

Que dire de cette expérience ? Je crois que c'est du même tonneau que le Monte-Carlo Historique ! Presque 3 mois de préparation pendant lesquels tu ne penses qu'à ça. Avec un souci de santé qui a empêché Madame de se préparer correctement. Avec la crainte qu'elle ne le fasse que pour moi, et que faute d'une préparation adéquate elle se blesse durant l'épreuve. Je n'ai été totalement rassuré que 15 jours avant l'épreuve lorsqu'en entrainement nous avons ensemble fait 19 kms en 2 heures. Là je me suis dit, qu'on arriverai bien à faire encore les 2 petits kilomètres supplémentaires.

 

Arrivé sur place, on se rend compte que toute la ville vie déjà au rythme de l'épreuve. On est très vite dans l'ambiance, et elle monte encore d'un cran lorsqu'on va au village expo où on récupère les dossards. Là, on se dit "on y est !". Et encore plus lorsque nous voyons nos noms sur le mur géant avec les noms des 40.000 participants aux différentes courses.

 

 

A4.jpg

 

 

A5.jpg

 

Le dimanche matin, comme le semi part à 13h30, nous faisons une mini-grasse matinée et regardons le marathon à la télé (en direct sur Eurosport). Et on se met à rêver en se disant que dans quelques heures on passera aux mêmes endroits. Parallèlement nous suivons la progression de mon collègue sur l'appli smartphone. On sait qu'il n'ira pas au bout car il s'est blessé à l'entrainement. Mais il a quand même pris le départ car son fils s'est inscrit aussi, il abandonnera à 12ème kilomètre. On est forcément déçu pour lui.

 

Puis arrive le grand moment. Sans objectif de temps, on s'est inscrit dans l'avant dernier sas : ceux qui ont prévu un temps de 2h20. On s'est dit qu'on partira moins vite que ça, mais comme les autres seront plus rapides, cela nous évitera d'être bouchonné. Finalement, sans comprendre comment et pourquoi, on se retrouve dans le sas 2h10. Pour donner un ordre d'idée, le sas doit bien être à 500 m du départ.

 

Là, la ligne de départ ce n'est pas l'arche à gauche. Le départ est 400m, sur la rue à droite :

 

 

A1.jpg

On mettra plus de 20 minutes pour franchir la ligne de départ, dans un ambiance de folie : DJ au milieu de la route, spectateurs sur 3 rangées,... On est littéralement porté.

 

 

A2.jpg

J’ai l’impression qu’on part trop vitre. Je nous avais fixé une vitesse moyenne de 9,5 kms/h, on est à 10 et demi. J’ai fait part à ma moitié qui me dit « non, là on est en descente, on en profite pour prendre de l’avance quand ça montera ». Tu parles, le terrain est on ne peut plus plat ! l’euphorie du départ et de son ambiance. Mais on reste comme ça jusqu’au premier ravitaillement.

 

Sachant que Madame a du mal à s’arrêter pour se ravitailler, je lui propose de partir devant pour lui prendre un verre. Charge à elle de me repérer. Mais on n’est pas seuls (on est 19.962 inscrits au semi) et on se perd. Et m… !!! En prenant le départ, notre seul objectif était de passer la ligne d’arrivée ensemble, et là, après 5 kilomètres tout s’écroule ! Je fais quelques dizaines de mètre en avant, je reviens en arrière, impossible de la retrouver. Finalement je repars et j’appelle ma fille. L’organisateur, qui fait les choses bien, a mis à disposition une application qui permet de suivre en temps (presque réel) les coureurs, et donne les temps tous les 5 kilomètres. Je lui demande donc de m’appeler lorsqu’elle aura les prochains temps intermédiaires. En attendant, je cours comme jamais. Avant de se perdre nous suivons un groupe de coureurs du kazakhstan, vêtus de t-shirt facilement identifiables. Je vais donc courir jusqu’à les rattraper, elle sera forcément derrière eux, et je la retrouverai avec son t-shirt rose fluo ! Après le 10ème kilomètre, ma fille m’appelle « maman est devant toi à 2’30 ». Je sais donc ce qu’il me reste à faire. Je la rattrape au 13ème kilomètres. Nous sommes heureux de nous retrouver.

 

Ces 8 kilomètres courus seul sont passés à la vitesse de l’éclair, trop occupés à se chercher pour se rendre compte du temps et des kilomètres qui passent. Mais il en reste 8 à faire. Il y a toujours autant de spectateurs au bord de la route. Et de DJ, des groupes de musiques…

 

 

A8.jpg

A partir du 16ème kilomètre, Madame commence à avoir mal. Son genou la fait souffrir. Il faut tenir… Je lui parle, lui montre les monuments…. Bientôt on traverse le Vondelpark. On est encore à 4 kilomètres de l’arrivée, les spectateurs font une haie d’honneur, nous encouragent. Parfois avec de pancartes qui ne manquent pas d’humour.

 

 

A7.jpg

On sort du parc, plus qu’un kilomètre. Mais qu’il est long… Le tracé n’est pas très agréable, entre des panneaux qui donnent l’impression de courir sur un chantier. Madame sert toujours les dents, courageusement….

 

 

A9.jpg

 

 

A6.jpg

Voici l’entrée du stade olympique. L’émotion me submerge et je sens que les larmes ne sont pas loin. On y est ! Depuis le temps que j’en rêve !! On a réussi, à deux ! Et dire qu’il y a trois ans, on était incapable de courir plus de 5 minutes. On entre dans le stade olympique après être passé devant nos filles qui sont là pour nous encourager. Maintenant ce n’est plus que du plaisir, l’aboutissement de tant d’efforts passés. Le plaisir de courir un demi-tour sur cette piste foulée par tant de Champions. Et voilà l’arche d’arrivée. C’est fini, déjà fini…

 

 

A11.jpg

 

 

Une bénévole de l’organisation nous passe la médaille autour du cou. On est heureux, et même un peu fier. Je n’ai pas envie de sortir du stade. Je veux continuer à m’imprégner de l’ambiance, conscient de la fugacité du moment… Comme c’est bon ! Il nous faudra attendre un peu avant de connaitre notre chrono : 2h11’27’’ Même si ce n’est pas un temps stratosphérique, on est content. L’essentiel n’était pas le chrono, mais le partage, en famille, de ces émotions. Je ne ressens ni fatigue, ni douleur. Et je n’en aurai pas non plus le lendemain, signe que la préparation était bonne, et qu’il en restait un peu sous le pied.

 

 

A00.jpg

Les deux jours suivants ont été mis à profit pour faire un peu de tourisme. Mais déjà a germé dans l’esprit l’idée dans faire un autre. Pourquoi pas sur une distance un peu plus longue ?... Mais ça, ce ne sera pas pour tout de suite. Peut-être pour nos 55 ans…

 

Fin du HS, en espérant ne pas vous avoir ennuyé...

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Invité §pea455RK

Alors là, pas du tout, le genre de récit qui nous transporte dans un monde qu'on ne connaît pas ! :love::jap:

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L'ami Alain m'a envoyé un message pour me demander comment s'est passé mon premier semi-marathon auquel j'ai participé il y a 15 jours. Après avoir écrit quelques lignes, je me suis dit que ce serait dommage de ne pas vous en faire profiter.

 

Mes excuses par avance pour ce HS qui n'intéressent peut être pas tout le monde...

 

C'était une première pour moi qui n'est commencé à courir qu'il y a un peu plus de 2 ans. L'objectif initial était, arrivé à la cinquantaine, de m'entretenir un peu. Et comme il me fallait une motivation pour mettre un pied devant l'autre, j'ai fait 2-3 10 ms autour de chez moi, en compagnie de me femme qui elle non plus n'avait jamais couru. Et comme j'ai toujours fini mes 10kms avec le sentiment d'en avoir sous le pied (je dois avouer que nous courrons à un rythme qui n'a rien à voir avec celui des keynians de tête...) l'idée de faire un semi a commencé à germer. Et là aussi ma femme a dit "banco, je te suis !". Mais à condition d'en faire un beau. « Mais ce sera le seul que je ferai, je le fais pour toi ». Pour une première on a cherché un profil assez plat, et un de mes collègues de bureau m'a conseillé Amsterdam. Qu'il faisait lui aussi cette année, mais sur la distance reine.

 

Que dire de cette expérience ? Je crois que c'est du même tonneau que le Monte-Carlo Historique ! Presque 3 mois de préparation pendant lesquels tu ne penses qu'à ça. Avec un souci de santé qui a empêché Madame de se préparer correctement. Avec la crainte qu'elle ne le fasse que pour moi, et que faute d'une préparation adéquate elle se blesse durant l'épreuve. Je n'ai été totalement rassuré que 15 jours avant l'épreuve lorsqu'en entrainement nous avons ensemble fait 19 kms en 2 heures. Là je me suis dit, qu'on arriverai bien à faire encore les 2 petits kilomètres supplémentaires.

 

Arrivé sur place, on se rend compte que toute la ville vie déjà au rythme de l'épreuve. On est très vite dans l'ambiance, et elle monte encore d'un cran lorsqu'on va au village expo où on récupère les dossards. Là, on se dit "on y est !". Et encore plus lorsque nous voyons nos noms sur le mur géant avec les noms des 40.000 participants aux différentes courses.

 

 

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Le dimanche matin, comme le semi part à 13h30, nous faisons une mini-grasse matinée et regardons le marathon à la télé (en direct sur Eurosport). Et on se met à rêver en se disant que dans quelques heures on passera aux mêmes endroits. Parallèlement nous suivons la progression de mon collègue sur l'appli smartphone. On sait qu'il n'ira pas au bout car il s'est blessé à l'entrainement. Mais il a quand même pris le départ car son fils s'est inscrit aussi, il abandonnera à 12ème kilomètre. On est forcément déçu pour lui.

 

Puis arrive le grand moment. Sans objectif de temps, on s'est inscrit dans l'avant dernier sas : ceux qui ont prévu un temps de 2h20. On s'est dit qu'on partira moins vite que ça, mais comme les autres seront plus rapides, cela nous évitera d'être bouchonné. Finalement, sans comprendre comment et pourquoi, on se retrouve dans le sas 2h10. Pour donner un ordre d'idée, le sas doit bien être à 500 m du départ.

 

Là, la ligne de départ ce n'est pas l'arche à gauche. Le départ est 400m, sur la rue à droite :

 

 

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On mettra plus de 20 minutes pour franchir la ligne de départ, dans un ambiance de folie : DJ au milieu de la route, spectateurs sur 3 rangées,... On est littéralement porté.

 

 

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J’ai l’impression qu’on part trop vitre. Je nous avais fixé une vitesse moyenne de 9,5 kms/h, on est à 10 et demi. J’ai fait part à ma moitié qui me dit « non, là on est en descente, on en profite pour prendre de l’avance quand ça montera ». Tu parles, le terrain est on ne peut plus plat ! l’euphorie du départ et de son ambiance. Mais on reste comme ça jusqu’au premier ravitaillement.

 

Sachant que Madame a du mal à s’arrêter pour se ravitailler, je lui propose de partir devant pour lui prendre un verre. Charge à elle de me repérer. Mais on n’est pas seuls (on est 19.962 inscrits au semi) et on se perd. Et m… !!! En prenant le départ, notre seul objectif était de passer la ligne d’arrivée ensemble, et là, après 5 kilomètres tout s’écroule ! Je fais quelques dizaines de mètre en avant, je reviens en arrière, impossible de la retrouver. Finalement je repars et j’appelle ma fille. L’organisateur, qui fait les choses bien, a mis à disposition une application qui permet de suivre en temps (presque réel) les coureurs, et donne les temps tous les 5 kilomètres. Je lui demande donc de m’appeler lorsqu’elle aura les prochains temps intermédiaires. En attendant, je cours comme jamais. Avant de se perdre nous suivons un groupe de coureurs du kazakhstan, vêtus de t-shirt facilement identifiables. Je vais donc courir jusqu’à les rattraper, elle sera forcément derrière eux, et je la retrouverai avec son t-shirt rose fluo ! Après le 10ème kilomètre, ma fille m’appelle « maman est devant toi à 2’30 ». Je sais donc ce qu’il me reste à faire. Je la rattrape au 13ème kilomètres. Nous sommes heureux de nous retrouver.

 

Ces 8 kilomètres courus seul sont passés à la vitesse de l’éclair, trop occupés à se chercher pour se rendre compte du temps et des kilomètres qui passent. Mais il en reste 8 à faire. Il y a toujours autant de spectateurs au bord de la route. Et de DJ, des groupes de musiques…

 

 

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A partir du 16ème kilomètre, Madame commence à avoir mal. Son genou la fait souffrir. Il faut tenir… Je lui parle, lui montre les monuments…. Bientôt on traverse le Vondelpark. On est encore à 4 kilomètres de l’arrivée, les spectateurs font une haie d’honneur, nous encouragent. Parfois avec de pancartes qui ne manquent pas d’humour.

 

 

A7.jpg

On sort du parc, plus qu’un kilomètre. Mais qu’il est long… Le tracé n’est pas très agréable, entre des panneaux qui donnent l’impression de courir sur un chantier. Madame sert toujours les dents, courageusement….

 

 

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Voici l’entrée du stade olympique. L’émotion me submerge et je sens que les larmes ne sont pas loin. On y est ! Depuis le temps que j’en rêve !! On a réussi, à deux ! Et dire qu’il y a trois ans, on était incapable de courir plus de 5 minutes. On entre dans le stade olympique après être passé devant nos filles qui sont là pour nous encourager. Maintenant ce n’est plus que du plaisir, l’aboutissement de tant d’efforts passés. Le plaisir de courir un demi-tour sur cette piste foulée par tant de Champions. Et voilà l’arche d’arrivée. C’est fini, déjà fini…

 

 

A11.jpg

 

 

Une bénévole de l’organisation nous passe la médaille autour du cou. On est heureux, et même un peu fier. Je n’ai pas envie de sortir du stade. Je veux continuer à m’imprégner de l’ambiance, conscient de la fugacité du moment… Comme c’est bon ! Il nous faudra attendre un peu avant de connaitre notre chrono : 2h11’27’’ Même si ce n’est pas un temps stratosphérique, on est content. L’essentiel n’était pas le chrono, mais le partage, en famille, de ces émotions. Je ne ressens ni fatigue, ni douleur. Et je n’en aurai pas non plus le lendemain, signe que la préparation était bonne, et qu’il en restait un peu sous le pied.

 

 

A00.jpg

Les deux jours suivants ont été mis à profit pour faire un peu de tourisme. Mais déjà a germé dans l’esprit l’idée dans faire un autre. Pourquoi pas sur une distance un peu plus longue ?... Mais ça, ce ne sera pas pour tout de suite. Peut-être pour nos 55 ans…

 

Fin du HS, en espérant ne pas vous avoir ennuyé...

 

 

alf36.gif.f53bc6d23c5f2a3d4c445cbab17925f0.gif à vous deux alf36.gif.f53bc6d23c5f2a3d4c445cbab17925f0.gif

 

Y a le semi du Mont St Michel pas loin de chez moi :D

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Fin du HS, en espérant ne pas vous avoir ennuyé...

 

 

Ah non, alors !!

 

Passionnant, tu as parfaitement réussi à nous faire ressentir l'émotion de l'évènement :)

 

En tout cas, je dis total respect pour s'être lancé dans ce super défi :jap:

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Bravo à Bertrand et Liliane .

C’est superbe . On commence par 3 , puis 5, 10 , 21 km et voilà .

J’ai fait ça pendant 15 ans et fini comme beaucoup sur le marathon .

En fait on court contre et surtout avec les autres ... et on se fait tellement de bien à la santé .

Bel exemple .

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Alors là, pas du tout, le genre de récit qui nous transporte dans un monde qu'on ne connaît pas ! :love::jap:

 

 

Ah non, alors !!

 

Passionnant, tu as parfaitement réussi à nous faire ressentir l'émotion de l'évènement :)

 

En tout cas, je dis total respect pour s'être lancé dans ce super défi :jap:

 

Bravo à Bertrand et Liliane .

C’est superbe . On commence par 3 , puis 5, 10 , 21 km et voilà .

J’ai fait ça pendant 15 ans et fini comme beaucoup sur le marathon .

En fait on court contre et surtout avec les autres ... et on se fait tellement de bien à la santé .

Bel exemple .

 

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à vous deux

 

 

Merci pour vos messages. :jap:

 

Avec tous vos encouragements, je n'ai pas le choix : il va falloir remettre ça :p

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L'ami Alain m'a envoyé un message pour me demander comment s'est passé mon premier semi-marathon auquel j'ai participé il y a 15 jours. Après avoir écrit quelques lignes, je me suis dit que ce serait dommage de ne pas vous en faire profiter.

 

Mes excuses par avance pour ce HS qui n'intéressent peut être pas tout le monde...

 

C'était une première pour moi qui n'est commencé à courir qu'il y a un peu plus de 2 ans. L'objectif initial était, arrivé à la cinquantaine, de m'entretenir un peu. Et comme il me fallait une motivation pour mettre un pied devant l'autre, j'ai fait 2-3 10 ms autour de chez moi, en compagnie de me femme qui elle non plus n'avait jamais couru. Et comme j'ai toujours fini mes 10kms avec le sentiment d'en avoir sous le pied (je dois avouer que nous courrons à un rythme qui n'a rien à voir avec celui des keynians de tête...) l'idée de faire un semi a commencé à germer. Et là aussi ma femme a dit "banco, je te suis !". Mais à condition d'en faire un beau. « Mais ce sera le seul que je ferai, je le fais pour toi ». Pour une première on a cherché un profil assez plat, et un de mes collègues de bureau m'a conseillé Amsterdam. Qu'il faisait lui aussi cette année, mais sur la distance reine.

 

Que dire de cette expérience ? Je crois que c'est du même tonneau que le Monte-Carlo Historique ! Presque 3 mois de préparation pendant lesquels tu ne penses qu'à ça. Avec un souci de santé qui a empêché Madame de se préparer correctement. Avec la crainte qu'elle ne le fasse que pour moi, et que faute d'une préparation adéquate elle se blesse durant l'épreuve. Je n'ai été totalement rassuré que 15 jours avant l'épreuve lorsqu'en entrainement nous avons ensemble fait 19 kms en 2 heures. Là je me suis dit, qu'on arriverai bien à faire encore les 2 petits kilomètres supplémentaires.

 

Arrivé sur place, on se rend compte que toute la ville vie déjà au rythme de l'épreuve. On est très vite dans l'ambiance, et elle monte encore d'un cran lorsqu'on va au village expo où on récupère les dossards. Là, on se dit "on y est !". Et encore plus lorsque nous voyons nos noms sur le mur géant avec les noms des 40.000 participants aux différentes courses.

 

 

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Le dimanche matin, comme le semi part à 13h30, nous faisons une mini-grasse matinée et regardons le marathon à la télé (en direct sur Eurosport). Et on se met à rêver en se disant que dans quelques heures on passera aux mêmes endroits. Parallèlement nous suivons la progression de mon collègue sur l'appli smartphone. On sait qu'il n'ira pas au bout car il s'est blessé à l'entrainement. Mais il a quand même pris le départ car son fils s'est inscrit aussi, il abandonnera à 12ème kilomètre. On est forcément déçu pour lui.

 

Puis arrive le grand moment. Sans objectif de temps, on s'est inscrit dans l'avant dernier sas : ceux qui ont prévu un temps de 2h20. On s'est dit qu'on partira moins vite que ça, mais comme les autres seront plus rapides, cela nous évitera d'être bouchonné. Finalement, sans comprendre comment et pourquoi, on se retrouve dans le sas 2h10. Pour donner un ordre d'idée, le sas doit bien être à 500 m du départ.

 

Là, la ligne de départ ce n'est pas l'arche à gauche. Le départ est 400m, sur la rue à droite :

 

 

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On mettra plus de 20 minutes pour franchir la ligne de départ, dans un ambiance de folie : DJ au milieu de la route, spectateurs sur 3 rangées,... On est littéralement porté.

 

 

A2.jpg

J’ai l’impression qu’on part trop vitre. Je nous avais fixé une vitesse moyenne de 9,5 kms/h, on est à 10 et demi. J’ai fait part à ma moitié qui me dit « non, là on est en descente, on en profite pour prendre de l’avance quand ça montera ». Tu parles, le terrain est on ne peut plus plat ! l’euphorie du départ et de son ambiance. Mais on reste comme ça jusqu’au premier ravitaillement.

 

Sachant que Madame a du mal à s’arrêter pour se ravitailler, je lui propose de partir devant pour lui prendre un verre. Charge à elle de me repérer. Mais on n’est pas seuls (on est 19.962 inscrits au semi) et on se perd. Et m… !!! En prenant le départ, notre seul objectif était de passer la ligne d’arrivée ensemble, et là, après 5 kilomètres tout s’écroule ! Je fais quelques dizaines de mètre en avant, je reviens en arrière, impossible de la retrouver. Finalement je repars et j’appelle ma fille. L’organisateur, qui fait les choses bien, a mis à disposition une application qui permet de suivre en temps (presque réel) les coureurs, et donne les temps tous les 5 kilomètres. Je lui demande donc de m’appeler lorsqu’elle aura les prochains temps intermédiaires. En attendant, je cours comme jamais. Avant de se perdre nous suivons un groupe de coureurs du kazakhstan, vêtus de t-shirt facilement identifiables. Je vais donc courir jusqu’à les rattraper, elle sera forcément derrière eux, et je la retrouverai avec son t-shirt rose fluo ! Après le 10ème kilomètre, ma fille m’appelle « maman est devant toi à 2’30 ». Je sais donc ce qu’il me reste à faire. Je la rattrape au 13ème kilomètres. Nous sommes heureux de nous retrouver.

 

Ces 8 kilomètres courus seul sont passés à la vitesse de l’éclair, trop occupés à se chercher pour se rendre compte du temps et des kilomètres qui passent. Mais il en reste 8 à faire. Il y a toujours autant de spectateurs au bord de la route. Et de DJ, des groupes de musiques…

 

 

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A partir du 16ème kilomètre, Madame commence à avoir mal. Son genou la fait souffrir. Il faut tenir… Je lui parle, lui montre les monuments…. Bientôt on traverse le Vondelpark. On est encore à 4 kilomètres de l’arrivée, les spectateurs font une haie d’honneur, nous encouragent. Parfois avec de pancartes qui ne manquent pas d’humour.

 

 

A7.jpg

On sort du parc, plus qu’un kilomètre. Mais qu’il est long… Le tracé n’est pas très agréable, entre des panneaux qui donnent l’impression de courir sur un chantier. Madame sert toujours les dents, courageusement….

 

 

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Voici l’entrée du stade olympique. L’émotion me submerge et je sens que les larmes ne sont pas loin. On y est ! Depuis le temps que j’en rêve !! On a réussi, à deux ! Et dire qu’il y a trois ans, on était incapable de courir plus de 5 minutes. On entre dans le stade olympique après être passé devant nos filles qui sont là pour nous encourager. Maintenant ce n’est plus que du plaisir, l’aboutissement de tant d’efforts passés. Le plaisir de courir un demi-tour sur cette piste foulée par tant de Champions. Et voilà l’arche d’arrivée. C’est fini, déjà fini…

 

 

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Une bénévole de l’organisation nous passe la médaille autour du cou. On est heureux, et même un peu fier. Je n’ai pas envie de sortir du stade. Je veux continuer à m’imprégner de l’ambiance, conscient de la fugacité du moment… Comme c’est bon ! Il nous faudra attendre un peu avant de connaitre notre chrono : 2h11’27’’ Même si ce n’est pas un temps stratosphérique, on est content. L’essentiel n’était pas le chrono, mais le partage, en famille, de ces émotions. Je ne ressens ni fatigue, ni douleur. Et je n’en aurai pas non plus le lendemain, signe que la préparation était bonne, et qu’il en restait un peu sous le pied.

 

 

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Les deux jours suivants ont été mis à profit pour faire un peu de tourisme. Mais déjà a germé dans l’esprit l’idée dans faire un autre. Pourquoi pas sur une distance un peu plus longue ?... Mais ça, ce ne sera pas pour tout de suite. Peut-être pour nos 55 ans…

 

Fin du HS, en espérant ne pas vous avoir ennuyé...

 

 

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L'ami Alain m'a envoyé... .... Il nous faudra attendre un peu avant de connaitre notre chrono : 2h11’27’’ Même si ce n’est pas un temps stratosphérique, on est content. L’essentiel n’était pas le chrono, mais le partage, en famille, de ces émotions....

 

La prochaine fois tu feras du vélo, avec cette foule tu serais même temps que le premier. :ange::D;)

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Y a le semi du Mont St Michel pas loin de chez moi :D

 

Un jour peut-être.... :)

Attends ça doit être compliqué et lassant de faire 20 kms sur le Mont Saint Michel, surtout à plusieurs. :ange:

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C'était une première pour moi qui n'est commencé à courir qu'il y a un peu plus de 2 ans.

Comme quoi on est tous différents : moi je n'ai commencé à cesser de courir qu'il y a un peu plus de 2 ans ! :ange:

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