Aller au contenu
Logo Caradisiac      

Téléchargez nos application

Disponible sur App Store Disponible sur Google play
Publi info
Formule 1

Larrousse [topic officiel]


JulianRoss

Messages recommandés

Fin 1992, l'équipe Larrousse mit un terme à son partenariat avec Venturi. L'accord n'avait duré qu'un an et avait tourné au désastre pour la petite structure française. Gérard Larrousse signa un contrat avec le groupe Comstock qui racheta les parts de Venturi. Robin Herd, nouvel actionnaire de l'écurie avec le groupe japonais Doï, devint Président du conseil d'administration tandis que Gérard Larrousse restait directeur d'écurie.

 

Pour 1993, Larrousse convainquit Philippe Alliot de revenir en F1. Le pilote français, âgé de maintenant 39 ans, était parti en Endurance et avait remporté de nombreux succès avec Peugeot. En fait, Ce fut Jean Todt qui poussa Alliot à signer chez Larrousse, afin de faire pression sur Jacques Calvet pour qu'il accepte de tenter l'aventure en F1. Ainsi, Gérard Larrousse se voyait déjà partenaire officiel de Peugeot pour 1994...Hélas pour lui, Calvet rejeta longtemps l'idée d'un engagement en F1, et Todt partit chez Ferrari en juillet 93.

Aux côtés de Alliot, on retrouverait Erik Comas qui venait de quitter le rival Guy Ligier.

 

La nouvelle LH93 devait marquer un nouveau départ pour l'équipe. Jusqu'ici pauvre en électronique, l'équipe obtint un accord avec Bosch pour la fourniture d'un antipatinage. Mais la réussite ne fut pas au rendez-vous. La monoplace se montra poussive et le V12 Lamborghini, pourtant très remanié durant l'hiver, fut toujours aussi peu fiable. Une vraie usine à gaz !

Philippe Alliot se débattit comme un beau diable pour faire progresser la voiture sans grand succès. Il fit tout de même parler son expérience en la ramenant plus souvent au drapeau à damiers que son jeune équipier. A Imola, sur une piste humide et avec une monoplace qu'il qualifia de proprement inconduisible, il parvint à ramener les deux points de la cinquième place, un vrai petit miracle. Au GP de France, les deux Larrousse se hissèrent en cinquième ligne sur la grille, un petit exploit qui n'eut pas de suite le dimanche. Comas, qui fut bien décevant cette année-là, ramena un point à l'équipe à Monza, dans une course avec beaucoup d'abandons bien entendu.

Pour les deux dernières manches de la saison, le sponsor Doï exigea de Gérard Larrousse qu'il donna sa chance à un pilote nippon. Toshio Suzuki remplaça ainsi Alliot au Japon et en Australie, sans bien entendu faire oublier son prédécesseur.

 

Fin 1993, Jacques Calvet annonça qu'il avait changé d'avis et qu'il était prêt à motoriser une équipe de F1 en 1994. Larrousse se mit sur les rangs tout comme...McLaren. Peugeot n'hésita évidemment pas longtemps entre les deux quémandeurs, et Ron Dennis, pour ce qui allait être son plus grand malheur, obtint le soutien du constructeur sochalien.

 

La saison 1994 s'annonçait bien mal pour l'équipe française. Lamborghini avait décidé de quitter la F1 et Gérard Larrousse dut se rabattre sur le moteur payant Ford-Cosworth. Afin de boucler un budget limité, il signa un contrat avec le groupe alimentaire BCN. Ainsi, durant toute la saison, les voitures alternèrent d'un GP à l'autre entre la livrée verte de la bière Tortel et la rouge et blanche de Kronenbourg. Il signa également un accord avec Patrick Tambay et le Suisse Michel Golay afin que les deux hommes s'assurent des finances et du marketing de l'écurie. C'est dire à quelle misère en était réduit le petit constructeur gaulois...

Au niveau des pilotes, Comas ne quitta pas la galère et se vit adjoindre un pilote payant, le Monégasque Olivier Beretta.

Pour la monoplace, la LH94, l'équipe acheta à Benetton les droits d'utilisation de la boîte de vitesses électronique semi-automatique, ce qui était un apport non négligeable. Mais la signature du contrat avec Cosworth n'ayant été révélée que très tard, la monoplace fut d'abord conçue pour accueillir le V12 Lamborghini. D'où un retard dans le développement qui eut des conséquences désastreuses sur la saison. La voiture ne fit ainsi ses premiers tours de roues que quelques jours avant le GP du Brésil !

Avec une monoplace très rétive, Erik Comas se montra meilleur qu'en 1993. Il ramena ainsi deux points, deux sixièmes places acquises à Aïda et Hockenheim. Mais le jeune Français fut très fortement secoué par la mort de Senna, dont il fut le premier pilote averti, étant sorti des stands, on se demande encore pourquoi, alors que le drapeau rouge était de mise pour évacuer le Brésilien. Ayant dû stopper dans Tamburello, Comas put se rendre compte de la gravité de la situation tandis que dans le même temps, les rumeurs donnaient Senna sain et sauf...Dès lors, Erik connut une bien compréhensible baisse de motivation et il quitta la F1 à la fin de l'année.

Beretta quant à lui ne fut pas du tout à la hauteur de la tâche et fut renvoyé à la mi-saison. Philippe Alliot revint dans l'écurie pour une course à Spa, puis Yannick Dalmas reprit le volant de la deuxième Larrousse, sans succès. A la fin de la saison, l'équipe était tellement en panne de liquidités que Dalmas fut remplacé à Jerez par le pilote japonais payant Hideki Noda, qui fut aussi mauvais que Beretta. A Adélaïde, Comas fut lui aussi renvoyé pour faire place à l'amateur suisse Jean-Denis Deletraz, qui se paya ainsi un joli tour de manège.

 

Fin 1994, Larrousse était en dépôt de bilan. Jean-Paul Driot, directeur de l'écurie de F3000 DAMS entra alors en négociation avec Gérard Larrousse en vue d'un rapprochement entre les deux équipes pour 1995. L'équipe deviendrait "Larrousse-DAMS" et tenterait de survivre comme elle pourrait avec la vielle LH94. Eric Bernard, dont la carrière battait de l'aile, donna même son accord pour piloter l'antiquité l'année suivante. Mais l'affaire traîna en longueur. L'équipe fit l'impasse sur les deux premiers GP de 1995 et annonça son retour pour Imola. Mais Jean-Paul Driot fit alors savoir qu'il renonçait à son projet et qu'il attendrait 1996 pour se lancer en F1 (ce qu'il ne fit finalement jamais).

Larrousse se tourna alors vers Laurent Barlesi et Jean Messaoudi, deux investisseurs voulant monter une équipe baptisée "Junior Team". Mais l'affaire tomba vite à l'eau et, épuisé par des années de lutte, Gérard Larrousse décida sagement de mettre la clef sous la porte.

Ainsi mourrait la courageuse, mais terriblement instable écurie Larrousse.

 

Monoplaces:

 

Larrousse LH93

 

http://www.statsf1.com/cars/photo/56/163.jpg

 

Larrousse LH94

 

http://www.statsf1.com/cars/photo/56/178.jpg

 

pilotes:

 

COMAS Erik

ALLIOT Philippe

BERETTA Olivier

NODA Hideki

SUZUKI Toshio

DALMAS Yannick

DELETRAZ Jean-Denis

BERNARD Eric

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 49
  • Créé
  • Dernière réponse
Invité §leg322Mh

je me souviens de cette écurie mais j'étais petiot (8 9 ans) je croyais que c'était comme sponsor la marque de dico j'ai honte de ma jeunesse

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §mac012BN

 

l'un encule et l'autre se fait enculer :ange:arkiel.gif.9a0b995f298b5324278bb58c3326dda0.gifamel_the_white.gif.06df354384975196f3903007ec6ce7c1.gif

 

 

:ange::pfff: Sa vole haut touSSa

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §axx880yP

l'intello a le petit larouse dans la tête et le pd le gros robert.... (réponse donnée par roro tout en finesse :W)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

:ange::pfff: Sa vole haut touSSa

 

 

:o:o on peut bien se lacher de temps en temps :D

 

l'intello a le petit larouse dans la tête et le pd le gros robert.... (réponse donnée par roro tout en finesse :W)

 

 

:D:o

tu sait, je suis tellement crevé, que j'ai eu la flème de chercher par 4 chemins :o , un peut comme le pédé amel_the_white.gif.06df354384975196f3903007ec6ce7c1.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §mac012BN

 

:o:o on peut bien se lacher de temps en temps :D

 

 

 

 

:D:o

tu sait, je suis tellement crevé, que j'ai eu la flème de chercher par 4 chemins :o , un peut comme le pédé amel_the_white.gif.06df354384975196f3903007ec6ce7c1.gif

 

 

T'a raison ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pie503Of

 

il manque plus que toi pierrouze, un daubic de puceau arkiel.gif.9a0b995f298b5324278bb58c3326dda0.gif:o

 

:fleur:

 

J'devrais en crée un sur Koubitza ou Béhème ? aimkdu13.gif.a9a381bd785847e6a6df77daabefae3e.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pie503Of

 

amel_the_white.gif.06df354384975196f3903007ec6ce7c1.gifamel_the_white.gif.06df354384975196f3903007ec6ce7c1.gif

 

Kubica est le roi des bogoss ©Roroclio88 :o

 

Source vraiment pas fiable :buzz:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Don285Vw

 

il manque plus que toi pierrouze, un daubic de puceau arkiel.gif.9a0b995f298b5324278bb58c3326dda0.gif:o

 

 

 

:fleur:

 

Et c'est toi qui dit ça ? moebius.gif.1e97cb19b46466b41774773532975a8d.gifmoebius.gif.1e97cb19b46466b41774773532975a8d.gifmoebius.gif.1e97cb19b46466b41774773532975a8d.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Don285Vw

Larousse ? Je croyais que c'était le topic d'Elsa moi. dondiego78.gif.937b12a24185c1a2ee8d1c3f31527277.gif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

moebius.gif.509e05a70ced63d9942bdbd545695395.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A l'époque, je pensais que l'option Larrousse (avec 2 R contrairement au dictionnaire) était pour Peugeot la meilleure option pour arriver en F1, et ainsi affronter Renault avec des armes différentes. Le ratage avec Mclaren puis Jordan démontre avec le recul que ça n'aurait pas été si mauvais... D'ailleurs, après avoir été éconduit par R.Dennis fin 94, au lieu de signer avec Jordan, Peugeot aurait été bien inspiré de revenir sur sa première idée, mais ça ne s'est même pas évoqué, et Larrousse n'est pas allé loin.

 

Il y a peu, je me suis dessiné ce qu'aurait pu être une Larrousse-Peugeot 94:

 

http://pix.nofrag.com/9/5/8/4dcf2bb01c7c7ccb043f0eae0e260tt.jpg

 

Quelques collages de vrais logo pour faire plus "vrai" et quelques modifs par Paint, et voila...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §axx880yP

vu les résultats avec jordan et prost, pourquoi pas :oui:

 

et puis ils auraient pu tout faire eux même en ayant une croissance progressive et bien digérée (pas à la prost gp justement)

 

mais bon on le voit avec Toy' c'est pas évident ;)

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Par contre, dans l'historique, il manque des choses! Voyons Wikipédia.

 

L’écurie Larrousse est fondée en 1986 par par Didier Calmels et Gérard Larrousse, ancien pilote de haut niveau qui a notamment remporté à deux reprises les 24 heures du Mans avant de devenir directeur sportif des écuries Renault puis Ligier. L’équipe est alors officiellement baptisée Larrousse-Calmels.

Larrousse n'est pas une écurie constructeur car elle se contente de monter un moteur V8 Cosworth sur un châssis acheté au constructeur britannique Lola.

 

A l’aube de sa troisième saison dans la discipline, en 1989 et suite au retrait forcé de Didier Calmels pour des raisons judiciaires, l’écurie est rebaptisée Larrousse. Gérard Ducarouge est recruté pour concevoir un châssis digne de ce nom, Lola n'étant plus qu'un prestataire de services. Larrousse entame un partenariat prometteur avec le motoriste italien Lamborghini pour développer le petit V12 conçu par Mauro Forghieri.

 

En 1990, Larrousse décroche un partenariat avec la société japonaise ESPO. Avec 11 points, l’écurie Larrousse boucle la saison à une superbe sixième place du championnat des constructeurs.

Mais Gérard Larrousse ne profite pas longtemps de son succès : la FISA, pourtant présidée par le Français Jean-Marie Balestre peu amène avec la modeste structure, annonce que l'écurie est déclassée du championnat du monde des constructeurs. En effet, le "concurrent" ESPO-Larrousse s’était engagé au championnat du monde sans préciser que le "constructeur" de la monoplace était Lola (cette information était notoire depuis 1987). Ce vice de forme et une justice expéditive ne remet pas en cause les résultats acquis par les pilotes qui conservent leurs places au championnat des pilotes, mais a pour effet dramatique de priver Larrousse de 11 points acquis au volant d’une Lola non enregistrée auprés de la FISA.

 

La, c'est mon texte: Et puis en 92, Lola arrète et Larrousse s'associe avec Venturi, ça ne durera qu'une année, ce sera dur, et Venturi n'est pas arrivé au meilleur moment en pleine crise. Voici la Venturi Lamborghini de 1992:

 

http://pix.nofrag.com/c/1/6/e8b44b0b586551cdd2879a3ef6867.jpg

 

G. Larrousse a voté Chirac en 88 (source Sport Auto de 91). Ligier (ami de Mitterand) a eut un circuit et un moteur Renault, Larrousse, Prost et Cyril de Rouvre (Homme d'affaire, ancien maire RPR de Chaumont, qui repris Ligier en 93 avant d'aller en prison) ont eut plein de soucis: hasard ou coincidence?...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Disparition de mes images... réapparition!

 

Revoici une Larrousse Peugeot fictive pour la saison 1994:

705993952_LarroussePeugeot94.jpg2..jpg.0f408006591e07814d83b085cc514dee.jpg

 

Et la Larrousse Venturi de la saison de F1 1992:

venturi f1 92.jpg1..jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.



Newsletter Caradisiac

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

×
  • Créer...