Invité §old352zk 10 octobre 2006 Signaler Partager 10 octobre 2006 BFG... que de souvenirs! Celle d'un pote, attelée à près de 200 000 kilomètres. Et toujours fidèle au poste! Le souvenir de Boccardo, croisé à la concentration du Mont Revard, au printemps 1980. Il venait présenter le proto "bleu" aux tarmos présents. Et je le revois, nous parlant des problèmes rencontrés lors de l'élaboration du proto. Notamment le son des échappements, accorrdé avec l'aide d'un acousticien... Globalement une bonne moto, pas une bête de puissance mais parfaiteemnt adaptée à l'usage grande routière: facile à réparer et rarement en panne! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §aut501Gd 11 octobre 2006 Signaler Partager 11 octobre 2006 Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur sans jamais oser le demander est sur www.forum-auto.com/sqlforum/section5/sujet364705.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §gab630rw 11 octobre 2006 Signaler Partager 11 octobre 2006 Bonsoir, Louis Boccardo : le retour !!! Episode 2 : MF Suite à son licenciement de chez BFG (voir épisode 1), Louis Boccardo n’abandonne pas de créer une moto. La société MF (Moto Française) est née de la rencontre entre Louis Boccardo, fondateur de BFG (voir épisode 1), et d'un industriel de l'imprimerie à Vendôme en 1981. Cahier des charges : une routière de moyenne cylindrée, sure et fiable, concurrente directe de la BMW R650 avec un moteur est de conception récente, allumage électronique, espérance de longévité peu commune en moto, et de grande diffusion. Quelques temps auparavant, l'usine BFG avait testé ce moteur pour créer un modèle 650 cm3, mais vite abandonnée, compte tenu du manque de puissance du moteur. Avec l'aide des Ateliers de Construction Siccardi, ils mettent au point une moto, très proche de la BFG. Le moteur est un bicylindre à plat de 652 cm³ (moteur de Citroën Visa) développant 32 chevaux inséré dans un cadre double berceau. La transmission se fait par cardan. Le système de transmission, ainsi que la boîte de vitesse ont été empruntés à une Moto Guzzi. En six mois, les premiers modèles virent le jour et furent présentés, roulants au bol d'or 1981. Deux modèles différents sont sortis des chaînes : un modèle basique, un autre muni d'un carénage enveloppant. Un troisième modèle, un trail, restera à l'état de prototype. En 1983, la production s'arrête après seulement 90 machines. Bien sympathiques, légères et maniables, manquant, il est vrai de puissance, mais surtout de finition et fiabilité en raison d'une conception trop rapide... Que fera Louis Boccardo ? A plus pour l’épisode 3…. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §tun768Yb 11 octobre 2006 Signaler Partager 11 octobre 2006 (...) Les Automobiles de sport SOVAM (...) Je croyais que les SOVAM avaient aussi reçu la mécanique Panhard. Et qu'une d'entre elle est sortie de restauration ces 2-3 dernières années... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §6fl077Sn 12 octobre 2006 Signaler Partager 12 octobre 2006 Vous avez parlé de Berliet au travers d'un camion en première page de ce joli topic, c'est vrai que La marque Berliet reste surtout dans les mémoires pour sa production de poids lourd. Cependant son fondateur, Marius Berliet, a commencé dans ses ateliers Lyonnais par la fabrication de véhicules de tous types. Le fondateur de la marque : Marius Berliet http://www.fondationberliet.org/visuels/marius_berliet_1907.jpg Marius Berliet construit son premier moteur en 1894 et sa première voiture en 1895. moteur Berliet monocylindre de 1894 http://www.fondationberliet.org/fiches/mot_berliet1_1894/vehicule.jpg Berliet 1903 modèle ? http://www.svvs.org/brighton/26.jpg Mais la marque Berliet ne se développe réellement qu'à la suite de la vente, en 1905, de la licence de 3 voitures à l'Alco (American Locomotive Company). Cette vente permet le financement nécéssaire pour développer l'activité des ateliers Lyonnais. D'ailleurs la locomotive fabriquée par l'Alco sera choisie comme emblème de la marque Berliet. http://www.vea.qc.ca/vea/logos/berliet.jpg Un moteur de berliet type H 1906 http://max-en-h.chez.tiscali.fr/imphoto/insolite/berliet.jpg 1 publicités ventant la robustesse de la mécanique Berliet. http://www.lyon-photos.com/images/diaporama/1/20/moyennes/murs_peints_etats08.jpg Berliet 40 H.P 1907 http://www.georgeglazer.com/prints/auto/images/bridgeportauto1.jpg Berliet type C1 1908 http://www.musee-malartre.com/static/new_malartre/contenu/images/autos/berliet1.jpg http://www.musee-malartre.com/malartre/sections/fr/les_automobiles Berliet AK14 (années 10 ?) http://www.histoiresdefamilles.net/albums/Voitures/images/01gonthier-joseph-henri-petite%20berliet%20jantes%20bois_JPG.jpg C'est seulement en 1906 que le premier camion Berliet est construit. Berliet CAK 1909 - Camion pompier http://www.musee-pompiers.asso.fr/vehicule/berlietcak.jpg http://www.musee-pompiers.asso.fr/ Cette activité sera fortement développé pendant la première guerre mondiale et deviendra même la principale des usines Berliet. Le camion Berliet CBA sera utilisé par l'armée française notemment pour l'acheminement sur le front de renforts ou de matériels. La voie sacrée en 1916 http://www.hiboox.com/images/3706/b06e1c58.jpg http://www.defense.gouv.fr/portal_repository/1015902428__0001/fichier/getData#search=%22camion%20de%20la%20voie%20sacr%C3%A9e%20berliet%22 Afin d'améliorer la communication pendant la guerre un bus à impériale de Berliet (dit Araba : voiture en Turc ??) fut transformé en pigeonnier roulant. Et oui pas de satelite en 1914. http://www.army.mod.uk/img/royalsignals/museum/PIGEON%20LOFT.jpg http://fr.wikipedia.org/wiki/Pigeons_de_la_guerre_1914-1918 La fabrique de berline continuera tout de même jusque dans les années 30 avant de laissé place uniquement à la production de camion. Modèle Torpedo de 1924 http://www.frenchrivieracar.com/mariages/images/berliet%20torpedo.jpg En 1967, Berliet est racheté par Michelin/Citroën puis en 1974 c'est au tour de Renault de reprendre la marque. En 1978 le nom de Berliet disparaît définitivement. http://www.hartlana.co.uk/bsarchive/l0200004.jpg liens http://www.fondationberliet.org/vf/fond_marius.htm Je vous laisse corriger et enrichir. Quel est ce modèle ? http://images.gittigidiyor.com/161/1615290_0.jpg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §gab630rw 12 octobre 2006 Signaler Partager 12 octobre 2006 Episode 3 et dernier Louis Boccardo : le re-retour Boccardo Aéro Malgré ces échecs Louis Boccardo persévère, et après avoir intéressé des élus du Nord de la France à son projet, il présente au Salon de la Moto 1987 à Paris un prototype. La Boccardo Aéro Une moto à base de moteur Peugeot essence (TU 1124 cm3, 4 cylindres en ligne, développant 97 chevaux) et diesel (Peugeot TU D) ce dernier ferat grand bruit, et pour cause puisque il s'agit d'une première mondiale dans cette catégorie de moto. Comme sur ses cousines, BFG et MF, la Boccardo Aero utilise une transmission finale par arbre. L'esthétique réussie est bien dans l'air du temps. Mais encore une fois le projet ne connaîtra pas le succès escompté. Finalement la société disparaît fin 89, et on apprend que la production se résume en fait à cinq exemplaires : deux essence et trois diesel. Nous voilà à la fin de notre saga! Qu’est devenue Louis Boccardo ? Si vous le savez n'hésitez pas! à plus pour de nouvelles histoires... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pit470dY 12 octobre 2006 Signaler Partager 12 octobre 2006 Vous avez parlé de Berliet au travers d'un camion en première page de ce joli topic, c'est vrai que La marque Berliet reste surtout dans les mémoires pour sa production de poids lourd. Cependant son fondateur, Marius Berliet, a commencé dans ses ateliers Lyonnais par la fabrication de véhicules de tous types. 6flat pour cette exhu lyonnaise ! Juste un petit mot sur les liens entre Berliet et A.L.C.O (American Locomotive Compagny _ 1905-13). Comme tu l'as dit les Alco n'était que des Berliet construite sous licence mais à ceci près que même le réseau de maintenance des deux entités devait fonctionner selon les même critères cad qu'un propriétaire d'une Alco ou d'une Berliet devait être assisté et dépanné de la même manière des deux cotés de l'Atlantique grâce à l'interchangeabilité totale des pièces et des outils entre les deux marques. ... Ceci du beaucoup aidé les très nombreux touristes américains ou français qui s'offraient un sympatique week end de détente en voisin de part et d'autre de l'atlantique .... L'utopie de ces accords sur la révolution des transports intercontinentaux méritait ce petit intermède En 1909, Alco présenta sa fameuse et luxueuse Limousine 60hp que l'on peut admirer sur d'anciens clichés de la Maison Blanche Sur le plan sportif, la marque remporta aussi fois la coupe Vanderbilt en 1909 et 1910 Les camions aussi eurent droit au clonage en 1911 : [:pitcats:3] + Pitcats Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §tun768Yb 12 octobre 2006 Signaler Partager 12 octobre 2006 Aussi un détail sympa: une des voitures Berliet d'appelait Dauphine. La Régie Nationale Renault a demandé l'autorisation à Berliet pour le nom de la "successeuse" de la 4CV Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
aravis68 12 octobre 2006 Signaler Partager 12 octobre 2006 Pitcats, tu n'aurais rien sur l'Isotta Fraschini de 1908 (la 1200 62 x 100) ou à défaut sur la règlementation des voiurettes en 1908 ??? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §ram050mK 13 octobre 2006 Signaler Partager 13 octobre 2006 Aux marques disparues , on peut rajouter RADIOR pour les motos , ces machines etaient fabriquées à Bourg en Bresse dans les années 20 a 50 . Souvent équipées de moteur Nervor avec des cylindrées de 100 a 500 cc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §tun768Yb 13 octobre 2006 Signaler Partager 13 octobre 2006 Ne pas négliger que Berliet a aussi voulu faire cela dans le sens inverse et qu'il a subi de sérieuses pertes car l'acier français était de moins bonne qualité (j'ai entendu dire ailleurs que les Américains maîtrisaient l'acier trempé que les Français connaissaient mal). Ses voitures copies conforme d'une Américaine cassaient les ponts à une cadence désastreuse pour Berliet car avant l'écoulement de la garantie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §mir721ml 13 octobre 2006 Signaler Partager 13 octobre 2006 [:pitcats:3] Mira, Comme pour toute cette période de l'entre deux guerres où virent naitre et périrent nombre de petits constructeurs dans le triangle d'or parisien, les informations (trop souvent) lapidaires qui nous sont parvenues sont parfois sujettes à contreverse par l'absence d'autres source tels que des témoignages de survivants ayant connu cette époque faste ... c'est un fait mais heureusement la magie des forum consacrés aux anciennes permet parfois de trouver un passionné qui rétabli la vérité par ses connaissances [:pitcats:4] L' atelier (ou dépot ?) du 17éme arrondissement fut semble t'il utilisé de façon sporadique jusqu'en 1935-36 date à laquelle le bail de location fut échu et non renouvellé. Selon la Mairie de 17éme, la zone où se situait ce local fut "réaménagée" quelques années avant la 2nd GM. Ceci coïncide effectivement avec le déménagement de la socièté de Neuilly à Levallois où elle restera jusqu'en 1946. Maintenant si tu en sais d'avantage soit le bienvenu et n'hésite pas à nous en faire profiter @+ Pitcats Merci d'avoir pris en compte mon interrogation. Après réflexion, je pense qu'il s'agit du magasin de vente de Georges Irat qui se trouvait 103 Avenue de Villiers. Bravo pour ce Forum très documenté . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §6fl077Sn 13 octobre 2006 Signaler Partager 13 octobre 2006 Merci Pitcats et Tunesi pour ces précisions et anecdotes sur les productions Berliet. Sur le plan sportif, on peut également citer une troisième place de Paul Bablot sur une berliet lors de la toute première édition de la Targa Florio, en 1906. D'autres voitures seront inscrites pour les éditions suivantes mais la troisième place de 1906 restera le meilleur résultat de la marque dans cette célèbre course sicilienne. Les Berliet Dauphine furent les derniers véhicules de tourisme de la marque avec d'abord les 9cv en 1935 puis les rares 11cv en 1938 avec une carrosserie cloné en partie sur la 402. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pit470dY 13 octobre 2006 Signaler Partager 13 octobre 2006 Merci Pitcats et Tunesi pour ces précisions et anecdotes sur les productions Berliet. Sur le plan sportif, on peut également citer une troisième place de Paul Bablot sur une berliet lors de la toute première édition de la Targa Florio, en 1906. D'autres voitures seront inscrites pour les éditions suivantes mais la troisième place de 1906 restera le meilleur résultat de la marque dans cette célèbre course sicilienne. Les Berliet Dauphine furent les derniers véhicules de tourisme de la marque avec d'abord les 9cv en 1935 puis les rares 11cv en 1938 avec une carrosserie cloné en partie sur la 402. [:pitcats:3] encore quelques anecdoctes ... En 1903, la firme anglaise Sunbeam sollicita Berliet pour concevoir cette élégante 10hp et là encore le soucis d'interchangeabilité fut respecté Une Berliet 40cv prête à bondir en 1905 Voici le jumeau français de camion Alco posté plus haut Victoire au Monte-Carlo 1911 Cette AK14 postée par 6flat pourrait aider Gilles dans sa recherche du mystérieux torpédo lorrain Berliet c'est aussi la Grande Guerre et sa Voie Sacrée avec ce véhicule sanitaire et ce transport de troupes 1921, Lyon s'équipe d'autobalayeuses Berliet système Laffly Berliet présenta en 1923 cette très rare automotrice qui roulera sa bosse pendant 30 ans sur les voies ferrées du Jura... ... s'engagea au 24h du Mans avec cette superbe 12cv ... ... et équipait nos amis croque morts des PFG avec un corbillard électrique moins désagréable pour le cortège à pied qui évitait ainsi les effluves d'essence 1934, c'est la 944 vraiment craquante en roadster 1939, c'est dans l'air du temps, les grands constructeurs aident les petits par des prets de carrosseries, Citroën avec La Licorne, Matford avec Chenard&Walker, (re) Citroën avec la D12 ... Delage si si ! et enfin Peugeot avec Berliet : Dès 1973, la Pologne monta des bus Berliet sous la marque JELEZ Une pensée pour tous ces laborieux Berliet qui agonisent lentement (copyright Marielou) et pour finir un petit clin d'oeil pour nos amis alsaciens Aravis, je vais voir ce que j'ai sur Isotta @+ Pitcats Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pit470dY 14 octobre 2006 Signaler Partager 14 octobre 2006 Voici venu le temps d'une exhu qui me tiens vraiment à coeur car il s'agit d'une de mes marques préférée non seulement pour ses autos mais aussi par ses créateurs que furent les frères SIZAIRE dont l'impact dans l'évolution automobile est malheureusement trop souvent ignoré . J'ai essayé d'être complet mais si vous voyez d'autre chose à dire n'hésitez pas car en dehors des grandes lignes plus ou moins connues rares sont les anecdoctes sur Sizaire alors vous privez pas [:pitcats:4] C'est à l'âge de 8 ans que le jeune Maurice Sizaire se promit de construire sa propre voiture lorsqu'en 1885 il vit passer le Comte De Dion sur son célèbre tricycle à vapeur. Cette vision l'impressionna tant que plus tard malgrès son diplome d'architecte en poche il se consacra à son projet automobile n'hésitant pas à débaucher son frère Georges de son misérable emploi de sellier pour lui trouver un poste d'apprenti tourneur. Une fois formé, les deux frères louèrent un atelier à Puteaux en 1897 pour mettre au point à leurs heures perdues le prototype d'une voiturette monocylindre à chassis tubulaire et entrainement à courroie. Malgrès une faiblesse chronique de cette courroie, ils virent affluer à l'atelier une bonne dizaine de promesses d'achat et un garagiste parisien se proposa même de distribuer la voiturette mais une ombre vint obscursir l'horizon en 1898 lorsque le jeune frère fut appellé au service national qui à l'époque durait ... 3 ans !!!. Seul, Maurice ne pouvait assumer la poursuite de l'entreprise mais le salut vint de leur ami , Louis Naudin, tourneur chez De Dion-Bouton, qui se proposa de remplacer Georges Sizaire le temps de son service. Le prototype évolua lentement mais considérablement pour obtenir un résultat fiable et interressant en 1903. La transmission directe à trois rapports était dorénavant assurée dans un arbre mobile actionnant par le jeu des pignons une couronne et un pont arrière original fut spécialement conçu pour cette voiture futuriste dont les roues indépendantes lui conféraient une tenue de route hors du commun . Il faut noter que les comparses mirent un point d'honneur à concevoir eu même les gabarits de bois et les pièces de fonderies. 1904_Prototype à l'essai Après de longue séances d'essai sur la route, les trois associès décidèrent de montrer leur auto à l'Exposition des Petits Inventeurs en mars 1904 et bien leur pris car l'accueil fut si entousiaste que dans la foulée ils fondèrent à Paris la socièté des : "Etablissements Sizaire & Naudin" En Novembre 1905, la marque tint son premier salon sous les verrières du Grand Palais où de nombreuses commandes furent prises assurant ainsi à l'atelier une production journalière de 2 voitures. Le prix de vente de l'automobile complète était de 2950 Francs en 1906 mais il ne suffisait pas à équilibrer les comptes si bien que la petite affaire fut rapidement en cessation de paiement malgrès un carnet de commande plein. Octobre 1905_ un des deux prototypes S&N à l'essai dans les rues de Paris Un des premiers exemplaires vendu Le Duc d'Uzès, Emmanuel de Crussol, se proposa de racheter l'entreprise et d'injecter l'argent neccessaire au bon developpement de l'auto, idée bien immédiatement acceptée par les 3 hommes. Ce nouveau souffle permis à la jeune marque de s'inscrire à l'incontournable course d'endurance de " L'Auto" grand quotidien sportif de l'époque. Le but de l'épreuve était de parcourir en 6 jours au moins 200 km / jour sur un circuit de 33km avec une finale basée non plus sur l'endurance mais sur un affrontement en vitesse pure ... quel programme ! Malgrès tout le gotha de l'automobile present à l'épreuve (Delage, De Dion-Bouton, Peugeot ou Alcyon) c'est contre toute attente que la victoire reviendra à l'illustre inconnue Sizaire & Naudin pilotée par Georges à une moyenne de 58.6 Km/h grace à un alésage du monocylindre porté à 120 mm et d'une course à 110 mm. Ce fait d'arme lança la marque sur le devant de la scène mais la concurrence réagit en stipulant dès 1907 que les moteurs des autos engagées ne devaient pas transgresser la rêgle de l'alesage à 100 mm et d'une course à 110 mm. Maurice Sizaire au crépuscule de sa vie, avouera que si de nouveau la victoire fut acquise haut la main en 1907, c'est que les trois compères avaient transgressés la rêgle en portant la course de leur moncylindre à 150 mm !!!. L'anecdocte veut que les pilotes se soient discretement cachés à tour de rôle dans un fourré pour changer fréquemment des pistons qui par leur vitesse de 11 mêtres/seconde crevaient les fonds en acier du moteur. L'opération durait moins de 10 minutes puisqu'il suffisait de devisser 4 écrous pour démonter le cylindre et remplacer le piston. Un controlleur plus assidu que les autres constata que certains tours étaient plus longs que les autres mais l'argument du besoin naturel fit retomber l'inquietude du brave homme !!!. En 1908, Sizaire & Naudin du s'incliner devant Delage au GP de l'Automobile Club de France pour une raison de pneumatiques mais la firme pris sa revanche sur sa rivale lorsque celle ci tenta sans succès de battre à Brooksland le record de l'heure soit 106 km/h détenu par la jeune firme. Trois années suffirent à la marque pour sortir de l'ombre et gagnée une très grande renommée génératrice de commandes pour l'usine. Cependant, le climat ne tarda pas à se détériorer entre le Duc et les trois amis qui furent congédiés en 1912 suite aux mauvais résultats sportifs enregistrés. Le proriétaire de l'affaire estima ne plus avoir besoins d'eux pour faire tourner l'entreprise mais ce fut grave une erreur car avec le départ des trois comparses c'était l'âme de l'entreprise qui s'évapora ! Si la firme stoppa la monoculture de son modèle fétiche pour développer sa gamme sous l'impulsion de l'ingénieur Le Grain, les nouvelles Sizaire & Naudin perdirent de leur originalité en usant de solutions techniques deja vue ailleurs si bien que la clientèle s'en lassa et que la marque jadis florissante périclita officielement en 1921 bien que sans les commandes de guerre celle ci aurait du fermée ses portes dès 1914 !. 1914_Publicité Rapidemment ils furent mis en contact avec F.W Berwick un concessionnaire anglais de Sizaire & Naudin à Londres. Ce dernier souhaitait créer une automobile européenne capable de rivaliser à la fois avec Rolls-Royce en Angleterre et Delauney-Belleville en France. Connaissant ma mésaventure de Sizaire et Naudin, il s'empressa de les rencontrer pour leur proposer son projet. Louis Naudin se sachant très malade ne participa au projet et il décéda très peu de temps après. Les deux frères alors inactifs furent séduit par ce projet fou et il décidèrent de s'associer avec lui . Ils fondèrent en 1913 à Courbevoie "La Socièté Nouvelle des Autos Sizaire" et à Londres la "F.W Berwick & Co Limited" . La Sizaire-Berwick 20hp était une splendide voiture bien née et animée par un très silencieux 4 cylindres. Elle se distingue de la concurrence par des équipements en série aussi innovateurs que l'éclairage electrique, le chauffage ou des instruments de mesure mécanique comme le compte tours ! L'excellent chassis produit à Courbevoie était exporté à plus de 80% outre Manche où il fît le bonheur des carrossier anglais qui se donnèrent à coeur joie pour habiller élégament cette auto dont le radiateur faisait irrémédiablement penser à celui des aristocrates Rolls-Royce. Ce dernier remarqua un peu trop tard, que le brevet qui protégeait son élégante calandre n'était valide qu'au Royaume-Unis ... une faille qu'exploita sans complexe Sizaire & Berwick dont la grande majorité des ventes se faisait outre manche !. Seule la guerre vint gacher cette belle réussite commerciale du moins pour les Sizaire qui furent appellé sous les drapeaux car Berwick quand à lui sut exploiter la renomée de la marque en créant à Londres un complexe aéronautique dont lui seul était propriétaire ... La paix revenue, Berwick céda l'intégralité de ses parts à un nouveau investisseur qui exigea de Maurice Sizaire, actionnaire minoritaire de la branche anglaise, que la production de la nouvelle 25hp soit intégralement réalisée à Londres. Sizaire qui devait concevoir l'intégralité de l"automobile et notamment celle du moteur fut désagréablement surpris de se voir oter sa liberté d'action par le nouvel homme fort de la socièté Berwick qui lui joigna un ingénieur pointilleux chargé de rectifier chaque création du français. Le résultat fut en deça de ce que la clientèle attendait de la firme car si le chassis était une nouvelle fois réussi, le rapport poids-puissance moteur quand à lui était dramatiquement désavantageux d'où des performances poussives indéçantes pour ce type de véhicule. La notorièté de la firme aveugla l'ingénieur anglais qui commis l'erreur de commander des quantités inconsidérables de fournitures pour une auto dont la mise au point était inachevée malgrès les mises en garde de Sizaire. Rien y fit et le résultat fut une mévente totale qui mena la marque directement au dépot de bilan. La marque fut rachetée par Austin mais la greffe du groupe maison 20hp ne changea rien à la situation et la dernière évolution de cette Sizaire-Berwick fut une auto composite "haut de gamme" dotée d'un V8 Lycoming dont quelques exemplaires seulement furent construit avant la faillite définitive de la firme en 1928. L'usine brittanique fut reconvertie après dans la patisserie industrielle domaine où les anglais furent précurseur ! Sentant le vent tourner, les frères Sizaire étudièrent en cachette une nouvelle auto 11hp dont l'innovation était d'être dotée de roues indépendantes 30 ans avant sa généralisation partout ailleurs. Ils imaginairent une nouvelles suspension à parallélogramme permettant au pneu d'avoir un point de contact au sol rigoureusement vertical et une direction à crémaillère transversale de tel sorte que les deux combinées permettaient aux roues de rester dans leurs plans. Le comportement routier de l'auto devint excellent car il garantissait aux passagers un grand niveau de confort à grande vitesse quelque soit la qualité de la route. En 1920, le prototype de l'auto fit sensation au Salon de Paris et de nombreuses marques vinrent se porter acquéreuse du brevet des frères Sizaires. Malheureusement, le prix demandé découragea leur confrères et aucun brevet ne trouva acquéreur ! Que cela ne tienne, ils créerent en 1923 une troisième raison sociale : La "Socièté Sizaire Frères" avec pour principal actionnaire le journal du "Petit Parisien" édité par le richissime Paul Dupuy ami des deux frères. Le manque de moyens financiers est un obstacle à la diffusion de la Sizaire 11hp 4Di qui par conséquent trouve difficilement preneur tout comme la trop méconnue Sizaire Six 3.0 litres de 1928 et son excellent 6 cylindres Willys-Knight qui restera un superbe chant de cygne pour cette marque qui baissera en 1929 son rideau du moins en France. En effet de l'autre coté de l'Escaut, Georges Sizaire tenta une dernière fois fois de raviver la flamme en créant la firme Belga-Rise dans le but d'écouler ces chassis invendus de Sizaire-Six et les réanimant avec des 6 cylindres Talbot ou Hotchkiss mais rien y fit et cet echec marqua la fin de l'aventure automobile des frères Sizaire dont l'héritage est encore d'actualité sur nos voitures contemporaines ! 1928_ Chassis Belga-Rise Pour conclure, il est à noter que Citroën échaudé par le prix astronomique du brevet Sizaire patienta que ce dernier tombe dans le domaine public pour que sa célèbre Traction Avant puisse sortir du quai de Javel avec une direction et des roues indépendantes ... made in Sizaire ! proto Citroën essayant l'ex brevet Sizaire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §wm3445bj 14 octobre 2006 Signaler Partager 14 octobre 2006 slt ca me fait un grand plaisir que l'ont redonne la noblesse de l'invention a sizaire et non a citroen maleheureusement ce que tous le monde crois Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pit470dY 14 octobre 2006 Signaler Partager 14 octobre 2006 slt ca me fait un grand plaisir que l'ont redonne la noblesse de l'invention a sizaire et non a citroen malheureusement ce que tous le monde crois Je suis absolument de ton avis car sans les frères Sizaires , Citroën et sa traction n'aurait pas eu l'éclat (mérité) qu'on leur connait du moins en ce qui concerne son fabuleux comportement routier ... Je vous reposte la SB 25hp reconnaissable à son radiateur coupe-vent adopter à la suite du procès avec Rolls-Royce Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pit470dY 14 octobre 2006 Signaler Partager 14 octobre 2006 Pitcats, tu n'aurais rien sur l'Isotta Fraschini de 1908 (la 1200 62 x 100) ou à défaut sur la règlementation des voiurettes en 1908 ??? Je te vois venir sur ce coup là car l'ombre d'Ettore Bugatti plane évidemment au dessus des petites Isotta-Fraschini conçues après le rachat de la firme par De Dietrich en 1905 même si Cattenao s'en réserve la paternité. Comparé aux fameuses Tipo 8 les infos sur la petite 10 cv sport produite sur seulement trois exercices et encore au compte gouttes sont peu volubiles c'est le moins que l'on puisse dire ! On sait qu'elle ressemblait beaucoup à la Bugatti type 10 et que son échec commercial fut une des raison du retrait de De Dietrich en 1911 de la firme transalpine. En effet les fondamentaux de la marque étant aux antipodes d'une roturière à 4 cylindres même sportive la finalité de l'affaire était connue d'avance. Voici donc deux clichés de cette Isotta prise en 1908 aux Etat-Unis où la marque écoulait 75% de sa production Il est dit aussi que le type KM de 1912 sorti après la période De Dietrich fut aussi conçu à la sauce Bugatti mais là aussi rien ne permet de le confirmer à 100% En attendant voici le plan de la bête Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
S4-61L 14 octobre 2006 Signaler Partager 14 octobre 2006 Je suis absolument de ton avis car sans les frères Sizaires , Citroën et sa traction n'aurait pas eu l'éclat (mérité) qu'on leur connait du moins en ce qui concerne son fabuleux comportement routier ... Je vous reposte la SB 25hp reconnaissable à son radiateur coupe-vent adopter à la suite du procès avec Rolls-Royce https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/sizaire_berwick_37.jpg Ben oui, l'avantage de Citroen c'est d'avoir su pomper de ci de là tout ce qu'il y avait de bon, et de le rassembler dans une voiture construite en grande série, donc à prix abordable, toussa... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
aravis68 14 octobre 2006 Signaler Partager 14 octobre 2006 Je te vois venir sur ce coup là car l'ombre d'Ettore Bugatti plane évidemment au dessus des petites Isotta-Fraschini conçues après le rachat de la firme par De Dietrich en 1905 même si Cattenao s'en réserve la paternité. Comparé aux fameuses Tipo 8 les infos sur la petite 10 cv sport produite sur seulement trois exercices et encore au compte gouttes sont peu volubiles c'est le moins que l'on puisse dire ! On sait qu'elle ressemblait beaucoup à la Bugatti type 10 et que son échec commercial fut une des raison du retrait de De Dietrich en 1911 de la firme transalpine. En effet les fondamentaux de la marque étant aux antipodes d'une roturière à 4 cylindres même sportive la finalité de l'affaire était connue d'avance. Voici donc deux clichés de cette Isotta prise en 1908 aux Etat-Unis où la marque écoulait 75% de sa production https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/52.jpg https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1908 02.jpg Il est dit aussi que le type KM de 1912 sorti après la période De Dietrich fut aussi conçu à la sauce Bugatti mais là aussi rien ne permet de le confirmer à 100% En attendant voici le plan de la bête https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/isotta008_800.jpg Mon petit doigt me dit que sous ce capot là, il y a bien plus qu'un 1200 cm3 et par ailleurs il y a transmision par chaînes. les photos sont belles et j'admire une fois de plus tes connaissances tout azimut. Existait-il véritablement des liens entre De Dietrich (Alsace) et Isotta Fraschini) Ce serait intéressant. Mais omme dit sur l'autre topic, l'Isotta 1200 cm3 est très certainement antérieure au Type 10 et c'est plutôt E. Bugatti qui a observé la bête avant de concevoir son "pur sang" (question de chronologie). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pit470dY 14 octobre 2006 Signaler Partager 14 octobre 2006 Mon petit doigt me dit que sous ce capot là, il y a bien plus qu'un 1200 cm3 et par ailleurs il y a transmision par chaînes. les photos sont belles et j'admire une fois de plus tes connaissances tout azimut. Existait-il véritablement des liens entre De Dietrich (Alsace) et Isotta Fraschini) Ce serait intéressant. Mais omme dit sur l'autre topic, l'Isotta 1200 cm3 est très certainement antérieure au Type 10 et c'est plutôt E. Bugatti qui a observé la bête avant de concevoir son "pur sang" (question de chronologie). Oui absolument au niveau de la chronologie la Bugatti (1909) vient bien après l'Isotta (1908) ceci est incontestable ! En ce qui concerne la periode 1905-11, De Dietrich a bien inspiré certains modèles Isotta même marginaux furent ils mais là où ta remarque m'interroge c'est le doute que tu semble avoir sur les liens entre les deux firmes et connaissant tes connaissances en la matière si tu pouvais développer j'en serais que plus heureux Salut Aravis et bon WE à toi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
aravis68 14 octobre 2006 Signaler Partager 14 octobre 2006 Oui absolument au niveau de la chronologie la Bugatti (1909) vient bien après l'Isotta (1908) ceci est incontestable ! En ce qui concerne la periode 1905-11, De Dietrich a bien inspiré certains modèles Isotta même marginaux furent ils mais là où ta remarque m'interroge c'est le doute que tu semble avoir sur les liens entre les deux firmes et connaissant tes connaissances en la matière si tu pouvais développer j'en serais que plus heureux Salut Aravis et bon WE à toi Non, je ne doute pas, c'était plutôt un rayon de lumière qui arrivait, incitant à penser que Ettore Bugatti ait pu connaître l'Isotta Fraschini, car il n'est à priori pas parti en mauvais termes de chez De Dietrich. Donc De Dietrich <=> Bugatti De Dietrich <=> Isotta Fraschini incite à penser Isotta Fraschini <=> Bugatti. Par ailleurs, E.B n'avait pas besoin non plus de De Dietrich pour se renseigner sur les petites constructions performantes du moment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §gv 422so 14 octobre 2006 Signaler Partager 14 octobre 2006 Pitcats, merci pour cet excellent topic Pour completer ton exhu sur Sizaire et Naudin, voici une belle carte postale avec Naudin sur S&N à l' ACF du 6 et 7 juillet 1908 : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §aut501Gd 14 octobre 2006 Signaler Partager 14 octobre 2006 Surveillez bien vos écrans, vous aurez droit bientôt à un historique condensé sur la marque germano-teutonne "TORNAX". Ca sera (mais quand ) sur www.forum-auto.com/sqlforum/section5/sujet364705.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pit470dY 14 octobre 2006 Signaler Partager 14 octobre 2006 Pitcats, merci pour cet excellent topic Pour completer ton exhu sur Sizaire et Naudin, voici une belle carte postale avec Naudin sur S&N à l' ACF du 6 et 7 juillet 1908 : https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/186848/Naudin sur Sizaire & Naudin - ACF 6_7 JUILLET 1908.jpg Merci GV pour ton encouragement et surtout pour ce (beau) cliché que je ne connaissais pas de Louis Naudin au volant de cette GT rude et rableuse où le pilote faisait corps avec la machine ... bon c'est vraiement le genre d'expérience qui me tenterait bien ... Une superbe litho de la S&N lors de l'ACF 1908 Le temps de les préparer et je vous posterai d'autres vues des S&N en course [:pitcats:4] Merci encore pour votre participation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jEANMARIE 15 octobre 2006 Signaler Partager 15 octobre 2006 Tres interessant Sizaire ! Enfin de compte Andre Citroen avait vu dans un pays de l'est les engrenages en bois en double chevron, et il a copié l'idée des freres Sizaire ! Mais cet André Citroen a copié sur tout le monde, à l'ecole on l'aurait mis au piquet ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §wm3445bj 15 octobre 2006 Signaler Partager 15 octobre 2006 c'est sur citroen n'a rien inventé il a juste repris les idées des autre une fois tombé dans le domaine publique et remis au gout du jours avec les amélioration du moment Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
aravis68 15 octobre 2006 Signaler Partager 15 octobre 2006 c'est sur citroen n'a rien inventé il a juste repris les idées des autre une fois tombé dans le domaine publique et remis au gout du jours avec les amélioration du moment Ce n'est pas que Citroën n'a RIEN inventé (toute la caisse de la traction est brevetée par ex). Citroën a utilisé les brevets des autres mais a aussi été pionnier dans ces domaines, car le coût financier des carroseries tout Acier (brevets BUDD) était énorme, pas encore tout à fait au point (rigidité des châssis). C'est pour cel aussi qu'il a dû proposer de la très grande série, des améliorations sans cesse mais peeu dévolution. A. Citroën a été aussi pionnier avec les semi chenillées, les fameuses chenilles de caoutchouc souples de Kegresse. Là ausi pas mal de problèmes et finalement Renault, l'éternel rival , qui sort un modèle plus simple à 6 roues dont 4 motrices et qui le concurrence en Afrique. Même encore en Chine pendant la Croisière Jaune, les chenilles ne tenaient pas, mangées par les pistes trop caillouteuses. J'ai recensé près de 180 brevets Citroën entre 1919 et 1940 (date de dépôt) Et je ne suis pas Citroëniste Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pit470dY 15 octobre 2006 Signaler Partager 15 octobre 2006 Tres interessant Sizaire ! Enfin de compte Andre Citroen avait vu dans un pays de l'est les engrenages en bois en double chevron, et il a copié l'idée des freres Sizaire ! Mais cet André Citroen a copié sur tout le monde, à l'ecole on l'aurait mis au piquet ! [:pitcats:3] JeanMarie, Dans ses mémoires, Maurice Sizaire reconnait que le prix demandé pour l'acquisition de son brevet était absolument astronomique et cela même pour un poids lourd comme Citroën! Malheureusement c'est le conseil d'administration de "Sizaire Frères" qui en fixa le montant contre l'avis de Maurice mais ce dernier étant minoritaire en droit de vote il ne put rien y changer ! Cette intrangisance des financiers fut à la source de l'échec de la marque qui privée de cet argent frais du revoir à la baisse ses prétentions de développement. Les conséquences financières de cette descision furent si dramatiques que de toute façon Sizaire se savait condamner à l'échéance de son brevet @+ Pitcats Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §wm3445bj 16 octobre 2006 Signaler Partager 16 octobre 2006 Ce n'est pas que Citroën n'a RIEN inventé (toute la caisse de la traction est brevetée par ex). Citroën a utilisé les brevets des autres mais a aussi été pionnier dans ces domaines, car le coût financier des carroseries tout Acier (brevets BUDD) était énorme, pas encore tout à fait au point (rigidité des châssis). C'est pour cel aussi qu'il a dû proposer de la très grande série, des améliorations sans cesse mais peeu dévolution. A. Citroën a été aussi pionnier avec les semi chenillées, les fameuses chenilles de caoutchouc souples de Kegresse. Là ausi pas mal de problèmes et finalement Renault, l'éternel rival , qui sort un modèle plus simple à 6 roues dont 4 motrices et qui le concurrence en Afrique. Même encore en Chine pendant la Croisière Jaune, les chenilles ne tenaient pas, mangées par les pistes trop caillouteuses. J'ai recensé près de 180 brevets Citroën entre 1919 et 1940 (date de dépôt) Et je ne suis pas Citroëniste slt c'est bien ce que j'ai ecrit il a reprit les idées des autres et tu l'écrit toi meme en sitant les les noms et pour moi reprendre des brevets certe dans le domaine publique ne sont pas ses inventions rassure toi je suis pas anti citroen [:--ex--:2] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
aravis68 16 octobre 2006 Signaler Partager 16 octobre 2006 slt c'est bien ce que j'ai ecrit il a reprit les idées des autres et tu l'écrit toi meme en sitant les les noms et pour moi reprendre des brevets certe dans le domaine publique ne sont pas ses inventions rassure toi je suis pas anti citroen [:--ex--:2] Les brevets Budd par exemple n'étaient pas dans le domaine public. Je ne peux pas apporter de précisions, mais les usines Citroën ont dû payer aseez cher tous les brevets des autres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §wm3445bj 16 octobre 2006 Signaler Partager 16 octobre 2006 Les brevets Budd par exemple n'étaient pas dans le domaine public. Je ne peux pas apporter de précisions, mais les usines Citroën ont dû payer aseez cher tous les brevets des autres. je suis d'accord que c'est pas tombé dans le domaine public mais ce n'est toujours pas une invention citroen et toutes ne sont pas tombé dans le domaines public il a bien fallut en acheter pour faire évoluer l'automobile pour moi il a fait évolué en reprenant divers brevet et projet afin de les rendre accessible au grand public mais n'a pas inventé je peut meme te dire que la caisse de la traction autoporteuse était un projet racheté a voisin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pit470dY 16 octobre 2006 Signaler Partager 16 octobre 2006 Bonsoir, Dans la semaine, je vais vous présenter la trilogie d'un constructeur ou d'un bricoleur: Louis Boccardo. à plus... [:pitcats:3] Salut Gaby, Tes interventions sont toujours aussi interessantes même si la moto et moi cela fait deux J'ai entendu dire que la BFG 650 avait équipé certains escadrons de Police en France ... est-ce vrai ? En attendant voici ce que j'ai trouvé au hasard du net sur un site BFG ... Danois Au fait, toi qui aime les Plastiques comme tu dis, aurais tu des infos sur la mini mini-moke "Charlatte" ex Schmitty ex Hrubon ? Bonne semaine à toi [:pitcats:3] Pitcats Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
aravis68 16 octobre 2006 Signaler Partager 16 octobre 2006 je suis d'accord que c'est pas tombé dans le domaine public mais ce n'est toujours pas une invention citroen et toutes ne sont pas tombé dans le domaines public il a bien fallut en acheter pour faire évoluer l'automobile pour moi il a fait évolué en reprenant divers brevet et projet afin de les rendre accessible au grand public mais n'a pas inventé je peut meme te dire que la caisse de la traction autoporteuse était un projet racheté a voisin Voici un brevet Citroën qui fait fort penser à) la Traction Avant. S'il y a brevet, c'est qu'il y a invention et donc absence d'antériorité. Il est intitulé "Ensemble châssis-carrosserie pour voitures automobiles ou autres véhicules". Le brevet est au nom de la société Anonyme André Citroën. Je n'ai pas trouvé pour Voisin de BREVET déposé qui me fait apenser à une utilisation par Citroën, ce qui ne signifie pas qu'il n'y a pas eu d'achat de projet. Lefebvre venait de chez Voisin, voilà. Tout ce qu je veux dire, c'est qu la société a aussi déposé des brevets et voilà. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §old352zk 16 octobre 2006 Signaler Partager 16 octobre 2006 [:pitcats:3] Salut Gaby, (...) J'ai entendu dire que la BFG 650 avait équipé certains escadrons de Police en France ... est-ce vrai ? [:pitcats:3] Pitcats MF, pas BFG, en 650 bicylindre, c'était MF. Les BFG n'ont eu que le moteur GSA... Pour les escadrons Police de France (Garde Républicaine, si je me souviens bien de certains défilés du 14 juillet et de la cour de l'Elysée!) Merci pour les photos, superbes... Dès que mon scanner aura le bon goût de fonctionner, je pourrai envoyer deux docs BFG de la grande époque... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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