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Le Cimetière des Marques


Invité §pit470dY
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Bonjour,

 

Je vous lis depuis longtemps mais sans participer. Je sors de mon trou pour évoquer une vieille marque française: Radia-L'Automotrice du début des années 1900. Le "GN Georgano" la recense effectivement.

 

J'ai pu récupérer il y a longtemps plus d'une centaine de plans d'usine de 3 à 5 voitures (calques originaux et bleus). Je ne sais pas s'ils sont complets pour chaque voiture.

 

J'avais trouvé aussi des photos (carte postale) d'une course de côte du Ventoux où une voiture avait fait une bonne prestation avec Gasté au volant. La même carte (année ?) a été postée sur FA par simcaseb et je lui emprunte en le remerciant:

 

ventoux4.jpg.593a658e2a18effc93a3f6f71c4451f1.jpg

voir le site: http://forum-auto.caradisiac.com/auto [...] #t15142748

 

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extraits de La Vie Automobile du 04/06/1904

 

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photo tirée de La Vie Automobile du 29/10/1904

 

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photo tirée de La Vie Automobile du 14/10/1905. Course de côte de Gaillon

 

En 1905, il avait fait la montée du Ventoux en 50' 30".

 

Je ne saurai jamais exploiter tous ces plans mais ils peuvent sans doute intéresser quelqu'un. Sinon, ils risquent de partir à la broyeuse un de ces jours. Je suis prêt à les donner à une personne/organisation sérieuse pour les sauver. Il faut juste venir les prendre à 78630 Morainvilliers.

 

Amicalement. JPL.

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Participants fréquents à ce sujet

Invité §gv 422so

Pour completer le post de Jacquespierrelouis , et peut-être déjà posté ailleur :

 

radia.jpg.245aa979b8df85510018814dab5540ac.jpg

 

 

Encore merci a Pitcat pour ses magnifiques exhus :jap:

 

 

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Invité §pit470dY

Bonjour,

 

Je vous lis depuis longtemps mais sans participer. Je sors de mon trou pour évoquer une vieille marque française: Radia-L'Automotrice du début des années 1900. Le "GN Georgano" la recense effectivement.

 

J'ai pu récupérer il y a longtemps plus d'une centaine de plans d'usine de 3 à 5 voitures (calques originaux et bleus). Je ne sais pas s'ils sont complets pour chaque voiture.

 

Je ne saurai jamais exploiter tous ces plans mais ils peuvent sans doute intéresser quelqu'un. Sinon, ils risquent de partir à la broyeuse un de ces jours. Je suis prêt à les donner à une personne/organisation sérieuse pour les sauver. Il faut juste venir les prendre à 78630 Morainvilliers.

 

Amicalement. JPL.

 

 

[:pitcats:3] jacquespierrelouis

 

 

Belle intervention que celle ci qui extrait des plus profondes limbes de l'oubli cette marque originaire de Bergerac :jap: ... peu de documents d'ailleurs en relatent l'existence mais en rassemblant ceux ci une exhu ,fort modeste, devrait pouvoir se faire :) ... juste le temps de recueillir l'une ou l'autre info et de solliciter la générosité picturale de ceux qui détiendraient encore de la doc photo pitcats.gif.7d9c4597e5b10a9e87a2d9f7d9dd1986.gif et l'affaire sera dans le sac ;)

 

Concernant les plans une piste vers des fondations telles que celle de la Citée de l'Auto à Mulhouse ou Berliet à Lyon pourrait faire des heureux ... sinon les archives municipales de Bergerac ou de Levallois-Perret seraient sans doute interressée de posséder de tels documents sur le passé industriel de leur commune ... sinon avant la broyeuse passez nous un ultimatum car les passionnés "sérieux" ici ne manquent pas :love:

 

Merci encore d'avoir participer ... ce topic ne demande d'ailleurs que ça [:pitcats:4]

 

 

 

 

 

 

 

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Invité §pit470dY

 

Oui mais s'il avait été dans les dépendance de la maison, je l'aurais déjà récupéré :D ...

D'ailleurs j'en ai sorti une Dyane dont il est question sur un autre topic. Ce qui reste est moins intéressant: une des premières 205 et une LNA ...

 

 

 

 

Pour nous surement .... mais encore un demi siècle d'affinage en grange poussièreuse devrait les rendre bien plus attrayantes non ? ... nos petits enfants auront sans doute la réponse ;) .... le lien pour la dyane ? :jap:

 

 

 

 

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Invité §gjm055Pi

Allez je te file un petit coup de main, avec quelques photos issues de mon album de famille.

 

Ma grand mère posant devant ce que je pense être une Licorne :

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/101369/voitures perso1_2.JPG

 

Et une partie de chasse avec la Donnet Zedel de mon grand père, dans les années 1946-47:

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/101369/voitures perso4_2.JPG

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/101369/voitures perso5_2.JPG

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/101369/voitures perso6_2.JPG

 

 

Bonsoir S4 et pitcats,

 

Les ampoules étaient démontées sur le torpédo pour ne pas effrayer le gibier la nuit ??? :p

Ceci étant de très beaux documents.

 

Merci pour Frazer Nash.... :love::love: .J'ai eu l'occasion de discuter avec un propriétaire anglais qui venait participer à une épreuve sur le circuit du Mans...et d'admirer son auto !!

Amicalement.

Jean-Marie

 

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Invité §pit470dY

 

 

 

Revoilà l’exhumoire pour une exhu assez difficile sur une marque oubliée depuis quasiment un siècle mais avec un brin de persévérance et l’envie de vous faire plaisir en cette fin d’année …. Voici :

 

 

L ‘ AUTOMOTRICE – RADIA

 

 

Tout commence à Bâle en Suisse lorsque Lorenz Popp en 1898 trouva en la personne du financier helvétique Bürkhardt, importateur entre autre de la firme BENZ les fonds nécessaires à la mise en fabrication de sa bi-cylindres 7cv dont l’originalité à l’époque était de disposer de soupapes d’admission automatiques selon le brevet d’Elie Lacoste.

 

Un an plus tard, Henri Popp frère de Lorenz franchit le Rhin avec sa voiturette sous le bras pour s’installer à Levallois-Perret dans les locaux de la firme CYRANO DE BERGERAC fraîchement rachetée par nos amis suisses.

 

La marque Popp étant déjà déposée en France, c’est sous le label CYRANO que débutera la carrière commerciale française de cette automobile alémanique proposée alors sous une jolie carrosserie en vis à vis … qui tentera vainement de grappiller quelques clients à l’inévitable De Dion-Bouton référence du moment.

 

L’aventure tourna court faute de clients et moins d’un an plus tard Cyrano disparaissait corps et biens du « registre des constructeurs français d’automobiles ».

 

La famille Popp refait parler en Dordogne vers 1901 en créant du coté de Bergerac la « Société l’Automobile » qui produira jusqu’en 1903 une voiturette 5cv « 3 places à moteur Aster qui connaîtra un certain succès régional.

 

Fort de cet encouragement, la firme franco-suisse change de nom en 1904 pour devenir la « Société l’Automotrice » et retrouve dans la foulée ses locaux parisiens du 12-14 de la rue Barbès restés jusqu’alors vacants !.

 

Fini la voiturette, la firme annonce ses prétentions de devenir un acteur incontournable sur le marché des grandes voitures « luxueuses-sportives » en installant son siège social au 71 rue de la Victoire à Paris.

 

Pour poser son image la firme adopte un radiateur alvéolaire d’une grande élégance qui viendra ajouter une note de classe à ses deux modèles 20cv (4848 cm3) & 4Ocv (6360 cm3) dont la conception a été particulièrement soignée.

 

Techniquement ses voitures reposaient sur un solide châssis en acier embouti dont le berceau accueillait alors un bloc moteur en fonte 4 cylindres à culasse fixe.

 

Selon une fiche technique de l’époque on apprend sur ce moteur maison que les organes mécaniques étaient uniquement accessibles sous le bloc et que les soupapes situées de part et d’autres des cylindres avaient chacune leur arbre à cames actionné par une série de pignons en fibre vulcanisée pour davantage de confort phonique !

 

La compétition étant vecteur d’image, la firme fit appel au pilote Gastlé pour mener le plus loin possible son modèle de compétition à 6 cylindres (2 blocs borgnes de 3 cylindres) lors de la course de côte de Dourdan.

 

La marque semblait connaître une certaine notoriété car une 6cylindres 60cv est faite mention dans un dépliant publicitaire … américain en 1904.

Une traduction sommaire nous apprend que le différentiel est solidaire d’une boite à 4 rapports dont le dernier est monté sur roulement à billes.

 

L’entreprise consciente de s’assurer un nom outre atlantique, promettait même à l’heureux acheteur de lui fournir en cas de panne un nouveau bloc avec 50 % de réduction nonobstant le fait que la fiabilité de ses modèles était irréprochable !

 

RADIA, alors fabricant de carburateur réputé pour le réglage unique sur banc de ses produits et fournisseur de l’Automotrice, racheta les parts de la famille Popp en 1905 et dès lors la firme fut connue sous ce nouveau nom.

 

Les Radia furent dotées d’un nouveau châssis en tôle estampée dont la particularité était d’avoir des longerons rétrécis à l’avant afin de permettre un braquage des roues avant plus important.

 

La transmission par double chaîne fut abandonnée au profit d’un arbre assurant le lien entre le moteur et la boite à 3 vitesses dont tous les rapports étaient montés sur roulements enfin les rotules de direction étaient dotées de ressorts compensateurs d’usure !

 

Peu d’informations sont disponibles sur la période de 1905 à 1907 si bien que l’on peut s’interroger sur la place que tenait encore la firme dans ce cénacle des sportives bourgeoises ….

N’était elle déjà plus que l’ombre d’elle-même nul ne le sait cependant il est noté qu’au Salon de Paris de 1907 la firme y fut aperçue pour la dernière fois en exposant discrètement sous la marque BAUDOIN-RADIA une voiturette sans charme ni prétention loin de l’esprit des belles 4 cylindres qui sortirent de l’atelier de Levallois-Perret ….

 

 

Pour info, la MICHEL IRAT (200 exemplaires et seulement 2 survivantes ….) est désormais exposée au Musée de Reims avec d’ autres nouveautés telle qu’une superbe berline LA LICORNE et un touchant cabriolet LE ZEBRE

 

 

BONNES ET JOYEUSES FETES DE FIN D’ANNEE A VOUS TOUS sans oublier CEME ;)

 

 

 

 

 

 

 

 

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Invité §54J765rH

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/261220/epaves 030.JPG

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/261220/epaves 024.JPG

une petite donnet zedel normande carrosserie d'origine sortie en tres peut d'exemplaire photo pas facile a prendre dans un bric a brac ou elle serait a vendre autofrancaise1l43.gif.990a72a21f9a1eac40525035e7db17b7.gif

 

Salut!

Elle est sympa cette Donnet Zedel. Elle est toujours à vendre?

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Spécialiste des appareils de pompage n'est-ce pas... j'en ai une comme ça sr ma chaudière, à la campagne... :ange:

 

 

A signaler que les Pompes salmson n'ont pas grand chose à voir avec les autos, si ce n'est le nom. Les pompes Salmson ont été crées par les fils d'Emile Salmson suite à des différents. ces derniers ont même essayé de récupérer des marchés de réparation d'avion à l'époque. Il s'en suivi un très long procés de presque 14 ans.

Aujourd'hui, les Pompes Salmson sont très liées à l'Amicale Salmson et possédent plusieurs autos.

Il existe aussi une autre société Salmson qui est la descendante directe des autos, elle est basée à Crest (26) et St Etienne (42), et fabrique des piéces mécaniques de précision.

Lien vers les pompes Salmson: http://www.salmson.com/

Lien vers la SAS Salmson: http://www.salmson.net/

 

:jap: Merci pour ce clin d'oeil retour sur DFP !

 

 

 

Retour sur l'exhu du jour .... exercice difficile tant il existe d'infos sur la toile car le copier coller n'est jamais loin lorsqu'on aborde une marque aussi connu que SALMSON .... pour cette raison l'exhumoir ne fait qu'efleurer ici la mémoire de la firme afin de laisser à chacun la possibilité d'aprofondir sa curiosité sur la période "compétition" ou le chant du cygne de la firme après 1946 ....

 

 

 

Fondée en 1890 par Emile Salmson la socièté se spécialisa tout d’abord dans la fabrication de pompes et compresseurs à vapeur avant de développer son offre avec l’utilisation de nouvelles énergies tel que le gaz ou le pétrole.

 

En 1913 et parallèlement à son activité primaire, Emile cré la « Société des moteurs Salmson » pour y produire sous licence le fameux moteur à étoile « Canton-Unné » suivi d’autres à refroidissement à air.

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] 9-0791.jpg

 

 

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Les établissements de Billancourt produiront plus de 4000 chasseurs et environs 3000 moteurs d’avions au cours du premier conflit mondial permettant à l’entreprise de se développer considérablement et d’envisager la paix revenue de se diversifier dans l’automobile sous l’égide de Heinrich ancien directeur du site lyonnais et successeur désigné d’Emile décédé en 1917.

 

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] logo23.gif

 

 

 

La première automobile Salmson présentée au Salon de Paris 1919 n’est qu’autre que le cyclecar anglais « Godfrey-Nash », dont André Lombard a acquis pour la France la licence de fabrication… prudente la firme en a décidé ainsi pour tater le terrain sans trop s’y investir financièrement !

 

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] 762/GN.gif

 

 

 

Le très bon équilibre de l’engin animé par un V2 de 1086 cm3 refroidi par air le fait remarquer dans les épreuves d’endurance qu’il ne tarde pas à dominer … bonne pioche si bien que la descision de produire une véritable Salmson est prise sous la responsabilité de Lombard promu directeur commercial et d’Emile Petit pour la partie moteurs.

 

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] 24_Al3.jpg

 

 

Le cyclecar type « AL », pour André Lombard , est un bolide de compétition à moteur 1100 dont l’originalité est d’avoir un seul culbuteur actionnant à la fois les soupaes d’admission et d’echappement de chaque cylindre.

 

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/2885a[1]1.jpg

 

 

Emile Petit anobli cette mécanique par un double arbre à came en tête que l’on retrouvera en constante sur tous les modèles futurs de la firme.

Succès pour Salmson qui monopolise la quasi totalité des podiums au cours de l’année 1923 … excusé du peu !

 

On ne tarde pas à greffer ce moteur porté à 1200 cm3 sur une 10cv tourisme, type D, dont la particularité est d’avoir une suspension arrière dotée de deux ressorts demi-cantilevers.

 

 

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] 762/O1.jpg

 

 

 

 

 

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Pour contrer la montée en puissance d’Amilcar, la firme présente en 1925 le cyclecar type « VAL » une superbe voiturette sportive animée par un dynamique 4 cylindres 1100.

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] 7cv_01.jpg

 

 

 

 

En compétition, la firme récolte lauriers sur lauriers avec ses versions à compresseur « Cozette » dont la plus remarquable fut la « San-Sebastian ».

 

 

 

 

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Les ventes soutenues de ces modèles à succès entraine l’étude d’une montée en gamme des moteurs maison avec la présentation en 1927 d’un 8 cylindres en ligne 1100 à double compresseurs dévellopant 170ch à 7200 tr/mn puis en 1928 d’un 6 cylindres 1600 dont aucun des deux n’entrera en production car la stratégie de la firme fut de rester fidèle au 4 cylindres et bien lui en pris lorsqu’on connaît la suite des évènements économiques de l’époque !!

 

En 1929 est conçue LA Salmson S4, une 7cv 1300 éclipsant les autres productions de la firme et qui permettra à la marque de traverser la grande dépression des année trente sans encombre là où d’autres périront !

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] S4_01.jpg

 

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Dès à présent chacune des nouvelles S4 apportera une progression en raffinement mécanique (1300, 1450, 1700 puis 2300 cm) ainsi qu’une présentation de plus en plus luxueuse dont le point d’orgue sera le type S4E de 1939.

 

Notons qu’en 1946 la reprise de ce modèle fut facilité par son avance technologique (suspension avant à roues indépendantes par barre de torsion et freins hydrauliques) qui la rendait toujours d’actualité 5 ans après sa présentation !

 

Restons encore un peu dans les années trente pour évoquer la filiale anglaise du groupe connue sous la marque « British Salmson Aero Engines Ltd » fondée à Londres pour y produire des moteurs d’avions.

 

 

 

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En 1934, cette filiale avait acquise quelques années auparavant son indépendance mais devant le faible niveau de ventes de ses moteurs aéronautiques la nouvelle équipe dirigeante se tourna de nouveau vers Billancourt pour obtenir la licence de fabrication de la S4C (230 ex) en deux versions 12/55 et 12/70 à double carburateur puis de la S4D (75 ex ) en 1937.

 

 

 

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Cette dernière n’eu pas le succès escompté en raison des performances atonisées par le poids de l’auto si bien que dès l’année suivante seule une version 6 cylindres purement anglaise, la S6 2.6 litres, resta en production jusqu’en 1939 où les chaines de production furent stoppées après seulement une quinzaine d’exemplaires construits.

 

 

 

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Après guerre la firme présenta un moteur d’appoint pour bicyclette avant de déménager en Ecosse pour y produire des imprimantes.

 

 

Du coté français nous l’avons vu la S4E représenta la marque jusqu’en 1951 où elle fut remplacée par la « Randonnée type G72 » inaugurant un moteur en alu de 2.2 litres elle même remplacée en 1953 par l’ ultime Salmson 2300, un joli coupé dessiné par Chapron doté d’une évolution du moteur porté à 2326 cm3 développant 110ch.

 

 

 

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Entre les astreintes du plan Pons, les directions bananières d'après guerre et le rachat du site de billancourt par le groupe Bernard, la firme décida en 1957 de se concentrer définitivement sur son activité ancestrale celle de la conception et de la production de systèmes de pompage dont elle est encore de nos jours l’un des acteurs majeurs !

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] almson.gif

 

 

 

 

 

Désolé de revenir tardivement sur cette exhu, mais j'ai 2-3 choses à rajouter: :D

Tout d'abord, pendant la Premiére Guerre Mondiale, Salmson était la marque qui a le plus produit de moteur ou d'avions (je ne sais plus) devant Renault.

A propos des 6 et 8 cylindres, il y a eu quelques 6 cylindres de produite, dont une qui a fait le tour de France des concessionnaires et qui a été démontée à son retour à l'usine (A noter qu'il n'y avait pas d'usure particuliére) Pour les 8 cylindres, il y en une en cours de restauration, dans la famille d'un ancien coureur sur Salmson.

La S4E a été présenté au salon d'octobre 1937, et la S461 à celui d'Octobre 1938

Le bloc alu 2l2 a été inauguré sur les E72 (évolution mécanique de la S4E, la carrosserie n'ayant pas changée)

Depuis les années 30, Salmson ne gagnait pas d'argent loin de là, et il est surprenant de voir qu'ils ont tenus jusqu'en 1957.

Pour ceux et celles qui sont intéressé, il y a le topic spécial Salmson: Le topic des Salmson

 

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Invité §wm3445bj

Salut!

Elle est sympa cette Donnet Zedel. Elle est toujours à vendre?

 

Slt désolé elle a été vendue :)

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Invité §pit470dY

pitcats.gif.fb1ab8a0f42007ccec06886de4a7a048.gif BONNE ANNEE A TOUS ... ;)

 

 

 

Cette nouvelle année marquant l'an II de ce topic :jap: il fallait bien fêter cela par une exhumation de taille .... et pour ce faire l' "autocrole" française nous fournira de quoi crocheter quelques vielles reliques avec une attention particulière sur ces grandes marques qui font tant parler d'elles sur les topic spécialisés de nos amis Lotusien, Hotchkiss ou Tunesi pour ne citer qu'eux .... un petit passage outre Rhin n'est pas à exclure non plus Herr Automobilix ;)

 

Sans détenir le savoir de nos amis spécialistes de telle ou telle marque, je tacherai en toute simplicité de vous exhumer cette "substantifique moëlle" qui nous fait tant aimer l'automobile ancienne .... quit a y passer un temps fou ( .... et mes 35 heures ???? :D ) pour le simple plaisir de vous convier une année de plus à se rappeller que jadis le plateau automobile foisonnait de marques connues ou obscures et que c'est bien peu de chose d'y consacrer quelques lignes tout au long de l'année pour ne pas les oublier :)

 

MERCI pour votre fidélité pitcats.gif.7d9c4597e5b10a9e87a2d9f7d9dd1986.gif

 

Bien maintenant passons aux choses sérieuses et pour commencer 2008 c'est un monument de l'automobile française que l'exhumoire va polisher d'ici quelques jours le temps pour moi de compulser mes docs alors en attendant un indice avec cette photo pour vous faire patienter [:pitcats:4]

 

 

@+ Pitcats

 

 

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Invité §pit470dY

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[:pitcats:4] Sehr Gut Dr Automobilix !!!!!!

 

 

Delahaye au sommet de l'affiche .... cela faisait longtemps que ça titillait ma vielle pelle d'exhumeur ;) .... un peu suicidaire sur ce coup là lorsqu'on connait les pointures qui rodent dans le coin mais même pas peur .... :D surtout que d'autres icones sont au programme ... 2008 sera ou ne sera pas pitcats.gif.b2883330ada1a0aa1f38615bbe542933.gif;)

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Invité §pit470dY

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L'exploration exhumatoire de DELAHAYE étant particulièrement longue, je m'attarde aujourd'hui sur le jurassique de cette firme ;) avant d'aborder ultérieurement son faste de l'entre deux guerres [:pitcats:4] puis son inexorable déclin .... pitcats.gif.4f90998f2938fff23ca882c348381a76.gif

 

 

 

 

 

 

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1ère partie : 1896-1918

 

 

 

 

 

 

Delahaye est avant le patron d’une entreprise sise à Tours dont la spécialité dès la seconde moitiée du 18ème siècle est la conception et réalisation de chaudières à vapeur puis à pétrole spécifiquement conçues pour les industries de la brique et du carreau céramique alors en pleine expansion à cette époque.

 

 

 

Usine Delahaye à Tours

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Auparavant, Emile Delahaye diplomé des Arts & Métiers, commença sa carrière comme dessinateur dans les ateliers du fabricant de locomotives vapeur « CAIL » où peu à peu il pressent que la locomotion de masse du train sera un jour chahutée par celle« individuelle » de l’automobile alors à peine naissante sous l’impulsion de pionniers tels que Bollée, Daimler ou Serpollet pour ne citer qu’eux.

 

 

Emile Delahaye

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Locomotive CAIL

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Cette sensation de ne surtout pas louper le coche de l’essort automobile le taraudera à tel point que parrallèlement à son activité primaire, il suivi de très près les travaux de Benz avant de s’en inspirer pour présenter à son tour sa première automobile en 1895 dans la section « automobile » du Salon du Cycle à Paris.

La Delahaye type 0 dont dériveront tous les autres modèles jusqu’au type 9 de 1902 est animée par un moteur arrière maison bicylindres horizontaux de 2512 cm3 développant 8 chevaux à 550 t/mn.

Rapidement ce véhicule quelque peu massif dans son aspect, …. certains taquins affirmant que la ligne était inspirée des fours de la même maison …, acquiert une flateuse réputation de solidité et d’endurance grace à la pugnacité d’Emile qui n’hésita pas à mouiller sa chemise en pilotant lui même ses bicylindres dans diverses compétitions dont la plus célèbre est le raid Paris-Marseille-Paris (1896) attirant ainsi à Tours une clientèle aristocratique de plus en plus nombreuse.

Le petit atelier niché au sein de l’usine de machines à mouler les briques de Tours est rapidement asphixié par des commandes venant des quatre coins du pays et devant l’ampleur du phénomène Emile cède en 1898 la direction de son activité automobile au fabricant parisien de presses hydrauliques « Desmarais & Morane » .

Rapidement la firme présidée par Delahaye à titre honorifique est rebaptisée « Sté des Automobiles Delahaye, Léon Desmarais & Georges Morane successeurs » et dès 1899 la production est delocalisée à Paris dans l’ usine « Desmarais & Morane » située au 10 rue du Banquier d’où sortiront désormais tous les futurs modèles de la firme à commencer par le type 3 qui à raison de 20 unités mensuelles sera la première Delahaye parisienne.

En 1901, le volant remplace définitivement la queue de vache et Emile se retire définitivement de l’affaire laissant son siège de président à Georges Morane qui dans la foulée engage le futur homme fort de la firme, Charles Weiffenbach, qui comme son nom l’indique est Alsacien.

Sous l’inflexible impulsion de « Monsieur Charles » la firme prend de l’essor avec un nouveau design du à Amédée Varlet qui remplace les anciennes Delahaye tourangères à courroie par une nouvelle gamme d’automobiles modernes bicylindres avec radiateur à l’avant (type 2O), transmission par cardan (type 34) puis à quatre cylindres avec la fameuse voiturette légère 8/10cv (type 37).

La compétition est mise en suspend après le « Paris-Vienne » de 1902 car désormais la Maison Delahaye s’attache au « solide sans faiblesse plutôt qu’au brillant fragile » et cela est sans contexte un noble adage qui portera ses fruits à l’international puisque la firme équipera même certaines têtes couronnées avec sa formidable série 32 à moteur monobloc produite entre 1908 et 1913 et qui sans aucun doute reste une des réussites de la marque.

La réputation de l’entreprise est telle qu’en 1907 la firme allemande de Chemnitz « Presto-Werke AG » obtient une licence de fabrication jusqu’en 1910 pour l’est de l’Europe et c’est ainsi que des Delahaye furent construites et vendues dans un empire où les productions tricolores n’étaient pas en odeur de sainteté en raison des différents politiques entre Paris et Berlin !

Notons aussi qu’en 1910 le constructeur américain d’automobiles à vapeur « White Co » utilisera une base Delahaye pour proposer son premier modèle essence et s’adapter ainsi à la suprématie du moteur à explosion aux Etat-Unis !

Une certaine hardiesse envahit le bureau d’étude de la rue du Banquier lorsque Delahaye lance en 1912 sur le marché une étonnante 18cv (type 44) équipée d’un moteur V6 dont la production jusqu’en 1914 restera malheureusement confidentielle en raison de son anticonformisme à laquelle la clientèle n’était pas habituée en cette veille de fin d’époque !

Parallèlement la firme a développé avec un certain succès une activité « utilitaire » dès 1905 en se spécialisant dans le matériel incendie en coopération avec la firme « Farcot Frères» qui équipe les camions Delahaye d’une pompe centrifuge à étages multiples qui remplace alors les anciennes pompes volumétriques.

La guerre éclatant la firme fournira de nombreux camions à l’effort de guerre ainsi que des moteurs d’avions avant de reprendre une fois l’armistice signée sa production automobile…

 

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Invité §pit470dY

:pfff: une mauvaise manip et que du texte brut de décoffrage .... alors voici la bonne version :p

 

 

 

pitcats.gif.267395e04966894b5a2df1cc2b0f40e4.gif L'exploration exhumatoire de DELAHAYE étant particulièrement longue, je m'attarde aujourd'hui sur le jurassique de cette firme :) avant d'aborder ultérieurement son faste de l'entre deux guerres [:pitcats:4] puis son inexorable déclin pitcats.gif.4f90998f2938fff23ca882c348381a76.gif ....

 

 

 

 

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1ère partie : 1896-1918

 

 

 

 

 

 

Delahaye est avant le patron d’une entreprise sise à Tours dont la spécialité dès la seconde moitiée du 18ème siècle est la conception et réalisation de chaudières à vapeur puis à pétrole spécifiquement conçues pour les industries de la brique et du carreau céramique alors en pleine expansion à cette époque.

 

 

 

Usine Delahaye à Tours

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Auparavant, Emile Delahaye diplomé des Arts & Métiers, commença sa carrière comme dessinateur dans les ateliers du fabricant de locomotives vapeur « CAIL » où peu à peu il pressent que la locomotion de masse du train sera un jour chahutée par celle« individuelle » de l’automobile alors à peine naissante sous l’impulsion de pionniers tels que Bollée, Daimler ou Serpollet pour ne citer qu’eux.

 

 

 

Locomotive CAIL

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Cette sensation de ne surtout pas louper le coche de l’essort automobile le taraudera à tel point que parrallèlement à son activité primaire, il suivi de très près les travaux de Benz avant de s’en inspirer pour présenter à son tour sa première automobile en 1895 dans la section « automobile » du Salon du Cycle à Paris.

 

 

 

1895_Delahaye Type 0

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La Delahaye type 0 dont dériveront tous les autres modèles jusqu’au type 9 de 1902 est animée par un moteur arrière maison bicylindres horizontaux de 2512 cm3 développant 8 chevaux à 550 t/mn.

 

 

 

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Rapidement ce véhicule quelque peu massif dans son aspect, …. certains taquins affirmant que la ligne était inspirée des fours de la même maison …, acquiert une flateuse réputation de solidité et d’endurance grace à la pugnacité d’Emile qui n’hésita pas à mouiller sa chemise en pilotant lui même ses bicylindres dans diverses compétitions dont la plus célèbre est le raid Paris-Marseille-Paris (1896) attirant ainsi à Tours une clientèle aristocratique de plus en plus nombreuse.

 

 

 

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Le petit atelier niché au sein de l’usine de machines à mouler les briques de Tours est rapidement asphixié par des commandes venant des quatre coins du pays et devant l’ampleur du phénomène Emile cède en 1898 la direction de son activité automobile au fabricant parisien de presses hydrauliques « Desmarais & Morane » .

 

 

Rapidement la firme présidée par Delahaye à titre honorifique est rebaptisée « Sté des Automobiles Delahaye, Léon Desmarais & Georges Morane successeurs » et dès 1899 la production est delocalisée à Paris dans l’ usine « Desmarais & Morane » située au 10 rue du Banquier d’où sortiront désormais tous les futurs modèles de la firme à commencer par le type 3 qui à raison de 20 unités mensuelles sera la première Delahaye parisienne.

 

 

 

 

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En 1901, le volant remplace définitivement la queue de vache et Emile se retire définitivement de l’affaire laissant son siège de président à Georges Morane qui dans la foulée engage le futur homme fort de la firme, Charles Weiffenbach, qui comme son nom l’indique est Alsacien.

 

 

 

 

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Sous l’inflexible impulsion de « Monsieur Charles » la firme prend de l’essor avec un nouveau design du à Amédée Varlet qui remplace les anciennes Delahaye tourangères à courroie par une nouvelle gamme d’automobiles modernes bicylindres avec radiateur à l’avant (type 2O), transmission par cardan (type 34) puis à quatre cylindres avec la fameuse voiturette légère 8/10cv (type 37).

 

 

 

Ancien design ...

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... nouveau design

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La compétition est mise en suspend après le « Paris-Vienne » de 1902 car désormais la Maison Delahaye s’attache au « solide sans faiblesse plutôt qu’au brillant fragile » et cela est sans contexte un noble adage qui portera ses fruits à l’international puisque la firme équipera même certaines têtes couronnées avec sa formidable série 32 à moteur monobloc produite entre 1908 et 1913 et qui sans aucun doute reste une des réussites de la marque.

 

 

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La réputation de l’entreprise est telle qu’en 1907 la firme allemande de Chemnitz « Presto-Werke AG » obtient une licence de fabrication jusqu’en 1910 pour l’est de l’Europe et c’est ainsi que des Delahaye furent construites et vendues dans un empire où les productions tricolores n’étaient pas en odeur de sainteté en raison des différents politiques entre Paris et Berlin !

 

 

 

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Notons aussi qu’en 1910 le constructeur américain d’automobiles à vapeur « White Co » utilisera une base Delahaye pour proposer son premier modèle essence et s’adapter ainsi à la suprématie du moteur à explosion aux Etat-Unis !

 

 

 

 

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Camion White à moteur essence Delahaye

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Une certaine hardiesse envahit le bureau d’étude de la rue du Banquier lorsque Delahaye lance en 1912 sur le marché une étonnante 18cv (type 44) équipée d’un moteur V6 dont la production jusqu’en 1914 restera malheureusement confidentielle en raison de son anticonformisme à laquelle la clientèle n’était pas habituée en cette veille de fin d’époque !

 

 

Parallèlement la firme a développé avec un certain succès une activité « utilitaire » dès 1905 en se spécialisant dans le matériel incendie en coopération avec la firme « Farcot Frères» qui équipe les camions Delahaye d’une pompe centrifuge à étages multiples qui remplace alors les anciennes pompes volumétriques.

 

 

 

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La guerre éclatant la firme fournira de nombreux camions à l’effort de guerre ainsi que des moteurs d’avions avant de reprendre une fois l’armistice signée sa production automobile…

 

 

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fin du premier opus [:pitcats:4] ........... bon WE à vous

 

 

 

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Invité §aut501Gd

 

La réputation de l’entreprise est telle qu’en 1907 la firme allemande de Chemnitz « Presto-Werke AG » obtient une licence de fabrication jusqu’en 1910 pour l’est de l’Europe et c’est ainsi que des Delahaye furent construites et vendues dans un empire où les productions tricolores n’étaient pas en odeur de sainteté en raison des différents politiques entre Paris et Berlin !

 

 

 

 

 

 

 

Tiens, comme le monde est petit ;)

 

 

Depuis 1904, Joergen Skafte Rasmussen, fondateur de DKW, entretenait des relations avec Guenther, directeur de Presto et avec qui il fonda en 1912 la société Elitewerke AG à Brand-Erbisdorf près de Freiburg (Saxe). Au milieu des années 20, cette usine fabriquera les voitures de marque "Elite" ainsi que les motos Opel.

 

Etonnant, non :??:

 

 

 

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Invité §aut501Gd

Imitant le Maitre Pitcats, j'ai pris ma pelle et suis allé exhumer une fosse commune outre Rhin où j'ai découvert 3 marques, dont seule la dernière m'était connue automobilix.gif.bd733e3ac47612973af59ee3c625061b.gif

 

 

EHRHARDT

 

EHRHARDT - SZAWE

 

PLUTO

 

 

La "Ehrhardt-Automobil-Werke AG" fut créée en 1904 par Gustav Ehrhardt, fils de l'industriel de l'armement Heinrich Ehrhardt. Ce constructeur entreprit après la 1ère guerre mondiale la fabrication de deux modèles dans ses usines de Zella-Mehlis en Thuringe, le modèle "10/40 PS" à 4 cylindres et la "15/60 PS", une limousine cossue à moteur 6 cylindres. Ces voitures assez luxueuses ne trouvèrent que peu d'acheteurs eu égard à la conjoncture allemande d'après la défaite.

 

Fin 1923 la "Ehrhardt-Werke" fusionna avec le constructeur berlinois "Szabo & Wechselmann" (SZAWE) et un nouveau modèle fit son apparition, la "10/50 PS" à moteur 6 cylindres à arbre à cames en tete et boite de vitesses Soden.

 

 

 

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Le coupé-chauffeur Ehrhardt "15/60 PS" à carrosserie Reutter de 1924

 

 

 

Cette voiture de haut de gamme pour l'époque coutait assez cher et se vendit tout aussi mal que les modèles précédents. Avec la faillite en 1924 de Szabo & Wechselmann, la marque Ehrhardt fut emportée par cette débacle financière et disparut. Entre temps la société Zella-Mehlis prit le nom de "Pluto-Automobilfabrik GmbH" et se consacra, entre autres, à la fabrication sous licence des Amilcar françaises . La Pluto "4/20 PS", proposée tout d'abord en roadster 2 places puis en "limousine" 4 places connut quelques succès sportifs et se vendit relativement bien.

 

 

 

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La "limousine" 4/20 PS Pluto de 1925 ne possédait qu'une seule portière coté gauche

 

 

 

En 1925 la firme présenta un modèle un peu plus cossu et mieux motorisé, la "5/20 PS" mais qui fut quelque peu boudé par le public. Les incertitudes politiques et la crise inflationniste du début des années 20 eurent raison de Pluto qui disparut définitivement en 1927.

 

 

J'essaierai de vous exhumer encore quelques marques "rigolotes" d'outre Rhin.

;)

 

 

 

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PS: pour Amilcar/Pluto, voir

 

 

http://www.histomobile.com/histomob/internet/4/histo01.htm

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Invité §pit470dY

 

 

Tiens, comme le monde est petit ;)

 

 

Depuis 1904, Joergen Skafte Rasmussen, fondateur de DKW, entretenait des relations avec Guenther, directeur de Presto et avec qui il fonda en 1912 la société Elitewerke AG à Brand-Erbisdorf près de Freiburg (Saxe). Au milieu des années 20, cette usine fabriquera les voitures de marque "Elite" ainsi que les motos Opel.

 

Etonnant, non :??:

 

 

 

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Salut Automobilix ;)

 

 

Je me doutais que cet épisode teutonique de Delahaye ne te laisserais pas insensible .... :D

 

A propos de ton "pack exhu" vert de gris, voici une modique contribution photo concernant erh-logo.gif.95b7e13530f7a1b80f18dedc3d0db990.gif

 

 

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A l'origine de la marque on trouve une licence française "DECAUVILLE" que Gustav obtint grâce à l'appui de son père Heinrich qui plus tôt avait négocié en son nom cette exclusivité pour la marque "Wartburg" lors d'une visite au salon de l'automobile à Paris.

 

 

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Ensuite Gustav s'affranchi de toute tutelle en créant lui même de A à Z les plan de voitures extremment soignées dont le modèle phare 31/50cv fut la première automobile allemande a disposer de freins sur les quatre roues en 1913 !

 

L'association entre "Ehrhardt" et le carrossier berlinois "Szawe & Wechselmann" donna naissance à d'ostentatoires automobiles surnommées par la presse à l'époque "Deutches Rolls" .... [:pitcats:4]

 

 

 

 

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En effet ces dernières frolaient l'indécence à une époque où seul le papier des marks valait encore quelque chose et les quelques dizaines d'acheteurs qui purent s'offrir ces engins inspirés des productions "N.A.G" eurent la primeur de posseder une automobile hors du commun avec radiateur en argent massif martelé, châssis intégralement dument polis tout comme le groupe propulseur dont toutes les durites étaient nickelées !!! pitcats.gif.daf2d6ac98b87f518c8b684ff5f6f484.gif

 

 

 

 

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Cette splendeur fut éphèmère moins de 2 ans plus tard la faillite fut déclarée ... aujourd'hui seul un exemplaire survit actuellement dans un musée au Danemark si le coeur vous en dit ;)

 

 

Autre photo de la charmante "Pluto 4/20 ps" dont une version à compresseur Roots (5/65 ps) remporta de nombreuses compétitions outre-rhin comme sa grande soeur française sur l'autre rive du fleuve !

 

 

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[:pitcats:3] Automobilix

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Tout d'abord, bonne année à toutes et à tous

et merci particulier à Pitcats et Automobilix pour leurs exhus.

A propos de celle de Delahaye, j'aurai rajouté que la marque de la rue du Banquier a été pionnière dans les moteurs à arbre à cames en tête, fussent-ils pour bateaux…

 

Et puisque Autaomobilix a évoqué la marque N.A.G, voici ce que disiat un rapport d'étude deprinciaples firmes précédant la mise en route de la fabrication d'automobiles à la Gasmotorenfabrik Deutz à Cologne par un ejeune homme appelé… Ettore Bugatti.

 

Sur le succès de mon voyage jusqu’à présent, je peux rapporter ce qui suit :

N.A.G. (N.A.G. dépend d’A.E.G.) :

Il m’a été possible de m’introduire dans la fabrique et d’entreprendre un essai sur route avec quelques voitures. Avec une ancienne 18 CV, qui doit se trouver depuis environ un an dans l’entreprise, j’ai été amené du bureau en ville à la fabrique de Oberschöneweide. La voiture fonctionnait relativement bien au début, la vitesse maximale devait être, d’après mon estimation, de 35 km/h. Après une 1/2 heure de route, j’ai trouvé que la puissance du moteur avait tendance à baisser, le chauffeur cela a attribué au mauvais temps. Il a bientôt dû rétrograder en troisième vitesse et même en seconde. L’ingénieur qui nous accompagnait assura que la voiture n’était plus utilisée depuis des semaines, et qu’une voiture neuve pouvait rouler jour et nuit sans interruption, sans aucune baisse de puissance.

Le fonctionnement du moteur et de la boîte de vitesses est très bruyant. Lors la baisse de puissance, une coup sourd est perceptible, ce à quoi je reconnaissais autrefois que le moteur avait surchauffé. Le trajet avec la nouvelle voiture de 18 CV se déroula sans aucun problème. Le moteur ainsi que la boîte de vitesses étaient presque aussi silencieux qu’une voiture électrique.

Environ 1000 ouvriers sont employés dans la fabrique. A leur passage, on gagne cependant l’impression que l’ordre n’y domine pas.

Le directeur technique est un jeune, un ingénieur d’environ 30 ans, qui comme il dit, a travaillé auparavant chez Daimler.

Les prix des châssis sont les suivants :

 

8-12 CV 11-18 CV 15-24 CV 26-45 CV

2 cylindres 4 cylindres 4 cylindres 4 cylindres

Marks 8.000 .- Marks 11.000 .- Marks 14.000 .- Marks 21.000 .-

----------------------------------------------------------------------------------

 

Sur ces prix, les clients conservent une remise de 10-15 %, il est admis pour cette raison que les commerçants obtiennent un rabais d’environ 30 %.

L’opinion générale sur les voitures N.A.G. que j’ai entendue dans les cercles commerçants et sportifs, est que les roulements / coussinets du moteurs sont trop faibles, et que la réalisation / qualité laisse généralement à désirer. Le succès en tout cas non négligeable de la N.A.G. a été attribué en grande à l’influence de l’A.E.G.

 

Ce texte est une (libre) traduction de l'Allemand. Pas d'images…

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Invité §pit470dY

[:pitcats:3] Aravis !

 

 

Heureux de te lire car rares sont les textes critiques contemporains sur ce type de marques "secondaires" ... l'époque de grâce où l'automobiliste était pret à accepter tout et n'importe quoi pour avoir un volant entre les mains n'était deja plus de ce monde à cette époque là semble t'il à moins que Bugatti fut là aussi un précurseur ? ;)

 

 

 

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[:pitcats:3] Aravis !

 

 

Heureux de te lire car rares sont les textes critiques contemporains sur ce type de marques "secondaires" ... l'époque de grâce où l'automobiliste était pret à accepter tout et n'importe quoi pour avoir un volant entre les mains n'était deja plus de ce monde à cette époque là semble t'il à moins que Bugatti fut là aussi un précurseur ? ;)

 

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/25NAGc4b.jpg

 

 

Merci Pitcats,

C'est très sympa car les encouragements me font du bien ces derniers temps, tu imagines pourquoi…

Il y a une bonne partie de l'industrie auto allemande (et Fiat) qui est passée au crible. J'en ai d'autres en réserve. Le texte vient d'une enquête d'un ingénieur de la GFD.

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Invité §Hou066FL

Bonsoir!!

Le topic est tres interessant, avec ces histoires françaises et teutones...

et en parlant de raretés, une REMY-DAVIGNES 750 S de 1938 trouvé a vendre sur la net, une marque inconnue pour moi :??: informations de cette marque???

 

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Invité §aut501Gd

Bonsoir!!

Le topic est tres interessant, avec ces histoires françaises et teutones...

et en parlant de raretés, une REMY-DAVIGNES 750 S de 1938 trouvé a vendre sur la net, une marque inconnue pour moi :??:informations demarque??? cette

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/336499/show-prewarcar2.jpg

 

 

 

 

Tu peux toujours commander là ;)

 

 

 

http://automobilia.histoireetcollections.com/recherche-par-mots/recherche-par-mots/1.html

 

 

 

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Invité §aut501Gd

Je n'ai que ça sur Rémy-Danvignes :ange:

 

 

 

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(sur la photo, modèle "1100" de 1938)

 

 

Mais sur que Pitcats va nous déterrer ça un jour.... losty95.gif.480eea5e83287f8d5200ac4116a1a416.gif

 

 

 

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Invité §gjm055Pi

Je n'ai que ça sur Rémy-Danvignes :ange:

 

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/203790/306.jpg

 

 

Mais sur que Pitcats va nous déterrer ça un jour.... losty95.gif.480eea5e83287f8d5200ac4116a1a416.gif

 

 

 

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Bonjour,

 

Sur le très bon topic de MDU, j'avais parlé de Rémi Danvignes...voici le texte

 

Quelques infos sur cette marque...extraites d'Alpha Auto :

 

Cette petite voiture de sport est conçue et fabriquée par Rémi Danvignes de 1935 à 1939.

Fondateur de Moto-Bastille en 1928, Rémi Danvignes créa, en 1935, une voiture de sport légère à 4 roues inspirée des cyclecars Sandford,, notamment pour son chassis tubulaire.

Pour en faire un véhicule économique, susceptible de séduire la clientèle motocycliste, il choisit le moteur Dresh, un 500 cm3 2 cylindres refroidi par air, qu'il accoupla à une boite à quatre vitesses de sa conception. La transmission finale était originale pour un véhicule à bon marché : un pont arrière supsendu et des arbres à cames entrainés par flectors. Les 4 roues étaient à suspension indépendante par doubles ressorts transversaux. La carrosserie, très simple, en faisait un joli roadster deux places très inspiré des Georges Irat ( ce que l'on peut voir sur un prospectus...notamment sur la calandre où apparait un grand V qui rappelle la barre tranversale décorative des GI).

 

Essayée à Montlhéry, la voiture accomplit des performances intéressantes, son moteur de 4 CV fiscaux, l'emmenant à 110 km/h. Son constructeur décida d'entreprendre une fabrication en petite série avec, cette fois, un moteur original de 750 cm3 à deux cylindres et arbre à cames en tête.

La production atteignit bientôt deux voitures par semaine et Rémi Danvignes exposa au salon 1937. Vendue 11 800 F (soit le prix de la Simca Cinq), la voiture client roulait à 90 km/h et les ventes ne furent limitées que par la capacité de production.

 

Au Bol d'Or de 1938, une nouvelle Danvignes, conduite par son constructeur et équipée du 4 cylindres Ruby, réalisa une bonne performance avant d'être arrêtée par une panne de démarreur. La caisse, très aérodynamique, réalisée par le carrosseir Pourtout, n'était pas sans rappeler les Darl'mat. Ayant trouvé un commanditaire et des capitaux pour lancer un nouveau modèle de série, Rémi Danvignes en fût empêché par le déclenchement de la seconde guerre mondiale.

 

Voilà l'adresse était : Rémi Danvignes et Cie - 6 boulevard Richard Lenoir - Paris

Sur le prospectus il y a les teintes de carrosserie : peinture de luxe métallisée couleur série bleu ou rouge....sur le document c'est un bicolore qui a été réalisé pour le dessin.

 

 

Amicalement

 

Jean-Marie

 

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