Le Cimetière des Marques

[Invité §pit470dY]

[:pitcats:3] GV et Aravis

 

 

Il me tarde de recevoir enfin ce livre en attendant sachez que le journal "L'Alsace" sort actuellement un hors série spécial sur Bugatti disponible pour les alsaco chez leur marchand de journaux ...

 

@+

[aravis68]

[:pitcats:3] GV et Aravis

 

 

Il me tarde de recevoir enfin ce livre en attendant sachez que le journal "L'Alsace" sort actuellement un hors série spécial sur Bugatti disponible pour les alsaco chez leur marchand de journaux ...

 

@+

 

Bonsoir Pitcats,

Oui, il est aussi en vente à Molsheim à l'Hôtel de la Monnaie. Il est bourrée d'erreurs +- importantes, mais il y a quelques photos que je ne connaissais pas.

 

Patience Piticats, la présentation est pour mardi, et le garage de l'éditeur rempli de paquets !

[Invité §pit470dY]

[:pitcats:3]

 

 

En passant cet été par le Musée Fondation PIAGGIO à Pontedera, je suis resté admiratif devant la photographie jaunie d’une superbe huit cylindres italienne trônant sous le regard bienveillant d’un membre du directoire de cette célèbre firme.

 

Il s’agissait d’une rutilante « Ansaldo Tipo 42.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANSALDO, c’est avant tout un complexe sidérurgique militaro industriel fondé en 1847 sur le port de Gênes qui fournira à la péninsule son armement lourd, ses trains et ses bateaux avant de s’intéresser au lendemain de l’Armistice à l’automobile.

 

 

 

Division Ferroviaire.

 

 

 

 

Division Armement.

 

 

 

 

 

 

 

Division Aéronautique.

 

 

 

 

 

Cette diversification industrielle se matérialise à Turin par la construction d’une usine flambant neuve dans le fief de FIAT et par la présentation lors du Salon de Turin en 1919 d’un torpédo d’inspiration américaine : la Tipo 4c.

 

 

 

 

Sous ses airs de déjà vu du coté de Détroit, cette automobile cache un 4 cylindres de 40 ch assez complexe aux piston alu avec un unique arbre à came en tête.

 

 

 

 

 

 

 

Pour se démarquer du géant FIAT, la firme s’oriente vers la sportivité bourgeoise en se plaçant entre les bouillantes Alfa et les luxueuses Lancia.

C’est ainsi qu’est présenté en 1922 la déclinaison CS de la tipo 4 qui profite d’un nouveau 4 cylindres alésé de 1890 cm3 gagnant 8ch et qui préparé par le service Competizione fera parler de la marque dans les compétitions routières.

 

 

 

 

 

 

 

 

La renommée ne tarde pas à venir avec les succès sportifs de la 4CS et rapidement il devient urgent de grimper dans les sphères nobles de la galaxie automobile en offrant aux Ansaldo davantage de cylindres que le 4 cylindres maison au demeurant très réussi mais trop roturier pour les ambitions de la firme.

 

 

 

 

Les motoristes maisons se penchent dès lors sur l’extrapolation d’un 6 cylindres 2 litres sur la base du quatre cylindres de la Tipo 4D.

 

1923, marque la présentation de la Tipo 6 dotée de freins sur les roues avants et carrossée selon le procédé Weymann.

 

 

 

 

Cette auto se vendit correctement notamment à l’exportation ce qui permis de préparer le terrain aux chefs d’œuvre de la marque, les 8 cylindres 3.5 litres Tipo 22 et 42.

 

 

Les plus grands carrossiers italiens oeuvreront à habiller les châssis de ces vastes limousines présentées en 1929 et dont la quasi-totalité des exemplaires trouveront preneur outre atlantique.

 

Malheureusement le succès sera de courte durée car moins d’un an plus tard la grande crise de 1930 va changer les données inversant radicalement le flux des échanges de grandes voitures au profit des marques américaines qui grâce aux économies d’échelle dans leur processus de fabrication inondent l’Europe avec des véhicules meilleurs marché que leurs concurrentes européennes fort coûteuses.

 

Dès 1931, les exportations deviennent quasi inexistantes et la demande du marché italien est bien trop limitée avec l’omniprésence des grosses Fiat pour assurée la survie de la filiale automobile du groupe Ansaldo si bien que l’usine de Turin est cédée à la firme O.M.

 

Le groupe Ansaldo conserva néanmoins les invendus produits au cours de l’année 1930 assurant ainsi la maintenance des véhicules en circulation et la vente du stock restant sous la marque « C.E.V.A » durant les cinq années suivant la cession de l’usine de Turin si bien qu’en 1936 une quinzaine de limousines neuves se retrouvèrent en vente lors d’une enchère publique où elles furent acquises à très bon prix par des sociétés de taxi et pour l’anecdote par une entreprise de pompes funèbres génoise.

 

 

 

 

 

 

Si le groupe cessa de produire ses propres automobiles il ne quitta pas pour autant ce vaste domaine industriel car on le retrouva alors comme motoriste pour les activités militaires de Fiat ou Lancia ainsi que pour les transport en commun d’Alfa-Roméo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[aravis68]

[:pitcats:3] Pitcats,

 

Cela fait TOUJOURS plaisir de découvrir une nouvelle exhu !!!

Sauf erreur, l'ingénieur Cappa travailla pour Ansaldo avant de développer son principe de châssis à 4 roues motrices pour un certain constructeur de Molsheim.

 

Sans rapport direct (quoi que), une identification d'un coupé de ville serait la bienvenue. Vue dans les écuries du Pur Sang de l'Automobile. Désolé pour le cadrage et la taille de l'image, je n'ai pas mieux.

Je pencherai pour le début des années 20. La vue date vraisemblablement de 1933

 

http://a.imagehost.org/0569/Bugatti_films_arch_4005C0_27.jpg

[Invité §pit470dY]

[:pitcats:3] Aravis,

 

 

Une p'tite exhu de temps en temps c'est vrai que cela ne fait pas de mal

 

Concernant ta photo je pense effectivement comme toi pour une reprise du style d'avant guerre mais la voiture peut aussi provenir des années la précédant surtout dans cette configuration.

 

Il y a des similitudes avec les premières limousines Benz 6 cylindres de 1914 (série 25) mais la ligne de portière sur ta photo est plus incliné que celle de la Benz ... maintenant n'est ce peut être pas une carosserie d'usine ... mais cette vue de derrière pourrait aussi dissimuler la calandre d'une Panhard 16cv , d'une Berliet 16hp ou d'une Peugeot 153 ... difficile de se prononcer

 

@+

 

Pitcats

 

 

[Invité §pit470dY]

[:pitcats:3]

 

 

Juste un p'tit mot de félicitation pour la prose d'Aravis et l'ensemble de ce livre sur les pur sang de Molsheim

[aravis68]

[:pitcats:3]

 

 

Juste un p'tit mot de félicitation pour la prose d'Aravis et l'ensemble de ce livre sur les pur sang de Molsheim

 

 

je vais rougir et la tête va bientôt enfler. Il n'est pas simple de résumer 20 ans de carrière riche en créations et événements en une trentaine de pages. Merci en tous cas pour ton appréciation et bonne lecture.

 

[Invité §sag507uN]

Bonsoir pitcats

 

je te rejoins pleinement concernant le travail effectué par Aravis68 concernant "1OO ANS d'innovations et d'excellence"

son chapitre"ETTORE BUGATTI,constructeur inventif,industriel pragmatique" a le mérite de nous faire connaitre un coté d'E.Bugatti peu connut de son activité ferroviaire,nautique,et avionneur

de quoi assouvir notre curiosité,merci a lui

le 26/27 de ce mois

C'EST LA COURSE DE COTE DE GAILLON "les 110 ANS"

Plateau EXCEPTIONNEL toutes marques confondues

a ne manquer sous aucuns pretextes

plateau SUPERBE d'avant la 1iére Mondiale(des beaux monstres)

et s'arrêtant a la Seconde(1939)

Amitié a tous

 

[aravis68]

Bonsoir pitcats

 

je te rejoins pleinement concernant le travail effectué par Aravis68 concernant "1OO ANS d'innovations et d'excellence"

son chapitre"ETTORE BUGATTI,constructeur inventif,industriel pragmatique" a le mérite de nous faire connaitre un coté d'E.Bugatti peu connut de son activité ferroviaire,nautique,et avionneur

de quoi assouvir notre curiosité,merci a lui

le 26/27 de ce mois

C'EST LA COURSE DE COTE DE GAILLON "les 110 ANS"

Plateau EXCEPTIONNEL toutes marques confondues

a ne manquer sous aucuns pretextes

plateau SUPERBE d'avant la 1iére Mondiale(des beaux monstres)

et s'arrêtant a la Seconde(1939)

Amitié a tous

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/224155/Avatar Bugatti.JPG94..jpg

 

 

Merci de vos appréciations. J'ai fait comme j'ai pu. Il y a mille et une facettes de découvrir cet homme hors du commun qui marqua les transports de la première moitié du XXè siècle.

 

A propos de la course de côte, c'est plus facile à écrire qu'à faire ! Je suis un peu loin !

Je compte sur ta présence pour les photos !

[PIJO3007]

BRAVO Aravis68

j'ai bien aimé ce livre qui parle des facettes Bugatti que l'on connait moins.

 

Petite question hors sujet :

Où peut-on trouver tes livres précédents (Ettore Bugatti- la notoriété d'un Italien en Alsace et Autorails De Dietrich)

????????????????????

 

A+

JP de NIMES

[aravis68]

Les deux titres cités sont mes travaux universitaires, non diffusés. Un exemplaire de chaque est stocké à la BNU de Starsbourg

[Invité §sag507uN]

 

Merci de vos appréciations. J'ai fait comme j'ai pu. Il y a mille et une facettes de découvrir cet homme hors du commun qui marqua les transports de la première moitié du XXè siècle.

 

A propos de la course de côte, c'est plus facile à écrire qu'à faire ! Je suis un peu loin !

Je compte sur ta présence pour les photos !

 

 

 

Bonsoir Aravis 68

 

Je compte sur ta présence pour les photos

comme d'hab,

je te fais un C-D pour tes Archives "mon Cher Professeur"

Amitié

 

[Invité §pit470dY]

[:pitcats:3] à tous,

 

 

Effectivement Saga , Herr Aravis nous a une nouvelle fois démontré ses talents de haute volée en illustrant ce merveilleux livre sur l'illustre vedette de Mosheim .... Tiens moi aussi je me suis fais la même reflexion que JP sur les deux autres ouvrages de notre ami Aravis que la BNU de Strasbourg a le privillège d'abriter .... car le jour où une éventuelle édition à titre d'auteur fera son chemin chez toi Nico je ferai partie des premiers souscripteurs

 

Tiens voici un article de juillet dernier du journal "LE MATIN" sur une bien belle pêche dans un lac suisse

 

 

Une Bugatti revoit le soleil après 72 ans sous l'eau

 

 

" En 1937, une mythique Bugatti a mystérieusement sombré dans le lac Majeur. Dimanche, elle a été repêchée sous les applaudissements des spectateurs. Elle pourrait même rouler à nouveau.

 

Dimanche à Ascona (TI), une Bugatti a été sortie du lac Majeur grâce à une grue. Elle gisait à 53 m de fond depuis plus de septante ans. Il n'y aurait que 3000 Bugatti dans le monde et 160 en Suisse.

 

Après enquête et grâce à son numéro de châssis, on sait que la Bugatti a été mise en circulation le 11 avril 1925 à Nancy, en France. On sait qu'elle a coulé dans le lac en 1937. Puis a été repérée par un plongeur en août 1967.

 

Il semble que le propriétaire, un Français, l'ait confiée dans les années 30 à des habitants d'Ascona et que la Bugatti soit restée dans un garage. A partir de là, trois hypothèses. Elle a été volée et, après une course-poursuite avec la police, a terminé dans le lac. Ou: ceux qui la gardaient n'ont pas pu payer les frais de douanes exorbitants qu'on leur réclamait et l'ont jetée. Et la piste la plus probable: après des années en déshérence dans le garage, les gardiens n'avaient pas les papiers pour l'immatriculer. Ne sachant qu'en faire, ils s'en sont débarrassés. "

 

 

voila pour l'article et maintenant la photo

 

 

 

 

 

En aviez vous entendu parlé ?

[aravis68]

Hello Pitcats !

Merci pour les commentaires et les infos. On vait évoqué cette exhumation sous-marine lacustre…

[Invité §sag507uN]

[:pitcats:3] à tous,

 

 

Effectivement Saga , Herr Aravis nous a une nouvelle fois démontré ses talents de haute volée en illustrant ce merveilleux livre sur l'illustre vedette de Mosheim .... Tiens moi aussi je me suis fais la même reflexion que JP sur les deux autres ouvrages de notre ami Aravis que la BNU de Strasbourg a le privillège d'abriter .... car le jour où une éventuelle édition à titre d'auteur fera son chemin chez toi Nico je ferai partie des premiers souscripteurs

 

Tiens voici un article de juillet dernier du journal "LE MATIN" sur une bien belle pêche dans un lac suisse

 

 

Une Bugatti revoit le soleil après 72 ans sous l'eau

 

 

" En 1937, une mythique Bugatti a mystérieusement sombré dans le lac Majeur. Dimanche, elle a été repêchée sous les applaudissements des spectateurs. Elle pourrait même rouler à nouveau.

 

Dimanche à Ascona (TI), une Bugatti a été sortie du lac Majeur grâce à une grue. Elle gisait à 53 m de fond depuis plus de septante ans. Il n'y aurait que 3000 Bugatti dans le monde et 160 en Suisse.

 

Après enquête et grâce à son numéro de châssis, on sait que la Bugatti a été mise en circulation le 11 avril 1925 à Nancy, en France. On sait qu'elle a coulé dans le lac en 1937. Puis a été repérée par un plongeur en août 1967.

 

Il semble que le propriétaire, un Français, l'ait confiée dans les années 30 à des habitants d'Ascona et que la Bugatti soit restée dans un garage. A partir de là, trois hypothèses. Elle a été volée et, après une course-poursuite avec la police, a terminé dans le lac. Ou: ceux qui la gardaient n'ont pas pu payer les frais de douanes exorbitants qu'on leur réclamait et l'ont jetée. Et la piste la plus probable: après des années en déshérence dans le garage, les gardiens n'avaient pas les papiers pour l'immatriculer. Ne sachant qu'en faire, ils s'en sont débarrassés. "

 

 

voila pour l'article et maintenant la photo

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/Epave de Bugatti.jpg

 

 

En aviez vous entendu parlé ?

 

 

Bonsoir pitcats

 

 

 

 

Oui et il y a mêmes 2 Videos de ce sauvetage

 

 

 

[lotusien]

Il y avait quelques beaux spcéminens de marques rares à Montlhéry le week end dernier. Quelques photos plus tard...

[Invité §DIE050dK]

bonsoir

J'ai un moteur Decollange 4 cylindres qui était monté sur une DE DION BOUTON type o de 1902.

 

Si cela vous interesse je pourrais fournir des photos du moteur avant et aprés restauration.

 

cordialement.

 

diego95

[Invité §pit470dY]

[:pitcats:3] à tous,

 

 

Dimanche en me balladant à la foire d'échange de Lipsheim je suis tombé nez à nez avec une fantomatique calandre Bisontine siglée Th.Schneider qui emergeait des touffes d'herbes telle une stèle .... me chuchotant avec des trémelots venus du fonds des limbes .... Exhumes moi p'tit gars !!! , ....

 

La sensibilité de l'Exhumoir ne pouvait être mise à pire épreuve et en Don Quichotte des caveau automobilesques j'ai repris mon vieux bâton de pélerin ou plutôt ma fidèle pioche emoussée pour vous quémander amis exhumateurs des clichés ou autres documents sur les firmes :

 

ROCHET-SCHNEIDER

RAVEL

THEO-SCHNEIDER

 

L'exhumoir vous en remercie par avance [:pitcats:4]

 

 

Pour les photos Decollange bien sur qu'on est interessé ....

 

Pitcats

 

lecimetieredesmarques@gmail.com

 

[Invité §gv 422so]

Je t'envois ça ce soir

[Invité §pit470dY]

Je t'envois ça ce soir

 

 

 

Moultes remerciement GV

[aravis68]

[:pitcats:3] à tous,

 

 

Dimanche en me balladant à la foire d'échange de Lipsheim je suis tombé nez à nez avec une fantomatique calandre Bisontine siglée Th.Schneider qui emergeait des touffes d'herbes telle une stèle .... me chuchotant avec des trémelots venus du fonds des limbes .... Exhumes moi p'tit gars !!! , ....

 

La sensibilité de l'Exhumoir ne pouvait être mise à pire épreuve et en Don Quichotte des caveau automobilesques j'ai repris mon vieux bâton de pélerin ou plutôt ma fidèle pioche emoussée pour vous quémander amis exhumateurs des clichés ou autres documents sur les firmes :

 

ROCHET-SCHNEIDER

RAVEL

THEO-SCHNEIDER

 

L'exhumoir vous en remercie par avance [:pitcats:4]

 

 

Pour les photos Decollange bien sur qu'on est interessé ....

 

Pitcats

 

lecimetieredesmarques@gmail.com

 

[:pitcats:3]

 

 

 

 

Je regarde ce que j'ai…

[Invité §pit470dY]

bonsoir

J'ai un moteur Decollange 4 cylindres qui était monté sur une DE DION BOUTON type o de 1902.

 

Si cela vous interesse je pourrais fournir des photos du moteur avant et aprés restauration.

 

cordialement.

 

diego95

 

 

 

[:pitcats:3]

 

Merci pour les photos, je vous ai adressé un mp

 

Aravis, super Dimanche en effet et merci pour tes messages ! [:pitcats:4]

[Invité §vet233KH]

A propos du message "Ansaldo" : Il me semble bien qu'au salon de Paris 1930 il y eu un stand ? Il se situait à coté de celui de Bugatti. il y a eu une photo dans le magazine L'illustration ?

[PIJO3007]

Bonsoir à tous!

Suite à la demande de PITCATS.......

voici quelques photos de THEOPHILE SCHNEIDER :

 

tout d'abord 3 photos de René Champoiseau et son mécano Daclin au Grand Prix de l'ACF en 1912 à Dieppe

qui ont abandonné si je ne me trompe pas!

 

 

 

http://images.imagehotel.net/5s0unw1f9q.jpg

 

http://images.imagehotel.net/fji87k5ce4.jpg

 

http://images.imagehotel.net/lktdtuyl1w.jpg

 

 

puis le même équipage qui a fini 7ème au Grand-Prix de 1913 à Amiens :

 

http://images.imagehotel.net/xs4m5xq419.jpg

 

toujours en 1913 un autre équipage avec Gabriel

 

http://images.imagehotel.net/hdfqtb391w.jpg

 

je ne sais pas quel est le pilote de la photo ci-après:

 

http://images.imagehotel.net/j5s1dw5jwr.jpg

 

enfin , au Grand Prix de l'ACF en 1914 à Lyon, voici Th.Schneider sur sa voiture (à vérifier!)

 

http://images.imagehotel.net/umcu3516ve.jpg

 

 

A+

JP de NIMES

[Invité §pit470dY]

Bonsoir à tous!

Suite à la demande de PITCATS.......

voici quelques photos de THEOPHILE SCHNEIDER :

 

tout d'abord 3 photos de René Champoiseau et son mécano Daclin au Grand Prix de l'ACF en 1912 à Dieppe

qui ont abandonné si je ne me trompe pas!

 

 

 

http://images.imagehotel.net/5s0unw1f9q.jpg

 

http://images.imagehotel.net/fji87k5ce4.jpg

 

http://images.imagehotel.net/lktdtuyl1w.jpg

 

 

 

 

 

 

Merci JP

 

Le texte d'une des trois exhu étant quasiment prêt, je prépare la mise en page ce WE et l'Exhumoir sera fin prêt pour une sympathique pelletée de souvenir

 

@+

 

 

Pour la photo de Salon de l'Ansaldo je vais voir si je trouve qlq chose sinon je suis preneur de celui qui l'aura [:pitcats:4]

 

 

Pitcats

 

Pitcats

 

[aravis68]

Je confirme que le Stand Ansaldo était bien à proximité de celui de Bugatti au Salon 1930.

Pitcats, s'il te manque quelque chose, j'ai des infos sur Rochet Schneider dans l'encyclopédie de Lyon.

[Invité §pit470dY]

 

[:pitcats:3]

 

Une grande exhumation avec plusieurs opus cela faisait longtemps que l’Exhumoir ne l’avait fait alors à droite toute vers l’est de l’Hexagone avec trois caveaux à explorer un sur les rives du Rhône et deux autres sur celles du Doubs.

 

Avant d’entamer notre descente dans cette nouvelle nécropole automobile, je dédie tout particulièrement cette Exhu à Aravis, GV et JP pour leur aide ainsi qu'à tous les anonymes du net et leurs clichés !

 

 

 

 

 

 

Notre première halte exhumatoire nous entraîne dans le quartier St Paul de Lyon à une époque où nombre d’hommes d’affaires se lance dans l’industrie du cycle pour contrer l’offensive anglaise qui a ouvert quelques années auparavant la locomotion des français .

 

 

L’industrie du cycle lyonnais connaît à l’aube du 20ème siècles une scission fracassante dans le clan Rochet où contre toute attente Edouard ROCHET rentre en rivalité avec son père en fondant la Société de Construction Vélocipédique du Rhône avec l’aide précieuse d’un certain Théodore Schneider.

 

 

 

 

 

Comme tant d’autres la firme « ROCHET-SCHNEIDER » s’intéresse vivement à l’automobile et dès 1895 une production expérimentale de quelques voitures est lancée pour aboutir à un modèle similaire aux premières Peugeot puis une importante usine est inaugurée dans la foulée rue Paul BERT pour y construire leur première voiture de série.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rapidement, la marque se développe en France grâce à une campagne évènementielle bien huilée telle que l’ascension du col du Galibier ou l’exploit de Zafiropulo qui atteindra Constantinople après un long périple dans les balkans.

 

 

 

 

 

 

En 1900, le site Paul Bert ne permet plus de suivre l’accroissement exponentiel des ventes si bien qu’une nouvelle usine beaucoup plus vaste est construite Chemin du Feuillet.

 

 

 

 

 

 

Dès lors la presse automobile de l’époque ne cesse de tarir d’éloge cette entreprise lyonnaise qui exporte 5% de sa production outre atlantique et dont la croissance de développement en ce début de siècle atteint des sommets de rapidité.

 

 

 

 

 

 

Le succès américain de la firme puis la licence de fabrication accordée à la firme ALDEN-SAMPSON ne laisse pas insensible les investisseurs britanniques qui s’intéressent de très près à l’industrie automobile française qui alors faisait référence dans le monde.

 

 

 

Comme GLADIATOR ou DARRACQ, la marque lyonnaise et notamment Edouard Rochet cède aussi aux sirènes britanniques en ouvrant son capital à ses investisseurs porteurs des liquidités indispensable à son développement.

 

 

 

 

 

 

L’entreprise se converti au droit anglais et son centre névralgique transféré à Londres contre l’avis de Théodore Schneider qui voit d’un mauvais œil cette pratique anglaise d’ouvrir le capital d’une entreprise pour émettre un nombre inconsidéré d’actions source d’enrichissement rapide mais dangereux pour la société .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malheureusement la fièvre spéculative avec la vente de licences aux quatre coins de l’Europe l’emportera sur la stratégie commerciale et industrielle qui avait été le creuset de la réussite passée de ROCHET-SCHNEIDER.

 

Rapidement, le lien vital entre le siège londonien, l’encadrement des usines française et le réseau commercial se détériore au point de fragiliser mortellement cette firme prospère.

 

Théodore Schneider hostile à cette nouvelle stratégie fut mis en minorité par Rochet avant d’être tout simplement écarté d’un conseil d’administration si aveuglé par l’appât du gain.

Les dirigeants n’anticiperont ni les conséquences économiques de la perte des juteuses licence de fabrication accordées par le passé à des constructeurs tel que Martini ni la chute subite de la production des usines qui passera de 400 unités annuelles à moins de 150 rendant exsangue une trésorerie que l’échec des souscriptions d’actions nouvelles terminera par ruinée en 1907.

 

Les deux associés de toujours se réunissent une dernière fois pour obtenir des banques les fonds indispensables à la relance de leur firme qui ainsi renaît de ses cendres en retrouvant son siège social dans la capitale des Gaules en 1908.

 

 

 

 

 

 

Les prêts bancaires sont cependant insuffisants pour recapitaliser la marque si bien que ROCHET contre l’avis de Schneider cède les actifs fonciers et industriels de la firme à la famille Zafiropulo devenant l’actionnaire majoritaire de l’entreprise.

 

Dès lors, les fondateurs historiques mis en minorité devront affronter de multiples crises de pouvoir dont une verra l’éviction de Théodore Schneider de la Direction des ventes et son départ définitif de l’entreprise pour de nouvelles activités à Besançon dont nous aurons l’occasion d’exhumer le souvenir ultérieurement.

 

Rochet y perd son indépendance tout comme la destinée de son entreprise qui conserve cependant la raison sociale « Rochet-Schneider »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’entreprise connaît une embellie avant 1914 grâce à une diversification de sa production dans l’utilitaire qui se développe au détriment de la production automobile.

 

 

 

 

 

 

Le retour à la paix désorganise sensiblement la firme qui néanmoins relance sa production automobile perpétuant une qualité de production irréprochable.

Si le prix de vente élitiste en limite la diffusion, on note au courant des années vingt une bonne tenue des ventes notamment à l’exportation.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cependant au fil des ans chaque voiture produite réduit d’avantage la marge bénéficiaire de l’entreprise et ce n’est pas non plus du coté des utilitaires que la firme gagne l’argent indispensable au maintient de sa compétitivité sur un marché aux règles nouvelles.

 

 

 

 

 

 

 

En effet, son activité poids lourds est lourdement concurrencée par Renault, Citroën ou Berliet qui à l’inverse de Rochet-Schneider ont su rebondir sur les commandes de guerre pour intensifier la productivité de leurs outils de production monopolisant ainsi quasiment le marché.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La crise de 1929 ébranlera fortement la firme du fait de son positionnement « haut de gamme » qui aboutira deux ans plus tard à l’arrêt définitif de la production des automobiles devenues invendables.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès lors, la firme se concentre sur la production de véhicules utilitaires mais ses moyens limités l’a font vivoter dans l’ombre de ses concurrents notament celle de son voisin Berliet.

 

La firme participera à l’effort de guerre en produisant le Centaure, un solide camion gros tonnage de 15 tonnes mais les installations sont largement sous utilisées si bien qu’elle sous-traita des pièces détachées pour les firmes Saurer, Latil et Renault.

La guerre à peine terminée, le sort de la firme est plus que précaire du fait de sa faiblesse à assurer les prescription du plan Pons pour la fourniture de matériel gros tonnage dont la France à besoin.

 

Cela ne passe pas inaperçu à l’administrateur de Berliet qui lorgnant sur les vastes installations de Rochet-Schneider préconise le rapprochement des deux entités lyonnaise dans un pôle industriel.

Berliet avec son potentiel mensuel de 1000 camions/mois se réservant la grande série alors que Rochet-Schneider se chargerait des matériels spéciaux plus adaptés à une production limitée.

 

L’argument est repris en partie par Pons car la fourniture par Berliet des bases mécaniques répond tout à fait aux économies d’ echelles de son plan.

Les liens se multiplient entre les deux firmes si bien qu’il n’est pas rare de voir déambuler dans l’usine du personnel Berliet jusque dans le bureau d’étude de la firme !

 

Les synergies entre les deux firmes ne permettent malheureusement pas à Rochet-Schneider de réduire les coûts élevé d’une faible production chutant inexorablement dès 1949 tout comme la qualité qui jadis avait fait sa réputation.

La raison de cette mort annoncée provient essentiellement d’un outil industriel vétuste et d’une capacité d’étude insuffisante au renouvellement d’une production artisanale perdue dans les très vastes locaux de Montplaisir.

 

Le dernier camion sort des ateliers du Chemin Feuillat en janvier 1951, la firme se consacrant exclusivement à une production de sous-traitance dont vous l’aurez compris Berliet en fut le principal commanditaire.

 

 

 

 

Les héritiers de Zafiropulo, principal actionnaire de Rochet-Schneider, mettrons fin à l’activité de la firme le 31 décembre 1959 et un an plus tard jour pour jour les installations seront « naturellement » acquises par Berliet qui les convertira en centre de pièces détachées.

 

 

 

Suite au prochain opus

 

 

Pitcats

 

[aravis68]

Pitcats de ce premier opus… Vivement la suite !

[Invité §pit470dY]

Aravis

 

 

 

Une version avec d'avantage de document est mise en ligne sur mon blog car FA semble t'il n'accepte pas tous les formats de photos ....

 

 

Pour la suite de l'opus j'aurai surtout besoin de doc sur les Automobiles Ravel et sur la firme Zenith qui l'a précédée

 

 

Bon we à vous [:pitcats:3]

 

 

Pitcats

 

[Invité §pit470dY]

Quelques clichés de cette superbe Ballot au bord de laquelle le trajet jusqu'à Rustenhart fut impérial ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[aravis68]

[:pitcats:3] Picats,

Merci encore pour cette exhu.

Rapide complément, avec un brevet de frein hydraulique dont une pompe était commandée à partir de la boîte de vitesse. le brevet est bien anglais, mais il y a eu premier dépôt en France.

http://i.imagehost.org/0816/GB191222369_Rochet_Schneider1.jpg

 

http://i.imagehost.org/0607/GB191222369_Rochet_Schneider3.jpg

 

Après la Grande Guerre, Rochet-Schneider développera son propre système de freinage sur les roue avant, preuve s'il en est que si la marque a eu du mal à subsister, la recherche était bien présente.

[Invité §pit470dY]

[:pitcats:3] Picats,

Après la Grande Guerre, Rochet-Schneider développera son propre système de freinage sur les roue avant, preuve s'il en est que si la marque a eu du mal à subsister, la recherche était bien présente.

 

 

[:pitcats:3] Aravis,

 

 

 

Tu as raison de préciser que la firme durant l'entre deux guerres était plutôt active dans la recherche car c'est justement à son bureau d'étude que Rochet-Schneider doit une grande partie de sa survie.

En effet, si la marque a peu à peu laisser de coté les véhicules particuliers au profit des utilitaires moyen tonnage cette dernière activité n'aurait pas suffit à lui assurer de quoi survivre car sa production était relativement limitée.

Les dirigeants de la firme ont donc développer à l'instard de Saurer, un bureau d'étude et de recherche qui sous traita aussi bien dans le domaine des poids lourds (carter des camions Panhard par exemple), des motos (moteur 500cm3 Monet-Goyon), des moteurs diesel (procédé Oberhänsli) ou de la filature (métiers à tisser Rhodiaceta).

 

 

[:pitcats:3]

 

[Invité §pit470dY]

 

 

Un superbe Rochet-Schneider Centaure et sa benne Marrel bon pour le service en cette année 1946 :

 

 

 

 

 

 

Au fait une nouvelle rubrique en photo sur mon blog vous parlera au fil de l'eau du rassemblement de Rustenhart

[PIJO3007]

Bonjour à tous !!!

 

A-t'on le droit de parler des POIDS-LOURDS de la Marque ROCHET-SCHNEIDER

 

Je vous ai réservé une surprise !

en effet , je viens de scanner mes ORIGINAUX !!!!

je vous les ai réservés en primeur ! ...et je ne les ai jamais vus nulle part ailleurs !

 

Il est 19heures, je vais manger une bonne tartiflette et je reviens vous le montrer

 

A+

JP de NIMES

[PIJO3007]

bon ! maintenant que j'ai le ventre plein (c'était un régal!!!)

voici les scans de mes photos d'époque (certaines ont souffert. Leurs coins sont pliés ou cassés)

 

En espérant qu'elles vous plairont !

 

A+

JP de NIMES

 

http://i80.servimg.com/u/f80/11/30/62/65/camion15.jpg

 

Pour celle-ci , j'ai l'impression que le camion porteur est un .....BERLIET !

Qu'en pensent les spécialistes ???

 

http://i80.servimg.com/u/f80/11/30/62/65/camion16.jpg

 

http://i80.servimg.com/u/f80/11/30/62/65/camion17.jpg

 

http://i80.servimg.com/u/f80/11/30/62/65/camion18.jpg

 

http://i80.servimg.com/u/f80/11/30/62/65/camion19.jpg

 

http://i80.servimg.com/u/f80/11/30/62/65/camion20.jpg

 

J'ai aussi une publicité de la Marque qui a 24 pages .

Malheureusement ,il manque les pages 1 et 2 (la feuille a été supprimée ce qui m'a permis de négocier pour pas trop cher )

 

voici la couverture . Dois-je scanner la suite de ce document ???

 

http://i80.servimg.com/u/f80/11/30/62/65/camion21.jpg