Aller au contenu
Logo Caradisiac      

Téléchargez nos application

Disponible sur App Store Disponible sur Google play
Publi info
Les Allemandes

Opel Kadett GTE 1983


Invité §Sim001ug
 Partager

Messages recommandés

Invité §cal325xw

Sauf qu'ici, il s'agit de la Kadett GTE :??:

 

Repeins la vite en blanc, change les jantes et arrange-là un peu, elle sera parfaite :p

 

 

C'est pas non plus une GTE, c'est une 1.2L classique sur laquelle a été rajouté (entre autre :D ) des bas de caisse de SR et un spoiler avant de je sais pas quoi.

Sinon ok avec toi pour que clemdead lui redonne son aspect d'origine (à 49000 kms c'est obligatoire!) car là elle fait un peu kéké.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Mod712wZ

Salut les Fans de Kadett GTE !!! :sol:

 

cette voiture avait vraiment un look très sympa et n'avait pas à "rougir" niveau performances face aux Golf GTI et 205 GTI . Une petite pour relancer le Topic.

 

 

KADETT-GTE.jpg

 

 

n'hésitez pas à parler de votre belle pour ceux qui en ont possèdé une, ou on la chance d'en avoir encore une actuellement, celle ci étant plutôt rare :love:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Mod712wZ

 

Superbes les photos. En quel année a eu lieu cette course? Est ce des photos persos? As-tu possèdé une Kadett GTE?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Mod712wZ

Petite présentation de la Kadett GTE trouvée sur un Blog de passionné ;)

 

Si l'Allemagne dispose d'une monnaie bien portante, son industrie automobile s'appuie sur des modèles forts, aux succès bien établis. Golf GTI et Ford XR3 possèdent, sans nul doute, un solide tempérament et une séduction commerciale. Ce cercle de mordantes accueille désormais une compatriote et rivale d'une trempe comparable, baptisée Kadet GTE par les responsables produit de la puissante general Motors.

 

 

 

Rüsselsheim, apparemment, s'en tient à la coutume. La dernière-née porte le même nom que son aïeule aux roues postérieures motrices. Mais, après tout, ce choix semble peu discutable si l'on en juge par la première place méritoire de la Kadett au tableau des ventes de son pays d'origine.

Avec une vocation sportive avouée, le modèle de pointe adopte une puissance confortable. Le moteur, emprunté à l'Opel Ascola 1.8 E et réalisé par rapport au 1600cc des versions du milieu de gamme, dérivé en fait du bloc 1,3 litres initial adopté par la Kadett en septembre 1979. Les caractéristiques essentielles ont été conservées à savoir : poussoirs hydrauliques pour la distribution et culasse en alliage à flux transversal. Mais c'est principalement au niveau de l'allumage et de l'alimentation qu'il faut considérer les étuds techniques. Dotée d'un système d'ouverture d'injecteurs élaboré par Bosch et nantie par surcroît d'un dispositif de coupure d'alimentation à la décélération, la Kadett GTE est a priori, biena armée pour aller vite et consommer peu. Côté électrique, la tension délivrée aux bougies est assurée par un circuit électronique transistorisé à déclenchement magnétique. Dans ces conditions les performances de la voiture reposent sur 1796cc de cylindrée et sur 115ch DIN au maximum pour un régime de 5800 t/min. Le coupàle, avec 15,4 mkg annoncés, me paraît tout-à-fait légitime. En revanche, son régime de 4800 t/min n'engendre guère la satisfaction ; je ne vais pas tarder à y revenir.

Au chapitre performances, les démultiplications totales affectent sensiblement le potentiel du moteur. Dès les premiers tours sur l'anneau de Montlhéry, l'influence des rapports de boîte est évidente. Avec une météo de mi-saison -vent moyen et température fraîche- et deux personnes à bord, comme à l'habitude, l'Opel est parvenue à sa vitesse maximale, soit 184,9 km/h, en quatrième. En cinquième, la chute est spectaculaire : 173,9 km/h, soit très précisément 11 km/h d'écart. La comparaison ds régimes est à cet égard éloquent : 6150 t/min dans le premier cas et 4600 sur ke rapport le plus long, soit just een dessous du régime de couple ! En matière d'accélérations, il faut reconnaître que la Kadett n'a rien d'une benjamine. Les 400m sont couverts en 16s 4/10 et les 1000m en 31s, bonnes performances... Nénnmoins, un coup d'oeil sur les concurrentes directes vaut la peine. La GTI 1800 et l'Escort RS 1600 I, développant l'une et l'autre 112 et 115ch, réalisent respectivement 184,1 km/h et 191,7 km/h en cinquième, et 30s 2/10 et 30s 4/10 sur le kilomètre. Une lutte acharnée, d'où l'Opel sort quelque peu égratignée.

Bien équilibrée, la GTE se prête aux plus violents désirs du pilote. Celui-ci doit toutefois être vien sur tous les rapports. Après ce qui a déjà été écrit, on ne s'étonnera pas de cette précision. Fort heureusement, la boîte ne demande qu'à être sollicitée, et si elle peut paraître passagèrement ferme à l'usage, sa précision et sa netteté de sélection en font un instrument redoutable. Sur ce point, nous ne sommes pas loin de la quasi-perfection de la cousine germanique. Faut-il attribuer à l'amortisseur anti-vibrations monté sur la tringlerie une part de ces mérites ? Toujours est-il que les chocs répétés, infligés à grande vitesse par des bosses agressives, laissent le levier de commande parfaitement serein. Il est seulement dommage que ces qualités n'aillent pas de pair avec la configuration du pédalier qui se contente du dessin dérisoire des Kadett bas de gamme : pédales étroites, disposition relativement malcommode pour la conduite talon-pointe, avec le risque de voir le pied droit déraper de l'une ou de l'autre au moment le plus inopportun.

Avec un moteur vif, de bonnes montées en régime, et un excellent maintien, la GTE déboule sur la route avec un certain panache. Les dépassements s'effectuent sans coup férir, en 3è s'entend. Il lui faut alors 7s 6/10 et 210m pour passer de 80 à 120 km/h. En 4è et 5è ces résultats deviennent 12s 5/10 pour 355m et 17s 2/10 sur 480m ce qui est évidemment beaucoup moins bien. L'usager saura en tirer les conclusions... et maintenir le régime adéquat. Mais au-delà des aptitudes dissimulées par le capot, l'engin est remarquablement servi par son comportement routier. Rivé sur le sol, il ne passera guère à la dérobade que poar un jeu subtil du pied droit. Grâce à uns stabilisation efficace à l'avant et à l'arrière, le roulis est pratiquement absent. L'adoption d'un train avant à déport négatif pourvu de silent-blocs renforcés apporte une contribution bénéfique au comportement. A dire vrai, en matière de tenue de route, la responsabilité des pneus doit être engagée. Il est d'ores et déjà question de livrer la GTE selon de nombreuses montes, avec l'assortimentde réactions que l'on imagine. Avec les pneus de l'essai, en l'occurence des Pirelli P6 au profil très bas de la série 60, reconnus pour leur adhérence, et tout au moins sur le sec, l'avant de la voiture ne rechigne absolument pas à suivre la trajectoire imposée par le conducteur. Toutefois, si l'on maintient le régime dans les altitudes afin de conserver la puissance, la motricité risque d'en souffrir et le mieux sera d'aider un "passage en force" par une courte mais rapide interruption de l'accélérateur qui incitera l'arrière à la dérive, mais nécessitera en contrepartie en remise en ligne anticipée de la direction.

Ferme à l'arrêt, la direction n'impose pas aux allures normales un effort important. A contrario, elle souffre de sa démultiplication et cela au détriment de la maniabilité. En dépassant plus de quatre rous de butée à butée, elle n'est certes pas des plus directes. Cela explique sans doute cela et les 1,6 kg nécessaires au volant en mouvement parlant d'eux-mêmes comparés aux 5,35 kg de la mesure statique : les pneus taille super basse sont dans ce cas assez récalcitrants. En outre il ne faut pas négliger leur pouvoir directeur en virage rapide et une règle d'or consiste à garder la maîtrise du volant. La position et l'action des mains demande à l'avance, la plus élémentaire réflection. Si, en règle générale, le freinage convient bien aux aptitudes routières, son endurance est mise à mal en usage intensif. Ce phénomène, déjà flagrant sur les Kadett ou les autres Opel, est regrettable sur le modèle muni de disques ventilés à l'avant. De toute évidence, cette imperfection limite l'usage sportif en montagne, et de toute manière je pense qu'il serait judicieux de remplacer les tambours arrière par des disques. En plaine, à vitesse très élevée, l'entrée des virages peut ête précédée d'un fort ralentissement, équilibré et puissant dans la mesure où le pied insiste pour fournir une forte pression.

La GTE, menée tambour battant, avale la route, mais digère assez mal les inégalités de revêtements. Certes la sécheresse de la ssuprension profite au comportement et le plaisir de conduite efface bien les rebonds. Tout de même, les passagers ne sont pas à la fête... Durcis pour les besoins de la cause, les éléments porteurs de la voiture n'adoucissent pas grand-chose, supportés par des pneusdont la raideur n'a d'égale que la persistance à s'adresser à votre bon souvenir. Même sur un billard, comme l'autorouteles joints de chaussée font partie de la vie à bord. Malgré tout, les sièges avant Recaro, livrés en série, réconfortent le postérieur et offrent une assise remarquable, à dire vrai ce sont surtout les places arrière qui souffrent des réglages de suspension et de l'absence de roues indépendantes. Un bilan, somme toute, en accord avec le caractère du véhicule. Tempérament, par ailleurs, confirmé par les impressions sonores. Le moteur de la GTE respire et exhale ses gaz avec une gravité toute musicale et le niveau détecté par le sonomètre ne dépasse pas 76,5 db à 130 km/h. A 90 km/h, les 72 db sont moins flatteurs et les 69,5 db au ralenti agrémentent l'ambiance.

La Kadett GTE vaut le coup d'oeil ; ses créateurs ont su lui donner une apparence séduisante qui ne manque pas de personnalité. Un bon gage de réussite commerciale. Les chromes ont disparu et la carrosserie trois portes, entièrement carénée, intègre un généreux spoiler avant. Les bas de caisse sont profilés à la manière GTI 16 soupapes, ce qui est du plus heureux effet, et les deux rétroviseurs extérieurs style "obus" améliorent la silhouette. L'équipement est abondant bien qu'en apparence la richesse ne saute guère aux yeux. Le tableau de bord assez neutre propose compte-tours, manomètre d'huile, thermomètre d'eau, jauge, charge de la batterie et une petite montre à aiguille discrète. Les essuie-glace comportent deux vitesses permanentes à l'avant et le balayage intermittent à l'avant et à l'arrière. Pour compléter la liste, il ne manque rien des accessoires courants, ni les feux de recul, ni feu arrière de brouillard, ni bouchon d'essence à clef, ou encore les indispensables poignées de pavillon. Les nombreux espaces de rangement sont appréciables : grand bac central et vide-poches de portières. Sur la route, on ne manquera pas de signaler, le cas échéant, sa présence à l'aide du tonitruant avertisseur sonore dont le timbre évoque irrésistiblement la fantaisie latine des sportives italiennes. En revanche, il faut déplorer la nature bien germanique de l'éclairage, et tout iode H4 qu'ils soient, les phares présentent une faiblesse à la limite dangereuse pour un tel engin. Le coffre aux dimensions très raisonnables (343 dm3) abrite sous le tapis une vraie roue de secours et dispose en outre de deux petites trappes supplémentaires aménagées à l'intérieur des ailes. Peu d'options sur ce modèle livré complet :entre autres, un toit ouvrant transparent à ouverture par soulèvement, actionnée par molette et les glaces teintées. Seuls les lève-vitres électriques font défaut, et ne sont même pas proposés à titre d'accessoires supplémentaires.

 

 

Pour conclure avec justice, il est nécessaire de considérer le prix catalogue. A l'heure où ces lignes sont imprimées, il n'est malheureusement pas encore fixé. Selon les services commerciaux de Gennevilliers, il devrait s'aligner sur celui de la concurrence directe : la Golf GTI. A ce niveau, la comparaison entre les deux modèles devient vraiment très intéressantes. Si les performances penchent en faveur de l'aînée, le pouvoir séducteur de la Kadett exerce un attrait indéniable. La consommation n'est pas miraculeuse mais se révèle assez avantageuse sur certains parcours. Quelques défauts pourraient et pourront être éliminés ; reste la suspension, un peu dure à avaler pour les sujets délicats. Cela dit, le sigle GTE arrivera-t-il à se subssituer au nom de la Kadett pour rejoindre "GTI" au pinacle de la célébrité ?... La réponse est attendue.

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Mod712wZ

 

C'est sure que ça donne envi d'en ravoir une, mais malheureusement elle se fait de plus en plus rare surtout en bon état. Je regarde fréquement sur des sites de ventes, mais le peu que l'on voit sont svt à l'état d'épave et nécessite de grosses connaissances en mécanique pour pouvoir les remettre en vie.

 

Autrement, je me souviens d'une version préparée par irmscher, lors de l'essai que nous avions fait mon père et moi avec le vendeur de la concession Opel . On ne pouvait que craquer, c'était une véritable petite bombe . Nostalgie, quand tu nous tiens !!! :love:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Mod712wZ

 

KADETT GTE

 

A Rüsselsheim, fief d'Opel en Allemagne (en Angleterre c'est Lutton qui sert de base à Vauxhall le pendant britannique d'Opel), les petites sportives avaient déjà été à l'ordre du jour avec la saga des Kadett GT/E de 1976 à 79 et les succès qu'on leur connaît en Rallye. Pourtant, dès le remplacement fin 1979 de la gamme Kadett type C par la nouvelle type D, Opel semble avoir oublié la génétique sportive initiée avec les GT/E. Cette nouvelle génération de Kadett (D) tranchait techniquement avec sa devancière et était une petite révolution chez le constructeur germano-américain habituellement conservateur : elle était la première Opel traction avant et dotée d'un moteur transversal.

 

Pas de version sportive donc au lancement pour la Kadett. Les amateurs d'Opel sportives, que la précédente génération avait émoustillé, devront patienter. Née en 1200 et 1300 cm3, la Kadett dut donc attendre l'Ascona, qui, elle aussi avait cédé à la mode de la traction avant pour trouver un gros moteur. D'abord un 1600 cm3 de 90 ch sur la version SR, sorte de sportive "populaire" accessible dans la gamme Kadett. Puis enfin, le nouveau moteur 1800 cm3 8 soupapes de 115 ch vient donner du muscle à la hauteur des qualités dynamiques de la gamme Kadett. La saga GT/E reprenait du service, mais un service express puisque seulement de 1983 à 1984 !

 

Alors en pleine "vague GTI", et prenant le train en marche, Opel ne va pas manquer de maquiller sa Kadett pour l'occasion et lui donner tous les attributs dignes des petites sportives de l'époque : spoiler, élargisseurs d'ailes, bas de caisse, roues alliages. Opel pousse cependant l'élégance en peignant tout ces accessoires de la couleur carrosserie, généralement le blanc, les plus connues, y compris les jantes ! Autre petite touche rare face à ses contemporaines, ses rétroviseurs extérieurs "obus" sont peints ton caisse. Pour le reste, la silhouette de la Kadett est bien dans le ton de l'époque avec des lignes assez carrées, mais pourtant des proportions idéales. Sa rivale directe, c'est bien évidemment la Volkswagen Golf à laquelle la Kadett rend coup pour coup ! La GT/E est là pour essayer de croquer de la VW Golf GTI...

 

Le client de la Kadett GT/E pouvait opter en option pour le toit ouvrant amovible transparent, ou un toit ouvrant en métal, une couleur brillante ou métalisée, des vitres arrières pivotantes et des glaces teintées. Malgré ces options, Opel se montrait généreux avec ses clients "GTI" puisque affichée à moins de 72 000 francs en 1984 (soit environ 11000 euros), la Kadett était moins chère que la plupart de ses rivales directes d'alors : Peugeot 205 GTI 1600, Renault 11 Turbo, Lancia Delta HF Turbo ie, Ford Escort XR3i, Fiat Abarth 130 TC, VW Golf GTI 1800 mk1...

 

Dans l'habitacle, Johnny Haliday aurait pu chanter sa chanson "noir c'est noir"... C'est plastique et tout noir. Mais l'ensemble était bien fini et sérieux. Le conducteur trouvait une bonne position de conduite bien facilitée par les baquets Recaro de série ! Une option alors chez certaines de ses concurrentes comme la Lancia Delta. Compte-tours et quelques instruments (thermomètre d'eau, manomètre d'huile, voltmètre) supplémentaires agrémentaient la planche de bord aux formes très carrées. Le volant trois branches était siglé "GTE". L'équipement de série était donc plus axé sport que confort puisque les vitres étaient manuelles notamment.

 

Classique coque autoporteuse en acier, l'Opel Kadett type D était donc la première du constructeur Allemand à adopter la traction avant. Pour faire passer la puissance au sol et garantir une tenue de route efficace et sportive, les ingénieurs allemands ont retenu un ensemble McPherson à l'avant composé de triangles inférieurs avec barre stabilisatrice. A l'arrière, le conservatisme d'Opel était plus présent avec un essieu semi-rigide et bras tirés. Une traverse élastique, des ressorts et une barre stabilisatrice complétaient cette panoplie de la parfaite traction avant sportive. Pour le freinage, Opel restait classique à ce qui se pratiquait chez les autres avec des disques ventilés à l'avant et des tambours à l'arrière. La liaison au sol était assurée par des pneumatiques taille basse en 185/60 HR14, soit la même monte que la Peugeot 205 GTI. La direction à crémaillère était sans assistance.

 

Sous le capot, on trouvait donc le bloc en fonte coiffé d'une culasse aluminium à 8 soupapes et un arbre à cames en tête. D'une cylindrée de 1 798 cm3 (84,8 x 79,5 mm), il développait alors 115 ch à 5800 tr/mn et un couple de 16,5 mkg à 4800 tr/mn. Des valeurs forts respectables chez les GTI des années 80. L'alimentation était assurée par un système Bosch L-Jetronic tandis que la distribution assurée par une courroie. Ainsi dotée, la Kadett GT/E profitait de performances dans la moyenne avec 31 secondes pour effacer la borne kilométrique, et un 0 à 100 km/h en 10,1 secondes. La vitesse maximale de 187 km/h était atteinte sur le quatrième rapport de la boîte à 5 vitesses.

 

Au printemps 1984, toute la gamme Kadett type D, la GT/E y compris va enfin recevoir une transmission à l'étagement revu. Les reprises vont nettement progresser sur la GT/E, ainsi que l'agrément de conduite. La vitesse maximale sera ainsi désormais atteinte avec le cinquième rapport. A l'été 1984, la Kadett type D tire sa révérence, de même que cette éphémère GT/E qui aura préparé en fait le terrain pour les futures Opel Kadett GSI (E).

 

En seulement 11 mois de commercialisation l'Opel Kadett GT/E type D sera fabriquée à 36 153 exemplaires, preuve du succès des GTI dans les années 80 pour une auto qui n'était pas la plus charismatique sur ce marché très disputé.

 

>LES SERIES SPECIALES OPEL KADETT GT/E (D)

>OPEL KADETT GROUPE A - 1983-84

 

Opel n'a pas oublié son engagement sportif avec cette Kadett GT/E groupe A. Au programme, outre un châssis prévu pour la course, un allègement qui fait tomber le poids à 880 kg et surtout un moteur amélioré qui développe désormais 170 ch. De quoi faire des étincelles...

 

>VAUXHALL ASTRA GT/E - 1983-84

 

Tiens une faute de frappe ? Non, il s'agit bien d'une Kadett, mais qui, sous la marque Vauxhall, s'appelle "Astra". Mécaniquement identique à la version commercialisée de l'autre côté de la Manche, elle se distingue par ses logos, ses rétroviseurs "standards" et son volant... à droite !

 

 

 

>CHRONOLOGIE OPEL KADETT GT/E (D)

 

1976 Débuts de l'Opel Kadett GT/E type C. Sa carrière sera fructueuse en Rallyes.

1979 Fin 1979, Opel présente et commercialise sa gamme Kadett type D.

1980 Opel prévoit une version sportive "populaire" avec la Kadett SR type D dotée d'un 1600 cm3 de 90 ch.

1983 A l'été, Opel commercialise la Kadett GT/E et sa présentation spécifique, son châssis revu et son moteur de 115 ch.

 

1984 Au printemps, l'Opel Kadett GT/E type D reçoit une nouvelle boîte de vitesses mécanique toujours à 5 rapports mais à l'étagement revu.

En juin, l'Opel Kadett type D tire sa réverence.

En août, la nouvelle Kadett type E est commercialisée avec au programme une variante GSI et une variante qui viendra plus tard, la GSI 16V.

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Mod712wZ

>OPEL

Opel Kadett GT/E (D) (1983-1984)

 

9 CV FISCAUX

 

FICHE TECHNIQUE

 

MOTEUR

 

Type: 4 cylindres en ligne, 8 soupapes, 1 arbres à cames en tête

Position: transversal AV

Alimentation: Injection Bosch L-Jetronic.

Cylindrée en cm3: 1 798

Alésage x course : 84,8 x 79,5

Puissance ch DIN à tr/mn: 115 à 5 800.

Puissance au litre en ch DIN : 63,9

Couple maxi en mkg à tr/mn: 15,1 à 4 800.

Couple au litre en mkg : 8,39

 

TRANSMISSION

 

AV

Boîte de vitesses (rapports): Boîte mécanique 5 rapports.

 

POIDS

 

Données constructeur en kg: 910

Rapport poids/puissance en kg/ch DIN : 7,9.

ROUES

Freins : AV 2 disques ventilés (Ø - mm) et AR 2 tambours pleins (Ø - mm).

Pneus : AV et AR 185/60 R14

 

>PERFORMANCES

 

Vmax : 187 km/h

400 m DA : 16,7

1 000 m DA : 31

0 à 100 km/h : 10,1 s.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est sure que ça donne envi d'en ravoir une, mais malheureusement elle se fait de plus en plus rare surtout en bon état. Je regarde fréquement sur des sites de ventes, mais le peu que l'on voit sont svt à l'état d'épave et nécessite de grosses connaissances en mécanique pour pouvoir les remettre en vie.

 

Autrement, je me souviens d'une version préparée par irmscher, lors de l'essai que nous avions fait mon père et moi avec le vendeur de la concession Opel . On ne pouvait que craquer, c'était une véritable petite bombe . Nostalgie, quand tu nous tiens !!! :love:

 

 

Les mécaniques sont indestructibles en OHC, on trouve souvent des GTE qui ont plus de 300 000 km, par contre la carrosserie est une véritable mer.. on croirait retrouver les Alfa-Sud ou autres Fiat des années 70 tellement ça pourris partout.. En premier sous le kit plastic, ensuite au niveau des mac phersons puis les hayons alex883.gif.e72897aa99a17b7337aac753e7a5bdd1.gif la peinture vernie n'est pas en reste, au bout de quelques années le vernis se sauve et la peinture devient d'un terne... bref, très bonne mécanique mais voiture de misère qu'il faut reprendre rapidement sinon la gangrène s'installe très vite. Malgrè tout, si j'en retouvais une en état correct je crois que je craquerais une troisième fois :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Superbes les photos. En quel année a eu lieu cette course? Est ce des photos persos? As-tu possèdé une Kadett GTE?

 

C'est des photos de ma kadett avec laquelle j'ai participé à des rallyes de 1984 à 2006.

Roger

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Mod712wZ

 

:love: Superbe :love: Avait-elle subit une préparation moteur? Combien faisait-elle de chevaux?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

:love: Superbe :love: Avait-elle subit une préparation moteur? Combien faisait-elle de chevaux?

 

Moteur d'origine! Je cherchais une voiture fiable, j'ai parcouru 15000 km avant de l'utiliser en course et il lui manque 28 km pour passer le cap des 100 000 km. En ce qui concerne la boîte à vitesses, j'ai gardé le réducteur de la 8cv (rapport plus court que sur la 9cv) et les rapports de boîte de 9 cv (rapports plus courts que sur la 8 cv), donc un mixage de ce qui existait de plus court. J'ai roulé plusieurs saisons avec des jantes de 13 " pour être encore plus court en démultiplication. Du coup, la vitesse de pointe se prenait en cinquième au lieu de la quatrième d'origine! Cette solution apportait bien plus de performances qu'une prépartion moteur avec la démultiplication d'origine. J'avais une seconde kadett gte, et lorsque je passais de l'une à l'autre, je pouvais bien mesurer la différence. Il est vrai que quelques chevaux supplémentaires auraient été les bienvenus, mais il aurait fallu faire d'autres transfomations. Crémaillère 3 tours de volant a lieu de 4 un quart.¨Pas super directe, mais sans direction assistée, suffisament directe pour les biceps! Mon regret est surtout de ne pas avoir monté des disques à l'arrière et un frein à main hydraulique. Sinon, amortisseurs "corte et cosso" (licence De Carbon que je me procurais chez Conrero) puis Bilstein avec tarage Boyadjian. Peu de soucis mécanique, par contre la caisse avait du mal à supporter les contraintes des pneus compétition. Point faible au niveau des ancrages de triangles de suspension. J'ai eu un problème avec l'ancrage de crémaillière qui nous a conduis à installer une barre anti-rapprochement entre les deux ancrages! Après quelques saisons, il a fallu mettre la caisse à nue pour une grosse séance de soudures. Au niveau du comportement, très difficile à conduire dans le serré, mais très stable dans le rapide et les bosses. En résumé, une voiture fiable, sans doute pas la plus performante de sa catégorie , mais avec un rapport coût d'entretien, temps passé/performances assez satisfaisant. Entre chaque rallyes : environ 1h30 de révision et tous les cinq ou six rallyes changement de l'embrayage à titre préventif. J'ai fait entre autres 3 tour auto avec et l'assistance se limitait aux changements de plaquettes et dépoussièrages des tambours et ...bien sur le carburant! Je suis dispo pour d'autres commentaires.

Amicalement

Roger

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Mod712wZ

 

Merci beaucoup rc38 pour toutes ces explications, c'est très sympa.

 

J'aime beaucoup cette voiture car mon père en a possèdé une qu'il a gardé de 1983 à 1991. Que de souvenirs!!! Lui aussi, passionné de sport automobile, aurait aimé courir avec. C'est une de ses voitures qu'il a préféré avec sa Simca 1000 Rallye 1. Je n'ai jamais eu l'occasion de la conduire car à l'époque j'étais trop jeune et n'avais pas le permi de conduire, mais j'ai eu l'occasion de conduire la Kadett GSI 2L 130CV, et la Corsa GSI 16V de 109CV qu'il a possèdé ensuite.Les moteurs OPEL étaient très performant et fiables.

 

Les personnes qui possèdent ou ont possèdé cette voiture n'hésitez pas à témoigner du plaisir que vous avez eu à son volant et à poster des photos pour notre plus grand bonheur. :love::love::love:

 

Merci d'avance

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager



Newsletter Caradisiac

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

×
  • Créer...