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Le TOPIC des voitures americaines de 1900 à nos jours


Invité §ext155eZ

Messages recommandés

Invité §ext155eZ

Qui na jamais revé devant une grande cadillac ou une belle ford mustang ?

L'amerique cultive depuis une centaine d'année le culte de l'exuberance et de l'exotisme automobile et cela perpétué au fil des decennies . La diversité et le nombre de voitures sont importants et meritait donc un topic digne de ce nom . Ce topic a donc pour but de regrouper toutes informations , photos , fiches techniques , temoignages etc sur ces belles americaines de 1900 à nos jours !

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Invité §cha032Bl

Qui na jamais revé devant une grande cadillac ou une belle ford mustang ?

L'amerique cultive depuis une centaine d'année le culte de l'exuberance et de l'exotisme automobile et cela perpétué au fil des decennies . La diversité et le nombre de voitures sont importants et meritait donc un topic digne de ce nom . Ce topic a donc pour but de regrouper toutes informations , photos , fiches techniques , temoignages etc sur ces belles americaines de 1900 à nos jours !

 

Shérif fait moi peur........... :ange:

 

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Invité §ext155eZ

Petite histoire de cadillac

 

En 1902, dans la ville de Detroit, aux États- Unis, une petite société automobile du nom de Cadillac renaissait des cendres de la Detroit Automobile Company, dont Henry Ford était l'ingénieur en chef.

 

En quelques années, l'exceptionnelle qualité de sa production faisait d'elle l'une des -premières firmes américaines.

 

Alors associée à d'autres grandes entreprises, parmi lesquelles Buick, elle allait être à l'origine du plus grand et du plus prestigieux complexe automobile du monde : General Motors.

 

 

Toujours fidèles à ses premiers objectifs, elle peut encore se targuer, aujourd'hui, d'être au nombre des plus illustres constructeurs, malgré toutes les tentatives faites pour la supplanter.

 

Cadillac était le nom d'un jeune officier de l'armée française, Antoine de la Mothe Cadillac, issu d'une famille noble de Gascogne, qui s'était rendu en 1701 dans le Nouveau Monde et avait alors fondé la « Ville d'Etroit», un important centre commercial de fourrures.

 

Les authentiques armoiries de la famille Cadillac ainsi que les honneurs rendus à l'officier français, promu, par Louis XIV, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, incitèrent la firme à donner ce digne emblème à ses voitures. Bien entendu, à l'époque où il débarqua dans la future ville de Detroit, Antoine de la Mothe Cadillac ne pouvait fonder une fabrique d'automobiles. Son nom fut choisi uniquement pour le prestige qu'il pouvait apporter à la marque par un riche commerçant en bois, William H. Murphy, dont l'aide financière devait, deux siècles plus tard, permettre au jeune Henry Ford de créer une usine d'automobiles.

 

 

A la suite de divergences d'opinions, Murphy voulut liquider l'entreprise et s'adressa pour une estimation au directeur de la société qui lui avait fourni des moteurs, Henry Martin Leland. Cet homme, passionné par tous les travaux de précision et connu pour sa grande habileté manuelle, avait acquis suffisamment d'expérience dans la fabrique d'armes de Samuel Colt (Connecticut) puis dans la firme Leland. Faulconer and Norton, qui produisait des machines-outils de très haute précision ainsi que des moteurs marins, pour suggérer à Murphy une solution qui allait s'avérer pleine d'avenir : celle de poursuivre la construction automobile en utilisant le moteur horizontal monocylindrique conçu par Alanson P. Brush (alors âgé de 19 ans) dans les usines Leland.

 

Le 22 août 1902, Murphy donna à l'ancienne Detroit Automobile Company le nom de Cadillac Automobile Company, raison sociale qui, lorsque Leland fut nommé président de la firme deux ans plus tard, fut transformée en Cadillac Motor Car Company. L'ingérence d'un homme comme Leland au sein de la production automobile Cadillac fut décisive pour l'entreprise naissante : nul autre que lui, sans doute, n'aurait su tirer meilleur profit du potentiel déjà existant, ni conduire avec autant de sûreté l'affaire vers une industrie mécanique de haute précision.

 

La devise, bientôt adoptée par Cadillac, était en fait celle que Leland avait voulu lui imposer : « Notre credo, la perfection ; notre règle, la précision. »

 

 

La première voiture Cadillac, le prototype du modèle A, fut terminée en automne 1902 et présentée au Salon de New York en janvier 1903. Cette voiture monocylindrique, la fameuse "one lunger", était un véhicule assez primitif en comparaison de ceux produits en Europe à la même époque ; cependant, ses caractéristiques de simplicité et de légèreté ainsi que sa garde au sol élevée en firent un véhicule particulièrement bien adapté au mauvais état des routes américaines. Dotée d'une boîte à planétaires à deux vitesses et d'un moteur logé sous le siège avant, dont la puissance fut portée au cours des années de 7 à 10 ch (127 x 127 mm, 1610 cm3), elle fut produite en versions, A. B, C. E, F, K, M, S et T. Le prix de cette voiture, construite à environ 14 600 exemplaires, variait entre 750 et 1 400 dollars

 

Le modèle K, un petit runabout à deux places, donna une soudaine notoriété aux noms de Cadillac, de Leland et de Bennett (l'importateur des voitures Cadillac en Angleterre). Après une brillante démonstration sur le circuit de Brooklands, en mars 1908, la preuve fut faite que les éléments des voitures Cadillac étaient tous interchangeables, avantage que peu de constructeurs si ce n'est aucun pouvaient proposer à l'époque, puisque jusqu'alors il était pratiquement impossible de remplacer une pièce usée sans effectuer diverses opérations d'ajustage. A la demande de Frederick Bennett, des représentants du Royal Automobile Club choisirent au hasard trois Cadillac neuves parmi les huit disponibles à ce moment-là à Londres et se rendirent à Brooklands où, après avoir testé leurs performances, on les démonta entièrement.

 

Les divers éléments furent mêlés ensemble avec de nouvelles pièces détachées. De cet amas, deux mécaniciens de Bennett réussirent à reconstituer trois voitures complètes sous l'oeil vigilant des fonctionnaires du R-A-C, qui purent ainsi confirmer qu'aucun ajustage n'avait été nécessaire pour effectuer l'assemblage. Les premières preuves de standardisation étaient faites.

 

Après reconstitution, les trois Cadillac réalisèrent un parcours de 500 miles à une moyenne de 54.400 km/h, sans subir de panne. De plus, deux mois plus tard, l'une d'elles participant aux Deux Mille Miles du Reliability Trial, remporta la victoire dans sa catégorie. Après une telle démonstration, la décision du R.A.C. d'attribuer cette année-là le célèbre trophée Dewar à la firme Cadillac ne surprit personne.

 

L'Automobile- Club expliqua sa décision en soulignant l'énorme progrès réalisé par la société en matière de construction et l'effort particulier fourni en faveur de la sécurité et de la tenue de route des véhicules.

 

La renommée toujours croissante de Cadillac ainsi que son excellente situation financière retinrent l'attention du groupe General Motors, en but à de graves problèmes économiques à la suite de mévente. En effet, dans l'euphorie des premiers succès de la société Buick, le financier William Crapo Durant avait contracté auprès des banques un prêt de 12 millions de dollars et, pour faire face aux engagements pris, partit en quête d'une entreprise en pleine expansion, saine du point de vue financier, de façon à rétablir au plus vite la situation de General Motors.

 

La firme Cadillac répondant pleinement à ces conditions, des pourparlers s'engagèrent et, la même année ( le 29 juillet 1909), la marque Cadillac fut achetée par le groupe pour la somme de 4,5 millions de dollars. Durant chercha alors à obtenir de nouveaux capitaux auprès de ses banquiers, en présentant la nouvelle société du groupe comme garantie. L'affaire était délicate, car les banques n'étaient plus disposées à accorder de nouveaux crédits à General Motors, mais elles se déclarèrent prêtes cependant à aider Cadillac en tant qu'entreprise indépendante.

 

Malgré cela, Leland père et fils parvinrent à manoeuvrer de façon très habile : ils s'engagèrent à remettre en activité toutes les firmes du groupe (Buick, Oldsmobile et Oakland) en échange d'un prêt de 17,5 millions de dollars. Sur cette promesse, les Leland obtinrent gain de cause.

 

Ils tinrent d'ailleurs parole : après avoir réorganisé, en collaboration avec leur père Henry Leland, les diverses branches du groupe suivant des méthodes déjà éprouvées par la firme Cadillac, ils parvinrent à résorber toutes les dettes en l'espace de cinq ans. En dépit de son appartenance au groupe, la maison de Detroit tint à garder une grande indépendance et put ainsi - en dépit des visées purement commerciales de Durant - rester fidèles à sa devise : « Produire les voitures de qualité les plus avantageuses du monde. »

 

En 1905, 156 voitures Cadillac du modèle D de 5 litres à quatre cylindres furent fabriquées ; la production totale de Cadillac à quatre cylindres atteignit environ 73 000 exemplaires entre 1905 et 1914.

 

L'année suivante, Cadillac sortit le modèle L, une confortable limousine vendue au prix de 5 000 dollars, qui méritait d'être classée parmi les voitures de grand luxe. Une version plus petite et plus économique, le modèle G, fut produite en 1907 et 1908.

 

Les années1910

 

 

Au cours de l'année 1910, Cadillac fit sensation en présentant des modèles équipés d'un allumage, d'un démarreur et d'un éclairage électriques. Cet équipement fut monté en série dès 1912.

 

Bien qu'elle ne fût pas la toute première firme automobile au monde à adopter un tel système né d'une étroite collaboration avec la firme Delco (Dayton Engineering Laboratories Company) de Charles Kettering. Cadillac fut le premier à adopter ce système aux États-Unis et apparut, une fois de plus, comme l'auteur du plus grand progrès réalisé dans l'année dans le domaine automobile et - fait unique dans l'attribution de ce prix - reçut une nouvelle fois le trophée Delwar.

 

Devant les résultats très encourageants obtenus par un prototype équipé d'un moteur à huit cylindres en V conçu par Kettering et Deeds, Leland décida brusquement d'adopter des V8 sur ses modèles, sans passer par le stade traditionnel des six cylindres.

 

 

Annoncé au mois de septembre 1914 et adopté officiellement en 1915 sur les modèles de la firme, le nouveau moteur 5 145,5 cm3, 70 ch à 2 400 tr/mn) surprit désagréablement les entreprises concurrentes, obligées d'admettre le succès de l'audacieuse réalisation, qui allait par la suite caractériser presque tous les modèles Cadillac.

 

Au cours de la Première Guerre mondiale, d'âpres discussions concernant l'orientation à donner à la production de la firme opposèrent les Leland à William Crapo Durant. Celui-ci, en effet, se refusait absolument à abandonner le secteur automobile, alors que les premiers voulaient qu'une partie du potentiel Cadillac fut consacré à l'effort de guerre, donc à l'élaboration de moteurs d'avion, et plus précisément aux nouveaux Liberty. Ne parvenant pas à un accord, Henry et Wilfred décidèrent de reprendre leur liberté pour fonder une nouvelle société, la Lincoln Motor Company, qui, par la suite, devint la rivale la plus acharnée de Cadillac.

 

En raison de l'effort de guerre de 1917 à 1919, les dirigeants de la firme s'opposèrent à des changements radicaux qui auraient freiné la production d'une voiture éprouvée pour laquelle une clientèle existait déjà. De ce fait, les modèles de 1920 à 1925, bien que de haute qualité, avaient une ligne imparfaite, due au manque d'expérience générale des entreprises de carrosseries américaines en ce qui concernait les modèles de grand luxe. Ces voitures, montées sur un châssis de 3,17 m ou de 3,35 m, pesaient environ 1900 kg et étaient vendues de 3 600 à 5 400 dollars.

 

Les années1920

 

 

Sur le modèle V63 de 1924, le moteur à huit cylindres en V fut doté par les ingénieurs des laboritoires de recherche de General Motors d'un nouveau vilebrequin sur lequel on avait disposé, contrairement à la technique alors en vigueur, des contrepoids sur chaque bras de manivelle afin d'en équilibrer le mouvement.

 

Le 1er mai 1925, Lawrence P. Fisher, l'un des six frères constructeurs des célèbres carrosseries du même nom, fut nommé président de Cadillac ; en cette qualité, il eut un rôle déterminant dans le développement ultérieur de l'entreprise. En premier lieu, il fut à l'origine d'un programme d'expansion de 5 millions de dollars qui permit à la société de doubler son chiffre annuel de production en 1927, avec la construction de 47136 voitures.

 

L'année 1928 vit l'apparition d'un nouveau moteur à huit cylindres en V de 5,6 l, à soupapes latérales, à bielles placées sur le même maneton, et doté d'un bâti en alliage d'aluminium avec un monobloc en fonte pour chaque rangée de quatre cylindres. A l'origine, ce moteur avait une cylindrée de 5 000 cm3 et était destiné à équiper la série des La Salle de 1927, les cadettes des modèles Standard qui avaient fait leur apparition pour combler le vide existant entre les modèles Cadillac les moins chers et les modèles Buick les plus chers.

 

 

Lors de la réalisation de cette nouvelle série, Lawrence P. Fisher collabora avec un jeune dessinateur, Harley Earl, auquel fut confié la mission de donner un style particulier, aussi bien à la sous-marque La Salle qu'aux autres voitures de la firme. Ce projet fit date dans l'histoire de l'automobile, puisque, bientôt, à l'imitation de Cadillac, toutes les grandes marques allaient développer au sein de leur entreprise un département de stylisme. Bien que la série des La Salle fut parfaitement réussie, elle ne put échapper à la crise économique qui sévissait alors en Amérique, notamment dans le secteur automobile, et la dernière d'entre elles fut construite en 1940.

 

Les principales nouveautés techniques appliquées sur les modèles des années vingt furent l'adoption de freins sur les quatre roues (1923), le chromage des pièces et, plus spécialement, des accessoires décoratifs nickelés pour en éviter l'oxydation (1929), et, enfin et surtout, l'adaptation, pour la première fois dans le monde, d'une boite de vitesses synchronisèes (baptisée Synchro- Mesh) en 1928.

 

Les années1930

 

 

En 1932, les plus gros modèles furent équipés de servofreins à dépression, remplacés, en 1937, par des freins hydrauliques. La plupart de ces innovations étaient dues à un brillant technicien, Ernest W. Seaholm, ingénieur en chef de la firme de 1923 à 1943.

 

Le chef d'oeuvre de ses réalisations fut prêt en janvier 1930 : il s'agissait du modèle 452, la première voiture de série au monde à être équipée d'un 16 cylindres en V.

 

S'il existait encore des doutes quant à la suprématie de Cadillac dans le domaine des voitures de luxe, la 452 les élimina. Dotée d'un châssis spécial de 3.76 m d'empattement, elle était pourvue d'un moteur de 7,4 l, à soupapes en tête à commande hydraulique (ce qui la rendait parfaitement silencieuse), et développait une puissance de 165 ch à 3400 tr/mn. Les carrosseries étaient livrées par Fleetwood, qui, à quelques rares exceptions près, était le fournisseur exclusif de la marque depuis 1926. Le prix variait entre 5 350 et 9 500 dollars.

 

 

En septembre 1930, Cadillac créa un modèle à douze cylindres en V basé sur celui à seize cylindres, mais conçu de façon à permettre l'utilisation du châssis et de la carrosserie des 8 cylindres en V. Sept ans plus tard, en 1937, le moteur V 12 fut abandonné et le V 16, dont on avait fabriqué environ 4380 exemplaires, fut complètement remanié par Seaholm, qui n'eut besoin pour le réaliser que de la moitié des précédents éléments mécaniques.

 

De 1938 à 1940, la production des V 16 ne fut guère supérieure à 510 unités, puis la firme revint aux 8 cylindres en V.

 

Les années1940

 

 

L'année 1941 fit date dans l'histoire de Cadillac. La nomination de l'Allemand Nicholas Dreystadt au poste de directeur général, le 1er juin 1934, n'était d'ailleurs pas étrangère à l'immense succès obtenu sept ans plus tard par la firme. Sur son initiative, un nouveau moteur à huit cylindres en V entièrement réalisé en fonte et moins coûteux que les précédents fut lancé en 1936.

 

La gamme des modèles de 1941 fut dotée de ce moteur de 5,7 l, dont la puissance avait été portée à 150 ch à 3 400 tr mn et qui, en option, pouvait être équipée du premier changement de vitesse, entièrement automatique, fabriqué par la société Hydramatic. Réduisant alors le nombre des châssis offerts à la clientèle de cinq à trois, Dreystadt, qui avait dù abandonner la série La Salle, fut enfin en mesure de présenter une véritable voiture Cadillac : la série 61, proposée au prix concurrentiel de 1445 dollars. Elle était caractérisée par un élégant radiateur conçu d'après des dessins d'Harley Earl et du jeune chef du bureau d'étude stylistique, William Mitchell, et obtint un important succès.

 

La production automobile cessa chez Cadillac à partir de février 1942 et ne reprit qu'après la signature de l'armistice. Cependant, les chaines de montage continuèrent à tourner puisque la firme se lança dans la fabrication du char léger M 5 ,du transporteur d'obusier M 8 et de pièces détachées pour le moteur d'avion Allison.

 

Les nouvelles carrosseries aux formes arrondies de 1941 et 1942 furent reprises après la guerre, sans grandes modifications pour les modèles de 1946 et de 1947. En revanche, les deux années suivantes furent marquées de nouveau par d'importantes innovations.

 

La première, et sans doute la plus connue, fut la création d'ailerons à l'arrière des voitures, en 1948. Cette solution originale, proposée par Earl et ses collaborateurs après avoir pu admirer, sur un aéroport proche de Detroit, le célèbre avion de chasse Lockheed Lightning P 38 à double fuselage, caractérisa les Cadillac pendant de très nombreuses années.

 

La seconde innovation, et non la moins importante, concernait le moteur à huit cylindres en V, à soupapes en tête et à haut taux de compression, lancé en 1949. Les premières tentatives faites pour réaliser ce tout nouieau moteur remontaient à 1937, époque où la firme avait essayé de mettre au point un V 8 à soupapes en tête et à vilebrequin supporté par cinq paliers au lieu de trois. Plusieurs années d'efforts et de recherches aboutirent au moteur de 5 424 cm3 de 1949, qui, bien que d'un poids très léger, était le plus puissant de tous ceux utilisés sur les voitures américaines de l'époque1160 ch) à 3 800 tr/mn.

 

Grâce à cette brillante réalisation, qui fut par la suite largement imitée, les Cadillac acquirent une réputation nouvelle : celle de voitures à grandes performances.

 

La Fordillac - un coupé à deux places Ford qui fut équipé par des particuliers du puissant moteur de 1949 - confirma les hautes qualités techniques du V 8 en remportant, notamment, plusieurs compétitions.

 

Les années1950

 

En outre, en 1950, au Mans, une voiture Allard dotée du même moteur se classa troisième, tandis que deux coupés de la série 62, dont un avait été équipé d'une carrosserie aérodynamique baptisée le « monstre », terminaient à la dixième et onzième places. Cependant, la suprématie du moteur Cadillac ne dura que deux ans, Chrysler ayant mis au point un moteur encore plus puissant à culasse hémisphérique en 1951. A l'imitation de cette autre grande firme, Cadillac décida d'installer un système de direction assistée comme équipement de série sur les voitures de la série 1954.

 

Un an auparavant, elle avait débuté la production d'une nouvelle série : l'Eldorado de 270 ch.

 

Parmi les voitures expérimentales qui furent fabriquées au cours des années cinquante, la plus intéressante fut sans doute l'Eldorado Brougham de 1955 construite en petite série de 1957 à 1960. Il s'agissait d'une voiture à quatre places avec toit en acier inoxydable brillant, dotée de caractéristiques révolutionnaires pour l'époque telles que les doubles phares à l'avant et la suspension pneumatique à correction d'assiette automatique. D'abord habillées de carrosseries Fleetwood montées à la main à l'usine de Detroit, les Eldorado Brougham de 1959-1960 furent ensuite expédiées à Turin en Italie, où elles étaient carrossées par le célèbre Pininfarina, d'après un projet de General Motors, puis retournaient aux États-Unis pour une dernière mise au point. Cette série fut produite à une moyenne de 226 exemplaires par an et elle préfigurait chaque année la ligne générale des carrosseries de l'année suivante.

 

A la fin des années cinquante, la mode des ailerons arrière atteignit son apogée.

 

Les années1960

 

 

A partir de 1965, les stylistes commencèrent a réduire ces éléments pour les incorporer aux ailes.

Dès 1964, les Cadillac furent pourvues de divers systèmes automatiques assez étonnants : elles étaient notamment équipées de feux latéraux qui s'enclenchaient aussitôt qu'on actionnait le levier des clignotants, et d'un dispositif de climatisation qui permettait de régler à volonté la température intérieure de l'habitacle.

 

En 1965, la firme construisit sa trois millionnième voiture.

 

 

La gamme des options qu'elle pouvait alors proposer était si vaste que la production aurait pu continuer au même rythme pendant 3 ans, sans que jamais deux voitures identiques fussent construites.

 

Cadillac donna aux modèles de 1965 une structure et un style tout à fait différents, ne maintenant inchangé que le moteur de 340 ch de l'année précédente. On construisit donc un nouveau châssis à longerons permettant de placer le moteur plus à l'avant, et un nouveau type de suspension avec correction d'assiette automatique. Le volant pouvait être non seulement remonté ou abaissé mais aussi rapproché par un système télescopique.

 

Grâce à un indicateur spécial, il était possible de fixer à l'avance la vitesse de croisière désirée.

 

 

 

Un système électronique réglant la température et l'hygrométrie permettait une climatisation idéale à l'intérieur de l'habitacle.

 

Enfin, chaque modèle pouvait être doté, sur commande, de toutes sortes d'accessoires, dont le plus recherché fut sans doute le dispositif d'éclairage qui allumait et éteignait automatiquement les feux de position au crépuscule et a l'aube ou à chaque fois que la lumière était insuffisante. Appelé « Twilight sentinel » (la sentinelle du crépuscule), ce système comportait en outre un dispositif permettant au conducteur de laisser les feux de route allumés pendant quatre-vingt-dix secondes après avoir quitté la voiture et ainsi éclairer son chemin.

 

En 1966, les modèles de l'année furent équipés d'une nouvelle direction : les bras de direction furent modifiés pour obtenir une meilleure réversibilité de la direction, atténuer le caractère survireur de la voiture et assurer une conduite plus sûre à vitesse élevée. Il s'agissait de la première direction à démultiplication variable

 

 

En 1967, la production de Cadillac atteignit pour la première fois 200 000 exemplaires. Le modèle Eldorado, qui, à lui seul, représentait un peu moins de 10% du chiffre de vente, était la première voiture Cadillac a traction avanti : en version coupé à deux places, elle présentait un capot assez allongé qui en accentuait la ligne sportive. Sensiblement modifiée au cours des années, elle fut, en 1971, la seule toiture américaine de luxe présentée en version cabriolet.

 

Les années1970

 

 

En 1972, un modèle de l'année fut offert par Richard Nixon à Leonid Brejnev à l'occasion de la visite du présideni américain en U.R.S.S. Parmi les principales modifications apportées au cours de cette période aux modèles standard figurent l'adoption de la direction assistée à démultiplication varlable (que la firme fut la première a proposer aux Etats-Unis en 1966) et le montage d'un nouveau moteur de 7 735 cm3 développant 375 ch à 4 400 tr mn, en 1968.

 

En 1970, la cylindrée du modèle Eldorado fut portée à 8.2 l et la puissance à 400 ch.

 

George Elges furt nommé directeur général de la firme en 1969.

 

 

 

Bien que la production continua d'être élevée ( 267 787 unités en 1972) Elges et ses collaborateurs envisagèrent de lui donner une nouvelle orientation en créant des voitures plus petites et plus compétitives, capables de concurrencer les Mercédes, dont la vente s'était accrue aux Etats Unis.

 

La nomination de R. Templin au poste d'ingénieur en chef en 1972 montrait clairement les desseins de la firme. Hélas la conjonture, et notamment les chocs pétroliers successifs, firent abandonner ce projet de reconversion.

 

Robert Tremplin met en chantier une "mini-cadillac", la Chevy-Nova, construite à partir de la Seville, pour concurrencer les voitures de luxe européennes.

Avec la crise, les autres modèles réduisent leur cylindrée à 7 litres en 1978.

 

Les années1980

 

 

En 1981, la Cimarron est la plus petite des Cadillac, mais elle dispose du même équipement raffiné de ses soeurs.

 

Les De Ville et Fleetwood de 1984 appartiennent à la nouvelle catégorie des "C-Cars" de General Motors, mais ne diffèrent que par leur finition.

 

La Seville et l'Eldorado de 1986 reçoivent de nouvelles robes et un V8 transversal. Le coupé Eldorado de 1987 est épaulé par le cabriolet Atalante, carrossé par Pininfarina qui sera un échec cuisant.

 

Les années1990

 

Cela n'empêche pas Cadillac de tenter le modèle IDE dérivé de l'Opel Omega en 1994, mais le rêve américain est plutôt représenté par la Fleetwood de 1986 qui reçoit une nouvelle motorisation.

 

http://www.histomobile.com/histomob/presmark.asp?chat=9&lan=1

 

 

 

 

 

 

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Invité §ext155eZ

Cadillac type 341

 

http://www.pevomuc.de/100-Cadillac/PECAAR.02/1929-A/29Type341B02.jpg

 

Cadillac type 61 limousine

 

http://www.classiccars.de/Oldyrent/plz2/images/26126.jpg

 

Cadillac type 57

 

http://www.lemaymuseum.org/collection/images/1583.jpg

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Invité §ext155eZ

Cadillac type 53

 

http://www.100megsfree4.com/cadillac/cad1910/1916/cad16a.jpg

 

 

 

 

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Invité §ext155eZ

Cadillac de ville

 

http://www.taxicentraleroosendaal.nl/10000008.jpg

 

Cadillac brougham 7.7

 

http://members.lycos.nl/jamesduffy/CarRecall/cadillac/brougham71.jpg

 

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Invité §ext155eZ

Je crois que je fais des topics qui n'interresse personne je me trompe ?

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Invité §FOR623dC

 

Jai peur que tant qu'elle ne rouleront pas au diesel elle n'interressera personne ici :L

 

Il y a des topic magnifiques sur l'histoire des differentes marques (anciennes), et ils sont toujours en fin de pages :(

 

Bravo en tout cas pour ce topic :bien:

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Je crois que je fais des topics qui n'interresse personne je me trompe ?

Oui tu te trompes :p , mais ton texte sur Cad' est un peu long, j'ai la flemme de le lire... :oops:

 

Par contre les photos sont sympas, et le thème intéressant ! :bien:

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Invité §inu203Zi

Qui na jamais revé devant une grande cadillac ou une belle ford mustang ?

L'amerique cultive depuis une centaine d'année le culte de l'exuberance et de l'exotisme automobile et cela perpétué au fil des decennies . La diversité et le nombre de voitures sont importants et meritait donc un topic digne de ce nom . Ce topic a donc pour but de regrouper toutes informations , photos , fiches techniques , temoignages etc sur ces belles americaines de 1900 à nos jours !

 

En ce qui me concerne le rêve est... Réalité!

 

Ma prochaine américaine sera soit un muscle car, soit une Corvette...

 

Par ailleurs, j'ai pu essayer pas mal de modèles tels que :

 

Buick Park Avenue, le Sabre, Century, Cadillac de ville de diverses années, Corvette, Oldsmobile 98, 88, LSS, Lincoln Town car, MK VII, Ford Taurus, Crown Vic..Etc, etc.....

 

 

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Invité §ZeJ816hx

Ben pour ma part je pratique depuis bientot 2 mois ...

 

... Y'a pas a dire, elles ont de la gueule mais parfois, la tenue de route est pas super rassurante et j'ai du mal avec les boites autos ...

 

Pour l'instant, ma preferee, la Pontiac Sunfire et mon pire cauchemard, la buick century (l'horreur sur roue a l'etat pure :peur: )

 

Voila, j'en loue une tous les WE alors je vais bien finir par avoir deux ou trois connaissances en la matiere :p

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Invité §ZeJ816hx

Bon, ce WE, c'est une Oldsmobile Alero ... elle gloutone presque 2 x 50 litre pour windsor toronto A/R (y'a 400 borne en gros) ... mais elle est assez sympa conduire. C'est la 2eme fois que j'ai une alero.

 

 

Le truc, c'est la boite auto qui met trop longtemps a mon gout avant de tomber un rapport en cas d'appuyage sur champignon ...

 

 

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