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Code de la route

conduite à adopter devant véhicule de secours deux tons


Invité §sil144wg

Messages recommandés

Invité §dja073aA

Salut à tous

 

Pas mal ce petit topic ! Merci de ces précisions.

 

Je réagis à la menton faite dans le premier message concernant le transport des femmes enceintes :

 

9/mettre vos warnings ne fait pas de vous des véhicules prioritaires, sauf unique exception et notable: transport aux urgences de votre femme enceinte. je dis bien la VOTRE, tout transport d'une femme enceinte autre que la votre, même connue, est interdit et passible de poursuites judiciaires. cela dit, vous devez respecter le code de la route.

 

 

Cette exception est-elle marquée au Code de la Route ou ailleurs ?

Que se passe-t-il si ma compagne/concubine (en gros on n'est pas mariés) va accoucher ? Si on est PACSés, ça marche ?

 

Egalement, pour le transport des blessés : on est, en cas d'accident, censé appeler les secours et atteindre sagement. Mais dans l'exemple suivant, que fait-on ? Je suis à la campagne, une maison isolée, à 30 km de l'agglomération la plus proche (où se trouvent les centres de secours pompiers, ambulance, hôpital). Ma femme/copine se coupe un doigt avec un hachoir (ah, ça, pour pas être douée, elle est pas douée). On pose un garrot, on récupère le bout de doigt, on le place dans un sac de glace, tout va bien.

 

A partir de ce moment là, deux solutions :

1/ faire le gentil toutou, appeler les secours, et... attendre. Temps d'attente : 30 min ; intervention sur place, 5 min ; temps de retour : 30 min. Total : plus d'une heure.

2/ monter dans la BX, mettre les warning, et foncer à toute berzingue. Mais arrivé en ville, vu que ma femme n'est pas en train d'accoucher, mais simplement en train de perdre un bout de doigt, je suis censé ralentir, céder la priorité, laisser passer les vieux au passages piétons... bref respecter le code de la route ? Moi, je mettrais warning, phare, antibrouillard, klaxon, essuie-glace, enfin tout pour être vu, et j'essaye de grappiller les précieuses minutes sur le trajet à l'hôpital, qui feront que ma femme n'aura pas une main de tortue ninja.

 

Ma question est : que prévoit la loi dans le cas d'un transport de blessé ? jusqu'à quel niveau de blessure peut-on cramer tous les feux rouges, et tenter de gagner de précieuses minutes ?

 

 

 

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Invité §lak336UL

Je réagis à la menton faite dans le premier message concernant le transport des femmes enceintes :

 

 

Cette exception est-elle marquée au Code de la Route ou ailleurs ?

Que se passe-t-il si ma compagne/concubine (en gros on n'est pas mariés) va accoucher ? Si on est PACSés, ça marche ?

 

 

 

Il n'y a pas d'article concernant les femmes enceintes. C'est l'état de nécessité qui s'impose, cause d'irresponsabilité pénale. C'est un principe général qui s'étudie au cas par cas. Le fait que la femme enceinte soit votre femme ou une inconnue n'y change rien. S'il y a péril imminent, nécessité d'apporter des soins urgents, vous avez un motif légitime pour franchir des feux rouges fixes, tant que vous ne créez pas de péril supplémentaire.

 

 

 

 

Egalement, pour le transport des blessés : on est, en cas d'accident, censé appeler les secours et atteindre sagement. Mais dans l'exemple suivant, que fait-on ? Je suis à la campagne, une maison isolée, à 30 km de l'agglomération la plus proche (où se trouvent les centres de secours pompiers, ambulance, hôpital). Ma femme/copine se coupe un doigt avec un hachoir (ah, ça, pour pas être douée, elle est pas douée). On pose un garrot, on récupère le bout de doigt, on le place dans un sac de glace, tout va bien.

[...]

Ma question est : que prévoit la loi dans le cas d'un transport de blessé ? jusqu'à quel niveau de blessure peut-on cramer tous les feux rouges, et tenter de gagner de précieuses minutes ?

 

 

Même réponse. Là, il s'agit de droit pénal. Le droit pénal ne prévoit pas tous les cas de figures imaginables, il prévoit des principes généraux.

Et il s'agit de se débrouiller avec.

 

La non assistance à personne en péril, c'est omettre d'intervenir face à un péril soit par son action personnelle (sous condition que c'est sans danger pour soi ou autrui), soit par le fait de provoquer des secours. C'est ce que dit la loi.

A vous de voir en les circonstances ce qui est le plus pertinent - éventuellement en appelant le 18 qui pourra vous aider à faire le meilleur choix.

 

Dans un cas comme dans l'autre, vous avez une obligation de moyen et non de résultat. Ca ne vous autorise pas à faire n'importe quoi et à tuer la terre entière pour sauver le doigt de votre copine. Mais ça signifie que vous avez des faits justificatifs de la commission d'infractions légères pour lesquelles vous serez estimé pénalement irresponsables bien que coupable. L'évaluation de la légèreté de ces infractions découle de leurs conséquences. Si vous provoquez des accidents corporels ou mortels, on estimera que l'intérêt que vous avez protégé est inférieur à l'intérêt sacrifié.

 

C'est au final une question de jugeote, de bon sens. C'est tout le dilemme des gens chargés d'apporter des secours : leur impunité ne tient que tant qu'il n'y a pas de problème. Tout l'art est de définir en quelques secondes ce qui est raisonnable de ce qui ne l'est pas. Sachant qu'en cas de pépin, d'autres auront des heures, voire des jours, pour juger ces choix fait en quelques secondes.

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Cette exception est-elle marquée au Code de la Route ou ailleurs ?

Que se passe-t-il si ma compagne/concubine (en gros on n'est pas mariés) va accoucher ? Si on est PACSés, ça marche ?

 

Egalement, pour le transport des blessés : on est, en cas d'accident, censé appeler les secours et atteindre sagement. Mais dans l'exemple suivant, que fait-on ? Je suis à la campagne, une maison isolée, à 30 km de l'agglomération la plus proche (où se trouvent les centres de secours pompiers, ambulance, hôpital). Ma femme/copine se coupe un doigt avec un hachoir (ah, ça, pour pas être douée, elle est pas douée). On pose un garrot, on récupère le bout de doigt, on le place dans un sac que je place dans un sac de glace, tout va bien.

 

 

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Invité §dja073aA

Merci lakeshard pour ces précisions

 

Par contre, tails206, euh, kékidi ?

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Merci lakeshard pour ces précisions

 

Par contre, tails206, euh, kékidi ?

 

En cas de membre sectionné.

Le membre qui n'est pas rattaché au corps doit être mis dans un sac et ce sac mis dans la glace et non le doigt DIRECTEMENT dans la glace :jap:

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Invité §sia511yX

En cas de membre sectionné.

Le membre qui n'est pas rattaché au corps doit être mis dans un sac et ce sac mis dans la glace et non le doigt DIRECTEMENT dans la glace :jap:

 

il est sympa ce topic au fond :(

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Invité §sia511yX

:W tu ne le savais pas ?

 

oh que si! et c'est grace au sang froid de ma maman que j'ai encore 10 doigts:(

elle a réagi de cette façon quand j'ai eu mon annulaire gauche sectionné...

disons que ça a simplement ravivé un souvenir....douloureux :)

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oh que si! et c'est grace au sang froid de ma maman que j'ai encore 10 doigts:(

elle a réagi de cette façon quand j'ai eu mon annulaire gauche sectionné...

disons que ça a simplement ravivé un souvenir....douloureux :)

 

faut pas se couper l'annulaire ;)

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Invité §sia511yX

faut pas se couper l'annulaire ;)

 

effectivement! le divorce est plus simple pour enlever l'alliance...mais que veux tu quand on est blonde on est blonde:(

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Invité §sia511yX

comment tu as fais au juste ?

 

une portiere et une main au mauvais endroit au mauvais moment...un accident banal en fait en tenant compte du fait que la portiere en question etait sur un vehicule plutot vetuste et depourvu de caoutchoucs...

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Invité §dja073aA

En cas de membre sectionné.

Le membre qui n'est pas rattaché au corps doit être mis dans un sac et ce sac mis dans la glace et non le doigt DIRECTEMENT dans la glace :jap:

 

 

ah t'avais caché la correction dans ma citation, j'avais pas vu. Merci pour cette précision.

 

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Invité §sil144wg

bonsoir;

 

je vais tenter de répondre aux interrogations de djaybi concernant la conduite à suivre si l'on se trouve dans une situation d'urgence médicale et loin d'un centre hospitalier.

Il est évident qu'ici on n'est pas loin du cas de conscience, mais bon...

 

A partir du moment où l'on est face à une situation d'urgence médicale (du moins susceptible de l'être), on appelle les secours. Il n'y pas d'autres alternatives. De là, si tu fais le 15, un PARM/régulateur puis un médecin te répondent et eux décident de la conduite à tenir: à partir du moment où ils décident de faire sortir un véhicule de secours (SMUR , VSAV ou autres...), tu es dans l'obligation d'attendre l'arrivée des secours, eux seuls étant compétents. Si tu décides malgré tout (alors que les secours sont prévenus et en chemin) d'emmener ce proche à l'hôpital (encore faut-il que l'hôpital choisi dispose d'un service d'accueil des Urgences, pas toujours le cas...) par tes propres moyens, tu endosses la responsabilité de l'évolution de son état de santé (sous entendu, évolution négative). Si les secours sont en route, il faut attendre, même si c'est une attente horrible.

 

Il faut en outre savoir que tous les malades/blessés ne sont pas transportables et si oui, dans certaines conditions, avec des précautions importantes. Je pense notamment aux éventuels traumatismes. Un transport sans précaution médicale peut être dangereuxIl est tout aussi évident qu'une personne blessée a besoin de soin bien avant l'arrivée des secours spécialisés, autrement dit de soins de premiers secours, que nous savons tous pratiquer à des niveaux très différents. Or, je ne pense pas que l'on puisse à la fois conduire un véhicule et faire un point de compression...(exemple extrême, j'en conviens!).

 

Le mieux est donc d'attendre. En tout état de cause, bien que les SMUR (appartenant aux services des urgences hospitaliers) peuvent mettre du temps à arriver (en effet, il n'y pas d'hôpitaux partout), ce n'est pas le cas (en général...) des pompiers, qui eux ont un maillage de secours plus dense (il y a des casernes même dans des gros bourgs).

 

pour résumer, amener un proche blessée à l'hôpital après avoir appelé les secours engage la responsabilité du conducteur en question.(sauf cas ou le médecin du Centre 15, jugeant l'urgence faible, conseille de se rendre aux urgences, mais le débat n'a pas lieu alors, car dans ce cas, on n'a pas besoin de rouler vite).

 

Bien entendu, rien n'empêche de transporter un proche avec une cheville foulé, mais cela ne nécessite pas de rouler à toute allure.

 

 

fred

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Invité §sil144wg

voici , pour revenir un peu en arrière dans ce topic, un résumé des différents véhicules de secours en France (source: SMUR pédiatrique Robert Debré (http://www.smur-rd.com/article-188359.html)

 

Unité mobile hospitalière

 

En France, une unité mobile hospitalière (UMH) est un véhicule armé par un service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) ; on parle aussi parfois de d'Unités mobiles de soins intensifs ou UMSI.

 

Une UMH peut être :

 

- une ambulance, équipé de tout le matériel et médicaments permettant une prise en charge sur place d'une victime et son transport ;

 

- une voiture de type break (véhicule radio-médicalisé, VRM, ou véhicule léger médicalisé, VLM), possédant le même matériel médical ; le transport est alors effectué dans une ambulance privée ou un véhicule de secours et d'assistance aux victimes des sapeurs-pompiers ;

 

- un hélicoptère, soit dédié aux mission sanitaire, soit dans lequel on charge le matériel conditionné.

 

L'UMH peut avoir deux rôles :

 

* - amener une équipe médicale et son matériel sur le lieu d'un accident ou d'un malaise, c'est l'« hôpital qui vient à la victime » (le stay and play, on traite le patient sur place avant de le transporter, ou le play and run, on stabilise le patient pour permettre une évacuation d'urgence) ; l'UMH peut ensuite assurer le transport de la victime vers un hôpital (transport « primaire ») ;

* - transporter un patient nécessitant des soins entre deux structures de soins (transport dit « secondaire »).

 

Les interventions des UMH se font sous la régulation du SAMU.

 

L'équipage d'une UMH est réglementairement composé d'un médecin urgentiste, d'un infirmier et d'un ambulancier. Cependant, pour les situation ne nécessitant pas la présence d'un médecin (notamment pour certains transports secondaires), une UMH peut avoir un effectif réduit à un infirmier et un ambulancier.

 

 

Ambulance

 

 

Une ambulance est un véhicule permettant de transporter des personnes malades ou blessées vers un hôpital ou une clinique.

 

Une ambulance dispose généralement des outils nécessaires aux premiers soins des éventuels blessés.

 

Les ambulances sont des véhicules prioritaires au regard des règles du code de la route.

 

 

 

 

Les ambulances en France

 

En France, le terme « ambulance » est réservé aux véhicules ayant à leur bord au moins un titulaire du certificat de capacité d'ambulancier (CCA) et permettant le transport allongé. Cela comprend :

 

- les véhicules des sociétés privées titulaires d'un agrément de transport sanitaire permettant le transport allongé ; les véhicules de ces sociétés permettant le transport assis ne sont pas des « ambulances » mais des « véhicules sanitaires légers » (VSL) ;

 

- les véhicules d'intervention du Smur (Service mobile d'urgence et de réanimation), également appelées « unités mobiles hospitalières » (UMH) ;

 

- les « ambulances de réanimation » (AR) de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP).

 

En particulier, les véhicules suivants ne sont pas des ambulances au sens réglementaire :

 

- les « véhicules de secours et d'assistance aux victimes » (VSAV) et les anciens « véhicules de secours aux asphyxiés et aux blessés » (VSAB) des sapeurs-pompiers ;

 

- les véhicules « premiers secours relevage » (PSR) et « premiers secours évacuation » (PSE) de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris ;

 

- les véhicules de transport sanitaire de l'armée (véhicules kaki avec une croix rouge sur fond blanc).

 

Tous ces véhicules (ambulances, VSAB, VSAV, PSR et PSE, véhicules sanitaires de l'armée) sont regroupés sous le vocable « véhicules adaptés au transport sanitaire ».

Les différents types d'ambulances

 

Le décret n° 87-965 du 30 novembre 1987 relatif à l'agrément des transports sanitaires terrestres (NOR:ASEP8701205D) distingue quatre type de véhicules adaptés au transport sanitaire :

 

- catégorie A : ambulance de secours et de soins d'urgence (Assu) : ce sont des ambulances dans lesquelles le personnel peut tenir debout ; seules ces ambulances peuvent servir aux interventions d'urgence (garde départementale des ambulanciers privés et unités mobiles hospitalières) ;

 

- catégorie B : voiture de secours aux asphyxiés et blessés (VSAB) ;

 

- catégorie C : ambulance : ces véhicules permettent le transport allongé du patient et le transport assis de l'ambulancier à ses côtés ; du fait de la place réduite, ils ne permettent pas d'effectuer des soins pendant le transport ;

 

- catégorie D : véhicule sanitaire léger : simple voiture sans aménagement particulier.

 

Les catégories A, B et C sont des véhicules dits « spécialement aménagés » et doivent répondre à la norme NF EN 1789 de décembre 1999.

 

Les ambulances privées (catégories A et C) sont des véhicules d'intérêt général bénéficiant de facilités de passage, et sont donc équipées :

 

- de feux bleus à éclat (flashs) ;

 

- d'un avertisseur sonore (sirène) à trois tons (pin-pon-pin...pin-pon-pin...).

 

Les UMH du Smur, les AR de la BSPP (catégorie A) et les VSAV (catégorie B) sont des véhicules d'intérêt général prioritaires, et sont donc équipés :

 

- de feux bleus tournant (gyrophares) ;

 

- d'un avertisseur sonore (sirène) à deux tons (pin-pon-pin-pon).

 

Les VSL (catégorie D) ne bénéficient d'aucune disposition spéciale du code de la route.

 

Véhicule radio-médicalisé

 

Un véhicule radio-médicalisé, ou VRM, est un véhicule léger (voiture) avec à son bord un médecin et du matériel permettant des interventions d'urgence, en contact avec la régulation médicale par radiotéléphonie. On parle aussi de véhicule léger médicalisé ou VLM.

 

En France, il existe deux type de VRM :

 

- les VRM sapeur-pompier, rouges, avec à leur bord un médecin sapeur-pompier (MSP) ;

 

- les VRM des services mobiles d'urgence et de réanimation (smur), qui sont des unités mobiles hospitalière et ont donc à leur bord un médecin urgentiste, un(e) infirmier(e) et un ambulancier.

 

L'envoi d'un VRM est complémentaire de l'envoi d'une ambulance ou d'un véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV) ; le personnel médical et son matériel vient alors équiper l'ambulance ou le VS

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Invité §sil144wg

Petite précision concernant l'un des posts précédents:

 

J'ai évoqué la cas où l'on transporte le blessé dans sa voiture après avoir appelé les secours, mais reste le transport d'un blessé SANS avoir alerté les secours.

Au delà du fait que c'est contre-indiqué médicalement, si, face à un blessé, on décide de le transporter soi-même, dans sa voiture, sans alerter les secours, on engage sa responsabilité sur l'évolution possiblement négative de son état de santé.

Même arrivée au Urgences, le personnel soignant ne pourra pas être tenu pour responsable de cette dégradation de l'état de santé. (je parle à partir d'expériences professionnelles vécues, et laissant toujours un gout affreusement amer...)

 

Fred

 

 

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Invité §Car174QF

Je me souviens de ma formation de conduite , le fameux PAS : protéger, alerter, secourir.. Mais c'est tout ce qu'on nous apprend axelay.gif.8f6e127a1b3c96e0e79a42ccf9aa1a96.gif

Clair qu'il faut un minimum de formation pour pouvoir être capable d'avoir les bons réflexes..

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Invité §sil144wg

Je me souviens de ma formation de conduite , le fameux PAS : protéger, alerter, secourir.. Mais c'est tout ce qu'on nous apprend axelay.gif.8f6e127a1b3c96e0e79a42ccf9aa1a96.gif

Clair qu'il faut un minimum de formation pour pouvoir être capable d'avoir les bons réflexes..

 

 

 

Oui et d'ailleurs dans le "SECOURIR" il y a ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire...dont , entre autres, "ne pas transporter de blessés dans sa voiture" (ne pas donner à boire etc.)

Cela revient à ne pas le bouger (sauf nécessité absolue, elle-même clairement définie par les stages de secourismes et par tous types d'information que l'on trouvera sur les gestes qui sauvent).

 

cordialement, Fred

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Invité §sil144wg

Je trouve que le code belge est plus clair et facile, le véhicule prioritaire a un gyrophare bleu, l'orange n'étant jamais prioritaire mais est utilisé pour des vehicules de travaux ou de chantier par exemple.

 

De plus le vehicule n'est prioritaire que si il fait fonctionner l'avertisseur sonore. le gyrophare uniquement ne lui donnant aucune priorité.

 

Ca me parait plus facile, on ne se tracasse pas de chercher quel est le type de sirene, on en entend une, et en général on l'entend avant de la voir, on sait qu'un vehicule prioritaire va passer.

 

 

 

Concernant la couleur des gyrophares, les gyro bleus ne sont pas gages de priorité absolue, et tu fais bien de préciser que seul l'avertisseur sonore (homologué, soit dit en passant, mais cela va de soi) signe le caractère prioritaire de l'intervention en question.

 

En effet, et en ces temps de neiges+verglas chacun aura pu le remarquer, certaines saleuses/sableuses de la DDE et de certaines sociétés d'autoroutes (Sanef, Cofiroute par exemple...) sont équipées de gyro bleus. Bien que le plus souvent ceux-ci soient oranges, les véhicules de déneigements ont donc, mais pas toujours, des gyros de couleurs semblables à ceux de véhicules prioritaires. Cela dit, ils sont montés différemment.

Donc un gyro bleu ne signe pas le caractère prioritaire d'un véhicule (bien que dans les faits, on a plus de chances de croiser des secours qu'une saleuse.)

 

Fred

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Invité §Pat852Eo

 

 

Concernant la couleur des gyrophares, les gyro bleus ne sont pas gages de priorité absolue, et tu fais bien de préciser que seul l'avertisseur sonore (homologué, soit dit en passant, mais cela va de soi) signe le caractère prioritaire de l'intervention en question.

 

En effet, et en ces temps de neiges+verglas chacun aura pu le remarquer, certaines saleuses/sableuses de la DDE et de certaines sociétés d'autoroutes (Sanef, Cofiroute par exemple...) sont équipées de gyro bleus. Bien que le plus souvent ceux-ci soient oranges, les véhicules de déneigements ont donc, mais pas toujours, des gyros de couleurs semblables à ceux de véhicules prioritaires. Cela dit, ils sont montés différemment.

Donc un gyro bleu ne signe pas le caractère prioritaire d'un véhicule (bien que dans les faits, on a plus de chances de croiser des secours qu'une saleuse.)

 

Fred

 

 

Non seulement les saleuses avec le gyro bleu sont en service public prioritaire, mais en plus il est interdit de les dépasser durant la phase de salage ou/et de déneigement en cours ...

 

Dans ce cas elle ne sont pas prioritaires mais leur passage doit être facilité, tout comme les urgences gaz et autres véhicules d'intervention ...

 

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Invité §sil144wg

 

Non seulement les saleuses avec le gyro bleu sont en service public prioritaire, mais en plus il est interdit de les dépasser durant la phase de salage ou/et de déneigement en cours ...

 

Dans ce cas elle ne sont pas prioritaires mais leur passage doit être facilité, tout comme les urgences gaz et autres véhicules d'intervention ...

 

 

 

C'est bien ce que je disais...elle ne rentre pas dans le cadre d'une mission à caractère prioritaire de catégorie A ou B. (comprendre: intervention de secours, types pompiers/SMUR/police...). C'est ce qui fait la différence entre deux et trois tons, puisque, encore une fois, seul l'avertisseur sonore signe le caractère prioritaire d'un véhicule.

 

Cela dit, il est évident qu'il faut leur faciliter le passage autant que faire se peut. Tout comme on le ferait pour un trois tons.

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Invité §sil144wg

J'ai tenté un recensement le plus exhaustif possible des différents véhicules prioritaires, selon leur degré de priorité, que l'on divise en deux sections:

 

Les Véhicules d'intérêt général prioritaire :

 

*police, de gendarmerie, douanes,

*de lutte contre l'incendie (pompiers)

* SMUR (transport primaire ou secondaire) ou tous véhicules à la demande du service d'aide médicale urgente, affecté exclusivement à l'intervention de ces unités (ex: ASSU, protection civile, croix-rouge)

*transport de détenus (administration pénitentiaire)

 

 

 

Les véhicule d'intérêt général bénéficiant de facilités de passage :

*ambulance de transport sanitaire (trois tons)

* véhicule d'intervention d'Electricité de France et de Gaz de France

* service de la surveillance de la SNCF

*transports de fonds de la Banque de France

* associations médicales concourant à la permanence des soins,

* médecins lorsqu'ils participent à la garde départementale (réquisition)

*transports de produits sanguins et d'organes humains (sauf si ces transports d'organes sont assurés par les force de l'ordre, ce qui peut-être le cas en cas d'extrême urgence, dans ce cas, véhicule d'intérêt prioritaire))

*engin de service hivernal affecté au déneigements (saleuses, avec éventuellement gyrophares bleus)

*sur autoroutes ou routes à deux chaussées séparée (gérée souvent par le Conseil Général), véhicules d'interventions des services gestionnaires de ces voies (gyrophare orange)

 

A noter, pour conclure, qu'un gyrophare orange ne signe aucune priorité d'aucun ordre (ex: engins de chantiers). Ca sert à être vu.

 

Fred

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Invité §dri456BN

erreur

 

????

Tu peux préciser où est l'erreur ?

Perso, je ne vois pas où.

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Invité §Joe256NS
*je parle bien de véhicules DEUX TONS , soit uniquement SMUR/pompiers/police. les ambulances privées sont en TROIS TONS. là est la différence et pas des moindres. enfin...

 

Et Gendarmerie au passage... :ange:

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*je parle bien de véhicules DEUX TONS , soit uniquement SMUR/pompiers/police. les ambulances privées sont en TROIS TONS. là est la différence et pas des moindres. enfin...

 

Et Gendarmerie au passage... :ange:

 

non deux ton comme le smur mais lui a une note plus aigue j'avais trouvé les notes des sirènes sur le net :)

 

En entendant les deux elle se ressemblent assez.

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Invité §sil144wg

non deux ton comme le smur mais lui a une note plus aigue j'avais trouvé les notes des sirènes sur le net :)

 

En entendant les deux elle se ressemblent assez.

 

 

Les différences de tonalités entre avertisseurs sonores des différentes catégories de véhicules prioritaires tendent à s'estomper. En Lorraine, où je travaille, plusieurs SMUR ont perdu leur spécificité de tonalités avec les pompiers, voire avec la police/gendarmerie. Excusez l'omission de la gendarmerie. Je l'ai inclue dans la police, naturellement. Même si on est bien d'accord, les deux diffèrent. Après, en intervention, pas de différence.

 

fred

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Invité §sil144wg

petite précision: cette liste des différentes catégories de véhicules d'intérêt prioritaire (et les trois tons) est tirés du manuel de médecine d'urgence et de réanimation médicale suivant:

 

"Urgences Médicales", par A. Ellrodt, Edition 2005.

Ca a pu varier depuis.

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Invité §dja073aA

merci Fred pour tes précisions quant à la conduite à tenir en cas de (gros) pépin.

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Vu que le sujet est relatif à la conduite à adopter face aux véhicules de secours,

 

Rappelons que l'article 223-5 du Code Pénale, prévoit et réprime:

Le fait d'entraver volontairement l'arrivée de secours destinés à faire échapper une personne à un péril imminent ou à combattre un sinistre présentant un danger pour la sécurité des personnes est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros d'amende.

 

 

nota:

Afin que cette infraction puisse être retenue il faut la réunion de deux éléments moraux:

 

- Une situation de péril imminent ou de sinistre présentant un danger pour la sécurité des personnes (accident cardiaque, respiratoire, noyade, incendie, etc...)

 

- Une entrave à l'arrivée des secours. Il s'agit là d'un acte positif de nature à gêner, ralentir ou arrêter l'arrivée des secours. La forme de l'entrave importe peu (il peu sagir de retenues ou de violences contre les sauveteurs, de dégradations apportés à leurs véhicules, d'obstruction à leur transport ou déplacement, ou même de diffusion de fausses informations pouvant entraîner des retards dans l'arrivée des secours)

 

 

L'entrave à l'arrivée des secours n'étant pas une infraction de résultat il importe peu que les secours aient été effectivement retardés pour que l'auteur de l'acte soit poursuivi et condamné.

Cela concerne toutes les formes de secours, Pompiers, Médecins, Police, Gendarmerie, Guides de haute montagne, etc...

Notons que "la peine planchée" fixe l'emprisonnement à un minimum de 3 ans en cas de récidive

 

 

 

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Invité §dja073aA

on parlait plus haut de sirène homologuée. Y'a le deux-tons qu'on connaît bien.

Mais on entend depuis quelques temps des sirènes à la Rick Hunter, la version longue sur les axes, et la version courte à l'approche des carrefours (ceux qui ont passé un peu de temps sur GTA comprendront tout de suite). C'est homologué et/ou prioritaire, ça ?

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Invité §sil144wg

cette histoire de sirènes est aussi l'un des grands sujets des équipes de secours en France.

 

Effectivement la fameuse sirènes US existe bel et bien encore aujourd'hui et tend même à s'imposer dans différents pays d'Europe, notamment la Belgique. Elle est composée de deux tons à tonalités différentes, appelées Wails (gémissements en anglais) et Yelp (glapissements) : les WAILS constituent la tonalités longue et les YELPS celle courte.

 

Les wails s'utilisent de manières souvent constantes et les Yelps à l'approche des carrefours en succédant souvent à une wails, pour "changer" le ton et surprendre ou réveiller les automobilistes trop habitués à la première. Exemple concret: une abulance arrive dans un carrefour chargé, en tonalité longue. L'automobiliste lambda va l'entendre parfois 2-3 minutes et risque, à la longue, de ne plus l'entendre (phénomène dit d'habituation en neurophysiologie) au sens où il sera moins averti de la présence de cette sirènes. Passer alors en tonalités rapides et courtes permet de surprendre.

 

Il semblerait que ce système soit plus efficace selon diverses études menées dans le domaines de la psycho-accentologie et/ou neuropsychologie. Je n'ai pas de références en tête, mais sur des sites tel que Medline, ou ScienceDirect, on doit bien trouver.

 

Quant à ma France, ce système est homologué, mais peu utilisé, du moins à ma connaissance. Bien-sûr, il signe le caractère prioritaire du véhicule en intervention.

 

remarquez qu'il existe aussi des sirènes à sons plus faibles, utilisées après 22 heures.

 

 

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Invité §sil144wg

Merci à wob59dk pour ces remarques fortes utiles... d'ailleurs, voici un lien pour compléter au besoin: http://www.droitroutier.fr/priorite_urgence.pdf

 

Pour ce qui des sirènes et de leur tonalités, les fréquences en hz sont sujettes à une homologation précise, c'est--à-dire que les différentes acteurs de l'urgences ont souvent des fréquence diverses.

voici celle que nous employons en SMUR (dixit informations du vendeur)

*premier ton: 420hz

*deuxième ton: 651 hz.

 

cycles: 50 à 60 par minute. (moindre pour les pompiers)

 

 

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