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Témoignage (accident, vol, incivisme...)

Accident avec jeune piéton


Invité §Ano735uh

Messages recommandés

  • Réponses 359
  • Créé
  • Dernière réponse
Invité §ark881xU

 

 

 

Comparer une sortie de place en marche arrière avec ce cas me semble hors sujet.

 

Je pense que depuis quelques pages, il n'est plus vraiment question de l'accident de l'auteur dont on ne pourra pas en savoir plus.

 

Et ce n'est pas vraiment hors sujet dans la mesure où je pars de l'expérience à proximité d'écoles et surtout dans la mesure où l'on est bien d'accord sur le coté multifactoriel de l'accident de départ.

Où les mêmes qui se plaindront d'une vitesse trop élevée pour les autres sur la route n'auront aucune prudence particulière à ce moment-là et invoqueront les mêmes excuses. Ou feront parti de ceux qui se garent comme des branques un peu partout, obligeant les autres (véhicules ou piétons) à slalomer et à rendre la situation moins facile à percevoir.

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Invité §ark881xU

On peut renverser un piéton à moins de 5 km/h. C'est arrivé à mon Frère. Il sortait d'un parking. Le passage protégé était juste à angle droit. A près s'être arrêté au stop et regardé des 2 cotés il s'est engagé et a commencé à tourner à droite avec sa camionnette. Masqué par l'angle mort il n'a pas vu le piéton commencer à traverser au même moment. le piéton a été légèrement blessé mais sans ITT. Pas de poursuites. L'assurance l'a indemnisé. Mon frère a juste récolté une prune pour non respect de la priorité et bien sur un malus. On a beau être prudent, parfois on ne peut pas maitriser tous les paramètres conduisant à un accident. C'est pourquoi les propos de certains moralisateurs avec leurs "n'y a qu'a", n'y a qu'a pas" me les brisent menu.

 

 

Et le piéton "s'est jeté sous les roues"?

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Invité §chk614eG

L'anticipation et l'adaptation aux conditions de circulation, c'est la minimum que l'on puisse exiger des conducteurs (et des piétons).

Ce n'est pas du "y'a qu'à", "faut qu'on". C'est comme payer les marchandises avant de sortir d'un magasin.

 

Par contre, la bonne morale (limite de type religieux) du style "c'est la fatalité" doit disparaitre. Car c'est juste une incitation à baisser le niveau d'attention dans la conduite.

 

 

Je suis plutôt d'accord avec ce poste et le précédent. Mais si on demande anticipation et adaptation au conducteur et au piéton, il faut accepter de dire que l'un et/ou l'autre a ses parts de responsabilité en cas d'accident.

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Invité §chk614eG

 

Et le piéton "s'est jeté sous les roues"?

 

 

Le problème est que le piéton pense trop souvent être vu et compris, ce qui n'est pas le cas. Beaucoup de piéton ne sont pas automobilistes et ne se rendent pas bien compte de certains éléments, comme par exemple les angles morts.

Donc effectivement il ne se "jette" pas sous les roues, mais a un comportement qui le met en danger.

 

Comme dit un peu plus haut, d'ailleurs très bon conseil aux piétons, il faut s'assurer que le conducteur a bien pris en compte la présence du piéton.

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Invité §sas058Eg

Je pense que depuis quelques pages, il n'est plus vraiment question de l'accident de l'auteur dont on ne pourra pas en savoir plus.

 

 

tu devrais relire les échanges.

 

j'ai rarement vu un sujet ayant aussi peu dévié.

Pour ma part, mon propos reste bien cet accident.

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Invité §Sai470yP

le risque pour "lui" (juge, procureur ou autre) ?

 

parce qu'en réalité, sur la base des faits énoncés, je pense qu'il y a sur les routes des dizaines de milliers (voire bien plus) de personnes bien plus à risque.

Et lorsque l'auteure aura recouvrer son permis, elle ne sera surement pas moins à risque qu'aujourd'hui.

 

Est-ce que quand tu te fais voler ou agresser tu t'abstiens de porter plainte sous prétexte qu'il y a d'autres vols et agressions plus graves que celle que tu as subit?

Non tu t'attends juste à ce que cette personne soit mise hors d'etat de nuire et qu'elle soit sanctionnée pour ce qu'elle t'a infligée afin qu'il y ait justice.

Donc oui, les magistrats ne s'occupent que des cas qu'ils ont entre les mains mais ce n'est pas une raison pour qu'ils le fassent mal.

Tout comme un medecin ne va pas refuser de te soigner correctement sous prétexte que d'autres sont plus malades que toi et que tu peux rechuter.

 

Donc oui MelleCerize pourra récidiver mais pendant qu'elle purge sa peine "la société" est à l'abris de cela et la peine lui aura permis de réfléchir à ses actes et aux moyens de ne pas recommencer... c'est en tous cas grosso modo la philosophie de la peine dans notre système actuel.

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Invité §sas058Eg

Et ce n'est pas vraiment hors sujet dans la mesure où je pars de l'expérience à proximité d'écoles et surtout dans la mesure où l'on est bien d'accord sur le coté multifactoriel de l'accident de départ.

Où les mêmes qui se plaindront d'une vitesse trop élevée pour les autres sur la route n'auront aucune prudence particulière à ce moment-là et invoqueront les mêmes excuses. Ou feront parti de ceux qui se garent comme des branques un peu partout, obligeant les autres (véhicules ou piétons) à slalomer et à rendre la situation moins facile à percevoir.

 

c'est caricatural et sans rapport avec le sujet

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Invité §sas058Eg

Est-ce que quand tu te fais voler ou agresser tu t'abstiens de porter plainte sous prétexte qu'il y a d'autres vols et agressions plus graves que celle que tu as subit?

Non tu t'attends juste à ce que cette personne soit mise hors d'etat de nuire et qu'elle soit sanctionnée pour ce qu'elle t'a infligée afin qu'il y ait justice.

Donc oui, les magistrats ne s'occupent que des cas qu'ils ont entre les mains mais ce n'est pas une raison pour qu'ils le fassent mal.

Tout comme un medecin ne va pas refuser de te soigner correctement sous prétexte que d'autres sont plus malades que toi et que tu peux rechuter.

 

Donc oui MelleCerize pourra récidiver mais pendant qu'elle purge sa peine "la société" est à l'abris de cela et la peine lui aura permis de réfléchir à ses actes et aux moyens de ne pas recommencer... c'est en tous cas grosso modo la philosophie de la peine dans notre système actuel.

 

comme d'habitude, tu n'as rien saisi au propos.

et la réponse est à côté de la plaque ...

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Invité §Sai470yP

comme d'habitude, tu n'as rien saisi au propos.

et la réponse est à côté de la plaque ...

 

Au lieu de te réfugier derrière des grands airs et des effets de manche, engage-toi : quelle peine mérite-t-elle?

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Invité §sas058Eg

Au lieu de te réfugier derrière des grands airs et des effets de manche, engage-toi : quelle peine mérite-t-elle?

 

ce ne sont pas des grands airs. tu n'as pas saisi le sens de mon propos.

 

pour répondre à ta question :

 

Je ne maîtrise pas les peines applicables.

Sur la base de la description, sur la base de nos discussions relatives aux responsabilités, et eu égard à son comportement (rappelé par Wildone), je ne prononcerais pas de suspension de permis.

 

=> retrait de points + amende. On pourrait, si la loi le permet, envisager une peine d'un mois avec sursis. Ne serait ce que pour l'effet "epée de damocles" (bien qu'une condamnation puisse avoir des conséquences pour certains emplois)

Je suppose que l'assurance a à charge la partie réparation de la victime.

 

Imaginons que les parents de la petite n'étaient pas là et celle ci était sous la responsabilité d'un tiers (ami, voisin, connaissance)

trouveriez vous anormal que les parents portent au civil la faute de surveillance ?

 

 

PS : si une personne venait ici en disant : je roulais à 80 en ville et j'ai renversé une gamine, je proposerais la case prison direct.

(je rappelle au passage que je fais partie du camp des intégristes autophobes du forum...)

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On peut renverser un piéton à moins de 5 km/h. C'est arrivé à mon Frère. Il sortait d'un parking. Le passage protégé était juste à angle droit. A près s'être arrêté au stop et regardé des 2 cotés il s'est engagé et a commencé à tourner à droite avec sa camionnette. Masqué par l'angle mort il n'a pas vu le piéton commencer à traverser au même moment. le piéton a été légèrement blessé mais sans ITT. Pas de poursuites. L'assurance l'a indemnisé. Mon frère a juste récolté une prune pour non respect de la priorité et bien sur un malus. On a beau être prudent, parfois on ne peut pas maitriser tous les paramètres conduisant à un accident. C'est pourquoi les propos de certains moralisateurs avec leurs "n'y a qu'a", n'y a qu'a pas" me les brisent menu.

 

 

 

Ca m'est arrivé aussi, je reculais à 2 km/h avec un break chargé donc aux rétroviseurs extérieurs, et un piéton a traversé derrière moi en diagonale dans mon angle mort, là où il n'était pas sensé le faire car il y avait un passage piéton à 10 mètres.

La personne est tombée, et comme c'était une personne âgée les pompiers sont venus et l'ont conduite pour examens à l'hôpital.

 

Résultat aucune blessure, les FDO n'ont du coup pas jugé utile d'ouvrir une "procédure accident" et l'affaire s'est arrêtée là, j'ai juste remboursé en liquide à la victime son pantalon, dont les pompiers avaient coupé la jambe dans l'ambulance...

 

Et je plussoie sur les propos moralisateurs, parce qu'avec la trajectoire que cette personne a suivie, elle a été tout le temps dans mon angle mort et il m'était impossible de la voir, à aucun moment, depuis que j'avais engagé ma manoeuvre.

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Le problème est que le piéton pense trop souvent être vu et compris, ce qui n'est pas le cas. Beaucoup de piéton ne sont pas automobilistes et ne se rendent pas bien compte de certains éléments, comme par exemple les angles morts.

Donc effectivement il ne se "jette" pas sous les roues, mais a un comportement qui le met en danger.

 

Comme dit un peu plus haut, d'ailleurs très bon conseil aux piétons, il faut s'assurer que le conducteur a bien pris en compte la présence du piéton.

 

J'ai constaté en particulier que quand ils se tiennent derrière un fourgon tôlé, ils ne réalisent pas que le conducteur ne peut pas les voir. Et qu'ils ne remarquent pas non plus quand les feux de recul s'allument, ou qu'ils n'en réalisent pas la signification.

 

Et pourtant, certains d'entre eux doivent bien être automobilistes quand même...

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Invité §bob400NV

C'est quand même assez facile de rejeter la faute sur les angles morts, un conducteur doit resté maitre de son véhicule, quelque soit la situation.

 

Étais-tu vraiment obligé d'effectuer cette marche arrière alors que tu avais connaissance de ton angle mort important? Pas de possibilité de se remettre en marche avant ou de se faire aider d'un passager? Je suis surpris du nombre de personne qui pense que le piéton doit faire autant attention que l'automobiliste, le piéton n'a besoin d'aucun permis pour circuler et n'a suivi aucune formation alors que le conducteur si.

 

A en entendre certains il y a des situations où l'accident est inévitable alors que ce n'est pas vrai, typique de la mauvaise foi. C'est tout simplement vous qui vous mettez dans une situation que vous ne maitrisez pas (en l’occurrence ici les angles morts), et donc vous "comptez" sur la prudence du piéton pour effectuer votre manœuvre, après tout si vous l'écrasez ça sera de sa faute de toute façon, il n'a pas fait attention.

 

Cela me rappelle une situation que j'ai vécu il n'y a pas si longtemps sur le parking d'un hypermarché où l'on a frôlé de drame:

 

un père de famille était en train de ranger ses courses dans le coffre pendant que son fils attendait derrière une voiture, il devait mesurer pas plus de 1m30 de sorte qu'on ne le voit pas avec le rétro central. Et bien ça n'a pas loupé, la voiture ou le fils attendait commence à faire une marche arrière, j'ai crier "attention" au père qui a mis un coup sur la voiture pour qu'elle se stop, ça s'est pas joué à grand chose, le petit ne s’était absolument pas aperçu que la voiture s'était mise à reculer. La conductrice de la voiture était une personne âgée... forcément trop dur pour eux de tourner la tête, le père était furieux.

 

Tout cela pour dire que les lois sont faites pour protéger l'individu le plus vulnérable et c'est très bien comme ça, déjà que la France est un des pays ou le passage piéton est le moins respecté en Europe.

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Invité §oul767Da

C'est quand même assez facile de rejeter la faute sur les angles morts, un conducteur doit resté maitre de son véhicule, quelque soit la situation.

 

Étais-tu vraiment obligé d'effectuer cette marche arrière alors que tu avais connaissance de ton angle mort important? Pas de possibilité de se remettre en marche avant ou de se faire aider d'un passager? Je suis surpris du nombre de personne qui pense que le piéton doit faire autant attention que l'automobiliste, le piéton n'a besoin d'aucun permis pour circuler et n'a suivi aucune formation alors que le conducteur si.

 

A en entendre certains il y a des situations où l'accident est inévitable alors que ce n'est pas vrai, typique de la mauvaise foi. C'est tout simplement vous qui vous mettez dans une situation que vous ne maitrisez pas (en l’occurrence ici les angles morts), et donc vous "comptez" sur la prudence du piéton pour effectuer votre manœuvre, après tout si vous l'écrasez ça sera de sa faute de toute façon, il n'a pas fait attention.

 

Cela me rappelle une situation que j'ai vécu il n'y a pas si longtemps sur le parking d'un hypermarché où l'on a frôlé de drame:

 

un père de famille était en train de ranger ses courses dans le coffre pendant que son fils attendait derrière une voiture, il devait mesurer pas plus de 1m30 de sorte qu'on ne le voit pas avec le rétro central. Et bien ça n'a pas loupé, la voiture ou le fils attendait commence à faire une marche arrière, j'ai crier "attention" au père qui a mis un coup sur la voiture pour qu'elle se stop, ça s'est pas joué à grand chose, le petit ne s’était absolument pas aperçu que la voiture s'était mise à reculer. La conductrice de la voiture était une personne âgée... forcément trop dur pour eux de tourner la tête, le père était furieux.

 

Tout cela pour dire que les lois sont faites pour protéger l'individu le plus vulnérable et c'est très bien comme ça, déjà que la France est un des pays ou le passage piéton est le moins respecté en Europe.

Qu'est ce qu'il ne faut pas lire! :bounce:

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Invité §sas058Eg

Qu'est ce qu'il ne faut pas lire! :bounce:

 

 

avec 2 millions d'accidents par an en France, on n'y est pas encore tout à fait :ange:

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C'est quand même assez facile de rejeter la faute sur les angles morts, un conducteur doit resté maitre de son véhicule, quelque soit la situation.

 

Étais-tu vraiment obligé d'effectuer cette marche arrière alors que tu avais connaissance de ton angle mort important? Pas de possibilité de se remettre en marche avant ou de se faire aider d'un passager? Je suis surpris du nombre de personne qui pense que le piéton doit faire autant attention que l'automobiliste, le piéton n'a besoin d'aucun permis pour circuler et n'a suivi aucune formation alors que le conducteur si.

 

A en entendre certains il y a des situations où l'accident est inévitable alors que ce n'est pas vrai, typique de la mauvaise foi. C'est tout simplement vous qui vous mettez dans une situation que vous ne maitrisez pas (en l’occurrence ici les angles morts), et donc vous "comptez" sur la prudence du piéton pour effectuer votre manœuvre, après tout si vous l'écrasez ça sera de sa faute de toute façon, il n'a pas fait attention.

 

Cela me rappelle une situation que j'ai vécu il n'y a pas si longtemps sur le parking d'un hypermarché où l'on a frôlé de drame:

 

un père de famille était en train de ranger ses courses dans le coffre pendant que son fils attendait derrière une voiture, il devait mesurer pas plus de 1m30 de sorte qu'on ne le voit pas avec le rétro central. Et bien ça n'a pas loupé, la voiture ou le fils attendait commence à faire une marche arrière, j'ai crier "attention" au père qui a mis un coup sur la voiture pour qu'elle se stop, ça s'est pas joué à grand chose, le petit ne s’était absolument pas aperçu que la voiture s'était mise à reculer. La conductrice de la voiture était une personne âgée... forcément trop dur pour eux de tourner la tête, le père était furieux.

 

Tout cela pour dire que les lois sont faites pour protéger l'individu le plus vulnérable et c'est très bien comme ça, déjà que la France est un des pays ou le passage piéton est le moins respecté en Europe.

 

Et le piéton, il n'est pas sensé faire attention lui aussi ? Je te rappelle que lui aussi a des règles à respecter !

 

Et si ce jour-là j'ai fait marche arrière, c'est parce que j'ai été bloqué par un autre véhicule et que je ne pouvais pas partir en avant comme j'en avais l'intention. Et je n'avais pas de passager.

 

Puis non, je n'ai pas fait que "compter sur la prudence du piéton". Parce que j'ai reculé à une vitesse telle que même en le touchant, je ne risquais pas de lui faire du mal. Autrement dit, j'ai fait tout ce que je pouvais faire de mon côté pour qu'une rencontre n'ait pas de conséquences fâcheuses et le reste, c'est bien au piéton qu'il aurait appartenu de le faire. Parce que traverser à un endroit interdit en se dirigeant droit sur une voiture qui recule en se plaçant dans un angle où le conducteur ne peut absolument pas vous voir, c'est un peu chercher les emmerdes quand même. Et être piéton ne dispense pas de réfléchir ni de veiller à sa propre sécurité, que je sache ?

 

Et tu penses quoi, du père qui laisse son fils "attendre derrière une voiture" qui est susceptible de reculer ? Parce qu'il conduit le père, il devrait donc bien savoir que c'est dangereux parce que le conducteur ne peut absolument pas voir le gamin...

 

C'est facile aussi pour les piétons, de ne prendre absolument aucune mesure de précaution et ensuite de rejeter la faute sur l'automobiliste qui doit "être maître de son véhicule"... Parce que le piéton lui, il n'est pas sensé être maître de ce qu'il fait quand il marche ?

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Et le piéton, il n'est pas sensé faire attention lui aussi ? Je te rappelle que lui aussi a des règles à respecter !

 

Et si ce jour-là j'ai fait marche arrière, c'est parce que j'ai été bloqué par un autre véhicule et que je ne pouvais pas partir en avant comme j'en avais l'intention. Et je n'avais pas de passager.

 

Puis non, je n'ai pas fait que "compter sur la prudence du piéton". Parce que j'ai reculé à une vitesse telle que même en le touchant, je ne risquais pas de lui faire du mal. Autrement dit, j'ai fait tout ce que je pouvais faire de mon côté pour qu'une rencontre n'ait pas de conséquences fâcheuses et le reste, c'est bien au piéton qu'il aurait appartenu de le faire. Parce que traverser à un endroit interdit en se dirigeant droit sur une voiture qui recule en se plaçant dans un angle où le conducteur ne peut absolument pas vous voir, c'est un peu chercher les emmerdes quand même. Et être piéton ne dispense pas de réfléchir ni de veiller à sa propre sécurité, que je sache ?

 

Et tu penses quoi, du père qui laisse son fils "attendre derrière une voiture" qui est susceptible de reculer ? Parce qu'il conduit le père, il devrait donc bien savoir que c'est dangereux parce que le conducteur ne peut absolument pas voir le gamin...

 

C'est facile aussi pour les piétons, de ne prendre absolument aucune mesure de précaution et ensuite de rejeter la faute sur l'automobiliste qui doit "être maître de son véhicule"... Parce que le piéton lui, il n'est pas sensé être maître de ce qu'il fait quand il marche ?

 

 

 

On parle d'un gamin de moins de 10 ans, peut-être 6 ans...

 

Pour être toute l'année avec ce type de piétons, c'est bien évidement les derniers en qui je demanderai de faire le nécessaire pur être en sécurité dans la rue.

 

Ce sont des enfants... ils ont des fonctionnement différents de conducteurs avec 20 ans de permis!

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Invité §oul767Da

 

 

On parle d'un gamin de moins de 10 ans, peut-être 6 ans...

 

Pour être toute l'année avec ce type de piétons, c'est bien évidement les derniers en qui je demanderai de faire le nécessaire pur être en sécurité dans la rue.

 

Ce sont des enfants... ils ont des fonctionnement différents de conducteurs avec 20 ans de permis!

 

On en revient à la responsabilité des parents ou autres accompagnateurs qui ont le devoir de pouvoir prévenir un accident de ce genre par l'éducation par exemple sur les dangers de la route.

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On en revient à la responsabilité des parents ou autres accompagnateurs qui ont le devoir de pouvoir prévenir un accident de ce genre par l'éducation par exemple sur les dangers de la route.

 

 

 

Es-tu au courant que la loi n'interdit pas à un enfant de circuler dans la rue, de passer sur les passages pour piétons mais interdit aux conducteurs de voitures 50 fois plus lourdes de passer trop vite sur les passages piétons à l'heure de sortie de classe et même à renverser les enfants?

 

La responsabilité de la gravité de cet accident est pour le conducteur totale! En adaptant sa vitesse, un simple gel d'arnica aurait suffit à soigner la victime! Là, elle est plâtrée pour 6 semaines au moins...

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Invité §sas058Eg

 

 

Es-tu au courant que la loi n'interdit pas à un enfant de circuler dans la rue, de passer sur les passages pour piétons mais interdit aux conducteurs de voitures 50 fois plus lourdes de passer trop vite sur les passages piétons à l'heure de sortie de classe et même à renverser les enfants?

 

La responsabilité de la gravité de cet accident est pour le conducteur totale! En adaptant sa vitesse, un simple gel d'arnica aurait suffit à soigner la victime! Là, elle est plâtrée pour 6 semaines au moins...

 

 

là je suis d'accord.

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C'est quand même assez facile de rejeter la faute sur les angles morts, un conducteur doit resté maitre de son véhicule, quelque soit la situation.

 

Étais-tu vraiment obligé d'effectuer cette marche arrière alors que tu avais connaissance de ton angle mort important? Pas de possibilité de se remettre en marche avant ou de se faire aider d'un passager? Je suis surpris du nombre de personne qui pense que le piéton doit faire autant attention que l'automobiliste, le piéton n'a besoin d'aucun permis pour circuler et n'a suivi aucune formation alors que le conducteur si.

 

A en entendre certains il y a des situations où l'accident est inévitable alors que ce n'est pas vrai, typique de la mauvaise foi. C'est tout simplement vous qui vous mettez dans une situation que vous ne maitrisez pas (en l’occurrence ici les angles morts), et donc vous "comptez" sur la prudence du piéton pour effectuer votre manœuvre, après tout si vous l'écrasez ça sera de sa faute de toute façon, il n'a pas fait attention.

 

Cela me rappelle une situation que j'ai vécu il n'y a pas si longtemps sur le parking d'un hypermarché où l'on a frôlé de drame:

 

un père de famille était en train de ranger ses courses dans le coffre pendant que son fils attendait derrière une voiture, il devait mesurer pas plus de 1m30 de sorte qu'on ne le voit pas avec le rétro central. Et bien ça n'a pas loupé, la voiture ou le fils attendait commence à faire une marche arrière, j'ai crier "attention" au père qui a mis un coup sur la voiture pour qu'elle se stop, ça s'est pas joué à grand chose, le petit ne s’était absolument pas aperçu que la voiture s'était mise à reculer. La conductrice de la voiture était une personne âgée... forcément trop dur pour eux de tourner la tête, le père était furieux.

 

Tout cela pour dire que les lois sont faites pour protéger l'individu le plus vulnérable et c'est très bien comme ça, déjà que la France est un des pays ou le passage piéton est le moins respecté en Europe.

 

 

Pour un conducteur adulte faut être sacrément neuneu pour passer derrière une auto qui recule, à fortiori une camionnette tôlée.

Le pire c'est quand l'adulte passe avec son gosse et t'engueule, alors que tu t'es bien arrêté et que tu as reculé tout doucement. (Ils finiront sous les roues du type qui aura dépassé les 5 à l'heure pour reculer mais pas sous les miennes :hihi: )

C'est fou ce que les gens tombent dans l'affectif avec leurs gosses, tout en étant incapable de les surveiller et en leur inculquant le droit de ne rien respecter.

 

Après bien sûr qu'il faut protéger les piétons mais ça légitime le droit à faire n'importe quoi pour certains.

Ces mêmes personnes qui pensent que l'automobiliste serait forcément en tort avec la loi badinter.

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Invité §oul767Da

 

Pour un conducteur adulte faut être sacrément neuneu pour passer derrière une auto qui recule, à fortiori une camionnette tôlée.

Le pire c'est quand l'adulte passe avec son gosse et t'engueule, alors que tu t'es bien arrêté et que tu as reculé tout doucement. (Ils finiront sous les roues du type qui aura dépassé les 5 à l'heure pour reculer mais pas sous les miennes :hihi: )

C'est fou ce que les gens tombent dans l'affectif avec leurs gosses, tout en étant incapable de les surveiller et en leur inculquant le droit de faire n'importe quoi.

 

Après bien sûr qu'il faut protéger les piétons mais ça légitime le droit à faire n'importe quoi pour certains.

Ces mêmes personnes qui pensent que l'automobiliste serait forcément en tort avec la loi badinter.

 

Tu prêche dans le vide face à certains certains intégristes pour lequel l'automobiliste est coupable par principe! Si le piéton est légalement protégé , il n'a pas toujours conscience que aucune loi ne le protégera jamais contre plusieurs centaines de kilo d'acier.

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Tu prêche dans le vide face à certains certains intégristes pour lequel l'automobiliste est coupable par principe! Si le piéton est légalement protégé , il n'a pas toujours conscience que aucune loi ne le protégera jamais contre plusieurs centaines de kilo d'acier.

 

 

A celui qui me dit je suis dans mon droit je lui répond qu'il pourra dire cela à l'automobiliste quand il sera sous ses roues :jap:

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Invité §oul767Da

 

A celui qui me dit je suis dans mon droit je lui répond qu'il pourra dire cela à l'automobiliste quand il sera sous ses roues :jap:

 

Oui. A condition qu'il puisse parler? ;)

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Tu prêche dans le vide face à certains certains intégristes pour lequel l'automobiliste est coupable par principe! Si le piéton est légalement protégé , il n'a pas toujours conscience que aucune loi ne le protégera jamais contre plusieurs centaines de kilo d'acier.

 

 

 

 

 

Avant même ceci, certains n'ont pas conscience du danger représenté par une masse de 1200 kg qui roule à 30 km/h devant une sortie d'école à l'heure de sortie des classes... comme un enfant de moins de 10 ans!

 

D'ailleurs personne n'a relevé le fait que la conductrice dans cette accident n'avait pas cette conscience là!

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Comme la fois où un piéton s'engage (hors passage) alors que j'arrivais donc je lui met un coup de clochette pour lui faire comprendre que je suis la ,lui m'engueule en me disant que si je le touche j'irais en garde a vue je lui ait répondu oui mais toi t'es mort.

Sachant que j'y allait doucement

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Invité §bob400NV

Et le piéton, il n'est pas sensé faire attention lui aussi ? Je te rappelle que lui aussi a des règles à respecter !

 

Et si ce jour-là j'ai fait marche arrière, c'est parce que j'ai été bloqué par un autre véhicule et que je ne pouvais pas partir en avant comme j'en avais l'intention. Et je n'avais pas de passager.

 

Puis non, je n'ai pas fait que "compter sur la prudence du piéton". Parce que j'ai reculé à une vitesse telle que même en le touchant, je ne risquais pas de lui faire du mal. Autrement dit, j'ai fait tout ce que je pouvais faire de mon côté pour qu'une rencontre n'ait pas de conséquences fâcheuses et le reste, c'est bien au piéton qu'il aurait appartenu de le faire. Parce que traverser à un endroit interdit en se dirigeant droit sur une voiture qui recule en se plaçant dans un angle où le conducteur ne peut absolument pas vous voir, c'est un peu chercher les emmerdes quand même. Et être piéton ne dispense pas de réfléchir ni de veiller à sa propre sécurité, que je sache ?

 

Et tu penses quoi, du père qui laisse son fils "attendre derrière une voiture" qui est susceptible de reculer ? Parce qu'il conduit le père, il devrait donc bien savoir que c'est dangereux parce que le conducteur ne peut absolument pas voir le gamin...

 

C'est facile aussi pour les piétons, de ne prendre absolument aucune mesure de précaution et ensuite de rejeter la faute sur l'automobiliste qui doit "être maître de son véhicule"... Parce que le piéton lui, il n'est pas sensé être maître de ce qu'il fait quand il marche ?

 

 

Je n'ai jamais dit que le piéton ne devait pas faire attention, évidemment qu'il le doit, c'est du bon sens pour sa vie. Mais je rappelle simplement qu'en cas d'accident avec un piéton, n'espérer pas qu'un tribunal attribue une quelconque responsabilité au piéton; sauf vraiment faute évidente de sa part appuyée par des témoins; et encore plus quand il s'agit d'un enfant.

 

Alors oui, peut-être que toi ce jour là t'a pris toutes les précautions nécessaires,que cette personne n'était pas très maline pour traverser ici, mais dis toi bien que si tu lui avais cassé une jambe, ça aurait été tout pour ta pomme. L'excuse du "mais monsieur le juge il est resté tout le temps dans mon angle mort aussi" ça marche pas, c'est comme ça. Rien que le principe de devoir effectuer une marche arrière sans visibilité est punissable. Le code de la route est très clair là dessus: la marche arrière est assimilée à une manœuvre, et en tant que tel c'est à l'automobiliste qui effectue la manœuvre de s'assurer qu'il puisse le faire en toute sécurité sans déranger les autres usagers.

Enfin je doute que cette personne ait intentionnellement restée dans ton angle mort.

 

Pour le cas du parking, comment le père pouvait-il prévoir que la voiture allait reculer? La conductrice devait être dans la voiture depuis plusieurs minutes car personne n'est monté dedans, si celle-ci avait correctement surveillé son environnement avant sa marche arrière, elle aurait sans doute vu qu'une famille était venu décharger ses courses sur la voiture à côté. De toute façons arriver à un certain âge, les personnes âgées deviennent de véritables danger sur la route car ils ne prennent plus le temps de contrôler leurs angles morts en tournant la tête, mais ça, c'est un autre débat.

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Invité §Idi285Ir

Bonjour,

 

Mon intervention dans cette file sera aussi succincte que limitée à ce seul message.

 

J'ai trouvé un arrêt de la Cour de cassation, en date du 18 avril 2013, qui casse un arrêt d'une Cour d'appel qui avait conclu à l'entière responsabilité d'un automobiliste, du seul fait de sa vitesse excessive, dans une collision avec une gamine de 7 ans non encadrée ayant fait irruption sur la route. Le défaut de surveillance avéré n'a pas été correctement traité dans la répartition des responsabilités.

 

C'est ici : https://www.legifrance.gouv.fr [...] fastPos=13

 

 

 

 

LA COUR DE CASSATION, DEUXIÈME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :

 

Sur le moyen unique, pris en sa première branche :

Vu les articles 1382 et 1383 du code civil ;

 

Attendu, selon l'arrêt attaqué, que le 22 octobre 2005, la jeune Louise X..., alors âgée de 7 ans, a été confiée par ses parents avec sa soeur Mathilde à des voisins, M. et Mme Y..., qui organisaient une fête pour l'anniversaire de leur fils, Léo ; qu'à l'issue de la fête, les enfants ont quitté seuls la maison de M. et Mme Y... pour se rendre dans la propriété mitoyenne de M. et Mme X..., située en bordure d'une route départementale ; que Louise X..., sortie du jardin avec ses camarades à la recherche d'un ballon, a été heurtée et renversée, en traversant la chaussée, par le véhicule conduit par M. Z..., assuré auprès de la société Mutuelle d'assurance des artisans de France (l'assureur) ; que M. Z... a été déclaré coupable du délit de blessures involontaires par un tribunal correctionnel ; que l'assureur, exposant avoir versé diverses provisions en réparation des préjudices subis par la fillette et ses parents, a assigné M. et Mme Y... ainsi que leur propre assureur, la société Mutuelle assurance des commerçants et industriels de France et des cadres et salariés de l'industrie et du commerce (la MACIF) afin de voir reconnaître leur responsabilité à concurrence des deux tiers dans la production du dommage et d'obtenir dans les mêmes proportions le remboursement des indemnités versées ;

 

Attendu que pour débouter l'assureur de ses demandes tendant à voir déclarer les époux Y... responsables au moins en partie de l'accident et les voir condamner in solidum avec la MACIF à lui payer une certaine somme, l'arrêt énonce que s'il est manifeste que des enfants de l'âge de Louise ne devaient en aucun cas se trouver sur une route aussi dangereuse, ce qui démontre un défaut de surveillance de la part de M. et Mme Y... auxquels les enfants X... avaient été confiés jusqu'au retour de leurs parents, il n'est pas établi que cette faute ait un lien de causalité direct et certain avec le dommage causé par l'accident ; que M. Z..., qui avait parfaitement repéré la présence anormale des enfants sur les lieux, a supposé à tort qu'ils resteraient chacun sur le bas-côté de la route et n'a pas adapté sa vitesse à ces circonstances particulières ; que le tribunal correctionnel a retenu qu'il s'était montré imprudent et avait manifestement manqué de vigilance ; que le défaut de surveillance de M. et Mme Y... ou le fait que Léo Y... ait lancé le ballon sur la route constituent des faits périphériques qui expliquent la présence des enfants sur la route mais ne sont pas déterminants dans la survenance du dommage causé à Louise X..., lequel est entièrement dû au défaut de maîtrise de son véhicule par M. Z..., à son manque de prudence et à son défaut de vigilance ;

 

Qu'en statuant ainsi alors que la présence de la jeune Louise X... sur la route départementale, sans laquelle l'accident ne se serait pas produit, était due au défaut de surveillance des époux Y..., de sorte qu'il existait un lien de causalité direct et certain entre cette faute et le dommage subi par la victime, la cour d'appel a violé les textes susvisés ;

 

PAR CES MOTIFS et sans qu'il y ait lieu de statuer sur la seconde branche du moyen :

CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 6 décembre 2011, entre les parties, par la cour d'appel de Grenoble ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Chambéry ;

 

Condamne la MACIF et M. et Mme Y... aux dépens ;

 

Vu l'article 700 du code de procédure civile, rejette leur demande et les condamne à payer à la société Mutuelle d'assurance des artisans de France la somme globale de 2 500 euros ;

Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt cassé ;

 

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, deuxième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du dix-huit avril deux mille treize.

MOYEN ANNEXE au présent arrêt

 

Moyen produit par Me Le Prado, avocat aux Conseils, pour la société MAAF assurances

Il est fait grief à l'arrêt infirmatif attaqué :

 

D'AVOIR débouté la MAAF de ses demandes tendant à voir déclarer les époux Y... responsables au moins en partie de l'accident survenu le 22 octobre 2005 à Louise X..., et à les voir condamner, in solidum avec la MACIF, à lui payer une indemnité ;

 

AUX MOTIFS QU'il est établi et non contesté que le 22 octobre 2005, les enfants X..., C... et Y... alors qu'ils jouaient dans le jardin de Monsieur et Madame X..., se sont rendus sur la route départementale longeant les maisons pour récupérer un ballon ; que Monsieur Z... a indiqué qu'alors qu'il roulait en direction de Voiron, il a vu 3 enfants sur le bord de la route, 2 sur le trottoir du côté droit et une fillette sur le côté gauche ; qu'il a précisé, « lorsque j'ai vu les enfants au loin, je n'ai pas trouvé nécessaire de ralentir, j'ai maintenu ma vitesse, j'étais persuadé que les enfants allaient rester sur le trottoir » ; que son épouse, Madame A...confirme avoir vu les 3 enfants ainsi qu'indiqué par son mari et s'être demandé ce qu'ils faisaient là ; que Mathilde X... rapporte « Louise a traversé en marchant, elle a traversé en diagonale, quand elle est arrivée au milieu de la route, elle a vu la voiture arriver sur sa droite, elle a hésité le temps d'une demie seconde à revenir en arrière ou à venir me rejoindre. Elle a finalement décidé de me rejoindre » ; que s'il est manifeste que des enfants, notamment de l'âge de Louise ne devaient en aucun cas se trouver sur une route aussi dangereuse, ce qui démontre un défaut de surveillance de la part de Monsieur et Madame Y... auxquels les enfants X... avaient été confiés jusqu'au retour de leurs parents, il n'est pas établi que ce défaut de surveillance ait un lien de causalité direct et certain avec le dommage causé par l'accident ; qu'en effet, Monsieur Z... qui avait parfaitement repéré la présence anormale des enfants sur les lieux, a présupposé à tort qu'ils resteraient chacun sur le bas côté de la route et n'a pas adapté sa vitesse à ces circonstances particulières ni redoublé de vigilance ; que d'ailleurs, le Tribunal correctionnel de Bourgoin Jallieu pour condamner Monsieur Z... du chef de blessures involontaires, a retenu qu'il s'était montré imprudent et avait manifestement manqué de vigilance ; que le défaut de surveillance ou le fait que Léo Y... ait envoyé le ballon sur la route constituent des faits périphériques explicatifs de la présence des enfants sur la route mais non déterminants dans la survenance du dommage à Louise X..., entièrement par le défaut de maîtrise par Monsieur Z... de son véhicule, son manque de prudence et son défaut de vigilance ; que dés lors, c'est à tort que la MAAF assureur de monsieur Z..., ceux ci étant tenus, par application de la loi du 5 juillet 1985, à intégrale réparation du dommage causé à Louise X..., cherche à s'en exonérer pour partie ; qu'il convient en conséquence, d'infirmer le jugement déféré et de débouter la MAAF de l'ensemble de ses demandes ;

 

1°) ALORS QUE le lien de causalité existant entre une faute et un dommage est établi dès lors qu'il apparaît que cette faute, fut-elle en concurrence avec d'autres, a été une cause nécessaire du dommage ; qu'en l'espèce, la Cour d'appel a constaté l'existence d'une faute de surveillance imputable aux époux Y..., du fait qu'il était « manifeste que des enfants, notamment de l'âge de Louise ne devaient en aucun cas se trouver sur une route aussi dangereuse, ce qui démontr ait un défaut de surveillance de la part de Monsieur et Madame Y... auxquels les enfants X... avaient été confiés jusqu'au retour de leurs parents » ; que dès lors, en déclarant, pour écarter le recours de la MAAF à l'encontre des époux Y..., que le défaut de surveillance qui leur était imputable expliquait la présence des enfants sur la route, mais n'était pas déterminant dans la survenance du dommage, lors même qu'il résultait de ses propres constatations que Louise X... se trouvait par la faute des époux Y..., qui l'avaient laissée sans surveillance, sur la route sur laquelle s'était produit l'accident dont elle avait été victime, et que si les enfants ne s'étaient pas trouvés sur la route, l'accident ne serait pas produit, de sorte que le défaut de surveillance était bien rattachable au préjudice subi par Louise X..., la Cour d'appel n'a pas tiré de ses propres constatations les conséquences légales, et a violé les articles 1382 et 1383 du Code civil ;

 

2°) ALORS, subsidiairement, QU'on est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde ; qu'en l'espèce, la MAAF faisait valoir que Léo Y..., âgé de 11 ans, avait lancé le ballon sur la route, amenant Louise X... à traverser cette route, où elle avait ensuite été percutée par le véhicule de Monsieur B...; que la Cour d'appel, tout en constatant que Léo Y... avait lancé le ballon sur la route et que cela expliquait la présence des enfants sur cette route, a considéré que cette circonstance ne justifiait pas le recours de la MAAF à l'encontre des époux Y..., du fait qu'elle n'était pas déterminante dans la survenance du dommage ; qu'en statuant ainsi sans constater que la traversée de la chaussée par Louise X... était sans rapport avec le jet du ballon par Léo Y..., et sans par conséquent expliquer en quoi le jet du ballon par Léo Y... ne présentait pas de lien suffisant avec le dommage subi par la victime, la Cour d'appel a privé sa décision de base légale au regard de l'article 1384 alinéa 1 du Code civil.

 

ECLI:FR:CCASS:2013:C200642

 

IdiotGêne.

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On parle d'un gamin de moins de 10 ans, peut-être 6 ans...

 

Pour être toute l'année avec ce type de piétons, c'est bien évidement les derniers en qui je demanderai de faire le nécessaire pur être en sécurité dans la rue.

 

Ce sont des enfants... ils ont des fonctionnement différents de conducteurs avec 20 ans de permis!

 

 

Et moi je parlais des piétons en général, en réponse au message précédent.

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