Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

[marco823]

il y a 35 minutes, jensen a dit :

 

A la langue j'espère ?  

Non, la langue n'est pas faite pour cela.

A la main.

[ze_cat]

tiens, marrant, j'ai croisé hiers un cabriolet SAMBA rouge, dans un excellent état...

 

rigolo

 

j'avais oublié cette auto 

[Syl2090]

J' ai eu une GL bleu comme deuxième auto, après ma 2CV

C'était nettement plus moderne

 

[Meta_]

Il y a 22 heures, jensen a dit :

Je me rappelle d'une anecdote avec cette auto : On n'a jamais vraiment compris pourquoi mais la radio s'entendait, portières fermées, mieux dehors que dedans !  

Avec mon trafic je ressent bien ce que tu veux dire même si c'est pas le cas.

 

C'est selon comment sont installés les haut parleurs, et si ça transmet particulièrement bien les ondes dans la tôle de la porte, ben la porte en elle même, du moins sa tôle extérieure, vibre (ce que l'on peut ressentir sur pas mal de voitures anciennes avec HP dans les portes et portes légères). Et c'est la tôle extérieure de la porte qui sert de membrane pour le haut parleur.

[daniel762]

Sympa cet article, merci Tonton ! 

[Le Cheetah]

Sympa la Samba !

Mais rien à voir par rapport aux vraies Talbot de luxe et de sport jusqu'aux années 50, celles du Major Lago.

Telle cette Talbot-Lago (4,5 litres) avec laquelle Louis Rosier, alors âgé de 45 ans, signa l’exploit extraordinaire de remporter les 24 Heures du Mans en juin 1950 en conduisant 23 heures et 10 mn durant ces 24 heures !

Il ne laissa plus le volant à son coéquipier – son jeune fils Jean-Louis ­– après avoir constaté lors d'un court premier relais qu’il ne roulait pas assez vite pour tenir la cadence.

 

 « Ça c’étaient des hommes d’une autre trempe, pas les femmelettes d’aujourd’hui qui se mettent à trois pour conduire durant 24 heures ! »

 

 

 

[alexb3186]

SUPER!!!!

 

Merci Jensen d'avoir repris ma suggestion pour ce super reportage qui me fait revenir un peu plus de trente années en arrière.

 

Le modèle dans lequel je me suis souvent fait baladé était la Samba Sympa. J'aimais bien la composition de gris et de jaune.

 

Par contre, c'est marrant mais une des photos que tu présentes prise en 3/4 arrière et contre-plongée laisse penser au futur succès Peugeot en plus anguleux. Je veux bien parler de la 205 3 portes.

[1600 S]

des Samba en couse, on en trouve encore en VHC, le weekend dernier, nous en avions une au rallye de Saintonge.

 

 

Pour les néophytes , VHC= véhicule historique de compétition.

Modifié 25 juillet 2021 par 1600 S

[jerry-lee]

Il y a 22 heures, Le Cheetah a dit :

Sympa la Samba !

Mais rien à voir par rapport aux vraies Talbot de luxe et de sport jusqu'aux années 50, celles du Major Lago.

Telle cette Talbot-Lago (4,5 litres) avec laquelle Louis Rosier, alors âgé de 45 ans, signa l’exploit extraordinaire de remporter les 24 Heures du Mans en juin 1950 en conduisant 23 heures et 10 mn durant ces 24 heures !

Il ne laissa plus le volant à son coéquipier – son jeune fils Jean-Louis ­– après avoir constaté lors d'un court premier relais qu’il ne roulait pas assez vite pour tenir la cadence.

 

 « Ça c’étaient des hommes d’une autre trempe, pas les femmelettes d’aujourd’hui qui se mettent à trois pour conduire durant 24 heures ! »

 

 

 

Il existe un topic consacré aux "vraies" Talbot, ici cela n'a rien à voir.

 

[biker521]

et pis Major, c'était une gamme Solido au 1/32, rien à voir avec les Lego  

[jerry-lee]

Il y a 1 heure, biker521 a dit :

et pis Major, c'était une gamme Solido au 1/32, rien à voir avec les Lego  

C'est un jeu de mots ?

 

[biker521]

il y a 5 minutes, jerry-lee a dit :

C'est un jeu de mots ?

 

 

va savoir ...

[rusty03]

Le 24/07/2021 à 19:50, Le Cheetah a dit :

Sympa la Samba !

Mais rien à voir par rapport aux vraies Talbot de luxe et de sport jusqu'aux années 50, celles du Major Lago.

Telle cette Talbot-Lago (4,5 litres) avec laquelle Louis Rosier, alors âgé de 45 ans, signa l’exploit extraordinaire de remporter les 24 Heures du Mans en juin 1950 en conduisant 23 heures et 10 mn durant ces 24 heures !

Il ne laissa plus le volant à son coéquipier – son jeune fils Jean-Louis ­– après avoir constaté lors d'un court premier relais qu’il ne roulait pas assez vite pour tenir la cadence.

 

 « Ça c’étaient des hommes d’une autre trempe, pas les femmelettes d’aujourd’hui qui se mettent à trois pour conduire durant 24 heures ! »

 

 

 

 

Ça devait être un parfait connard...

 

Je me vois bien dire à mon fils. T'es trop nul, je continue tout seul si je veux gagner.

[Straton]

Il y a 13 heures, jerry-lee a dit :

Il existe un topic consacré aux "vraies" Talbot, ici cela n'a rien à voir.

Ah bon ! Mais alors pourquoi tu ne nous donnes pas le lien pour y accéder ?

Soit donc un peu plus positif, s-v-p  

[jerry-lee]

Il y a 4 heures, Straton a dit :

Ah bon ! Mais alors pourquoi tu ne nous donnes pas le lien pour y accéder ?

Soit donc un peu plus positif, s-v-p  

Voili, voiça, mais je pensais qu'il était connu ...

https://forum-auto.caradisiac.com/topic/374505-le-topic-des-talbot-davant-1960/#comments

 

[marzal]

Un ami à moi avait une GLS double barbu au début des 2000's, et ma foi ça se déplaçait pas trop mal, de sacrés souvenirs dans cette Young de l'époque  

[biker521]

il y a 30 minutes, marzal a dit :

Un ami à moi avait une GLS double barbu au début des 2000's, et ma foi ça se déplaçait pas trop mal, de sacrés souvenirs dans cette Young de l'époque  

 

double barbu, c'est un lapsus ?  

[marzal]

Clairement, parce qu'il était imberbe, la virilité venait du Solex (ou Weber, ou Dell'Orto, etc...)

[jensen]

Il y a 11 heures, marzal a dit :

Un ami à moi avait une GLS double barbu au début des 2000's, et ma foi ça se déplaçait pas trop mal, de sacrés souvenirs dans cette Young de l'époque  

 

Des carburateurs au poil ça…  

 

 

[jensen]

 

 

 

Opel Kadett Type D : L'anti Golf.

 

 

 

 

 

 

 

La gamme Kadett du constructeur de Rüsselsheim n'est pas nouvelle, en effet les premières autos baptisées de ce patronyme ont été présentées en 1936. 

 

La Kadett de 1936, première d'une longue lignée qui ne s'éteindra que 55 ans plus tard !

 

 

Après-guerre Opel continuera à égrener les générations, en 1973 il présente la Kadett "C", une auto pour le moins classique avec moteur longitudinal, propulsion et essieu arrière rigide.

 

Pour être honnête à cette époque les produits de la marque sont plus réputés pour leur robustesse que pour leur originalité…  

 

 

La Kadett de génération C : C'est solide, bien construit et… C'est à peu près tout !  

 

 

En 1974 la présentation de la VW Golf, qui marque un tournant radical dans la production automobile Allemande avec sa traction avant et son moteur transversal, donne "un coup de vieux" aux production d'Opel.  

 

La direction technique décide alors de travailler sur une Kadett "D" : Le Projekt 2040 sous la férule de Friedrich Lohr, ce dernier finissant par faire (difficilement…) comprendre aux cadres Américains de la General Motors dont la marque est une filiale depuis 1929 que la seule solution viable est de présenter une auto avec la même disposition mécanique.   

 

Les premières esquisses montrent une tentative de faire entrer Opel dans une "modernité avant-gardiste" qui lui est alors inconnue.

On n'ira pas plus loin que la planche à dessins.  

 

 

Afin de faire de la future auto, qui sera présentée à la presse à l'été 1979, un challenger crédible face à la Golf ainsi qu'aux productions Françaises et Italiennes du moment on décide de ratisser large avec plusieurs mécaniques disponibles : 1200 et 1300 cm3 en plusieurs configurations avec des puissances comprises entre 50 et 75 ch, c'est alors considéré comme "suffisant" pour une auto Européenne à vocation familiale.  

 

75 ch était une puissance que l'on retrouvait alors sur les Golf, Ritmo ou 305 concurrentes du segment.

 

 

Alors que la Golf est uniquement disponible en carrosseries 3 ou 5 portes Opel va faire plus original : Tout en conservant la forme générale de l'auto avec ses deux volumes on va la proposer en 2 ou 4 portes ainsi qu'en 3 et 5 portes ! 

 

A l'origine la Kadett est dotée d'une simple porte de malle (comme sur une Citroën GS), le hayon n'est disponible qu'en option sur la berline.

 

 

Il fallait un œil exercé pour reconnaitre les deux versions. 

 

 

La production débute en août 1979 à l'usine de Bochum et la présentation officielle de toute la gamme Kadett "D" est effective au Salon de Francfort le 11 septembre.

 

C'est une famille résolument complète qui prend le départ.  

 

En plus de ses diverses configurations en berline l'auto est aussi présentée en break avec la dénomination Caravan. 

 

 

 

 

Aussi disponible en trois portes pour les professionnels et le marché des particuliers Allemands, encore demandeurs de "breaks à trois portes".

 

 

Mécaniquement la Kadett est une traction à moteur transversal, une première pour la firme !  

 

La suspension fait appel à un classique (mais efficace !) système McPherson à l'avant, l'arrière fait confiance à un essieu semi-rigide avec bras tirés et ressorts hélicoïdaux.

 

 

 

 

Les freins sont tout ce qu'il y a de plus normal pour l'époque : Disques à l'avant, tambours à l'arrière (non assistés sur les versions de base 1,2 litre).

 

L'auto mesure 4,00 m de long (break 4,20 m), 1,34 m de large et 1,32 m de haut (break 1,35 m).

 

Le poids est de 835 kilos (berline 5 portes) et le Cx de 0.39.

 

 

 

 

Les motorisations sont assez fournies dès la commercialisation, qui intervient en France dès novembre 1979 : 

 

-1,2 litre : 1 196 cm3 à arbre à cames latéral, 53 ch Din à 5 400 tours, boite à quatre rapports, 140 km/h.

 

-1,2 S : Même cylindrée avec un carburateur plus gros, 60 ch Din à 5 800 tours, 147 km/h.

 

-1,3 S : 1 297 cm3, arbre à cames en tête, 75 ch à 6 000 tours, toujours en boite 4, 158 km/h.

 

Une boite automatique sera même disponible assez rapidement, mais uniquement sur le moteur 1,3 litre.

 

 

Par contre seules les berlines 3 et 5 portes ainsi que le break seront proposées par Opel France, les "versions à coffre" resteront de l'autre côté du Rhin et dans quelques pays d'Europe (avant que leur production ne cesse dès 1982, faute de demande à priori  ).

 

Le volume du coffre de la version à hayon est de 402 litres, un très bon chiffre dans la catégorie ! 

 

 

Les finitions sont dans les habitudes de la marque :

 

-Standard : Finition basique avec dossiers de sièges non réglables, pas de montre et optiques rondes.

 

Les versions d'entrée de gamme se reconnaissent alors à leurs optiques circulaires.

 

 

-Luxus : Version mieux dotée avec appuie-tête à l'avant, servofrein, sellerie plus avenante, baguettes latérales, optiques rectangulaires, entourage des vitres chromé, rétroviseur réglable de l'intérieur et feu de recul.

 

 

 

 

-Berlina : Sellerie velours, vitres teintées électriques à l'avant, essuie-vitre arrière, phares H4.

 

 

 

 

-SR : Uniquement disponible avec le moteur 1,3 litre 75 ch en trois portes chez nous, il s'agit d'une variante à décoration "sportive" avec bandes noires sur le bas de caisse, jantes en alliage et sièges avant Recaro.

 

En 1980 il ne fallait compter que sur le look pour "faire sport", heureusement les choses vont évoluer par la suite !   

 

 

 

 

Les Allemands de 1980 avaient alors droit à une gamme fort complète !

 

 

Dès novembre 1979 la voiture est aussi commercialisée en Grande-Bretagne sous le nom de Vauxhall Kadett, puis Vauxhall Astra dès mars 1980 (avec une production locale à partir de 1981 qui soulagera les usines de Bochum mais aussi d'Anvers, cette dernière venue "en renfort" face à la demande de la clientèle).

 

 

 

 

L'auto reçoit un bon accueil de la part de la clientèle et de la presse spécialisée, qui ne lui reprochera qu'une suspension pour le moins "ferme" ainsi qu'un niveau d'équipement assez chiche sur les modèles d'appel.

 

La marque corrige le tir pour 1981 avec la généralisation du servofrein, du feu de recul et du pare-brise feuilleté sur tous les modèles.

 

Toujours uniquement disponibles en boite 4, les Kadett bénéficient d'un rapport final plus long afin de rendre l'auto plus sobre et moins bruyante sur autoroute.

 

Un moteur 1,6 litre, 1 598 cm3 de 90 ch à 5 800 tours pour 170 km/h avec surmonte pneumatique en 185/70 SR13 et allumage électronique est disponible en cours de millésime sur les Berlina et SR (avec boite 5 pour cette dernière).

 

Pour le millésime 1982 la SR est enfin disponible avec une suspension dotée de barres antiroulis plus grosses ce qui a pour effet d'améliorer notablement son comportement routier par rapport aux autres versions…   

 

Il faudra attendre encore une année pour obtenir une "SR plus musclée".  

 

 

 

 

En janvier une version 1.6D à moteur Diesel est disponible : Quatre cylindres de 1 598 cm3, arbre à cames en tête, 54 ch Din à 4 800 tours, 143 km/h.

 

"Diesel vole", ben voyons !  

Bon, pour l'époque 54 bourrins et plus de 140 en pointe était considéré comme "honorable" pour une telle motorisation.

Elle aura un joli succès dans l'hexagone.  

 

 

Une Kadett Corsa est aussi présentée, il s'agit d'une série limitée à 5 000 exemplaires pour l'Europe avec carrosserie trois portes noire, bandes latérales et jantes dorées.

 

Cette série limitée, disponible en France, était surtout là pour "tester" le patronyme de la future petite cylindrée de la marque au Blitz !  

 

 

Une Kadett "J" apparait aussi au tarif, ce n'est pas une série spéciale mais une auto destinée aux jeunes : Equipement "sportif apachaire" malgré son moteur 1,2 litre, jantes en acier avec pneus en 175/70 SR13.

 

Kadett J.

 

 

Un peu plus "exotique", à la même époque le marché Allemand se voit doté d'une version spécifique du break à l'intention des chasseurs !  

 

Baptisé Pirsch (traque) il n'est disponible qu'en beige ou en vert avec garde au sol rehaussée de 2,5 cm, suspension renforcée, spoiler "raboté", protections inférieures, pneumatiques crantés, différentiel autobloquant à 40%, grille de séparation du compartiment arrière, sellerie en simili et chauffage renforcé.

 

Le break Pirsch, idéal pour la chasse en forêt !  

En France il aurait sans doute eu sa clientèle mais n'y fut hélas jamais proposé.

 

 

Pour 1983 on note la généralisation des optiques rectangulaires sur tous les modèles, une nouvelle console centrale et une option boite 5 vitesses sur les berlines à moteur 1,6 litre.

 

En janvier Opel dévoile "enfin" l'auto que la presse automobile attendait depuis bientôt quatre ans : La GTE !   

 

 

 

 

Moteur quatre cylindres de 1 798 cm3 à bloc fonte et culasse en aluminium, huit soupapes et arbre à cames en tête.

 

Injection Bosch L-Jetronic.

 

115 ch Din à 5 800 tours pour 187 km/h en pointe.

 

0 à 100 en 9,8 secondes, le kilomètre en 31 secondes.

 

Boite à cinq rapports (le dernier surmultiplié), freins à disques ventilés à l'avant et tambours à l'arrière…  

 

Tableau de bord fort complet, les sièges Recaro sont toujours de la partie.  

 

 

La voiture était disponible en "blanc Polaire intégral" (jantes alu comprises !  ), gris Argent, noir ou rouge Carmin et ce en trois ou cinq portes.

 

L'extérieur de la GTE était pour le moins subjectif : Spoiler, jantes alu, becquet, élargisseurs d'ailes et de bas de caisse livrés de série.

 

 

Les seules options étant le toit ouvrant, les vitres teintées et les vitres arrière pivotantes (sur la trois portes).

 

Considérée alors comme "celle qui allait tuer sa majesté la Golf GTI" les essayeurs s'apercevront vite que la GTE était littéralement "castrée" par des rapports de boite beaucoup trop longs, au point parfois de se demander où étaient passés les 115 ch promis !  

 

 

Du Punch ? Pas vraiment…  

Plutôt "Grand tourisme" que "Gétéhi" en fait !  

 

 

Il faudra patienter jusqu'en janvier 1984 pour voir l'auto dotée de rapports de boite plus courts lui permettant alors de pleinement mériter le patronyme "GTE" déjà auréolé de légende sportive avec la précédente Kadett "C" GT/E.  

 

Plombée lors de sa sortie par une boite trop longue la GTE a raté son entrée dans le petit monde des "GTI", laissant à la Volkswagen son leadership. 

 

 

 

 A noter que la France aura droit à une GTE dotée d'un kit carrosserie et d'un intérieur signés par le designer Antoine Volanis.

L'auto sera distribuée par un réseau de 14 concessionnaires triés sur le volet et se caractérisait par une carrosserie blanche, des boucliers spécifiques et un aileron ceinturant le hayon.

L'intérieur était doté d'une sellerie verte.

 

Vendue 15 000 Francs plus chère que la version de base elle ne connaitra qu'un succès limité, au point qu'il est de nos jours très difficile d'en voir un exemplaire, ne serait-ce qu'en photo !  

 

Fin de parcours pour la gamme Kadett D à l'été 1984 avec la présentation de la Kadett E au design aérodynamique pour le moins clivant…

 

Si l'on compte bien cela fait moins de cinq années de carrière, ce qui est franchement peu pour une auto de ce segment en Europe à cette époque…  

 

Et même si la Golf est restée "loin devant" notre sympathique Kadett aura été tout de même produite à 2 056 771 exemplaires dont 36 153 GTE et 154 572 Diesel.

 

Difficile de parler d'échec commercial donc…  

 

Par contre elle n'aura pas de chance dans le domaine sportif car, en effet, sa période de production coïncide avec le règne des Ascona et Manta "400" avec même une victoire au Monte-Carlo 1982 aux mains du grand Walter Röhrl pour la première citée. 

 

Compliqué donc de "faire son trou" dans de telles conditions et ce même si une Kadett 400 fut bel et bien étudiée !   

 

En 1984 une caisse nue est récupérée par le service compétition d'Opel à Rüsselsheim pour y recevoir toute la chaîne cinématique de l'Ascona 400, c'est à dire moteur longitudinal et propulsion !  

 

Bien entendu cela va fonctionner, et même avec une possible déclinaison 4x4 pour une homologation en Groupe B.  

 

Pourtant à cette époque le modèle de série est en passe d'être remplacé et personne ne voit vraiment l'intérêt de lancer une telle machine en Rallyes.  

 

Les trois exemplaires assemblés seront récupérés par l'importateur Opel South Africa qui les fera courir dans des épreuves locales.

 

Ce pays étant alors en pleine période d'Apartheid et donc mis au ban des nations plus personne n'entendra parler des "Kadett 400" (deux voitures ont pourtant survécu : Une a été rapatriée en Irlande et l'autre aux Pays-Bas).

 

Une Kadett 400 en plaques Sud-Africaines lors d'un rallye local à la fin des années 80.

 

 

Bon, bien entendu des GTE ont été exploitées en Rallyes nationaux Européens, avec souvent d'assez bons résultats.

 

Roger Cholat fera souvent parler la poudre en Rhône-Alpes.

 

 

Sur le forum il est aujourd'hui connu sous le pseudo de RC38, ce sont mes initiales et mon département mais ce n'est pas moi !  

 

 

Alors, après ce petit exposé, une Kadett D vous tente au point d'aller faire un tour sur le coin-coin ?  

 

Alors sachez déjà jeune padawan qu'en trouver une en bon état relève de la gageure…  

 

Sujette à la corrosion (surveillez les chapelles d'amortisseurs et l'entourage du pare-brise en priorité !), considérée comme un "déplaçoir familial" cette auto n'a pas résistée à l'épreuve du temps malgré sa robustesse mécanique. 

 

Si on y ajoute qu'Opel a changé de propriétaire après de nombreuses années à ne pas accorder un grand intérêt à ses Youngtimers vous comprendrez aisément qu'il n'est pas utile de se rendre chez le concessionnaire du coin pour espérer y trouver des pièces car il y a belle lurette que la Kadett D a été effacée des listings de maintenance.  

 

Il faut reconnaitre qu'il y a bien dix ans que je n'en ai pas vu une sur la route.   

 

 

Une petite chance tout de même Outre-Rhin où l'auto commence à intéresser du monde et pour une GTE qui conserve pas mal d'afficionados, y compris dans l'hexagone.  

 

Les tarifs d'ailleurs commencent à s'en ressentir : 4 000€ pour une version de base ou Luxus très propre, 6 000€ une SR ou Berlina bien conservée et jusqu'à 10 000€ une GTE "Tip Top", comme quoi les choses évoluent !  

 

Oubliez les Diesel ils sentent le soufre de nos jours, sont rincés dans 90% des cas et s'intègrent mal au trafic actuel avec leurs 54 percherons…  

 

 

Essai complet d'époque (en Allemand) : 

 

 

 

 

Restauration intégrale d'une GTE Française : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jensen.

 

 

Modifié 17 novembre 2022 par jensen

[ATALANTE RACING]

[Meta_]

Wow, ça donne en effet envie pour une Kadett, modèle que j'ai longtemps observé par curiosité.

Mais j'ai déjà assez de voitures à la maison pour le moment

[DG69]

Il y a 4 heures, jensen a dit :

 

 

 

Opel Kadett Type D : L'anti Golf.

 

 

 

 

 

 

 

La gamme Kadett du constructeur de Rüsselsheim n'est pas nouvelle, en effet les premières autos baptisées de ce patronyme ont été présentées en 1936. 

 

La Kadett de 1936, première d'une longue lignée qui ne s'éteindra que 55 ans plus tard !

 

 

Après-guerre Opel continuera à égrener les générations, en 1973 il présente la Kadett "C", une auto pour le moins classique avec moteur longitudinal, propulsion et essieu arrière rigide.

 

Pour être honnête à cette époque les produits de la marque sont plus réputés pour leur robustesse que pour leur originalité…  

 

 

La Kadett de génération C : C'est solide, bien construit et… C'est à peu près tout !  

 

 

En 1974 la présentation de la VW Golf, qui marque un tournant radical dans la production automobile Allemande avec sa traction avant et son moteur transversal, donne "un coup de vieux" aux production d'Opel.  

 

La direction technique décide alors de travailler sur une Kadett "D" : Le Projekt 2040 sous la férule de Friedrich Lohr, ce dernier finissant par faire (difficilement…) comprendre aux cadres Américains de la General Motors dont la marque est une filiale depuis 1929 que la seule solution viable est de présenter une auto avec la même disposition mécanique.   

 

Les premières esquisses montrent une tentative de faire entrer Opel dans une "modernité avant-gardiste" qui lui est alors inconnue.

On n'ira pas plus loin que la planche à dessins.  

 

 

Afin de faire de la future auto, qui sera présentée à la presse à l'été 1979, un challenger crédible face à la Golf ainsi qu'aux productions Françaises et Italiennes du moment on décide de ratisser large avec plusieurs mécaniques disponibles : 1200 et 1300 cm3 en plusieurs configurations avec des puissances comprises entre 50 et 75 ch, c'est alors considéré comme "suffisant" pour une auto Européenne à vocation familiale.  

 

75 ch était une puissance que l'on retrouvait alors sur les Golf, Ritmo ou 305 concurrentes du segment.

 

 

Alors que la Golf est uniquement disponible en carrosseries 3 ou 5 portes Opel va faire plus original : Tout en conservant la forme générale de l'auto avec ses deux volumes on va la proposer en 2 ou 4 portes ainsi qu'en 3 et 5 portes ! 

 

A l'origine la Kadett est dotée d'une simple porte de malle (comme sur une Citroën GS), le hayon n'est disponible qu'en option sur la berline.

 

 

Il fallait un œil exercé pour reconnaitre les deux versions. 

 

 

La production débute en août 1979 à l'usine de Bochum et la présentation officielle de toute la gamme Kadett "D" est effective au Salon de Francfort le 11 septembre.

 

C'est une famille résolument complète qui prend le départ.  

 

En plus de ses diverses configurations en berline l'auto est aussi présentée en break avec la dénomination Caravan. 

 

 

 

 

Aussi disponible en trois portes pour les professionnels et le marché des particuliers Allemands, encore demandeurs de "breaks à trois portes".

 

 

Mécaniquement la Kadett est une traction à moteur transversal, une première pour la firme !  

 

La suspension fait appel à un classique (mais efficace !) système McPherson à l'avant, l'arrière fait confiance à un essieu semi-rigide avec bras tirés et ressorts hélicoïdaux.

 

 

 

 

Les freins sont tout ce qu'il y a de plus normal pour l'époque : Disques à l'avant, tambours à l'arrière (non assistés sur les versions de base 1,2 litre).

 

L'auto mesure 4,00 m de long (break 4,20 m), 1,34 m de large et 1,32 m de haut (break 1,35 m).

 

Le poids est de 835 kilos (berline 5 portes) et le Cx de 0.39.

 

 

 

 

Les motorisations sont assez fournies dès la commercialisation, qui intervient en France dès novembre 1979 : 

 

-1,2 litre : 1 196 cm3 à arbre à cames latéral, 53 ch Din à 5 400 tours, boite à quatre rapports, 140 km/h.

 

-1,2 S : Même cylindrée avec un carburateur plus gros, 60 ch Din à 5 800 tours, 147 km/h.

 

-1,3 S : 1 297 cm3, arbre à cames en tête, 75 ch à 6 000 tours, toujours en boite 4, 158 km/h.

 

Une boite automatique sera même disponible assez rapidement, mais uniquement sur le moteur 1,3 litre.

 

 

Par contre seules les berlines 3 et 5 portes ainsi que le break seront proposées par Opel France, les "versions à coffre" resteront de l'autre côté du Rhin et dans quelques pays d'Europe (avant que leur production ne cesse dès 1982, faute de demande à priori  ).

 

Le volume du coffre de la version à hayon est de 402 litres, un très bon chiffre dans la catégorie ! 

 

 

Les finitions sont dans les habitudes de la marque :

 

-Standard : Finition basique avec dossiers de sièges non réglables, pas de montre et optiques rondes.

 

Les versions d'entrée de gamme se reconnaissent alors à leurs optiques circulaires.

 

 

-Luxus : Version mieux dotée avec appuie-tête à l'avant, servofrein, sellerie plus avenante, baguettes latérales, optiques rectangulaires, entourage des vitres chromé, rétroviseur réglable de l'intérieur et feu de recul.

 

 

 

 

-Berlina : Sellerie velours, vitres teintées électriques à l'avant, essuie-vitre arrière, phares H4.

 

 

 

 

-SR : Uniquement disponible avec le moteur 1,3 litre 75 ch en trois portes chez nous, il s'agit d'une variante à décoration "sportive" avec bandes noires sur le bas de caisse, jantes en alliage et sièges avant Recaro.

 

En 1980 il ne fallait compter que sur le look pour "faire sport", heureusement les choses vont évoluer par la suite !   

 

 

 

 

Les Allemands de 1980 avaient alors droit à une gamme fort complète !

 

 

Dès novembre 1979 la voiture est aussi commercialisée en Grande-Bretagne sous le nom de Vauxhall Kadett, puis Vauxhall Astra dès mars 1980 (avec une production locale à partir de 1981 qui soulagera les usines de Bochum mais aussi d'Anvers, cette dernière venue "en renfort" face à la demande de la clientèle).

 

 

 

 

L'auto reçoit un bon accueil de la part de la clientèle et de la presse spécialisée, qui ne lui reprochera qu'une suspension pour le moins "ferme" ainsi qu'un niveau d'équipement assez chiche sur les modèles d'appel.

 

La marque corrige le tir pour 1981 avec la généralisation du servofrein, du feu de recul et du pare-brise feuilleté sur tous les modèles.

 

Toujours uniquement disponibles en boite 4, les Kadett bénéficient d'un rapport final plus long afin de rendre l'auto plus sobre et moins bruyante sur autoroute.

 

Un moteur 1,6 litre, 1 598 cm3 de 90 ch à 5 800 tours pour 170 km/h avec surmonte pneumatique en 185/70 SR13 et allumage électronique est disponible en cours de millésime sur les Berlina et SR (avec boite 5 pour cette dernière).

 

Pour le millésime 1982 la SR est enfin disponible avec une suspension dotée de barres antiroulis plus grosses ce qui a pour effet d'améliorer notablement son comportement routier par rapport aux autres versions…   

 

Il faudra attendre encore une année pour obtenir une "SR plus musclée".  

 

 

 

 

En janvier une version 1.6D à moteur Diesel est disponible : Quatre cylindres de 1 598 cm3, arbre à cames en tête, 54 ch Din à 4 800 tours, 143 km/h.

 

"Diesel vole", ben voyons !  

Bon, pour l'époque 54 bourrins et plus de 140 en pointe était considéré comme "honorable" pour une telle motorisation.

Elle aura un joli succès dans l'hexagone.  

 

 

Une Kadett Corsa est aussi présentée, il s'agit d'une série limitée à 5 000 exemplaires pour l'Europe avec carrosserie trois portes noire, bandes latérales et jantes dorées.

 

Cette série limitée, disponible en France, était surtout là pour "tester" le patronyme de la future petite cylindrée de la marque au Blitz !  

 

 

Une Kadett "J" apparait aussi au tarif, ce n'est pas une série spéciale mais une auto destinée aux jeunes : Equipement "sportif apachaire" malgré son moteur 1,2 litre, jantes en acier avec pneus en 175/70 SR13.

 

Kadett J.

 

 

Un peu plus "exotique", à la même époque le marché Allemand se voit doté d'une version spécifique du break à l'intention des chasseurs !  

 

Baptisé Pirsch (traque) il n'est disponible qu'en beige ou en vert avec garde au sol rehaussée de 2,5 cm, suspension renforcée, protections inférieures, pneumatiques crantés, différentiel autobloquant à 40%, grille de séparation du compartiment arrière, sellerie en simili et chauffage renforcé.

 

Le break Pirsch, idéal pour la chasse en forêt !  

En France il aurait sans doute eu sa clientèle mais n'y fut hélas jamais proposé.

 

 

Pour 1983 on note la généralisation des optiques rectangulaires sur tous les modèles, une nouvelle console centrale et une option boite 5 vitesses sur les berlines à moteur 1,6 litre.

 

En janvier Opel dévoile "enfin" l'auto que la presse automobile attendait depuis bientôt quatre ans : La GTE !   

 

 

 

 

Moteur quatre cylindres de 1 798 cm3 à bloc fonte et culasse en aluminium, huit soupapes et arbre à cames en tête.

 

Injection Bosch L-Jetronic.

 

115 ch Din à 5 800 tours pour 187 km/h en pointe.

 

0 à 100 en 9,8 secondes, le kilomètre en 31 secondes.

 

Boite à cinq rapports (le dernier surmultiplié), freins à disques ventilés à l'avant et tambours à l'arrière…  

 

Tableau de bord fort complet, les sièges Recaro sont toujours de la partie.  

 

 

La voiture était disponible en "blanc Polaire intégral" (jantes alu comprises !  ), gris Argent, noir ou rouge Carmin et ce en trois ou cinq portes.

 

L'extérieur de la GTE était pour le moins subjectif : Spoiler, jantes alu, becquet, élargisseurs d'ailes et de bas de caisse livrés de série.

 

 

Les seules options étant le toit ouvrant, les vitres teintées et les vitres arrière pivotantes (sur la trois portes).

 

Considérée alors comme "celle qui allait tuer sa majesté la Golf GTI" les essayeurs s'apercevront vite que la GTE était littéralement "castrée" par des rapports de boite beaucoup trop longs, au point parfois de se demander où étaient passés les 115 ch promis !  

 

 

Du Punch ? Pas vraiment…  

Plutôt "Grand tourisme" que "Gétéhi" en fait !  

 

 

Il faudra patienter jusqu'en janvier 1984 pour voir l'auto dotée de rapports de boite plus courts lui permettant alors de pleinement mériter le patronyme "GTE" déjà auréolé de légende sportive avec la précédente Kadett "C" GT/E.  

 

Plombée lors de sa sortie par une boite trop longue la GTE a raté son entrée dans le petit monde des "GTI", laissant à la Volkswagen son leadership. 

 

 

 

 A noter que la France aura droit à une GTE dotée d'un kit carrosserie et d'un intérieur signés par le designer Antoine Volanis.

L'auto sera distribuée par un réseau de 14 concessionnaires triés sur le volet et se caractérisait par une carrosserie blanche, des boucliers spécifiques et un aileron ceinturant le hayon.

L'intérieur était doté d'une sellerie verte.

 

Vendue 15 000 Francs plus chère que la version de base elle ne connaitra qu'un succès limité, au point qu'il est de nos jours très difficile d'en voir un exemplaire, ne serait-ce qu'en photo !  

 

Fin de parcours pour la gamme Kadett D à l'été 1984 avec la présentation de la Kadett E au design aérodynamique pour le moins clivant…

 

Si l'on compte bien cela fait moins de cinq années de carrière, ce qui est franchement peu pour une auto de ce segment en Europe à cette époque…  

 

Et même si la Golf est restée "loin devant" notre sympathique Kadett aura été tout de même produite à 2 056 771 exemplaires dont 36 153 GTE et 154 572 Diesel.

 

Difficile de parler d'échec commercial donc…  

 

Par contre elle n'aura pas de chance dans le domaine sportif car, en effet, sa période de production coïncide avec le règne des Ascona et Manta "400" avec même une victoire au Monte-Carlo 1982 aux mains du grand Walter Röhrl pour la première citée. 

 

Compliqué donc de "faire son trou" dans de telles conditions et ce même si une Kadett 400 fut bel et bien étudiée !   

 

En 1984 une caisse nue est récupérée par le service compétition d'Opel à Rüsselsheim pour y recevoir toute la chaîne cinématique de l'Ascona 400, c'est à dire moteur longitudinal et propulsion !  

 

Bien entendu cela va fonctionner, et même avec une possible déclinaison 4x4 pour une homologation en Groupe B.  

 

Pourtant à cette époque le modèle de série est en passe d'être remplacé et personne ne voit vraiment l'intérêt de lancer une telle machine en Rallyes.  

 

Les trois exemplaires assemblés seront récupérés par l'importateur Opel South Africa qui les fera courir dans des épreuves locales.

 

Ce pays étant alors en pleine période d'Apartheid et donc mis au ban des nations plus personne n'entendra parler des "Kadett 400" (deux voitures ont pourtant survécu : Une a été rapatriée en Irlande et l'autre aux Pays-Bas).

 

Une Kadett 400 en plaques Sud-Africaines lors d'un rallye local à la fin des années 80.

 

 

Bon, bien entendu des GTE ont été exploitées en Rallyes nationaux Européens, avec souvent d'assez bons résultats.

 

Roger Cholat fera souvent parler la poudre en Rhône-Alpes.

 

 

Sur le forum il est aujourd'hui connu sous le pseudo de RC38, ce sont mes initiales et mon département mais ce n'est pas moi !  

 

 

Alors, après ce petit exposé, une Kadett D vous tente au point d'aller faire un tour sur le coin-coin ?  

 

Alors sachez déjà jeune padawan qu'en trouver une en bon état relève de la gageure…  

 

Sujette à la corrosion (surveillez les chapelles d'amortisseurs et l'entourage du pare-brise en priorité !), considérée comme un "déplaçoir familial" cette auto n'a pas résistée à l'épreuve du temps malgré sa robustesse mécanique. 

 

Si on y ajoute qu'Opel a changé de propriétaire après de nombreuses années à ne pas accorder un grand intérêt à ses Youngtimers vous comprendrez aisément qu'il n'est pas utile de se rendre chez le concessionnaire du coin pour espérer y trouver des pièces car il y a belle lurette que la Kadett D a été effacée des listings de maintenance.  

 

Il faut reconnaitre qu'il y a bien dix ans que je n'en ai pas vu une sur la route.   

 

 

Une petite chance tout de même Outre-Rhin où l'auto commence à intéresser du monde et pour une GTE qui conserve pas mal d'afficionados, y compris dans l'hexagone.  

 

Les tarifs d'ailleurs commencent à s'en ressentir : 4 000€ pour une version de base ou Luxus très propre, 6 000€ une SR ou Berlina bien conservée et jusqu'à 10 000€ une GTE "Tip Top", comme quoi les choses évoluent !  

 

Oubliez les Diesel ils sentent le soufre de nos jours, sont rincés dans 90% des cas et s'intègrent mal au trafic actuel avec leurs 54 percherons…  

 

 

Essai complet d'époque (en Allemand) : 

 

 

 

 

Restauration intégrale d'une GTE Française : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jensen.

 

 

Merci d'avoir parlé de Roger ( RC38 ),un mec très bien .

 

Jensen ,encore un fois merci, pour ton très bon reportage (comme d'hab.) 

[daniel762]

Excellent article comme d'habitude mais pour une fois, ça ne me donne pas envie. J'ai toujours trouvé cette voiture bien trop fade, à un tel point que j'avais pratiquement oublié son existence...

[biker521]

comme beaucoup ...  

 

c'est un peu le problème des voitures trop consensuelles 

 

les générations précédentes, celles des années 60 et 70 avaient plus de personnalité

 

celles des années 30 étaient carrément copiées sur les Juvaquatre et les outils de fabrication se sont retrouvés en URSS après guerre chez Moskvitch  

[Roger]

il y a 12 minutes, daniel762 a dit :

Excellent article comme d'habitude mais pour une fois, ça ne me donne pas envie. J'ai toujours trouvé cette voiture bien trop fade, à un tel point que j'avais pratiquement oublié son existence...

 

Je la trouvais beaucoup plus réussie et avec + de personnalité que la E qui l'a remplacée

Je n'ai jamais trop compris l'intérêt des 2 et 4 portes sur un marché de la familiale 2 volumes qui passait au hayon (GSA / Golf / Escort / Ritmo)

Et j'avais été surpris de son arrêt prématurée alors que sa forme générale restait dans l'esprit du début des 80's (Escort / Horizon voire Ritmo 2). Surtout vu les formes de celle qui l'a remplacée.  

[marzal]

Ah tiens moi par contre j'adore la Kadett E, peut-être aujourd'hui ma compacte préférée chez Opel (et toutes ses versions sportives  )

 

J'aurais quand même appris dans cet article que la D existait avec des phares ronds et avec une malle tout ce qu'il y a de plus anachronique. Entre ça et l'absence de servo-frein  

[jensen]

 

Des Kadett à optiques rondes on en voyait quelques unes en France keumême.  

 

 

[jensen]

Il y a 3 heures, Roger a dit :

 

Je n'ai jamais trop compris l'intérêt des 2 et 4 portes sur un marché de la familiale 2 volumes qui passait au hayon (GSA / Golf / Escort / Ritmo)

 

Moi non plus pour tout t'avouer…

 

Sans doute pour "ratisser large" mais bon.  

 

[jensen]

Il y a 4 heures, biker521 a dit :

 

celles des années 30 étaient carrément copiées sur les Juvaquatre et les outils de fabrication se sont retrouvés en URSS après guerre chez Moskvitch  

 

Ah non !  

 

C'est la Renault qui fut une copie quasi-conforme de la Kadett !  

 

Une plainte avait d'ailleurs été déposée par Opel qui n'arrivera jamais jusqu'au jugement pour cause de seconde guerre mondiale.

 

Modifié 4 août 2021 par jensen

[Gilles B.]

Il y a 5 heures, jensen a dit :

 

Ah non !  

 

C'est la Renault qui fut une copie quasi-conforme de la Kadett !  

 

Une plainte avait d'ailleurs été déposée par Opel qui n'arrivera jamais jusqu'au jugement pour cause de seconde guerre mondiale.

 

En revanche, Opel a honteusement copié la Citroën 5HP !  

[yannick du 15]

y'en a une qui roule encore par chez moi,mais c'est...une diesel et ont le sait,ont l'entend arriver a 10kms🤣

 

fout un baroufe ce diesel...😅

[jerry-lee]

 

 

 

[Le Cheetah]

Il y a 22 heures, jensen a dit :

Ah non !  

C'est la Renault qui fut une copie quasi-conforme de la Kadett !  

Une plainte avait d'ailleurs été déposée par Opel qui n'arrivera jamais jusqu'au jugement pour cause de seconde guerre mondiale.

 

Mignonne la Juvaquatre avec ses phares intégrés dans la face avant, façon Opel.

Les traits communs avec l’Opel sautent aux yeux. Cependant, et « malgré ce qu'on peut encore lire de nos jours sur certains sites ou publications » (sic), il n'y a jamais eu de plainte de la part du constructeur germanique ni d'« accord fantôme » et encore moins de procès pour la ressemblance avec Opel. Aucune trace dans aucunes archives ne permet de rendre véridiques ces propos diffusés à l'origine par la concurrence pour discréditer la nouvelle petite Renault.

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Modifié 5 août 2021 par Le Cheetah

[marzal]

Le 04/08/2021 à 15:29, jensen a dit :

 

Des Kadett à optiques rondes on en voyait quelques unes en France keumême.  

 

 

Jamais jamais jamais pour ma part