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Émissions polluantes non conformes Rapport Royal


ric vw
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Participants fréquents à ce sujet

Invité §gho758tI

Le sujet te derange, on dirait.

c'est une marque française... donc oui :D

 

 

mais c'est pas un scoop :lol:

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Invité §Lau620QA

Le sujet te derange, on dirait.

 

 

Bah non, ce n'était pas inintéressant, mais bon, c'est du passé déjà. Ca a permis de forcer à remettre à plat les homologations et à Renault de s'apercevoir qu'ils avaient une anomalie concernant un système anti-pollution defectueux et donc non efficace.

 

Ce fût un évènement fort agréable et assez peu instructif, tout au plus.

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Invité §gho758tI

lol la réponse : Renault avait une anomalie mais de qui on se moque....

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Bah non, ce n'était pas inintéressant, mais bon, c'est du passé déjà. Ca a permis de forcer à remettre à plat les homologations et à Renault de s'apercevoir qu'ils avaient une anomalie concernant un système anti-pollution defectueux et donc non efficace.

 

Ce fût un évènement fort agréable et assez peu instructif, tout au plus.

 

 

Une anomalie chicosaxo.gif.9e58816508b657d3e5268d2a371f1336.gifzawoi.gif.4e9159f7d93a2e64d697f60989457e67.gifzawoi.gif.275b8214b39231ea47ff3b0e66cf71ee.gif ....

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Invité §gho758tI

la voiture qui est dans les normes que 22 minutes ou à une certaine température :lol:

 

 

 

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Mouais, des rumeurs vites démenties. Rien de sérieux. Maintenant, on peut clore ce sujet, Gazton3 trouvera une autre occupation. :)

C'est marrant cette idée de clore le débat alors que ça ne fait que commencer, peur de ce qui va encore sortir?

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Bah non, ce n'était pas inintéressant, mais bon, c'est du passé déjà. Ca a permis de forcer à remettre à plat les homologations et à Renault de s'apercevoir qu'ils avaient une anomalie concernant un système anti-pollution defectueux et donc non efficace.

 

Ce fût un évènement fort agréable et assez peu instructif, tout au plus.

 

Cette touche d'humour à fait ma soirée, merci pour ce moment.

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Y'en a qui n'hésite pas à se lâcher...

 

http://www.gauchemip.org/spip.php?article27510

 

Renault, le Diesel et notre santé : le bal des hypocrites

 

lundi 5 septembre 2016.

 

 

Renault est de nouveau rattrapé par le scandale à répétition des moteurs Diesel. Le Financial Times a relayé les protestations de plusieurs membres d’une commission mise place par le ministère de l’Environnement...

 

Un rapport tronqué avait été publié... d’où avaient été retirés les résultats les plus critiques pour les véhicules Renault. De rectifications en démentis, on a assisté à un magnifique bal des hypocrites.

Dix fois plus élevés en conditions réelles que dans les tests

Le fait que Renault dépasse les normes officielles en matière d’émissions de moteurs Diesel est de notoriété publique. Alors que des perquisitions avaient lieu dans les centres d’études de Guyancourt et de Lardy, on savait depuis février 2016 que certains véhicules diesel Renault émettent dix à onze fois plus de gaz toxiques en conditions réelles que lors des prétendus tests anti-pollution. Pour le modèle Espace, ce serait même de 13 à 25 fois !

Le fait que les tests officiels soient biaisés au profit des constructeurs automobiles est lui aussi de notoriété publique. Les émissions dans l’atmosphère sont aujourd’hui limitées en réinjectant une partie des gaz dans le moteur. Mais les constructeurs automobiles expliquent que si ces dispositif fonctionnaient en permanence, ils occasionneraient des dommages pour le moteur. Voilà pourquoi, en toute légalité, le système est débranché en Europe selon la température ambiante. Le système fonctionne à tout les coups lors des tests officiels effectués à 20 degrés, mais est automatiquement débranché sur la route dès qu’il commence à faire plus froid. Si ce n’est pas de la triche avérée, c’est une connivence certaine entre constructeurs et gouvernements pour nous enfumer !

Des profits en hausse contre nos vies

La réduction obsessionnelle des coûts chère à Carlos Ghosn s’applique dans les ateliers, les services et les bureaux d’études. Et les secteurs Renault anti-pollution n’y font pas exception, avec les mêmes sous-effectifs et les mêmes augmentations de charge de travail qu’ailleurs.

Autre information de l’été 2016, la marge opérationnelle de l’activité automobile de Renault, dont les variations sont corrélées à celles du taux de profit, a augmenté de 65 % par rapport au premier semestre de l’année précédente, pour atteindre 1,12 milliard d’euros.

 

 

Cette augmentation des profits trouvent sa source dans l’exploitation du travail, mais aussi dans ce dépassement systématique de règles censées protéger la santé de tous. Les scandales à répétition des moteurs Diesel en apportent la preuve.

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Je propose, c'est un article d'aujourd'hui, que je n'ai d'ailleurs pas commenté.

 

Pour rappel, la source d'origine c'est pas le Financial time, c'est 3 membres de la commission + Charlotte Lepittre, sauf si elle faisait partie des 3.

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N

Bah, on peut aller voir à droite ou a l'étranger ce qui se dit à ce sujet mais j'ai comme l'impression que ça ne changera rien.

 

 

http://www.caradisiac.com/Poll [...] 106448.htm

 

Il y a deux façons de mal dépolluer un diesel. La première consiste à truquer le moteur pour qu'il détecte le test et le réussisse. La seconde consiste à adopter une technologie bas de gamme qui ne fonctionne que dans les conditions thermiques du test. La première, celle de Volkswagen est illégale, la deuxième, celle de Renault, est légale

 

http://www.moteurnature.com/ac [...] s_id=28198

 

 

Mais avec cynisme, on osera se demander si Renault a mal agi, considérant que si ses autos polluent trop en usage réel, la chose est légale. Elles sont conformes. Le système antipollution n'est pleinement effectif que lorsque la température est entre 17 et 35°, mais le test officiel est effectué entre 20 et 30°. Les ingénieurs ont donc visé large ! La voiture peut polluer plus s'il fait plus froid, ou si on accélère plus fort que prévu dans le cycle du test, mais on ne peut en blâmer le constructeur. C'est la législation qui ne vaut rien. Renault n'a fait que... Ce qu'on lui a demandé de faire. Il n'y aura pas d'autre voiture rappelée que les 11 000 Captur précitées, et s'il faut changer la législation, ce n'est pas le travail, ni la responsabilité de Renault.

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N

 

 

 

http://www.caradisiac.com/Poll [...] 106448.htm

 

Il y a deux façons de mal dépolluer un diesel. La première consiste à truquer le moteur pour qu'il détecte le test et le réussisse. La seconde consiste à adopter une technologie bas de gamme qui ne fonctionne que dans les conditions thermiques du test. La première, celle de Volkswagen est illégale, la deuxième, celle de Renault, est légale

 

http://www.moteurnature.com/ac [...] s_id=28198

 

 

Mais avec cynisme, on osera se demander si Renault a mal agi, considérant que si ses autos polluent trop en usage réel, la chose est légale. Elles sont conformes. Le système antipollution n'est pleinement effectif que lorsque la température est entre 17 et 35°, mais le test officiel est effectué entre 20 et 30°. Les ingénieurs ont donc visé large ! La voiture peut polluer plus s'il fait plus froid, ou si on accélère plus fort que prévu dans le cycle du test, mais on ne peut en blâmer le constructeur. C'est la législation qui ne vaut rien. Renault n'a fait que... Ce qu'on lui a demandé de faire. Il n'y aura pas d'autre voiture rappelée que les 11 000 Captur précitées, et s'il faut changer la législation, ce n'est pas le travail, ni la responsabilité de Renault.

 

Sauf que ça c'est incomplet, ce qui a été vraiment vu avec le Captur, c'est une détection de la phase de test avec des purges répétées du système, qui n'ont pas lieu lorsqu'on est en dehors. Et c'est d'ailleurs ça qu'il est étonnant de ne pas retrouver dans le rapport final. Tu comprends mieux? Si tu n'avais pas tout suivi évidemment...

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Sauf que ça c'est incomplet, ce qui a été vraiment vu avec le Captur, c'est une détection de la phase de test avec des purges répétées du système, qui n'ont pas lieu lorsqu'on est en dehors. Et c'est d'ailleurs ça qu'il est étonnant de ne pas retrouver dans le rapport final. Tu comprends mieux? Si tu n'avais pas tout suivi évidemment...

 

 

J'avoue ne pas avoir tout suivi ;)

 

Je pensais que seul vw détecté le test ;)

 

Je pensais que "les autres" l'anticipaient seulement

 

Si d'autres ont des logiciels qui détecte le test ils sont tout autant coupable que vw légalement

 

Après je le redis... moralement tout les tricheurs et optimiseurs ne valent pas plus l'un que l'autre à mes yeux ;)

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Invité §luc268By

 

J'avoue ne pas avoir tout suivi ;)

 

Je pensais que seul vw détecté le test ;)

 

Je pensais que "les autres" l'anticipaient seulement

 

Si d'autres ont des logiciels qui détecte le test ils sont tout autant coupable que vw légalement

 

Après je le redis... moralement tout les tricheurs et optimiseurs ne valent pas plus l'un que l'autre à mes yeux ;)

 

 

Tu as très bien suivi, mais en anglais, c'est compliqué.

 

En français, ce sera mieux et ça permettra à Gaston de mieux comprendre de quoi il parle...

 

Pollution Diesel : ce que le Financial Times reproche à Renault

 

L’article publié par le Financial Times le mardi 22 août a relancé le débat sur la pollution des moteurs Diesel. Le journal avance une théorie selon laquelle la commission Royal – et du même coup l’Etat français – se serait rendue coupable de favoritisme envers le groupe Renault. Mais ce que reproche le journal britannique à la marque au losange est techniquement infondé. Explications.

 

Renault se retrouve une fois encore sous le feu des critiques dans les suites de l’affaire des moteurs truqués par Volkswagen. Après l’annonce d’une perquisition en janvier dernier qui lui avait valu une chute historique en Bourse, la cote du constructeur dévissait à nouveau cette semaine après la parution dans le Financial Times d’un article mettant en cause l’objectivité de la commission Royal.

 

Selon le journal britannique, la commission Royal, qui fut mise en place suite à l’affaire Volkswagen pour identifier des pratiques frauduleuses éventuelles chez d’autres constructeurs, aurait volontairement omis dans son rapport certains éléments préjudiciables à l’image du crossover Renault Captur. L'auteur va même jusqu’à sous-entendre que l’Etat français, actionnaire de Renault à hauteur de 20 %, aurait sa part de responsabilité dans cette dissimulation. D’autant plus étonnant qu'on ne peut pas dire que la marque au losange ait été épargnée par les résultats du rapport, elle y fait au contraire figure de mauvais élève.

 

Depuis cet article, c’est l’emballement général. En réaction, la Commission européenne a déjà demandé à la France (ainsi qu’au Royaume-Uni et à l’Allemagne qui ont créé des commissions d’enquête similaires) de lui envoyer toutes les données brutes recueillies lors des tests, afin de refaire tous les calculs et de vérifier l’absence de manipulation des données. Tous ces efforts pour vérifier la théorie du FT selon laquelle l’Etat français aura voulu protéger son industrie nationale. Pourtant, le simple fait que ni la commission britannique ni la commission allemande n’ait parvenu à identifier de logiciel fraudeur sur les modèles Renault aurait pu suffire à rassurer Bruxelles sur ce point.

 

L'argument de la purge du NOx Trap

 

Surtout, le Financial Times base son accusation sur le fait que le piège à NOx (ou NOx Trap) du Renault Captur se purge plusieurs fois de suite lorsqu’il détecte qu’il va être soumis à des tests, avançant que cette information ne figure pas dans le rapport. Il n’y a pourtant rien d’anormal à cela.

 

Revenons sur ce que dit le rapport exactement. Dans la section consacrée à Renault, il indique que les dépassements du critère NOx relevés sur le Captur sont dus à des "conditions de purge déNOx du NOx Trap trop restrictives". En clair, le véhicule a raté le test baptisé D1 car le NOx Trap ne s’est pas purgé comme il était sensé le faire avant un test. Il est normal qu'il ne se soit pas purgé correctement, car l'objectif de ce test D1 est justement de modifier la phase dite de “préconditionnement”, pendant laquelle le véhicule est préparé en vue d’un test d’homologation.

 

En avançant cet argument, le Financial Times laisse à penser qu’il serait illégal de purger le NOx Trap avant un test d’homologation. Non seulement la pratique est légale, mais elle est surtout indispensable pour apporter un minimum de répétabilité entre deux véhicules d’un même modèle. C'est la raison d'être de la phase de préconditionnement : placer le véhicule dans une configuration la plus neutre possible.

 

La philosophie derrière les tests

 

Il faut rappeler que la mesure des émissions polluantes (dont font partie les NOx) est récente : elle n’est arrivée qu’en 2000 avec la norme Euro3, alors que les premières normes Euro lancées en 1993 ne prenaient en compte que la mesure du CO2. A l’origine, les tests d’homologation n’ont pas été créés pour réduire la pollution mais pour offrir une base commune de comparaison entre les véhicules de marques différentes. Seule la version 2017 de la norme, qui instaurera une validation des mesures en conditions réelles, pourra être qualifiée d’adaptée à cet objectif d’amélioration de la qualité de l’air.

 

Partant du principe de reproductibilité qui prévaut pour les tests Euro actuels, les constructeurs font en sorte qu'un véhicule usagé puisse obtenir les mêmes performances qu’un véhicule sortant d’usine. Comme les filtres à particules s’encrassent au fil de leur utilisation et se purgent automatiquement à intervalles réguliers, il est normal qu’un véhicule usagé purge ses filtres s’il détecte un test d’homologation. En l’absence d’un tel paramétrage, il serait impossible à tout véhicule usagé de répondre à aucun test.

 

La purge deviendra indispensable

 

Bien sûr, tous les constructeurs n'ont pas recours à ces cycles de nettoyage avant les tests, mais la pratique devrait devenir de plus en plus courante. C’est en effet un sujet de débats actuellement à Bruxelles : les autorités souhaitent mettre en œuvre un système de suivi de lac pollution au cours de la vie du véhicule, en vérifiant notamment les niveaux de NOx lors des contrôles techniques. La commission Royal l'avait exprimé dans les préconisation de son rapport, et la France envisage déjà de tester cette réforme à partir du 1er janvier 2018. Une chose est sûre, les véhicules ne pourront se passer de systèmes capables de détecter les tests afin de nettoyer leurs filtres. Les usagers non plus : imaginez que votre contrôle technique 2018 vous soit refusé parce que vous vous êtes présenté au test quelques dizaines de kilomètres avant que le piège à NOx ne se purge automatiquement, quelle serait votre réaction ?

 

Au final, le Financial Times accuse les membres de la commission Royal de n’avoir pas écrit que le NOx Trap du crossover Renault se purgeait, mais ils n’avaient pas à l’écrire : si le Captur a raté le test D1, c’est parce qu’il ne s’est pas purgé complètement lors du préconditionnement, contrairement à ce qui aurait dû se produire avec un cycle de préconditionnement homologué. De plus, insinuer qu’il est illégal de purger les filtres d’un véhicule pendant la phase de préconditionnement est un non-sens technique.

 

Rien, dans les résultats des commissions française, britannique et allemande, ne permet aujourd’hui d’incriminer Renault plus que n’importe quel autre constructeur. Seules les enquêtes des services de répression des fraudes des différents pays, dont les techniciens sont capables de décortiquer le code embarqué dans les moteurs, pourront peut-être permettre d’identifier avec certitude un constructeur fraudeur. En France, la DGCCRF n’a toujours pas rendu son rapport. En attendant, des polémiques telles que celle dont fait l’objet Renault aujourd’hui restent infondées.

 

http://www.usinenouvelle.com/a [...] lt.N429372

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Invité §Lau620QA

Rien, dans les résultats des commissions française, britannique et allemande, ne permet aujourd’hui d’incriminer Renault plus que n’importe quel autre constructeur.

 

 

Ca c'est dit ! :jap:

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Welcome back Lucky,

 

c'est l'article que j'avais vu depuis un moment et que je ne voulais pas poster moi même.

 

Celui qui démontre que la phase de test est détectée...

 

Thanks de l'avoir déposé, si ça avait été moi ça n'aurait pas eux le même impact.

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Du coup Lucky va pouvoir m'expliquer pourquoi chez Renault c'est normal de détecter le test, mais pas chez VAG?

 

Partant du principe de reproductibilité qui prévaut pour les tests Euro actuels, les constructeurs font en sorte qu'un véhicule usagé puisse obtenir les mêmes performances qu’un véhicule sortant d’usine. Comme les filtres à particules s’encrassent au fil de leur utilisation et se purgent automatiquement à intervalles réguliers, il est normal qu’un véhicule usagé purge ses filtres s’il détecte un test d’homologation. En l’absence d’un tel paramétrage, il serait impossible à tout véhicule usagé de répondre à aucun test.

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Tu as très bien suivi, mais en anglais, c'est compliqué.

 

En français, ce sera mieux et ça permettra à Gaston de mieux comprendre de quoi il parle...

 

Pollution Diesel : ce que le Financial Times reproche à Renault

 

L’article publié par le Financial Times le mardi 22 août a relancé le débat sur la pollution des moteurs Diesel. Le journal avance une théorie selon laquelle la commission Royal – et du même coup l’Etat français – se serait rendue coupable de favoritisme envers le groupe Renault. Mais ce que reproche le journal britannique à la marque au losange est techniquement infondé. Explications.

 

Renault se retrouve une fois encore sous le feu des critiques dans les suites de l’affaire des moteurs truqués par Volkswagen. Après l’annonce d’une perquisition en janvier dernier qui lui avait valu une chute historique en Bourse, la cote du constructeur dévissait à nouveau cette semaine après la parution dans le Financial Times d’un article mettant en cause l’objectivité de la commission Royal.

 

Selon le journal britannique, la commission Royal, qui fut mise en place suite à l’affaire Volkswagen pour identifier des pratiques frauduleuses éventuelles chez d’autres constructeurs, aurait volontairement omis dans son rapport certains éléments préjudiciables à l’image du crossover Renault Captur. L'auteur va même jusqu’à sous-entendre que l’Etat français, actionnaire de Renault à hauteur de 20 %, aurait sa part de responsabilité dans cette dissimulation. D’autant plus étonnant qu'on ne peut pas dire que la marque au losange ait été épargnée par les résultats du rapport, elle y fait au contraire figure de mauvais élève.

 

Depuis cet article, c’est l’emballement général. En réaction, la Commission européenne a déjà demandé à la France (ainsi qu’au Royaume-Uni et à l’Allemagne qui ont créé des commissions d’enquête similaires) de lui envoyer toutes les données brutes recueillies lors des tests, afin de refaire tous les calculs et de vérifier l’absence de manipulation des données. Tous ces efforts pour vérifier la théorie du FT selon laquelle l’Etat français aura voulu protéger son industrie nationale. Pourtant, le simple fait que ni la commission britannique ni la commission allemande n’ait parvenu à identifier de logiciel fraudeur sur les modèles Renault aurait pu suffire à rassurer Bruxelles sur ce point.

 

L'argument de la purge du NOx Trap

 

Surtout, le Financial Times base son accusation sur le fait que le piège à NOx (ou NOx Trap) du Renault Captur se purge plusieurs fois de suite lorsqu’il détecte qu’il va être soumis à des tests, avançant que cette information ne figure pas dans le rapport. Il n’y a pourtant rien d’anormal à cela.

 

Revenons sur ce que dit le rapport exactement. Dans la section consacrée à Renault, il indique que les dépassements du critère NOx relevés sur le Captur sont dus à des "conditions de purge déNOx du NOx Trap trop restrictives". En clair, le véhicule a raté le test baptisé D1 car le NOx Trap ne s’est pas purgé comme il était sensé le faire avant un test. Il est normal qu'il ne se soit pas purgé correctement, car l'objectif de ce test D1 est justement de modifier la phase dite de “préconditionnement”, pendant laquelle le véhicule est préparé en vue d’un test d’homologation.

 

En avançant cet argument, le Financial Times laisse à penser qu’il serait illégal de purger le NOx Trap avant un test d’homologation. Non seulement la pratique est légale, mais elle est surtout indispensable pour apporter un minimum de répétabilité entre deux véhicules d’un même modèle. C'est la raison d'être de la phase de préconditionnement : placer le véhicule dans une configuration la plus neutre possible.

 

La philosophie derrière les tests

 

Il faut rappeler que la mesure des émissions polluantes (dont font partie les NOx) est récente : elle n’est arrivée qu’en 2000 avec la norme Euro3, alors que les premières normes Euro lancées en 1993 ne prenaient en compte que la mesure du CO2. A l’origine, les tests d’homologation n’ont pas été créés pour réduire la pollution mais pour offrir une base commune de comparaison entre les véhicules de marques différentes. Seule la version 2017 de la norme, qui instaurera une validation des mesures en conditions réelles, pourra être qualifiée d’adaptée à cet objectif d’amélioration de la qualité de l’air.

 

Partant du principe de reproductibilité qui prévaut pour les tests Euro actuels, les constructeurs font en sorte qu'un véhicule usagé puisse obtenir les mêmes performances qu’un véhicule sortant d’usine. Comme les filtres à particules s’encrassent au fil de leur utilisation et se purgent automatiquement à intervalles réguliers, il est normal qu’un véhicule usagé purge ses filtres s’il détecte un test d’homologation. En l’absence d’un tel paramétrage, il serait impossible à tout véhicule usagé de répondre à aucun test.

 

La purge deviendra indispensable

 

Bien sûr, tous les constructeurs n'ont pas recours à ces cycles de nettoyage avant les tests, mais la pratique devrait devenir de plus en plus courante. C’est en effet un sujet de débats actuellement à Bruxelles : les autorités souhaitent mettre en œuvre un système de suivi de lac pollution au cours de la vie du véhicule, en vérifiant notamment les niveaux de NOx lors des contrôles techniques. La commission Royal l'avait exprimé dans les préconisation de son rapport, et la France envisage déjà de tester cette réforme à partir du 1er janvier 2018. Une chose est sûre, les véhicules ne pourront se passer de systèmes capables de détecter les tests afin de nettoyer leurs filtres. Les usagers non plus : imaginez que votre contrôle technique 2018 vous soit refusé parce que vous vous êtes présenté au test quelques dizaines de kilomètres avant que le piège à NOx ne se purge automatiquement, quelle serait votre réaction ?

 

Au final, le Financial Times accuse les membres de la commission Royal de n’avoir pas écrit que le NOx Trap du crossover Renault se purgeait, mais ils n’avaient pas à l’écrire : si le Captur a raté le test D1, c’est parce qu’il ne s’est pas purgé complètement lors du préconditionnement, contrairement à ce qui aurait dû se produire avec un cycle de préconditionnement homologué. De plus, insinuer qu’il est illégal de purger les filtres d’un véhicule pendant la phase de préconditionnement est un non-sens technique.

 

Rien, dans les résultats des commissions française, britannique et allemande, ne permet aujourd’hui d’incriminer Renault plus que n’importe quel autre constructeur. Seules les enquêtes des services de répression des fraudes des différents pays, dont les techniciens sont capables de décortiquer le code embarqué dans les moteurs, pourront peut-être permettre d’identifier avec certitude un constructeur fraudeur. En France, la DGCCRF n’a toujours pas rendu son rapport. En attendant, des polémiques telles que celle dont fait l’objet Renault aujourd’hui restent infondées.

 

http://www.usinenouvelle.com/a [...] lt.N429372

 

Quand le journaliste obtient l'effet contraire à celui recherché et qu' au passage il se tire une balle dans le pied.

la démarche est aussi malhonnête dans le sens ou le journaliste justifie la présence d'un logiciel de triche sous prétexte que c'est pour le bien du consommateur. Accessoirement il sous entend aussi qu'il est normal de polluer a tout va IRL et que la voiture ne doit être "propre" QUE au moment des test et contrôles techniques.

Médiocre...

 

 

Welcome back Lucky,

 

c'est l'article que j'avais vu depuis un moment et que je ne voulais pas poster moi même.

 

Celui qui démontre que la phase de test est détectée...

 

Thanks de l'avoir déposé, si ça avait été moi ça n'aurait pas eux le même impact.

 

 

en effet détection de la phase de test + modification des processus de dépollutions en vue de fournir des résultats acceptables ....

Ce qui est reproché à VW aux US

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J'avoue que cet article est très troublant

 

Car il me semblait que la détection du test était interdite en Europe

 

Si c'est légal je ne vois pas ce qu'on peut reprocher à VW que l'on ne pourrai reprocher à d'autres ??? (En Europe)

 

C'était quand même une belle arnaque ces normes d'homologation jusque là...

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C'est ce que disent les "pro VW".

Pourquoi chercher des poux à VW alors que les autres pratiquent plus ou moins les mêmes methodes. Personne ne cherchent à dédouaner VW. On dit juste qu'ils n'ont pas l'air d'être seul.

Le détail qui change tout, pour le moment, c'est que VW a avoué utilisé un tel stratagème.

C'est la seule différence.

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Ce Monsieur Frédéric Parisot me parait bien au courant du fonctionnement du Nox Trap de Renault, on croirait lire un argumentaire de Renault...

Ce Monsieur nous explique que le Renault Captur détecte la phase de test, ce qui induit un comportement de dépollution spécifique = Ce qui est reproché à VW

 

Il nous explique aussi que c'est normal que le rapport de la commission n'en fait pas état...

 

Il nous explique que tout ça est normal que Renault à fait ça pour se conformer aux recommandations des conclusions de la commission, qui n'existaient pas encore.

 

Bref, ce Mr Parisot, en voulant dédouaner Renault met un gros pavé dans la marre, c'est du lourd...

 

Je me demande si ce personnage n'est pas en fait celui qu'on retrouve dans camping paradis ;-)

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