Aller au contenu
Logo Caradisiac      

Téléchargez nos application

Disponible sur App Store Disponible sur Google play
Publi info
Motorisation, énergie, et environnement

L'écologie dans l'automobile (mythe ou réalité ?)


Invité §bg4635vc

Messages recommandés

Invité §bg4635vc

Radiateur Premair:

Premair® est un absorbeur d'ozone développé par Volvo.

Le radiateur du véhicule est revêtu d'un film catalytique fin. Il absorbe jusqu'à 75% de l'ozone au niveau du sol à mesure que ce gaz traverse le radiateur et le transforme en oxygène.

Lancé sur le marché en 1999, Premair® est une première mondiale.

Auto innovation.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 366
  • Créé
  • Dernière réponse
Invité §Bla302Pc

Radiateur Premair:

Premair® est un absorbeur d'ozone développé par Volvo.

Le radiateur du véhicule est revêtu d'un film catalytique fin. Il absorbe jusqu'à 75% de l'ozone au niveau du sol à mesure que ce gaz traverse le radiateur et le transforme en oxygène.

Lancé sur le marché en 1999, Premair® est une première mondiale.

Auto innovation.

 

Voilà, exactement :jap:

 

Et non pas convertisseur de CO²...

 

A noter qu'une autre façon de limiter la pollution à l'ozone consiste à limiter les émissions de NOx... et en attendant le post-traitement des NOx à l'urée (plutôt destiné aux camions) et par plasma (pas avant quelques temps encore), l'hybride essence-électrique reste encore un excellent moyen :bah:

 

En effet, les NOx sont principalement émis ce jour par les véhicules diesel, car sur les essence ils sont traités par les catalyseurs 3-voies. Seuls les essences injection directe en mode stratifié pauvre nécessiteront un post-traitement supplémentaire.

 

A ce sujet, petit extrait du dossier consacré aux hybrides sur le lien "auto-innovations" que tu as fourni :

 

Alors, le véhicule hybride thermique/électrique se présente comme le moyen de locomotion " écologique " le plus réaliste disponible dès maintenant.

 

Vraiment je suis de plus en plus étonné de ta retenue voire de ton aversion à cette solution.

 

Tu sembles très au courant de ce qui touche à l'environnement et la pollution auto pourtant :??:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §bg4635vc

Pour compléter la partie 1.

 

Voici le bilan de CO2 global du « puit à la roue » des diverses énergies.

 

bg45_1113209060_1b.jpg.59b9e73bd61e582114628715820f63c6.jpg

 

Une voie intéressante, le stockage du CO2.

 

Cela consiste à capturer et à stocker le CO2 dans des formations géologiques souterraines. Cette option est applicable à des installations fixes de production concentrée d’énergie. Elle peut également être appliquée à la production d’hydrogène à partir de combustibles fossiles, cet hydrogène pouvant être ensuite utilisé dans des applications décentralisées, pour produire de l’énergie sans émission de CO2.

 

La capture du CO2

La capture de CO2 à partir de fumées de combustion peut être effectuée en faisant appel à des techniques qui sont en principe connues. On utilise pour cette opération des installations de lavage par solvant, et en particulier des amines telles que la MEA (monoéthanolamine), qui sont employées pour le traitement de gaz naturel. Dans le cas d’un lavage des fumées, ces installations présentent toutefois l’inconvénient d’être très encombrantes, très coûteuses et de consommer des quantités importantes d’énergie, ce qui peut conduire dans certains cas à doubler pratiquement la quantité d’énergie nécessaire. Par ailleurs ces installations doivent travailler dans des conditions peu favorables : grands volumes de fumées à faible pression et diluées en CO2. C’est pourquoi, dans le cas de nouvelles installations, d’autres options sont considérées. Le lavage des fumées est adapté aux installations existantes et représente dans ce cas la seule option qui est directement applicable, sans avoir à transformer complètement l’installation.

Dans le cas d’une installation nouvelle, on peut envisager d’autres options.

Le combustible peut être converti en gaz de synthèse, constitué par un mélange de CO et d’hydrogène, soit par vaporeformage (gaz naturel) en présence d’eau, soit par oxydation partielle en présence d’oxygène. Le CO2 est alors séparé de l’hydrogène dans de bonnes conditions (capture en précombustion) et l’hydrogène peut être utilisé pour produire de l’énergie (électricité et ou chaleur) sans émission de CO2. Dans le cas du schéma avec oxycombustion, la combustion est réalisée en présence d’oxygène pur, ce qui permet d’obtenir des gaz de combustion concentrés en CO2, qui est facilement séparé de la vapeur d’eau avec laquelle il est mélangé.

 

Le stockage géologique

Après sa capture, il faut pouvoir séquestrer le CO2 pour des durées importantes, pouvant au minimum couvrir la période pendant laquelle le problème des émissions de CO2 risque de demeurer critique, période qui ne devrait pas dépasser un à deux siècles. Par mesure de précaution, on envisage des solutions qui permettent d’effectuer cette séquestration sur des périodes pouvant atteindre des milliers d’années. C’est principalement en cela que la problématique du stockage géologique du CO2 diffère considérablement de celle du stockage de déchets tels que les éléments radioactifs. Le stockage au fond des océans fait partie des options qui ont été envisagées, mais une telle solution présente deux inconvénients majeurs : d’une part, le devenir à long terme d’un tel stockage demeure difficile à modéliser et incertain. D’autre part, on connaît mal l’impact d’une augmentation de la concentration en CO2 sur les écosystèmes marins. La séquestration géologique dans le sous-sol constitue donc la solution généralement préférée. Les principales options possibles sont alors les suivantes :

 

– Stockage dans des gisements de pétrole et de gaz épuisés. Cette option est particulièrement intéressante. En effet, lorsque le CO2 est injecté dès la phase de production, son injection peut être mise à profit pour effectuer de la récupération assistée de pétrole. Il est évidemment essentiel que le CO2 pouvant s’échapper avec les fluides de production soit récupéré et renvoyé dans le réservoir. Mais l’aspect le plus attractif en matière de stockage est certainement le confinement naturel qu’offrent de telles structures : elles ont en effet constitué des pièges à hydrocarbures pendant plusieurs millions d’années.

 

– Stockage dans les veines de houille non exploitées. La capacité des charbons à adsorber préférentiellement le CO2 au méthane initialement présent constitue un mécanisme de piégeage tout à fait intéressant. De plus, ce mécanisme provoque la libération du méthane qui peut ainsi être récupéré dans des puits producteurs, offrant un attrait économique potentiellement attractif. Le paramètre clé de ce type de stockage est certainement la perméabilité de ce type de formation. Elle est en général très faible comparée aux roches constituant les gisements d’hydrocarbures et les aquifères adaptés au stockage du CO2. Dans ce cas, la possibilité d’injecter des quantités importantes de CO2, sans multiplier les puits injecteurs, n’est pas garantie.

 

– Stockage dans les aquifères salins profonds. Cette solution présente le plus gros potentiel en termes de capacité de stockage. La profondeur de ces formations et leur contenu élevé en sel les rendent tout à fait inadaptées en tant que ressources en eau potable ou en eau d’irrigation.

 

Situation actuelle et perspectives d’avenir

Différentes opérations de séquestration du CO2 ont déjà été réalisées ou sont en cours de montage. On peut citer notamment l’opération du champ de Sleipner, en mer du Nord, où

la compagnie norvégienne Statoil récupère un million de tonnes de CO2 par an à partir de gaz naturel et le réinjecte dans un aquifère salin à 1000 m de profondeur sous le plancher océanique. L’IFP a participé au suivi de cette opération dans le cadre d’un programme mené avec le soutien de l’Union européenne. L’IFP participe également au projet Recopol, visant à étudier l’injection de CO2 dans les veines de charbon et qui a abouti à la réalisation d’un pilote de démonstration en Pologne. À l’heure actuelle, de nombreux projets sont à l’étude en Europe et dans le monde. Des travaux de R&D sont nécessaires pour développer de nouvelles techniques plus économiques et plus sûres de capture et de séquestration du CO2. L’IFP s’implique activement dans ces travaux. Sur le plan national, l’IFP anime aux côtés du BRGM le Club CO2, sous l’égide de l’ADEME, qui regroupe les acteurs majeurs concernés du monde industriel et de la recherche. L’IFP coordonne également un important projet français, cofinancé par le RTPG, sur l’optimisation du stockage dans les différentes formations géologiques. Au niveau européen, l’IFP coordonne le projet CASTOR, qui regroupe trente partenaires de l’industrie et de la recherche, pour l’étude de la capture et de la séquestration géologique du CO2. L’IFP participe également au projet ENCAP qui vise le développement de systèmes de production d’électricité avec séquestration du CO2, à partir de différents combustibles : charbon, gaz naturel ou combustibles pétroliers.

 

Source IFP.

 

 

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Bla302Pc

Pour compléter la partie 1.

 

Voici le bilan de CO2 global du « puit à la roue » des diverses énergies.

 

bg45_1113209060_1b.jpg.c62813d3dc9091aa6eec7025f04f9a4c.jpg

 

Une voie intéressante, le stockage du CO2.

 

(...)

 

 

Au vu de ton graphe, je me dis qu'en France on devrait faire partie des pionniers de l'H² grâce à notre "surdéveloppement" nucléaire.

 

Ceci étant, il faudra bien s'attaquer au problème des déchets nucléaires, dont le stockage pose tout de même largement plus de problèmes que le stockage du CO²... qui est évidemment à encourager.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §bg4635vc

Comme promis, la partie 2 bien que ce topic n'est pas le succes voulu.Il présente les techniques de dépollutions actuelles et futurs.

Pour ne pas risquer de paraître trop « barbant », je vous donne des indications :

Le plus important à retenir : chapitres 1 / 3.3 / 4.2

 

 

PARTIE 2 : Les gaz d’échappements automobile et leur traitement.

 

1 Les émissions polluantes des automobiles. Normalisations.

 

La directive européenne 98/69 EC définit les valeurs maximales des émissions de gaz toxiques à l’échappement. Les polluants sont mesurés au cours d’un cycle de conduite du véhicule qui est réalisé sur un banc à rouleaux selon une procédure définie par cette même directive. La procédure utilisée ainsi que les seuils d’émission dépendent du pays considéré et font de toute façon l’objet de niveaux de sévérité croissants au cours des années.

 

bg45_1111659023_nedc.jpg.50299a6e943405e303e3ae5253372820.jpg

 

Seuils autorisés en g/Km :

 

bg45_1113209301_1.jpg.4e3d71ba3de64a21dc5e4c034d0ca727.jpg

 

En complément, la réglementation EOBD (European On Biard Diagnoses) pour l’Europe impose que toute anomalie du système, susceptible de dégrader les émissions polluantes au-delà d’un niveau prédéfini, soit détectée et signalée au conducteur. L’évolution prévue pour les émissions :

 

bg45_1113209387_2.jpg.f709c99321dbba20a9d915c4df683b87.jpg

 

2 Le rôle important de l’électronique dans les moteurs à combustion interne.

En ce qui concerne les moteur essences, souvenez vous du Delco et son variateur d’avance mécanique, dispositif permettent de moduler l’avance à l’allumage en fonction de l’état du moteur (charge, vitesse de rotation). Le variateur utilisait des masselottes s’écartant progressivement de la tige de l’allumeur sous l’action de la force centrifuge en fonction du régime moteur. Une capsule à dépression permettait de corriger d’un point de vue dynamique cette avance lorsque la charge du moteur était plus élevée. Ces variateurs mécaniques ne pouvaient pas prendre en considération des réglage très fin en accords avec les conditions acoustiques, thermiques, bref inhérents au moteur. En donc ne pouvaient pas lutter contre l’émission des polluants. Un exemple typique : la concentration des NOx et des imbrûlés peuvent être sensiblement influencée par les angles d’avance à l’allumage.

 

Donc la maîtrise de la combustion passe (en partie) par un réglage de l’avance à l’allumage en fonction de la charge, du régime moteur, de la température de l’air d’admission / du liquide de refroidissement / des gaz d’échappement et de la position du papillon.

Aujourd’hui, les calculateurs moteurs intégrant des cartographies d’allumages, d’injection permettent d’avoir une finesse, une précision nettement plus importante. L’information étant délivré par une multitude de capteur travaillant en temps réel.

 

Pour historique, le tout premier contrôle date de 1950 lorsque l’on a généralisé l’emploi d’un dispositif agissant, au moyen d’un élément dilatable, sur le débit du liquide de refroidissement pour réguler la température du moteur de façon à la rendre indépendante des conditions de fonctionnement. La régulation de température a amélioré le comportement du moteur en maîtrisant mieux les échanges thermiques, en améliorant la combustion et en réduisant la durée de l’enrichissement du mélange qui est nécessaire à froid, elle a permis également une augmentation de sa durée de vie par une meilleure stabilisation des jeux mécaniques.

 

 

En ce qui concerne les moteurs Diesel, on retrouve l’utilisation de l’électronique sur la commande des injecteurs. D’injecteur à pilotage mécanique (l’avance à l’injection était régulé mécaniquement puis électriquement par la pompe), on est passé à un pilotage par solénoïde puis dernièrement par le piézo-électrique.

 

 

bg45_1113209426_4.jpg.3a368aa9cebd77dd9508c78d6beca565.jpgbg45_1113209421_3.jpg.101badcfa1f0ff8af84787754e14bab3.jpg

 

Le pilotage des injecteurs associé à la haute pression type « common rail » ou « pompe » permet d’établir plusieurs phases d’injection par cycle, jusqu'à 6 ou 7 actuellement permettant de réduire le bruit, les vibrations, la pollution bref optimiser grandement la pollution.

 

 

3 Combustion dans les moteurs à allumage commandé.

3.1 Commençons…par les généralités:

 

Le noyau initial généré par l’étincelle dans le mélange carburé se développe en formant un front de flamme dont la vitesse et la géométrie dépendent de la richesse du mélange, des conditions de température et de pression et des mouvements aérodynamiques dans

la chambre de combustion. Un mélange riche et une turbulence élevée sont des facteurs favorables à la propagation de la flamme. Au contraire, un mélange pauvre dans une chambre calme sont autant d’éléments défavorables, surtout s’il y a mélange avec des gaz brûlés provenant de cycles précédents (les gaz résiduels). Cette conjugaison peut entraîner à la limite le non-départ ou l’extinction de la flamme (ratés de combustion).

 

 

bg45_1110446696_fig14.jpg.b64a06bcafd60cc4ac19e6093727e700.jpg

 

La combustion parfaite d’un hydrocarbure conduit à la formation de dioxyde de carbone et d’eau. Ce schéma idéal est rarement réalisé dans un moteur : les gaz d’échappement sont constitués d’un grand nombre de molécules, dont certaines sont des polluants identifiés, tels le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NO, NO2, N2O, représentés comme NO x) et les hydrocarbures imbrûlés (HC). Le paramètre déterminant pour la production de ces polluants est la richesse du mélange carburé dans lequel s’est développée la combustion.

 

bg45_1113209432_5.jpg.d72482a425888c4e4224a468af3af7bb.jpg

 

Les mélanges riches produisent du CO et des imbrûlés ; le CO disparaît en dessous du rapport stoechiométrique et réapparaît avec des HC lorsque se manifestent les ratés de combustion de la limite pauvre. Les oxydes d’azote sont caractéristiques des mélanges pauvres, leur maximum est atteint à la richesse 0,9 et ils disparaissent en dessous de 0,7. Les CO, HC et

NOx étant identifiés comme nuisibles, leurs émissions sont réglementées, mais les spécialistes ont répertorié d’autres molécules susceptibles de s’ajouter à la liste. Ainsi, le dioxyde de carbone est entré dans la réglementation depuis qu’il est fortement soupçonné de contribuer à l’effet de serre et au réchauffement de l’atmosphère. C’est en fait un marqueur des consommations et sa limitation est un des motifs de la réduction des consommations.

 

 

 

3.2 Injection directe et indirecte.

 

Les images parlent d’elle même.

 

 

bg45_1113209441_7.jpg.73b259843d9f8839e3eeae7e5ba6915f.jpgbg45_1113209436_6.jpg.1eff5d190707c486499bb844ecb1bada.jpg

 

3.3 Moyens de réduction des polluants des moteurs essences.

Vannes EGR.

 

La réduction des émissions de polluants peut s’envisager de plusieurs manières : en amont en contrôlant la richesse du mélange carburé, dans le cylindre en intervenant sur les processus de formation et dans l’échappement en transformant les polluants en effluents inoffensifs.

Le contrôle de la richesse du mélange carburé peut s’effectuer de façon à se situer dans la zone de mélange pauvre où il n’y a plus ni CO, ni NO x, et encore peu d’imbrûlés. La difficulté réside dans l’obtention de combustions correctes avec des richesses aussi faibles (0,6 à 0,8), ce qui impose des études approfondies sur la combustion et ses relations avec les processus internes au cylindre. La limitation de la formation des polluants pendant la combustion a jusqu’à maintenant été appliquée aux seuls oxydes d’azote. Le procédé le plus usuel est la recirculation des gaz d’échappement (RGE), qui consiste à prélever des gaz à l’échappement et à les envoyer à l’admission en aval du papillon. L’action sur la formation des NO x est très efficace (jusqu’à 50 % de réduction globale) ; elle s’interprète par une diminution des températures des gaz de combustion due à la dilution et un ralentissement conséquent de la cinétique de formation du polluant. La quantité de gaz recyclée peut atteindre 20 % en masse du débit admis.

 

bg45_1113209445_8.jpg.427ce3aea79032276c0ec9800228ef34.jpgbg45_1113209451_9.jpg.8463e30f148f28f01e57c43894082a1f.jpg

 

Le traitement catalytique.

 

Le moyen de dépollution le plus répandu et le plus efficace actuellement est le traitement catalytique des gaz d’échappement : oxydation du CO et des imbrûlés, réduction des oxydes d’azote. Il est parfaitement opérationnel puisque pratiqué en série depuis 1975 aux États-Unis. La catalyse multifonctionnelle (ou pot catalytique « 3 voies ») réalise les trois opérations simultanément, avec pour contrainte de ne pouvoir fonctionner qu’avec un mélange carburé stoechiométrique. L'efficacité de la catalyse est mise en évidence par les courbes suivantes, qui montrent, en fonction du facteur d'air (l'inverse de la richesse), les réductions obtenues dans les émissions des divers polluants.

 

bg45_1113209308_10.jpg.972f3d0fe1dca4dbfa547dba1fee4dd1.jpgbg45_1113209320_12.jpg.74310ca44edefe02b89664a2c9e70423.jpg

 

Sonde lambda

bg45_1113209313_11.jpg.ad3598c9aa20d6ba2347ba0102b0a92d.jpg

 

Les moteurs ainsi dépollués sont équipés d’un système d’injection électronique, le réglage à la richesse 1 étant effectué en boucle fermée au moyen d’une sonde à oxygène dans l’échappement (sonde l).

 

 

bg45_1113209324_13.jpg.8f11f4e770a86a904d5934775542bd6a.jpg

 

On constate que si l'on veut à la fois diminuer les émissions d'oxydes d'azote NOx, des imbrûlés HC et de monoxyde de carbone CO, il faut impérativement que la valeur du facteur d'air soit comprise dans une bande très étroite (entre 0,99 et 1 pour une transformation de 90 % des polluants). Cela signifie une légère perte de rendement du moteur par rapport à l'optimum (obtenu pour l » 1,2) Ceci provient de ce que l'on poursuit deux objectifs a priori contradictoires : d'une part réduire les oxydes d'azote, ce qui impose de travailler en l'absence d'oxygène, et d'autre part poursuivre l'oxydation en CO2 et H2O des imbrûlés et du monoxyde de carbone, ce qui en demande. Grâce aux catalyseurs, il est possible de mener de front ces différentes opérations, mais à la condition impérative de parfaitement contrôler le dosage en oxygène pour que la combustion soit stoechiométrique, ce que permet l'utilisation d'une sonde dite Lambda placée dans le collecteur d'échappement. Si la valeur de l diminue en deçà de 0,99 ou dépasse 1, l'efficacité du pot catalytique chute rapidement : 65 % pour l = 0,98 ou 1,01, 40 % pour l= 0,97 ou 1,02.

 

Pour arriver à maintenir la richesse dans une plage aussi étroite, il faut pouvoir déterminer avec une précis ion suffisante la quantité d'air aspirée, et y mélanger la quantité de carburant correspondante. Les travaux des constructeurs ont donc dans un premier temps porté sur l'amélioration des conditions de carburation en fonction de l'état de charge du moteur.

L'utilisation d'un pot catalytique "trois voies" ne peut se justifier qu'avec une régulation extrêmement précise de la carburation et de la combustion, c'est-à-dire avec des dispositifs d'injection et de commande de l'allumage électroniques. La régulation Lambda vient ainsi compléter la commande par cartographie d'allumage, en lui associant une boucle fermée sur la teneur en oxygène des gaz d'échappement, permettant d'affiner encore les réglages pour faire travailler le moteur en maintenant l dans la bande [0,99 - 1] désirée.

 

 

 

 

La catalyse ne s’amorce qu’à partir d’un seuil de température (environ 400 °C), qui impose un délai de fonctionnement dans les phases froides de démarrage. L’efficacité d’un catalyseur en bon état est supérieure à 90 %, elle diminue progressivement avec le vieillissement. Les démarrages à froid restent une cause importante de pollution du fait des enrichissements nécessaires pour assurer une carburation correcte et du délai de mise en température des catalyseurs. Des techniques existent pour en diminuer les conséquences, c’est ainsi que l’on peut rapprocher les pots catalytiques de la sortie du moteur, isoler thermiquement les conduits d’échappement ou insérer un catalyseur de démarrage près du moteur. Par ailleurs, le moteur fonctionnant en mélange riche pendant ces phases, il est nécessaire d’injecter de l’air supplémentaire à l’échappement afin d’assurer une oxydation suffisante du CO et des imbrûlés. Cet air secondaire est introduit en amont du moteur au moyen d’une pompe électrique et d’un système de vannes commandées électroniquement.

 

bg45_1113209329_14.jpg.c98cc3ec5b42ffa21fb7230ebe941025.jpg

 

 

Catalyseur DeNox

Les moteurs à injection directe présentent la particularité de fonctionner en mélange globalement pauvre au cours des faibles charges, et d’émettre cependant des oxydes d’azote. La stratification de la charge en est la cause et fait qu’il y a localement des combustions se développant en mélange riche. Ainsi, des oxydes d’azote se retrouvent à l’échappement dans un milieu riche en oxygène, donc peu propice à une réduction chimique par les méthodes habituelles. Le peu d’efficacité des catalyseurs déNO x actuellement disponibles pour réaliser une telle réduction a conduit à une solution qui consiste à fixer les oxydes d’azote sous forme de nitrates lors des fonctionnements en mélange pauvre et de réduire ces derniers par des excursions périodiques en mélange stoechiométrique ou riche .

 

bg45_1113209339_15.jpg.54bc627d99243915b792cda48e3362eb.jpg

bg45_1113209344_16.jpg.1b47203275f55a9ac21586405149a373.jpg

 

Ces procédés sont rendus possibles grâce à un contrôle précis de la richesse et, comme les catalyseurs mis en oeuvre sont très sensibles au soufre, les carburants doivent contenir un très faible taux de soufre. Pour cette raison, le taux de soufre des essences sera progressivement réduit (de 150 ppm masse en 2000 à 50 ppm en 2005).

 

 

4 Combustion dans les moteurs Diesel.

Quel que soit le type de moteur Diesel considéré, nous avons affaire à :

 

— un allumage par compression, éventuellement assisté par des artifices (par exemple, réchauffage de l’air admis ou bougie de préchauffage) ;

— une combustion par diffusion, c’est-à-dire une introduction séparée de l’air et du combustible dans le cylindre et une combustion pilotée par le mélange air + combustible.

Que le moteur fonctionne en 2 temps ou en 4 temps, qu’il soit suralimenté ou non, le cylindre est rempli à chaque cycle d’air frais, sans limitation volontaire du remplissage par un papillon.

 

 

4.1 Injection directe et indirecte.

bg45_1113209379_18.jpg.d4eca13a146fe3eb28a23b6003611573.jpgbg45_1113209374_17.jpg.c1410a6c9831c90399b078a02e2d8c5c.jpg

 

Quelque soit les modes d’injection.

L’air est comprimé avec un rapport volumétrique élevé de façon à obtenir, une compression supérieure à la température d’auto-inflammation du combustible utilisé. Au voisinage du point mort haut (PMH), le combustible est injecté sous forme d’un ou plusieurs jets, avec une vitesse et une pression suffisantes pour qu’il soit très finement pulvérisé.

L’air chaud se mélange au combustible introduit, l’échauffe et le vaporise. Lorsque les conditions de température et de temps de séjour sont atteintes en un point particulier du jet, celui-ci s’enflamme, et la combustion se propage très rapidement à l’ensemble du jet. La combustion se poursuit au fur et à mesure que les mécanismes de mélange utilisés provoquent la rencontre à échelle moléculaire du combustible et de l’oxygène contenu dans l’air. Le mécanisme de mélange entre l’air et le combustible introduit est donc capital, tant pour la combustion proprement dite que pour la phase initiale d’échauffement du combustible jusqu’à son auto-inflammation.

 

 

4.2 Moyens de réduction des moteurs diesels.

 

Trois objectifs apparaissent prioritaires pour les évolutions à court et moyen terme :

- obligation de réduire la production d’oxydes d’azote dans la chambre de combustion, puisqu’il est en pratique très difficile de les éliminer a posteriori dans les gaz d’échappement.

 

- obligation de réduire les consommations du fait de l’effet de serre provoqué par les émissions de gaz carbonique.

 

- abaissement des émissions d’imbrûlés.

 

1. Traitement des NOx.

 

Les oxydes d’azote NOx sont formés, en majeure partie, au moment où la température maximale de flamme est atteinte.

 

Combustion retardée

 

La première solution utilisée pour réduire les émissions NOx consiste à retarder l’injection pour que la combustion ait lieu avec des températures de flamme plus faibles.

 

De fortes contre-indications apparaissent :

- réduction de la course de détente disponible pour faire travailler l’énergie chimique libérée par la combustion, d’où une augmentation de la consommation et donc des émissions de CO2 , du fait de la dégradation du rendement indiqué du moteur

 

- réduction de la puissance massique et du travail indiqué pour des pertes par frottement identiques, d’où une dégradation du rendement mécanique du moteur. Cette tendance, néfaste pour la consommation et les émissions de CO2, est compensable par un niveau de suralimentation plus élevé

 

- dégradation du rendement: de très forts retards à l’injection conduisent à dégrader très fortement le rendement sans réduire de manière significative les émissions de Nox ;

 

-injection après le PMH, dans des gaz dont la masse volumique et la température décroissent, réduisant la vaporisation du fioul injecté et augmentant la pénétration des jets et le délai d’allumage. Ces trois effets tendent à produire des arrosages des parois par du fioul liquide et des augmentations inacceptables des émissions d’hydrocarbures imbrûlés et de particules solides.

 

Les variations d’avance à l’injection ont, selon le point de fonctionnement du moteur, des effets très variables sur les émissions de NOx, d’hydrocarbures imbrûlés et de particules solides. Il y a donc intérêt à faire varier l’avance à l’injection en fonction du point de fonctionnement, en particulier en fonction du régime et de la charge, mais aussi en fonction de l’état thermique du moteur.

 

Refroidissement de l’air admis

 

 

L’obtention de faibles émissions de NOx passe par des températures de combustion aussi faibles que possible. La teneur en NOx étant proportionnelle à la température. Un des éléments actuellement largement utilisé pour les moteurs suralimentés est le refroidissement intermédiaire entre la sortie du compresseur et l’admission du moteur. Il permet d’utiliser au mieux la suralimentation en conservant la pression qui accroît le remplissage des cylindres et en éliminant la température qui tend à le réduire. Le refroidissement intermédiaire apporte en majorité des avantages :

 

- accroissement des quantités d’air disponible ;

- accroissement du couple et de la puissance ;

- réduction des émissions de fumées ;

- réduction des émissions d’oxydes d’azote.

 

Pour les points de fonctionnement à faible charge où il y a arrosage des parois, il est préférable de fonctionner avec des températures d’admission plus élevées pour réduire ces arrosages et les émissions d’hydrocarbures et de particules résultantes. Dans ces cas, le refroidisseur intermédiaire est directement néfaste, les gains en quantité d’air qu’il apporte sont peu utiles puisqu’il s’agit de fonctionnements à faible charge. Il est alors préférable de by-passer le refroidisseur pour profiter de l’échauffement de l’air dans le compresseur. Cette solution peu coûteuse est largement généralisée sur les moteurs Diesel suralimentés pour véhicules de tourisme.

Recirculation des gaz d’échappement

 

Comme sur le moteur essence, il permet d’abaisser efficacement les émissions de NOx , en réduisant les concentrations locales en oxygène et en abaissant plus ou moins les températures de flamme selon le refroidissement préalable des gaz recirculés. À pression de suralimentation constante, la dilution de l’air admis par des gaz d’échappement réduit la quantité d’oxygène présente dans le cylindre, ce qui tend à augmenter les émissions de fumées. En pratique, pour obtenir des réductions significatives des émissions de NOx , une recirculation de gaz d’échappement bien dosée pénalise moins la puissance, la consommation et les émissions de particules que de forts retards à l’injection qui ont un effet saturant sur la réduction des oxydes d’azote. De forts taux de récirculation de gaz d’échappement permettent d’obtenir des émissions de NOx très faibles qu’il est impossible de réaliser par de forts sous-calages. Dans ce cas, en l’absence de modifications du système de suralimentation, la réduction de la quantité d’oxygène disponible accroît considérablement les émissions de fumées du moteur. Il faut alors utiliser un filtre à particules pour ramener les émissions à des niveaux acceptables.

 

Injection d’eau

 

L’injection d’eau dans l’air admis par le moteur permet d’abaisser les températures de combustion et de réduire les concentrations en oxygène par une dilution à la vapeur d’eau. Du fait de la forte capacité thermique massique de la vapeur d’eau et avec une introduction d’eau partiellement vaporisée dans le cylindre, on obtient des réductions importantes des émissions de NOx en dégradant très peu les émissions de fumées du moteur. Les quantités d’eau introduites peuvent représenter 50 % de la masse de fioul injecté. Ce procédé, intéressant sur le plan des émissions et de la consommation, pose des problèmes de mise en oeuvre à bord du

Véhicule :

- un réservoir d’eau de la moitié environ de celui du combustible ;

- un système de dosage et d’injection d’eau ;

- un approvisionnement du véhicule avec de grandes quantités d’eau à minéralisation modérée

- des risques d’erreurs de remplissage entre le réservoir d’eau et celui du combustible ;

- un risque que les véhicules fonctionnent sans dépollution si le plein d’eau n’est pas fait. Ces objections font que cette solution est actuellement rarement employée malgré son avantage sur le compromis entre les émissions et la consommation.

 

2 Traitement des particules solides

Filtre à particules

 

Dans la mesure où toutes les suies n’ont pas pu être brûlées dans la chambre de combustion, il est possible de les détruire en aval par un filtre à particules. De par son principe, il ne peut agir que sur les particules qui sont captables à la température où les gaz d’échappement les traversent :

- pour des températures de gaz supérieures à 180 °C environ, les hydrocarbures HC imbrûlés sont présents en phase gazeuse. Il ne faut donc pas compter sur le filtre à particules pour réduire les émissions de HC pour des charges supérieures à 1/4 de la pleine charge.

- à basse charge, une partie des HC peut se condenser en amont du filtre à particules et y être captée. Les gouttelettes de HC condensées sont mouillantes et colmatent les pores du filtre beaucoup plus rapidement que les suies.

Le filtre permet de réduire la contribution des suies aux émissions de particules solides. Dans ce type de filtre, on retrouve, comme dans la chambre de combustion, le problème de température minimale nécessaire pour permettre la combustion des suies :

 

- en pratique, on constate, sans effets catalytiques, que les suies brûlent à des températures supérieures à 650 °C, soit environ 920 K. Par rapport aux températures de 1 000 à 1 100 K nécessaires dans la chambre, le gain lié au temps de séjour accru est en pratique très insuffisant ;

- l’utilisation d’un filtre catalytique classique permet d’abaisser le seuil de combustion des suies à 520 oC, soit environ 800 K. Ce gain est très insuffisant pour assurer une combustion des suies sur toute la plage de fonctionnement du moteur :

- au ralenti, les températures des gaz d’échappement en sortie de la turbine sont rarement supérieures à 150 oC

- compte tenu du rapport de détente et du rendement élevé des turbocompresseurs, les températures des gaz en sortie de la turbine sont rarement supérieures à ce seuil

- l’utilisation du filtre entre la soupape d’échappement et l’entrée de la turbine permettrait de bénéficier de températures de gaz plus élevées, mais au prix d’une dégradation des conditions de suralimentation qui n’est pas toujours acceptable.

 

La température des gaz d’échappement étant le plus souvent insuffisante pour assurer la combustion des suies captées, il est obligatoire d’utiliser des apports de chaleur extérieurs pour brûler les suies qui colmatent le filtre. La régénération n’est possible que s’il y a une température suffisante, elle est plus rapide si la concentration en oxygène disponible est élevée. Cela est en contradiction avec les caractéristiques naturelles des moteurs Diesel :

 

- les fortes concentrations en oxygène disponible se rencontrent à basse charge où les forts excès d’air conduisent à des températures de gaz d’échappement faibles ;

- inversement, les températures les plus élevées sont obtenues avec de très faibles excès d’air et des concentrations en oxygène disponible réduites qui freinent la vitesse de régénération.

 

Chez PSA, par une gestion appropriée du système d'injection "common rail", l'opération d'augmentation de la température s'effectue en deux étapes :

 

1. une post-injection de carburant en phase de détente crée une postcombustion dans le cylindre et entraîne une hausse de la température de 200 à 250° C ;

 

2. une postcombustion complémentaire, générée par un catalyseur d'oxydation placé en amont du filtre, traite les hydrocarbures imbrûlés issus de la post-injection. La température peut ainsi augmenter de plus de 100° C.

 

Même dans les conditions de roulage les plus défavorables où le moteur n'a pas le temps de monter en température, ces opérations, lorsqu'elles sont déclenchées, permettent de dépasser le seuil des 450° C dans les gaz de combustion.

Pour atteindre le seuil de régénération, le carburant est additivé avec de l'Eolys®, un composé à base de cérine mis au point par la société Rhodia, qui abaisse la température naturelle de combustion des particules à 450° C.

 

Catalyseur d’oxydation

 

À défaut de pouvoir supprimer complètement la production d’hydrocarbures HC imbrûlés dans les chambres de combustion, l’utilisation de catalyseurs d’oxydation permet de les détruire en aval des soupapes d’échappement. Par rapport aux filtres à particules, les catalyseurs d’oxydation ne posent pas le problème de colmatage par accumultaion d’un produit solide retenu. La combustion catalytique des HC nécessite une température minimale allant de 250 à 350 oC environ selon le type de catalyseur utilisé. Malheureusement, les émissions de HC dues aux arrosages des parois sont maximales sur les points de fonctionnement à faible charge, pour lesquels les températures d’échappement sont trop faibles pour que la combustion catalytique puisse avoir lieu. De plus, c’est aux faibles charges que le rendement de transformation de l’huile consommée en hydrocarbures imbrûlés est maximal. De manière générale, les catalyseurs qui fonctionnent aux températures les plus faibles ont tendance à convertir le soufre présent dans le combustible et dans l’huile brûlés en sulfates. Par rapport à un rejet du soufre brûlé sous forme de SO2 gazeux, la formation de sulfates peut accroître très sensiblement les émissions de particules du moteur, malgré une réduction des hydrocarbures imbrûlés. Il faut, dans ce cas, utiliser des combustibles à teneur en soufre réduite, minimiser la consommation d’huile du moteur et éventuellement réduire la teneur en additifs anti-usure de l’huile du moteur. Il faut signaler que la recirculation des gaz d’échappement permet de relever les températures d’échappement et d’élargir légèrement le domaine où le catalyseur peut fonctionner. L’utilisation d’un catalyseur d’oxydation ne peut donc apporter de résultats vraiment appréciables que si tout a déjà été fait pour réduire les émissions de HC à basse charge, là où il est inopérant.

 

Le piège à NOx ou catalyseur DeNox

 

Le principe de fonctionnement d’un piège à NOx est basé sur l’alternance de 2 phases :

– un fonctionnement normal en mélange pauvre durant lequel les oxydes d’azote, après avoir été oxydés en NO2, sont stockés sous forme de nitrates sur une masse adsorbante ;

– un fonctionnement en mélange riche durant lequel les NOx sont déstockés puis réduits pas les réducteurs (CO, HC) présents à l’échappement. Le déstockage et la réduction des oxydes d’azote nécessitent donc un fonctionnement à une richesse du mélange air/carburant supérieure ou égale à 1, inhabituel pour un moteur diesel. Ce fonctionnement est obtenu par modification des réglages moteur (débit d’air, phasage et durées des injections, taux d’EGR). L’objectif des développements en cours est d’optimiser ces basculements de richesse pour atteindre le meilleur compromis NOx/surconsommation de carburant. Les conditions de déstockage (niveau de richesse, réglages) influent sur sa durée et son efficacité : le déstockage, par exemple, est plus court à richesse élevée (> 1,15) et meilleur pour des réglages privilégiant les émissions de CO plutôt que d’HC. La régénération provoque également une forte montée en température du piège qui peut conduire à sortir de la fenêtre de stockage du piège et donc limiter l’efficacité de la phase de piégeage suivante.

La conjugaison de l’influence de ces différents paramètres tant sur le stockage que sur le déstockage montre que le meilleur compromis NOx/consommation est obtenue pour des richesses élevées de déstockage. Grâce à l’optimisation de l’ensemble du système, on peut ainsi atteindre des efficacités de réduction d’environ 80 % pour des surconsommations en gazole de 2 à 5 %. Pour éviter les relargages de CO et d’HC qui peuvent se produire lors des passages riches, on prévoit l’installation en aval du piège d’un catalyseur d’oxydation permettant de les traiter. Le piège à NOx exige également l’utilisation d’un carburant sans soufre (< 10 ppm). En effet en présence de soufre, le piège se sature progressivement de sulfates, plus stables que les nitrates, qui font chuter rapidement son efficacité et vont nécessiter de désulfater périodiquement le piège par des passages riches à haute température

 

 

Cumul FAP + DeNox

 

bg45_1113209383_19.jpg.e817c79b0cd5c5637d1b1cf0b97521b8.jpgbg45_1113209392_20.jpg.6226272fd72c60a67b1da7b53e64b596.jpg

bg45_1113209403_21.jpg.8e874ae6b5dd9a95f321fc5ef350a313.jpg

 

La mise au point d’un système combinant piège à NOx et filtre à particules va nécessiter de définir la technologie de filtre la mieux adaptée au traitement combiné (FAP, filtre catalytique, régénération avec additif dans le carburant), de définir la position respective des deux systèmes et de combiner les stratégies de contrôle moteur nécessaires au bon fonctionnement des deux systèmes (stockage/déstockage des nitrates, désulfatation du piège à NOx, régénération du filtre à particules) afin d’optimiser le compromis global NOx/ Particules/surconsommation. Lors de cette optimisation, la gestion thermique du système complet sera particulièrement importante puisqu’elle devra tenir compte de la fenêtre d’efficacité du piège, de la fenêtre d’efficacité du FAP ou du filtre catalytique selon le choix retenu, de l’impact de la régénération sur la durabilité du piège si celui-ci est placé en aval du filtre.

 

Le système de dépollution par plasma froid

 

 

Le système de dépollution par plasma froid ou plasma non-thermique est une solution innovante de traitement des gaz d'échappement. Encore au stade exploratoire, le concept est basé sur la création d'un milieu ionisé en créant un champ électrique pulsé au travers des gaz à traiter. Sous l'effet de ce champ électrique, les molécules de gaz se fragmentent et réagissent plus efficacement sur le catalyseur placé en aval.

 

Le concept global agit en deux étapes complémentaires. La première est associée au réacteur plasma non-thermique qui produit des électrons hautement énergétiques et des radicaux libres (O, N) qui entrent en collision avec les molécules stables du gaz d'échappement. L'effluent contenant un excès d'oxygène, les réactions chimiques qui découleront de cette modification du milieu conduiront à l'oxydation du NO en NO2. La seconde étape fait intervenir un catalyseur spécifique pour compléter la réaction de transformation des molécules polluantes. Ce catalyseur transforme le NO2 produit par le réacteur plasma froid en azote (N2, constituant normal de l'air). Au bilan, ce concept permet de traiter les émissions polluantes, notamment les oxydes d'azote, bien que la composition du gaz d'échappement (riche en oxygène) ne soit pas favorable à leur élimination.

 

Le système plasma non-thermique n'est pas sensible à l'empoisonnement par le soufre contenu dans le carburant, empoisonnement qui s'accompagne d'une diminution de l'efficacité des catalyseurs conventionnels après plusieurs milliers de kilomètres. Cet impact est particulièrement important pour les constructeurs compte tenu de la sévérisation des normes internationales vis-à-vis de l'endurance des véhicules.

 

Contrairement aux catalyseurs conventionnels, le système plasma non-thermique est efficace à haute comme à basse température. Le traitement électrique du gaz est bien sûr efficace à haute température (400°C en diesel et 600°C en essence) mais également pendant les périodes de démarrage du véhicule (températures inférieures à 100°C). Cet avantage est particulièrement intéressant dans la mesure où les émissions d'oxydes d'azote produites au cours de cette phase ne sont pas traitées par les catalyseurs conventionnels.

 

Les tests réalisés sur bancs d'essais montrent une réduction des émissions des oxydes d'azote (NOx) supérieur à 70 %.

Contrairement aux autres catalyseurs, le réacteur plasma n'est pas sensible au soufre contenu dans le carburant et fonctionne à basse température.

 

 

 

3 Une voie complémentaire sur les véhicules Industriels.

Normes d’emissions sur les Poids Lourds.

 

bg45_1113209417_23.jpg.ac6e0cc7f2481d115bbb9dab585bfebd.jpg

 

La SCR

La réduction catalytique sélective par l’ammoniac, employée depuis très longtemps sur les installations fixes de combustion, possède une efficacité de 90 % lorsque les gaz sont situés dans la fenêtre de température du catalyseur (200- 500 °C). Sur véhicule, le réducteur employé n’est pas l’ammoniac mais une solution aqueuse d’urée (NH2CONH2) qui injectée à l’échappement va libérer de l’ammoniac par une réaction d’hydrolyse.

La figure 4 donne une vue schématique d’un système SCR. Le catalyseur d’oxydation placé en amont permet d’augmenter le rapport NO2/NO des gaz d’échappement et ainsi d’accroître l’efficacité de conversion notamment à basse température en tenant compte du fait que la réaction de NO2 avec NH3 est plus rapide que la réaction de NO avec NH3.

Le catalyseur dit de « clean-up » placé en aval du système permet de traiter les éventuels rejets d’ammoniac excédentaire, notamment pendant les phases transitoires.

La mise au point du système pour une application véhicule va nécessiter de calibrer très précisément la quantité d’urée injectée en fonction de la quantité de NOx émis par le moteur, de la température d’échappement, des caractéristiques du catalyseur. À ce titre, la présence du catalyseur de clean-up offre une latitude supplémentaire et permet d’atteindre des taux de conversion des NOx plus élevés sans réémission d’ammoniac à l’atmosphère.

La figure 5 donne un exemple du système implanté sur un véhicule. Pour les applications envisagées pour Euro 4, les consommations volumiques d’urée représentent de l’ordre de

4 à 8% de la consommation de gazole.

 

A l’entrée : échappement moteur : NO

A la sortie : N2

 

 

bg45_1113209412_22.jpg.3071c3c7589a46c393d93b76a26a58e1.jpg

 

La SCR est une technique de traitement des NOx très efficace dont la sortie en série est prévue par de nombreux constructeurs comme DaimlerChrysler, DAF, Volvo, Iveco et Renault Trucks à partir de 2005. Son principal avantage est d’être sans impact majeur sur le fonctionnement du moteur qui peut donc bénéficier d’une optimisation accrue du rendement énergétique et donc autoriser une diminution des émissions de CO2. Son inconvénient réside dans la nécessité d’embarquer à bord du véhicule et donc de distribuer dans des réseaux appropriés, l’urée nécessaire à son bon fonctionnement.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Bla302Pc

Comme promis, la partie 2 bien que ce topic n'est pas le succes voulu.Il présente les techniques de dépollutions actuelles et futurs.

Pour ne pas risquer de paraître trop « barbant », je vous donne des indications :

Le plus important à retenir : chapitres 1 / 3.3 / 4.2

 

 

PARTIE 2 : Les gaz d’échappements automobile et leur traitement.

 

1 Les émissions polluantes des automobiles. Normalisations.

 

La directive européenne 98/69 EC définit les valeurs maximales des émissions de gaz toxiques à l’échappement. Les polluants sont mesurés au cours d’un cycle de conduite du véhicule qui est réalisé sur un banc à rouleaux selon une procédure définie par cette même directive. La procédure utilisée ainsi que les seuils d’émission dépendent du pays considéré et font de toute façon l’objet de niveaux de sévérité croissants au cours des années.

 

bg45_1111659023_nedc.jpg.51fa7a866ddf17d094921cf75b8ad247.jpg

 

Seuils autorisés en g/Km :

 

bg45_1113209301_1.jpg.7aaf4db8b46052da7dd45107c2b049de.jpg

 

En complément, la réglementation EOBD (European On Biard Diagnoses) pour l’Europe impose que toute anomalie du système, susceptible de dégrader les émissions polluantes au-delà d’un niveau prédéfini, soit détectée et signalée au conducteur. L’évolution prévue pour les émissions :

 

bg45_1113209387_2.jpg.cb49e24c14a6c13f34424de03a89a67c.jpg

 

2 Le rôle important de l’électronique dans les moteurs à combustion interne.

En ce qui concerne les moteur essences, souvenez vous du Delco et son variateur d’avance mécanique, dispositif permettent de moduler l’avance à l’allumage en fonction de l’état du moteur (charge, vitesse de rotation). Le variateur utilisait des masselottes s’écartant progressivement de la tige de l’allumeur sous l’action de la force centrifuge en fonction du régime moteur. Une capsule à dépression permettait de corriger d’un point de vue dynamique cette avance lorsque la charge du moteur était plus élevée. Ces variateurs mécaniques ne pouvaient pas prendre en considération des réglage très fin en accords avec les conditions acoustiques, thermiques, bref inhérents au moteur. En donc ne pouvaient pas lutter contre l’émission des polluants. Un exemple typique : la concentration des NOx et des imbrûlés peuvent être sensiblement influencée par les angles d’avance à l’allumage.

 

Donc la maîtrise de la combustion passe (en partie) par un réglage de l’avance à l’allumage en fonction de la charge, du régime moteur, de la température de l’air d’admission / du liquide de refroidissement / des gaz d’échappement et de la position du papillon.

Aujourd’hui, les calculateurs moteurs intégrant des cartographies d’allumages, d’injection permettent d’avoir une finesse, une précision nettement plus importante. L’information étant délivré par une multitude de capteur travaillant en temps réel.

 

Pour historique, le tout premier contrôle date de 1950 lorsque l’on a généralisé l’emploi d’un dispositif agissant, au moyen d’un élément dilatable, sur le débit du liquide de refroidissement pour réguler la température du moteur de façon à la rendre indépendante des conditions de fonctionnement. La régulation de température a amélioré le comportement du moteur en maîtrisant mieux les échanges thermiques, en améliorant la combustion et en réduisant la durée de l’enrichissement du mélange qui est nécessaire à froid, elle a permis également une augmentation de sa durée de vie par une meilleure stabilisation des jeux mécaniques.

 

 

En ce qui concerne les moteurs Diesel, on retrouve l’utilisation de l’électronique sur la commande des injecteurs. D’injecteur à pilotage mécanique (l’avance à l’injection était régulé mécaniquement puis électriquement par la pompe), on est passé à un pilotage par solénoïde puis dernièrement par le piézo-électrique.

 

 

bg45_1113209426_4.jpg.e358301b1b33a53cf23bed50d87fc22b.jpgbg45_1113209421_3.jpg.10a7c3175d64e57ecfb844dd98c0de82.jpg

 

Le pilotage des injecteurs associé à la haute pression type « common rail » ou « pompe » permet d’établir plusieurs phases d’injection par cycle, jusqu'à 6 ou 7 actuellement permettant de réduire le bruit, les vibrations, la pollution bref optimiser grandement la pollution.

 

 

3 Combustion dans les moteurs à allumage commandé.

3.1 Commençons…par les généralités:

 

Le noyau initial généré par l’étincelle dans le mélange carburé se développe en formant un front de flamme dont la vitesse et la géométrie dépendent de la richesse du mélange, des conditions de température et de pression et des mouvements aérodynamiques dans

la chambre de combustion. Un mélange riche et une turbulence élevée sont des facteurs favorables à la propagation de la flamme. Au contraire, un mélange pauvre dans une chambre calme sont autant d’éléments défavorables, surtout s’il y a mélange avec des gaz brûlés provenant de cycles précédents (les gaz résiduels). Cette conjugaison peut entraîner à la limite le non-départ ou l’extinction de la flamme (ratés de combustion).

 

 

bg45_1110446696_fig14.jpg.a6086674ecb0ffd0690e335124a3d65d.jpg

 

La combustion parfaite d’un hydrocarbure conduit à la formation de dioxyde de carbone et d’eau. Ce schéma idéal est rarement réalisé dans un moteur : les gaz d’échappement sont constitués d’un grand nombre de molécules, dont certaines sont des polluants identifiés, tels le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NO, NO2, N2O, représentés comme NO x) et les hydrocarbures imbrûlés (HC). Le paramètre déterminant pour la production de ces polluants est la richesse du mélange carburé dans lequel s’est développée la combustion.

 

bg45_1113209432_5.jpg.9767f4d810719cb2fd22148d8e7eb32b.jpg

 

Les mélanges riches produisent du CO et des imbrûlés ; le CO disparaît en dessous du rapport stoechiométrique et réapparaît avec des HC lorsque se manifestent les ratés de combustion de la limite pauvre. Les oxydes d’azote sont caractéristiques des mélanges pauvres, leur maximum est atteint à la richesse 0,9 et ils disparaissent en dessous de 0,7. Les CO, HC et

NOx étant identifiés comme nuisibles, leurs émissions sont réglementées, mais les spécialistes ont répertorié d’autres molécules susceptibles de s’ajouter à la liste. Ainsi, le dioxyde de carbone est entré dans la réglementation depuis qu’il est fortement soupçonné de contribuer à l’effet de serre et au réchauffement de l’atmosphère. C’est en fait un marqueur des consommations et sa limitation est un des motifs de la réduction des consommations.

 

 

 

3.2 Injection directe et indirecte.

 

Les images parlent d’elle même.

 

 

bg45_1113209441_7.jpg.8fc18197ff3e615d7cfca3232523041a.jpgbg45_1113209436_6.jpg.ed53d2469709e3b4afc2999d20ecc61c.jpg

 

3.3 Moyens de réduction des polluants des moteurs essences.

Vannes EGR.

 

La réduction des émissions de polluants peut s’envisager de plusieurs manières : en amont en contrôlant la richesse du mélange carburé, dans le cylindre en intervenant sur les processus de formation et dans l’échappement en transformant les polluants en effluents inoffensifs.

Le contrôle de la richesse du mélange carburé peut s’effectuer de façon à se situer dans la zone de mélange pauvre où il n’y a plus ni CO, ni NO x, et encore peu d’imbrûlés. La difficulté réside dans l’obtention de combustions correctes avec des richesses aussi faibles (0,6 à 0,8), ce qui impose des études approfondies sur la combustion et ses relations avec les processus internes au cylindre. La limitation de la formation des polluants pendant la combustion a jusqu’à maintenant été appliquée aux seuls oxydes d’azote. Le procédé le plus usuel est la recirculation des gaz d’échappement (RGE), qui consiste à prélever des gaz à l’échappement et à les envoyer à l’admission en aval du papillon. L’action sur la formation des NO x est très efficace (jusqu’à 50 % de réduction globale) ; elle s’interprète par une diminution des températures des gaz de combustion due à la dilution et un ralentissement conséquent de la cinétique de formation du polluant. La quantité de gaz recyclée peut atteindre 20 % en masse du débit admis.

 

bg45_1113209445_8.jpg.46594f8c1ea5675791214dffb40eefbd.jpgbg45_1113209451_9.jpg.505c6347046050d3933a5d0252b4bfc2.jpg

 

Le traitement catalytique.

 

Le moyen de dépollution le plus répandu et le plus efficace actuellement est le traitement catalytique des gaz d’échappement : oxydation du CO et des imbrûlés, réduction des oxydes d’azote. Il est parfaitement opérationnel puisque pratiqué en série depuis 1975 aux États-Unis. La catalyse multifonctionnelle (ou pot catalytique « 3 voies ») réalise les trois opérations simultanément, avec pour contrainte de ne pouvoir fonctionner qu’avec un mélange carburé stoechiométrique. L'efficacité de la catalyse est mise en évidence par les courbes suivantes, qui montrent, en fonction du facteur d'air &#61548;&#61472;(l'inverse de la richesse), les réductions obtenues dans les émissions des divers polluants.

 

bg45_1113209308_10.jpg.92e80c2f3d69436374a9ca36c701a32b.jpgbg45_1113209320_12.jpg.706d702b108a684467a98433583239c5.jpg

 

Sonde lambda

bg45_1113209313_11.jpg.ffbb24471818f54bafbbe8e358d6dcc2.jpg

 

Les moteurs ainsi dépollués sont équipés d’un système d’injection électronique, le réglage à la richesse 1 étant effectué en boucle fermée au moyen d’une sonde à oxygène dans l’échappement (sonde l).

 

 

bg45_1113209324_13.jpg.4a585cc40d550dde3cb273eedf8fce21.jpg

 

On constate que si l'on veut à la fois diminuer les émissions d'oxydes d'azote NOx, des imbrûlés HC et de monoxyde de carbone CO, il faut impérativement que la valeur du facteur d'air soit comprise dans une bande très étroite (entre 0,99 et 1 pour une transformation de 90 % des polluants). Cela signifie une légère perte de rendement du moteur par rapport à l'optimum (obtenu pour l » 1,2) Ceci provient de ce que l'on poursuit deux objectifs a priori contradictoires : d'une part réduire les oxydes d'azote, ce qui impose de travailler en l'absence d'oxygène, et d'autre part poursuivre l'oxydation en CO2 et H2O des imbrûlés et du monoxyde de carbone, ce qui en demande. Grâce aux catalyseurs, il est possible de mener de front ces différentes opérations, mais à la condition impérative de parfaitement contrôler le dosage en oxygène pour que la combustion soit stoechiométrique, ce que permet l'utilisation d'une sonde dite Lambda placée dans le collecteur d'échappement. Si la valeur de l diminue en deçà de 0,99 ou dépasse 1, l'efficacité du pot catalytique chute rapidement : 65 % pour l = 0,98 ou 1,01, 40 % pour l= 0,97 ou 1,02.

 

Pour arriver à maintenir la richesse dans une plage aussi étroite, il faut pouvoir déterminer avec une précis ion suffisante la quantité d'air aspirée, et y mélanger la quantité de carburant correspondante. Les travaux des constructeurs ont donc dans un premier temps porté sur l'amélioration des conditions de carburation en fonction de l'état de charge du moteur.

L'utilisation d'un pot catalytique "trois voies" ne peut se justifier qu'avec une régulation extrêmement précise de la carburation et de la combustion, c'est-à-dire avec des dispositifs d'injection et de commande de l'allumage électroniques. La régulation Lambda vient ainsi compléter la commande par cartographie d'allumage, en lui associant une boucle fermée sur la teneur en oxygène des gaz d'échappement, permettant d'affiner encore les réglages pour faire travailler le moteur en maintenant l dans la bande [0,99 - 1] désirée.

 

 

 

 

La catalyse ne s’amorce qu’à partir d’un seuil de température (environ 400 °C), qui impose un délai de fonctionnement dans les phases froides de démarrage. L’efficacité d’un catalyseur en bon état est supérieure à 90 %, elle diminue progressivement avec le vieillissement. Les démarrages à froid restent une cause importante de pollution du fait des enrichissements nécessaires pour assurer une carburation correcte et du délai de mise en température des catalyseurs. Des techniques existent pour en diminuer les conséquences, c’est ainsi que l’on peut rapprocher les pots catalytiques de la sortie du moteur, isoler thermiquement les conduits d’échappement ou insérer un catalyseur de démarrage près du moteur. Par ailleurs, le moteur fonctionnant en mélange riche pendant ces phases, il est nécessaire d’injecter de l’air supplémentaire à l’échappement afin d’assurer une oxydation suffisante du CO et des imbrûlés. Cet air secondaire est introduit en amont du moteur au moyen d’une pompe électrique et d’un système de vannes commandées électroniquement.

 

bg45_1113209329_14.jpg.a4baa2cd0e7fbc37b656f3469469d403.jpg

 

 

Catalyseur DeNox

Les moteurs à injection directe présentent la particularité de fonctionner en mélange globalement pauvre au cours des faibles charges, et d’émettre cependant des oxydes d’azote. La stratification de la charge en est la cause et fait qu’il y a localement des combustions se développant en mélange riche. Ainsi, des oxydes d’azote se retrouvent à l’échappement dans un milieu riche en oxygène, donc peu propice à une réduction chimique par les méthodes habituelles. Le peu d’efficacité des catalyseurs déNO x actuellement disponibles pour réaliser une telle réduction a conduit à une solution qui consiste à fixer les oxydes d’azote sous forme de nitrates lors des fonctionnements en mélange pauvre et de réduire ces derniers par des excursions périodiques en mélange stoechiométrique ou riche .

 

bg45_1113209339_15.jpg.822ab29666bb1a25dd2ed8557eab3826.jpg

bg45_1113209344_16.jpg.de40e552c707de36230117160eb0450b.jpg

 

Ces procédés sont rendus possibles grâce à un contrôle précis de la richesse et, comme les catalyseurs mis en oeuvre sont très sensibles au soufre, les carburants doivent contenir un très faible taux de soufre. Pour cette raison, le taux de soufre des essences sera progressivement réduit (de 150 ppm masse en 2000 à 50 ppm en 2005).

 

 

4 Combustion dans les moteurs Diesel.

Quel que soit le type de moteur Diesel considéré, nous avons affaire à :

 

— un allumage par compression, éventuellement assisté par des artifices (par exemple, réchauffage de l’air admis ou bougie de préchauffage) ;

— une combustion par diffusion, c’est-à-dire une introduction séparée de l’air et du combustible dans le cylindre et une combustion pilotée par le mélange air + combustible.

Que le moteur fonctionne en 2 temps ou en 4 temps, qu’il soit suralimenté ou non, le cylindre est rempli à chaque cycle d’air frais, sans limitation volontaire du remplissage par un papillon.

 

 

4.1 Injection directe et indirecte.

bg45_1113209379_18.jpg.5508c5fc4adf88fda22a26ff05bb49f1.jpgbg45_1113209374_17.jpg.e3f8ba62d93441af7109abf426861741.jpg

 

Quelque soit les modes d’injection.

L’air est comprimé avec un rapport volumétrique élevé de façon à obtenir, une compression supérieure à la température d’auto-inflammation du combustible utilisé. Au voisinage du point mort haut (PMH), le combustible est injecté sous forme d’un ou plusieurs jets, avec une vitesse et une pression suffisantes pour qu’il soit très finement pulvérisé.

L’air chaud se mélange au combustible introduit, l’échauffe et le vaporise. Lorsque les conditions de température et de temps de séjour sont atteintes en un point particulier du jet, celui-ci s’enflamme, et la combustion se propage très rapidement à l’ensemble du jet. La combustion se poursuit au fur et à mesure que les mécanismes de mélange utilisés provoquent la rencontre à échelle moléculaire du combustible et de l’oxygène contenu dans l’air. Le mécanisme de mélange entre l’air et le combustible introduit est donc capital, tant pour la combustion proprement dite que pour la phase initiale d’échauffement du combustible jusqu’à son auto-inflammation.

 

 

4.2 Moyens de réduction des moteurs diesels.

 

Trois objectifs apparaissent prioritaires pour les évolutions à court et moyen terme :

- obligation de réduire la production d’oxydes d’azote dans la chambre de combustion, puisqu’il est en pratique très difficile de les éliminer a posteriori dans les gaz d’échappement.

 

- obligation de réduire les consommations du fait de l’effet de serre provoqué par les émissions de gaz carbonique.

 

- abaissement des émissions d’imbrûlés.

 

1. Traitement des NOx.

 

Les oxydes d’azote NOx sont formés, en majeure partie, au moment où la température maximale de flamme est atteinte.

 

Combustion retardée

 

La première solution utilisée pour réduire les émissions NOx consiste à retarder l’injection pour que la combustion ait lieu avec des températures de flamme plus faibles.

 

De fortes contre-indications apparaissent :

- réduction de la course de détente disponible pour faire travailler l’énergie chimique libérée par la combustion, d’où une augmentation de la consommation et donc des émissions de CO2 , du fait de la dégradation du rendement indiqué du moteur

 

- réduction de la puissance massique et du travail indiqué pour des pertes par frottement identiques, d’où une dégradation du rendement mécanique du moteur. Cette tendance, néfaste pour la consommation et les émissions de CO2, est compensable par un niveau de suralimentation plus élevé

 

- dégradation du rendement: de très forts retards à l’injection conduisent à dégrader très fortement le rendement sans réduire de manière significative les émissions de Nox ;

 

-injection après le PMH, dans des gaz dont la masse volumique et la température décroissent, réduisant la vaporisation du fioul injecté et augmentant la pénétration des jets et le délai d’allumage. Ces trois effets tendent à produire des arrosages des parois par du fioul liquide et des augmentations inacceptables des émissions d’hydrocarbures imbrûlés et de particules solides.

 

Les variations d’avance à l’injection ont, selon le point de fonctionnement du moteur, des effets très variables sur les émissions de NOx, d’hydrocarbures imbrûlés et de particules solides. Il y a donc intérêt à faire varier l’avance à l’injection en fonction du point de fonctionnement, en particulier en fonction du régime et de la charge, mais aussi en fonction de l’état thermique du moteur.

 

Refroidissement de l’air admis

 

 

L’obtention de faibles émissions de NOx passe par des températures de combustion aussi faibles que possible. La teneur en NOx étant proportionnelle à la température. Un des éléments actuellement largement utilisé pour les moteurs suralimentés est le refroidissement intermédiaire entre la sortie du compresseur et l’admission du moteur. Il permet d’utiliser au mieux la suralimentation en conservant la pression qui accroît le remplissage des cylindres et en éliminant la température qui tend à le réduire. Le refroidissement intermédiaire apporte en majorité des avantages :

 

- accroissement des quantités d’air disponible ;

- accroissement du couple et de la puissance ;

- réduction des émissions de fumées ;

- réduction des émissions d’oxydes d’azote.

 

Pour les points de fonctionnement à faible charge où il y a arrosage des parois, il est préférable de fonctionner avec des températures d’admission plus élevées pour réduire ces arrosages et les émissions d’hydrocarbures et de particules résultantes. Dans ces cas, le refroidisseur intermédiaire est directement néfaste, les gains en quantité d’air qu’il apporte sont peu utiles puisqu’il s’agit de fonctionnements à faible charge. Il est alors préférable de by-passer le refroidisseur pour profiter de l’échauffement de l’air dans le compresseur. Cette solution peu coûteuse est largement généralisée sur les moteurs Diesel suralimentés pour véhicules de tourisme.

Recirculation des gaz d’échappement

 

Comme sur le moteur essence, il permet d’abaisser efficacement les émissions de NOx , en réduisant les concentrations locales en oxygène et en abaissant plus ou moins les températures de flamme selon le refroidissement préalable des gaz recirculés. À pression de suralimentation constante, la dilution de l’air admis par des gaz d’échappement réduit la quantité d’oxygène présente dans le cylindre, ce qui tend à augmenter les émissions de fumées. En pratique, pour obtenir des réductions significatives des émissions de NOx , une recirculation de gaz d’échappement bien dosée pénalise moins la puissance, la consommation et les émissions de particules que de forts retards à l’injection qui ont un effet saturant sur la réduction des oxydes d’azote. De forts taux de récirculation de gaz d’échappement permettent d’obtenir des émissions de NOx très faibles qu’il est impossible de réaliser par de forts sous-calages. Dans ce cas, en l’absence de modifications du système de suralimentation, la réduction de la quantité d’oxygène disponible accroît considérablement les émissions de fumées du moteur. Il faut alors utiliser un filtre à particules pour ramener les émissions à des niveaux acceptables.

 

Injection d’eau

 

L’injection d’eau dans l’air admis par le moteur permet d’abaisser les températures de combustion et de réduire les concentrations en oxygène par une dilution à la vapeur d’eau. Du fait de la forte capacité thermique massique de la vapeur d’eau et avec une introduction d’eau partiellement vaporisée dans le cylindre, on obtient des réductions importantes des émissions de NOx en dégradant très peu les émissions de fumées du moteur. Les quantités d’eau introduites peuvent représenter 50 % de la masse de fioul injecté. Ce procédé, intéressant sur le plan des émissions et de la consommation, pose des problèmes de mise en oeuvre à bord du

Véhicule :

- un réservoir d’eau de la moitié environ de celui du combustible ;

- un système de dosage et d’injection d’eau ;

- un approvisionnement du véhicule avec de grandes quantités d’eau à minéralisation modérée

- des risques d’erreurs de remplissage entre le réservoir d’eau et celui du combustible ;

- un risque que les véhicules fonctionnent sans dépollution si le plein d’eau n’est pas fait. Ces objections font que cette solution est actuellement rarement employée malgré son avantage sur le compromis entre les émissions et la consommation.

 

2 Traitement des particules solides

Filtre à particules

 

Dans la mesure où toutes les suies n’ont pas pu être brûlées dans la chambre de combustion, il est possible de les détruire en aval par un filtre à particules. De par son principe, il ne peut agir que sur les particules qui sont captables à la température où les gaz d’échappement les traversent :

- pour des températures de gaz supérieures à 180 °C environ, les hydrocarbures HC imbrûlés sont présents en phase gazeuse. Il ne faut donc pas compter sur le filtre à particules pour réduire les émissions de HC pour des charges supérieures à 1/4 de la pleine charge.

- à basse charge, une partie des HC peut se condenser en amont du filtre à particules et y être captée. Les gouttelettes de HC condensées sont mouillantes et colmatent les pores du filtre beaucoup plus rapidement que les suies.

Le filtre permet de réduire la contribution des suies aux émissions de particules solides. Dans ce type de filtre, on retrouve, comme dans la chambre de combustion, le problème de température minimale nécessaire pour permettre la combustion des suies :

 

- en pratique, on constate, sans effets catalytiques, que les suies brûlent à des températures supérieures à 650 °C, soit environ 920 K. Par rapport aux températures de 1 000 à 1 100 K nécessaires dans la chambre, le gain lié au temps de séjour accru est en pratique très insuffisant ;

- l’utilisation d’un filtre catalytique classique permet d’abaisser le seuil de combustion des suies à 520 oC, soit environ 800 K. Ce gain est très insuffisant pour assurer une combustion des suies sur toute la plage de fonctionnement du moteur :

- au ralenti, les températures des gaz d’échappement en sortie de la turbine sont rarement supérieures à 150 oC

- compte tenu du rapport de détente et du rendement élevé des turbocompresseurs, les températures des gaz en sortie de la turbine sont rarement supérieures à ce seuil

- l’utilisation du filtre entre la soupape d’échappement et l’entrée de la turbine permettrait de bénéficier de températures de gaz plus élevées, mais au prix d’une dégradation des conditions de suralimentation qui n’est pas toujours acceptable.

 

La température des gaz d’échappement étant le plus souvent insuffisante pour assurer la combustion des suies captées, il est obligatoire d’utiliser des apports de chaleur extérieurs pour brûler les suies qui colmatent le filtre. La régénération n’est possible que s’il y a une température suffisante, elle est plus rapide si la concentration en oxygène disponible est élevée. Cela est en contradiction avec les caractéristiques naturelles des moteurs Diesel :

 

- les fortes concentrations en oxygène disponible se rencontrent à basse charge où les forts excès d’air conduisent à des températures de gaz d’échappement faibles ;

- inversement, les températures les plus élevées sont obtenues avec de très faibles excès d’air et des concentrations en oxygène disponible réduites qui freinent la vitesse de régénération.

 

Chez PSA, par une gestion appropriée du système d'injection "common rail", l'opération d'augmentation de la température s'effectue en deux étapes :

 

1. une post-injection de carburant en phase de détente crée une postcombustion dans le cylindre et entraîne une hausse de la température de 200 à 250° C ;

 

2. une postcombustion complémentaire, générée par un catalyseur d'oxydation placé en amont du filtre, traite les hydrocarbures imbrûlés issus de la post-injection. La température peut ainsi augmenter de plus de 100° C.

 

Même dans les conditions de roulage les plus défavorables où le moteur n'a pas le temps de monter en température, ces opérations, lorsqu'elles sont déclenchées, permettent de dépasser le seuil des 450° C dans les gaz de combustion.

Pour atteindre le seuil de régénération, le carburant est additivé avec de l'Eolys®, un composé à base de cérine mis au point par la société Rhodia, qui abaisse la température naturelle de combustion des particules à 450° C.

 

Catalyseur d’oxydation

 

À défaut de pouvoir supprimer complètement la production d’hydrocarbures HC imbrûlés dans les chambres de combustion, l’utilisation de catalyseurs d’oxydation permet de les détruire en aval des soupapes d’échappement. Par rapport aux filtres à particules, les catalyseurs d’oxydation ne posent pas le problème de colmatage par accumultaion d’un produit solide retenu. La combustion catalytique des HC nécessite une température minimale allant de 250 à 350 oC environ selon le type de catalyseur utilisé. Malheureusement, les émissions de HC dues aux arrosages des parois sont maximales sur les points de fonctionnement à faible charge, pour lesquels les températures d’échappement sont trop faibles pour que la combustion catalytique puisse avoir lieu. De plus, c’est aux faibles charges que le rendement de transformation de l’huile consommée en hydrocarbures imbrûlés est maximal. De manière générale, les catalyseurs qui fonctionnent aux températures les plus faibles ont tendance à convertir le soufre présent dans le combustible et dans l’huile brûlés en sulfates. Par rapport à un rejet du soufre brûlé sous forme de SO2 gazeux, la formation de sulfates peut accroître très sensiblement les émissions de particules du moteur, malgré une réduction des hydrocarbures imbrûlés. Il faut, dans ce cas, utiliser des combustibles à teneur en soufre réduite, minimiser la consommation d’huile du moteur et éventuellement réduire la teneur en additifs anti-usure de l’huile du moteur. Il faut signaler que la recirculation des gaz d’échappement permet de relever les températures d’échappement et d’élargir légèrement le domaine où le catalyseur peut fonctionner. L’utilisation d’un catalyseur d’oxydation ne peut donc apporter de résultats vraiment appréciables que si tout a déjà été fait pour réduire les émissions de HC à basse charge, là où il est inopérant.

 

Le piège à NOx ou catalyseur DeNox

 

Le principe de fonctionnement d’un piège à NOx est basé sur l’alternance de 2 phases :

– un fonctionnement normal en mélange pauvre durant lequel les oxydes d’azote, après avoir été oxydés en NO2, sont stockés sous forme de nitrates sur une masse adsorbante ;

– un fonctionnement en mélange riche durant lequel les NOx sont déstockés puis réduits pas les réducteurs (CO, HC) présents à l’échappement. Le déstockage et la réduction des oxydes d’azote nécessitent donc un fonctionnement à une richesse du mélange air/carburant supérieure ou égale à 1, inhabituel pour un moteur diesel. Ce fonctionnement est obtenu par modification des réglages moteur (débit d’air, phasage et durées des injections, taux d’EGR). L’objectif des développements en cours est d’optimiser ces basculements de richesse pour atteindre le meilleur compromis NOx/surconsommation de carburant. Les conditions de déstockage (niveau de richesse, réglages) influent sur sa durée et son efficacité : le déstockage, par exemple, est plus court à richesse élevée (> 1,15) et meilleur pour des réglages privilégiant les émissions de CO plutôt que d’HC. La régénération provoque également une forte montée en température du piège qui peut conduire à sortir de la fenêtre de stockage du piège et donc limiter l’efficacité de la phase de piégeage suivante.

La conjugaison de l’influence de ces différents paramètres tant sur le stockage que sur le déstockage montre que le meilleur compromis NOx/consommation est obtenue pour des richesses élevées de déstockage. Grâce à l’optimisation de l’ensemble du système, on peut ainsi atteindre des efficacités de réduction d’environ 80 % pour des surconsommations en gazole de 2 à 5 %. Pour éviter les relargages de CO et d’HC qui peuvent se produire lors des passages riches, on prévoit l’installation en aval du piège d’un catalyseur d’oxydation permettant de les traiter. Le piège à NOx exige également l’utilisation d’un carburant sans soufre (< 10 ppm). En effet en présence de soufre, le piège se sature progressivement de sulfates, plus stables que les nitrates, qui font chuter rapidement son efficacité et vont nécessiter de désulfater périodiquement le piège par des passages riches à haute température

 

 

Cumul FAP + DeNox

 

bg45_1113209383_19.jpg.a81f3a2e7a335125143f75b796180b95.jpgbg45_1113209392_20.jpg.97269f550ad1f0d2c4a3aa0c114e112b.jpg

bg45_1113209403_21.jpg.f98687a87fa985e455c62697871bc657.jpg

 

La mise au point d’un système combinant piège à NOx et filtre à particules va nécessiter de définir la technologie de filtre la mieux adaptée au traitement combiné (FAP, filtre catalytique, régénération avec additif dans le carburant), de définir la position respective des deux systèmes et de combiner les stratégies de contrôle moteur nécessaires au bon fonctionnement des deux systèmes (stockage/déstockage des nitrates, désulfatation du piège à NOx, régénération du filtre à particules) afin d’optimiser le compromis global NOx/ Particules/surconsommation. Lors de cette optimisation, la gestion thermique du système complet sera particulièrement importante puisqu’elle devra tenir compte de la fenêtre d’efficacité du piège, de la fenêtre d’efficacité du FAP ou du filtre catalytique selon le choix retenu, de l’impact de la régénération sur la durabilité du piège si celui-ci est placé en aval du filtre.

 

Le système de dépollution par plasma froid

 

 

Le système de dépollution par plasma froid ou plasma non-thermique est une solution innovante de traitement des gaz d'échappement. Encore au stade exploratoire, le concept est basé sur la création d'un milieu ionisé en créant un champ électrique pulsé au travers des gaz à traiter. Sous l'effet de ce champ électrique, les molécules de gaz se fragmentent et réagissent plus efficacement sur le catalyseur placé en aval.

 

Le concept global agit en deux étapes complémentaires. La première est associée au réacteur plasma non-thermique qui produit des électrons hautement énergétiques et des radicaux libres (O, N) qui entrent en collision avec les molécules stables du gaz d'échappement. L'effluent contenant un excès d'oxygène, les réactions chimiques qui découleront de cette modification du milieu conduiront à l'oxydation du NO en NO2. La seconde étape fait intervenir un catalyseur spécifique pour compléter la réaction de transformation des molécules polluantes. Ce catalyseur transforme le NO2 produit par le réacteur plasma froid en azote (N2, constituant normal de l'air). Au bilan, ce concept permet de traiter les émissions polluantes, notamment les oxydes d'azote, bien que la composition du gaz d'échappement (riche en oxygène) ne soit pas favorable à leur élimination.

 

Le système plasma non-thermique n'est pas sensible à l'empoisonnement par le soufre contenu dans le carburant, empoisonnement qui s'accompagne d'une diminution de l'efficacité des catalyseurs conventionnels après plusieurs milliers de kilomètres. Cet impact est particulièrement important pour les constructeurs compte tenu de la sévérisation des normes internationales vis-à-vis de l'endurance des véhicules.

 

Contrairement aux catalyseurs conventionnels, le système plasma non-thermique est efficace à haute comme à basse température. Le traitement électrique du gaz est bien sûr efficace à haute température (400°C en diesel et 600°C en essence) mais également pendant les périodes de démarrage du véhicule (températures inférieures à 100°C). Cet avantage est particulièrement intéressant dans la mesure où les émissions d'oxydes d'azote produites au cours de cette phase ne sont pas traitées par les catalyseurs conventionnels.

 

Les tests réalisés sur bancs d'essais montrent une réduction des émissions des oxydes d'azote (NOx) supérieur à 70 %.

Contrairement aux autres catalyseurs, le réacteur plasma n'est pas sensible au soufre contenu dans le carburant et fonctionne à basse température.

 

 

 

3 Une voie complémentaire sur les véhicules Industriels.

Normes d’emissions sur les Poids Lourds.

 

bg45_1113209417_23.jpg.c39c374fbe2c7f528f728c02248bf262.jpg

 

La SCR

La réduction catalytique sélective par l’ammoniac, employée depuis très longtemps sur les installations fixes de combustion, possède une efficacité de 90 % lorsque les gaz sont situés dans la fenêtre de température du catalyseur (200- 500 °C). Sur véhicule, le réducteur employé n’est pas l’ammoniac mais une solution aqueuse d’urée (NH2CONH2) qui injectée à l’échappement va libérer de l’ammoniac par une réaction d’hydrolyse.

La figure 4 donne une vue schématique d’un système SCR. Le catalyseur d’oxydation placé en amont permet d’augmenter le rapport NO2/NO des gaz d’échappement et ainsi d’accroître l’efficacité de conversion notamment à basse température en tenant compte du fait que la réaction de NO2 avec NH3 est plus rapide que la réaction de NO avec NH3.

Le catalyseur dit de « clean-up » placé en aval du système permet de traiter les éventuels rejets d’ammoniac excédentaire, notamment pendant les phases transitoires.

La mise au point du système pour une application véhicule va nécessiter de calibrer très précisément la quantité d’urée injectée en fonction de la quantité de NOx émis par le moteur, de la température d’échappement, des caractéristiques du catalyseur. À ce titre, la présence du catalyseur de clean-up offre une latitude supplémentaire et permet d’atteindre des taux de conversion des NOx plus élevés sans réémission d’ammoniac à l’atmosphère.

La figure 5 donne un exemple du système implanté sur un véhicule. Pour les applications envisagées pour Euro 4, les consommations volumiques d’urée représentent de l’ordre de

4 à 8% de la consommation de gazole.

 

A l’entrée : échappement moteur : NO

A la sortie : N2

 

 

bg45_1113209412_22.jpg.8d9d206dafc26ad3b5330f1276fa2703.jpg

 

La SCR est une technique de traitement des NOx très efficace dont la sortie en série est prévue par de nombreux constructeurs comme DaimlerChrysler, DAF, Volvo, Iveco et Renault Trucks à partir de 2005. Son principal avantage est d’être sans impact majeur sur le fonctionnement du moteur qui peut donc bénéficier d’une optimisation accrue du rendement énergétique et donc autoriser une diminution des émissions de CO2. Son inconvénient réside dans la nécessité d’embarquer à bord du véhicule et donc de distribuer dans des réseaux appropriés, l’urée nécessaire à son bon fonctionnement.

 

Très bon exposé, dommage en effet que le sujet n'intéresse pas les foules :bah:

 

En revanche, il reste un domaine sur lequel tu n'as pas donnée trop de précisions, c'est celui de la dépollution à froid.

 

Je crois qu'il existe plusieurs pistes, dont le stockage provisoire des gaz d'échappement en attendant la mise en température du catalyseur, ou encore le soudage de ce dernier au plus près de la culasse pour accélérer sa mise en température : BMW et Peugeot prévoient sauf erreur un temps de chauffe ramené à une trentaine de secondes :??:

 

Bon, j'espère que tu auras le courage de faire la partie 3 ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §sup100qL

Dans tous les cas, moi je dis que ca me fait plaisir de voir BG et Blackdress ne pas se crêper le chignon :W

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Bla302Pc

Dans tous les cas, moi je dis que ca me fait plaisir de voir BG et Blackdress ne pas se crêper le chignon :W

 

:jap::up:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §CrE547mi

:up:

J'ai pas (encore) tout lu car

pas mal de techniques (courbes, photos etc ...) :oops:

 

Mais les voitures seront "écologiques" obligatoirement

dans :voyons: 10000ans car sinon plus de terre :p

 

Obligé :oui: :oui:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Bla302Pc

Mais les voitures seront "écologiques" obligatoirement

dans :voyons: 10000ans car sinon plus de terre :p

 

Obligé :oui:

 

tu veux dire dans 50 ans !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §CrE547mi

tu veux dire dans 50 ans !

:L Ouais, malheureusement, mais

bon, on commence tous à prendre conscience :bien:

 

Même les indifférents ;)

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Bla302Pc

:L Ouais, malheureusement, mais

bon, on commence tous à prendre conscience :bien:

 

Même les indifférents ;)

 

En effet, et c'est déjà pas mal :oui:

 

:jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §neu444aV

:??:

 

:voyons: tu peux nous en dire plus, parce que j'ai comme un doute là ?

 

Par ailleurs, je serais ravi de rouler dans une concurrente de la Prius "made by Volvo" :jap:

En fait il s'agit effectivement du système Premair qui convertit l'OZONE en OXYGÈNE PUR sur certaines Volvo. Je crois que c'est plutôt de l'ordre de 40%.

Mais il n'y a pas de doute, certaines Volvo en sont équipées(les 5 cylindres en priorité).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §CrE547mi

En fait il s'agit effectivement du système Premair qui convertit l'OZONE en OXYGÈNE PUR sur certaines Volvo. Je crois que c'est plutôt de l'ordre de 40%.

Mais il n'y a pas de doute, certaines Volvo en sont équipées(les 5 cylindres en priorité).

Je confirme, il y a bien conversion en O2 pur :oui: :oui:

Sources volvo.com

 

 

L'ozone présent au niveau du sol est un gaz toxique responsable de problèmes respiratoires et cause de dommages importants à la végétation, aux forêts, aux cultures et aux bâtiments. Le revêtement spécial PremAir® appliqué sur le radiateur transforme l'ozone en oxygène dans l’air qui traverse le radiateur pendant que vous conduisez. Il est particulièrement efficace dans les conditions qui favorisent la formation d'ozone, c’est-à-dire par temps chaud et fortement ensoleillé, et en présence de forte densité de gaz d'échappement dans l'air. Dans de telles conditions, le convertisseur PremAir® transforme en oxygène jusqu'à 75 % de l'ozone qui passe dans le radiateur. 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L écologie dans l'automobile (mythe ou réalité ?)

Bonsoir,

On pourait aussi se damander si : L'intelligence de l'espèce humaine(mythe ou réalité ?)

 

Je voudrais juste dire qu'en même temps de proposer des solutions techniques pour améliorer la propreté de nos auto, il y a un moyen immédiat (des demain si on veut tous) pour réduire sensiblement et instantanément les émissions de polluant du à l'automobile : l'utilisation et la conduite intélligente de nos voitures.

 

On essaye ? :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §CrE547mi

Bonsoir,

On pourait aussi se damander si : L'intelligence de l'espèce humaine(mythe ou réalité ?)

 

Je voudrais juste dire qu'en même temps de proposer des solutions techniques pour améliorer la propreté de nos auto, il y a un moyen immédiat (des demain si on veut tous) pour réduire sensiblement et instantanément les émissions de polluant du à l'automobile : l'utilisation et la conduite intélligente de nos voitures.

 

On essaye ? :)

 

Je veux bien mais tu conseilles quoi ?

Comment bien conduire afin de promouvoir l'écologie ?

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je pense qu'il est parfaitement inutile de rappeller comment bien conduire pour consommer moins ... Le savoir c'est bien, mais sommes nous capable de l'appliquer globalement pour aller de concert avec les progrès technologiques ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §CrE547mi

Je pense qu'il est parfaitement inutile de rappeller comment bien conduire pour consommer moins ... Le savoir c'est bien, mais sommes nous capable de l'appliquer globalement pour aller de concert avec les progrès technologiques ?

AH OK :) PAssage des vitesses au bon moment...

Pas laisser le moteur allumé pour la clim etc....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §bg4635vc

AH OK :) PAssage des vitesses au bon moment...

Pas laisser le moteur allumé pour la clim etc....

[HS]

Le compresseur de la clim est directement "lié" au moteur par l'intermédiaire d'une courroie sur un véhicule thermique classique. L'embrayage étant électro-magnétique. Le fluide caloporteur de la clim , à savoir le R134a, sera bientôt remplacé par du CO2 moins nocif pour l'effet de serre. Le probleme du CO2 étant actuellement des pressions de fonctionnement plus élevé 90-110 bars (cycle supercritque: au dela du point critique du co2 /31°C 73.8 bars), pour le CO2 contre 15-30 bars contre le R134a , en boucle HP. Comme quoi l'écologie touche de nombreux aspect...

Par contre c'est vrai que l'utilisation de la clim entraine un couple résistant sur le moteur. C'est dommage et plus particulièrement au ralentit. La on est obligé de modifier l'avance à l'allumage du moteur (plus rapide) ou l'injection de carburant....

[fin du HS]

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Bla302Pc

[HS]

Le compresseur de la clim est directement "lié" au moteur par l'intermédiaire d'une courroie sur un véhicule thermique classique. L'embrayage étant électro-magnétique. Le fluide caloporteur de la clim , à savoir le R134a, sera bientôt remplacé par du CO2 moins nocif pour l'effet de serre. Le probleme du CO2 étant actuellement des pressions de fonctionnement plus élevé 90-110 bars (cycle supercritque: au dela du point critique du co2 /31°C 73.8 bars), pour le CO2 contre 15-30 bars contre le R134a , en boucle HP. Comme quoi l'écologie touche de nombreux aspect...

Par contre c'est vrai que l'utilisation de la clim entraine un couple résistant sur le moteur. C'est dommage et plus particulièrement au ralentit. La on est obligé de modifier l'avance à l'allumage du moteur (plus rapide) ou l'injection de carburant....

[fin du HS]

 

Vu que c'est le Topic de l'écologie dans l'automobile, je ne te trouve pas du tout HS !

 

Au contraire, l'ONU vient de s'alarmer de la prolifération des substituts du CFC qui s'ils préservent désormais la couche d'Ozone sont de puissants agents à effet de Serre.

 

Avec la dépollution à froid, j'espère que la prochaine¨Prius sera équipée d'une Clim' au CO².

 

En revanche, par rapport à l'inconvénient que tu décris, l'avantage de l'hybride c'est que la clim' est autonome et tourne sur un moteur électrique qui gêne moins le fonctionnement du moteur (et peut surtout fonctionner moteur coupé en mode 100 % électrique).

 

Bien sur le bilan énergétique n'est pas nul pour autant car il faut bien produire l'énergie électrique utilisée pour faire tourner le compresseur, énergie primaire qui reste bien principalement l'essence, via transformation en électricité... mais pas seulement, la récupération au freinage produisant également de l'énergie en quantité certes marginale, mais significative, surtout au cours de parcours urbains et/ou embouteillés.

 

Ceci dit, même sur les voitures courantes, de plus en plus d'équipements basculent à l'énergie électrique (assistance de direction, clim', pompe à eau, il est même question d'assistance au turbo à bas régime pour les moteurs downsizés :eek: ), et à l'avenir les besoins électriques seront tels que toutes les voitures se rapprocheront des hybrides, avec une batterie et un alternateur plus puissants... la seule différence restant l'énergie de transmission aux roues de la puissance demandée pour le déplacement...

 

Mais tant qu'à "sur-électrifier" ainsi les voitures, autant aussi profiter des avantages de la présence d'un moteur électrique (récupération d'énergie au freinage, couple important à bas régime, silence en mode électrique, et bien sur économies à la pompe et donc moindre pollution)...

 

Finalement, l'hybride n'est-il pas le complément idéal du downsizing plutôt que son concurrent :??:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §yph672zm

Je pense moi aussi que la voiture hybride est un concept qui merite notre attention. Effectivement on a de plus en plus d'accessoires qui demandent de l'energie electrique. Or si chaque voiture peut en produire, c'est plutot positif. Ca evite de taper dans le moteur essence.

Ce n'est pas la solution definitive, je le conçois. C'est une solution intermediaire. Celle aussi qui commence a etre mise en oeuvre dans la production automobile. C'est LA solution du moment. A mon avis.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §bg4635vc

Bonsoir,

On pourait aussi se damander si : L'intelligence de l'espèce humaine(mythe ou réalité ?)

 

Je voudrais juste dire qu'en même temps de proposer des solutions techniques pour améliorer la propreté de nos auto, il y a un moyen immédiat (des demain si on veut tous) pour réduire sensiblement et instantanément les émissions de polluant du à l'automobile : l'utilisation et la conduite intélligente de nos voitures.

 

On essaye ? :)

 

Vrai et Faux

Tu peux arréter de conduire "bourrin".Là c'est deja un gros effort.

Si tu cherche la finesse, tu peux réduire la consommation de ton véhicule en favorisant les plages de fonctionnement optimales selon la situation. Tu le peux...en théorie. Car l'ODB de série sur ta voiture ne t'indique pas ces plages optimale.Peut être qu'avec un ODB "fabriqué maison (ça se fait)" ...mais dans ce cas il faut être capable de savoir interpréter les informations du calculateur...ce qui n'est pas forcément évident.

Je pense quand même que tu peux réduire ta consommation et donc tes émissions de CO2...mais pas forcément réduire les autres polluants qui dépendent de la combustion interne qui elle n'est pas forcément associé au style de conduite...

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu peux arréter de conduire "bourrin".Là c'est deja un gros effort.

Oui, c'est ca que je voulais dire en soulignant qu'il fallait en prendre conscience en même temps que la technologie.

Les quelques pourcents de gagner en consommation ne seraient pas négligeables et sans aucun investissement. On pourrait meme imaginer que la circulation serait plus fluide en agglomération :oui:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Bla302Pc

Je vous suggère d'aller parcourir ce petit topic, je pense que le projet sur lequel travaille l'auteur entre parfaitement dans cet état d'esprit :oui:

 

Cette url n'existe plus

 

Dommage hélas qu'il ne semble pas susciter l'enthousiasme :bah:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §bg4635vc

bg45_1105632037_gmc_gif.gif.1dece34874358ea770d7ef6be78dc929.gif

Une méthode ironique de mettre à jour mon topic....

Allez lacher vous un peu (en respectant les conditions établies dans l'intro:le trollage est banni)....

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §CrE547mi

bg45_1105632037_gmc_gif.gif.6b4115528d4b16e72744c0c4c42d8700.gif

Une méthode ironique de mettre à jour mon topic....

Allez lacher vous un peu (en respectant les conditions établies dans l'intro:le trollage est banni)....

:W

Je pense que l'écologie est en même temps

un mythe et une réalité.

 

L'industrie automobile est puissante

mais les clients aussi. :)

 

Le clients veulent de l'écologie, l'industrie

veut vendre: il faut donc adapter les

voitures à la demande. :bien:

 

Mais pour que ça ne deviennent une

réalité à part entière, il faut que

les consommateurs le veulent trés fort

et que l'industrie automobile innove

suffisament vite afin de trouver

des technologies viables totalement

écologiques :oui:

 

QUi veut de l'ASPRO ? :oops:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §bg4635vc

:W

Je pense que l'écologie est en même temps

un mythe et une réalité.

 

L'industrie automobile est puissante

mais les clients aussi. :)

 

Le clients veulent de l'écologie, l'industrie

veut vendre: il faut donc adapter les

voitures à la demande. :bien:

 

Mais pour que ça ne deviennent une

réalité à part entière, il faut que

les consommateurs le veulent trés fort

et que l'industrie automobile innove

suffisament vite afin de trouver

des technologies viables totalement

écologiques :oui:

 

QUi veut de l'ASPRO ? :oops:

[HS] (je peux me le permettre c'est moi l'initiateur de ce topic)

Les clients se foutent royalement de l'écologie. Ceux qui pensent être "écolo" sont plus des personnes pensant/croyant appartenir à un groupe de personnes "à part" ou "éclairé". L'ironie est qu'ils sont "aveuglés" et ne voyent pas la réalité technologique et scientifique.

Si les constructeurs travaillent dans ce domaines, c'est en raison des contraintes de plus en plus importantes en terme de depollution, ni plus, ni moins.

Ce que les clients veulent, c'est du couple, de la puissance et autres parametres tels que le confort, équipement etc...

Si les constructeurs "developpent" de soi disante solutions écologiques, c'est pour gagner du pognion, une image et rien d'autre. Et certains peuvent se le permettre actuellement parcequ'ils ont "les épaules " assez large...c'est la réalité du marché economique/marketing, c'est eux qui dictent les lois.

[HS off]

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Lex887Rf

En fait il s'agit effectivement du système Premair qui convertit l'OZONE en OXYGÈNE PUR sur certaines Volvo. Je crois que c'est plutôt de l'ordre de 40%.

Mais il n'y a pas de doute, certaines Volvo en sont équipées(les 5 cylindres en priorité).

 

Ce dont je suis certain c'est que toutes les S60/V70 en sont equipés, comme des sieges en tissus recyclable d'ailleur.

 

Volvo ne communique pas beaucoup sur le premair, pourtant c'est une belle preuve de l'ethique de ce constructeur.

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §CrE547mi

Ce dont je suis certain c'est que toutes les S60/V70 en sont equipés, comme des sieges en tissus recyclable d'ailleur.

 

Volvo ne communique pas beaucoup sur le premair, pourtant c'est une belle preuve de l'ethique de ce constructeur.

:jap: Exact.

 

 

Si les constructeurs travaillent dans ce domaines, c'est en raison des contraintes de plus en plus importantes en terme de depollution, ni plus, ni moins.

:voyons: Mais c'est aussi les gens/clients qui

font pression pour durcir les normes anti-pollution.

NON ? :voyons:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §bg4635vc

:jap: Exact.

 

 

 

:voyons: Mais c'est aussi les gens/clients qui

font pression pour durcir les normes anti-pollution.

NON ? :voyons:

Non

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §bg4635vc

PARTIE 3

En fait ce n'est pas réellement une partie mais plutôt un lien.

Vue que l'écologie et les technologies de dépollution n'intéresse personne, j'en fini avec ce topic avec le lien suivant:

 

ENVIRONMENTAL EVALUATION OF MATERIALS IN NEW GENERATION VEHICLES

 

Il comporte des infos (écobilan) sur les panneaux extérieurs, les batteries...

C'est en anglais, mais je n'ai pas jugé bon de la traduire au vue de la popularité de ce topic... et d'avance je sais que personne ne prendra le temps de le lire.

 

Au moins j'espère que ce topic sera un base de référence en terme d'infos techniques. Et permettera d'éviter toutes divaguations d'écologiste sur l'environnement et l'automobile.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Bla302Pc

PARTIE 3

En fait ce n'est pas réellement une partie mais plutôt un lien.

Vue que l'écologie et les technologies de dépollution n'intéresse personne, j'en fini avec ce topic avec le lien suivant:

 

ENVIRONMENTAL EVALUATION OF MATERIALS IN NEW GENERATION VEHICLES

 

Il comporte des infos (écobilan) sur les panneaux extérieurs, les batteries...

C'est en anglais, mais je n'ai pas jugé bon de la traduire au vue de la popularité de ce topic... et d'avance je sais que personne ne prendra le temps de le lire.

 

Au moins j'espère que ce topic sera un base de référence en terme d'infos techniques. Et permettera d'éviter toutes divaguations d'écologiste sur l'environnement et l'automobile.

 

Faux, tu sais pertinemment que tu as au moins un fidèle lecteur pour ces posts techniques ;)

 

D'ailleurs, en parlant des écologistes, si tu pouvais rétablir quelques vérités au sujet des deux-roues auprès de ceux de la Mairie de Paris cela m'arrangerait.

 

Notamment le fait que comme pour les voitures, il y a ceux qui polluent énormément (les 2-temps par exemple) et ceux qui polluent très peu, petites cylindrées 4-temps catalysées (le dernier en date étant un 125 Honda satisfaisant aux normes moto Euro-3 à savoir les plus sévères).

 

Merci pour ta tentative, mais hélas les français préfèrent souvent la critique facile à la réflexion approfondie, il n'y a qu'à voir à popos de la Constitution (mais là c'est du HS).

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §tol660aK

Pour compléter la partie 1.

 

Voici le bilan de CO2 global du « puit à la roue » des diverses énergies.

 

bg45_1113209060_1b.jpg.6f2d4d34ecf8aa928a40f54bb1879fe8.jpg

 

Source IFP.

 

Je suis désolé de dire ca mais ce graphique n'est pas assez détaillé pour juger une filière par rapport à une autre. Car trop de paramètres entrent en jeux lors d'une analyse du puits à la roue:

-quelle méthode de calcul est utilisée?

-quelle type de véhicule est pris en compte et sur quel cycle?

-Pour l'essence et le gazole quel sont les normes sur ces carburants? A partir de quel type de raffinerie sont ils produits?

-seul le co2 est pris en compte (on peut parfois avoir des surprises en regardant du coté du CH4 et du N2O...)?

-Quelle sont les pressions de stockage de l'hydrogène et du gaz naturel.

-Que se cache derrière le terme biomasse? Jusqu'a quel point d'analyse l'étude va t elle (engrais, irrigation, produits phytosanitaires....)?

-Le boiling off de l'hydrogène liquéfié est il pris en compte?

-Quel mode de production de l'hydrogène et de l'éthanol est envisagé (centralisé/décentralisé, petite/grosse unité)

-Quel horizon pour ce graphique en terme de date (aujourd'hui, 2010, 2020)? Les véhicules équipés d'hybride diesel ou de pile à combustible ne sont pas sur les routes. A ce propos, il manque sur ce graphique le véhicule à pile à combustible hybride (cette option permettrait de dimminuer les couts associés au véhicule en permettant d'y insérer un pile moins puissante et de dimminuer les couts d'utilisation en réduisant la consommation).

...

etc

 

Ce graphique en lui meme ne veut pas dire grand chose qu'il lui manque toutes les hypothèses qui sont derrière et qui peuvent faire varier énormément les valeurs au point d'arriver à des conclusions totalement différentes...

Normallement dans ce genre d'études les paramètres occupent 199 pages du rapport, le graphique 1 seule page.

 

Ceci n'est pas une critique de ce topic, mais juste pour essayer de faire prendre du recul sur ces données brutes.

 

PS : puits prend un s

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §bg4635vc

Je suis désolé de dire ca mais ce graphique n'est pas assez détaillé pour juger une filière par rapport à une autre. Car trop de paramètres entrent en jeux lors d'une analyse du puits à la roue:

-quelle méthode de calcul est utilisée?

-quelle type de véhicule est pris en compte et sur quel cycle?

-Pour l'essence et le gazole quel sont les normes sur ces carburants? A partir de quel type de raffinerie sont ils produits?

-seul le co2 est pris en compte (on peut parfois avoir des surprises en regardant du coté du CH4 et du N2O...)?

-Quelle sont les pressions de stockage de l'hydrogène et du gaz naturel.

-Que se cache derrière le terme biomasse? Jusqu'a quel point d'analyse l'étude va t elle (engrais, irrigation, produits phytosanitaires....)?

-Le boiling off de l'hydrogène liquéfié est il pris en compte?

-Quel mode de production de l'hydrogène et de l'éthanol est envisagé (centralisé/décentralisé, petite/grosse unité)

-Quel horizon pour ce graphique en terme de date (aujourd'hui, 2010, 2020)? Les véhicules équipés d'hybride diesel ou de pile à combustible ne sont pas sur les routes. A ce propos, il manque sur ce graphique le véhicule à pile à combustible hybride (cette option permettrait de dimminuer les couts associés au véhicule en permettant d'y insérer un pile moins puissante et de dimminuer les couts d'utilisation en réduisant la consommation).

...

etc

 

Ce graphique en lui meme ne veut pas dire grand chose qu'il lui manque toutes les hypothèses qui sont derrière et qui peuvent faire varier énormément les valeurs au point d'arriver à des conclusions totalement différentes...

Normallement dans ce genre d'études les paramètres occupent 199 pages du rapport, le graphique 1 seule page.

 

Ceci n'est pas une critique de ce topic, mais juste pour essayer de faire prendre du recul sur ces données brutes.

 

PS : puits prend un s

 

Réponse brève.

Bein justement ce graphique est fait pour illustrer les études d'écobilans et je n'allait pas poster 190 pages de données et de calculs.

Cependant, affirmer que les conclusions peuvent totalement diférentes cela est faux. De légères variations, oui. Tout dépend des limites réalistes de l'écobilans que tu désigne.Généralement on parle de CO2 équivalent afin de prendre en compte l'influence de tout gaz a effet de serre.

En ce qui concerne l'analyse d'ecobilan , j'avais posté il y a queques temps de ça des exemples significatifs avant d'être banni.

 

 

 

hydrogene.

http://www.nrel.gov/docs/fy01osti/27637.pdf

http://www.nrel.gov/docs/fy04osti/35404.pdf

http://www.hyweb.de/Wissen/pdf/H2-LCA_EHEC_Schindler_03SEP2003.pdf

 

transport.

http://www.strc.ch/doka.pdf

 

vehicule hybrid. Realisation non complete et actuel.

http://www.utexas.edu/research/ceer/che302/greenproduct/dfe/PDF/sampleLCA1.PDF

 

 

batterie.Realisation non complete.

http://www.kfb.se/pdfer/M-99-28.pdf

 

 

comparaison entre vehicule ancienne generation selon methode eco indicator 99.

http://www.ulg.ac.be/cior-fsa/publicat/9lca-av.pdf

http://www.greenhouse.gov.au/transport/publications/lightvehicles.html

 

l'hybridation.

http://www.engin.umd.umich.edu/vi/w4_workshops/Miller_W04.pdf

http://mmf.ruc.dk/energy/LCA2004.PDF

http://www.pembina.org/pdf/publications/report020610.pdf

 

 

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.



Newsletter Caradisiac

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

×
  • Créer...