oceanpro 1 Posté(e) le 3 décembre 2020 Partager Posté(e) le 3 décembre 2020 Comme la plupart des bateaux de plus de 20 ans restant un certain à l’eau durant l’année, son tableau arrière a fini par pourrir. Il est difficile de vérifier l’état d’un tableau arrière, si le coté intérieur du tableau est visible et s’il n’y a pas eu de gelcoat, on peut entrevoir la couleur du contre-plaqué au travers la stratification intérieure, donc son état. Mais cela reste empirique. Les autres signent peuvent être une déformation en creux au niveau des fixations du moteur, des coulures au niveau des boulons de fixation moteur trahissant une infiltration d'eau, des fissures profondes du gelcoat, une flexion importante du tableau si l’on remue fortement le moteur. Dans le cas du mien, il n’y avait pas de signes remarquables préoccupant, mais il a fini par craquer par une navigation dans des conditions de mer agitée. Le pourrissement vient principalement par le type de contre-plaqué employé par le constructeur (généralement ils emploient des matériaux de qualité moyenne), des nombreux trous percés dans le tableau au cours de la vie du bateau et mal étanchéifiés et la qualité de construction du bateau. Le mien a donc fini par craquer, dans ce cas le bateau ne vaut plus rien. A moins de vouloir arnaquer un acheteur potentiel en le vendant dans l’état, le seul moyen de ne pas perdre la valeur du bateau est de réparer. Soit par un professionnel, ils sont très peu nombreux à avoir les compétences et acceptant aussi d’en assurer la garantie de résultat. Soit par ses propres moyens et compétences. Les sites américains regorgent d’expérience similaires et il est relativement facile de s’inspirer des nombreux cas présentés. Ayant déjà eu une expérience de réfection de tableau arrière, mais sur un bateau de conception différente, j’ai décidé de me lancer dans ce challenge. La difficulté de ce projet résidait dans le fait que l’on ne pouvait pas accéder par l’intérieur sans destruction trop important. Je me suis donc inspiré de réparations faites par l’extérieur. Voici donc ce chantier, en plusieurs photos et commentaires, qui s’est déroulé sur plusieurs mois. -Découpe à la disqueuse du dessus du tableau, on peut déjà avoir un aperçu de l’état de l’âme du tableau. -Découpe à la disqueuse de la peau du tableau -Arrachage de ce premier morceau de peau, Voici un contre-plaqué de 25 ans pourri -La particularité de ce tableau est la présence de vérins de flaps intégrés dans le tableau, cachés par des plaques en polyester dans des empruntes moulées dans le tableau. Il a fallu donc prendre prendre des moulages de ces empruntes pour la suite. -Décapage complet de l’âme du tableau Et de la partie arrière des longerons Préparation de la reconstruction du tableau. La peau extérieure étant détruite, il faut en mouler une autre. Tout le travail de stratification a été fait à la résine époxy. Le contre plaqué est un vrai contre-plaqué marine, pas CTBX ni contre-plaqué extérieur ou autre cochonnerie. -Fabrication d’un gabarit en polyane pour la façon de la peau extérieure -Tracé de la peau extérieure sur un contre-plaqué pour le moulage du tableau grâce au gabarit utilisé comme calque. Moulage de la nouvelle peau -Le tracé de la découpe du tableau est reproduit avec une fine cordelette pour repérer le futur découpage de la nouvelle peau. Les moulages des encastrements des capots de flaps sont positionnés sur le moule. Le moule a été préalablement enduit de résine époxy, puis poncé finement et enfin ciré pour le démoulage. -Application du gelcoat époxy, puis stratification afin d’atteindre 6 mm d’épaisseur. Deux couches de tissus roving 150g/m2 puis 4 couches de tissus biaxial 625g/m2 cousu avec un mat de 200 g/m2 -Démoulage 2 jours plus tard -Découpe et première présentation de la peau avant ajustage -Collage de la nouvelle âme du tableau à la résine époxy épaissie avec une charge spéciale. La nouvelle âme est appliqué en 2 couches de 18 mm chacune, comme à l’origine. Chaque couche de contre-plaqué ne pouvant être collée en seul morceau, le panneau est composé de plusieurs morceaux qui feront clé entre eux. La partie supportant le poids du moteur et sa poussée, seront quant à elle composées de morceaux les plus grands possible. De grosses vis à bois sont provisoirement utilisées pour le collage des couches puis enlevé. Leur trou est bouché à la résine épaissie injectée à la seringue. -Ajustement et pose de la peau externe -Collage de la peau avec de la résine époxy épaissie puis « scarf » pour la « soudure » entre la nouvelle peau et l’ancienne -Pose du dessus de tableau préalablement moulé. -Raccord avec gelcoat avant peinture de finition avec une polyuréthane bi-composant. Puis lustrage de la coque et du cockpit (après démonté tout ce qui est possible), consoles et tous les recoins pénibles….. mais le détail fait la différence!! 0 Citer Lien à poster Partager sur d’autres sites
sergerun 0 Posté(e) le 3 décembre 2020 Partager Posté(e) le 3 décembre 2020 Beau travail, Bravo 0 Citer Lien à poster Partager sur d’autres sites
al calo 1 Posté(e) le 4 décembre 2020 Partager Posté(e) le 4 décembre 2020 Super boulot👍 0 Citer Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Bonduelkojefly Posté(e) le 8 février Partager Posté(e) le 8 février Scottish public health minister quits as drug deaths hit all-time high. https://shoper.mytestopay.com/ You could include tips on how to get the most out of your products or content that s relevant to your audience. Double confirmation email recommended The contact is sent an email with a link to confirm the subscription. Last Name, First Name of First Author, and First Name Last Name of Second Author. 0 Citer Lien à poster Partager sur d’autres sites
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