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L' accidentalité routière depuis 2005


Papymeche2
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Bonjour.

 

Il est parfois intéressant de revenir dans le passé pour voir l' évolution de l' accidentalité routière tous réseaux confondus. 

Pourquoi tous réseaux confondus ? Simplement parce que l' accidentalité routière concerne tous les réseaux, et que les chiffres de tués aisément accessibles sont ceux de l' ensemble des réseaux.

Comme c' est long, et que je ne sais pas si la nouvelle mouture du forum permettrait de tout placer d' un coup, je partage ce que je vais écrire en 3 parties descriptives et séries de graphiques sur 3 périodes chronologiques débutant en janvier 2005 et se terminant maintenant, c' est à dire au mois de septembre 2021, dernier mois disponible au niveau des baromètres ONISR..

Il y aura forcément des redites de texte de période chronologique à période chronologique, mais aussi des explications de méthode ou des commentaires qu' il n' y aurait eu aucun sens de donner dans la partie initiale mais qui deviennent indispensables aux explications. Ca implique de tout lire avec une attention certaine.

Il y a de nombreuses planches illustratives. Elles ne sont pas de celles que l' on peut lire utilement sur son smartphone. Sur tablette 10,1 pouces ou sur un plus grand écran ce sera nettement plus accessible visuellement. Si vous avez une imprimante couleur, un A4 conviendra parfaitement.

 

- La première partie concerne la tranche temporelle de janvier 2005 à juin 2018, soit juste avant que la réglementation du 80km/h sur les routes bi-directionnelles ne devienne applicable pour tous.

- La seconde partie concerne la tranche temporelle de janvier 2005 à février 2020, soit juste avant que le C-19 ne fasse l' objet de conditions sanitaires très restrictives sur les déplacements des personnes et des véhicules routiers . Elle permet de voir comment la réglementation du 80km/h a modifié l' accidentalité par rapport à celle qui se développait avant l' introduction de cette réglementation.

- La troisième partie concerne la tranche temporelle de janvier 2005 à maintenant. Elle permet de voir comment la réglementation du 80km/h, ET l' effet des décisions sanitaires relatives à la C-15 depuis mars 2020.

 

C' est en quelque sorte 3 photos instantanées échantillonnant 3 instants caractéristiques différents.

Il ne faudra pas m' en tenir rigueur, mais ce sera probablement difficile à lire et comprendre selon les codes culturels acquis par chacun. Je ne voudrais pas non plus que ce soit interprété comme un argumentaire d' autorité, tout ce qui est écrit étant discutable par chacun si vous n' êtes pas d' accord ET si c' est argumenté de façon constructive.

 

Je vous demande de ne pas intervenir avant que j' ai eu le temps de constituer les 3 prochains "posts". J' aimerai que chaque partie fasse l' objet d' un "post", parties s' enchaînant chronologiquement ,sans interruption par des commentaires inopinés, même si recevables, dont je demanderai à la modération de les reporter une fois mes 3 posts constitués.

 

Merci.

 

Edit : je vais devoir procéder en 19 "posts" successifs. C' est d' une convivialité "à dormir debout" !

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Première partie : De 2005 à l' effectivité de la réglementation 80km/h sur les routes bi-directionnellles 

 

Cette planche 1-1 fait le point de la situation au mois de juin 2018 de l' évolution du nombre de tués sur l' ensemble des réseaux en métropole. C' est en quelque sorte une photo à rebours ignorant les données postérieures à juin 2020; et ne traitant que ce qui est antérieur à cette date pour en analyser les facteurs directeurs. Je l' ai limitée la remontée calendaire à 2005. 

Les tracés verticaux en pointillé "bleu nuit" et "rouge" représentent respectivement le moment ou le 80km/h sur les routes bi-directionnelles a été effectif, et le moment du début des restrictions de déplacement routiers imposées par les confinements C-19. 

Le tracé en points liés "bleu nuit" représente le nombre de tués mensuels à 30 jours sur l' ensemble des réseaux. Ces chiffres sont ceux que l' on peut retrouver dans les différentes publications de l' ONISR actuelles. Ils peuvent remonter à 1954 moyennant des correctifs de transformation de tués à 3 jours ou 5 jours, en tués à 30 jours.

Le tracé en cercles "vert" représente la moyenne glissante à +/-6 mois des chiffres de tués avec extrapolation des valeurs en bord de série tant en début de série qu' en fin de série. C' est une moyenne centrée phasée avec le mois courant, contrairement à  ce que fait l' ONISR lequel accumule le nombre de tués mensuels sur les 12 mois précédant le mois courant. Ramenée au mois, ce cumul est en retard de 6 mois sur le mois courant.

La ligne brisée en "vert" représente la segmentation linéaire qui sous-tend la moyenne glissante  à +/-6 mois. Cette segmentation sur 3 segments de droite a été acquise, d' abord visuellement pour détermination initiale des dates de changement de pente, puis ensuite par régression mathématique en utilisant le solver du tableur..

Le tracé "bleu clair" représente le récurrent annuel qui sous-tend les variations du nombre de tués par rapport à la moyenne glissante à +/-6 mois. Ce récurrent annuel de périodicité 1 an, a sensiblement la forme d' une arche de sinusoïde de même périodicité ( mais issue d' une sinusoïde de périodicité 2 ans) avec rebroussement quelque part entre janvier et mars de chaque année comme montré par le tracé "magenta". Il a été établi sur l' ensemble des données de tués de 1954 à maintenant, en recherchant pour l' ensemble des mois par régression linéaire via le solver du tableur, l' écart relatif moyen minimisant l' écart entre les données brutes et la moyenne glissante à +/-6 mois pour chaque mois. J' ai choisi de laisser ces tracés apparents car bien qu' un peu "fouillis, ils n' empêchent pas de visualiser les données brutes et surtout la moyenne à +/-6 mois et sa segmentation linéaire.

Le tracé en cercles "vert" ne s' arrête pas au dernier point brut présente du fait de l' extrapolation des 6 points au delà de ce dernier point pour que l' algorithme fonctionne correctement. Cette extrapolation fonctionne de point en point en extrayant la pente entre le premier point avant le point  à extrapoler et le point situé 13 mois avant ce point. Et ainsi de suite jusqu' à compléter à 6 points d' extrapolation après le dernier point. 
Ainsi les 13 derniers points du tracé embarquent un quota d' extrapolation croissant de #7% au point à -6 mois du dernier mois connu, à #25% au dernier mois connu et enfin à #50% au point à +6 mois du dernier mois connu. En fait la moyenne à +/-6 mois utilise les données réelles du mois plus les données extrapolées au delà du dernier mois connu,  chaque mois précédant le dernier mois connu.

Pour ceux que cela pourrait intéresser, la formulation en notation tableur Excel est la suivante. (Pas possible de faire tenir cet algorithme sur une seule ligne de ce texte..)
= SI(ET(OU(ESTVIDE(L(-6)C(-1));L(-6)C(-1)="");OU(ESTVIDE(L(6)C(-1));L(6)C(-1)=""));"";SI(OU(ESTVIDE(L(-6)C(-1));L(-6)C(-1)="");L(1)C-(L(13)C-L(1)C)/12;SI(OU(ESTVIDE(L(6)C(-1));L(6)C(-1)="");L(-1)C-(L(-13)C-L(-1)C)/12;(SOMME(L(-5)C(-1):L(5)C(-1))+0,5*L(-6)C(-1)+0,5*L(6)C(-1)))))
Certains y reconnaîtront la moyenne dite des "2*12" utilisée dans les logiciels ARIMA, à laquelle j’ ai ajouté une partie extrapolation des données manquantes des bords de série pour que la moyenne à +/-6 mois se réalise correctement.
La série de données mensuelle est située en colonne précédente celle de ce calcul, ici C(-1), et il faut laisser une quinzaine de ligne blanches avant le début de la série et après sa fin pour que les extrapolations du bord de série se réalisent correctement.

Cette manière de procéder permet d' extrapoler la moyenne glissante sur 6 mois après le dernier mois connu, tout en étant réceptive de la forme de la moyenne à +/-6 mois, des mois avant le mois -6 de la distribution et dans les 6 mois avant le mois courant. Si c' est linéaire avant, ça reste linéaire dans l' extrapolation. Si ça s' incurve vers le bas avant, ça reste incurvé vers le bas dans l' extrapolation et vice-versa, ceci de manière très peu spéculative tant que ne se présente pas un évènement statistique extrême. Ce n' est pas le cas sur la tranche de temps présentée ci dessus, comme ce sera le cas plus tard.
Cette exploitation des données brutes jusqu' à juin 2018, soit juste avant le passage au 80 km/h sur les routes bi-directionnelles montre qu' il existe une décroissance de #-20,5 tués par an de janvier 2005 à juin 2013, une croissance de # +5,0 tués par an de juillet 2013 à décembre 2016, et une nouvelle décroissance de #-14,5 tués par an de janvier 2017 à juin 2018. Cette décroissance s' est poursuivie pendant 18 mois avant la mise en place effective du 80km/h, et est même extraplolable à décembre 2018 selon le processus décrit plus avant. 

On notera la durée indiscutable de 18 mois sur utilisation des données brutes laquelle assure une excellente crédibilité de cette décroissance quasi constante en termes de diminution de l' accidentalité moyenne sur  ces 18 mois. On notera également  que cette phase de décroissance suit une phase de croissance sur 42 mois laquelle assure là aussi une excellente crédibilité à cette croissance quasi constante sur ces 42 mois avec retournement  de tendance quelque part entre juillet 2016 et  juin 2017 si on s' en tient aux 13 mois centrés sur janvier 2017 du fait de la construction de la moyenne à +/-6 mois. Mais parce qu' il n' y a pas eu de donnée statistiquement très différente de la moyenne à +/-6 mois d' une part, et que l' on passe à la fois par un changement du signe de pente et par conséquent par un maximum, le retournement de tendance a vraisemblablement eu lieu entre décembre 2016 et février 2017.
C' est similaire pour le retournement de tendance de juillet 2013 qui intervient en toute théorie entre janvier 2013 et janvier 2014, mais plus vraisemblablement entre mai 2013 et août 2013 du fait des différences de signe et de valeur de pentes.

Ces affirmations peuvent sembler péremptoire. Elles sont fondées sur le résultat d' une modélisation non présentée ici, dont le principe a été d' associer une segmentation linéaire avec dates de changement de pentes et pentes connues, sur laquelle est superposée une distribution aléatoire habillant un support en arches de sinus déduit de l' extraction de moyenne à +/-6 mois et des résidus de récurrent annuel et en arches sinus des données brutes ONISR. En faisant varier la pente, la longueur des segments ainsi que les distributions aléatoire, pour  créer un modèle test. Ce modèle est ensuite traité tout comme ce qui est réalisé lors de l' extraction de la moyenne à +/-6mois des données brutes ONISR pour visualiser les retournements de tendance pour les comparer aux dates de changement de pente du modèle. Il va de soi qu' il faut réaliser de nombreux essais, avec des données d' entrée explorant un vaste domaine pour acquérir un résultat quasi indiscutable. Je me suis limité à une petite centaine.

Je n' ai pas malheureusement pas d' explication claire et définitive à proposer sur les 2 retournements de tendance  dont la première a été utilisée par la SR de l' époque pour implanter le 80 km/h sur les routes bi-directionnelles. Je pense, et l' ai un peu décrit par le passé, que ce retournement de tendance est plutôt du à la pénétration d' un front de papy-boomer conducteur ou passagers véhicules voire même piétons issu des années d' après la seconde guerre mondiale dans les flux de déplacement sur les différents réseaux.
La pénétration de ce front de papy-boomer est très nette à partir de 2013 en termes de rapport entre les tués de la route et la population de la France par tranche d' âge combinée 0-60 ans et au dessus de 60 ans en fonction de l' année, ce qui est un premier indice, mais n' est pas suffisant pour conclure avec certitude. Je ne me suis pas penché réellement sur le second retournement, même si celui ci semble résulter d' une décroissance du rapport des tués de la route dans la tranche 0-25 ans et la population de la même tranche d' âge.

Ceci est hors sujet du 80km/h sur les routes bidirectionnelles.

 

 

Planche 1-1 2021-10-24 114218.png

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Première partie : De 2005 à l' effectivité de la réglementation 80km/h sur les routes bi-directionnellles 

 

Cette planche 1-2 est une loupe 2016-2019 de la précédente. Les tracés sont générés dans le même ordre. Chaque division de l' échelle des temps représente #1 mois, et chaque point, ou donnée brute, est représenté/e au centre de chaque division pour que ce soit homogène avec des chiffres de tués bruts donnés par l' ONISR à la fin de chaque mois.
Ainsi le nombre de tués de 290 en juin 2018 présenté dans le dernier baromètre ONISR correspond à l' accumulation sur ce mois de juin 2018, de l' ensemble des tués sur les routes du 1° juin 2018 au 30 juin 2018, d' ou le principe de le présenter à mi-mois dans l' échelle des temps dans une logique de lecture de la gauche vers la droite. Ca évite toute ambiguïté, et de même pour la moyenne glissante à +/-6 mois, et de tous les autres tracés, à l' exception des marqueurs verticaux.
L' effectivité du passage à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles, et les restrictions de circulation relatives au C-19 ont été effectives au 1° du mois ou elles ont été décidées, d' ou leur positionnement temporel sur le tout début de la division du mois.

J' insiste sur ce point, pour avoir vu que c' était nécessaire à la compréhension "naturelle" des tracés. Ca peut paraître n' être que du détail, mais autant présenter tous ces chiffres avec rigueur par rapport au mois courant.
 

Planche 1-2 2021-10-24 114500.png

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Première partie : De 2005 à l' effectivité de la réglementation 80km/h sur les routes bi-directionnellles 

 

Cette planche 1-3 montre  de façon relative (ou homothétique), les tracés un peu "fouillis" de la planche initiale. Ce sont des tracés rapportés à la moyenne à +/-6 mois, elle même rapportée à zéro pour ne laisser figurer que l' écart relatif => [(Valeur brute-Moyenne)/Moyenne)-1]

Les points "bleu nuit" représentent l' écart relatif entre les valeurs brutes ONISR et la moyenne glissante à +/-6 mois. Sur ce graphe, c' est limité à 14 ans, mais c' est en fait réalisé sur les 67 années de données mensuelles reconstituées à partir de documents ONISR, CEREMA et autres.
Les points liés "bleu sur fond bleu clair" représentent l' écart entre la moyenne glissante à +/-6 mois et le récurrent relatif annuel extrait par la méthode décrite planche précédente. Ce récurrent a grossièrement la forme d' une arche de sinusoïde constante depuis 1954.
Ceci a été acquis en effectuant une analyse FFT sur 512 mois du contenu périodique de ces écarts, laquelle identifiait les périodes principales de 1, 2, 3 ans (modulo 1 an), avec une amplitude compatible avec chacune des raies périodiques d' une arche de sinus (ou |sin(x)| pour les puristes), sortant du bruit d' analyse .

D' ou le tracé en points liés "rouge sur fond blanc" représentant le meilleur échelage sous forme d' arches de sinusoïde, du récurrent relatif annuel. Ce tracé est plus approché que le précédent, mais est aussi beaucoup plus accessible visuellement. Mars et juin du récurrent annuel s'écartent très peu de l' arche sinus, ce que montre un excellent R²  meilleur que 0,96.

 

Planche 1-3 2021-10-24 114633.png

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Première partie : De 2005 à l' effectivité de la réglementation 80km/h sur les routes bi-directionnellles 

 

Cette planche 1-4 représente l' écart relatif en

tre les valeurs du récurrent périodique de la première planche et les données brutes ONISR , et du C-19, par le tracé en points "bleu nuit"

L' absence des raies périodique caractéristiques d' une arche sinus a été confirmée par de nouvelles FFT sur 512 mois successifs à plusieurs dates de cet ensemble de points sur 67 ans. Ne reste que ce qui paraissait n' être un bruit résiduel incompressible.
Ce bruit résiduel une fois classé par "pas", et par "amplitude" sur les 67 ans de données brutes disponibles semblait être celui d' une distribution normale. Ca a été vérifié en  échellant par régression au solver du tableur cette distribution à une distribution normale pour confirmer l' impression. C' est le cas avec un R² meilleur que 0.99, ce qui est correct, mais un Khi-Deux pas assez différent de zéro montrant qu' il existe malgré tout, des données brutes de tués qui sortent du tuyau d' une distribution normale sur 3 écarts types. Faut faire avec !
Cet écart type calculé sur le résiduel de 67 ans de données  est en l' occurrence 0,078. Il peut descendre à 0,060 sur certaines tranches temporelles telle que celle particulièrement exempte d' anomalie statistiques ou de grands bouleversements du CDR comme par exemple la tranche temporelle de janvier 1985 à janvier 2000 

Quand les données brutes  et réduites sortent du tuyau à 3 écarts types, ce peut être du à un gros accident, tel que l' accident de Puisseguin ou du Mont Blanc, ou à des circonstances météo particulières sur le mois impactant fortement la circulation. Ce peut être aussi le nombre de jours du mois, le nombre de samedis et dimanches d' un  mois ou les fêtes et les ponts associés de mois à mois.  Ce peut être du aussi à des modifications importantes de la réglementation, comme vécus en 1973 (limitations de vitesse généralisées en réponse réglementaire au 1° choc pétrolier) et 2003 (CSA).
 

 

Planche 1-4 2021-10-24 114732.png

Modifié par Papymeche2
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Première partie : De 2005 à l' effectivité de la réglementation 80km/h sur les routes bi-directionnellles 

 

Cette planche 1-5 utilise les tracés de la moyenne à +/-6 mois des mêmes données brutes ONISR, et de sa segmentation sur 3 segments avec les même couleurs de points et de segments.

Le tracé en cercles  "noir sur fond orange" est généré en retirant des données brutes ONISR, le périodique annuel estimé par la méthode décrite plus avant. Les écarts par rapport à la moyenne à +/-6 mois sont bien moindres que ceux entre données brutes et moyenne.. 
C' était le but de la correction laquelle isole ce qui tend à être de l' aléatoire distribué selon une loi "normale". Le R² entre cette segmentation de la moyenne à +/-6 mois, et respectivement les données brutes de tués, puis les données brutes corrigées du récurrent annuel passe de 0,55 à 0,79.

 

 

Planche 1-5 2021-10-24 114824.png

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Fin de première partie : De 2005 à l' effectivité de la réglementation 80km/h sur les routes bi-directionnellles 

 

Cette planche 1-6 est une loupe 2016-2019 de la précédente. Les tracés sont générés dans le même ordre. Chaque division de l' échelle des temps représente #1 mois, et chaque point, ou donnée brute, est représenté/e au centre de chaque division pour que ce soit homogène avec des chiffres de tués bruts donnés par l' ONISR à la fin de chaque mois.
 

 

Planche 1-6 2021-10-24 115006.png

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Seconde  partie : De 2005 aux restrictions de circulation C-19

 

Cette planche 2-1 agrège maintenant toutes les données brutes existantes à février 2020 soit juste avant que le C-19 n' impacte lourdement sur la circulation des personnes. Les données de tués sur les routes agrègent maintenant 19 mois au delà de la mise en place effective du 80 km/h sur les routes bi-directionnelles. C' est en quelque sorte une photo à rebours ignorant les données postérieures à février 2020 comme ce l' était sur la planche de la partie précédente avec les données postérieures à juin 2018.

 

Ce nombre de mois est suffisant pour dégager une moyenne glissante venant prolonger celle qui s' était établie 6 mois avant juillet 2018 et qui s' était poursuivie linéairement jusqu' en décembre 2018 par les vertus de l' algorithme d' extraction et d' extrapolation des données en bord de série. (Revoir les explications de  cette linéarité fondée sur 12 mois de points vierges de tout quota d' extrapolation avant décembre 2017, et prolongée sur 12 mois supplémentaires jusqu' en décembre 2018).

Une vingtaine de mois ont passé depuis que le retournement de la tendance segmentée, ou une décroissance "vertueuse" avait été identifié, quelque part entre décembre 2016 et février 2017. Les tracés précédents restent matérialisé par les même symboles et couleurs. Ils s'arrêtent au mois de février 2020 pour les valeurs brutes, et août 2020 pour le récurrent annuel et le fond en arches sinus, soit jusqu' au bout de l' extrapolation de le la moyenne à +/-6 mois.

La ligne brisée "bleu" représente la segmentation linéaire qui sous-tend la moyenne glissante  à +/-6 mois. Cette segmentation sur 4 segments de droite a été acquise, d' abord visuellement pour détermination initiale des dates de changement de pente, puis ensuite par régression mathématique en utilisant le solver du tableur, comme dans la première partie. Elle présente une rupture de pente située entre juin et juillet 2018 passant d' une décroissance de #15,5 à une décroissance de #-2,0 tués par an, sur 19 mois de disponibilité des données brutes à février 2020 inclus, extrapolable à août 2021
On constate ainsi une rupture de la décroissance vertueuse qui s' était établie 18 mois avant l' effectivité du 80 m/h quelque part entre juin et août 2018, et en tous cas trop proche du passage à 80 km/h sur les routes bi-directionnelles pour ne pas remarquer une très forte corrélation temporelle avec ce passage. Corrélation temporelle ne veut pas dire cause effective à cette rupture de pente, mais l' absence d' autres évènements atypiques dans la période de 42 mois, dont 36 mois centrés sur ce mois de juillet 2018, laisse à penser que ce passage effectif peut en être la cause la plus probable.
Cette ligne brisée recouvre la segmentation "verte" à 3 segments jusqu' au mois de juillet , puis s' écarte de celle ci, ce qui laisse apparaître la segmentation "verte" d' avant le passage au 80 km/h à partir de juin-août 2018, ainsi que les points verts sur fond blanc de la moyenne à +/-6 mois qui prévalait jusqu' à juin 2018. Ceci pour bien montrer que les 250 à 350 tués par an (ce sont les termes qui ont servi a "vendre à l' opinion" cette mesure) ne seront jamais atteints de près comme de loin, mais qu' au contraire la mesure semble avoir dégradé à # -2,0 tués par an; l' existant de la décroissance vertueuse initiée à la jonction 2017-1018, laquelle était de #-15,5 tués par an.
Les 250 à 350 tués de moins par an se sont de fait traduits par #+13,5 tués de plus par an sur cette période de 20 mois comprise entre l' effectivité de ce passage et les restriction de circulation imposées par la C-19 !!! Pour fixer les idées, la surface du triangle défini par les segmentations "verte", "bleue" et "tirets rouges" représente #+235 tués (et non pas #-235 tués comme il eut été logique de l' espérer au vu de l' évolution des vitesses moyennes rapportées par l' ONISR/CERMA) par rapport à la segmentation "verte".
 

 

Planche 2-1 2021-10-24 115302.png

Modifié par Papymeche2
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Seconde  partie : De 2005 aux restrictions de circulation C-19

 

Cette planche 2-2 est une loupe 2016-2019 de la précédente. Ca permet de mieux voir les 2 ruptures de pente da la moyenne segmentée dans le temps, avec quand même un petite part de subjectivité de ma part, puisqu' avant de retrouver les paramètres mathématiques de ces segments de droite, il a fallu d' abord les déterminer "visuellement à la volée". C' est en fait un procédé itératif de détermination visuelle puis mathématique, puis retour au visuel et encore au retour au mathématique, et ainsi de suite, jusqu' à ce que ça ne prête plus à errance de détermination du mois ou la rupture s' opère. Ca peut se discuter à +/-1 mois près mais pas plus, ce qui ne changerait d' ailleurs pas le fond de l' analyse.

Les tracés sont générés dans le même ordre. Chaque division de l' échelle des temps représente #1 mois, et chaque point, ou donnée brute, est représenté/e au centre de chaque division pour que ce soit homogène avec des chiffres de tués bruts donnés par l' ONISR à la fin de chaque mois.
 

 

Planche 2-2 2021-10-24 120954.png

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Seconde  partie : De 2005 aux restrictions de circulation C-19

 

Cette planche 2-3 montre  de façon relative (ou homothétique), les tracés un peu "fouillis" de la planche initiale. Ce sont des tracés rapportés à la moyenne à +/-6 mois, elle même rapportée à zéro pour ne laisser figurer que l' écart relatif => [(Valeur brute-Moyenne)/Moyenne)-1]

Rien de plus à signaler sur le fond et la forme. Se reporter aux commentaires de la même planche de la partie précédente. 

 

 

Planche 2-3 2021-10-24 121104.png

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Seconde  partie : De 2005 aux restrictions de circulation C-19

 

Cette planche 2 -4 par ce tracé en points "bleu nuit" représente l' écart relatif entre les valeurs du récurrent périodique de la première planche et les données brutes ONISR. On se reportera à ce qui a été décrit dans la première partie quant à la méthode.
Une remarque cependant. Les points de janvier et février 2020 et leur quasi répétition des écarts à #+0,25 peut signifier, sans que ce ne soit une certitude puisqu' existe les points d' avril 2011 et de février 2016 qui sont dans le même cas d' écart, que l' effet C-19 a pu débuter 2 mois avant la mise en place des restrictions de circulation.

 

 

Planche 2-4 2021-10-24 121152.png

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Seconde  partie : De 2005 aux restrictions de circulation C-19

 

Cette planche 2-5 montre que la comparaison de la segmentation "verte" d' avant l' effectivité de la mesure réglementaire de passage à 80 km/h sur les routes bi-directionnelles avec le tracé de tués mensuels corrigé de fond périodique annuel est sans appel. La distance des écarts passe visuellement de "assez centré" à "nettement décalée" par dérive positive. 
Mathématiquement et bien que le nombre de points corrigés du périodique annuel de janvier 2017 à février 2021soit un peu étriqué pour en extraire un R² affirmé par rapport aux deux segmentations les chiffres sont également sans appel avec un R² passant de 0,084 à 0,111.
Ca montre que le tracé corrigé du périodique annuel n' est plus associable à la dynamique "verte" de la segmentation d' avant passage au 80 km/h sur les routes bi-directionelles, mais suit bien la nouvelle segmentation "bleue" établie avec les données courant de janvier 2005 à février 2020.

 

 

Planche 2-5  2021-10-24 121252.png

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Fin de seconde  partie : De 2005 aux restrictions de circulation C-19

 

Cette planche 2-6 est une loupe 2016-2019 de la précédente. Rien de plus à signaler sur le fond et la forme. Se reporter aux commentaires de la même planche de la partie précédente. 

 

 

 

Planche 2-6 2021-10-24 121355.png

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Troisième partie : De 2005 à maintenant

 

Cette planche 3-1 fait le point de la situation en septembre 2021 de l' évolution du nombre de tués sur l' ensemble des réseaux en métropole. Je l' ai limitée la remontée calendaire à 2005. A noter que je pourrais procéder de même en remontant le temps jusqu' en 1954.
Cette planche utilise toutes les données brutes existantes à septembre2021 lesquelles sont très fortement impactées par les restrictions de déplacement consécutives à la progression de la C-19 en métropole depuis mars 2020.

Il y a maintenant 19 mois que ces restrictions ont été imposées, relevées partiellement, puis imposées à nouveau etc. sur la circulation des personnes et des véhicules sans que le futur ne soit clair pour autant. Sur le mois de mars 2020 le nombre de tués a encaissé un évènement statistiquement extrême de très grande ampleur impossible à modéliser aux conditions antérieures. Ou du moins qu' il faut analyser avec une grande prudence. Il est statistiquement extrême si on compare le nombre de tués de 152 de ce mois de mars 2020 par rapport à celui de 219 en 2019, très atypique par rapport à un écart type de 0,078 en relatif comme montré dans la première partie.

En effet du fait du processus de calcul de la moyenne glissante à +/-6 mois, un évènement quel qu' il soit au mois m(0) en cours, remonte au 1/24 de sa valeur au mois m(-6) par rapport au mois en cours m(0). C' est ainsi que la moyenne à +/-6 mois "décroche" brutalement de 270 à 264  entre le mois m(-7), ici août 2019 et le mois m(-6), ici septembre2019, par rapport au mois m(0), ici mars 2020. Ceci aurait peu d' importance si le mois suivant redevenait statistiquement normal, ou si un tel évènement statistique se reproduisait 12 mois après, du fait du filtrage de niveau et de périodicité sur 12 mois que la moyenne glissante à +/-6 mois procure.
Ca n' a pas été le cas puisque le nombre de tués du mois d' avril 2020 (et possiblement le mois de mai 2020 aussi) a lui aussi encaissé un évènement statistique du même ordre de grandeur par rapport au nombre de tués du mois d' avril 2019. 
L' analyse se complexifie ensuite du fait du retour à des conditions de circulation et de confinement variables de mois à mois, et des effets rétrogrades et prospectifs de chaque données de tués du mois courant sur la moyenne à +/-6 mois ceci sur chaque nouveau mois.

Néanmoins cette moyenne à +/-6 mois semblant dégager 2 nouvelles tendances linéaires depuis maintenant un temps estimé suffisant, j' ai ajouté 2 segments aux 4 prévalant avant mars 2020. Le 5° segment casse le 4° segment aux alentours d' août 2019 et se prolonge jusqu' en juillet 2020. Ce segment n' est pas loin d' être définitif puisque tous les points de la moyenne sont des points établis sans effets d' extrapolation de bord de série (au moins 6 points "purs" dénués de tout quota d' extrapolation au delà de juillet 2020).
Le 6° segment se construit mois par mois depuis août 2020 et semble, en septembre 2021, correspondre relativement bien à la moyenne comme ce sera expliqué après.

Le tracé en cercles "violet" matérialise la moyenne glissante, laissant apparaître celle en cercles "bleu" qui prévalait avant la prise en compte de l' effet C-19. Pas d' autres remarque sur ce tracé.

La ligne brisée "violette" représente la segmentation linéaire, ou moyenne segmentée, qui sous-tend la moyenne glissante  à +/-6 mois.  Cette segmentation linéaire de la moyenne glissante  s' effectue maintenant sur 6 segments différents s' enchaînant sur des mois connus à +/-0,5 mois
- un 1° segment débutant en janvier 2005 avec une pente décroissante de  #-20,5 tués par an jusqu' en juillet 2013.
- un 2° segment débutant en juillet 2013 avec une pente croissante suite au retournement de tendance de #+5,0 tués par an jusqu' en janvier 2017.
- un 3° segment débutant en janvier 2017 avec une pente décroissante suite au retournement de tendance de #-15,5 tués par an jusqu' en juin 2018.
- un 4° segment débutant en juillet 2018 avec rupture de la pente de décroissance antérieure qui devient #-2,0 tués par an jusqu' en août 2019.
- un 5° segment débutant en août 2019 avec une nouvelle et énorme rupture de pente de décroissance antérieure qui devient #-60,5 tués par an jusqu' en mai 2020.
- un 6° segment débutant en mai 2020 avec une pente croissante suite au retournement de tendance de #+12,0 tués par an jusqu à maintenant, septembre 2021,susceptible d' évolution de pente dans futur.
Le R² entre la moyenne glissante et la moyenne segmentée violette sur 17,5 ans est meilleur que 0,98, ce qui est garant de la représentativité de cette moyenne segmentée pourtant déterminée interactivement visuellement puis mathématiquement. 

Il est intéressant de voir que la nouvelle moyenne segmentée en "violet" intercepte la moyenne segmentée "bleue" en début 2024, ce qui pourrait signifier, conditionnel prudent, un possible retour aux conditions de mortalité routière d' avant la mise en place du 80 km/h sur les routes. bidirectionnelles !!! 
Pour fixer les idées, la surface du triangle compris entre les segmentations  "bleue" et "violette" jusqu' à décembre 2023 représente #-1610 tués par rapport à la segmentation "bleue". Celle du trapèze limité à septembre 2021 #-1085 tués. Ces chiffres peuvent être considérés, en l' absence d' autres études, comme une première approche de l' effet combiné du C-19 et du passage à 80 km/h sur les routes bi-directionnelles sur l' accidentalité routière. Certes ils sont assez spéculatifs, mais quand même associés à une méthodologie de traitement des données brutes 0NISR peu discutable. 

Les autres tracés conservent leurs formes de points et couleurs identiques aux précédentes et n' appellent pas de commentaires différents de ceux déjà exprimés sur ces tracés, autre que "ça suit vaille que vaille" après mars 2020.

J' ai ajouté un tracé spécifique en cercles "bleu nuit sur fond rouge" débutant en mars 2020. Il est tracé "au dessus" du tracé des tués brut et me sert à identifier les mois ou le nombre de tués du mois est probablement affectés par l' effet C-19. Quand le nombre de tués du mois ne me semble pas différer de trop de la moyenne segmentée "bleue" le "fond rouge" est remplacé par un "fond bleu" de telle sorte à devenir une valeur conforme au tracé des tués brut. Cette mise en oeuvre est réalisée point par point. Ca se voit mieux sur une échelle dilatée.
Elle est pour le moment assez spéculative car fondée sur l' écart entre la donnée brute et la moyenne segmentée "bleue". Ca devrait s' améliorer au cours du temps et devenir un peu plus mathématiquement factuel. 

 

 

Planche 3-1 2021-10-24 121503.png

Modifié par Papymeche2
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Troisième partie : De 2005 à maintenant

 

Cette planche 3-2 est une loupe 2016-2019 de la précédente. Ca permet de mieux voir les 4 ruptures de pente da la moyenne segmentée en "violet" dans le temps, avec quand même un petite part de subjectivité de ma part, puisqu' avant de retrouver les paramètres mathématiques de ces segments de droite, il a fallu d' abord les déterminer "visuellement à la volée". 
C' est en fait un procédé itératif de détermination visuelle puis mathématique, puis retour au visuel et encore au retour au mathématique, et ainsi de suite, jusqu' à ce que ça ne prête plus à errance de détermination du mois ou la rupture s' opère. Ca peut se discuter à +/-1 mois près mais pas plus, ce qui ne changerait d' ailleurs pas le fond de l' analyse.

La dilatation de l' échelle temps permet de mieux voir la coloration évolutive du tracé de tués bruts qu' apporte le mini-tracé des données possiblement affectées par le C-19. 

 

 

Planche 3-2 2021-10-24 121605.png

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Troisième partie : De 2005 à maintenant

 

Cette planche 3-3 montre  de façon relative (ou homothétique), les tracés un peu "fouillis" de la planche initiale. Ce sont des tracés rapportés à la moyenne à +/-6 mois, elle même rapportée à zéro pour ne laisser figurer que l' écart relatif => [(Valeur brute-Moyenne)/Moyenne)-1]
On peut remarquer le fort chahut de la partie après février 2020 ou pas mal de points de l' écart relatif entre valeurs brutes et moyenne à +/-6 mois se distinguent du récurrent et arches sinus, ce qui était bien moindre avant. Ceci est mis en évidence dans les cerclages elliptique de couleur "magenta". 
Bien qu' ayant du étendre l' amplitude de l' échelle des ordonnées, j' ai conservé  la même échelle linéique pour permettre une comparaison visuelle aisée entre tracés.

 

 

Planche 3-3 2021-10-24 121705.png

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Troisième partie : De 2005 à maintenant

 

 

Cette planche 3-4 par son tracé en points "bleu nuit" représente l' écart relatif entre les valeurs du récurrent périodique et les données brutes ONISR. Les cercles "bleu nuit sur fond rouge" représentent les mois ou les accidents atypiques de Vizille (le dernier 26 tués, mais il y en a eu 2 autres avant 2005), Mezinge (7 tués,  Puisseguin (43 tués) et Montbeugny (12 tués) se sont produits. Malgré leur ampleur relative au nombre de tués du mois, ils ne semblent pas affecter outre mesure cet écart type.

Or l' écart type de ces données, calculé de janvier 1954 à maintenant, est de 0,078. Cette différence de 0,003 est énorme car elle résulte de seulement de 54 points sur les 813 que comporte la série. les contributions des années 2018, 2019, 2020 et maintenant 2021 sont véritablement atypiques, or elles comportent les évènements majeurs que sont l' effectivité du 80km/h sur les routes bidirectionnelles et l' effet C-19 toujours pas résorbé. La cohérence temporelle de ces 2 évènements dans cette tranche de temps limitée ne peut pas être écarté pour l' instant.
Je l' écarte d' autant moins que l' écart type calculé de janvier 2005 à décembre 2017 est de 0,076, sans que les accidents atypiques n' aient été lissés. La différence reste trop importante.

C' est à suivre.

 

 

Planche 3-4 2021-10-24 121808.png

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Troisième partie : De 2005 à maintenant

 

Petite digression par cette planche 3-4 bis : Ayant abordé ce sujet d' écart type des écarts relatifs entre moyenne à +/-6 mois et donnés brutes corrigées du récurrent annuel juste avant, il m' a semble utile de montrer les écarts relatifs sur l' ensemble des données disponibles de janvier 1954 à maintenant pour mieux montrer la densité apparentes des écarts dans un tuyau de +/-2 écarts types (ou sigma) représentant 95,5% de toutes les données présentées ici, et les points s'écartant franchement de ce tuyau soit les 0,5%  de l' ensemble des données. C' est effectivement le cas avec 40 mois en dehors de ce tuyau pour un ensemble de 800 mois et plus.
Cependant le Khi-Deux ne s' écarte pas suffisamment de zéro pour affirmer que la distribution résultante de ce processus soit purement Gaussienne. Le point d' avril 2021 et plusieurs points du domaine 1954 à 1959 inclus sont trop éloignés de la frontière des -2 sigma.
Ce chahut existant avant 1960 et de même celui existant après 2018, laissent à penser qu' il vaudrait mieux limiter la restitution de l' écart type entre janvier 1960 et décembre 2017. L' écart type passe alors de 0,078 sur l' ensemble des points disponibles, à 0,070.

 


 

Planche 3-4 bis 2021-10-24 130602.png

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Troisième partie : De 2005 à maintenant

 

 

Planche 3-5 : Le R² entre les données brutes corrigées du récurrent annuel sur 17,5 ans le la moyenne segmentée "violette", est meilleur que 0,82, ce qui est trés correct compte tenu de l' écart type relatif de 0,078 entre données brutes corrigées du récurrent annuel et la moyenne glissante à +/-6 mois, et les ondulations de cette moyenne glissante entre janvier 2005 et juillet 2013

La comparaison de la segmentation "bleue" d' avant les restrictions de circulation C-19, avec le tracé de tués mensuels corrigé de fond périodique annuel est sans appel. La distance des écarts passe visuellement de "assez centré" à "nettement décalée" par dérive négative.
Ca ne se voit un peu sur le R² des 17,5 ans de projection de la moyenne segmentée "bleue" puisque le R² passe de meilleur que 0,82 pour la moyenne segmentée "violette", à seulement meilleur que 0,77 pour la moyenne segmentée "bleue" d' avant effet C-19.
Mathématiquement et bien que le Nb de points corrigés du périodique annuel de juillet 2019 à septembre 2021soit un peu étriqué pour en extraire un R² affirmé par rapport aux 2 dernières segmentations, les chiffres sont également sans appel avec un R² passant de 0,23 pour la segmentation "violette", à 0,02 pour la segmentation "bleue";
Ca montre que le tracé corrigé du périodique annuel n' est plus associable à la dynamique de la segmentation "bleue" d' avant restriction de circulation sur les routes bi-directionelles, mais suit bien la nouvelle segmentation "violette" établie avec les données courant de janvier 2005 à septembre 2021.
Cependant un R² de 0,23 sur les 2 derniers segments de cette moyenne segmentée "violette" est médiocre. Ca  signifie que de déméler ce qui appartient au normal des données d' avant la mise en place du 80km/h sur les routes bi-directionnelles, puis au normal de l' effet de cette mise en place d' avant effet C-19, et enfin du normal de ces 2 effets plus ou moins combinés de l' après bornage temporel du C-19, ne sera pas facile à réaliser proprement sur les seules données de tués mensuels de la route.

 

 

Planche 3-5 2021-10-24 130707.png

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Fin de troisième partie : De 2005 à maintenant

 

Cette planche 3-6 est une loupe 2016-2019 de la précédente. Rien de plus à signaler sur le fond et la forme. Se reporter aux commentaires de la même planche de la partie précédente. 

 

 

 

Planche 3-6 2021-10-24 130810.png

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(modifié)

Ouf !!! Finalement tout passe par petits morceaux.

 

A vot' bon cœur M'sieurs dames.

La boîte à discussions est ouverte. Pour la boîte à claques, ce sera selon.

Modifié par Papymeche2
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Il y a 21 heures, Papymeche2 a dit :

...

- La seconde partie concerne la tranche temporelle de janvier 2005 à février 2020, soit juste avant que le C-19 ne fasse l' objet de conditions sanitaires très restrictives sur les déplacements des personnes et des véhicules routiers . Elle permet de voir comment la réglementation du 80km/h a modifié l' accidentalité par rapport à celle qui se développait avant l' introduction de cette réglementation.

...

Bonjour Papymeche,

Idem que Daniel pour lire dans le détail.

Néanmoins, regarder l’ensemble de l’accidentalité tous réseaux confondus pour analyser le passage à 80 incorpore une limite à l'exercice.

Si on ne ramène pas l'accidentalité des réseaux 90/80 aux km qui y sont parcourus, on ne voit pas un phénomène accessoire, mais qui n'a peut-être qu'un impact de l'ordre de l'epsilon.

Si la nouvelle règle a pour incidence d'y baisser la vitesse moyenne, alors une partie du trafic sera transféré vers l'autoroute à proximité. Le trajet autoroutier qui ne valait pas le coup vs une route à 90 peut devenir intéressant vs une route à 80. Et comme l’autoroute est plutôt plus sure que le réseau secondaire, il s'ensuit une baisse de l’accidentalité globale, sans que ce soit toutefois une baisse au km parcouru sur route secondaire.

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(modifié)
Il y a 17 heures, zadene a dit :

Bonjour Papymeche,

Idem que Daniel pour lire dans le détail.

Néanmoins, regarder l’ensemble de l’accidentalité tous réseaux confondus pour analyser le passage à 80 incorpore une limite à l'exercice.

Si on ne ramène pas l'accidentalité des réseaux 90/80 aux km qui y sont parcourus, on ne voit pas un phénomène accessoire, mais qui n'a peut-être qu'un impact de l'ordre de l'epsilon.

Si la nouvelle règle a pour incidence d'y baisser la vitesse moyenne, alors une partie du trafic sera transféré vers l'autoroute à proximité. Le trajet autoroutier qui ne valait pas le coup vs une route à 90 peut devenir intéressant vs une route à 80. Et comme l’autoroute est plutôt plus sure que le réseau secondaire, il s'ensuit une baisse de l’accidentalité globale, sans que ce soit toutefois une baisse au km parcouru sur route secondaire.

Bonsoir Zadene.

 

Ravi de vous voir de retour sur ce forum. Une interlocutrice dans ce monde d' interlocuteurs, c' est gage d' une certaine retenue dans les propos de chacun.

 

Comme je l' ai dit plusieurs fois avant sur le forum, je préférerai parler de taux de tués au Md de véh*km plutôt que de Nb tués, puisque qu' il y a pratiquement un facteur de proportionnalité entre tués et volume circulé. Je dis pratiquement, car si c' est de l' ordre de l' évidence au moins au premier ordre, il m' a été pour le moment impossible de voir si il n' y avait d' ordre 2 voire 3 de faible valeur, ni si cette évidence de premier ordre reste du premier ordre en fonction des vitesses pratiquées par manque de données accessibles mensuellement, voire annuellement.

J' ai pourtant essayé, avant et jusqu' à ce que le SETRA, cesse de donner des volumes circulés mensuels sur les autoroutes interurbaines à 130 km/h, voies rapide et autoroutes urbaines à 110 km/h, les ex RN à 110 km/h les RD hors agglomération 90 km/h ou les voies en agglomération à 50 km/h, avec le Nb de tués et blessés correspondants. Tout çà à associer aux vitesses moyennes pratiquées.

 

Le CEREMA a phagocyté le SETRA quelque part vers 2010/2012, ce qui a entraîné une RAZ importante du suivi de ces données dans le temps que le SETRA faisait antérieurement.

Le CEREMA a beaucoup taillé dans ces suivis, du moins sur ce que l' on voit comme données accessibles au commun des mortels, ou plutôt sur ce qu' il laisse accessible, ce qui ne préjuge pas de ce qu' il garde..

 

Vous pensez bien que sans ces données sur les routes qui sont passées de 90 à 80 km/h  en juillet 2018, et qui repassent plus ou moins à 90 km/h sans que l' on ait une vue  claire, ni de la chronologie de ce retour, ni des effets de transfert de volume circulé entre chacun les réseaux, une étude même grossière est impossible. Du moins je ne la juge pas accessible au candide commun des mortels que je suis.

C' est la raison de mon choix de ne considérer que l' accidentalité générale tous réseaux confondus, puisque c' est en fait le seul paramètre qui fasse vibrionner les politiques et la SR mais aussi parce que c' est le seul complètement accessible via les données publiques.

 

Les "phénomènes accessoires" comme vous le dite si bien chère Zadene, c' est justement ceux qui permettraient "peut-être" (je répète "peut être") de comprendre pourquoi cette mise en place du 80 km/h sur les routes bi-directionnelles est très très loin d' avoir satisfait les espérances de ceux qui ont tout fait pour l' imposer par Premier Ministre interposé.

Modifié par Papymeche2
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Le 25/10/2021 à 14:59, zadene a dit :

Si la nouvelle règle a pour incidence d'y baisser la vitesse moyenne, alors une partie du trafic sera transféré vers l'autoroute à proximité. Le trajet autoroutier qui ne valait pas le coup vs une route à 90 peut devenir intéressant vs une route à 80. Et comme l’autoroute est plutôt plus sure que le réseau secondaire, il s'ensuit une baisse de l’accidentalité globale, sans que ce soit toutefois une baisse au km parcouru sur route secondaire.

A ma connaissance, cette hypothèse n'est documentée nulle part. Compte tenu de la différence de taille du réseau secondaire et autoroutier, la probabilité d'une possibilité de transfert est très faible ou anecdotique.

 

Et puis la baisse de l'accidentalité du réseau RD est parfaitement expliquée par la baisse de la vitesse de circulation...

Modifié par PasNascutDeRes
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Il y a 3 heures, PasNascutDeRes a dit :

 Compte tenu de la différence de taille du réseau secondaire et autoroutier, la probabilité d'une possibilité de transfert est très faible ou anecdotique.

 

Une variation anecdotique peut avoir des conséquences non négligeable.

La taille du réseau n'a pas grand chose à voir me semble-t-il, car en tenant compte de la taille du réseau, il était parfaitement inutile de réduire la vitesse sur RD car le nombre de morts par km de réseau y est négligeable par rapport au réseau autoroutier...

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Il y a 6 heures, Nico l_barjo a dit :

Une variation anecdotique peut avoir des conséquences non négligeable.

Pour des faibles variations il est évident que l'accidentalité est proportionnelle au trafic.

 

Mais le véritable sujet, c'est que cette hypothèse de l'existence d'un transfert n'est documentée nulle part.

Modifié par PasNascutDeRes
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Il y a 1 heure, PasNascutDeRes a dit :

Pour des faibles variations il est évident que l'accidentalité est proportionnelle au trafic.

 

Mais le véritable sujet, c'est que cette hypothèse de l'existence d'un transfert n'est documentée nulle part.

Qui paierait ces éventuelles études ?

Modifié par Nico l_barjo
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