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topic de la paléontologie


zygomard
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Il y a 2 heures, WildOne a dit :

Je suis plus intéressé par la paléoanthropologie perso.

Je partage ce podcast de france culture d'hier

https://www.franceculture.fr/emissions/l-invite-e-des-matins/jean-jacques-hublin-un-homme-sur-le-pas-de-sapiens

 

Sur la disparition de neandertal et l'imposition de sapiens (je suis en cours d'écoute).

j'étais en voiture tout à l'heure, pour cela que je n'ai pas répondu de suite

 

je vais regardé cela se soir

 

moi aussi c'est la période que je préfère, déjà pour l'homo dont tu causes mais moi, c'est plus pour celui qui a disparu 3 millénaires plus tard et qu'on nomme le hobbit

 

j'ai fait justement une demande pour avoir accès à la première page pour faire justement un lexique, dont moi même, on pourra poster une autre période, surtout que j'ai fait des découvertes énormes en matières de vidéos qu'on pourra mettre dans "documentaire"

 

pour le Neandertal, j'ai découvert qu'on avait beaucoup avancé sur eux, on a même pu déterminé la période du sourire comme des pleurs

 

c'est trop passionnant 

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il y a 17 minutes, zygomard a dit :

moi aussi c'est la période que je préfère, déjà pour l'homo dont tu causes mais moi, c'est plus pour celui qui a disparu 3 millénaires plus tard et qu'on nomme le hobbit

L'homme de flores ? ça m'intéresse aussi.

Tous les genres homo disparus en fait. Denisova, homme de naledi :oui: 

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il y a 17 minutes, zygomard a dit :

j'ai fait justement une demande pour avoir accès à la première page pour faire justement un lexique, dont moi même, on pourra poster une autre période, surtout que j'ai fait des découvertes énormes en matières de vidéos qu'on pourra mettre dans "documentaire"

 

pour le Neandertal, j'ai découvert qu'on avait beaucoup avancé sur eux, on a même pu déterminé la période du sourire comme des pleurs

Envoie tes modifs à un modérateur ou via une alerte, on fera l'édition, c'est compliqué d'étendre les droits à tous les membres.

 

Pour le sourire et les pleurs ça m'intéresse si tu as un lien.

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il y a 1 minute, WildOne a dit :

L'homme de flores ? ça m'intéresse aussi.

Tous les genres homo disparus en fait. Denisova, homme de naledi :oui: 

 

oui, il aurait disparu il y a 12 000 ans et surtout le document de cette découverte en Afrique du sud, il est entre l'homo et l'australo

 

je vais le mettre se soir, j'ai du le voir quatre fois tellement c'est passionnant 

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il y a 5 minutes, WildOne a dit :

Envoie tes modifs à un modérateur ou via une alerte, on fera l'édition, c'est compliqué d'étendre les droits à tous les membres.

 

Pour le sourire et les pleurs ça m'intéresse si tu as un lien.

 

j'ai déjà prévenu winboad qui s'occupe de cela,

je t'indiquais ce que j'allais faire pour mieux suivre, c'est aussi pour cela que c'est chronologique en ce moment

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il y a 3 minutes, WildOne a dit :

En afrique du sud c'est nabeli, florens c'est en océanie ;) 

 

oui, c'est cela

 

en afrique du sud, cela serait des Homo rhodesiensis  mais à confirmer

 

florens, c'est nouvelle guinées si je me rappelle bien

 

j'en ai tellement dans la tête depuis quelques jours que je me dis, quelle joie d'être tomber cet été, ce ne fut que lectures passionnantes

 

j'espère que d'autres vont faire des découvertes avec ce topic

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Il y a 1 heure, WildOne a dit :

En afrique du sud c'est nabeli, florens c'est en océanie ;) 

 

tiens, pour en revenir à nos ancêtres et puisqu'il y a un écart de génération entre nous deux, ce que j'ai appris ses derniers temps alors que pour Coppens était la référence, c'est que les découvertes mettent permanentes mettent le chaos dans toutes les connaissances que j'avais il y a trente ans

 

pour moi par exemple, l'homo erectus était le grand voyageur, depuis, j'ai appris que les paléontologues le classent dans l'Asie et que notre homo à et africain est appeler homo ergaster , j'ai pas trop compris car ils sont la même "chose" et grâce à toutes lectures, j'ai pu voir que ses Homo sont revenus en Afrique pour repartir conquérir le monde en homo sapiens

 

ça, c'est totalement nouveau pour moi, autre découverte, pour déterminer un australopithèque d'un homo, fallait surtout le bassin, voir un os de jambe mais surtout le bassin alors qu'aujourd'hui, l'arrière crânien comme les dents et l'emplacement sont utile pour la différentiation

 

quand j'aurai le lexique,, je mettrais des cours de paléontologie géniaux quand on ne s'endort pas comme moi....

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on en termine bientôt avec le silurien, la prochain période est étonnante aussi de découverte sur l'évolution de la vie

sous titré français possible

 

regardez bien la photo fixe de la vidéo, ils sont pas beaux ses deux là? c'est pourtant, à la lumière d'aujourd'hui, notre ancêtre le plus éloigné

 

 

 

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il y a 39 minutes, zygomard a dit :

voilà le document que je causais, claustrophobe s'abstenir....

 

 

C'est un long doc :D je regarderai (enfin écouterai) en tâche de fond demain peut être

Sinon je suis toujours sur le podcast que j'ai donné. A noté que vers 30 min, il évoque la mutation néandertalienne qui rend plus sensible aux formes graves de covid : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/30/covid-19-un-fragment-d-adn-herite-de-neandertal-favorise-les-formes-graves-de-la-maladie_6054273_3244.html

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il y a 1 minute, WildOne a dit :

C'est un long doc :D je regarderai (enfin écouterai) en tâche de fond demain peut être

Sinon je suis toujours sur le podcast que j'ai donné. A noté que vers 30 min, il évoque la mutation néandertalienne qui rend plus sensible aux formes graves de covid : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/30/covid-19-un-fragment-d-adn-herite-de-neandertal-favorise-les-formes-graves-de-la-maladie_6054273_3244.html

 

merci, pareil, j'écouterai demain matin l'autre document

 

le monde, j'avais lu cette info déjà, à savoir et je donnerai le document, c'est aussi un virus très approchant qui fournira la possibilité d'avoir le placenta

et ainsi protéger les premiers né, avant, les mammifères, la naissance était un oeuf avec tout les risques que cela comporte, il n'y avait pas de lait mais 

un mucus nourricier qui suait de la poitrine, un peu comme le poisson "discus" des aquariophiles

 

la nature est vraiment étonnante

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Une nouvelle étude menée par l'Université de Cambridge repousse de 30.000 ans au moins l'âge d'Omo 1, plus vieux fossile d'Homo sapiens avéré à ce jour. Trouvé en Éthiopie dans les années 1960, sa datation a toujours été considérée comme délicate. 

L'âge d'Omo 1 revu à la hausse

La formation Omo Kibish, située dans le sud-ouest de l'Éthiopie, dans la vallée du rift est-africain, est une zone de forte activité volcanique riche en vestiges humains anciens. On y a découvert les plus anciens fossiles de notre espèce avérés à ce jour.

CÉLINE VIDAL/UNIVERSITÉ DE CAMBRIDGE

En 1967, l’équipe du paléo-anthropologue kenyan Richard Leakey découvrait près de Kibish, dans la vallée de l’Omo, au sud de l’Éthiopie, deux crânes qui allaient devenir les plus anciens restes fossiles d’Homo Sapiens connus. Durant environ quarante ans, on estime que l’Homme de Kibish, aussi appelé Omo 1 et Omo 2, est daté de 130.000 ans. En 2005, son âge est encore revu à la hausse : d’après une étude des sédiments dans lesquels il reposait, il aurait plutôt 195.000 ans, 200.000 au maximum.

 

Publiées ce mercredi 12 janvier 2022 dans la revue Nature, de nouvelles analyses viennent vieillir encore un peu plus notre plus ancien ancêtre direct et avéré, reculant le moment où il a foulé le sol éthiopien de 30.000 ans. L’équipe internationale de scientifiques à qui l’on doit cette réévaluation, dirigée par l'Université de Cambridge, a démontré que les restes d’Omo 1 devaient être plus anciens qu'une colossale éruption volcanique survenue près du site d’Omo Kibish il y a 230.000 ans. 

 

Mais, et l'Homme d'Irhoud ? En 2017, une équipe internationale dirigée par Jean-Jacques Hublin de l’Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionniste de Leipzig et le Marocain Abdelouahed Ben-Nce annonce avoir trouvé sur le site de Djebel Irhoud, au Maroc, les restes de cinq individus datant d’environ 315.000 ans, repoussant ainsi de 100.000 ans l’âge de notre espèce. Si ces fossiles marquent incontestablement un nouveau jalon dans l’histoire humaine la plus récente, ils ne peuvent pour autant pas être considérés comme ceux d'un Homo sapiens tel qu'on le définit aujourd'hui. Pour Jean-Jacques Hublin, les fossiles de Djebel Irhoud montrent plutôt qu'il existe un stade "Homo sapiens archaïque", ces ossements présentant de nombreuses caractéristiques de notre espèce. En somme, ils prouvent que notre évolution était enclenchée dès 300.000 ans.

Faire parler les cendres

L’une des meilleures manières de dater un fossile est d’avoir à disposition des cendres volcaniques au sein des niveaux de sédiments, celles-ci pouvant être datées à plus ou moins 100 ans près grâce à la récente méthode Argon-Argon. Cette méthode fréquemment utilisée en archéologie - et qui le fut largement à Pompéi - permet d’estimer le temps écoulé depuis la cristallisation de la lave grâce à sa radioactivité, en mesurant le rapport entre deux isotopes de l’argon (un gaz généralement retenu par les roches mais qui, lors d’une éruption, se retrouve en quantité nulle dans la lave). Ainsi, lorsqu’un fossile repose entre deux couches de cendres correspondant à deux éruptions différentes, il est théoriquement possible d’obtenir une fourchette d’âge.

 

Omo Kibish a certes l’immense avantage de regorger de cendres, les volcans étant nombreux aux alentours, mais il a aussi le défaut frustrant de présenter des cendres trop fines pour être exploitées via la méthode Argon-Argon. "Les cendres y sont semblables à de la farine. Il nous faut des échantillons plus grossiers, comme des petites pierres ponces, pour faire appel à cette technique", affirme à Sciences et Avenir la volcanologue Céline Vidal, directrice d’étude à Cambridge et première auteure de l’étude. Mais alors comment les chercheurs sont-ils parvenus en 2005 à fixer cette limite d’âge à 200.000 ans ? "Chaque éruption volcanique a une empreinte géochimique unique", continue la chercheuse. "Cette empreinte est déterminée par le chemin qu’a suivi le magma. Une fois la roche broyée, vous libérez les minéraux qu'elle contient et pouvez alors 'lire' la signature chimique du verre volcanique qui maintenait les minéraux ensemble."

 

Le volcan identifié

 

Au début des années 2000, l’équipe menée par le géologue australien Ian McDougall avait alors corrélé la signature géochimique du niveau de cendres situé juste en-dessous des fossiles à celle d’un autre niveau identifié plus loin, sur un même axe. Après avoir trouvé une correspondance avec ce deuxième échantillon estimé à 200.000 ans environ, ils en étaient arrivés à la conclusion qu’Omo 1 avait tout au plus le même âge. "Mais de l’aveu-même de l’équipe, la relation stratigraphique entre les sédiments d’Omo 1 et cet autre niveau de cendres n’était pas très clair. De fait, ce résultat a toujours été considéré comme incertain", poursuit Céline Vidal. 

 

p1020224.JPG

Le site d'Omo Kibish est situé à la frontière entre l'Éthiopie, le Kenya et le Soudan, une position géographique rendant son accès difficile aux paléo-anthropologues. Crédits : Céline Vidal/Université de Cambridge

 

Cette fois, la méthode employée semble incontestable. Dans le cadre d’un vaste programme de datation des éruptions survenues en Éthiopie il y a entre 300.000 et 60.000 ans - période à laquelle nos ancêtres Homo se sont développés et ont migré à l’extérieur de l’Afrique -, Céline Vidal et ses collègues sont parvenus à identifier avec précision quel volcan, lors de son éruption, avait produit la couche de cendres recouvrant les restes d’Omo 1. "Nous avons pu cette fois analyser les grosses pierres ponces récoltées près du volcan pour dater l’éruption et corréler leur empreinte chimique avec celles du niveau de cendres situé au-dessus des ossements." Que faut-il en déduire ? Les fossiles d’Omo 1 ayant été recouverts par de la cendre produite lors d’une éruption survenue il y a 230.000 ans environ, il est possible d’affirmer que l’individu a au minimum le même âge, peut-être bien plus. 

 

Une éruption cataclysmique

 

Environ 300 kilomètres séparent le volcan Shala, celui-là même qui s’est déchaîné il y a 230.000 ans, et les formations sédimentaire d’Omo Kibish. "C’est une très grande distance. En sachant également que les fossiles se trouvaient sous deux mètres de couche de cendres, nous pouvons affirmer que l’éruption a été colossale, proche d’une centaine de kilomètre cube de magma. À côté, l’éruption a qui détruit Pompéi était toute petite - même si elle fut catastrophique", conclut la volcanologue. 

 

Désormais, le défi des chercheurs est de trouver à Omo 1 un âge maximum, idéalement le plus proche possible de 230.000 ans. "L'idéal serait évidemment d'obtenir la fourchette la plus réduite possible", confie Céline Vidal. Pour cela, il faudra cette trouver une correspondance entre une éruption précise survenue dans la région, à l'instar de celle de Shala, et une couche de cendres placée sous les restes, et non plus au-dessus d’eux. "Plus nous identifierons d'éruptions dans le cadre de nos recherches, plus nous trouverons de candidats potentiels."

 

 

incroyable car j'ai justement regardé un document sur cette trouvaille, le gars faisait voir les différentes couches de sédiments et qui concluent à des périodes qui permettent ainsi de dater les fossiles

 

aujourd'hui, il vont plus loin avec la datation car ils recherchent les isotopes d'argon pour affiner les datations

 

dès que je pourrais mettre le lexique en place, je mettrais plein de trucs passionnants, se soir, je mettrais un document d'ARTE sur les hominidés que je mettrais dans documentaires

ce que tu viens de poster sera mis dans le poste homo sapiens

 

il y a aussi les documentaires des écoles où là, c'est terriblement passionnant mais là, faut au moins deux heures à soi

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pour ceux qui aimeraient comprendre un peu la vie entre Neandertal et  Sapiens, il y a une saga qui est sortie depuis 1980

 

bien sur, c'est écris avec les connaissances de l'époque et que cela mériterait d'être rebooker mais c'est tellement beau que dans cette saga, faut

se transporter il y a 20 000 ans mais aussi de nos années 80, vous n'en sortirez pas déçu

 

vous pouvez le trouver partout et si vous voulez pas du neuf, il y a Rakuten

 

image.png.9e06e625f5ef48bb0dbdca79b8afe989.png

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_M._Auel

 

Synopsis

 

Durant la Préhistoire, Ayla, une petite fille, se retrouve orpheline et seule à la suite d'un tremblement de terre. Recueillie par un clan qui lui est étranger, elle grandit à leurs côtés, non sans difficulté, les membres du clan ayant remarqué chez elle les traits caractéristiques d'une espèce différente de la leur. En effet, Ayla fait partie de l'espèce Cro-Magnon, tandis que sa tribu d'adoption est néandertalienne.

 

Elle s'attache alors à sa mère de substitution, Iza, qui lui transmettra ses secrets de guérisseuse, ainsi qu'à Creb, le chaman du clan. Violée par Broud, fils de Brun le chef du clan, elle donnera naissance à un fils : Durc, croisement entre les deux espèces. N'ayant cesse d'enfreindre les règles du clan, par son audace issue de son intelligence différente de celle des autres membres, elle sera chassée de la communauté. Commence alors une incroyable aventure, où la survie sera la priorité de la jeune femme, malgré les obstacles.

 

Grand avertissement, si vous lisez les deux ou trois premières pages, vous êtes mort, faudra continuer jusqu'au bout, ne pas oublié que c'est un roman

 

 

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voilà un documentaire formidable où l'on en apprend beaucoup de chose sur cet hominidé

la qualité des images n'est pas formidable et est même inversée sur l'original mais le document est vraiment intéressant

 

 

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le Sahelanthropus tchadensis , c'est l'hominidé qui a le plus de controverse en ce moment, est le chainon manquant entre le primate et l'humanoïde?

je vous mets une série d'avis et même le reportage du découvreur

 

a savoir, en paléontologie, l'anglais est le langage commun à tous, même en France, les cours sont parfois en anglais, langue obligatoire dans ce métier

un peu de latin de fait pas de mal non plus pour nommer les découvertes

 

 

ici, l'affaire Toumaï

 

 

là, le découvreur, au bout de la 27è campagne dans le désert du Tchad

 

 

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(modifié)

la maitrise du feu

 

La maîtrise du feu est importante dans l'évolution humaine. C'est l'une des premières preuves de notre humanité. En effet, l'homme est le seul animal qui a non seulement domestiqué le feu, mais qui a aussi été capable de le reproduire à volonté.

 

"Aux environs de 400 000 ans, avec l'apparition des premiers foyers aménagés, se développe vraisemblablement autour du feu une vie sociale plus organisée. Le feu a été un formidable moteur d'hominisation. Il éclaire et prolonge le jour aux dépens de la nuit ; il a permis à l'homme de pénétrer dans les cavernes. 

Il réchauffe et allonge l'été aux dépens de l'hiver ; il a permis à l'homme d'envahir les zones tempérées froides de la planète. Il permet de cuire la nourriture et, en conséquence, de faire reculer les parasitoses. Il améliore la fabrication des outils en permettant de durcir au feu la pointe des épieux. Mais c'est surtout un facteur de convivialité". Henry de Lumley 2004.

 

Les premières traces de feu entretenues sont datées de - 400 000 ans, à Zhoukoudian en Chine. On y a retrouvé de nombreuses pièces en os et des pointes de bois de cerfs, toutes durcies au feu. Ces différents vestiges prouvent que les sinanthropes ont maîtrisé et entretenu des foyers sur le site. Cela représente une hauteur totale de 6 mètres de cendres, en 4 couches superposées, qui contenaient des charbons, des pierres brûlées et même quelques ossements humains.

 

 

C'est en Israël, sur le site de Gesher Benot Ya'aqov, que des traces de feu ont été retrouvées. Graines, bois, silex brûlés semblent prouver l'existence d'un ou plusieurs foyers il y a 790 000 ans..

Les scientifiques restent dubitatifs sur le fait que ce foyer ait été véritablement intentionnel.
D'après Claire Gaillard (CNRS), la dissémination des éléments carbonisés écarte la possibilité d'un incendie accidentel.

Une nouvelle étude de ce foyer (en 2008) indique que le site a été occupé successivement 12 fois. Les silex brulés à différentes époques montrent que les differentes générations d'hommes avaient probablement la capacité à allumer un feu à volonté

(Revue Quaternary Sciences Reviews).
En 2021 Une étude à la Caune de l'Arago à Tautavel montre des traces de combustion il y a 560 000 ans : impossible pour l'instant de déterminer une origine anthropique ou naturelle.

 

 

D'autres feux entretenus

 

D'autres sites présentant des traces de foyers ont également été repertoriés, principalement en Europe : Vertesszöllös (Hongrie), Terra Amata (Nice - France), Lunel Viel (France), Achenheim (Bas Rhin) et à Menez-Dregan (Bretagne- France).

 

D'une manière générale on estime que l'utilisation du feu s'est généralisée en Europe il y a environ - 400 000 ans.

En 2014, une étude montre que le feu était maîtrisé sur le site de Qesem, en Israël il y a 300 000 ans.

 

Le site de Prezletice (République Tchèque) présente également des traces de foyers estimées à - 650 000 ans... mais sans preuve que ce feu ait été intentionnellement allumé. En 2016, le site de Cueva Negra, en Espagne, présente des traces de foyer vieux de 800 000 ans, ce qui en ferait le plus ancien foyer préhistorique européen.

 

Et l'Afrique ?
Quelques sites sur le continent africain présentent également des traces de combustions anciennes (1,5 Ma) mais certainement dues à des incendies naturels : Chesowanja et Gadeb (Ethiopie), Bodo (Kénya). Le site de Wonderwerk, en Afrique du Sud, présente des ossements calcinés il y a 1 million d'années... Le feu était-il déjà maitrisé par les hominidés à cette époque ?

 

Pourquoi faire du feu ?


Retrouver d'anciennes traces de foyers ne donne pas forcément leurs fonctions !
Les restes calcinés, comme les ossements, les morceaux de bois ou encore les pierres, n'indiquent pas la finalité du foyer. Les anthracologies peuvent identifier les restes de combustion, les essences de bois, mais il ne peuvent, dans la majorité des cas, qu'imaginer le but poursuivi par nos ancêtres.

La production de chaleur L'homme maîtrise le feu

 


Neige, pluies et longues périodes de froid, nos ancêtres ont rapidement dû préférer la proximité d'un foyer aux rigueurs du climat. Positionné à l'entrée d'une grotte, le feu permettait de chauffer rapidement l'espace. Les hommes pouvaient donc se regrouper et profiter d'un environnement plus hospitalier.

 

Protection


Comme indiqué en début d'article, l'homme est le seul animal à avoir domestiqué le feu, et surtout la peur qu'il exerce ! Un feu entretenu, ou une simple torche enflammée, suffisent à effrayer ou éloigner les animaux sauvages. Cette défense passive a dû donner un net avantage aux tribus qui maîtrisaient son utilisation.

Cuisson des aliments
Hasard, accident... on ignore comment nos ancêtres ont pu découvrir la cuisson des aliments... Mais on peut imaginer les avantages immédiats qu'ils ont pu en tirer : mastication plus aisée, digestion facilitée, goût plus agréable. Les nombreux restes d'os d'animaux retrouvés dans les foyers démontrent que la pratique s'est rapidement développée.

 

Comment faire du feu ?


Contrairement à une idée reçue, nos ancêtres ne frottaient pas 2 silex pour allumer un feu... Cela ne sert à rien ! Tout simplement parce que percuter 2 silex ensemble ne produit, au mieux, que de toutes petites étincelles, très éphémères, qui ne s'éjectent pas... et donc sans aucune chance d'allumer une quelconque brindille ou combustible, même placé à proximité !
Seuls deux moyens "simples" ont été recensés pour allumer un feu...

 

La Percussion

 

Faire du feu par percussion Trois éléments sont nécessaires pour allumer un feu par percussion : du silex, un minerai de fer (de la pyrite ou de la marcassite) et un initiateur (un végétal ou un champignon). La percussion du silex sur le minerai de fer (comme avec un briquet) éjecte des étincelles sur l'initiateur et durent pendant 2 secondes. C'est un temps suffisant pour provoquer des braises qui seront entrenues ensuite avec des herbes sèches

 

.

La Friction

 

Faire du feu par frictionCette méthode ne nécessite que deux morceaux de bois. Le frottement de l'un sur l'autre génère un tas de sciure échauffé. Ce "nid" de chaleur va générer quelques braises... qui permettront d'allumer ensuite des brindilles sèches...
Le principal problème consiste à bien choisir les essences de bois en fonction du but recherché.
Cette méthode a laissé peu de traces anciennes (le bois ne se conservant que dans certaines conditions).
 

 

 

 

Le plus vieux briquet ?
C'est dans la grotte de Chaleux (Belgique) qu'un nodule de pyrite a été découvert...
Il est daté de 13 000 ans .


Outre ce briquet, le site a délivré une grande dalle de psammite représentant des aurochs.

Modifié par zygomard
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on attaque le carbonifère, alors là, ça va exploser de partout, le carbonifère est la période où on lui doit tout aujourdhui, on verra pourquoi au fil des documents

j'attaque avec tonton simplex

 

 

et astier, le maitre de la botanique

 

 

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Le 26/12/2021 à 14:47, zygomard a dit :

Le Big Bang

 

 

 

J'aime bien le ton du narrateur

Il reste très humble : La théorie du big bang on ne sait pas si c'est ça qui s'est produit, on ne sait pas la vérifier mais c'est la meilleure théorie qu'on a ...

👍

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Il y a 12 heures, calypso1376 a dit :

 

J'aime bien le ton du narrateur

Il reste très humble : La théorie du big bang on ne sait pas si c'est ça qui s'est produit, on ne sait pas la vérifier mais c'est la meilleure théorie qu'on a ...

👍

 

je l'adore, il a fait un travail énorme depuis des années, j'ai vu toutes ses vidéos deux fois déjà et je les regardes encore de temps en temps pour 

faire des recherches ensuite ailleurs, j'avais discuté avec lui par mail il y a au moins dix ans

 

Salut,

 

En 2002, j’avais entendu parler du big bang et de l’empire romain, sans trop savoir comment tout cela se reliait à moi. Ce qui a commencé par une question naïve s’est peu à peu transformé en projet étrange; c’est-à-dire une histoire détaillée, cohérente, et chronologique de l’univers, qui prend plus longtemps que prévu à faire, parce que j’ai vite compris que personne n’avait de vraie réponse à mes questions. En cours de route, je suis devenu papa d’une magnifique jeune fille, et j’ai aussi réalisé que les livres illustrés sont dispendieux à publier, donc j’ai envisagé de convertir mon récit en capsules audio… mais il semblait que certains passages étaient beaucoup plus faciles à comprendre avec images à l’appui. Finalement, le choix de faire ces vidéos s’est imposé comme allant de soi.

 

Bien sur, je n’ai pas la prétention de tout savoir. Ceci n’est que l’humble première version d’un long processus de recherche, de rédaction, et d’apprentissages, où je me suis pris pour un astronome, un chimiste, un géologue, un paléontologue, un historien, et plus récemment, pour un écrivain, un narrateur, un dessinateur, un cinéaste, etc.

 

Chaque vidéo dure environ 30 minutes, en moyenne. Puisqu’il s’agit d’un projet personnel, les droits m’appartiennent, mais je rends  ces vidéos disponibles gratuitement pour tous, afin de diffuser des connaissances scientifiques et historiques.

 

 

http://dubigbangarosalie.com/

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Il y a 12 heures, calypso1376 a dit :

 

J'aime bien le ton du narrateur

Il reste très humble : La théorie du big bang on ne sait pas si c'est ça qui s'est produit, on ne sait pas la vérifier mais c'est la meilleure théorie qu'on a ...

👍

 

tiens, pour moi, le meilleur documentaire en ce moment en ligne, malgré quelques erreurs, il en reste pas moins passionnant

 

 

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C’est le genre de découverte qu’on ne fait pas tous les jours. En février 2021, alors qu’il s’occupait de travaux d’aménagement paysager dans la réserve naturelle du Rutland, Joe Davis, du Leicestershire and Rutland Wildlife Trust, est tombé sur un os, un vrai. Et ce n’était pas n’importe lequel : celui d’un énorme ichtyosaure. Ce gigantesque « dragon de mer » préhistorique est décrit comme l’une des plus grandes découvertes de l’histoire de la paléontologie britannique.

Une découverte exceptionnelle

Au temps des dinosaures, alors que ces derniers régnaient en maîtres sur la terre ferme, les reptiles régnaient en mer. Parmi eux figuraient les ichtyosaures. Tout comme les baleines et dauphins actuels, ces prédateurs devaient respirer l’air atmosphérique avant de replonger pour s’attaquer à leurs proies. Certaines espèces avaient la taille d’un humain, tandis que d’autres pouvaient mesurer près de vingt-cinq mètres de long du museau à la queue.

 

L’ichtyosaure qui nous intéresse aujourd’hui évoluait il y a environ 180 millions d’années. Les restes de l’animal ont été exhumés en août et septembre derniers. Dès le premier aperçu du fossile partiellement exposé, il est devenu clair pour les chercheurs qu’il s’agissait d’un énorme spécimen.

ichtyosaure Le fossile de l’ichtyosaure avant son excavation. Crédits : Anglian Wate

Un prédateur de 10 m de long

Le squelette de l’animal, quasi complet, mesure environ dix mètres de long, tandis que son crâne pèse environ une tonne. C’est tout bonnement le fossile le plus grand et le plus complet de son genre jamais trouvé dans la région.

 

« La Grande-Bretagne est le berceau des ichtyosaures, leurs fossiles y sont déterrés depuis plus de 200 ans. C’est une découverte vraiment sans précédent et l’une des plus grandes découvertes de l’histoire paléontologique britannique« , souligne le paléontologue Dean Lomax au Guardian.

 
ichtyosaure Vue d’artiste d’un ichtyosaure. Crédits : Bob Nicholls/Anglian Water

Il y a quelques mois, des paléontologues avaient également trouvé le crâne d’un autre ichtyosaure, ainsi qu’une partie de sa colonne vertébrale et de son épaule dans les montagnes Augusta du Nevada.

 

D’après les analyses, cet ancien reptile était en revanche beaucoup plus ancien, évoluant au Trias moyen il y a environ 246 millions d’années. Avec un crâne de deux mètres, l’animal était également très grand, de quoi jeter un nouvel éclairage sur la croissance rapide de ces anciens reptiles marins ayant évolué aux côtés des dinosaures.

 

Il y a quelques années, l’analyse d’un ancien spécimen avait également révélé que ces animaux avaient probablement un sang chaud ainsi qu’une graisse isolante et qu’ils utilisaient leur coloration comme camouflage face aux prédateurs, à l’instar des dauphins modernes.

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aujourd'hui, un hominidés, il s'appelle Orrorin tugenensis et si on met de coté Toumai, il serait le premier ancêtre passé à la bipédie

encore fois, des vidéos en anglais mais je ne mets seul ce qui ont une traduction

 

 

 

 

 

 

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