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Construisez la locomotive Mikado 141-R 1187 IXObox


asiris28
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Messages recommandés

Heureux de vous voir arriver sur ce nouveau forum qui je suis SUR évitera les petites dérives du précédent 😉👍.

Dominique heureux de voir que le nom IXO te fasses revenir sur ta décision et que tu vas encore nous étonner 👍.

Buck tu seras toujours le bienvenu ainsi bien sûr que vous tous.

La documentation  sur les 141R est sûrement plus abondante  que celle de la 241P.

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Il est fort dommage que 1001 revues soit fermé, il y avait sûrement un ferrovisime consacré aux 141R .

Si l'un d'entre vous le ou les possède, un scan serai  le bienvenu.

Peut être aussi un HS le Train

Je mettrais des extraits du n° 50 de Voies ferrées  en ligne bientôt .

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Ayant eu la chance de voir passer devant chez moi pour ainsi dire toutes les 141 R mazout qui roulaient sur la Normandie jusqu'en 1967 j'attends avec impatience la sortie du nouveau modèle! 

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Le 31/01/2024 à 17:36, lechienmerlin a dit :

Il est fort dommage que 1001 revues soit fermé, il y avait sûrement un ferrovisime consacré aux 141R .

Si l'un d'entre vous le ou les possède, un scan serai  le bienvenu.

Peut être aussi un HS le Train

Je mettrais des extraits du n° 50 de Voies ferrées  en ligne bientôt .

 

Je ne collectionne pas Ferrovissime mais je me souviens que dans un numéro, il y a quelques années, ils avaient publié un article sur les 141 R de l'annexe traction de Corbeil Essonne affectées aux trains Corbeil -Malesherbes, bien avant le RER D! 

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Le 31/01/2024 à 14:25, Formula400 a dit :

Bonjour à vous tous, 

Je m'étais promis de ne pas me laisser tenter par cette expérience de kit, comme se n'est pas Altaya qui la vends et si je trouve suffisamment de documentation sur le tender pour en faire une version charbon pourquoi pas. En tout cas merci à Eric (asiris28) pour ces photos.

Je retourne à Retromobile, ça fait du bien de prendre l'air. Je n'ai pas trouvé le stand IXO, l'an dernier il l'avait caché sous les escaliers, pas cette fois. 

Bonjour, je pense que certes le tender sera a modifier (dommage toute fois que ce soit un tender de 13M3, un tender de 9M3 venant d'ancienne charbonnière converties à la chauffe au fuel aurait simplifié les choses) , je pense que sur la devanture de la chaudière, il doit y avoir coté chauffeur pas mal  de différence.

On ne sait toujours pas en quelle matière et a quelle échelle sera la machine ?
En tout cas, bon courage et bonne visite a Rétromobile.

Bien amicalement.

pascal

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Bonjour,

 

Transformer la 141 R 1187 Fuel en 141 R charbon suppose les modifications du tender, de la façade de chaudière, du bissel et du train de roues au moins en partie pour passer de Boxpok à rayons, plus la porte de BAF.

Sans parler du stocker ...C'est du lourd !

 

Cependant, du fait de la crise du canal de Suez en 1956, les 141 R Fuel n° 965, 970, 985, 991, 994, 1020, 1039, 1260, 1261, 1264, 1272, 1273, 1276, 1278, 1285, 1288, 1294, 1296, et 1297 furent transformées en 141 R charbon.

 

Pout tout connaitre de ces 1340 locomotives commandées (moins les 17 perdues en mer sur le Belpamela les 141 R 1220 à 1235 et la 141 R 1241) l'ouvrage indispensable qui existe en plusieurs éditions à La Vie du Rail, et que l'on trouve encore souvent en occasion: 

Les 141 R - Ces braves américaines 

par Bernard Collardey & André Rasserie

 

 

 

Capture d’écran 2024-02-02 à 11.17.54.jpg

Modifié par Alco
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Quelques photos de l'arrivé de la première 141 R ; la 466, à Marseille le 17 novembre 1945:

 

 

002.jpg

 

 

 

001.jpg

 

 

Et le rapport Ducluzeau de 1944 aboutissant à la commande des locomotives 141 R aux états-unis dans le cadre du plan Marshall:

 

 

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Modifié par Alco
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A moindre frais , on peut passer en charbon  avec bissel delta, roues boxpok, et Y sur la porte, par contre bien penser à rajouter les ouvertures d'air sous le foyer.  

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Bonjour à vous tous.

Comme je disais précédemment, la documentation sur les 141R est pléthorique et c'est très bien pour nous. 👍👏👏

J'ai déjà trouvé sur eBay ces braves américaines. Faites attention aux arnaques s'il est à plus d'une trentaine d'euros 😉

Bien sûr je pense que nous pourrons mettre à disposition de chacun la documentation déjà rassemblée, merci déjà à Alco pour ses fiches LR. 

 

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Voici quelques modifications pour des modèles Ho mais qui pourraient être utiles à certains. 

A11028, ton prénom serait un plus😁 je n'ai pas sous la main de photos en gros plan des roues mais je suis sur que d'autres les ont 👍

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Bonjour bien que l on ai le temps avant la sortie de cette collection que j évalué en avril j'aimerais savoir si ixo fait des lancements via la TV avec éventuellement une vente en presse pour ceux qui le désire

Pour osiris : a tu des réponses amon message fait il y a quelques jours

Merci d'avance pour une réponse qui intéressera plus d un

 

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Je n'ai jamais vu de pub d'IXO a la  télé. Et c'est peut-être mieux 😊 de ne pas dépenser des fortunes et être plus sérieux  sur les expéditions.

Autre remarque au sujet de la position différente des gros contrepoids de la roue attelée aux bielles par rapport aux petits contrepoids des autres essieux bien visible sur le dessin. je l'avais évoqué il y a quelques temps pour la 241P . (Attention  les compteurs de rivets arrivent 😁😂😠😡)

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Le 02/02/2024 à 17:46, Bil 11 a dit :

Bonjour bien que l on ai le temps avant la sortie de cette collection que j évalué en avril j'aimerais savoir si ixo fait des lancements via la TV avec éventuellement une vente en presse pour ceux qui le désire

Pour osiris : a tu des réponses amon message fait il y a quelques jours

Merci d'avance pour une réponse qui intéressera plus d un

 

Eric pas osiris sinon peux tu me rappeller l'objet du message ?

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Le 02/02/2024 à 17:46, Bil 11 a dit :

"Pour osiris : a tu des réponses amon message fait il y a quelques jours"

 

Amon et Osiris, nous voici en pleine égyptomanie !

 

Modifié par Alco
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Pour ceux qui voudraient transformer la 141 R Ixo fuel en charbon, quelques informations sur les 141 de la seconde tranche transformées en charbonnières.

 

LES R « CHARBON » DE LA DEUXIÈME TRANCHE

 

Si les 700 premières 141 R ont été construites dans l’urgence en adaptant sommairement un modèle américain existant, la seconde tranche de 640 locomotives a pu recevoir un certain nombre de perfectionnements et d’améliorations. Outre de nouveaux principes de constructions, il est décidé que 300 d’entre elles seront équipées de la chauffe au fuel. En effet, la très bonne tenue en service des rustiques 140 U et W Austerity et Front Français arrivées en France dès la mi-1944 pour assurer l’intendance du débarquement, a milité pour que ce mode de combustion soit 12 N°61• 141 R Des machines qui ont une courte vie Les 141 R « charbon » de la deuxième tranche bénéf cient de perfectionnements. Ce sont ainsi 640 machines qui sont construites par cinq constructeurs. Mais leur carrière de charbonnières sera rapidement écourtée, puisque l’essentiel des machines est rapidement con verti à la chauffe au fuel. utilisé à plus grande échelle. Pour autant, à l’automne 1945, il n’est pas envisageable que la totalité de la commande de la seconde tranche utilise le fuel comme combustible : un peu plus de la moitié de cet effectif sera classiquement équipé pour la chauffe au charbon, mais en y intégrant quelques perfectionnements. Pour cette deuxième tranche, cinq constructeurs se partagent le marché. Aux trois constructeurs américains initiaux sont venus s’ajouter deux constructeurs canadiens, qui vont réaliser un plus de 20% de la commande, avec la répartition suivante : • 200 pour Baldwin Locomotive Works à Chester en Pennsylvanie : 141 R 701 à 860 et 1161 à 1200 ; • 200 pour American Locomotive Company (Alco) à Schenectady dans l’État de New- York : 141 R 861 à 1020 et 1121 à 1160 ; • 100 pour Lima Works à Lima dans l’Ohio : 141 R 1021 à 1120 ; • 100 pour Montréal Locomotive Works à Montréal (Québec) : 141 R 1201 à 1300 ; • 40 pour Canadian Locomotive Works à Kingston (Ontario) : 141 R 1301 à 1340. La répartition entre locomotives à chauffe au charbon et au fuel ne suit pas une logique numérique particulière, puisque seule une partie des lots sont d’authentiques mazoutières : • 141 R 821 à 860 Baldwin ; • 141 R 961 à 1020 Alco ; • 141 R 1121 à 1200 Alco ; • 141 R 1221 à 1300 Montréal ; • 141 R 1301 à 1340 Canadian.

 

Seules 284 locomotives figureront aux inventaires, puisque 16 sont manquantes (141 R 1221 à 1235 et 1241 Montréal) suite au naufrage du cargo norvégien Belpamela en avril 1947. Des 141 R charbon plus modernes Outre les 700 locomotives de la première tranche, le parc des charbonnières est composé de 339 locomotives de la deuxième tranche ainsi réparties par constructeurs : • 120 Baldwin : 141 R 701 à 820 ; • 100 Alco : 141 R 861 à 960 ; • 100 Lima : 141 R 1021 à 1120 ; • 19 Montréal : 141 R 1201 à 1219, la 1220 ayant aussi sombré avec le cargo Belpamela dans l’Atlantique Nord. Alors que les 700 locomotives de la première tranche peuvent être considérées comme étant un peu « rustiques » car il fallait faire vite avec des moyens limités en raison du conflit, la fin des combats autorise à avoir une vision plus proche des exigences françaises. Le retour à la paix entraînant outre-Atlantique aussi la levée d’un certain nombre de restrictions, la SNCF réussit à obtenir la prise en compte d’un certain nombre d’améliorations, non pas pour corriger des faiblesses, mais au contraire pour disposer des perfectionnements qui équipent déjà les productions américaines depuis plusieurs années.

 

Autant il existe une unité de construction pour les 141 R 1 à 700 de la première tranche, quel que soit leur fabricant, autant les éléments constitutifs des 141 R 701 à 1340 sont évolutifs en fonction des constructeurs et de leur tranche de numérotation. Une des plus marquantes permet de reconnaître aisément les 141 R de la deuxième tranche : elles sont équipées de roues Boxpok à la place des traditionnelles roues à rayons, le diamètre des roues motrices restant inchangé à 1,650m. Réalisées en acier moulé, elles sont plus rigides au niveau de la jante, ce qui permet un meilleur serrage du bandage et évite que celui-ci « glisse » lors des démarrages énergiques. Leur mode de construction favorise un meilleur équilibre des masses en mouvement et améliore la répartition de l’effort de traction, tout en limitant les efforts latéraux. Les 141 R 701 à 1100 reçoivent un essieu Boxpok sur le 3e essieu accouplé, alors que les 100 dernières Américaines et les 140 Canadiennes 141 R 1101 à 1340 bénéficient elles de roues Boxpok sur les quatre essieux moteurs.

En complément, des boîtes d’essieux à rouleaux Timken (à la place des traditionnelles boîtes d’essieux à huile) sont montées sur les roues Boxpok pour une meilleure fiabilité et moins d’échauffements. Il est à noter qu’en cours de carrière, des permutations de train de roues ont eu lieu lors des levages avec reprofilage. Les roues des bissels  sont en acier moulé. Tous les tenders 30 R 701 à 1340 sont équipés d’essieux en acier moulé, avec boîtes à rouleaux. Sur les 200 locomotives qui reçoivent un châssis monobloc moulé plus moderne, avec bissel Delta, boîtes à rouleaux sur tous les essieux moteurs et porteurs et roues Boxpok sur les quatre essieux moteurs (141 R 1101 à 1200 et 1241 à 1340), seules vingt (141 R 1101 à 1120 Alco) sont des charbonnières.

 

Toutes les autres ont des châssis en barres avec bissel arrière Cole, boîtes à rouleaux sur les quatre essieux moteurs, roues Boxpok sur le seul troisième essieu moteur De même, la SNCF parvient à imposer une francisation un peu plus poussée sur certains points. Ainsi, l’échappement initial d’origine américaine est remplacé par un Kylchap IK/T, mis au point par l’ingénieur finlandais Kylälä et son homologue français André Chapelon qui, grâce à une architecture à plusieurs étages d’aspiration dans la boîte à fumée, permet une meilleure combustion et donc de meilleures performances.

La boîte à fumée est modifiée, avec cette fois un modèle de type Nord avec volant d’ouverture à gauche et non plus central. Cela permet aussi d’implanter le monogramme SNCF au centre de la boîte à fumée : tout un symbole ! La courte carrière des 141 R 701 à 1120 « charbon » de la deuxième tranche Dotées de perfectionnements par rapport à leurs sœurs de la première tranche, ces 320 charbonnières vont avoir une carrière singulièrement écourtée. À peine trois ans après leur livraison, elles sont transformées pour la chauffe au fuel. Les premières mises en service débutent en août 1946, alors même que dix pour cent des locomotives de la première tranche n’ont pas encore touché le sol français. Même si la cadence apparaît comme moins élevée en comparaison des 141 R 1 à 700, l’utilisation des énormes capacités de l’industrie américaine militaire reconverties au profit d’activités civiles permet de poursuivre les livraisons sur un rythme très élevé. Il faut aussi tenir compte des autres livraisons qui ont lieu en parallèle, que ce soit le reliquat de la première tranche jusqu’en novembre 1946, mais aussi des 300 mazoutières qui se déroule tout au long de l’année 1947.

Les mises en services s’échelonnent de la façon suivante : août 1946 : 39, septembre 1946 : 50, octobre 1946 : 65, novembre 1946 : 26, décembre 1946 : 25, janvier 1947 : 7, février 1947 : 6, mars 1947 : 11, avril 1947 : 28, mai 1947 : 36, juin 1947 : 9, juillet 1947 : 1, août 1947 : 1, septembre 1947 : 4, octobre 1947 : 8, novembre 1947 : 3. La 141 R 874 est la dernière à être mise en service en mars 1948, après avoir réalisé de nombreux essais depuis septembre 1946 sur le banc de Vitry-sur-Seine, notamment comparatifs avec des locomotives de la première tranche et des 141 P.Elle permettra en particulier de démontrer les avantages de l’échappement Kylchap sur la consommation et les puissances développées. La répartition entre les régions évolue : cette fois, c’est la région Sud-Est qui est la plus richement dotée avec 132 locomotives représentant près de 42%, suivie par la région Est avec 107 exemplaires (33%), la région Nord avec 65 engins (20%) alors que la région Ouest n’en touche que 14 (5%). À nouveau, la région Sud-Ouest est écartée et aucune 141 R charbon neuve n’y est affectée. Les motivations d’utilisation des charbonnières peuvent s’analyser de deux façons : il s’agit de pouvoir créer de nouveaux centres et permettre ainsi aux 141 R de prendre en charge de nouveaux trains sur de nouvelles lignes, et/ou renforcer les dotations de dépôts ayant déjà été pourvus de locomotives de la première tranche de façon à ce que les Américaines prennent en charge de nouveaux trains sur des axes déjà pourvus et étendent leurs missions sur des lignes voisines.

La région Sud-Est: utilise plus de la moitié de ce nouvel effectif pour créer trois nouvelles résidences pour ces locomotives : Villeneuve, Nevers, Dijon. Le reste sert à compléter les effectifs de sept autres dépôts qui en ont accueilli antérieurement : Grenoble, Le Teil, Ambérieu, Badan, Avignon, Narbonne et Marseille-Blancarde. Villeneuve reçoit, en sus de la 141 R 252 longtemps restée en essais, pas moins de 34 locomotives neuves d’un coup : 141 R 748, 757, 759, 908, 910, 911, 912, 913, 914, 915, 916, 917, 918, 919, 920, 922, 924, 926, 927, 932, 933, 934, 935, 936, 1047, 1048, 1049, 1050, 1051, 1052, 1053, 1054, 1057, 1058. Elles s’emparent immédiatement des trains de marchandises échangés entre les triages bordant la Grande Ceinture (Villeneuve, Juvisy, Le Bourget) et les faisceaux établis aux abords de la ligne impériale jusqu’à Laroche-Migennes et Les Laumes.

Elles investissent aussi la partie nord de la ligne du Bourbonnais jusqu’à Montargis et Nevers. Nevers bénéficie d’un contingent de 24 exemplaires construits par Alco : 141 R 957, 958, 959, 960, 1101, 1102, 1103, 1104, 1105, 1106, 1107, 1108, 1109, 1110, 1111, 1112, 1113, 1114, 1115, 1116, 1117, 1118, 1119, 1120. Elles sont quasi exclusivement employées sur la ligne du Bourbonnais, entre Montargis et Clermont- Ferrand, via Vichy ou Gannat. 17 locomotives sont affectées à Dijon : 141 R 760, 762, 763, 764, 765, 874, 929, 930, 931, 939, 940, 1043, 1044, 1045, 1046, 1055, 1056. Elles sont spécialisées sur le trafic en provenance de la région parisienne et à destination de l’agglomération lyonnaise et des Savoie. Elles montent jusqu’à Laroche-Migennes et Les Laumes, et atteignent Ambérieu, Saint-Germain-au- Mont-d’Or, Vénissieux, Badan. Région Sud-Est Par ailleurs, la région Sud-Est affecte les autres locomotives neuves dans les dépôts de la moitié sud de son territoire. Ambérieu reçoit 11 locomotives construites par Baldwin : 141 R 717, 721, 725, 728, 731, 733, 734, 735, 740, 741, 743. Elles sont utilisées vers Dijon par la ligne de la grande Bresse via Saint-Amour, la ligne de la petite Bresse via Mâcon étant coupée suite à la destruction du pont sur la Saône. Elles atteignent aussi Lyon, Genève et Culoz, où en particulier, les trains sont repris en traction électrique vers l’Italie. Grenoble complète son effectif avec 19 nouveaux exemplaires : 141 R 727, 729, 730, 732,742, 744, 755, 756, 758, 880, 881, 903, 904, 906, 909, 921, 923, 925, 928. Elles circulent essentiellement sur le sillon alpin entre Chambéry et Valence, et assurent les échanges avec les triages du sud de l’agglomération lyonnaise (Vénissieux, Guillotière). Badan hérite de seulement six locomotives supplémentaires : 141 R 712, 952, 953, 954, 955, 956. Elles prennent en charge les trains en provenance/à destination de la ligne du Bourbonnais, depuis Nevers, Moulins ou Saint-Germain-des-Fossés, via Paray-le-Monial, les Sauvages ou Saint-Étienne. 13 autres sont affectées au Teil : 141 R 861, 862, 863, 864, 865, 866, 867, 868, 869, 870, 875, 878, 882. Elles sont spécialisées sur le trafic de la rive droite du Rhône de Lyon Perrache et Badan à Nîmes et Avignon. À l’époque, il n’existe plus de pont sur le Rhône et il n’est pas possible de changer d’itinéraire : les parcs des dépôts de chaque rive du fleuve ne sont donc pas mutualisés. Dans ce qui sera la future région Méditerranée à partir du 1er janvier 1948 et qui a été fort bien achalandé en 141 R fuel/charbon, seuls trois dépôts reçoivent quelques machines. Avignon en hérite de cinq : 141 R 719, 720, 722, 871, 872 pour circulation sur la rive gauche du Rhône entre les faisceaux de la région lyonnaise et ceux de la région marseillaise. Trois autres complètent la dotation de Narbonne (141 R 1070, 1079, 1080) pour utilisation exclusive vers le point-frontière espagnol de Port-Bou/Cerbère. Deux autres (141 R 873, 885) sont affectées à Marseille Blancarde qui les engage vers Toulon, Gardanne, Miramas via la ligne de la Côte Bleue et Martigues, ainsi que sur tous les embranchements portuaires de la zone.

 

Région Est: Trois nouvelles résidences accueillent des Américaines. Hausbergen est le dépôt le mieux loti avec 26 locomotives (141 R 701, 704, 707, 768, 771, 799, 806, 807, 808, 813, 900, 901, 902, 905, 907, 938, 942, 943, 945, 947, 948, 949, 1081, 1084, 1097, 1098). Elles sont utilisées à la fois entre Metz et Mulhouse, mais aussi sur les lignes régionales en direction de Wissembourg et Lauterbourg. Toujours sur le territoire de l’ex-réseau AL, le dépôt de Sarreguemines reçoit 11 exemplaires (141 R 886, 887, 888, 889, 1035, 1036, 1037, 1038, 1039, 1040, 1041). Elles parcourent toute l’étoile, alors bien active grâce aux importants trafics générés par les houillères de la Sarre, avec de nombreux trains de charbon à destination de Hausbergen, Béning, Metz, mais aussi sur des lignes aujourd’hui désaffectées vers Sarrebourg et Blainville via Sarralbe. À l’autre extrémité du réseau Est, 16 locomotives sont affectées à Vaires (141 R 951, 1022, 1025, 1026, 1027, 1028, 1029, 1030, 1031, 1033, 1034, 1082, 1083, 1095, 1096, 1099). Comme leurs sœurs de Valenton, elles servent à assurer des circulations sur la Grande Ceinture avec trains de raccord vers les autres réseaux Sud-Est (Villeneuve), Sud-Ouest (Juvisy), Le Bourget (Nord) et Achères (Ouest). Elles poursuivent ensuite sur la ligne 1 vers Châlons, la ligne 2 vers Reims via l’itinéraire en service à l’époque passant par La Ferté Milon et la ligne 4 vers Troyes. Quatre autres dépôts renforcent leurs effectifs : tout d’abord, 19 Baldwin sont dirigées vers Mohon (141 R 702, 703, 705, 706, 708, 709, 710, 711, 712, 713, 714, 715, 716, 718, 745, 746, 747, 749, 750). Elles sont employées sur la ligne de la vallée de la Meuse vers Givet, vers Reims, sur l’artère Nord-Est jusqu’à Aulnoye et en Lorraine où elles atteignent les faisceaux de Thionville, Metz, Conflans, Pagny-sur-Moselle. Elles prennent surtout en charge les trains de marchandises diverses, laissant les trains entiers aux Decapod de diverses origines. La dotation de Blainville est également fortement complétée par 18 locomotives (141 R 761, 766, 767, 767, 770, 791, 802, 803, 805, 811, 814, 815, 937, 941, 944, 946, 950, 1032). Proche de l’agglomération nancéenne et à mi-distance entre Champagne et Alsace, ce dépôt les utilise pour les dessertes des faisceaux lorrains (Pont Saint-Vincent, Metz, Conflans-Jarny…) mais aussi sur des courses plus longues sur des lignes comportant des rampes redoutables, en particulier vers Hausbergen et Chalindrey via la ligne évite-Nancy qui se greffe à Toul sur la ligne 15. Dans une moindre mesure, le site de Mulhouse-Nord accueille 13 Baldwin supplémentaires (141 R 785, 786, 787, 788, 789, 790, 798, 800, 801, 804, 809, 810, 812) circulant vers Hausbergen, Belfort, Chalindrey, Bâle. Enfin, Châlons-sur-Marne, qui dispose déjà d’un copieux parc, en hérite de 4 nouvelles (141 R 751, 752, 753, 754) visibles sur la ligne 1 entre les triages de la région parisienne (Noisy, Vaires) et ceux de Lorraine (Metz, Jarville, Blainville), ainsi que la transversale entre Reims et Chalindrey. Région Nord Bien pourvu en locomotives de vitesse, ce réseau manquait de locomotives mixtes, surtout suite aux grosses ponctions de l’occupant sur des anciennes prises de guerre. À la différence des autres régions, les nouvelles locomotives sont dirigées vers des dépôts n’en ayant pas encore reçu, avec des dotations globalement équilibrées et concentrées sur quelques centres. Ils sont judicieusement choisis pour améliorer le maillage de la région et augmenter le rendement des locomotives. Boulogne accueille ainsi 18 locomotives (141 R 723, 724, 784, 816, 817, 818, 876, 877, 879, 883, 884, 890, 891, 892, 893, 894, 895, 896). Elles sont logiquement cantonnées sur la ligne de la côte d’Opale, entre Calais et Amiens, et poussent jusqu’à Paris. Outre les trains de marées expédiés depuis les ports de la Manche, elles assurent la plupart des trains de carrière au départ de Caffiers et Marquise- Rinxent. Elles atteignent aussi Lille via Saint- Pol sur Ternoise. Bien que traditionnellement spécialisé aux trains de voyageurs, le dépôt d’Amiens est choisi pour recevoir dix Baldwin (141 R 772, 773, 774, 775, 776, 777, 796, 797, 819, 820), qui effectuent un service mixte vers Arras, Lille, Rouen, Sotteville, Creil, Le Bourget ainsi que Tergnier et Laon pour jonction avec le réseau Est. En revanche, elles n’ont pas vocation à circuler sur la ligne de la Côte d’Opale, fief des boulonnaises. À proximité de la région parisienne, Creil bénéficie de 15 machines (141 R 726, 736, 737, 738, 739, 897, 898, 899, 1021, 1023, 1024, 1085, 1086, 1087, 1088). Elles sont essentiellement destinées à assurer du service sur la ligne de Belgique entre les triages bordant la Grande Ceinture (Le Bourget, Noisy, 16 N°61• 141 R Achères) et Tergnier, Busigny, Aulnoye. Situé à proximité immédiate de la frontière belge, le dépôt d’Aulnoye hérite de 12 locomotives construites par Lima (141 R 1059, 1060, 1061, 1062, 1063, 1064, 1089, 1090, 1091, 1092, 1093, 1094). Elles se rencontrent sur deux itinéraires : la ligne de Belgique entre Le Bourget et Aulnoye, et l’artère nord-est entre l’agglomération lilloise et Lumes. Enfin, au cœur du bassin minier, Douai reçoit 10 Baldwin (141 R 778, 779, 780, 781, 782, 783, 792, 793, 794, 795), qui n’auront qu’un champ d’action relativement restreint puisqu’elles concentrent leur activité sur toute la zone minière et en particulier sur Valenciennes, Cambrai, Arras, Lens, Béthune, Lille.

 

Région Ouest: Comme pour la première tranche, la région Ouest ne bénéficie que d’un nombre très limité de locomotives neuves et plutôt que de les éparpiller dans de nouvelles résidences, elles servent à compléter les dotations existantes. Toutes ont été construites par Lima. Saint-Brieuc en reçoit cinq (141 R 1066, 1068, 1069, 1072, 1100) qui sont employées sur la radiale entre Rennes et Brest et sur l’antenne de Roscoff. La Rochelle en obtient deux (141 R 1074, 1075), destinées à circuler sur la transversale Nantes-Bordeaux, ainsi que vers Poitiers où elles sont relayées par des locomotives électriques. Auray en touche une seule (141 R 1071), employée sur la radiale de Bretagne Sud, de Nantes, Rennes ou Redon vers Quimper. Sur la grande radiale Paris/Cherbourg, une mutualisation du parc est mise en place, de façon à profiter au mieux de la conduite en banalité. Administrativement, Caen en touche trois (141 R 1076, 1077, 1078), Mézidon deux (141 R 1065, 1067) et Cherbourg une (141 R 1073). Elles circulent entre Cherbourg et les faisceaux de Mantes, Achères et des Batignolles en région parisienne, ainsi que sur la transversale Le Mans, Argentan, Sotteville. Les charbonnières sont rapidement modifiées pour la chauffe au fuel L’augmentation rapide du prix du charbon à partir de 1948, comparée au faible coût des produits pétroliers, rend particulièrement intéressant de transformer le mode de chauffe de la plupart des 141 R charbon de la deuxième tranche. Outre le gain en combustible, l’autonomie plus importante et le moindre coût en entretien compensent plus que largement le coût de la modification. 320 charbonnières, sur les 339 que compte la deuxième tranche, sont modifiées entre octobre 1947 (alors qu’il reste encore une douzaine de 141 R charbon à livrer) et mars 1949. Toutes n’auront donc pas été en service en même temps. 240 locomotives (141 R 701 à 820, 861 à 960 et 1101 à 1120) sont modifiées par les ateliers de Nevers-Machines à partir de kits fournis par l’industrie américaine. Il s’agit notamment d’installer un brûleur dans le foyer, de remplacer la grille par un garnissage en briques réfractaires pour limiter la température au niveau des parois du foyer, de supprimer la voûte du foyer, de supprimer le stocker et de modifier le circuit de vapeur pour pouvoir réchauffer le combustible.

Ces locomotives transformées sont destinées aux réseaux Est, Sud-Est et Méditerranée, nouvellement créé. Les 80 autres (141 R 1021 à 1100), toutes d’origine Lima, sont modifiées par le dépôt de Niort et destinées au réseau Ouest. À la sortie de modification, la SNCF redéploye l’ensemble de son parc de 141 R, avec regroupement des charbonnières et des fuel, de façon à profiter au mieux de l’autonomie supérieure des mazoutières qui sont utilisées en priorité sur des trains lourds. La région Sud-Est hérite de 115 Américaines réparties entre Badan (51), Grenoble (27), Ambérieu (23, notamment les 141 R 1101 à 1120 équipées de boîtes à rouleaux), Roanne (13) et Dijon (1). 90 locomotives sont affectées à la région Est, dans trois dépôts seulement : Blainville (19), Hausbergen (36) et Mulhouse-Nord (35). 79 étaient déjà affectées à la région Est lorsqu’elles étaient charbonnières et 11 d’origine Nord sont reversées à Blainville. Cette affectation dans cette région sera de courte durée, car entre juin et août 1950, l’ensemble de ces 90 locomotives sont repositionnées sur le Sud-Est et l’Ouest. Alors qu’elle était chichement dotée en 141 R charbon, la région Ouest est la grande gagnante de cette opération. Elle détient finalement 80 Américaines, appartenant au groupe homogène des 141 R 1021 à 1100, initialement dispersées sur les quatre régions et qui ont été regroupées peu avant leur transformation à Niort. Désormais, les effectifs dans les dépôts Ouest deviennent plus conséquents : 17 sont résidentes à Mézidon, 15 à St-Brieuc, 13 à La Rochelle, 11 à Caen, 10 au Havre, 8 à Auray. 5 autres sont destinées à Achères et 1 à Mantes pour appuyer les dessertes normandes depuis la région parisienne. Récemment créée, la région Méditerranée va recevoir 35 locomotives transformées, 27 étant affectées au Teil pour la desserte de la rive droite du Rhône, le solde étant réparti entre Avignon (3), Nîmes (3) et Marseille.

 

 

Voici une roe Boxpox et les commandes de conduite:

 

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Modifié par Alco
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