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Avant guerre (…-1945)

DELAGE, la belle voiture française


lotusien
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Messages recommandés

Bonjour tout le monde et, puisque tout le monde s'y met, meilleurs voeux également.

 

J'ai plusieurs questions:

- Existe-t-il un exposé de la production des Delâge, totale et modèle par modèle?

- Quels sont les modèles dont les éléments de carrosserie ont été fabriqués avec les procédés Ambi Budd? Vu le coût des presses, la production de ces modèles devait être assez élevée pour amortir les investissements...

 

Bonjour,

Pour tenter de répondre aux questions:

Pour la première, il me semble que l'ouvrage Rouxel Cabart "DELAGE la Belle Voiture Française" présente toute la production modèle par modèle.

Pour la seconde, Delage avait un atelier intégré de Carrosserie, mais utilisait principalement les services d'Autobineau où il était associé à Letourneur et Marchand, mais il est vrai que beaucoup de ses châssis partaient se faire habiller chez tous les grands Carrossiers.

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Invité §saa846Fl

Félicitations....c'est Merveilleux

 

Le top.... toutes les vis sont orientées dans le même sens

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Bonjour et merci :jap:

C'est un atelier de professionnels proches des "Amis" qui m'a gentiment fait le travail que j'aurai été bien incapable de faire aussi bien pour le bouchonnage Merci :jap:

Pour le TB il y a un truc qui vous a échappé, la pompe de nivex est "home made" car l'ecrou etait explosé j'en cherche un plus "conforme" comme celà par exemple

http://vintagesunbeams.blogspot.fr/2009/11/nivex-petrol-gauge-system.html

http://2.bp.blogspot.com/-TDAgiar64_s/UCex1CKtK_I/AAAAAAAAAQA/hXikxSukbhs/s1600/DSC_0741.JPG

les boutons ne sont pas beaux je vais les nickeler et il me manque une clef et le barillet ad hoc qui a disparu

enfin pour cacher les trous à droite en bas je vais poser une plaque ou un St Christophe

a suivre

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Philippe,

 

Super boulot...

 

Pour ton Nivex , c'est le support qui m'interpellait

 

Pour les boutons, pourquoi 3 ? Quelle est leur fonction ?

 

Contact = clé interupteur lumière : est-ce que tu as perdu?

Clignotant: je le vois en plus.

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Bien vu ;)

L'inter. des lumières fonctionne bien. A l'intérieur le barillet et le système pour actionner le contact à partir de la clef n'est plus là (et je n'ai rien perdu :q );Je pensais bricoler celà mais j'ai abandonné car il y a des trou trou de percés au fils des ans autant les boucher "utile"

 

Il y a donc : 1 starter du solex puisque zenith absent, 1 contact et 1 klaxon 2 positions, ville et route

 

il reste encore à droite des petits trous mais un st Christophe ovale et bleu arrive par la poste pour cacher celà

 

A suivre

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Tu peux utiliser le système Zenith pour commander le cable de starter.

 

Pour le klaxon ou mise à la masse magnéto, prend un bouton déjà nickelé par exemple: http://www.conrad.fr/ce/fr/pro [...] A?ref=list

 

Pour le barillet du comodo (perdu dans le temps :-)), il te manque quoi exactement? J'ai peut-être.

 

Tu as l'éclaireur de tableau complet en haut ?

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Invité §l_a261xy

Bonjour,

 

Petits cachottiers !

Hier il y avait une annonce d'une DR70 , 2e main, 16000 km origine, TBE d'origine et non restaurée, exposée au musée de REIMS et à vendre pour 18000€.

:cry: N'est plus sur LBC ce jour ...

 

A un membre du forum ?

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Invité §tun768Yb

Merci les delâgistes de vos réponses concernant la production de la marque.

 

C'est à la fois moins que ce à quoi je m'attendais et plus...

 

J'ai une question. En 1932, Armand Esders était le témoin de mariage de Mr Prade avec Mlle Rigaud, belle-fille de M. Gustave Delâge. Voici le "relaté" de presse:

 

 

EsdersChristiane4.jpg

 

 

 

EsdersChristiane3.jpg

 

 

Vu le gotha réuni autour de ce mariage, cette famille Gustave Delâge est elle de celle d'un des deux constructeurs (automobile, celui de ce topic, ou avionneur-automobile) ?

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Bonjour,

 

Petits cachottiers !

Hier il y avait une annonce d'une DR70 , 2e main, 16000 km origine, TBE d'origine et non restaurée, exposée au musée de REIMS et à vendre pour 18000€.

:cry: N'est plus sur LBC ce jour ...

 

A un membre du forum ?

 

 

Bonjour

Cachotiers, non :pfff: car elle est citée là comme en vente il y a deux ans (page 157)

http://forum-auto.caradisiac.com/viewbbcode.php?config=automobiles-mythiques-exception.inc&cat=5&numreponse=17080990

 

l'an borghini, amateur de Delage?? avec un pseudo comme celui ci cachotiers va!!

 

Par contre elle peut partir vite mais l'etat d'origine implique une reno moteur profonde pour redemarer

 

A suivre

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Invité §tun768Yb

Une annonce que je n'avais pas passée, qui était sur le site LADD et qui vient de passer sur prewarcar.

 

Delage D6 3 Litres Limousine Chapron 1948

 

"Delage D6 à vendre venant de la collection célèbre de frères de Schlumpf. Totalement original et non restauré. Faire offre."

 

"Totally original and unrestored Delage D6 3 litre with Cotal gearbox, no major rust and easy to restore. Marvelous motorcar ! Body by Henri Chapron"

 

 

Photos Prewarcar et Les Amis de Delage

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] rague1.jpg https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] rague2.jpg

 

Elle est à vendre à Prague pour les courageux. Belle patine d'une auto dans son jus dont il serait intérressant de connaitre l'historique. Entre autres questions : quand et comment a t elle quitté la collection Schlumph si elle vient bien de là? Je ne pense pas qu'elle fasse partie du lot récent dispersé qui était chez Arlette Schlumph.

 

 

 

La chose n'a pas été ébruitée en son temps pour des raisons évidentes: FS avait conservé les CG par devers lui. C'est pourquoi les voitures du musée ne sont de loin pas toutes immatriculées.

 

Il en a revendu qui n'étaient pas dans le musée, pendant la procédure... Je connais au moins une Bugatti dans ce cas.

 

Enfin, la collection Arlette Schlumpf (appelons là ainsi pour la différencier de celle adjugée au Musée actuel) n'est pas partie intégralement aux USA.

 

Mais il ne faut pas rêver, le fonds final n'était pas si immense...

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Quels sont les modèles dont les éléments de carrosserie ont été fabriqués avec les procédés Ambi Budd? Vu le coût des presses, la production de ces modèles devait être assez élevée pour amortir les investissements...

 

Bonjour Tunesi.

Pour répondre en partie à la question sur Budd, voilà des précisions venant d'un éminent "Ami de Delage" :

 

"Concernant la question sur BUDD (Philadelphie), il a carrossé au moins une DELAGE CO (CO 2 ?? ) en 1922. Il existe des photos de cette voiture dont l'aspect est pour le moins original. Je suis en attente de renseignements quant à une production plus étoffée, mais rechercher de l'histoire aux USA, c'est pas trop leur truc."

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Merci les delâgistes de vos réponses concernant la production de la marque.

 

C'est à la fois moins que ce à quoi je m'attendais et plus...

 

J'ai une question. En 1932, Armand Esders était le témoin de mariage de Mr Prade avec Mlle Rigaud, belle-fille de M. Gustave Delâge. Voici le "relaté" de presse:

 

 

EsdersChristiane4.jpg

 

 

 

EsdersChristiane3.jpg

 

 

Vu le gotha réuni autour de ce mariage, cette famille Gustave Delâge est elle de celle d'un des deux constructeurs (automobile, celui de ce topic, ou avionneur-automobile) ?

[h2] Intrigué par la question, ce n'est pas Louis (Automobile) ni Claude (Moto) mais bien l'Avionneur, qui fut bien d'autres choses comme nous le livre Wikipédia. Passionnant. [/h2] [h2]

[/h2] [h2]Carrière militaire[/h2]

Entré à l’École navale en 1901, il est promu aspirant le 5 octobre 1904. Sorti de Navale avec le titre d’ingénieur, il est affecté au port de Toulon et passe enseigne de vaisseau le 5 octobre 1906. Le 13 novembre 1908, il embarque sur le contre-torpilleur Mousqueton (1re flottille de torpilleurs de la Méditerranée, Cdt Gontran De Faramond de la Fajole). Promu chevalier de la Légion d'honneur et lieutenant de vaisseau le 29 septembre 1913, il est détaché en congé sans solde le 1er janvier 1914.

Rappelé par la Marine en août 1914, il est affecté au porte-hydravions La Foudre de septembre à novembre 1914 puis promu Capitaine de Corvette et nommé à la tête de l’escadrille Nieuport de Port-Saïd de décembre 1914 à février 1915. Jugé finalement plus utile dans le rôle d’ingénieur, il est renvoyé à l’arrière en mars 1915 et versé au cadre de réserve le 11 mai 1918.[h2]Delage et l’aviation[/h2]

Dès 1909, Gustave Delage s’intéresse à l’aviation et à ses applications navales. Malgré son affectation à Toulon, il obtient le 29 août 1910 à Vincennes le brevet de pilote n° 219 de l’Aéro-Club de France, puis le brevet de pilote militaire n° 23. En septembre 1911 il commande une escadrille participant aux manœuvres militaires dans les Ardennes [1] . Le 14 décembre 1912, il effectue son premier vol sur un hydravion de la Marine nationale.

Placé hors cadre par la Marine nationale, il est nommé directeur technique de la société Nieuport et directeur général du département des aéroplanes en janvier 1914. Rappelé sous les drapeaux en août 1914, il réintègre la firme Nieuport en février 1915. Il dessine alors rapidement une nouvelle formule d'avions, le sesquiplan. Le premier est un biplace d’observation, le Nie-10, dont plus de 1 000 exemplaires seront construits. Plus compact, le monoplace Nie-11BB devient rapidement le Nieuport Bébé et fut produit à plus de 7 000 exemplaires en France, mais aussi en Grande-Bretagne, en Italie ou en Russie. Suivront les chasseurs monoplaces Nie-16 et Nie-17.

Si Delage connaît moins de succès avec ses bombardiers Type 14 (en) et Type 15 et si l’armée de l'air française ou la Grande-Bretagne préfèrent les chasseurs SPAD durant les deux dernières années du guerre, l’aviation militaire des États-Unis s’équipe de Nieuport 24 et Nie-28, tout comme l’Italie ou la Belgique.

Début 1920, l’armée de l'air française décide de remplacer tous les chasseurs en service, issus de la Première Guerre mondiale, par des Nieuport 29. Or à cette époque la firme Nieuport décide de désigner ses productions françaises Nieuport-Delage pour les distinguer des productions de sa filiale britannique, dont elle perd le contrôle. Le Nieuport 29 devient donc NiD-29.

Gustave Delage sera la tête pensante de la firme Nieuport-Astra jusqu’en 1932. Mais en 1930 Nieuport-Astra rejoint avec Hanriot, CAMS ou la SECM-Amiot la Société Générale Aéronautique (SGA), une sorte de holding dont Delage ne supporte pas le mode de gestion. Il démissionne donc pour s’occuper d’autre-chose.[h2]Jaeger et LeCoultre[/h2]

Dès 1915, la société horlogère suisse Le Coultre et Cie s’est lancée dans la fabrication de compte-tours pour l’aviation, puis d’indicateurs de vitesse mis au point par la société française Jaeger avec la collaboration du pilote suisse Edmond Audemars [2] . Fournisseur officiel de l’aéronautique française, LeCoultre a produit 120 000 compte-tours durant la guerre, qui ont été vendus aux Alliés par Edmond Jaeger. En octobre 1917, les deux entreprises forment une association de participation pour resserrer leurs liens. Edmond Jaeger, qui a alors 67 ans, reste propriétaire des brevets sur les compte-tours dont LeCoultre a besoin pour survivre en temps de guerre. Or cette association a besoin de capitaux. Curieusement, ces capitaux sont apportés par les milieux privés de l’aéronautique française : Léon Morane, Laurent Seguin, Gabriel Voisin, ... et Gustave Delage. Ensemble, ils apportent plus de 2,5 millions de francs à l’Association Jaeger-LeCoultre et Gustave Delage surveille les finances de Le Coultre et Cie en Suisse et d’Edmond Jaeger SA à Paris [3] .

Quittant Nieuport, il devient tout simplement directeur de la firme Jaeger en 1933 [4] . Il sera l’artisan de la fusion des deux entreprises, réalisée en 1937 et jusqu’à sa mort occupera une position déterminante au sein de la firme horlogère Jaeger-LeCoultre.

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Merci les delâgistes de vos réponses concernant la production de la marque.

 

C'est à la fois moins que ce à quoi je m'attendais et plus...

 

J'ai une question. En 1932, Armand Esders était le témoin de mariage de Mr Prade avec Mlle Rigaud, belle-fille de M. Gustave Delâge. Voici le "relaté" de presse:

 

 

EsdersChristiane4.jpg

 

 

 

EsdersChristiane3.jpg

 

 

Vu le gotha réuni autour de ce mariage, cette famille Gustave Delâge est elle de celle d'un des deux constructeurs (automobile, celui de ce topic, ou avionneur-automobile) ?

 

 

Pour notre culture, curieusement, DELAGE et DELAHAYE ont une étymologie commune, "de derrière la haie" ce qui semble vouloir dire "enfant naturel" !

Le constructeur porte un accent circonflexe sur le A, ce que n'ont pas Claude ni Gustave. Tous trois son contemporains.

Delage est un nom très répandu, ce qui nous vaut souvent des questions par des homonymes voulant savoir s'ils descendent du constructeur ! Grace à l'accent on peut généralement les convaincre que non.

Toutefois, un jour je fus contacté par un Canadien qui s'avéra être un cousin inconnu et qui croyait son Père décédé durant la guerre, or celui-ci (mon oncle) était encore en vie !!!

Quelques jours plus tard je faisais connaissance de ce cousin qui s'en allait faire connaissance de son père à l'âge de 60 ans !!! Son Père (qui l'avait reconnu pendant la guerre) décédait trois mois plus tard.... Quelle histoire.

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Invité §tun768Yb

:jap: :jap: :jap: beaucoup de ces informations.

 

Je rebondis pour rappeler deux éléments dont il a été question plus haut sur ce topic.

 

1) Guynemer est décédé en duel pour sa maîtresse commune avec un autre pilote. J'ai eu deux témoignages à ce sujet, un indirect qui est celui d'Yves Dalmier qui avait connu un des pilotes témoins au mess de l'engueulade entre les deux amants de la même femme et un autre direct de mon grand-oncle pilote de chasse en 1914-1918 (notamment commandant d'escadrille en 1918 et avant Ferdinand de Lesseps, la même dans laquelle a servi Nungesser).

 

Or la maîtresse était mariée à un Delâge/Delage qui n'est pas, contrairement aux suppositions de Yves Dalmier, la femme de Louis, mais qui semble avoir été la première femme de Gustave.

 

La confusion proviendrait d'une supposée séparation du couple Louis Delâge après 1918 (je parle au conditionnel car cette séparation est évoquée ouvertement par J.-A. Grégoire dont les souvenirs sont sujets à caution quand on les confronte aux archives).

 

2) le château (style IIe Empire) près de Nyon ou Rolle en Suisse, dont la descente vers le port privé a été aménagée, entre 1990 et 1995, en appartements haut de gamme par l'ancien champion olympique Wicki, a été vendu par les descendants Delâge/Delage. Il s'agirait de l'avionneur et non, comme Wicki l'affirmait, de Louis Delâge.

 

Amusant: il semblerait que l'architecte de ce château ait été Giovanni Bugatti, père de Carlo.

 

Tous ces renseignements se sont accumulés devant moi par hasard: une fois la mention de l'architecte Bugatti (années 1980) et du fait que le château était occupé par un descendant âgé, une autre fois la vente des appartements par Wicki (la presse suisse vers 1992 ou 1993), etc. En ce qui concerne mon grand-oncle, certaines informations sur internet, des réunions de famille à l'occasion du décès des anciens puis la parution d'un numéro d'Icare et de recherches universitaires, ont fait le reste (et continuent à apporter des informations).

 

3) Le second constructeur automobile de manière brève était Claude et non Gustave... Encore une source de confusion par les tiers!!!

 

Remarque perso: très sympa la rencontre du fils et du père peu avant le décès de ce dernier. Tous (les enfants éloignés) n'ont pas cette chance.

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Invité §tun768Yb

Je ne voyais pas la relation entre Gustave et Jaeger-Lecoultre mais je peux compléter cette information en la situant dans son contexte des avionneurs qui "émigrent" en Suisse ou dont les proches "émigrent" économiquement en toute légalité en Suisse dans les années 1930.

 

Avant les années 1990, le sujet de l'émigration des capitaux français en Suisse entre 1914 et 1940 était tabou. Des publications universitaires ont alors mis ce sujet -entre autres!- en exergue. En fait, la Suisse a subi dès 1980 une remise profonde en question du discours officiel des années 1930, démarche soutenue par la chute du rideau de fer.

 

Les "institutions" suisses (Gouvernement, partis de droite même modérée) ont eu la claque de la fin de siècle lors du référendum pour la suppression de l'armée pour lequel 1/3 des votants ont voté.

Petit résumé assez fidèle: http://fr.wikipedia.org/wiki/G [...] arm%C3%A9e

 

L'affaire des fonds juifs est intervenue sur ces entrefaites.

 

Reprenons sans entrer trop dans les détails.

 

Le Traité de Versailles limitait de manière drastique la production d'armes en Allemagne. La Suisse qui n'avait pas d'industrie d'armement propre va en bénéficier: des entreprises suisses achètent des licences aux entreprises allemandes dès 1919. Certaines sociétés suisses en la matière seront cotées en bourse dès 1924-1925 (Oerlikön, Bührle, de mémoire). De ce fait, l'industrie suisse va développer un savoir-faire en machines-outils qui sera soutenu par l'Etat dès 1933 dans le cadre d'un réarmement en partie provoqué par la menace allemande et italienne (les Suisses ont vraiment eu peur de leurs voisins: Loi sur les banques, loi sur les étrangers, loi sur l'armée, création d'une quatrième langue nationale -le romanche en 1934-, etc. Tout ceci "résulte" dun "paquet" législatif voté entre 1932 et 1934 alors que la législation fiscale et sociale sera introduite à la faveur de la mobilisation de 1939: l'Impôt de la Défense Nationale changera de nom en Impôt Fédéral Direct juste avant les années 1960).

 

Simultanément, les faillites bancaires des années 1930 (de mémoire, 70% ou 80% des banques ont disparu, seules 5 "grandes" banques passant le cap, réduites à 2 dans les années 1990) et la pression de la France contre un secret bancaire de facto ont provoqué la Loi Fédérale sur les Banques en 1934. Car il faut bien le dire haut et fort, le secret bancaire suisse est devenu légal à cause de la France. La fuite des capitaux français a commencé en 1914 avec la législation française introduisant l'impôt sur le revenu pour financer l'effort de guerre. Le Consul de France à Lausanne a parlé de plus d'UN MILLIARD de Franc-Or "exporté" en douce entre 1914 et 1915. Sans la pression de la France pour faire "craquer" des employés de banques suisses (années 1930: douaniers français pris sur le fait dans une banque à Bâle, etc. Ceci s'est répété en 1981 après l'élection de François Mitterand), l'Etat suisse n'aurait pas eu de justification pour instaurer un secret bancaire dans la loi.

 

L'exportation des capitaux français s'est calmée après 1918 mais a repris dès la crise de 1930. Une étude économico-historique des années 1990 a ainsi mis en évidence que les Français ayant placé des capitaux en Suisse entre 1930 et 1939 en avaient préservé une part importante contre les dévaluations répétées du FF (au moins 30% si mes souvenirs ne me trompent pas).

 

Or dans les années 1930, certains industriels français investissent en toute légalité en Suisse . Il n'y a aucune fraude mais exportation de leur savoir-faire et émigration d'une partie de leur famille. Curieusement pour ceux dont les activités discrètes ont été publiques (il suffit de consulter le Registre du Commerce et de noter l'identité des administrateurs de société pour s'en convaincre), ils proviennent souvent de l'industrie aéronautique française. Je cite, toujours de mémoire car il n'existe aucune liste exhaustive:

- Marc Birkigt qui revient à Genève, laissant Hispano-Suiza Espagne et France (deux sociétés distinctes qui le sont toujours de nos jours) pour créer Hispano-Suiza (Suisse) SA. Pour l'anecdote, cette société a construit des Vélosolex sous licence de 1948 à 1957. Elle a cessé ses activités en 1970 ou 1985 selon le point de vue.

- Latécoère qui a créé une société pour éléments mécaniques à Genève (voir p.24 de ce topic).

- Léon Renard, actionnaire de la première heure de la Compagnie Aérienne Française (C.A.F.), qui rachète le chocolat Suchard (en déconfiture il est vrai) en 1930 et renfloue cette entreprise qu'il laissera à ses filles.

- Gustave Delage qui se "recycle" en 1932 dans l'horlogerie suisse avec l'appui d'autres avionneurs (Gabriel Voisin...).

 

Fin DU HS... Jusqu'à la prochaine information se rajoutant à d'autres! :)

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:jap: :jap: :jap: beaucoup de ces informations.

 

Je rebondis pour rappeler deux éléments dont il a été question plus haut sur ce topic.

 

1) Guynemer est décédé en duel pour sa maîtresse commune avec un autre pilote. J'ai eu deux témoignages à ce sujet, un indirect qui est celui d'Yves Dalmier qui avait connu un des pilotes témoins au mess de l'engueulade entre les deux amants de la même femme et un autre direct de mon grand-oncle pilote de chasse en 1914-1918 (notamment commandant d'escadrille en 1918 et avant Ferdinand de Lesseps, la même dans laquelle a servi Nungesser).

 

Or la maîtresse était mariée à un Delâge/Delage qui n'est pas, contrairement aux suppositions de Yves Dalmier, la femme de Louis, mais qui semble avoir été la première femme de Gustave.

 

La confusion proviendrait d'une supposée séparation du couple Louis Delâge après 1918 (je parle au conditionnel car cette séparation est évoquée ouvertement par J.-A. Grégoire dont les souvenirs sont sujets à caution quand on les confronte aux archives).

 

2) le château (style IIe Empire) près de Nyon ou Rolle en Suisse, dont la descente vers le port privé a été aménagée, entre 1990 et 1995, en appartements haut de gamme par l'ancien champion olympique Wicki, a été vendu par les descendants Delâge/Delage. Il s'agirait de l'avionneur et non, comme Wicki l'affirmait, de Louis Delâge.

 

Amusant: il semblerait que l'architecte de ce château ait été Giovanni Bugatti, père de Carlo.

 

Tous ces renseignements se sont accumulés devant moi par hasard: une fois la mention de l'architecte Bugatti (années 1980) et du fait que le château était occupé par un descendant âgé, une autre fois la vente des appartements par Wicki (la presse suisse vers 1992 ou 1993), etc. En ce qui concerne mon grand-oncle, certaines informations sur internet, des réunions de famille à l'occasion du décès des anciens puis la parution d'un numéro d'Icare et de recherches universitaires, ont fait le reste (et continuent à apporter des informations).

 

3) Le second constructeur automobile de manière brève était Claude et non Gustave... Encore une source de confusion par les tiers!!!

 

Remarque perso: très sympa la rencontre du fils et du père peu avant le décès de ce dernier. Tous (les enfants éloignés) n'ont pas cette chance.

 

J'avais été invité, en son temps pour l'inauguration de cette résidence par son promoteur, malheureusement je ne pus y aller. J'avais dit ma surprise, connaissant les résidences de mon arrière Grand Père, aucune, à ma connaissance n'avait été en Suisse ! Il vécut entre le "Château du Pecq" (Yvelines) aujourd'hui disparu et Saint-Briac (Ile et Vilaine). Mais le promoteur, lui, était formel.... Par la suite ce fut E.T. grand collectionneur et propriétaire dans cette résidence qui m'invita toujours persuadé qu'il y avait un lien.... Je n'y suis toujours pas allé, mais merci pour ces éclaircissements.

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Invité §tun768Yb

Je vous rejoins sur le fait que ce n'est pas le contructeur automobile.

 

C'est par le plus grand hasard que j'étais informé de ce château très partiellement occupé par un Monsieur très âgé, solitaire. Le journaliste local (journal "La Côte"? Journal de Nyon ou Rolle? la plupart de ces titres ont disparu ou été rachetés/fusionnés/optimisés) avait relevé, amusé, que l'architecte s'appelait Bugatti. Or comme Giovanni Bugatti était architecte, le lien était facile.

 

Par contre, le journaliste n'avait pipé mot de Delâge/Delage. C'est Wicki qui en a fait un élément de la promotion de son projet immobilier. Les acheteurs en sont donc persuadés.

 

Personnellement, je privilégie la "piste" aéronautique franco-française.

 

En outre, les recherches sur Bugatti mettent en évidence le recours à des tours de passe-passe avec la vente à l'export de plusieurs voitures. Ce ne sont pas les méthodes des avionneurs!!!

 

Si cela vous intéresse, je vous envoie par MP les raisons (très personnelles!) qui m'ont mis sur les rails de ces explications tardives des flux financiers.

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Je vous rejoins sur le fait que ce n'est pas le contructeur automobile.

 

C'est par le plus grand hasard que j'étais informé de ce château très partiellement occupé par un Monsieur très âgé, solitaire. Le journaliste local (journal "La Côte"? Journal de Nyon ou Rolle? la plupart de ces titres ont disparu ou été rachetés/fusionnés/optimisés) avait relevé, amusé, que l'architecte s'appelait Bugatti. Or comme Giovanni Bugatti était architecte, le lien était facile.

 

Par contre, le journaliste n'avait pipé mot de Delâge/Delage. C'est Wicki qui en a fait un élément de la promotion de son projet immobilier. Les acheteurs en sont donc persuadés.

 

Personnellement, je privilégie la "piste" aéronautique franco-française.

 

En outre, les recherches sur Bugatti mettent en évidence le recours à des tours de passe-passe avec la vente à l'export de plusieurs voitures. Ce ne sont pas les méthodes des avionneurs!!!

 

Si cela vous intéresse, je vous envoie par MP les raisons (très personnelles!) qui m'ont mis sur les rails de ces explications tardives des flux financiers.

 

Bien sûr je suis intéressé et attends votre message. Dans la même veine, un ami descendant d'un grand constructeur français spécialiste des moteurs sans soupapes et aussi à refroidissement à air.... enchérit dans une vente sur des gravures représentant Mr Delage sur le Port de Monaco ! Un très imposant personnage n'ayant aucun rapport avec le constructeur d'Automobiles ! Déception, outre le fait que j'avais payé fort cher cette gravure sans grand intérêt, il s'agissait du Directeur ou Commandant du Port de Monaco à cette époque ! Ceci prouve le nombre d'homonymes ayant porté ce nom.

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Dans les annonces de Motorlegend, il y a une D6-70 de 1935 à vendre en Belgique, donc l'une des toutes premières. C'est une Conduite Intérieure 6 glaces qui ne semble pas très courante car l'on n'en voit quasiment jamais en photos. Elle est probablement (c'est une supposition de ma part :o ) sur l'empattement long de 3,30m (3,15m pour les D6-70 normales). Elle semble en bon état sur la photo. 30.000 € pour les amateurs...

Il y a une erreur sur la cylindrée dans l'annonce : 3000cm3 alors que les D6-70 étaient en 2,7L, à moins que le moteur n'ait été échangé contre un D6-3L :??: mais ce n'est pas précisé :non:

 

Photo Motorlegend https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] rlegnd.jpg

tient par hasard et sans avoir lu ce topic..

c'est bernard, un pote à moi, qui a acheté cette voiture, la voici lorsque j'ai été le filmer et prendre en photos médiocres..extraits du film..et il l'a encore.

elle roule quelquefois l'année..

 

http://image.gilawhost.com/14/01/29/e0d0fzhz.jpeg

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Invité §hug868Zq

delage-1937.gifBonjour,

Je m'adresse à vous qui êtes passionnés de Delage comme mon Papa, aujourd'hui décédé.

Il avait acquis une Delage de 1937, modèle D8 je crois et commencé la restauration mais malade et trop faible, il n'a pu réaliser son rêve.

Cette voiture se trouve depuis de nombreuses années dans un garage, à Menton(Alpes-Maritimes).

Qui serait intéressé par ce véhicule, pour restauration ou pièces ?

:non:

Huguette

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Bonjour

Toujours à la recherche des origines d'un modèle de la marque, dans les archives de mon beau père, j'ai retrouvé la montre de bord de l'auto de diamètre 80 environ à l'enjoliveur de cerclage, de marque JAEGER, avec bien sur la mention DELAGE, "8 jours" et un numéro figure sur le cadran, juste au dessus de l'axe des aiguilles: 6436.

Donc, après avoir vu une montre sur le tableau de bord restauré par PHIL avec la mention "4 jours", j'ai pensé que la durée de 8 jours était plus récente et peut déjà permettre de dater l'auto ?. Quand au N°, sert-il à cerner le modèle ?.

Dans les archives de la marque éxiste-t-il des documents prouvant les destinations de chaque modèle vendu ?

Merci pour vos réponses.

 

Bernard

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tient par hasard et sans avoir lu ce topic..

c'est bernard, un pote à moi, qui a acheté cette voiture, la voici lorsque j'ai été le filmer et prendre en photos médiocres..extraits du film..et il l'a encore.

elle roule quelquefois l'année..

 

http://image.gilawhost.com/14/01/29/e0d0fzhz.jpeg

 

Bonjour,

Merci pour cette bonne nouvelle. Cette Limousine a donc trouvé un nouveau propriétaire et si elle roule c'est encore mieux! Si tu as d'autres photos ou nouvelles, n'hésites pas! ;)

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delage-1937.gifBonjour,

Je m'adresse à vous qui êtes passionnés de Delage comme mon Papa, aujourd'hui décédé.

Il avait acquis une Delage de 1937, modèle D8 je crois et commencé la restauration mais malade et trop faible, il n'a pu réaliser son rêve.

Cette voiture se trouve depuis de nombreuses années dans un garage, à Menton(Alpes-Maritimes).

Qui serait intéressé par ce véhicule, pour restauration ou pièces ?

:non:

Huguette

 

Bonjour,

 

D'après la photo je dirais que c'est une Limousine 6 glaces - 7 places modèles 1936 d'après les louvres de capot. Ca serait probablement une D6-60 ou D6-70.

Si elle a été stockée à l'abri dans un endroit sec, elle mérite d'être restaurée, les limousines ne sont pas très courantes pour ces modèles là.

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Bonjour

Toujours à la recherche des origines d'un modèle de la marque, dans les archives de mon beau père, j'ai retrouvé la montre de bord de l'auto de diamètre 80 environ à l'enjoliveur de cerclage, de marque JAEGER, avec bien sur la mention DELAGE, "8 jours" et un numéro figure sur le cadran, juste au dessus de l'axe des aiguilles: 6436.

Donc, après avoir vu une montre sur le tableau de bord restauré par PHIL avec la mention "4 jours", j'ai pensé que la durée de 8 jours était plus récente et peut déjà permettre de dater l'auto ?. Quand au N°, sert-il à cerner le modèle ?.

Dans les archives de la marque éxiste-t-il des documents prouvant les destinations de chaque modèle vendu ?

Merci pour vos réponses.

 

Bernard

 

:jap:

Je dirais plutôt que les 4 jours ou 8 jours correspondent à un niveau de gamme mais je ne suis pas spécialiste. La référence n'est pas directement liée au type de modèle.

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