Aller au contenu
Logo Caradisiac      

Téléchargez nos application

Disponible sur App Store Disponible sur Google play
Publi info
Modélisme et modèles réduits

De quelle Porsche pourrait-on encore bien parler aujourd'hui ?


J-LR
 Partager

Messages recommandés

Comme il semblerait que notre bon Docpat est épuisé ses ressources avec ces quelques malheureux clichés de 911 SC Eminence (que voulez-vous, on ne peut pas être bon partout :ange: ), je vais prendre le relais :)

 

1981 Antibes, Francis Vincent dit "l'Indien", winneur

 

1432658852_1erVincent911SC.jpg.0d2b6ed31ce8d3ce6f588a172afa3190.jpg

 

625121767_vincentphotorallyjyl.jpg.e683fbd5853363044fcf0050520ac037.jpg

 

Critérium des Cévennes, J.Alméras

 

1647080098_almerascevennes.jpg.021c4a53256c889379f11879167ab0d5.jpg

 

CdC_81.jpg.e38efb4562e5019a5e4c4d0a5d47d055.jpg

 

CEV8120ALMERAS201.jpg.f8a9fe5fa7ddec82d133b3a9dd8b31d7.jpg

 

porschealmras016393346.jpg.61bf6f575e3eb9862b32ef41481939d8.jpg

 

à suivre

 

PTB :sol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

 

:p je m'incline :jap::jap:

 

ma doc est , en general , ciblée sur les modeles que j'ai envie de realiser , ou dont j'ai le decal :ange:

 

 

 

enfin là c'est quand même Jean-Luc Thérier au cerceau donc ca mérite ;)

 

Enfin je vais profiter de mon avantage pendant que mon adversaire est à terre (c'est pas bien je sais, mais pour une fois que je bats un plus fort que moi axelay.gif.dd9aa615a85d47c42b5470d1104ae299.gif ), avec le Sanremo 81, et les 911 de Rohrl (1), et de Therier (10)

 

1362245562_911SCROhrlSanRemo.jpg.38dc2b189c9d36d933e0a4f2d5ef96ed.jpg

 

8120sanremo20rohrl.jpg.7fc2fae9c98cf1a5a5e353b334057db1.jpg

 

3616063081_ce80703909_b.jpg.98b68e569ab8955da211f5760688f5c9.jpg

 

Porsche91110Therier.jpg.5969f035d3e2f704ec3213d0f4e11b06.jpg

 

Rohrl20S20Remon2081.jpg.0990069483b1351b694024b9380b0511.jpg

 

rohrlsanremo81b5mw.jpg.aff4de7bdbe4bee6453b0f0a9616f372.jpg

 

rohrlsanremo819kd.jpg.def16955a706e8d31f66251c44137118.jpg

 

sanr81-1rohrl.jpg.ac8ef0239230114a14d34274f33bcd57.jpg

 

sanremo.jpg.5ffc8e7ad7454ab1e4f5fade1d843277.jpg

 

à suivre

 

PTB :sol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

 

Francis Vincent, au Tour de Corse, toujours en 81

 

1981-911-vincent3.jpg.73dd9647ab463fd95f74acd21ca4ec30.jpg

 

 

PTB :sol:

 

 

 

:love: superbe photo , marrante avec le pare-choc bleu :D

 

 

pas mieux !

 

 

 

 

 

81TdC12arVincent.jpg.bc119017dd950acb32d2aec0488bcb2b.jpg

 

 

 

 

 

 

tant qu'on est en Corse , une autre Emminence ;)

 

 

 

81TdC19avd.jpg.9a14ada1b460d0b980a0736def0a97bc.jpg

 

 

 

 

81TdCarJ_ALM.jpg.875df809e73d580949454d1ce80f5bcc.jpg

 

 

 

:sol::jap::jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

 

 

ha oui mais là c'est de la triche, on avait dit que les 911 SC :non:

 

As tu remarqué le brin de harnais qui passe par la porte seulement.... comme je ne pense pas qu'il est pris le départ comme ca, je suppose qu'il y a eu une crevaison en route :ange:

 

100_201.jpg.501cc0cb803edc5ba02374bb169c50cc.jpg

 

100_202.jpg.3997f00e0a71dc1b2c022e247266de3d.jpg

 

christiangilbertporsche.jpg.0eb4536d148c3b4cdb96139420f902fe.jpg

 

PTB :sol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §thi202nW

 

 

artsis.gif.a6675a18b3dd318dd6815e5f59d7dc5f.gif NON ! pas fait attention au harnais ......

 

 

 

maintenant il aurait eté disqualifié ! :p

 

Salut a tout le monde,pour l'arnais je l'ai vu + haut,mais c'est bon il devais avoir double air bag,de l'epoque ( c'est a dire rien du Tout). LE courage Ils en avez a l'epoque. Cordialement Thierry a+

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut a tout le monde,pour l'arnais je l'ai vu + haut,mais c'est bon il devais avoir double air bag,de l'epoque ( c'est a dire rien du Tout). LE courage Ils en avez a l'epoque. Cordialement Thierry a+

 

 

Surtout qu'ils faisaient pas des spéciales de tarlouze de seulement 20 bornes, et le rallye n'avait pas des horaires de fonctionnaire.

 

Le TDC, c'était 48 h non stop, avec spéciales qui pouvaient atteindre 100 bornes, et après la spéciale un parcours de liaison à 60 de moyenne; moyenne que le tiers des concurrents n'arrivaient déjà pas à tenir dans l'ES.

 

Quand tu regardes les classements à l'arrivée, et qu'il y a peine une dizaine de voitures, c'est dire si c'était une épreuve d'homme...

 

Haaa, pourquoi au début des années 80, n'ai-je pas eu un sous vaillant pour faire un TDC comme ca :cry:

 

Ma première participation en 89, c'était déjà du niveau jardin d'enfant, 620 km d'ES en 3,5 jours, plus de spéciale de nuit :pfff: et je parle même pas de 96, avec le Tour d'Ajaccio.... :cry:

 

Enfin, ne tirons pas sur l'ambulance, à cette époque là le Tour était encore une épreuve mondiale...

 

Je me souviens avoir écrit ce pamphlet à l'issue du TDC 96... il reste malheureusement d'actualité :

 

J’ai eu la chance, le bonheur, l’aubaine, la félicité, la joie, le plaisir et l’honneur de participer six fois au Tour de Corse, et je crois bien qu’avec les nouvelles dispositions qui interdisent l’accès des pilotes amateurs en Championnat du Monde, je ne risque pas d’améliorer le score. Entre la première participation en 89, et la dernière en 96, le rallye avait déjà beaucoup évolué, passant de 32 spéciales à seulement 18, concentrées au tour d’Ajaccio.

 

Adios, Porto-Vecchio, Bastia, Calvi, et les hauts lieux du Col de Bavella, du Col de Verde, du désert des Agriates, de Fango, …qui ont fait la légende du rallye.

 

Les responsables de l’émasculation profanatrice d’un tracé épique, étoilé de gomme et de sueur sacrées, parfois même hélas de sang, doivent être lapidés illico-presto.

 

Ces nains de l’âme sont reconnaissables à leu blazer bleu, brodé or du sigle de la F.I.A., et circulent dans des voitures marquées « officiels ». La montagne ne manque pas de cailloux. Impossible de rater le pare-brise. Feu !

 

Quant aux autres, retranchés dans leurs bureaux somptueux de Paris financés par les licences des amateurs, ces faiseurs de réglementations, ces fossoyeurs du sport automobile, ces pétainistes, ces obsédés du pouvoir et du fric, ces connards édentés, gâteux, séniles, ces fossiles qui forment un immonde musée Grévin : il faut les aider à mourir, je le dis tout haut ! Qu’on les pousse dans l’escalier, qu’on leur coupe le chauffage à l’hospice ! Pas de compromis avec ces vieux débris qui nous font dessus.

 

Le Tour doit rester le Tour ! Les Worlds Rallys doivent rester open !

 

Le Tour de Corse a longtemps frappé mon imagination par sa difficulté (le rallye aux 10000 virages !), et par les exploits des Champions dont les noms résonnent encore dans ma tête, telle une fête vocalique. Des A, Mikkola, Nicolas, Bettega ; des I : Orsini, Saby, Vérini ; des O : Piot, Chatriot, Pinto… Des voyelles éclatantes, des noms majestueux « Waldegaard », et des surnoms pareils à ceux des corsaires, des catcheurs et des rois : Munari dit El Drago, Nicolas dit Jumbo, Eklund dit Per on the Roof, Thérier dit l’Acrobate, Mc Rae dit Mc Crash, Andruet dit la Panique, Sainz dit El Matador, Auriol dit le Lutin de Millau, Ragnotti dit Jeannot 1er, Frequelin dit le Grizzli, Vincent dit l’Indien, …

 

Tout ça pour dire que l’Ile de Beauté pionce cinquante semaines sur cinquante deux ; les grands Cons du Nord, aux yeux bleus et à la peau rose (encore que moi, j’ai connu un grand Con du Nord au yeux roses et à la peau bleu, mais il faisait de la conjonctivite), et autres « pinsutes » (en Corse dans le texte), qui viennent se faire dorer la lune, les grèves et les autonomistes, sont incapables de l’arracher à son sommeil dédaigneux !

 

Oui je le redis encore : cinquante semaines sur cinquante deux, la Corse roupille ! Puis fin avril, Le Provencal-La Corse publie en quatrième de couverture, la carte du Tour, et la montagne aussitôt ouvre un œil, s’éveille, s’étire, se gratte les couilles, et se pare pour l’épopée…

 

Epopée : langue et combat premier … combat de l’homme et de sa machine avec la route, et langue musclée qui le dit.

 

La Corse vit sa vraie vie que lorsque Gilberte Thirion et Nadège Ferrier gagnent en 1956 le premier Tour de l’histoire sur Dauphine, ou lorsque que trente des trente-deux concurrents encore en course sont bloqués dans une tempête de neige, en 1961, dans la montée du Col du Vergio. Trautmann et Bianchi sur leur DS 19 ont réussi à passer, grâce à l’utilisation de la position haute des Citroën, mais les deux voitures sont bloquées dans la descente du Col par un arbre abattu. Le Belge Lucien Bianchi sort de son coffre une scie à métaux, et le long travail de débitage commence : les quatre hommes se relaient dans la lumière des phares, dans la neige, les mains et les pieds gelés. La scie (chien fidèle) finit par se rompre, alors en ultime recours, les voitures, pare-chocs contre par-chocs poussent l’arbre qui finit par céder, et Henri Trautmann peut rentrer en vainqueur à Ajaccio.

 

En 1964, après encore une tempête mémorable, seulement huit voitures seront classées à l’arrivée, après 1 314 km de course, et environ 18 300 virages (estimation SOFRES).

 

Alors tu comprends que le reste, c’est l’étage en dessous, en dessous de l’Homme, en dessous des monts, et au-dessous de tout.

 

Sur six Tours, je suis arrivé trois fois à bon porc, alors je vais essayer de te faire rentrer deux ou trois trucs dans la hure, et cochon corse qui s’en dédit.

 

1996, première spéciale de la 2ème étape : Vero-Liamone et ses 48 km en guise de petit déjeuner, histoire de chauffer la voiture et le pilote. Soixante-douze pages de notes à annoncer pour le navigo : pour lui c’est pas le moment d’avoir le clapet gercé ou la menteuse collée au plafond.

 

Le départ de la spéciale en montée est assez rapide, avec une belle route, bien que peu adhérente. Après le village, la montée du Bocca di Tartavello (qui ne doit pas être de la tarte à monter à vélo), devient nettement plus étroite, parsemée de racines d’arbre, qui forment des marches d’une dizaine de centimètres, et qui secouent durement les suspensions. Sur cette portion, il faut rester cool sur les freins en prévision de la descente, et éviter d’arracher une roue ou de briser une transmission sur les marches les plus hautes.

 

Après le Col, la route devient plus large et plus rapide, avec de gros freinages sur une dizaine d’épingles en descente. On laisse un restaurant sur la gauche, et la route redevient plus étroite dans la forêt, avec un saupoudrage de grenailles errantes qui rendent les coups de frein incertains.

 

Au changement de direction en épingle au pont d’Azzana, le rythme s’accélère encore, sur une route plus défoncée qu’un drogué qui aurait trouvé un arbre à cames ; Clio taquine les 180 km/h, volant sur les bosses et le sable, au travers des cochons et des vaches en liberté.

 

A Calcatoggio, la route s’élargie enfin, le tarmac est plus lisse, mais toujours très sale à cause des animaux en liberté ; l’ancienne portion en terre est maintenant goudronnée grâce à l’aimable intervention de la Direction Départementale de l’Erreur (D.D.E.). Mais on en profite pas vraiment, car l’Ibiza officielle du pilote-facteur Rhésus Puras a décidé de vomir toute son huile sur la trajectoire - envoyez la puras !

 

Après le Col d’Ambiegna, c’est la descente vers la mer dans un enchaînement d’équerres couvertes de graviers et d’huile Repsol : bon sang ! y-a-pas un carter d’huile sur la Seat, c’est l’Amocco Cadiz ! Enfin, après la traversée du village de Sari d’Orcino, la route redevient plus large avec de beaux enchaînements serrés, où les appuis (qui ne font pas le beau temps), sont plus généreux, pour rejoindre l’arrivée.

 

Au point stop, y-a du peuple ! il faut reconnaître que voir la tête des équipages après 48 km d’effort, présente un spectacle certain : la tronche plus violacée qu’un gland normalement constitué, d’ou certainement l’appellation tête de nœud, les pupilles dilatées comme des soucoupes, le visage dégoulinant de sueur et les mains qui se tendent avidement vers les bouteilles d’eau offertes, et pire encore, navigo à l’œil hagard baignant dans son dégueuli.

 

Remarquez, les bagnoles sont pas mal non plus : odeurs d’huile chaude, de caoutchouc brûlé et de Ferodo, œil fermé ou transformé en jardinière, châssis reposant sur un bras de suspension en raison d’une roue égarée dans la montagne, train avant souffrant d’un strabisme divergeant, …

 

Clio est intacte, avec une pédale de frein un peu longue en raison de l’effort, mais la jauge d’essence clignote furieusement : il est grand temps de faire assistance.

 

Le parc d’assistance est situé sur la plage de Liamone , mais les 5 km à parcourir en une dizaine de minutes sont un calvaire ; le C.D 81 ressemble à un parking, voitures de spectateurs se rendant sur la spéciale suivante, véhicules d’assistance sortant ou entrant sur le parc, et bien sûr les voitures de course essayant de se frayer un chemin vers le CH.

 

A 500 m du CH, Clio est définitivement bloqué : Lionel s’éjecte de l’auto et tente de courir vers la table de pointage, en gueulant aux voitures de dégager ; après 48 km de spéciale, il n’a pas vraiment la foulée d’un Trou-à-balle… (l’a-t-il eu un jour ?) j’ai pitié de lui et le rattrape au vol à 50 m du contrôle, manquant toutefois de lui rouler dessus, because les freins.

 

Voilà ! Ca c’est le vrai Tour de Corse…

 

PTB :sol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Surtout qu'ils faisaient pas des spéciales de tarlouze de seulement 20 bornes, et le rallye n'avait pas des horaires de fonctionnaire.

 

Le TDC, c'était 48 h non stop, avec spéciales qui pouvaient atteindre 100 bornes, et après la spéciale un parcours de liaison à 60 de moyenne; moyenne que le tiers des concurrents n'arrivaient déjà pas à tenir dans l'ES.

 

Quand tu regardes les classements à l'arrivée, et qu'il y a peine une dizaine de voitures, c'est dire si c'était une épreuve d'homme...

 

Haaa, pourquoi au début des années 80, n'ai-je pas eu un sous vaillant pour faire un TDC comme ca :cry:

 

Ma première participation en 89, c'était déjà du niveau jardin d'enfant, 620 km d'ES en 3,5 jours, plus de spéciale de nuit :pfff: et je parle même pas de 96, avec le Tour d'Ajaccio.... :cry:

 

Enfin, ne tirons pas sur l'ambulance, à cette époque là le Tour était encore une épreuve mondiale...

 

Je me souviens avoir écrit ce pamphlet à l'issue du TDC 96... il reste malheureusement d'actualité :

 

J’ai eu la chance, le bonheur, l’aubaine, la félicité, la joie, le plaisir et l’honneur de participer six fois au Tour de Corse, et je crois bien qu’avec les nouvelles dispositions qui interdisent l’accès des pilotes amateurs en Championnat du Monde, je ne risque pas d’améliorer le score. Entre la première participation en 89, et la dernière en 96, le rallye avait déjà beaucoup évolué, passant de 32 spéciales à seulement 18, concentrées au tour d’Ajaccio.

 

Adios, Porto-Vecchio, Bastia, Calvi, et les hauts lieux du Col de Bavella, du Col de Verde, du désert des Agriates, de Fango, …qui ont fait la légende du rallye.

 

Les responsables de l’émasculation profanatrice d’un tracé épique, étoilé de gomme et de sueur sacrées, parfois même hélas de sang, doivent être lapidés illico-presto.

 

Ces nains de l’âme sont reconnaissables à leu blazer bleu, brodé or du sigle de la F.I.A., et circulent dans des voitures marquées « officiels ». La montagne ne manque pas de cailloux. Impossible de rater le pare-brise. Feu !

 

Quant aux autres, retranchés dans leurs bureaux somptueux de Paris financés par les licences des amateurs, ces faiseurs de réglementations, ces fossoyeurs du sport automobile, ces pétainistes, ces obsédés du pouvoir et du fric, ces connards édentés, gâteux, séniles, ces fossiles qui forment un immonde musée Grévin : il faut les aider à mourir, je le dis tout haut ! Qu’on les pousse dans l’escalier, qu’on leur coupe le chauffage à l’hospice ! Pas de compromis avec ces vieux débris qui nous font dessus.

 

Le Tour doit rester le Tour ! Les Worlds Rallys doivent rester open !

 

Le Tour de Corse a longtemps frappé mon imagination par sa difficulté (le rallye aux 10000 virages !), et par les exploits des Champions dont les noms résonnent encore dans ma tête, telle une fête vocalique. Des A, Mikkola, Nicolas, Bettega ; des I : Orsini, Saby, Vérini ; des O : Piot, Chatriot, Pinto… Des voyelles éclatantes, des noms majestueux « Waldegaard », et des surnoms pareils à ceux des corsaires, des catcheurs et des rois : Munari dit El Drago, Nicolas dit Jumbo, Eklund dit Per on the Roof, Thérier dit l’Acrobate, Mc Rae dit Mc Crash, Andruet dit la Panique, Sainz dit El Matador, Auriol dit le Lutin de Millau, Ragnotti dit Jeannot 1er, Frequelin dit le Grizzli, Vincent dit l’Indien, …

 

Tout ça pour dire que l’Ile de Beauté pionce cinquante semaines sur cinquante deux ; les grands Cons du Nord, aux yeux bleus et à la peau rose (encore que moi, j’ai connu un grand Con du Nord au yeux roses et à la peau bleu, mais il faisait de la conjonctivite), et autres « pinsutes » (en Corse dans le texte), qui viennent se faire dorer la lune, les grèves et les autonomistes, sont incapables de l’arracher à son sommeil dédaigneux !

 

Oui je le redis encore : cinquante semaines sur cinquante deux, la Corse roupille ! Puis fin avril, Le Provencal-La Corse publie en quatrième de couverture, la carte du Tour, et la montagne aussitôt ouvre un œil, s’éveille, s’étire, se gratte les couilles, et se pare pour l’épopée…

 

Epopée : langue et combat premier … combat de l’homme et de sa machine avec la route, et langue musclée qui le dit.

 

La Corse vit sa vraie vie que lorsque Gilberte Thirion et Nadège Ferrier gagnent en 1956 le premier Tour de l’histoire sur Dauphine, ou lorsque que trente des trente-deux concurrents encore en course sont bloqués dans une tempête de neige, en 1961, dans la montée du Col du Vergio. Trautmann et Bianchi sur leur DS 19 ont réussi à passer, grâce à l’utilisation de la position haute des Citroën, mais les deux voitures sont bloquées dans la descente du Col par un arbre abattu. Le Belge Lucien Bianchi sort de son coffre une scie à métaux, et le long travail de débitage commence : les quatre hommes se relaient dans la lumière des phares, dans la neige, les mains et les pieds gelés. La scie (chien fidèle) finit par se rompre, alors en ultime recours, les voitures, pare-chocs contre par-chocs poussent l’arbre qui finit par céder, et Henri Trautmann peut rentrer en vainqueur à Ajaccio.

 

En 1964, après encore une tempête mémorable, seulement huit voitures seront classées à l’arrivée, après 1 314 km de course, et environ 18 300 virages (estimation SOFRES).

 

Alors tu comprends que le reste, c’est l’étage en dessous, en dessous de l’Homme, en dessous des monts, et au-dessous de tout.

 

Sur six Tours, je suis arrivé trois fois à bon porc, alors je vais essayer de te faire rentrer deux ou trois trucs dans la hure, et cochon corse qui s’en dédit.

 

1996, première spéciale de la 2ème étape : Vero-Liamone et ses 48 km en guise de petit déjeuner, histoire de chauffer la voiture et le pilote. Soixante-douze pages de notes à annoncer pour le navigo : pour lui c’est pas le moment d’avoir le clapet gercé ou la menteuse collée au plafond.

 

Le départ de la spéciale en montée est assez rapide, avec une belle route, bien que peu adhérente. Après le village, la montée du Bocca di Tartavello (qui ne doit pas être de la tarte à monter à vélo), devient nettement plus étroite, parsemée de racines d’arbre, qui forment des marches d’une dizaine de centimètres, et qui secouent durement les suspensions. Sur cette portion, il faut rester cool sur les freins en prévision de la descente, et éviter d’arracher une roue ou de briser une transmission sur les marches les plus hautes.

 

Après le Col, la route devient plus large et plus rapide, avec de gros freinages sur une dizaine d’épingles en descente. On laisse un restaurant sur la gauche, et la route redevient plus étroite dans la forêt, avec un saupoudrage de grenailles errantes qui rendent les coups de frein incertains.

 

Au changement de direction en épingle au pont d’Azzana, le rythme s’accélère encore, sur une route plus défoncée qu’un drogué qui aurait trouvé un arbre à cames ; Clio taquine les 180 km/h, volant sur les bosses et le sable, au travers des cochons et des vaches en liberté.

 

A Calcatoggio, la route s’élargie enfin, le tarmac est plus lisse, mais toujours très sale à cause des animaux en liberté ; l’ancienne portion en terre est maintenant goudronnée grâce à l’aimable intervention de la Direction Départementale de l’Erreur (D.D.E.). Mais on en profite pas vraiment, car l’Ibiza officielle du pilote-facteur Rhésus Puras a décidé de vomir toute son huile sur la trajectoire - envoyez la puras !

 

Après le Col d’Ambiegna, c’est la descente vers la mer dans un enchaînement d’équerres couvertes de graviers et d’huile Repsol : bon sang ! y-a-pas un carter d’huile sur la Seat, c’est l’Amocco Cadiz ! Enfin, après la traversée du village de Sari d’Orcino, la route redevient plus large avec de beaux enchaînements serrés, où les appuis (qui ne font pas le beau temps), sont plus généreux, pour rejoindre l’arrivée.

 

Au point stop, y-a du peuple ! il faut reconnaître que voir la tête des équipages après 48 km d’effort, présente un spectacle certain : la tronche plus violacée qu’un gland normalement constitué, d’ou certainement l’appellation tête de nœud, les pupilles dilatées comme des soucoupes, le visage dégoulinant de sueur et les mains qui se tendent avidement vers les bouteilles d’eau offertes, et pire encore, navigo à l’œil hagard baignant dans son dégueuli.

 

Remarquez, les bagnoles sont pas mal non plus : odeurs d’huile chaude, de caoutchouc brûlé et de Ferodo, œil fermé ou transformé en jardinière, châssis reposant sur un bras de suspension en raison d’une roue égarée dans la montagne, train avant souffrant d’un strabisme divergeant, …

 

Clio est intacte, avec une pédale de frein un peu longue en raison de l’effort, mais la jauge d’essence clignote furieusement : il est grand temps de faire assistance.

 

Le parc d’assistance est situé sur la plage de Liamone , mais les 5 km à parcourir en une dizaine de minutes sont un calvaire ; le C.D 81 ressemble à un parking, voitures de spectateurs se rendant sur la spéciale suivante, véhicules d’assistance sortant ou entrant sur le parc, et bien sûr les voitures de course essayant de se frayer un chemin vers le CH.

 

A 500 m du CH, Clio est définitivement bloqué : Lionel s’éjecte de l’auto et tente de courir vers la table de pointage, en gueulant aux voitures de dégager ; après 48 km de spéciale, il n’a pas vraiment la foulée d’un Trou-à-balle… (l’a-t-il eu un jour ?) j’ai pitié de lui et le rattrape au vol à 50 m du contrôle, manquant toutefois de lui rouler dessus, because les freins.

 

Voilà ! Ca c’est le vrai Tour de Corse…

 

PTB :sol:

 

 

Ça, c'est épique !!!

 

:jap:

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

:sol:aspire88.gif.45f43e1ffc406c84c8b9861171ebd3b8.gifaspire88.gif.45f43e1ffc406c84c8b9861171ebd3b8.gifaspire88.gif.45f43e1ffc406c84c8b9861171ebd3b8.gif

 

 

quel beau texte ( et que de merveilleux souvenirs ! )

 

 

 

Le TDC 96 m'avait inspiré d'autres couplets, moins virulent ;)

 

Vico, çà vous fait penser à quoi ? Le premier qui dit « le roi de la pomme de terre » est radié à vie de ce topic !!!!

 

Vico c’est un village de la cote occidentale de l’Ile de Beauté ; petite bourgade austère de la Vallée du Liamone, blottie entre la montagne et les oliviers, où la population guettait chaque année les concurrents du Tour de Corse, leur offrant nourriture et boisson, avant la terrible spéciale de 45 km de Vico à Sarrola-Carcopino. Ultime sprint de la course avant l'arrivée finale à Ajaccio, pour celui qui triomphait de la descente vers le Pont de Truggia avec ses cinquante virages au kilomètre.

 

En 1994, le Matador Madrilène Carlos Sainz y avait définitivement perdu le rallye au profit du Lutin de Millau, Didier Auriol, en choisissant des pneus trop tendres, et en terminant avec deux roues crevées.

 

J'ai usé de la gomme et brûlé du carburant par deux fois ici : en 1989, avec une modeste R11 Turbo fluo, sans notes, et en 1994, dans une R5 GT Turbo, à demi asphyxié par les gaz d'échappement qui remontaient dans l'habitacle à la suite d’un bris du collecteur ; à chaque fois sous une chaleur sahélienne, lorsque le soleil carbonise la roche et les autos, que l'air se taille, et que chaque inspiration vous inocule des torrents de lave dans les poumons.

 

Vico, c’est l’enfer ! Ou plutôt non, c'est la forge de St Antoine, le Saint du village, mais en cette année 1996, les cataractes célestes sont ouvertes en grand ; C’est que le gars Tonio n’est pas content, car les organisateurs ont raccourci la spéciale, qui débute maintenant au Pont de Truggia, de près de 21 km.

 

Le soleil a éteint son projo, le Liamone est gris comme la mer du Nord, et le ciel de Vico est noir comme un trou de balle; la montagne est une douche géante, une salle d’eau, une cage d'eau …. Ca tape, ca claque, ca tonne, ca bastonne, les éclairs qui ratent les lacets se brisent dans le maquis, boxent les murailles et le granit …. la route est une baignoire en vidange, un torrent dément, et çà caille à mort.

 

Vers Arbori, comme si la chose était encore concevable, la pluie redouble de violence, St Antoine sort le grand jeu, les essuie-glaces sont à fond mais on y voit rien, à part un mur d’eau qui se déverse sur le pare-brise. La route départementale n°1 est pleine de brume et de vagues qui déferlent de la montagne, entraînant boue et branches, et la sono du ciel crache ses watts.

 

Je suis accroché au cerceau comme un naufragé à une bouée ; mon copilote est silencieux devant ce tsunami….on ne pense même pas à rouler vite dans ces conditions dantesques : Clio patine, frise l’aquaplanning en permanence, et chaque freinage est incertain…. On est juste en survie, tâchant de rester simplement sur la route, et de sortir au plus vite de cette machine à laver monstrueuse …

 

Au Pont de Truggia, l'orage se calme brusquement et un pâle soleil déchire les nuages. St Antoine plisse les yeux de satisfaction, en regardant par dessus les cumulus, les équipages arrivés un à un au contrôle horaire, la trouille dans les yeux, puis leur soulagement d'être « passé à zéro ».

 

Vico marquera encore les esprits cette année !

 

et aussi :

 

Imaginez, un beau matin du joli mois de mai, podium de départ de la 3ème et dernière étape du Tour de Corse 1996. Jusqu’à présent, le rallye s’est déroulé normalement : le challenge est de terminer la course, et d’accessoirement d’améliorer les précédents chronos, ce qui est entrecoupé de petits pépins ou de grosses chaleurs comme dans n’importe qu’elle autre épreuve.

 

Dans l’E.S. 5 Aullène-Cozzano, et la descente du col de la Vaccia, on a frisé la sortie de route à quelques kilomètres du village de Zicavo : cette descente ne me vaut rien puisqu’en 1992, avec la 5GT, j’avais déjà effectué un tête-à-queue au ras du trou, dans un virage plus gravillonné que les autres.

 

Selon U Populu Corsu : c’est normal car il se passe toujours des choses étranges à Zicavo : la nuit le village est hanté par des mauvais génies (agramanti), dont les femmes se protègent en dormant avec une serpe ou une faucille ; les petits enfants sont menacés par des sorcières (streghe), qui leur sucent le sang, quant aux voyageurs, des revenants (acciaccatori) leur enfoncent le crâne, ce qui n’est pas une raison pour enfoncer Clio.

 

Il faut reconnaître que la population autochtone a le sens de l’encouragement pour les pinsutes que nous sommes ; en 1989, on s’arrête quelques instants dans une station service, du coté de Porto-Vecchio, pour ravitailler l’auto. Trois vieux papys nous observent, assis sur un banc ; en allant régler mon plein à la caisse, je leur dis « bonjour » en passant devant eux, et ils me répondent d’un simple signe de la tête : pas vraiment causant le vieux Corso !

 

Ils observent maintenant Gérald qui contrôle méthodiquement le serrage des roues avec la croix et la manière ; je ressorts du bocal, et le dialogue s’installe enfin : « Il se passe bien ce rallye ? » ; demande le vieux n°1 ;

- oui… mais c’est dur…c’est la première fois qu’on fait le Tour…

- tu as fait Kamiesch ?

- le col de Bavella ? non c’est la prochaine spéciale…

- alors tu as rien vu !

- là tu peux prendre du Temesta dit le vieux n°2

- Hô celle-là… moi… même mort je l’a fait pas ! complète le vieux n°3 ».

 

Œuf Corse !

 

En bas du podium, on tourne à droite pour longer le port de commerce ; Lionel m’indique la route plus pour la forme, car je connais le routier pratiquement par cœur, tout en calculant l’heure de pointage idéale au C.H. suivant. A la sortie d’Ajaccio, on tourne à droite sur la zone d’Aspretto pour 10 minutes d’assistance, qui vont nous permettre de changer les pneus ; tout le monde s’y met car le délais est court.

 

Sorti du CH, la quatre-voies dont on profite pleinement, puis à droite direction Porticcio, et filer le long du Golfe d’Ajaccio ; je suis très attentif sur le routier, me méfiant des Corses conduisant à la Corse, et des touristes. Le soleil déchire le manteau nuageux, et la mer sur notre droite prend de jolis reflets bleus ; on longe les magnifiques plages d’Agosta et de Rupione.

 

Quelques groupes de jeunes spectateurs nous prodiguent des signes d’encouragement, auxquels je réponds d’un discret coup de klaxon ou de phares, voire les deux s’ils sont méritants ; Lionel n’est pas en reste, et les salue d’un geste auguste piqué à Jean-Paul II ou à la Reine mère.

 

Verghia ; le CD 55 est bordé de voitures en stationnement ; la Police bloque la circulation et nous fait signe de tourner à gauche. J’arrête Clio 40 m plus loin, bien avant le CH : il commence à faire chaud et l’air embaume l’eucalyptus, la fine Armoise, et les gougnafiers moléculaires chers à Pierre Dac.

 

Lionel range le Road-Book, en prenant soin de l’avancer jusqu’aux indications du point stop de la spéciale, puis sort le cahier de notes correspondant à l’E.S. Verghia - Piétra Rossa, dite du Pénitencier de Coti (un endroit magnifique à l’origine, pensez donc, une prison pour les femmes !!!). J’adore cette spéciale rapide, au tracé varié et technique ; Lionel descend de l’auto, et attrape les casques avant d’aller benoîtement à pieds à la table de pointage du CH.

 

Sur la gauche de la route, quelques pilotes et navigos se soulagent avant d’affronter les 27 bornes de la spéciale ; j’ai d’ailleurs pu remarquer que plus l’épreuve est rapide ou dangereuse, voire les deux, et plus le nombre de co-pilote qui ressentent le besoin impérieux d’uriner est important … Je décerne à ce propos l’urinoir d’or à Barchetta-Borgo, en Corse, et au Col des Garcinets, à Monte-Carlo, dont les routes sans aucune protection, longent un ravin profond d’environ 300 m, coté du navigo.

 

J’enfile mon casque, faute de mieux, puis glisse l’intercom qui me permettra d’entendre les notes, et enfin mes lunettes de soleil ; j’avance doucement la voiture à l’entrée de la zone de CH, le casque de Lionel sur mes genoux. J’attends un signe de mon navigo pour entrer dans la zone : il doit pointer dans la minute requise, avec la voiture à coté de la table ; pointage fait, il remonte dans la caisse, et il a trois minutes pour s’attacher, mettre son casque et l’intercom, avant le départ de la spéciale.

 

On avance vers la ligne de départ, encore occupée par l’auto qui nous précède au classement ; « tu m’entends ? … Oui impec… ». Le starter me fait signe d’avancer sur la ligne, pendant que Lionel tend le carnet de bord, sur lequel le Commissaire Moila inscrit notre heure idéale de départ : « la 41 à 26 ».

 

Le starter tend l’index devant le pare-brise : 1 minute ; machinalement j’enclenche la marche forcée du ventilo, remet à zéro le totalisateur partiel, et resserre mes beaux harnais (des Joséphine !). Dehors les spectateurs semblent figés dans l’attente du départ ; le starter se penche à nouveau vers le pare-brise avec les deux index croisés : ½ minute ; on remonte les glaces, la concentration au maximum, prêts à descendre notre meilleur chrono dans cette spéciale.

 

Le starter se rapproche définitivement de l’avant de la voiture, puis ouvre et referme rapidement, trois fois de suite, la main : 15 secondes, je tends le frein à main ; 10 secondes : «départ droite moyen pour gauche moyen, pour droite à fond ferme dur »

 

Lionel fait tomber les premières notes… 5 secondes, premier coup d’accélérateur, et la première est enclenchée…, 4 secondes, le régime moteur se stabilise à environ 3500 tours…, 3 secondes, mon regard est fixé sur les doigts du starter qui s’effacent les uns après les autres…, 2 secondes, Lionel serre son chrono dans sa main droite prêt à le déclencher…, 1 seconde, je relève l’embrayage millimètre par millimètre, Clio vibre prête à bondir… zéro, la voiture démarre dans un léger patinage des roues, les rapports s’enchaînent, alors que le long chapelet des notes est égrené, pour une vingtaine de minutes du pur bonheur, ou d’horreur si la mécanique trahit, ou si l’un des membres de l’équipage n’est pas dans un bon jour…

 

PTB :sol:

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Magnifique Pascal, tes récits, ton plaidoyer.............

le sang de mes ancêtres insulaires s'est mis en ébullition, quelle émotion !

Et quelle c... que ce championnat du monde des rallyes totalement vidé de sa substance, de son essence

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager



Newsletter Caradisiac

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

×
  • Créer...