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1/43ème

Les Formule 1 (F1) des années 60 et 70 au 1/43e (hors presse).


Philandco
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Bonjour à tous,

 

 

Il existe un sujet dédié à la série presse de Formule 1, mais rien sur les miniatures d'autres fabricants. Passionné de Formule 1 des années 60 et 70, j'ai donc décidé d'ouvrir un nouveau sujet qui leur sera consacré.

 

Afin que ce sujet vive, quelques règles de base à lire avant de poster un message:

 

Ce sujet traite des formule 1 des années 60 et 70, mais il est possible de poster aussi un peu de formule 1 des années 50 ou 80, ou d'autres formules monoplaces lorsqu'elles ont encore un lien avec la formule 1 des années 60 ou 70 (écuries, pilotes...) mais on s'arrête impérativement à 1989.

 

Pour être le plus intéressant possible, chaque message introduisant un nouveau modèle doit être accompagné d'au moins 2 photos de ce modèle et d'un petit résumé technique et/ou historique.

 

Pour permettre à tout le monde de participer, chaque intervenant ne doit pas poster plus d'un nouveau modèle par semaine. Ceci pour éviter que les gourmands inondent ce sujet de toute leur collection en 1 semaine, on ne sait jamais. Mais le fait d'avoir posté un modèle, n'interdit pas, pendant la semaine qui suit, de répondre, en photos aussi, aux autres modèles présentés par d'autres intervenants.Ainsi par exemple, je vais poster la BRM P201 de Spark, je m'abstiens de présenter un autre modèle avant une semaine. Mais les autres intervenants peuvent poster d'autres modèles pendant cette semaine, par exemple une Ligier jS11/15 Spark. Et je peux y répondre, même pendant cette semaine en mettant des photos de la même Ligier, mais de chez Tenariv.

 

 

On évitera de poster les sorties presse, puisqu'il y a un sujet dédié. Mais il est possible de rebondir sur un modèle présenté en montrant ou/et en comparant avec des photos du modèle presse.

 

Pour le reste il est évidemment possible de critiquer, de montrer les améliorations qu'on a apporté à un modèle, etc.

 

Je vous souhaite du plaisir à lire ce sujet et surtout à y participer.

 

Philippe.

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Spark en a sorti une troisième, celle de Mike Wilds au GP du Brésil 1975 (S4798) et prévoit d'en sortir au moins une quatrième, celle de Chris Amon au GP du Canada 1974 (S4797). Nul doute qu'une de ces BRM sortira dans une version pilotée par Henri Pescarolo.

 

Cette monocoque dessinée par Mike Pilbeam était propulsée par un moteur BRM V12 de 3 litres. Elle débuta en Afrique du Sud en 1974 où Jean-Pierre Beltoise obtint une encourageante 2e place. Après avoir abandonné en Espagne, Jean-Pierre Beltoise marqua deux nouveaux points avec sa 5e place en Belgique. Le reste de l'année fut une lente descente en enfers, ponctuée d'abandons nombreux et de quelques arrivées en dehors des points.

 

1975 fut pire avec aucun point marqué. La voiture, modifiée en P201B, couru 1 seul GP en 1976 sans succès. BRM ne couru pas d'autres GP en 1976 mais allait revenir en 1977 avec la P207, et la P201B fit cette année une seule nouvelle apparition. A la fin de l'année 1977, BRM jeta définitivement l'éponge.

 

Je trouve les modèles Spark plutôt réussis, même si quelques détails auraient pu être plus soignés.

 

Philippe.

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Spark en a sorti une troisième, celle de Mike Wilds au GP du Brésil 1975 (S4798) et prévoit d'en sortir au moins une quatrième, celle de Chris Amon au GP du Canada 1974 (S4797).

 

 

Pour compléter ce message voici les photos de ces deux Spark, photos faites par Spark

 

 

Spark S4798-1 BRM P201 #14 Mike Wilds Brésil 1975.jpg

 

Spark S4798-2 BRM P201 #14 Mike Wilds Brésil 1975.jpg

 

Spark S4797-1 BRM P201 #15 Chris Amon Canada 1974.jpg

A part les capots de radiateurs, pas de différences avec celle de Beltoise, c'est pourquoi je ne les ai pas prises.

Philippe.

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Et puis quelques modèles réduits antérieurs:

 

 

La Polistil, très simplifiée (mais sans doute pas au 1/43e):

BRM-P201-N-14-F1-Formule-1-POLISTIL.jpg

 

 

...la FDS très allongée:

 

BRM P201 FDS.jpg

 

 

Et la Tron, de fort belle qualité:

 

BRM P201 Tron.jpg

 

Photos glanées sur Internet. Notez sur le modèle Tron, la position différente des radiateurs, l'une des rares variations de ce modèle en 1974, avec les capots de radiateurs.

Philippe.

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Autre modèle Spark récemment sorti, la Merzario A1 en deux versions, Argentine et Italie 1978. J'ai choisi la version Argentine, le premier Grand Prix de cette écurie et la meilleure qualification (20e; abandon en course, elle n'a jamais terminé un Grand Prix).

 

Merzario A1 Argentine 1978 Spark S4846 43-1b.jpg

 

Merzario A1 Argentine 1978 Spark S4846 43-2.jpg

 

 

J'aime bien ces petites écuries improbables, typiques de ces années où il était possible de se lancer avec peu de moyens, enfin peu, le soutien d'un cigarettier quand même. Et puis Merzario était un pilote talentueux, qui a gagné par mal de course en sport-prototypes. Et une personnalité avec son Stetson blanc sur la tête et son bagout.

 

Sans volant en Formule 1 à la fin de 1976, et après une saison 1977 désastreuse avec une March 761B, il décide, en s'assurant le concours de Guglielmo Bellasi, de concevoir une wing-car (voiture à effet de sol) pour 1978. Mais la voiture est lourde et aérodynamiquement ratée, Merzario ne se qualifie que 8 fois et ne finit qu'une seule course, le Grand Prix de Suède, mais non classé car à 8 tours du vainqueur, Niki Lauda, sur la Brabham-Alfa Roméo 'aspirateur'. Après, il est vrai, un arrêt au 39e tour pour réparer son câble d'accélérateur.

 

Toutes les photos de cette voiture ne montrent pas le sponsor "champion" sur le bas de caisse en Argentine :

Merzario A1-1 Argentine 1978-1.jpg

 

Merzario A1-1 Argentine 1978-2.jpg

 

Mais il a sans doute été rajouté avant la course :

 

Merzario A1-1 Argentine 1978-4.jpg

 

Pour moi, ce modèle Spark est plutôt fidèle, même si là encore des détails auraient pu être plus fins.

Philippe.

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Je n'ai pas acheté la version du Grand Prix d'Italie, car à prime abord, hormis la couleur, elle me semblait très proche de la version Grand Prix d'Argentine. Et au prix des Spark, il faut faire des choix. Mais la version du Grand Prix d'Italie est le châssis n°2, et il présente de nombreuses différences : avant, pontons, aileron arrière... que Spark a bien réalisé. Peut-être sur une promotion me laisserai-je tenter un jour... Photo Spark :

 

Merzario A1-02 Italie 1978 Spark S4847 43-1.jpg

Philippe.

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Un modèle peu connu, une F1 100% argentine que j'ai réalisé il y a quelques années.

 

 

Un petit historique : En 1969, sous l'impulsion du président Juan-Carlos Ongania et afin de concevoir une monoplace 100% argentine, Oreste Berta, lance le développement d'un moteur V8 sur la base d'un bloc propulseur Ford Cosworth V8 rachetée à l'écurie de formule 1 Brabham. Lorsque le moteur est prêt en 1974, sa puissance est de 400 cv. alors que le Ford Cosworth atteint cette année-là une puissance de 450 cv.

 

En 1974, le team Berta Competicion développe en seulement cinquante jours pour l'écurie américaine Francisco Mir, une formule 5000. Elle est baptisée Berta BA3 et est équipée d'un moteur Chevrolet 5.0 litres pour participer au championnat américain de la discipline. Mais les mauvaises performances de la voiture lors d'essais en février à Buenos Aires et plus tard durant l'été au Riverside International Raceway amènent l'écurie Francisco Mir à abandonner le projet et cette dernière restitue la monoplace au constructeur argentin.

La Berta BA3 de formule 5000, sert de base au développement d'une monoplace de formule 1 que le team engage aux GP d'Argentine et du Brésil 1975. La mise au point de la monoplace, renommée Berta 1, débute à l'automne 1974. Les premiers essais sur route à Buenos-Aires ont lieu au mois de décembre 1974. Le V8 argentin monté sur la Berta 1 se révèle être rapide et compétitif. Mais le châssis, trop rigide, supporte difficilement les contraintes mécanique dues à la puissance du bloc propulseur et les vibrations engendrées entrainent des casses moteurs lors des essais. Les quatre moteurs préparés par l'écurie se retrouvent bientôt tous hors-service. Informé des mésaventures de l'écurie argentine, Wilson Fittipaldi qui au Brésil se lance également dans l'aventure d'une écurie nationale, propose de lui prêter un moteur Ford Cosworth afin de participer aux deux courses auxquelles l'écurie Berta s'est engagée, avec pour condition de lui restituer le moteur en bon état. N'ayant pas les moyens financiers de rembourser le bloc propulseur en cas de casse mécanique lors des épreuves, Oreste Berta doit rejeter l'offre de Wilson Fittipaldi.

La réalisation de la monoplace :

 

J'ai pris comme base de travail, la Ferrari 312T des Editions Presse. La miniature m'a déjà servi de pièces détachée pour d'autres montagehttp://thierry.cann.pagesperso-orange.fr/DSCF8950.JPG

Après un décapage, j'attaque à la Dremel ...

 

 

 

Puis, je recouvre le tout de mastic.

 

http://thierry.cann.pagesperso-orange.fr/DSCF8975.JPG

 

Puis ponçage et mise en forme.

 

http://thierry.cann.pagesperso-orange.fr/DSCF8995.JPG

 

http://thierry.cann.pagesperso-orange.fr/DSCF9168.JPG

 

http://thierry.cann.pagesperso-orange.fr/DSCF9210.JPG

 

Et peinture.

 

 

http://thierry.cann.pagesperso-orange.fr/DSCF9421.JPG

 

http://thierry.cann.pagesperso-orange.fr/DSCF9433.JPG

 

Et décoration.

 

 

http://thierry.cann.pagesperso-orange.fr/DSCF9529.JPG

 

Le modèle terminé.

 

 

http://thierry.cann.pagesperso-orange.fr/DSCF9776.JPG

 

http://thierry.cann.pagesperso-orange.fr/DSCF9771.JPG

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Je reprends avec de l'industriel et une voiture qui a commencé sa carrière en Italie en 1979: l'Alfa Romeo 179.

Conçue par Carlo Chiti et Robert Choulet et propulsée par un nouveau moteur V12, Alfa Romeo mettait beaucoup d'espoirs dans cette voiture. Pour 1980, l'équipe recrute le français Patrick Depailler, réputé pour ses qualités de metteur au point. Les premières qualifications sont catastrophiques, mais assez rapidement les voitures se hissent en meilleure position sur la grille. Patrick Depailler obtient même le 3e temps des qualifications au Grand Prix des USA-Ouest.

Las, les voitures cumulent les abandons en course, Patrick Depailler se tue en essais à Hockenheim (Allemagne) et Bruno Giacomelli, seul à marquer des points en 1980, n'en marque que 4: deux 5e places en Argentine et en Allemagne.

En 1981 La voiture devient 179C, avec des pontons-volets. Puis apparait la 179D, plus basse et la 179F à châssis tout carbone. La voiture est plus fiable et Giacomelli accroche plusieurs résultats dont le meilleur de cette voiture, une 3e place au Grand Prix des USA-Ouest. Elle cours encore le premier Grand Prix de 1982 puis cède la place à l'Alfa Roméo 182.

 

J'ai choisi l'Alfa Romeo 179 avec laquelle Bruno Giacomelli a obtenu la pole position au Grand Prix des USA (Spark S1791), seule pole position de ce modèle... et de ce pilote attachant.

 

 

1980 Alfa Romeo 179 #23 B- Giacomelli US GP Spark S1791 43-1.jpg

 

1980 Alfa Romeo 179 #23 B- Giacomelli US GP Spark S1791 43-2.jpg

 

Si quelqu'un peut me dire où va le dernier petit sigle 'fumant', je suis preneur.

 

J'aurai bien aimé avoir celle de Patrick Depailler (Monaco, Ab., Spark S1790), mais elle part à des prix trop élevés à mon goût.

 

Spark a également sorti deux versions de 1979: GP d'Italie (Bruno Giacomelli, Ab., Spark S3872) et GP du Canada (Vittorio Brambilla, toute rouge, Ab. Spark S3875), deux autres versions de 1980 après le décès de P. Depailler (Vittorio Brambilla, GP des Pays-Bas, Ab. Spark S1792 et Andrea de Cesaris, GP du Canada, Ab. Spark S1793) ainsi qu'une version de 1981, GP des USA-Ouest, 4e avec Mario Andretti au volant (Spark S3873).

 

Philippe.

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Invité §mac842GW

meilleurs voeux 2019 à tous

santé et prospérité

dominique

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Meilleurs voeux à tous pour cette nouvelle année 2019.

 

Et pour bien commencer l'année, des 'soldes' neozelandaises sur des formule 1 au 1/43e:

 

https://www.spr-models.co.nz/s [...] ?limit=100

 

29 euros hors port par modèle, plus un port assez raisonnable. Précision: je prends toujours le port sans suivi, le moins cher, et sans problème jusqu'à maintenant car cela permet jusqu'à présent (on croise les doigts) d'échapper aux frais de douane. Alors qu'en choisissant le colis suivi, cela passe en douane. Avec droits de douane et TVA et surtout, frais du commissionnaire en douane. Parce que s'il n'y avait que les frais de douane et la TVA, ce serait normal et peu élevé, mais le transporteur se sert bien au passage. Donc sans suivi et aucun souci pour l'instant. Notez par ailleurs que les envois non commerciaux dont aucun objet ne dépasse 50 euros et dont la valeur totale ne dépasse pas 150 euros sont exemptés de droits de douane. Donc pas trop de scrupules.

 

Il y a évidemment surtout des modèles 'accessoires' avec des pilotes moins connus, mais quand même quelques modèles sympas. Notez que Nil Stock signifie épuisé. Ne prenez pas ces modèles, ils iraient dans votre panier, mais le vendeur ne pourrait pas les livrer.

 

Bonne chasse.

Philippe.

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Et pour commencer l'année 2019, le modèle qui a précédé l'Alfa Romeo 179 présentée en fin d'année 2018, l'Alfa Romeo 177 qui n'a couru que 3 Grands Prix en 1979, Belgique, France et Italie, sans résultats notables.

 

P1480024.jpg

 

P1480025.jpg

 

Ce n'est pas que ce modèle conçu par Carlo Chiti ait été une mauvaise voiture, mais elle était dépassée lorsqu'elle apparu. Son 12 cylindres à plat ne permettait pas de mettre en oeuvre un vrai effet de sol, d'où le recours, dans le modèle suivant, à un 12 cylindres en V.

 

Elle reste cependant un jalon incontournable, car si Alfa Romeo fournissait des moteurs en F1 depuis 1970, c'était son premier modèle intégralement conçu et construit depuis son retrait après le titre mondial de 1951.

 

J'avais sélectionné ce modèle parmi les 3 produits par Spark à cause de la déco assez sympa. J'ai profité des promos chez SPR (mon mail d'avant) pour acheter le modèle représentant la voiture de Bruno Giacomelli en Belgique, je l'attends, mais j'ai raté le test-car, à la carrosserie enveloppante.

 

Cette Alfa Romeo 177 est également sortie dans la collection presse des voitures de F1 en cours:

http://www.modelissimo.de/Mode [...] -F1-35.php

Philippe.

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Bonjour à tous,

 

La Lotus 56 n'a pas été conçue à la base pour courir en Formule 1, mais pour courir à Indianapolis. Conçue par Colin Chapman et Maurice Philippe en forme de coin, autour d'une turbine Pratt & Whitney Canada PT6 déjà vue sur la STP-Paxton Turbocar qui failli gagner en 1967, avec 4 roues motrices pour passer la puissance, elle fait ses premiers essais aux mains de Jim Clark, peu de temps avant que celui-ci ne se tue lors d'une course de Formule 2 en Allemagne. On la voit ici avec la STP-Paxton Turbocar de 1968, très peu différente du modèle de 1967, mais qui en 1968, fut accidentée aux essais et ne prit pas part à la course.

 

Lotus 56-1 Jim Clark Essais Indy 500 1968-2.jpg

Spark S1760 Lotus 56 Jim Clark Essais Indy 500 1968-1.jpg

Spark S1760 Lotus 56 Jim Clark Essais Indy 500 1968-2.jpg

Elle dispute les 500 miles d'Indianapolis en 1968 aux mains de Graham Hill, Art Pollard et Joe Leonard. Ce dernier, meilleur temps aux essais, est en tête à 9 tours de la fin lorsqu'il doit abandonner sur panne d'alimentation, et ne sera classé que 12e. Les 2 autres Lotus avaient alors déjà abandonné.

 

Lotus 56-2 Leonard-G- Hill Indy 500 1968.jpg

Spark S1762 Lotus 56 Joe Leonard Indy 500 1968-1.jpg

Spark S1762 Lotus 56 Joe Leonard Indy 500 1968-2.jpg

L'idée d'adapter ce modèle à la Formule 1 vient logiquement d'une comparaison entre la puissance de cette turbine, 600CV, et celle du moteur star de la formule 1, le Ford Cosworth qui ne développe 'que' 425CV. D'autant que la turbine ne nécessite pas de radiateur ou de boite de vitesse et que cet ensemble moteur est 50% plus léger que celui du Ford Cosworth.

 

Mais en Formule 1 à cette époque, il faut embarquer l'essence pour la totalité d'un grand prix et la turbine est gourmande. La Lotus 56B prends donc de l'embonpoint, et ce surpoids s'ajoute à celui de la transmission intégrale et de freins surdimensionnés, absence de frein moteur oblige.

 

Elle apparait pour la première fois en mars 1971 à la Course des Champions à Brands Hatch. Lors des essais sous la pluie, Emerson Fittipaldi est le plus rapide, grâce à l'exceptionnelle adhérence de ses 4 roues motrices. Mais en course, partit de la septième place, il abandonne au 34e tour sur bris de suspension arrière.

 

Lotus 56B-1 Fittipaldi Hors-Championnat 1971-1.jpg

Après avoir participé aux essais du Grand Prix d'Allemagne, la Lotus 56B débute réellement en course au championnat du Monde au Grand Prix des Pays-Bas avec l'australien Dave Walker au volant. La course se dispute sous la pluie et Colin Chapman espère un bon résultat. De fait, parti 22e, Dave Walker remonte 12 places en 5 tours, mais sort de la piste au 6e.

 

Lotus 56B-4 Dave Walker GP Pays-Bas 1971-2a.jpg

Spark S1764 Lotus 56B Dave Walker GP Pays-Bas 1971-1.jpg

Spark S1764 Lotus 56B Dave Walker GP Pays-Bas 1971-2.jpg

Au Grand Prix d'Angleterre, il est remplacé par Reine Wisell mais la course à lieu sur le sec et il finit non classé. Il faut dire que la turbine n'a pas la réactivité d'un Ford Cosworth, obligeant les pilotes à adapter considérablement leur conduite.

 

Arrive le Grand Prix d'Italie. L'année précédente, Jochen Rindt y a trouvé la mort et le Team Lotus est toujours dans le collimateur de la justice italienne. Afin d'éviter tout problème, et notamment une possible saisie de ses véhicules, Colin Chapman les engage sous l'étiquette du World Wide Racing. La Lotus 56B prend alors une superbe livrée or et noir, sans l'habituel sponsor 'fumant'. Elle perd aussi son aileron arrière, les longues lignes droites du circuit italien ne nécessitant pas beaucoup d'appui et justifiant de réduire la trainée. Pour la première fois de la carrière de cette voiture en championnat du Monde, elle finit la course. Parti 18e, Emerson Fittipaldi l'amène à la 8e place, mais à un tour du vainqueur.

 

Lotus 56B-6 Fittipaldi GP Italie 1971.jpg

Spark S1766 Lotus 56B Fittipaldi GP Italie 1971-1.jpg

Spark S1766 Lotus 56B Fittipaldi GP Italie 1971-2.jpg

Colin Chapman jette l'éponge et on ne reverra jamais cette voiture en Grand Prix.

 

J'ai personnellement acheté les modèles réduits de la Lotus 56 testée par Jim Clark (Spark S1760) et de la voiture conduite au 500 miles d'Indianapolis 1968 par Joe Leonard (Spark S1762), ainsi que ceux de la Lotus 56B conduite par Dave Walker au Grand prix des Pays-Bas (Spark S1764) et par Fittipaldi au Grand Prix d'Italie (Spark S1766). Ce sont de beaux modèles à mon goût et je vous les présente ci-dessus.

 

Spark a également sorti la version Course des Champions (S1763) et celle du Grand Prix d'Angleterre (S1765). Mais hormis le changement de pilote, et de légers détails (réservoirs, prises d'air, ailerons) ces deux modèles sont identiques à celui du Grand Prix des Pays-Bas et ne justifiaient pas, à mon sens, et au prix des Spark, une telle dépense. Avoir les deux décorations différentes, 'fumante' et non 'fumante' me suffit.

 

Spark S1763 Lotus 56B Race of Champions 1971.jpg

Spark S1765 Lotus 56B GP GB 1971-0.jpg

 

Et pour Indianapolis, Spark a également sorti la version pilotée par Graham Hill (S1761) qui ne diffère de celle de Leonard que par la décoration et les rétroviseurs. Mais ce n'est plus de la Formule 1.

 

Spark S1761 Lotus 56 Graham Hill Indy 500 1968-0.jpgBon Week-end,

Philippe.

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Chris Amon est un pilote néo-zélandais talentueux qui avait la réputation d’être malchanceux. De fait, arrivé dès l’âge de 19 ans en Formule 1, passé dans certaines des meilleurs équipes de l’époque, s’il a conquis plusieurs pôles positions, et roulé souvent en tête d’un Grand Prix, il n’en a jamais gagné.

 

Ainsi en 1971, au Grand Prix d’Italie, il est en tête lorsque, voulant arracher une protection de sa visière, il arrache la visière toute entière. Jackie Stewart aurait dit à cette occasion que cet incident n’arrive jamais, mais que s’il arrivait, c’était nécessairement pour Amon.

 

Mais la malchance n’explique pas tout. En tête au Grand Prix de France 1972, il crève et finit 3e. Mais on lui avait dit de ne pas serrer les virages, car il y avait des cailloux coupant sur le bord de la piste, et il a serré les virages durant tout le Grand Prix !

 

Toujours est-il qu’avec le retrait de Matra à la fin de la saison 1972, Chris Amon se retrouve sans volant. En 1973 il court sans grand résultat pour l’écurie Techno, puis, avec l’appui financier de John Dalton, décide de lancer sa propre écurie pour 1974 en débauchant de Techno l'ingénieur Gordon Fowell, avec l'appui de l’aérodynamicien Tom Boyce.

 

Le résultat est une voiture de conception originale pour l’époque, avec ce qui deviendra plus tard la norme, le réservoir d’essence entre le pilote et le moteur, ce qui permet un bon équilibre des masses. Les disques de freins ne sont plus avec les roues mais presque dans la coque pour les disques avant et plaqués contre la boite de vitesse pour les disques arrières. L’aérodynamisme est très travaillé, notamment la prise d’air au-dessus du moteur, et les différentes configurations d’ailerons qui se succèderont lors des 4 Grand Prix disputés, et une course hors championnat, dont trois ont été reproduites par Spark.

 

P1500052.jpg

 

Jugez plutôt l’étrange configuration testée ici et non reproduite par Spark :

 

00b Amon AF101 Test 1974.jpg

 

Et qui se retrouve un peu améliorée au BRDC International Trophy, disputé hors championnat, où la voiture fait sa première apparition, bien qu’il semble qu’elle pas participé à la course elle-même ? Le capot moteur est ici entièrement caréné et les disques de freins arrière accolés à la boite de vitesse qui poseront tant de souci, refroidis par de larges NACA.

 

 

05a2 Amon AF101 GB (Hors Championnat) 1974.jpg

 

La voiture est prête au 4e Grand Prix de la saison, le Grand Prix d’Espagne. Chris Amon se qualifie en 23e position, se heurtant à des problèmes de vibration des disques de freins. Plus de capot moteur carénés et des tuyaux noirs à l’avant pour refroidir les disques de freins avant. Malheureusement les vibrations entrainent une rupture des freins et, semble-t-il de la suspension arrière, obligeant Chris Amon à abandonner en course au 22e tour.

 

La voiture reproduite par Spark est un peu hybride car les capots de radiateurs n’étaient présents qu’aux essais et avaient été retirés pour la course. En revanche les tuyaux noirs qui conduisent l’air vers les freins avant et qui sont bien présents sur la Spark ne figurent sur les photos d'époque que sur la configuration sans capots de radiateurs.

 

01a Amon AF101 Espagne 1974.jpg

01k Amon AF101 Espagne 1974.jpg

01j Amon AF101 Espagne 1974.jpg

P1500038.jpg

P1500041.jpg

 

Forfait en Belgique, Chris Amon revient au Grand Prix de Monaco, avec des radiateurs déplacés dans l’aileron avant. Qualifié 20e, il ne prend pas le départ en raison de problèmes mécaniques et de la crainte de casser la voiture.

 

02c2 Amon AF101 Monaco 1974.jpg

P1500042.jpg

P1500043.jpg

 

4 nouvelles courses se passent avant qu’il ne revienne au Grand Prix d’Allemagne où ni lui, malade, ni Larry Perkins appelé en renfort, n’arrivent à se qualifier.

 

03c Amon AF101 Allemagne 1974.jpg

P1500045.jpg

P1500048.jpg

 

Nouvelle impasse sur le Grand Prix d’Autriche, mais au Grand Prix suivant, en Italie, Chris Amon est à nouveau incapable de se qualifier et, faute d’argent, jette l’éponge.

 

04b Amon AF101 Italie 1974.jpg

 

 

Il courra les deux derniers Grand Prix de la saison 1974 sur une BRM P201 déjà dépassée, que Spark va bientôt sortir en version Grand prix du Canada.

Quand on songe que Bernie Ecclestone avait proposé à Chris Amon en 1974 le volant d’une de ses Brabham BT44, 3 fois victorieuse cette année là, mais que Chris Amon a refusé pour ne pas lâcher son équipe, on mesure là encore la malchance (ou le mauvais choix) du néo-zélandais.

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Retour aux années 60 et à un modèle réduit déjà ancien, avec la Lotus 33 et sa réduction par Spark.

 

La Lotus 33 est une évolution de la révolutionnaire Lotus 25 à châssis monocoque, avec un empattement allongé, des jantes plus larges mais d’un diamètre plus petit adaptées aux nouveaux pneus Dunlop et des suspensions revues en conséquence. Elle est propulsée par un moteur Coventry Climax à 8 cylindres en V de près de 1,5 litres de cylindrée.

 

Apparu en 1964, elle connait des soucis de fiabilité, court moins de la moitié des Grand Prix cette année-là et accroche au mieux la 5e place aux deux derniers Grand Prix de la saison.

 

Mais en 1965 ce modèle reçoit la consécration suprême avec le 2e titre mondial de Jim Clark qui cumule 6 victoires, 6 pôles et 6 records du tour. Le modèle présenté est celui du Grand Prix d’Allemagne 1965, couru sur le mythique Nurburgring, 6e victoire de la saison pour Jim Clark, en tête du bout en bout de la course, et qui obtient là sa deuxième couronne mondiale 3 courses avant la fin du Championnat (Spark S1614).

 

Lotus 33 #1 Jim Clark Allemagne 1965.jpgSpark S1614 Lotus 33 #1 Jim Clark Allemagne 1965 43-1.jpgSpark S1614 Lotus 33 #1 Jim Clark Allemagne 1965 43-2.jpg

Ce modèle Spark est aujourd’hui rarement proposé en dessous de 100 euros et Spark serait bien venu à le sortir dans la livrée d’une des 5 autres victoires de Jim Clark pour freiner la spéculation. Notez que Spark l’a cependant sorti plus récemment au 1/18e (18S067), un modèle qui se vend lui aussi maintenant bien plus cher qu’à sa sortie. Et que le modèle Brumm au 1/43e est loin d’être ridicule mais est parfois proposé à des prix supérieurs à celui d’une Spark de base.

 

Brumm R592 Lotus Type 33.jpg

Sans oublier le modèle RBA de l’antédiluvienne collection presse de Formule 1, nettement plus grossière, sachant que, pour l’instant, cette Lotus 33 n’est pas prévue dans la nouvelle collection presse Panini en cours de parution.

 

RBA Lotus 33 1965.jpg

Une évolution du moteur compromet ensuite sa fiabilité et Jim Clark ne marquera aucun point lors des 3 dernières courses de 1965.

 

En 1966, la cylindrée des moteurs passe de 1,5 à 3 litres et porte un coup fatal à ce modèle aux moteurs réalésés à 2 litres de cylindrée, selon les courses un Climax ou un BRM. La Lotus 33 court cependant la plupart des Grand Prix de 1966, sans grands résultats, car sa remplaçante désignée, la Lotus 43 à moteur BRM à 16 cylindres en H, moteur trop lourd et peu fiable, s’avère une catastrophe. Cette année 1966, avec la Lotus 33, Jim Clark ne fait qu’un seul podium, 3e aux Pays-Bas ! (mais remporte le Grand Prix des USA avec la Lotus 43, seul Grand Prix où ce modèle n’abandonna pas)

 

La Lotus 43 courra son dernier Grand Prix à la course inaugurale de 1967 en Afrique du Sud et aurait ensuite dû céder la place à la nouvelle Lotus 49. Mais la Lotus 33 à moteur 2 litres est jugée plus fiable et plus adaptée au parcours sinueux de la deuxième course de la saison, le Grand Prix de Monaco. Jim Clark y abandonna sur la Lotus 33 à moteur Climax après avoir signé le meilleur tour en course, cependant que son coéquipier Graham Hill termine à la 2e place avec la Lotus 33 à moteur BRM (Spark S1852, que je viens d’acheter, sans promotion mais sans surcout non plus, à Rétromobile).

 

Lotus 33 #14 Graham Hill Monaco 1967.jpgSpark S1852 Lotus-BRM 33 #14 Graham Hill Monaco 1967 43-1.jpg

Spark S1852 Lotus-BRM 33 #14 Graham Hill Monaco 1967 43-2.jpg

 

Quant à la dernière course d’une Lotus 33 privée en championnat du Monde, elle aura lieu au Canada en 1967, avec au volant Mike Fischer qui l’amènera à la 11e place. Celui-ci qualifiera également peu après sa voiture au Grand Prix du Mexique, mais des ennuis de moteur ne lui permettront pas de prendre le départ.

 

Notez qu’une Lotus 33, le châssis R9 à bord duquel Jim Clark remporta l’une de ses 5 victoires de 1965, est conservée en France au Musée de l’automobile de Mulhouse, collection Schlumpf :

https://www.citedelautomobile. [...] s/lotus-33

 

Outre les S1614 et S1852 présentées ici, Spark a également réalisé la Lotus 33 de Mike Spence, 7e au Grand Prix de Belgique 1965 (S1615),

 

Spark S1615 Lotus 33 #18 Mike Spence Belgique 1965 43-0.jpg

et prévoit de sortir celle de Mike Fisher, 11e au Grand Prix du Canada 1967, dernière course de ce modèle (S7124, prévue pour fin juin 2019, précommande possible).

 

Spark S7124 Lotus 33 #6 Mike Fisher Canada 1967 43-0.jpg

Ce modèle ancien de Lotus 33 est l’occasion de présenter un transporteur Bedford de l’écurie Lotus dans une version telle qu’utilisée de 1963 à 1967, donc contemporaine de notre Lotus 33, très récemment sorti chez Spark (S2659). La face avant, refaite sur le vrai après un accident avec un transporteur BRM, me semble un peu grossière, mais je manque de bonnes photos pour être plus affirmatif. Le socle est gigantesque, car Spark utilise celui de ses modèles de voitures de course au 1/18e. Mais en décalant le transporteur, cela devrait permettre de réaliser un diorama sympa. Donc ce grand socle est plutôt une bonne surprise.

 

Spark S2659 Transporteur Bedford (et Lotus 33) 43-1a.jpg

Bon week-end,

Philippe.

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Bonjour à tous,

 

Grosse interruption de plus d'un mois, liée à des congés de trois semaines à l'étranger. Et on reprends très doucement avec la Darnval-Connew PC1 reproduite par Spark dans la configuration de son seul Grand Prix disputé, en Autriche aux mains du pilote français François Migault, dont c'était la première participation en Grand Prix (si on exclue la participation antérieure aux seuls essais du Grand Prix de Grande Bretagne, sur cette même voiture porteuse du numéro 34, écourtés par une nouvelle rupture de suspension).

 

Darnval-Connew PC1 #29 F- Migault Autriche 1972 Spark 43-1.jpg

Darnval-Connew PC1 #29 F- Migault Autriche 1972 Spark 43-2.jpg

Darnval-Connew PC1 #29 F- Migault Autriche 1972 Spark 43-3.jpg

 

 

Darnval-Connew PC1 #29 F- Migault Autriche 1972 Spark 43-4.jpg

Reprise tranquille car une seule variante reproduite par Spark, et je ne vais pas développer l'historique de cette écurie et de cette machine, car elle a amplement été développée dans Wikipedia, avec tant de détails, que je préfère m'abstenir de faire ce qui serait un simple plagiat et vous renvoyer directement sur cette page:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Connew_Racing_Team

 

Sachez quand même que Peter Connew est un ingénieur anglais arrivé en Formule 1 un peu par hasard et qui a commencé chez Surtees, avant de se lancer dans la conception de sa propre Formule 1. Faute de budget, il engage le pilote français François Migault soutenu par la société Darnval, concepteur d'une formule 2 litres à bord de laquelle François Migault a couru, d'où le nom composé de ce modèle, bien que Darnval n'ai en rien participé à la conception de celui-ci.

 

François Migault aurait aimé faire débuter la voiture au Grand Prix de France, après avoir rajouté du jaune sur la livrée auparavant totalement rouge du modèle en référence au soutien de Shell, mais une rupture de suspension lors du transport en a décidé autrement. Ce n'est qu'en Autriche que François Migault, peu aidé par un moteur volontairement bridé pour ne pas casser, peut enfin se qualifier en dernière position. Il abandonne cependant au 22e tour sur une nouvelle casse de la suspension arrière.

 

 

Le propriétaire de Darnval n'ayant pas fourni tout le financement prévu et les primes de la course autrichienne étant trop faibles en raison de cet abandon trop rapide, aucun autre engagement en Formule 1 n'est possible. La voiture sera reconvertie dans des courses de diverses formules et, après une longue éclipse, a été présentée au Festival de la vitesse de Goodwood en 2017.

Il existe un kit en white métal de cette voiture, mais je le trouve nettement moins fidèle que le modèle Spark.

 

Philippe.

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Après une longue interruption, due à une charge de travail importante et plusieurs voyages, je renoue avec ce sujet et vous présente un modèle que je désespérais d’acquérir : la Lotus 88 à double châssis, ici dans sa version 88B des essais du GP de Grande Bretagne.

 

En 1981, la FISA bannit les jupes mobiles bordant le bas des pontons et impose une garde au sol d’au moins 6 cm. Mais comme cette garde au sol ne pouvait être vérifiée que dans les stands, l’écurie Brabham utilisa un système de suspension hydropneumatique qui permettait, par l’effet de la charge aérodynamique, d’abaisser la voiture en piste et aux jupes fixes de racler le sol. Les autres écuries s’inspirèrent vite de ce dispositif, souvent de manière plus simplifiée. L’inconvénient était une voiture aux suspensions très dures, inconfortable, voire dangereuse.

 

Lotus imagina un système plus sophistiqué de double châssis. L’idée était de fixer un plancher à effet de sol directement aux extrémités des triangles inférieurs des suspensions et non pas à la partie suspendue de la voiture. Ce châssis primaire était relié au châssis secondaire par des vérins souples, un peu similaires à ceux qui ralentissent l’ouverture des coffres de voitures. Alors que le châssis secondaire, qui accueillait le pilote et la mécanique, bénéficiait de vraies suspensions, procurant un confort bien supérieur au pilote. Comme un dessin vaut mieux qu’un long discours :

 

00-1 Lotus 88 -schéma du double chassis.jpg

Notez le châssis en carbone, l’un des tous premiers en Formule 1.

 

Le dispositif se montra, lors d’essais libres, d’une redoutable efficacité et les écuries demandèrent son interdiction. Il est vrai que ce système, s’il respectait la lettre du règlement, n’en respectait pas l’esprit.

 

La Lotus 88 fut refusée par les commissaires aux Grands Prix de Long Beach et du Brésil,

 

00-2 Lotus 88 probablement Long Beach 1981.jpg

obligeant Elio de Angelis à se rabattre sur sa Lotus 81B. Elle fut alors modifiée, devenant Lotus 88B, affichant officiellement non plus un double châssis, mais deux structures suspendues… et se présenta au Grand Prix de Grande Bretagne.

 

00-3 Lotus 88B probablement GB 1981.jpg

Les écuries Alfa Romeo, Ferrari et Ligier protestèrent auprès de la FISA qui menaçât de retirer tous les points inscrits par Lotus cette année et de ne pas tenir compte du résultat de ce Grand Prix au championnat si la voiture courrait. Elle ne participa donc qu’à la première séance d’essai, puis fut remisée définitivement.

 

Ce modèle n’a été produit par Spark que pour le Japon, sous sa marque Planex. Il se vend généralement bien au-dessus de 100 euros, mais, avec de la patience, j’ai fini par l’acquérir auprès d’un vendeur japonais sur la baie pour un prix, port compris, de… 88 euros ! (et 11 centimes) Cela ne s’invente pas.

 

01 Lotus 88B #12 Mansell Essais GP GB 1981 Planex SPK-888-NM 1-43-01.jpg

 

 

01 Lotus 88B #12 Mansell Essais GP GB 1981 Planex SPK-888-NM 1-43-02.jpg

 

Il est également sorti dans les deux versions chez Minichamps. Photos du net.

 

 

02 Lotus 88 comparatif Long Beach-GB 1981 Minichamps 1-43e.jpg

 

 

Notez les différences de la Lotus 88B de Minichamps avec celle de Spark : pas de numéros sur le côté, des prises d’air au-dessus du moteur… Mais Spark a raison et Minichamps n’a pas tort puisque les deux configurations ont existé. La preuve:

 

 

 

00-4 Lotus 88B GB 1981.jpg

 

Il existait aussi une planche de décals pour conversion en version JPS.

 

06-3 Lotus 88 Minichamps conversion JPS 1981.jpg

 

Cette décoration a existé

 

 

00-5 Lotus 88B probablement avant GB 1981.jpg

 

et, au vu des escaliers derrière, s’est bien trouvé à un moment à Silverstone, le circuit du Grand Prix de Grande Bretagne en 1981. Mais on notera Mansell au volant de la numéro 11. Et législation anti-tabac anglaise oblige, déjà à cette époque, la Lotus 88B n’a sans doute jamais couru aux essais de ce Grand Prix dans cette livrée. Soit elle est arrivée comme cela et a été vite redécorée, soit, plus probable, il s’agissait d’essais privés antérieurs au Grand Prix lui-même.

Pour finir une petite pensée pour Jacques, alias "BRK987", qui nous a quitté mardi. Je ne le connaissais pas, mais appréciait ses interventions sur les différents sujets de ce forum. Repose en paix.

Philippe.

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Bonjour,

 

Nouvelle rubrique de ce sujet sur les F1 des années 60 à 70 : les sorties du jour en Spark, disponibles sur le site de la BAM et sans doute dès la semaine prochaine chez les revendeurs spécialisés. Précisons que les photos sont celles de la BAM et qu’elles ne représentent pas toujours le modèle définitif. Pas de jugement hâtif donc, même si Spark a tendance à baisser un peu en qualité, je trouve.

 

Pour commencer, 3 Copersucar FD04. Après la #28 jaune d’Emerson Fittipaldi, 4e au GP du Brésil 1977 (S3939), parue il y a peu et que j’ai reçu aujourd’hui,

La #29 d’ Ingo Hoffmann, 7e au même GP du Brésil 1977 (S3941) ;

Copersucar FD04 #29 Ingo Hoffmann 1977 Spark S3941.jpg

La #30 argentée d’Emerson Fittipaldi, 13e au GP du Brésil de l’année précédente (1976 - S3937) ;

Copersucar FD04 #30 Emerson Fittipaldi Brésil 1976 Spark S3937.jpg

Et la même année 1976, du même Emerson Fittipaldi mais 6e à Long Beach (S3938).

Copersucar FD04 #30 Emerson Fittipaldi Long Beach 1976 Spark S3938.jpg

J’y reviendrai sans doute très rapidement.

 

On déborde un peu sur l’année 1980 avec deux Ensign N180 :

La #14 de Jan Lammers au GP d’Angleterre 1980 (Non qualifié - S5306) ;

 

Ensign N180 #14 Jan Lammers Angleterre 1980 Spark S5306.jpg

La #41 de Geoff Lees au GP des Pays Bas 1980 (Abandon - S5307).Ensign N180 #41 Geoff Lees Pays Bas 1980 Spark S5307.jpg

Rappelons que Spark a déjà sorti la #14 de Tiff Needell au GP de Belgique 1980 (Abandon - S5305), mais j’attends pour ma part la #14 de Clay Regazzoni au GP du Brésil 1980 (Abandon - S5304), encore en précommande.

 

Spark continue de décliner ses moules de Lotus :

Lotus 25 #3 Gerhard Mitter au GP d’Allemagne 1965 (Abandon - S7123);

 

Lotus 25 #3 Gerhard Mitter Allemagne 1965  Spark S7123.jpg

Lotus 72D #3 Reine Wisell, 5e au GP du Canada 1971 (S7126).

 

Lotus 72D #3 Reine Wisell Canada 1971 Spark S7126.jpg

 

Le pilote allemand au casque bordé d’étoiles Hans-Joachim Stuck, est à nouveau à l’honneur avec sa March 761 #34 du GP de Long Beach 1976 (Abandon - S5369) :

 

March 761 #34 Hans-Joachim Stuck Long Beach 1976 Spark S5369.jpg

Mais celle que j’attends avec impatience, pin-up oblige est l’Hesketh 308D #25 de Guy Edwards, 15e au GP d’Allemagne 1976 (S2469) :

 

Hesketh 308D #25 Guy Edwards Allemagne 1976 Spark S2469.jpg

même si j’aurai préféré celle de Rolf Stommelen, 12e au GP des Pays-Bas la même année, qui n’est pas prévue.

 

Si vous connaissez un site permettant de connaitre les sorties d’autres fabricants de miniatures, n’hésitez pas à me les faire connaitre en MP.

Philippe

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Bonjour à tous,

 

 

Il existe un sujet dédié à la série presse de Formule 1, mais rien sur les miniatures d'autres fabricants. Passionné de Formule 1 des années 60 et 70, j'ai donc décidé d'ouvrir un nouveau sujet qui leur sera consacré.

 

Afin que ce sujet vive, quelques règles de base à lire avant de poster un message:

 

Ce sujet traite des formule 1 des années 60 et 70, mais il est possible de poster aussi un peu de formule 1 des années 50 ou 80, ou d'autres formules monoplaces lorsqu'elles ont encore un lien avec la formule 1 des années 60 ou 70 (écuries, pilotes...) mais on s'arrête impérativement à 1989.

 

Pour être le plus intéressant possible, chaque message introduisant un nouveau modèle doit être accompagné d'au moins 2 photos de ce modèle et d'un petit résumé technique et/ou historique.

 

Pour permettre à tout le monde de participer, chaque intervenant ne doit pas poster plus d'un nouveau modèle par semaine. Ceci pour éviter que les gourmands inondent ce sujet de toute leur collection en 1 semaine, on ne sait jamais. Mais le fait d'avoir posté un modèle, n'interdit pas, pendant la semaine qui suit, de répondre, en photos aussi, aux autres modèles présentés par d'autres intervenants.Ainsi par exemple, je vais poster la BRM P201 de Spark, je m'abstiens de présenter un autre modèle avant une semaine. Mais les autres intervenants peuvent poster d'autres modèles pendant cette semaine, par exemple une Ligier jS11/15 Spark. Et je peux y répondre, même pendant cette semaine en mettant des photos de la même Ligier, mais de chez Tenariv.

 

 

On évitera de poster les sorties presse, puisqu'il y a un sujet dédié. Mais il est possible de rebondir sur un modèle présenté en montrant ou/et en comparant avec des photos du modèle presse.

 

Pour le reste il est évidemment possible de critiquer, de montrer les améliorations qu'on a apporté à un modèle, etc.

 

Je vous souhaite du plaisir à lire ce sujet et surtout à y participer.

 

Philippe.

 

 

 

Salut Philippe :jap:

En fait , outre celui dédié à la série presse de Formule 1 , il en existait un crée par un de mes amis Mattred

 

Sujet :[h3][1/43] Monoplaces de formule 1[/h3]

[h3]

[/h3]

http://forum-auto.caradisiac.com/automobile-pratique/modelisme-modeles-reduits/sujet997.htm

 

 

Mais il est vrai qu'il est tombé en désuétude ....

On peut donc en parler sur celui ci ce serait sympa arvreton.gif.53c64181062786f7b21a44c26b89b07d.gif

Marcello

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Pour relancer le sujet ...

 

 

 

KYALAMI 1968 DERNIERE VICTOIRE DE JIM CLARK

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UN PETIT HOMMAGE PERSONNEL AU PLUS GRAND PILOTE

 

 

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La dernière victoire de CLARK en F 1 et aussi la dernière de l'époque LOTUS en vert et jaune avant l'arrivée des gros sponsors cigarettiers .. la fin de toute une époque( IMO..) et à plus d'un titre....

amicalement

Marcello :jap:

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Bonjour,

 

Nouvelle rubrique de ce sujet sur les F1 des années 60 à 70 : les sorties du jour en Spark, disponibles sur le site de la BAM et sans doute dès la semaine prochaine chez les revendeurs spécialisés. Précisons que les photos sont celles de la BAM et qu’elles ne représentent pas toujours le modèle définitif. Pas de jugement hâtif donc, même si Spark a tendance à baisser un peu en qualité, je trouve.

 

Pour commencer, 3 Copersucar FD04. Après la #28 jaune d’Emerson Fittipaldi, 4e au GP du Brésil 1977 (S3939), parue il y a peu et que j’ai reçu aujourd’hui,

La #29 d’ Ingo Hoffmann, 7e au même GP du Brésil 1977 (S3941) ;

Copersucar FD04 #29 Ingo Hoffmann 1977 Spark S3941.jpg

La #30 argentée d’Emerson Fittipaldi, 13e au GP du Brésil de l’année précédente (1976 - S3937) ;

Copersucar FD04 #30 Emerson Fittipaldi Brésil 1976 Spark S3937.jpg

Et la même année 1976, du même Emerson Fittipaldi mais 6e à Long Beach (S3938).

Copersucar FD04 #30 Emerson Fittipaldi Long Beach 1976 Spark S3938.jpg

J’y reviendrai sans doute très rapidement.

 

On déborde un peu sur l’année 1980 avec deux Ensign N180 :

La #14 de Jan Lammers au GP d’Angleterre 1980 (Non qualifié - S5306) ;

 

Ensign N180 #14 Jan Lammers Angleterre 1980 Spark S5306.jpg

La #41 de Geoff Lees au GP des Pays Bas 1980 (Abandon - S5307).Ensign N180 #41 Geoff Lees Pays Bas 1980 Spark S5307.jpg

Rappelons que Spark a déjà sorti la #14 de Tiff Needell au GP de Belgique 1980 (Abandon - S5305), mais j’attends pour ma part la #14 de Clay Regazzoni au GP du Brésil 1980 (Abandon - S5304), encore en précommande.

 

Spark continue de décliner ses moules de Lotus :

Lotus 25 #3 Gerhard Mitter au GP d’Allemagne 1965 (Abandon - S7123);

 

Lotus 25 #3 Gerhard Mitter Allemagne 1965  Spark S7123.jpg

Lotus 72D #3 Reine Wisell, 5e au GP du Canada 1971 (S7126).

 

Lotus 72D #3 Reine Wisell Canada 1971 Spark S7126.jpg

 

Le pilote allemand au casque bordé d’étoiles Hans-Joachim Stuck, est à nouveau à l’honneur avec sa March 761 #34 du GP de Long Beach 1976 (Abandon - S5369) :

 

March 761 #34 Hans-Joachim Stuck Long Beach 1976 Spark S5369.jpg

Mais celle que j’attends avec impatience, pin-up oblige est l’Hesketh 308D #25 de Guy Edwards, 15e au GP d’Allemagne 1976 (S2469) :

 

Hesketh 308D #25 Guy Edwards Allemagne 1976 Spark S2469.jpg

même si j’aurai préféré celle de Rolf Stommelen, 12e au GP des Pays-Bas la même année, qui n’est pas prévue.

 

Si vous connaissez un site permettant de connaitre les sorties d’autres fabricants de miniatures, n’hésitez pas à me les faire connaitre en MP.

Philippe

Salut Phil

 

 

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Autant j'aime beaucoup la réalisation des COPERSUCAR de Fittipaldi autant la LOTUS 72 de Wissel me laisse une impression bizarre.. je ne suis pas convaincu...

 

 

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Marcello

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Autant j'aime beaucoup la réalisation des COPERSUCAR de Fittipaldi autant la LOTUS 72 de Wissel me laisse une impression bizarre.. je ne suis pas convaincu...

 

 

Bonsoir Marcello,

 

Pourtant avant de créer ce sujet, j'ai cherché s'il y en avait un autre, pas assez sans doute, mais à plusieurs reprises sur plusieurs semaines. Pour me rattraper aux branches, je dirais que l'autre touche toutes les années alors que je me limite aux années (50)-60-70-(80). :sol: Et puis ma démarche est un peu différente puisque tu remarquera que j'invite à une présentation détaillée du modèle et de son histoire.

 

Ahhh, la Lotus 49, que l'on attends toujours en Spark, d'ailleurs. Ils l'avaient pourtant annoncée. Et l'incontournable Jim Clark.

 

Quant aux Yaxon, ce sont elles qui m'ont donné le virus de la F1 en miniatures. Avant c'était plus Solido et Le Mans...

 

Mais revenons à cette Lotus 72D. Il faut comparer ce qui est comparable. Ma photo de miniature n'est pas forcément représentative de celle qui sera commercialisée par Spark. Et ta photo de Lotus 72 a été prise aux essais du Grand Prix d'Allemagne 1971, alors qu'au Canada, la Lotus 72D bénéficiait par exemple d'une prise d'air plus grande.

 

J'ai donc été chercher sur Motorsport des images de cette Lotus 72D pendant le GP du Canada 1971 et, sur Ck-Modelcars qui la vend déjà (l'Allemagne est toujours livrée une semaine avant la France), des photos du modèle final:

 

 

Comparatif Spark S7126 Lotus 72D Wisell Canada 1971 avant.jpg

 

Comparatif Spark S7126 Lotus 72D Wisell Canada 1971 arrière.jpg

 

Bilan: cela manque un poil de finesse, mais la forme est globalement réussie à mon sens. Le rouge est trop clair, mais Spark préfère garder le rouge de ses débuts, même un peu faux, plutôt que de dépareiller ses miniatures, c'est un choix. Si la forme générale me semble bonne, pas mal de détails pèchent comme souvent : le pilote est trop enfoncé dans son habitacle, le lettrage Team Lotus est raté (il devrait être plus fin et couleur or), la prise d'air derrière le pilote est trop grande (quand même) et pas à la bonne courbure, ce qui nuit à l'impression générale, les pneus ne sont pas rainurés, alors que la course a eu lieu sur piste humide (véritable déluge au départ, puis piste s'asséchant mais pas de changements de pneus). Mais c'est l'aileron arrière qui est le plus raté. Sa forme générale est bonne, mais les dérives internes sont d'une forme fausse et positionnées trop vers le centre. Une lame alu en photo-découpe aurait aussi dû être ajoutée. Et pas de logo Shell pendant la course.

 

Philippe

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Bonsoir Marcello,

 

Pourtant avant de créer ce sujet, j'ai cherché s'il y en avait un autre, pas assez sans doute, mais à plusieurs reprises sur plusieurs semaines. Pour me rattraper aux branches, je dirais que l'autre touche toutes les années alors que je me limite aux années (50)-60-70-(80). :sol: Et puis ma démarche est un peu différente puisque tu remarquera que j'invite à une présentation détaillée du modèle et de son histoire.

 

Ahhh, la Lotus 49, que l'on attends toujours en Spark, d'ailleurs. Ils l'avaient pourtant annoncée. Et l'incontournable Jim Clark.

 

Quant aux Yaxon, ce sont elles qui m'ont donné le virus de la F1 en miniatures. Avant c'était plus Solido et Le Mans...

 

Mais revenons à cette Lotus 72D. Il faut comparer ce qui est comparable. Ma photo de miniature n'est pas forcément représentative de celle qui sera commercialisée par Spark. Et ta photo de Lotus 72 a été prise aux essais du Grand Prix d'Allemagne 1971, alors qu'au Canada, la Lotus 72D bénéficiait par exemple d'une prise d'air plus grande.

 

J'ai donc été chercher sur Motorsport des images de cette Lotus 72D pendant le GP du Canada 1971 et, sur Ck-Modelcars qui la vend déjà (l'Allemagne est toujours livrée une semaine avant la France), des photos du modèle final:

 

 

Comparatif Spark S7126 Lotus 72D Wisell Canada 1971 avant.jpg

 

Comparatif Spark S7126 Lotus 72D Wisell Canada 1971 arrière.jpg

 

Bilan: cela manque un poil de finesse, mais la forme est globalement réussie à mon sens. Le rouge est trop clair, mais Spark préfère garder le rouge de ses débuts, même un peu faux, plutôt que de dépareiller ses miniatures, c'est un choix. Si la forme générale me semble bonne, pas mal de détails pèchent comme souvent : le pilote est trop enfoncé dans son habitacle, le lettrage Team Lotus est raté (il devrait être plus fin et couleur or), la prise d'air derrière le pilote est trop grande (quand même) et pas à la bonne courbure, ce qui nuit à l'impression générale, les pneus ne sont pas rainurés, alors que la course a eu lieu sur piste humide (véritable déluge au départ, puis piste s'asséchant mais pas de changements de pneus). Mais c'est l'aileron arrière qui est le plus raté. Sa forme générale est bonne, mais les dérives internes sont d'une forme fausse et positionnées trop vers le centre. Une lame alu en photo-découpe aurait aussi dû être ajoutée. Et pas de logo Shell pendant la course.

 

Philippe

 

 

Salut Philippe :jap:

Merci d'ouvrir le débat..et merci pour ta longue réponse .

 

Pour ma part je suis jeune... mais depuis plus longtemps et j'ai commencé avec les DEUX Dinky françaises ( Talbot & Ferrari ) en plus des DEUX NOREV ( Mercedes W 196 carénée et Maserati 200 ).

J'insiste sur le DEUX tant le choix était vaste ...

Les Dinky anglaises n'étaient pas distribuées en France les MERCURY non plus ( mais en Belgique si... ) et les Crescent me faisaient rêver...et même plus ...mais je n'en vais vu qu'en photos...

 

Ensuite ce furent les SOLIDO.... la VANWALL d'abord la MASERATI 250 F ensuite et puis la très belle série de F 1 " 1500" dont je ne me lasse pas la Ferrrai 156 et la très belle Lotus 25 de Corgi Toys permettant de compléter l'ensemble et de réaliser un plateau "réaliste " d'une vingtaine de monoplaces ... ( un plateau "réaliste " en mélangeant un peu les années sinon réel . )

J'ai beaucoup aimé aussi les éphémères EIDAI GRIP de la saison 1977 , ces belles japonaises à mi chemin entre la maquette et le jouet :love:

 

Quant aux Yaxon & Polistil , j'ai apprécié ces jouets ..moi aussi .

Je ne suis pas un inconditionnel de la F 1 , j'ai toujours préféré les Sports Protos et les NASCAR voire même les GT et tourisme ...et je suis un fan de SOLIDO ( fan mais pas aveugle ... )

 

Pour ce qui est du topic existant , pas de soucis je ne suis pas un "ayatollah " et puis c'est toujours agréable de discuter autour de belles photos.

 

Je suis plutôt d'accord avec ton analyse et c'est pour cela que je n'achète pas de Spark car je trouve le rapport qualité/prix décevant.

J'achète encore quelques Minichamps soldées mais seulement dans ce cas ...et récemment les monoplaces F 1 de BBURAGO au 1/43 ( des jouets mais on en a pour son argent ... )

 

le pilote est trop enfoncé dans son habitacle

OUI et cela me gène beaucoup car Wissel était plutôt grand (idem sur la Lotus 25 de Mitter ou il semble brachycéphale .. ) .. j'ai l'impression que le pilote standard de SOLIDO des années 60 était plus réussi sans parler de celui de la Lotus 25 Corgi Toys.

 

Il est vrai que réaliser un pilote à l'échelle 1/43 est un cauchemar et que seul Corgi Toys. a réussi ce " tour de force " avec son pilote souple .

Ceux de Dinky France ( Ferrari & Matra sont au 1/50 env ) ceux de Tekno sont des amputés et ceux des vieilles Solido sont quand même bizarres ...

Pour ma part je préfère un pilote en pied à côté de sa monoplace et les figurines en général comme tu as pu le remarquer plus haut .....

Durant les années 60 & 70( puis 80 ) j'étais un lecteur assidu de L'AUTOMOBILE ,CHAMPION , VIRAGES , SPORT AUTO puis de AUTO HEBDO et j'ai donc " dans l'oeil " la plupart des monoplaces de cette époque et j'ai revu les vidéos des GP disponibles sur le net .... ce qui ne veut pas forcément dire que j'ai raison.... :ange::D

 

Pour ma part je ne critique pas trop la place ou l'absence d'un sticker , la taille des pneus et leur dessin me chagrine davantage pour des miniatures de ce prix ...

 

Outre les points que tu passes en revue j'ai une autre remarque .

 

Pour ma part c'est le caractère "plongeant " de cette 72 qui me semble mal rendu et la raison est sans doute une garde au sol un peu trop importante...

 

Je me permets donc de critiquer une miniature qui n'est pas un jouet ni une miniature d'une série presse à 12 ou 15 €.

D'ailleurs les Lotus JPS 72 de 1972 de la série presse ne sont pas mal du tout mais ce sont des Lotus de 1972 ( très différentes ) et on les trouvait d'occasion à 5 €

 

Merci pour ces nouvelles photos

 

Cordialement :jap:

Marcello

 

 

PS J'ai triché avec la Lotus 49 de Clark qui est celle d'EXOTO au 1/18 , celle au 1/43 ( Vitesse /Quartzo/ Onyx ) étant rangée au grenier avec ses soeurs

Celle que j'ai publiée est superbe ... et la reproduction du V 8 Cosworth fidèle ce qui n'est pas le cas de toutes celles au 1/18...

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FORMULE 1...

UN JOUR ENSOLEILLE DANS LE NORD.......

 

Quant aux Yaxon & Polistil , j'ai apprécié ces jouets ..moi aussi .

YAXON FERRARI 312 T 4 CHAMPIONNE DU MONDE 1979

Jody SHECKTER # 11 CHAMPION DU MONDE 1979

& Gilles VILLENEUVE # 12 VICE CHAMPION DU MONDE 1979

chacun ayant obtenu 3 victoires ....

 

 

 

 

AVEC LES PHOTOS DES VRAIES CETTE FOIS ...

ferrari-312-t4-112985.jpg

 

ferrari_312_t4_43.jpg

 

ferrari_312_t4_15.jpg

 

 

SCHECKTER a MONACO avec la312 T 4 dont l'aileron a été avancé

 

 

f1-ercole-colombo-retrospectiv.jpg

VILLENEUVE en action

 

 

 

 

s5000267.jpg.7173ef4d859c0563ff0887e7fc41ba53.jpgs5000268.jpg.335d4a2023d86ce302b1efdab13b0327.jpg

 

 

 

 

UN HOMMAGE

 

jacques-villeneuve-drives-his-fathers-1979-ferrari-312-t4-at-fiorano_100389919_l.jpgA plusse

Maracello :jap:

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Salut Philippe :jap:

Merci d'ouvrir le débat..et merci pour ta longue réponse .

 

Pour ma part je suis jeune... mais depuis plus longtemps et j'ai commencé avec les DEUX Dinky françaises ( Talbot & Ferrari ) en plus des DEUX NOREV ( Mercedes W 196 carénée et Maserati 200 ).

J'insiste sur le DEUX tant le choix était vaste ...

Les Dinky anglaises n'étaient pas distribuées en France les MERCURY non plus ( mais en Belgique si... ) et les Crescent me faisaient rêver...et même plus ...mais je n'en vais vu qu'en photos...

 

Ensuite ce furent les SOLIDO.... la VANWALL d'abord la MASERATI 250 F ensuite et puis la très belle série de F 1 " 1500" dont je ne me lasse pas la Ferrrai 156 et la très belle Lotus 25 de Corgi Toys permettant de compléter l'ensemble et de réaliser un plateau "réaliste " d'une vingtaine de monoplaces ... ( un plateau "réaliste " en mélangeant un peu les années sinon réel . )

J'ai beaucoup aimé aussi les éphémères EIDAI GRIP de la saison 1977 , ces belles japonaises à mi chemin entre la maquette et le jouet :love:

 

Quant aux Yaxon & Polistil , j'ai apprécié ces jouets ..moi aussi .

Je ne suis pas un inconditionnel de la F 1 , j'ai toujours préféré les Sports Protos et les NASCAR voire même les GT et tourisme ...et je suis un fan de SOLIDO ( fan mais pas aveugle ... )

 

Pour ce qui est du topic existant , pas de soucis je ne suis pas un "ayatollah " et puis c'est toujours agréable de discuter autour de belles photos.

 

Je suis plutôt d'accord avec ton analyse et c'est pour cela que je n'achète pas de Spark car je trouve le rapport qualité/prix décevant.

J'achète encore quelques Minichamps soldées mais seulement dans ce cas ...et récemment les monoplaces F 1 de BBURAGO au 1/43 ( des jouets mais on en a pour son argent ... )

 

le pilote est trop enfoncé dans son habitacle

OUI et cela me gène beaucoup car Wissel était plutôt grand (idem sur la Lotus 25 de Mitter ou il semble brachycéphale .. ) .. j'ai l'impression que le pilote standard de SOLIDO des années 60 était plus réussi sans parler de celui de la Lotus 25 Corgi Toys.

 

Il est vrai que réaliser un pilote à l'échelle 1/43 est un cauchemar et que seul Corgi Toys. a réussi ce " tour de force " avec son pilote souple .

Ceux de Dinky France ( Ferrari & Matra sont au 1/50 env ) ceux de Tekno sont des amputés et ceux des vieilles Solido sont quand même bizarres ...

Pour ma part je préfère un pilote en pied à côté de sa monoplace et les figurines en général comme tu as pu le remarquer plus haut .....

Durant les années 60 & 70( puis 80 ) j'étais un lecteur assidu de L'AUTOMOBILE ,CHAMPION , VIRAGES , SPORT AUTO puis de AUTO HEBDO et j'ai donc " dans l'oeil " la plupart des monoplaces de cette époque et j'ai revu les vidéos des GP disponibles sur le net .... ce qui ne veut pas forcément dire que j'ai raison.... :ange::D

 

Pour ma part je ne critique pas trop la place ou l'absence d'un sticker , la taille des pneus et leur dessin me chagrine davantage pour des miniatures de ce prix ...

 

Outre les points que tu passes en revue j'ai une autre remarque .

 

Pour ma part c'est le caractère "plongeant " de cette 72 qui me semble mal rendu et la raison est sans doute une garde au sol un peu trop importante...

 

Je me permets donc de critiquer une miniature qui n'est pas un jouet ni une miniature d'une série presse à 12 ou 15 €.

D'ailleurs les Lotus JPS 72 de 1972 de la série presse ne sont pas mal du tout mais ce sont des Lotus de 1972 ( très différentes ) et on les trouvait d'occasion à 5 €

 

Merci pour ces nouvelles photos

 

Cordialement :jap:

Marcello

 

 

PS J'ai triché avec la Lotus 49 de Clark qui est celle d'EXOTO au 1/18 , celle au 1/43 ( Vitesse /Quartzo/ Onyx ) étant rangée au grenier avec ses soeurs

Celle que j'ai publiée est superbe ... et la reproduction du V 8 Cosworth fidèle ce qui n'est pas le cas de toutes celles au 1/18...

 

 

J'ai beaucoup joué avec la Mercedes 196 carénée de Norev, mais elle était à l'origine à mon oncle. Et puis, à l'époque, je croyais que c'étais une voiture du Mans. Je me souviens même qu'avec mon frère on avait récupéré un moteur de Ford Capri (un vrai) pour faire une voiture en bois (échelle 1 bien sûr) et aller courir pour de vrai au Mans. On avait même commencé à découper les couples... rêve de gosse.

 

La F1, j'y suis venu pour les pilotes. Il m'arrive donc d'acheter une miniature juste pour le pilote, alors que je l'ai déjà avec un pilote plus emblématique. Dernier exemple: la Lotus 16 d'Alan Stacey, le pilote unijambiste. Alors que j'ai déjà celle de Innes Ireland, 4e au GP des Pays-Bas.

 

L'aspect plongeant de cette Lotus 72D est à vérifier avec la miniature dans les mains, mais il est vrai que Spark a parfois du mal avec les gardes-au-sol. La dernière Renault F1 de 2019 tient un peu du 4x4.

Philippe.

 

PS: j'avais reconnu la Exoto. :sol:

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J'ai beaucoup joué avec la Mercedes 196 carénée de Norev, mais elle était à l'origine à mon oncle. Et puis, à l'époque, je croyais que c'étais une voiture du Mans. Je me souviens même qu'avec mon frère on avait récupéré un moteur de Ford Capri (un vrai) pour faire une voiture en bois (échelle 1 bien sûr) et aller courir pour de vrai au Mans. On avait même commencé à découper les couples... rêve de gosse.

 

La F1, j'y suis venu pour les pilotes. Il m'arrive donc d'acheter une miniature juste pour le pilote, alors que je l'ai déjà avec un pilote plus emblématique. Dernier exemple: la Lotus 16 d'Alan Stacey, le pilote unijambiste. Alors que j'ai déjà celle de Innes Ireland, 4e au GP des Pays-Bas.

 

L'aspect plongeant de cette Lotus 72D est à vérifier avec la miniature dans les mains, mais il est vrai que Spark a parfois du mal avec les gardes-au-sol. La dernière Renault F1 de 2019 tient un peu du 4x4.

Philippe.

 

PS: j'avais reconnu la Exoto. :sol:

Bonsoir Philippe

Je prends le temps de te répondre

Marcello

PS La Lotus 49 EXOTO a été d'achetée d'occasion sur un MAP elle était la propriété d'un gamin d'une douzaine d'années

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