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[peugeot 206 xs hdi] Iceland "bientot de retour"


Invité §jpf374FH

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Invité §jpf374FH

Changement de décor :p

 

http://a.imageshack.us/img810/2782/dscf1816.jpg

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Invité §lud121sg

Ca fait du bien de la revoir en entière :p

Et non masquée par des herbes :cyp:

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Invité §jpf374FH

Ca fait du bien de la revoir en entière :p

Et non masquée par des herbes :cyp:

 

 

Si sa fais plaisir tant mieux :)

 

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Invité §jpf374FH

Petit récapitulatif du shoot du 16 juillet.

 

http://img135.imageshack.us/img135/3919/dscf1777p.jpg

 

http://img192.imageshack.us/img192/7963/dscf1778u.jpg

 

http://img821.imageshack.us/img821/4561/dscf1779y.jpg

 

http://img821.imageshack.us/img821/6404/dscf1780o.jpg

 

http://img249.imageshack.us/img249/8095/dscf1781.jpg

 

http://img4.imageshack.us/img4/9854/dscf1774h.jpg

 

http://img687.imageshack.us/img687/435/dscf1775q.jpg

 

http://img85.imageshack.us/img85/2937/dscf1776wx.jpg

 

http://img682.imageshack.us/img682/2033/dscf1772a.jpg

 

http://img249.imageshack.us/img249/4683/dscf1773w.jpg

 

http://img51.imageshack.us/img51/1783/dscf1771.jpg

 

http://img190.imageshack.us/img190/8749/dscf1784c.jpg

 

http://img196.imageshack.us/img196/3640/dscf1785n.jpg

 

http://img338.imageshack.us/img338/1900/dscf1786w.jpg

 

http://img137.imageshack.us/img137/8052/dscf1787.jpg

 

http://img375.imageshack.us/img375/4381/dscf1789u.jpg

 

http://img514.imageshack.us/img514/1493/dscf1790.jpg

 

http://img135.imageshack.us/img135/6551/dscf1792c.jpg

 

http://img687.imageshack.us/img687/7365/dscf1793m.jpg

 

http://img718.imageshack.us/img718/2056/dscf1795f.jpg

 

http://img716.imageshack.us/img716/3534/dscf1796g.jpg

 

http://img638.imageshack.us/img638/5716/dscf1797e.jpg

 

http://img411.imageshack.us/img411/4770/dscf1798p.jpg

 

http://img18.imageshack.us/img18/9946/dscf1799h.jpg

 

 

 

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Invité §jpf374FH
http://a.imageshack.us/img256/6794/dscf1817e.jpg
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Invité §jpf374FH

j'adore les vaches derrière :cyp:

 

 

Tu as le droit :jap:

C'est bien la campagne, j'adore.

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Invité §lud121sg

j'adore les vaches derrière :cyp:

 

C'est bien une reflexion de mazoil ça!

 

Arrete de renifler ton échappement! On a déjà dit que c'était nocif ce truc!

 

 

 

:cyp:

 

 

 

 

:lol:

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Invité §jpf374FH

C'est bien une reflexion de mazoil ça!

 

Arrete de renifler ton échappement! On a déjà dit que c'était nocif ce truc!

 

 

 

:cyp:

 

 

 

 

:lol:

 

 

J'aime bien cet odeur :ange:

 

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Invité §k3t047an

 

 

http://www.plasmagarage.com/images/peugeotHID2.jpg

 

 

 

 

la grille d'aeration ont peut la trouvée ou? psk j'aimerai bien trouvé la même :p

 

Trop belle voiture Jpf

 

et tu veux echanger tes Angels contre quoi? :p

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Invité §911077Ez

Puisque l'on parle d'Iceland, voici un texte sur l'Alaska. :jap:

 

1 Situation générale

 

 

L’Alaska est situé à l’extrême nord-ouest du Canada, près de l’océan Pacifique. Au point de vue superficie, l’Alaska est certainement le plus grand État des États-Unis (avec 1,5 million de km², soit trois fois la France). La capitale est Juneau, du nom d'un prospecteur québécois originaire de L'Assomption (quelque 45 km de Montréal) du nom de Joseph Juneau. Quant à la ville d'Anchorage, elle doit son nom au mot français «ancrage».Quant au mot Alaska, il proviendrait du mot aléoutien Alyeska et signifierait «grande terre».

 

2 Données démolinguistiques

 

Au plan démographique, l’Alaska demeure un tout petit État — le 48e — avec seulement 626 932 habitants lors du recensement de 2000. De cet ensemble, 85,7 % de la population parle l’anglais comme langue maternelle. En fait, ceux qui ne parlent pas l’anglais correspondent pour l’essentiel aux Amérindiens et Inuits de l’Alaska, même si l'espagnol et le tagalog sont parlés par une partie de la population (voir la tableau plus bas).

 

On dénombre actuellement une vingtaine de langues autochtones appartenant aux familles eskimo-aléoute, pénutienne et na-déné. Seuls le yup'ik central, le yupik sibérien et l'inupiak atteignent les 1000 locuteurs ou plus. Plusieurs langues sont en voie d'extinction, notamment l'eyak, le hän, le bas-tanana, le haida, le holikachuk, le tanacross, etc

 

On estime qu’en 2055 seulement cinq langues pourraient avoir survécu. Quoi qu'il en soit, le cas de l’Alaska est intéressant à plus d’un titre, mais c’est surtout en raison du fait autochtone que cet État du Nord mérite qu’on s’y intéresse.

3 La législation linguistique à l’égard des autochtones

 

Sur la plan linguistique, l’Alaska vient de «se réveiller». En effet, l’une des premières lois d’importance a été adoptée en janvier 1997. Elle est intitulée Native Language Education Act (loi 59). L’article 2 (par. 1) déclare que la culture et les langues des autochtones de l’Alaska sont particuliers et constituent un élément et une partie intégrale de l’héritage de l’Alaska:

 

Article 2

Alaska's indigenous Native cultures and languages are unique, essential elements of Alaska's heritage.

 

Article 2

Les cultures et les langues indigènes originelles de l'Alaska constituent des éléments essentiels de l'héritage de l'Alaska.

 

La loi reconnaît que la connaissance de ces langues par les autochtones est essentielle pour le développement et le bien-être social des citoyens. Qui plus est, la traduction vers l’anglais doit être perçue comme un élément de déculturation.

 

L’article de 4 de la loi crée des conseils scolaires à l’intention des autochtones. Les programmes d’études devront prévoir des dispositions relatives à l’apprentissage des langues locales – «Native languages traditionally spoken». Évidemment, ces écoles seront pourvues du personnel enseignant compétent et équipées du matériel nécessaire, ce qui inclut les livres, les ordinateurs, l’audiovisuel et les communications sur Internet. Le paragraphe 5 déclare que la loi entrait en vigueur le 1er juillet 1997.

 

4 La politique à l’égard de l’anglais

 

Poursuivi par les groupes de pression tels que US English, English Only et English First, l’État de l’Alaska a fini par adopter des mesures législatives relativement rigoureuses en faveur de l’anglais. En effet, le 8 janvier 1998, un sénateur soumettait une pétition de 36 000 signatures à l’Assemblée alors que 24 000 seulement étaient nécessaires. Le projet de loi s’intitulait: An initiative adopting English as the official State language of Alaska be it enacted by the People of the State of Alaska («Initiative pour adopter l'anglais comme langue officielle de l'État de l'Alaska»). Le 3 novembre 1998, les citoyens de l'Alaska ont a approuvé par référendum l'«Initiative pour adopter l'anglais comme langue officielle de l'État de l'Alaska». Le «oui» l'a emporté dans une proportion de 69 %, le «non», 31 %. La nouvelle loi entrait en vigueur immédiatement. L'organisme Alaskans for a Common Language avait soutenu la cause durant toute la campagne, mais les électeurs avaient reçu beaucoup d'informations de la part des partisans de l'initiative qui a été largement financé par US English (4000 membres en Alaska), lequel a payé pour la diffusion de nombreuses publicités à la radio et à la télévision.

 

4.1 L'anglais officiel

 

Selon l’article 1, le peuple de l’État d’Alaska considère l’anglais comme la langue commune unifiant l’Alaska et les États-Unis d’Amérique et déclare d’intérêt national sa promotion, sa préservation et son renforcement. C’est pourquoi l’article 2 proclame que l’anglais est la langue officielle de l’État de l’Alaska:

 

Section 2

 

The English language is the official language of the State of Alaska.

 

Article 2

La langue anglaise est la langue officielle de l'État de l'Alaska.

 

En conséquence, l’anglais doit être employé par toute l’administration et tous les organismes gouvernementaux qui publieront obligatoirement dans cette langue tout document (art. 3):

 

Section 3

 

The English language is the language to be used by all public agencies in all government functions and actions. The English language shall be used in the preparation of all official public documents and records, including all documents officially compiled, published or recorded by the government.

 

Article 3

L'anglais est la langue devant être employée par tous les organismes publics dans toutes les fonctions et actions du gouvernement. L'anglais est employé dans la préparation de tous les documents publics et registres officiels, ce qui comprend tous les documents officiellement compilés, publiés ou enregistrés par le gouvernement.

 

Selon l’article 4, non seulement le gouvernement et ses administration sont soumis à l’officialisation de l’anglais, mais aussi l’Université de l’Alaska ainsi que les corporations professionnelles.

 

Section 4

This Act applies to the legislative and executive branches of the State of Alaska and all political subdivisions, including all departments, agencies, divisions and instrumentalities of the State, the University of Alaska, all public authorities and corporations, all local governments and departments, agencies, divisions, and instrumentalities of local governments, and all government officers and employees.

 

Article 4

La présente loi s'applique aux filiales législatives et exécutives de l'État de l'Alaska et à toutes les subdivisions politiques, comprenant tous les départements, toutes les agences, les divisions et les services d'aide de l'État, l'Université de l'Alaska, les autorités et sociétés publiques, les administrations et départements locaux, les agences, divisions et services d'aide des gouvernements locaux ainsi que fonctionnaires et employés.

 

L’article 5 prévoit une liste d'exceptions. En effet, le gouvernement, son administration et ses agences peuvent utiliser une autre langue que l’anglais dans les cas qui suivent:

 

(1) pour communiquer des informations en matière de santé et de sécurité si la situation est urgente;

(2) pour enseigner une autre langue aux étudiants déjà compétents en anglais;

(3) pour enseigner l’anglais aux étudiants dont la compétence est limitée en anglais;

(4) pour promouvoir les relations internationales, le commerce, les affaires et les événements sportifs;

(5) pour protéger les droits d’un accusé;

(6) pour servir le système judiciaire conformément aux règles des tribunaux;

(7) pour enquêter lors d’activités criminelles et protéger les droits des victimes;

(8) pour respecter les lois fédérales, notamment en ce qui a trait aux langues autochtones dans la Native American Languages Act.

(9) pour assister à une cérémonie religieuse;

(10) pour employer les termes artistiques, noms ou dénominations existant dans une autre langue;

(11) pour communiquer oralement avec le public lorsque le représentant élu est déjà compétent dans une autre langue que l’anglais.

 

L’article 6 prévoit que toute traduction faite à partir d’un document autre qu’en anglais doit être attribué à un budget différent de celui de l’État. Qui paie alors? On ne le sait pas. Par ailleurs, selon l’article 7, aucune entité gouvernementale ni aucun employé du gouvernement n’est obligée de savoir une autre langue que l’anglais pour remplir les devoirs de sa fonction. De plus, personne ne peut se voir refuser un service quelconque de la part du gouvernement parce qu’il ne communique qu’en anglais.

 

Section 7.

 

(1) No governmental entity shall require knowledge of a language other than English as a condition of employment unless the requirements of the position fall within one of the exceptions provided in Section 5 of this Act, and facility in another language is a bona fide job qualification required to fulfill a function included within one of the exceptions.

(2) No person may be denied services, assistance, benefits, or facilities, directly or indirectly provided by the government, because that person communicates only in English.

 

Article 7

(1) Aucune entité gouvernementale n'exige la connaissance d'une autre langue que l'anglais comme condition d'emploi, sauf si les exigences de la situation correspondent à l'une des exceptions prévues à l'article 5 de la présente loi et si la connaissance d'une autre langue est, de bonne foi, une exigence de travail nécessaire pour accomplir une fonction incluse dans l'une des exceptions.

 

(b) Personne ne peut être déniés de services, d'aide, de bénéfices ou de facilités, dispensés directement ou indirectement par le gouvernement, parce que cette personne communique seulement en anglais.

 

Enfin, l’article 8 précise que la loi ne s’applique pas au secteur privé et que l’État ne peut être assujetti à une autre langue que l’anglais. Ce document (Initiative pour adopter l'anglais comme langue officielle de l'État de l'Alaska) est disponible au complet, en anglais et en français, en cliquant ICI, s.v.p.

 

Ces mesures législatives prévues par l’Alaska sont similaires à celles que US English et English Only font adopter dans d’autres États américains. On relève d’ailleurs les mêmes dispositions, voire les mêmes phrases reprises telles quelles d’une loi à l’autre, plus précisément d’un État à l’autre. Dans ce cas-ci, il suffit de comparer les dispositions prises par le New Hampshire ou l’Arizona pour s’en convaincre. Dans le cas de l'Alaska, cette nouvelle mesure législative fut particulièrement mal accueille par les autochtones, car beaucoup d'entre eux ne peuvent s'exprimer en anglais.

 

4.2 La contestation judiciaire

 

Cependant, le 16 février 1999 , l'Union des libertés civiles de l'Alaska (Alaska Civil Liberties Union) et d'autres organismes et individus — au total, une douzaine de demandeurs — ont intenté un procès contre l'État et sa loi sur l'anglais officiel. Parmi les demandeurs, on comptait :

 

- le maire de North Slope Borough, M. Benjamin Nageak;

- des locuteurs hispanophones, ainsi que du yupik et de l'inupiak à travers tout l'Alaska;

- des enseignants et d'autres employés des écoles publiques de l'Alaska devant communiquer avec des élèves et leurs parents dans une autre langue que l'anglais;

- de parents devant s'exprimer avec les enseignants et administrateurs de leurs enfants dans une autre langue que l'anglais;

- des fonctionnaires autochtones devant communiquer avec le public dans d'autres langues que l'anglais;

- des citoyens ne connaissant pas ou peu l'anglais se disant obligés de communiquer en anglais avec les fonctionnaires du gouvernement.

 

En réalité, il y eut deux causes. Dans la cause Alakayak et Kritz c. l'État de l'Alaska, trois citoyens de la ville de Togiak (incluant le maire et un conseiller municipal) affirmaient que la loi violait leur liberté de parole et leurs droits de demander des informations dans la langue de leur choix en vertu du premier amendement de la Constitution américaine et en vertu des dispositions correspondantes dans la Constitution de l'Alaska. Les demandeurs, pour la plupart des Togiak, parlent le yupik, dont beaucoup d'unilingues, affirmaient qu'ils avaient un «droit fondamental» de parler le yupik et de demander des informations auprès du gouvernement dans yupik ou dans une autre langue qu'ils peuvent choisir.

 

Dans la seconde cause, Alakayak c. l'État de l'Alaska, l'Union des libertés civiles de l'Alaska contestait la loi de la part de 27 demandeurs différents provenant de divers villages et villes, dont Manokotak, Bethel, Barrow et Anchorage. Pour des raisons stratégiques, cet organisme se basait seulement sur la Constitution de l'État parce que cette dernière offre une liberté de parole plus grande et des protections quant à la demande de pétitions ou d'informations auprès du gouvernement.

 

Le juge Fred Torrisi de la Cour supérieure de l'Alaska, dans sa décision (36 pages) du 3 mars 1999, a simplement cassé la loi de l'État en expliquant que la loi brimait la liberté d'expression des citoyens de l'État. La Cour a rejeté les arguments de l'État parce que la loi empêche les représentants du gouvernement de communiquer avec le public. Même la liste d'exceptions vaguement définies dans la loi se révélait insuffisante pour sauvegarder les droits des citoyens. Or, la Constitution de l'Alaska protège le droit de tout citoyen de l'État à la liberté de parole, indépendamment de la langue qu'il parle. Finalement, la loi n'aura jamais été appliquée.

 

 

 

La législation de l’Alaska semble se diriger vers deux directions: l’une favorise la conservation de la culture et des langues autochtones, l’autre, l’uniformisation de tous dans la culture anglo-américaine. L'exemple de l'Alaska montre bien que les citoyens sont divisés sur la question linguistique. D'une part, les défenseurs de l'anglais veulent promouvoir une identité anglo-américaine, d'autre part, les partisans du multiculturalisme défendent le respect de la différence, les vertus de l'enseignement bilingue et la possibilité d'avoir le choix de s'exprimer dans sa langue auprès des autorités, rejetant par le fait même l'assimilation par l'anglicisation. Compte tenu des forces qui agissent en faveur de l’anglais et de la faible résistance des langues autochtones, on peut penser que celles-ci seront effectivement disparues vers le milieu de l’an 2000.

 

 

 

 

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Invité §tur868nO

et ben je dirais merci pour cet explication sur cet Etat Canadien .. :jap:

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Invité §jpf374FH

 

 

la grille d'aeration ont peut la trouvée ou? psk j'aimerai bien trouvé la même :p

 

Trop belle voiture Jpf

 

et tu veux echanger tes Angels contre quoi? :p

 

 

http://www.pa-tuning.com/fichier/Patuning/accessoires/26.jpg

 

Cet grille d'aération provient de chez PA Tuning: http://www.pa-tuning.com/

Référence : 26

Prix : 112 €

 

Je garde mes angels et je ne veut pas les vendre jpftuning.gif.610bcb42fbd932503e44dc5a34657758.gif

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Invité §jpf374FH

et ben je dirais merci pour cet explication sur cet Etat Canadien .. :jap:

 

 

Oui un peu de culture générale sa ne fais pas de mal.

 

911fan merci :jap:

 

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Invité §911077Ez

Et que penses-tu du pôle nord ?

Le pôle Nord géographique terrestre, ou simplement pôle Nord, est le point le plus septentrional de la planète Terre. Il est défini comme le point d’intersection de l'axe de rotation de la Terre avec la surface terrestre dans l'hémisphère nord, où tous les méridiens et les fuseaux horaires se rencontrent. Ce n'est pas un point fixe à la surface de la Terre, sa période d'oscillation est de quatorze mois et sa position varie de quelques mètres lors des plus fortes oscillations. Le pôle Nord géographique ne doit pas être confondu avec le pôle Nord magnétique, point central du champ magnétique terrestre vers où les boussoles pointent. Ce concept, appelé « vrai Nord », a été découvert et rapporté par le Chinois Shen Kuo au xie siècle.

Le pôle Nord se situe au milieu de l'océan Arctique profond de 4 261 mètres et couvert en permanence par la banquise, contrairement au pôle Sud positionné sur la masse continentale Antarctique. Hormis certains bancs de gravier non permanents, la terre émergée la plus proche est l'île Kaffeklubben, située à 707 kilomètres du pôle.

La première exploration du pôle Nord, bien que contestée, est attribuée à l'Américain Frederick Cook qui aurait atteint le pôle le 21 avril 1908, mais il aurait maquillé son trajet réel. Le Congrès des États-Unis a plutôt attribué la première exploration à l'Américain Robert Peary qui prétend avoir atteint le pôle Nord le 6 avril 1909, mais les historiens contestent ce fait depuis la découverte d'une copie du journal de Peary, qui se serait trompé dans ses estimations. La première exploration confirmée du pôle Nord revient donc au Norvégien Roald Amundsen et à l'Italien Umberto Nobile, qui le survolent à bord d'un ballon dirigeable le 12 mai 1926.

La température du pôle Nord peut varier entre -43 °C et 0 °C, ce qui favorise la permanence de la glace de mer dont l'épaisseur varie entre deux et quatre mètres. La banquise est cependant menacée et l'océan Arctique pourrait être libre de glace dès l'été 2014, en partie du fait du réchauffement climatique et de la diminution de l'effet albédo. Cette situation nouvelle rendra plus facile l'accès aux ressources du sous-sol Arctique et une dispute territoriale est enclenchée entre les cinq pays limitrophes de l'Arctique : le Canada, la Russie, la Norvège, le Danemark et les États-Unis. Bien que le pôle Nord soit hors des zones économiques exclusives de ces pays, la découverte récente de la dorsale de Lomonossov relance le débat de la souveraineté territoriale de l'Arctique.

 

L'axe de rotation de la Terre est incliné de 23° 27′ par rapport au plan de l'orbite terrestre, l'écliptique. Le pôle Nord définit les géodésiques de latitude 90° Nord (Φ = + π / 2), ainsi que la direction du vrai Nord, alors que sa longitude peut être définie comme n'importe quelle valeur (-π ≤ λ ≤ + π). L'axe de rotation — et donc la position du pôle Nord — fut longtemps considéré comme fixe par rapport à la surface de la Terre, mais au xviiie siècle, le mathématicien Leonhard Euler prédit que l'axe pourrait osciller. Au début du xxe siècle, les astronomes ont remarqué une petite variation de la latitude telle que déterminée pour un point fixe sur la Terre à partir de l'observation des étoiles. D'une portée de quelques mètres pour les plus fortes oscillations, l'errance du pôle à la surface de la Terre, semblable au mouvement d'une toupie, a plusieurs composantes périodiques et irrégulières. Le composant périodique de 433 jours, identifié aux huit mois prévus par Euler, est désormais appelé oscillation de Chandler. Le point exact de l'axe de la Terre, à un moment donné, est appelé le « pôle instantané », mais en raison de l'oscillation des pôles, on ne peut pas l'utiliser comme définition d'un pôle fixe lorsqu'une mesure précise à l'échelle du mètre est requise.

Un système fixe de coordonnées terrestres (latitude, longitude et altitude, ou l'orographie) serait utile, mais compte tenu de la dérive des continents, de la hausse et de baisse de la Terre en raison des volcans, de la précession des équinoxes, de l'érosion, entre autres, il n'y a pas de système dans lequel toutes les caractéristiques géographiques puissent être fixées. L’International Earth Rotation and Reference Systems Service et l'Union astronomique internationale ont donc défini un cadre appelé le « Système international de référence terrestre ». Le pôle Nord de ce système définit à présent le Nord géographique pour le travail de précision, mais il ne coïncide pas exactement avec l'axe de rotation terrestre.

Comme il n'y a pas de présence humaine permanente au pôle Nord, il n'y a pas d'heure ni de fuseau horaire officiellement attribué à cette région du globe, mais en pratique le pôle comporte tous les fuseaux en un seul point. Étant donné que toutes les lignes de longitude s'y rencontrent, on peut marcher à travers tous les fuseaux horaires en une seconde en tournant autour du pôle. De plus, les heures locales étant à peu près synchronisées sur la position du Soleil à son zénith, cette approximation ne fonctionne pas au pôle Nord, car il est continuellement dans le ciel durant six mois.

Les expéditions polaires peuvent utiliser un fuseau horaire qui leur convienne, généralement le fuseau horaire de leur base de ravitaillement, ou encore n'importe quelle unité du Temps moyen de Greenwich (GMT), du Temps universel coordonné (UTC), ou le fuseau horaire du pays de leur choix. Cependant, la convention veut que l'on utilise le fuseau UTC+0, contrairement au pôle Sud où l'on utilise le UTC+12 (fuseau horaire de la Nouvelle-Zélande durant l'été austral).

 

Le pôle Nord est nettement plus chaud que le pôle Sud, car il se situe au niveau de la mer au milieu d'un océan qui agit comme un réservoir de chaleur, plutôt qu'en altitude sur une masse continentale. En hiver (janvier), la température au pôle Nord peut varier entre -43 à -26 °C, pour une moyenne de -34 °C. La température moyenne d'été (juillet) se situe autour du point de congélation (0 °C).

La glace de mer du pôle Nord est d'environ deux ou trois mètres d'épaisseur, mais il existe des variations considérables, et parfois la circulation des banquises expose la surface maritime. Une récente étude financée par l'Union européenne et publiée dans la revue Geophysical Research Letters a montré que la moyenne de l'épaisseur de la glace a diminué au cours des dernières années. Selon les chercheurs du Centre for Polar Observation and Modelling (CPOM) de l'University College de Londres (UCL) au Royaume-Uni, la diminution de la banquise est attribuée au réchauffement climatique et à l'océan Arctique de plus en plus exposé au rayonnement solaire. L'accélération drastique de la fonte des glaces de mer en Arctique n'avait pas été prévue par les modèles climatiques, car ils ne tenaient pas compte de l'effet albédo ; plus l'océan Arctique se libère de ses glaces, plus la chaleur des rayons solaires est absorbée par l'eau, accélérant la fonte de la calotte polaire.

Récemment, des scientifiques ont prédit que le pôle Nord pourrait devenir libre de glace durant l'été dès 2050. Le 15 décembre 2008, la série télévisée canadienne The Daily Planet a indiqué que les scientifiques annoncent que la calotte de glace pourrait fondre d'ici 2014 plutôt que 2050.

De récentes découvertes confirment que le pôle Nord a connu un climat subtropical, il y a 55 millions d'années. La mission Arctic Coring Expedition (ACEX) a récolté des carottes de glaces sur la dorsale de Lomonossov en 2004 20, dont l'analyse révèle la présence de microfossiles de plantes et d'animaux typiques d'un environnement de mer chaude (environ 20 °C) et peu profonde subtropicale. Les fossiles trouvés à 400 mètres sous le plancher océanique datent du maximum thermique de la période du Paléocène-Éocène.

 

Au pôle Nord, le Soleil est en permanence au-dessus de l'horizon pendant les mois d'été et de façon permanente au-dessous de l'horizon pendant les mois d'hiver. Le lever du soleil a lieu juste avant l'équinoxe vernal (environ le 19 mars). Le Soleil prend ensuite trois mois pour atteindre son point culminant, soit environ 23°½ d'élévation, au solstice d'été (environ le 21 juin). Ensuite, il commence à redescendre pour atteindre le coucher du soleil juste après l'équinoxe d'automne (environ le 24 septembre). Quand le Soleil est visible dans le ciel polaire, il semble se déplacer dans un cercle au-dessus de l'horizon. Ce cercle passe peu à peu de près de l'horizon, juste après l'équinoxe vernal à son maximum d'élévation (en degrés) au-dessus de l'horizon au solstice d'été et redescend vers l'horizon avant de passer à l'équinoxe d'automne.

Un crépuscule civil est une période d'environ deux semaines avant le lever du soleil et se produit après le coucher du soleil, alors qu'un crépuscule astronomique est une période d'environ sept semaines avant le lever du soleil et se produit après le coucher du soleil.

Ces effets sont causés par une combinaison de l'inclinaison axiale de la Terre et de sa révolution autour du Soleil. La direction de l'inclinaison axiale de la Terre, ainsi que son angle par rapport au plan orbital de la Terre autour du Soleil, restent à peu près constants au cours d'une année (les deux évoluent très lentement sur de longues périodes de temps). Au milieu de l'été, le pôle Nord est incliné vers le Soleil à son maximum. Au cours de l'année, la Terre se déplace autour du Soleil et le pôle Nord se détourne progressivement (par rapport au Soleil), pour finalement s'en éloigner au maximum. La même séquence s'observe au pôle Sud avec six mois de décalage.

 

Les animaux et les végétaux de l'Arctique sont, par leur physique et leur comportement, adaptés aux conditions particulières des régions au nord du cercle Arctique (66° 32′ Nord). La courte saison de croissance est certainement le facteur le plus contraignant pour la faune et la flore arctiques, limitées par la température, la lumière et la calotte glaciaire. La productivité marine au pôle est plus ou moins importante selon les années, les saisons et la proximité au pôle, ainsi la croissance de la biomasse ne dépasse pas 100 mgC/m2/jour au centre du bassin polaire, elle est de deux à cinq fois moins importante que dans la zone ouverte de l'océan Arctique. La présence de la vie sous cette partie de la banquise n'est pas plus importante qu'en haute mer ; la production primaire mesurée en Méditerranée occidentale est équivalente, contrairement aux zones de très haute production comme par exemple les côtes froides du Pérou où la biomasse est cent fois plus productive.

Cette biomasse arctique est principalement constituée de zooplancton tel que les amphipodes benthique se nourrissant du phytoplancton (dinoflagellés et diatomées) qui poussent dans les couches inférieures et sous la surface submergée de la glace flottante. Même durant l'hiver austral, certaines algues peuvent continuer leur processus de photosynthèse en profitant des très faibles lueurs de la nuit polaire. Cette production attire les poissons, les cétacés et les phoques durant l'été austral, parfois même à proximité du pôle. Les récits témoignant d'une présence animale autour du pôle Nord demeurent tout de même anecdotiques, mais on observe une importante perturbation de la productivité causée par le réchauffement climatique. En effet, on peut observer plus de 275 espèces de plantes et d'animaux se rapprochant du pôle durant l'été austral en raison du réchauffement.

 

La pêche halieutique autour de cette zone est favorisée tandis que la mégafaune est défavorisée. L'ours polaire se déplace rarement au-delà de 82° de latitude Nord, en raison de la rareté de la nourriture, bien que des traces soient parfois observées près du pôle Nord. Une expédition en 2006 a signalé avoir observé un ours polaire à un peu plus d'un kilomètre du pôle. Le phoque annelé a également été observé près du pôle, et un renard polaire a été vu à moins de 60 kilomètres, à 89° 40′ Nord.

Parmi les oiseaux observés près du pôle, plusieurs espèces ont été signalées : des bruants des neiges, des fulmars boréaux et des mouettes tridactyles, bien que certaines observations puissent être faussées par le fait que les oiseaux ont tendance à suivre les navires et les expéditions29. Des poissons ont été vus dans les eaux au pôle Nord, mais ils sont probablement peu nombreux. Bien que certaines espèces puissent comporter un grand nombre d'individus, le froid polaire ralentit leur métabolisme et elles peuvent mettre jusqu'à deux ans en eau polaire avant d'atteindre leur maturité sexuelle.

La pollution des eaux arctiques a également un impact important sur la natalité via la chaîne alimentaire du cercle polaire. Certains métaux lourds tels que le zinc, le cadmium, le mercure et le sélénium sont concentrés dans l'océan Arctique par les courants marins provenant des océans Atlantique et Pacifique. Les polluants bioaccumulés dans le métabolisme d'un individu augmentent avec l'absorption des niveaux inférieurs du réseau alimentaire océanique. Ainsi, des contaminants peuvent être présents en quantité infime dans le zooplanton, mais on observe des taux anormalement concentrés dans le métabolisme des espèces superprédatrices comme les oiseaux de mer, les phoques, les ours et même à l'extrémité de la chaîne, chez les humains. Des prélèvements de sang de cordon des nouveau-nés inuits révèlent un taux de polychlorobiphényles quatre fois plus grand et un taux de mercure quinze à vingt fois plus élevé que chez les bébés nés plus au sud. Ces polluants présents dans les métabolismes ont un impact sur le taux de natalité, et peuvent provoquer des déficits de neurotransmission et divers problèmes cognitifs.

 

Bonne lecture. ;)

La suite est prévue pour demain ! :)

 

 

 

 

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Invité §jpf374FH

J'aime beaucoup l'alaska (j'adore les lions et les éléphants alors c'est normal :jap: )

 

 

:lol:

 

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Le pole sud n'est pas mal non plus! :jap:

 

Le pôle Sud est le point le plus au sud de la surface de la Terre, diamétralement opposé au pôle Nord. Il est situé sur le continent Antarctique.

 

Le pôle Sud est parfois désigné comme « géographique » afin de le distinguer du pôle Sud magnétique. Bien que tous deux situés en Antarctique, les deux points ne coïncident pas car l'emplacement du pôle Sud magnétique suit les variations du champ magnétique terrestre.

Sommaire

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* 1 Exploration

* 2 Géographie

* 3 Installations

* 4 Climat

* 5 Fuseau horaire

* 6 Flore et faune

* 7 Voir aussi

o 7.1 Articles connexes

o 7.2 Liens externes

o 7.3 Bibliographie

o 7.4 Références

 

Exploration [modifier]

Mesure scientifique au pôle, photo extraite de Le pôle Sud, de Roald Amundsen (1872-1928)

 

Les premiers être humains à atteindre le pôle Sud géographique sont les membres de l'expédition norvégienne conduite par Roald Amundsen, le 14 décembre 1911. Leurs concurrents dans la course au pôle Sud, cinq membres de l'expédition britannique Terra Nova conduite par l'officier de la Royal Navy Robert Falcon Scott, atteignent le pôle un mois plus tard, le 12 janvier 1912 ; les membres de l'expédition britannique meurent tous de froid et de faim lors du trajet retour vers la côte du continent. Leur autre concurrent, le japonais Shirase Nobu, officier de la marine impériale, ne découvre qu'une partie de la Terre du Roi-Édouard-VII le 16 janvier 1912, devant réparer en Australie[1].

 

En 1914, l'explorateur britannique Ernest Shackleton, conduisant l'expédition Endurance, a pour projet la traversée du continent en passant par le pôle Sud, mais son bateau, l'Endurance, est pris dans la banquise et coule 11 mois plus tard dans la mer de Weddell.

 

le 29 novembre 1929, Bernt Balchen, accompagné de Richard Byrd, Harold June et Ashley McKinley, pilote le premier avion à survoler le pôle Sud. Aucun homme ne pose le pied sur celui-ci avant le 31 octobre 1956, lorsqu'une équipe conduite par l'amiral américain George J. Dufek y atterrit dans un R4D-5L Skytrain. La station Amundsen-Scott est construite entre 1956 et 1957 pour l'année géophysique internationale, ses éléments étant acheminés par les airs ; depuis sa construction, elle est occupée en permanence par du personnel de recherche et d'assistance[2].

 

Après Amunsen et Scott, les premières personnes à atteindre le pôle Sud à pied, sans support aérien, sont les membres des équipes conduites par Edmund Hillary (le 4 janvier 1958) et Vivian Fuchs (le 19 janvier 1958), pendant l'expédition Fuchs-Hillary. D'autres expéditions ultérieures atteignent le pôle de cette façon. Le 30 décembre 1989, Arved Fuchs et Reinhold Messner sont les premières personnes à atteindre le pôle Sud sans animaux ou aide motorisée, simplement à ski et avec l'aide du vent. La traversée la plus rapide du continent, entre l'océan et le pôle, à pied et sans assistance, est réalisée en 2009 par les Canadiens Ray Zahab, Richard Weber et Kevin Vallely ; en rejoignant le pôle Sud depuis l'anse Hercule en 33 jours, ils battent le précédent record, établi un mois auparavant par l'Américain Todd Carmichael en 39 jours[3].

Géographie [modifier]

Photographie du pôle Sud géographique.

Photographie du pôle Sud de cérémonie.

 

De façon générale, le pôle Sud géographique est défini comme l'un des deux points où l'axe de rotation de la Terre coupe sa surface (l'autre étant le pôle Nord). Cependant, cette définition n'est pas totalement précise car l'axe de rotation est sujet de petites variations et la position exacte de cette intersection varie de quelques mètres au cours du temps ; ce mouvement polaire est constitué de deux composantes quasi-périodiques de plusieurs centaines de jours (l'oscillation de Chandler) et d'une légère dérive graduelle, principalement vers l'est.

 

Du point de vue des coordonnées géographiques, le pôle Sud peut être simplement défini comme le point situé par 90° de latitude sud, sa longitude étant indéterminée et sans pertinence. Au pôle Sud, toutes les directions pointent vers le nord.

 

Le pôle Sud géographique est situé sur le continent antarctique, sur un plateau glacé sans caractéristiques particulières à une altitude 2 835 m, à 1 300 km de la mer la plus proche, au détroit de McMurdo. La calotte glaciaire serait épaisse de 2 700 m au pôle Sud : la surface terrestre sous la glace y est donc proche du niveau de la mer[2].

 

La calotte glaciaire polaire se déplace d'environ 10 mètres par an dans une direction située entre 37° et 40° W[4], vers la mer de Weddell. La position relative de la station Amundsen-Scott par rapport au pôle Sud évolue au cours du temps.

 

L'emplacement du pôle Sud géographique est indiqué par un petit panneau et un pieu dans la glace, repositionnés chaque année au nouvel an pour compenser la dérive glaciaire. Le panneau porte mention des dates d'arrivée au pôle de Roald Amundsen et Robert Scott, ainsi que l'altitude de 2 835 m[5]. Non loin de là se tient une zone appelée le pôle Sud de cérémonie, créée pour répondre aux besoins photographiques éventuels. Elle consiste en une sphère métallique placée sur un socle et entourée des drapeaux des pays signataires du traité sur l'Antarctique. Ce marqueur cérémoniel est déplacé tous les deux ou trois ans afin de conserver une distance de marche minimale avec le pôle Sud géographique.

Installations [modifier]

Vue aérienne de la station Amundsen-Scott. Le pôle Sud géographique est visible vers le haut et à gauche du centre de l'image, au-dessus des bâtiments et en dessous des traces de chenilles. Le pôle Sud de cérémonie, avec ses drapeaux, est visible à sa droite.

 

La zone du pôle Sud possèdent plusieurs installations humaines, dont :

 

* la station américaine Amundsen-Scott ;

* une piste d'atterrissage ;

* les installations des projets AMANDA et IceCube.

 

Climat [modifier]

 

Pendant l'hiver austral, le pôle Sud est plongé dans la nuit polaire. Pendant l'été, le Soleil (bien que continuellement au-dessus de l'horizon) est toujours bas dans le ciel. De plus, la majeure partie de la lumière qui atteint la surface est réfléchie par la neige. Cette absence de chaleur prodiguée par le Soleil combinée avec la haute altitude du lieu (plus de 2 800 m au-dessus du niveau de la mer) font que le pôle Sud est l'un des endroits les plus froids sur Terre (il n'est pas cependant le plus froid dans l'hémisphère sud : des régions de l'Antarctique situées à une altitude plus élevée et à une plus grande distance de l'océan, telles que Vostok, ont un climat encore plus froid).

 

Au milieu de l'été austral, fin décembre et début janvier, lorsque que le soleil atteint sa hauteur maximale de 23,5°, la température moyenne du pôle Sud atteint environ -25 °C. Au moment où le Soleil passe au-dessus de l'horizon (fin mars) ou en dessous (fin septembre), la moyenne est de -45 °C. En plein hiver, la température reste constante et aux alentours de -65 °C. Le record de chaleur, mesuré à la base Amundsen-Scott, s'établit à -13,6 °C (le 27 décembre 1978), le record de froid à -82,8 °C (le 23 juin 1982)[6].

 

Le climat du pôle Sud est désertique et l'endroit ne reçoit quasiment aucune précipitation. L'humidité de l'air est presque nulle. Cependant, les vents violents peuvent transporter de la neige sur toute la région et son accumulation atteint environ 20 cm par an[7]. Sur la station Amundsen-Scott, les bâtiments anciens sont partiellement ensevelis et les entrées doivent être régulièrement déblayées au bulldozer ; les bâtiments les plus récents sont bâtis sur pilotis afin d'éviter l'accumulation de neige contre leurs flancs.

 

Le tableau suivant récapitule les températures moyennes, maximales et minimales mensuelles au pôle Sud :

Relevé météorologique au pôle Sud - altitude : 2 834 m, latitude : 90°S (période 1957-1988) mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année

Température minimale moyenne (°C) -29,4 -42,7 -57,0 -61,2 -61,7 -61,2 -62,8 -62,5 -62,4 -53,8 -40,4 -29,3 -52,0

Température moyenne (°C) -28,2 -40,9 -54,0 -57,3 -57,0 -58,0 -59,7 -60,0 -59,4 -51,1 -38,3 -27,5 -49,4

Température maximale moyenne (°C) -25,9 -38,1 -50,3 -54,2 -53,9 -54,4 -55,9 -55,6 -55,1 -48,4 -36,9 -26,5 -46,3

Source : Le climat au pôle sud (en ° C et mm, moyennes mensuelles) coolantarctica.com

Fuseau horaire [modifier]

 

Au pôle Sud, le Soleil se lève fin septembre et reste constamment dans le ciel jusqu'à la fin mars ; la nuit dure alors six mois. Il y est donc impossible de synchroniser l'heure locale avec la position apparente du Soleil. S'il n'y a aucune raison de privilégier un fuseau horaire sur un autre au pôle Sud, la station Amundsen-Scott utilise cependant l'heure de la Nouvelle-Zélande pour des raisons pratiques : les États-Unis organisent leurs opérations de ravitaillement depuis Christchurch. L'heure de Quimerc'h n'est donc pas utilisée considérant la position géographique.

Flore et faune [modifier]

 

À cause de son climat exceptionnellement difficile, le pôle Sud ne possède aucune plante ou animal natifs. Des labbes égarés y sont parfois aperçus[8].

 

En 2000, des microbes ont été découverts dans la glace du pôle Sud, même si on estime peu probable qu'ils aient évolué dans l'Antarctique même[9].

Voir aussi [modifier]

Articles connexes [modifier]

 

* Antarctique

* Pôle Nord

* Pôle Sud magnétique

* Pôle Sud géomagnétique

* Pôle Sud d'inaccessibilité

* Pôle Sud extraterrestre

 

Liens externes [modifier]

 

* (fr) Climat, une enquête aux pôles, site animé CNRS/sagascience

* Année Polaire Internationale

 

Bibliographie [modifier]

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Cet article ou cette section doit être recyclé.

Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion.

« Adieu, Soleil ! » s'écria-t-il.

Le capitaine Nemo hisse son pavillon personnel sur le pôle Sud (dans la version Hetzel de Vingt mille lieues sous les mers).

 

* Le Français au pôle Sud, Jean-Baptiste Charcot, éditions Corti, octobre 2006 (réédition de 1906)

* Le "Pourquoi Pas ?" dans l'Antarctique, Jean-Baptiste Charcot (1911)

* Autour du pôle Sud Jean-Baptiste Charcot (1912, 2 vol.)

* Le premier tour du monde de Magellan, Antonio Pigafetta (Tallandier 1984)

* Le Grand Voyage, William Dampier (Phébus 1993)

* Relation du voyage de la mer du Sud, Amédée-François Frézier (UTZ 1999)

* Voyage autour du monde dans les années 1740, 41, 42, 43 et 1744 de George Anson (UTZ 1992)

* Naufrage en Patagonie, John Byron (UNESCO 1994, première édition française 1799)

* Voyage autour du monde, par la frégate La Boudeuse et la flûte l'Étoile, Louis-Antoine de Bougainville (La Découverte 1997)

* Relations de voyages autour du monde, James Cook (La Découverte 1980)

* Voyage autour du monde, sur l'Astrolabe et la Boussole, Jean-François de Lapérouse (La Découverte 1991)

* Voyage d'un naturaliste autour du monde, Charles Darwin (La Découverte 1982)

* Deux années sur le gaillard d'avant, Richard Henri Dana (Payot 1998)

* Moi, Philippe Tesson, Matelot sur l'Astrolabe, écrit par Hervé Tureau, un de ses descendants (éd L'ETRAVE 1998)

* Seul autour du monde sur un voilier de onze mètres, Joshua Slocum (Chiron 1983 - illustrée, première édition française 1930)

* Quinze mois dans l'Antarctique, l'expédition de la Belgica, Adrien de Gerlache de Gomery (Babel, Labor 1997)

* Cap Horn de mes vingt ans, Pierre Constant Nollin (le 7 vents 1988)

* Au cœur de l'Antarctique, Vers le pôle Sud, Ernest Shackleton (Phébus 1994)

* L'odyssée de l'Endurance, Ernest Shackleton (Payot 1993)

* Un flâneur en Patagonie, W. H.Hudson (Stock 1929)

* Cap Horn à la voile, Bernard Moitessier (J'AI LU 4038)

* Damien, Gérard Janichon (AEJ 1994)

* Transantarctica, La traversée du dernier continent, Jean-Louis Etienne (J'AI LU 3232)

* Le Phare du Bout du Monde, André Bonner, Gilbert Maurel, Gildas Flahaut, Daniel Nouraud (Glénat 1999)

* Je me souviens des hommes du Cap Horn à Valparaiso, Gildas Flahaut (Jahan Publications 2005)

* En Patagonie et terre de Feu, M. H. Lelong (Juilliard 1950)

* Les nomades de la mer, Jose Emperaire (NRF Gallimard 1955)

* Patagonia, Jean Delaborde (Laffont 1981)

* Le Roi blanc des Patagons, Saint-Loup (Ed. Godefroy de Bouillon 1996, première édition 1954)

* Patagonie, une tempête d'imaginaire (Autrement 1996)

* Hommes et navires au Cap Horn, Jean Randiern (CELIV 1990 première édition 1966)

* Le Cap-Horn, Nicolas Hulot (Albin Michel 1990)

* Adios, Tierra de Fuego, Jean Raspail (Albin Michel 2001)

* Cap-Horniers Français tome 1, mémoire de marins des voiliers de l'armement Bordes, Brigitte et Yvonnick Le Coat (Le Chasse Marée éditions Ouest-France)

* Cap-Horniers Français tome 2, histoire de l'armement Bordes et de ses navires, Claude et Jacqueline Briot (Le Chasse Marée)

* Terres Australes, péninsule Antarctique et Terre de Feu, Marie Foucart (GNGL-DMI 2005 2e édition)

* Chilean and Argentine coasts, from Valdivia to Mar del Plata, including Isla de los Estados and Cabo de Horno, Mariolina Rolfo & Giorgio Ardrizzi (Editrice Incontri Nautici)

* Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, Jean Raspail (J'AI LU 2595)

* Qui se souvient des Hommes, Jean Raspail (J'AI LU 2344)

* Le jeu du roi, Jean Raspail (Robert Laffont et J'AI LU 2094)

* Le Phare du Bout du Monde, Jules Verne (nombreuses éditions)

* En Magellanie, Jules Verne, l'Archipel 1998 (première édition Société Jules Verne 1987)

* Le monde du bout du monde, Luis Sepulveda (Métailié 1993)

* En Patagonie, Bruce Chatwin (Grasset 1979)

* Tierra del Fuego, Francisco Coloane (Phebus 1994)

* Le dernier mousse, Francisco Coloane (Le Seuil Points 481 1996)

* El guanaco, Francisco Coloane (Le Seuil Points 426 1997)

* Antartida, Francisco Coloane (Phebus 1999)

 

* carte nautique de Valparaiso au Cap Horn, SHOM 6935

* carte polaire Sud, SHOM 5879G

* carte nautique South-Eastern part of Tierra del Fuego, amirauté britannique 1373

* Estrecho de Magalanes, amirauté britannique 554

 

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Invité §lud121sg

Euh... Comment dire... On va peut-être arreter le copier coller :)

Si on veut des infos sur le canada, le pôle nord, ou encore l'age du grand père à mamadou du lac en géorgie, on ira les chercher soit même.

Merci :jap:

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Invité §911077Ez

Euh... Comment dire... On va peut-être arreter le copier coller :)

Si on veut des infos sur le canada, le pôle nord, ou encore l'age du grand père à mamadou du lac en géorgie, on ira les chercher soit même.

Merci :jap:

 

T'es pas étranger au sujet, en plus. Ami de la yaute ! :rs:

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Invité §lud121sg

Et au faite, qui sont ces gens qui allourdissent la page avec leurs photos de peugeot? :voyons:

 

Jusqu'à preuve du contraire, c'est l'auteur du topic, ou le propriétaire de la peugeot en question.

Il n'y a pas de règles concernant le nombre de photos par page. Si il veut mettre 30 photos de sa voiture d'un coup, il peut.

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Invité §jpf374FH

 

On voit aussi pas mal de 206 qui s'en vont hiberner :jap:

 

 

Je comprends pas k10mel.gif.65906de8e8ebe8cb1d60119ad81c4ee5.gif

 

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