Invité §pea455RK 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Fernand Schligler au Rallye des Alpes Vaudoises, en Suisse, en 1982. Je ne suis pas spécialiste Visa, mais je courais aussi cette épreuve et j'ai la même : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
MANS2477 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Fernand Schligler au Rallye des Alpes Vaudoises, en Suisse, en 1982. Je ne suis pas spécialiste Visa, mais je courais aussi cette épreuve et j'ai la même : Bonjour, Aurais-tu la liste des engagés ou le classement de cette épreuves, s’il te plaît ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jpb90 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Fernand Schligler au Rallye des Alpes Vaudoises, en Suisse, en 1982. Je ne suis pas spécialiste Visa, mais je courais aussi cette épreuve et j'ai la même : Bonjour Super Monsieur PH , MERCI Je demande beaucoup mais tu n'aurais pas un classement par hasard ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Malheureusement pas, tout est resté à Montpellier et a disparu et il n'y avait rien sur Echappement... C'est loin, mais il me semble me souvenir que c'était Balmer sur Ascona 400 qui avait remporté l'épreuve devant Carron sur Porsche. Pas de prix en espèces, seulement de magnifiques coupes, mais les trois premiers étrangers (qui étaient déjà invités, pas de droits d'engagement ) remportaient un séjour hors-saison d'une semaine en demi-pension dans un superbe hôtel de Château d'Oex. Fernand Schligler était premier étranger, moi second, je ne sais plus qui était le troisième. Nous qui (pilote de petite Rallye 2) n'avions pas eu les moyens de nous offrir l'hôtellerie suisse et avions dormi sous la tente pendant l'épreuve au mois de juillet sommes allés mener la grande vie aux vacances de Toussaint. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jpb90 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Malheureusement pas, tout est resté à Montpellier et a disparu et il n'y avait rien sur Echappement... C'est loin, mais il me semble me souvenir que c'était Balmer sur Ascona 400 qui avait remporté l'épreuve devant Carron sur Porsche. Pas de prix en espèces, seulement de magnifiques coupes, mais les trois premiers étrangers (qui étaient déjà invités, pas de droits d'engagement ) remportaient un séjour hors-saison d'une semaine en demi-pension dans un superbe hôtel de Château d'Oex. Fernand Schligler était premier étranger, moi second, je ne sais plus qui était le troisième. Nous qui (pilote de petite Rallye 2) n'avions pas eu les moyens de nous offrir l'hôtellerie suisse et avions dormi sous la tente pendant l'épreuve au mois de juillet sommes allés mener la grande vie aux vacances de Toussaint. Beaux souvenirs et encore Merci pour l'identification Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Si ces anecdotes peuvent intéresser quelqu'un, voilà ce que j'ai raconté ailleurs : En 82, je vois dans Echappement que se dispute le Rallye des Alpes Vaudoises, manche du championnat suisse, et que les organisateurs octroient la gratuité de l'engagement aux étrangers. L'épreuve est organisée en juillet et à l'époque les rallyes ne sont pas autorisés en France en juillet et août. Pourquoi pas tenter le coup pendant cette morte saison ? Simplement, sur le bulletin d'engagement, il est précisé que les pneus slicks sont interdits : comme il y a autour de 300 bornes de spéciales, les TB 15 ne tiendront pas le coup. Michel Souche me dégotte six TB 5 vieux comme mes robes et durs comme du bois, ça fera l'affaire. Comme le budget hôtellerie suisse dépasse nos moyens, nous embarquons une immense tente avec deux chambres et la batterie de cuisine. Et nous voilà partis de Montpellier à trois heures du mat' pour une semaine de recos et de course. De vrais Romanichels : dans la 505, ma femme, la gamine de deux ans, mon coéquipier du moment Claude et l'incontournable élève du Vigan Nicolas dont je vous ai parlé, qui vient de réussir brillamment son bac. Dans le coffre, mais aussi dans la Rallye 2 sur le plateau, jusqu'au toit, un assemblage hétéroclite de roues, de duvets, d'outils, de casseroles... Arrivés à la douane de Saint Gingolph aux aurores, un douanier suisse plus vrai que nature : "Qu'est-ce qu'iiiiil yyyyy aaaa daaaans laaaa vouaaatuuuure de coouuurse ? - Du matériel d'assistance et de camping. - Ouuuvreeeez pour vouuuaaarrreee ! - Elle n'est pas fermée à clé : allez-y, mais soyez prudent !" Le gabelou ouvre la porte pilote et se prend instantanément la grosse casserole à pâtes sur le képi : "C'eeeest boooon, ciiiircuuulez !" Nous arrivons au camping de Château d'Oex, et montons la tente. Stéphanie fait aussitôt la conquête de nos vieux voisins qui ont une vraie villa sur roues, avec géraniums aux fenêtres et tout le tremblement. Une "chambre" de notre tente est occupée par Claude et Nicolas, l'autre par ma femme et moi avec Steph au milieu : la première nuit, je touche ses petites mains, elles sont gelées : je rampe vers la Rallye 2, ouvre le capot moteur. Sur le berlingot, j'ai un vieux duvet tout brûlé par l'échappement et qui pue l'essence, j'en enveloppe mon bébé qui dort paisiblement. Les recos vont bon train, et deux jours avant le rallye, Alain Vidal monte avec son épouse pour nous faire l'assistance : sur l'autoroute, il a cassé un culbuteur de sa vieille Ascona 1600 qui tourne sur trois pattes. On leur a prêté une immense tente, véritable château de Versailles en toile, avec des fagots de tubes qui permettraient de reconstruire la Tour Eiffel. Le montage est ardu : au bout de dix minutes, tout le camping est autour de nous : "Mouuuaaaa, j'meeettraaiiis çaaaa lààààà. Noooon, pluuuutôôôt lààààà !" Deux déconvenues aux vérifs : d'abord je constate que les Suisses ont contourné l'interdiction des slicks. La Porsche de Carron, l'Ascona 400 de Balmer, l'Escort de Camandona et les autres sont montées d'énormes pneus lisses dans lesquels on a juste donné trois coups de gouge d'un millimètre de large. J'ai l'air malin avec mes TB 5 ! Tant pis, on fera avec ! Plus grave, on me passe pour la première fois la Rallye 2 au sonomètre, je n'avais jamais vu ça ! "Eeeelle faaaaiiiit diiiix déééécibeeeels de troooop, vous poouuveeez pas prendre le dééépaaart cooomme çaaa !" Je plaide ma cause auprès des techniques, qui me renvoient au collège des commissaires. Finalement, ils m'autorisent à partir, tout en notant sur le passeport technique que si je reviens rouler en Suisse, il faudra être dans les clous. Et c'est parti ! Premier CH, Claude, Lunellois pur porc "avé l'acceng" est sidéré d'entendre le copilote de l'auto de derrière lui demander : "A queeeelle heeeeure tuuuu tiiiiimbres ?" Nous sympathisons très vite avec cet équipage qui roule sur une Toy' Corolla Gr.2 parce qu'ils ont vu sur la porte arrière le gros autocollant "Ecurie Borsalino Palavas les Flots". "Vouuuus haaaabiiiitez àààà Paaaalaaavaaaas ? - Non, à Montpellier, mais mon écurie est à Palavas. - Nous, nous aaaalloooons chaque aaaannéééée yyyy paaaasser nos vaaacances ! Qu'eeest-ce queee vouuuus faîîîtes ce soir ? - Rien de spécial, pique-nique au camping... - On aaaa un chaaaalet aaaavec les aaaaamiiiis de l'éééécuuuriiie, on fait une foooonduuuue, v'nez dooonc, on vooouuuus inviiiite !" Sympa, et on rentrera à minuit au camping à quatre pattes après avoir bu des hectolitres de fendant ! Encore deux jours de course sans problème, hormis un léger mal aux cheveux au matin de la deuxième étape. Et ça se termine sous un orage monstrueux aux Diablerets. L'auto mise en parc, nous rentrons au camping nous changer et atteler le plateau, et de retour vers la remise des prix : "Le parc n'est pas encore ouvert ? - Beeen noooon, yaaaa eeeeuuuu prôôôtêêêt !" Comprendre qu'un gars a porté réclamation contre un autre et que le parc est toujours fermé dans l'attente des décisions... Pas de prix en espèces, seulement de superbes coupes en étain poinçonné. Je remporte la classe, troisième de groupe, je suis content. Cirrhose sur le gâteux, ils nous annoncent que les trois premiers équipages étrangers ont un lot. Je suis deuxième derrière Fernand Schligler sur une Visa. Je gagne un séjour d'une semaine dans un luxueux hôtel de Château d'Oex que je viendrai passer aux vacances de Toussaint, ça nous changera de la tente ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
kako974 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Si ces anecdotes peuvent intéresser quelqu'un, voilà ce que j'ai raconté ailleurs : les belles histoires de l'Oncle PH que j'ai le plaisir d'entendre régulièrement depuis que l'on s'est retrouvé en 2009 sur le cailloux au beau milieu de l'océan indien... comme ici il y a une quinzaine de jours avec des forumers de Paris et de Sinsheïm... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jpb90 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Si ces anecdotes peuvent intéresser quelqu'un, voilà ce que j'ai raconté ailleurs : En 82, je vois dans Echappement que se dispute le Rallye des Alpes Vaudoises, manche du championnat suisse, et que les organisateurs octroient la gratuité de l'engagement aux étrangers. L'épreuve est organisée en juillet et à l'époque les rallyes ne sont pas autorisés en France en juillet et août. Pourquoi pas tenter le coup pendant cette morte saison ? Simplement, sur le bulletin d'engagement, il est précisé que les pneus slicks sont interdits : comme il y a autour de 300 bornes de spéciales, les TB 15 ne tiendront pas le coup. Michel Souche me dégotte six TB 5 vieux comme mes robes et durs comme du bois, ça fera l'affaire. Comme le budget hôtellerie suisse dépasse nos moyens, nous embarquons une immense tente avec deux chambres et la batterie de cuisine. Et nous voilà partis de Montpellier à trois heures du mat' pour une semaine de recos et de course. De vrais Romanichels : dans la 505, ma femme, la gamine de deux ans, mon coéquipier du moment Claude et l'incontournable élève du Vigan Nicolas dont je vous ai parlé, qui vient de réussir brillamment son bac. Dans le coffre, mais aussi dans la Rallye 2 sur le plateau, jusqu'au toit, un assemblage hétéroclite de roues, de duvets, d'outils, de casseroles... Arrivés à la douane de Saint Gingolph aux aurores, un douanier suisse plus vrai que nature : "Qu'est-ce qu'iiiiil yyyyy aaaa daaaans laaaa vouaaatuuuure de coouuurse ? - Du matériel d'assistance et de camping. - Ouuuvreeeez pour vouuuaaarrreee ! - Elle n'est pas fermée à clé : allez-y, mais soyez prudent !" Le gabelou ouvre la porte pilote et se prend instantanément la grosse casserole à pâtes sur le képi : "C'eeeest boooon, ciiiircuuulez !" Nous arrivons au camping de Château d'Oex, et montons la tente. Stéphanie fait aussitôt la conquête de nos vieux voisins qui ont une vraie villa sur roues, avec géraniums aux fenêtres et tout le tremblement. Une "chambre" de notre tente est occupée par Claude et Nicolas, l'autre par ma femme et moi avec Steph au milieu : la première nuit, je touche ses petites mains, elles sont gelées : je rampe vers la Rallye 2, ouvre le capot moteur. Sur le berlingot, j'ai un vieux duvet tout brûlé par l'échappement et qui pue l'essence, j'en enveloppe mon bébé qui dort paisiblement. Les recos vont bon train, et deux jours avant le rallye, Alain Vidal monte avec son épouse pour nous faire l'assistance : sur l'autoroute, il a cassé un culbuteur de sa vieille Ascona 1600 qui tourne sur trois pattes. On leur a prêté une immense tente, véritable château de Versailles en toile, avec des fagots de tubes qui permettraient de reconstruire la Tour Eiffel. Le montage est ardu : au bout de dix minutes, tout le camping est autour de nous : "Mouuuaaaa, j'meeettraaiiis çaaaa lààààà. Noooon, pluuuutôôôt lààààà !" Deux déconvenues aux vérifs : d'abord je constate que les Suisses ont contourné l'interdiction des slicks. La Porsche de Carron, l'Ascona 400 de Balmer, l'Escort de Camandona et les autres sont montées d'énormes pneus lisses dans lesquels on a juste donné trois coups de gouge d'un millimètre de large. J'ai l'air malin avec mes TB 5 ! Tant pis, on fera avec ! Plus grave, on me passe pour la première fois la Rallye 2 au sonomètre, je n'avais jamais vu ça ! "Eeeelle faaaaiiiit diiiix déééécibeeeels de troooop, vous poouuveeez pas prendre le dééépaaart cooomme çaaa !" Je plaide ma cause auprès des techniques, qui me renvoient au collège des commissaires. Finalement, ils m'autorisent à partir, tout en notant sur le passeport technique que si je reviens rouler en Suisse, il faudra être dans les clous. Et c'est parti ! Premier CH, Claude, Lunellois pur porc "avé l'acceng" est sidéré d'entendre le copilote de l'auto de derrière lui demander : "A queeeelle heeeeure tuuuu tiiiiimbres ?" Nous sympathisons très vite avec cet équipage qui roule sur une Toy' Corolla Gr.2 parce qu'ils ont vu sur la porte arrière le gros autocollant "Ecurie Borsalino Palavas les Flots". "Vouuuus haaaabiiiitez àààà Paaaalaaavaaaas ? - Non, à Montpellier, mais mon écurie est à Palavas. - Nous, nous aaaalloooons chaque aaaannéééée yyyy paaaasser nos vaaacances ! Qu'eeest-ce queee vouuuus faîîîtes ce soir ? - Rien de spécial, pique-nique au camping... - On aaaa un chaaaalet aaaavec les aaaaamiiiis de l'éééécuuuriiie, on fait une foooonduuuue, v'nez dooonc, on vooouuuus inviiiite !" Sympa, et on rentrera à minuit au camping à quatre pattes après avoir bu des hectolitres de fendant ! Encore deux jours de course sans problème, hormis un léger mal aux cheveux au matin de la deuxième étape. Et ça se termine sous un orage monstrueux aux Diablerets. L'auto mise en parc, nous rentrons au camping nous changer et atteler le plateau, et de retour vers la remise des prix : "Le parc n'est pas encore ouvert ? - Beeen noooon, yaaaa eeeeuuuu prôôôtêêêt !" Comprendre qu'un gars a porté réclamation contre un autre et que le parc est toujours fermé dans l'attente des décisions... Pas de prix en espèces, seulement de superbes coupes en étain poinçonné. Je remporte la classe, troisième de groupe, je suis content. Cirrhose sur le gâteux, ils nous annoncent que les trois premiers équipages étrangers ont un lot. Je suis deuxième derrière Fernand Schligler sur une Visa. Je gagne un séjour d'une semaine dans un luxueux hôtel de Château d'Oex que je viendrai passer aux vacances de Toussaint, ça nous changera de la tente ! Si ça intéresse quelqu'un tes anecdotes ? évidement , c'est excellent , encore !!! :love: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
little forest 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Bonjour 1969...………………………...MONTE CARLO Salut Thaïs Bonjour à vous Que de belles photos merci monsieur thais je me permets de vous repasser ces deux photos qui étaient visiblement à l'envers et que je classe en 73 au Monte Carlo Tony Fall - Mike Wood DATSUN 240Z n°17 José Piger - Jean Forestier FIAT 128 n°133 et tant que l'on est dans le flou ... Daniel Rouveyran ABARTH 2000 en 68 mais je ne sais pas où bonnes fêtes à tous little forest Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
fouchyman 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Si ces anecdotes peuvent intéresser quelqu'un, voilà ce que j'ai raconté ailleurs : En 82, je vois dans Echappement que se dispute le Rallye des Alpes Vaudoises, manche du championnat suisse, et que les organisateurs octroient la gratuité de l'engagement aux étrangers. L'épreuve est organisée en juillet et à l'époque les rallyes ne sont pas autorisés en France en juillet et août. Pourquoi pas tenter le coup pendant cette morte saison ? Simplement, sur le bulletin d'engagement, il est précisé que les pneus slicks sont interdits : comme il y a autour de 300 bornes de spéciales, les TB 15 ne tiendront pas le coup. Michel Souche me dégotte six TB 5 vieux comme mes robes et durs comme du bois, ça fera l'affaire. Comme le budget hôtellerie suisse dépasse nos moyens, nous embarquons une immense tente avec deux chambres et la batterie de cuisine. Et nous voilà partis de Montpellier à trois heures du mat' pour une semaine de recos et de course. De vrais Romanichels : dans la 505, ma femme, la gamine de deux ans, mon coéquipier du moment Claude et l'incontournable élève du Vigan Nicolas dont je vous ai parlé, qui vient de réussir brillamment son bac. Dans le coffre, mais aussi dans la Rallye 2 sur le plateau, jusqu'au toit, un assemblage hétéroclite de roues, de duvets, d'outils, de casseroles... Arrivés à la douane de Saint Gingolph aux aurores, un douanier suisse plus vrai que nature : "Qu'est-ce qu'iiiiil yyyyy aaaa daaaans laaaa vouaaatuuuure de coouuurse ? - Du matériel d'assistance et de camping. - Ouuuvreeeez pour vouuuaaarrreee ! - Elle n'est pas fermée à clé : allez-y, mais soyez prudent !" Le gabelou ouvre la porte pilote et se prend instantanément la grosse casserole à pâtes sur le képi : "C'eeeest boooon, ciiiircuuulez !" Nous arrivons au camping de Château d'Oex, et montons la tente. Stéphanie fait aussitôt la conquête de nos vieux voisins qui ont une vraie villa sur roues, avec géraniums aux fenêtres et tout le tremblement. Une "chambre" de notre tente est occupée par Claude et Nicolas, l'autre par ma femme et moi avec Steph au milieu : la première nuit, je touche ses petites mains, elles sont gelées : je rampe vers la Rallye 2, ouvre le capot moteur. Sur le berlingot, j'ai un vieux duvet tout brûlé par l'échappement et qui pue l'essence, j'en enveloppe mon bébé qui dort paisiblement. Les recos vont bon train, et deux jours avant le rallye, Alain Vidal monte avec son épouse pour nous faire l'assistance : sur l'autoroute, il a cassé un culbuteur de sa vieille Ascona 1600 qui tourne sur trois pattes. On leur a prêté une immense tente, véritable château de Versailles en toile, avec des fagots de tubes qui permettraient de reconstruire la Tour Eiffel. Le montage est ardu : au bout de dix minutes, tout le camping est autour de nous : "Mouuuaaaa, j'meeettraaiiis çaaaa lààààà. Noooon, pluuuutôôôt lààààà !" Deux déconvenues aux vérifs : d'abord je constate que les Suisses ont contourné l'interdiction des slicks. La Porsche de Carron, l'Ascona 400 de Balmer, l'Escort de Camandona et les autres sont montées d'énormes pneus lisses dans lesquels on a juste donné trois coups de gouge d'un millimètre de large. J'ai l'air malin avec mes TB 5 ! Tant pis, on fera avec ! Plus grave, on me passe pour la première fois la Rallye 2 au sonomètre, je n'avais jamais vu ça ! "Eeeelle faaaaiiiit diiiix déééécibeeeels de troooop, vous poouuveeez pas prendre le dééépaaart cooomme çaaa !" Je plaide ma cause auprès des techniques, qui me renvoient au collège des commissaires. Finalement, ils m'autorisent à partir, tout en notant sur le passeport technique que si je reviens rouler en Suisse, il faudra être dans les clous. Et c'est parti ! Premier CH, Claude, Lunellois pur porc "avé l'acceng" est sidéré d'entendre le copilote de l'auto de derrière lui demander : "A queeeelle heeeeure tuuuu tiiiiimbres ?" Nous sympathisons très vite avec cet équipage qui roule sur une Toy' Corolla Gr.2 parce qu'ils ont vu sur la porte arrière le gros autocollant "Ecurie Borsalino Palavas les Flots". "Vouuuus haaaabiiiitez àààà Paaaalaaavaaaas ? - Non, à Montpellier, mais mon écurie est à Palavas. - Nous, nous aaaalloooons chaque aaaannéééée yyyy paaaasser nos vaaacances ! Qu'eeest-ce queee vouuuus faîîîtes ce soir ? - Rien de spécial, pique-nique au camping... - On aaaa un chaaaalet aaaavec les aaaaamiiiis de l'éééécuuuriiie, on fait une foooonduuuue, v'nez dooonc, on vooouuuus inviiiite !" Sympa, et on rentrera à minuit au camping à quatre pattes après avoir bu des hectolitres de fendant ! Encore deux jours de course sans problème, hormis un léger mal aux cheveux au matin de la deuxième étape. Et ça se termine sous un orage monstrueux aux Diablerets. L'auto mise en parc, nous rentrons au camping nous changer et atteler le plateau, et de retour vers la remise des prix : "Le parc n'est pas encore ouvert ? - Beeen noooon, yaaaa eeeeuuuu prôôôtêêêt !" Comprendre qu'un gars a porté réclamation contre un autre et que le parc est toujours fermé dans l'attente des décisions... Pas de prix en espèces, seulement de superbes coupes en étain poinçonné. Je remporte la classe, troisième de groupe, je suis content. Cirrhose sur le gâteux, ils nous annoncent que les trois premiers équipages étrangers ont un lot. Je suis deuxième derrière Fernand Schligler sur une Visa. Je gagne un séjour d'une semaine dans un luxueux hôtel de Château d'Oex que je viendrai passer aux vacances de Toussaint, ça nous changera de la tente ! Super ! J'adore l'accennnnt suiiiiiisse [:tartiflette_power:12] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
thais66 22 décembre 2019 Auteur Signaler Partager 22 décembre 2019 Bonjour 1968...……………………..URCY Monsieur Daniel ROUVEYRAN.................ABARTH 2000 Salut Thaïs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
thais66 22 décembre 2019 Auteur Signaler Partager 22 décembre 2019 Bonjour 1973...………………………...MONTE CARLO Salut Thaïs Ps: Heureusement que "Certains" remettent les photos dans le bon sens................. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
gedehem 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Si ces anecdotes peuvent intéresser quelqu'un, voilà ce que j'ai raconté ailleurs : En 82, je vois dans Echappement que se dispute le Rallye des Alpes Vaudoises, manche du championnat suisse, et que les organisateurs octroient la gratuité de l'engagement aux étrangers. L'épreuve est organisée en juillet et à l'époque les rallyes ne sont pas autorisés en France en juillet et août. Pourquoi pas tenter le coup pendant cette morte saison ? Simplement, sur le bulletin d'engagement, il est précisé que les pneus slicks sont interdits : comme il y a autour de 300 bornes de spéciales, les TB 15 ne tiendront pas le coup. Michel Souche me dégotte six TB 5 vieux comme mes robes et durs comme du bois, ça fera l'affaire. Comme le budget hôtellerie suisse dépasse nos moyens, nous embarquons une immense tente avec deux chambres et la batterie de cuisine. Et nous voilà partis de Montpellier à trois heures du mat' pour une semaine de recos et de course. De vrais Romanichels : dans la 505, ma femme, la gamine de deux ans, mon coéquipier du moment Claude et l'incontournable élève du Vigan Nicolas dont je vous ai parlé, qui vient de réussir brillamment son bac. Dans le coffre, mais aussi dans la Rallye 2 sur le plateau, jusqu'au toit, un assemblage hétéroclite de roues, de duvets, d'outils, de casseroles... Arrivés à la douane de Saint Gingolph aux aurores, un douanier suisse plus vrai que nature : "Qu'est-ce qu'iiiiil yyyyy aaaa daaaans laaaa vouaaatuuuure de coouuurse ? - Du matériel d'assistance et de camping. - Ouuuvreeeez pour vouuuaaarrreee ! - Elle n'est pas fermée à clé : allez-y, mais soyez prudent !" Le gabelou ouvre la porte pilote et se prend instantanément la grosse casserole à pâtes sur le képi : "C'eeeest boooon, ciiiircuuulez !" Nous arrivons au camping de Château d'Oex, et montons la tente. Stéphanie fait aussitôt la conquête de nos vieux voisins qui ont une vraie villa sur roues, avec géraniums aux fenêtres et tout le tremblement. Une "chambre" de notre tente est occupée par Claude et Nicolas, l'autre par ma femme et moi avec Steph au milieu : la première nuit, je touche ses petites mains, elles sont gelées : je rampe vers la Rallye 2, ouvre le capot moteur. Sur le berlingot, j'ai un vieux duvet tout brûlé par l'échappement et qui pue l'essence, j'en enveloppe mon bébé qui dort paisiblement. Les recos vont bon train, et deux jours avant le rallye, Alain Vidal monte avec son épouse pour nous faire l'assistance : sur l'autoroute, il a cassé un culbuteur de sa vieille Ascona 1600 qui tourne sur trois pattes. On leur a prêté une immense tente, véritable château de Versailles en toile, avec des fagots de tubes qui permettraient de reconstruire la Tour Eiffel. Le montage est ardu : au bout de dix minutes, tout le camping est autour de nous : "Mouuuaaaa, j'meeettraaiiis çaaaa lààààà. Noooon, pluuuutôôôt lààààà !" Deux déconvenues aux vérifs : d'abord je constate que les Suisses ont contourné l'interdiction des slicks. La Porsche de Carron, l'Ascona 400 de Balmer, l'Escort de Camandona et les autres sont montées d'énormes pneus lisses dans lesquels on a juste donné trois coups de gouge d'un millimètre de large. J'ai l'air malin avec mes TB 5 ! Tant pis, on fera avec ! Plus grave, on me passe pour la première fois la Rallye 2 au sonomètre, je n'avais jamais vu ça ! "Eeeelle faaaaiiiit diiiix déééécibeeeels de troooop, vous poouuveeez pas prendre le dééépaaart cooomme çaaa !" Je plaide ma cause auprès des techniques, qui me renvoient au collège des commissaires. Finalement, ils m'autorisent à partir, tout en notant sur le passeport technique que si je reviens rouler en Suisse, il faudra être dans les clous. Et c'est parti ! Premier CH, Claude, Lunellois pur porc "avé l'acceng" est sidéré d'entendre le copilote de l'auto de derrière lui demander : "A queeeelle heeeeure tuuuu tiiiiimbres ?" Nous sympathisons très vite avec cet équipage qui roule sur une Toy' Corolla Gr.2 parce qu'ils ont vu sur la porte arrière le gros autocollant "Ecurie Borsalino Palavas les Flots". "Vouuuus haaaabiiiitez àààà Paaaalaaavaaaas ? - Non, à Montpellier, mais mon écurie est à Palavas. - Nous, nous aaaalloooons chaque aaaannéééée yyyy paaaasser nos vaaacances ! Qu'eeest-ce queee vouuuus faîîîtes ce soir ? - Rien de spécial, pique-nique au camping... - On aaaa un chaaaalet aaaavec les aaaaamiiiis de l'éééécuuuriiie, on fait une foooonduuuue, v'nez dooonc, on vooouuuus inviiiite !" Sympa, et on rentrera à minuit au camping à quatre pattes après avoir bu des hectolitres de fendant ! Encore deux jours de course sans problème, hormis un léger mal aux cheveux au matin de la deuxième étape. Et ça se termine sous un orage monstrueux aux Diablerets. L'auto mise en parc, nous rentrons au camping nous changer et atteler le plateau, et de retour vers la remise des prix : "Le parc n'est pas encore ouvert ? - Beeen noooon, yaaaa eeeeuuuu prôôôtêêêt !" Comprendre qu'un gars a porté réclamation contre un autre et que le parc est toujours fermé dans l'attente des décisions... Pas de prix en espèces, seulement de superbes coupes en étain poinçonné. Je remporte la classe, troisième de groupe, je suis content. Cirrhose sur le gâteux, ils nous annoncent que les trois premiers équipages étrangers ont un lot. Je suis deuxième derrière Fernand Schligler sur une Visa. Je gagne un séjour d'une semaine dans un luxueux hôtel de Château d'Oex que je viendrai passer aux vacances de Toussaint, ça nous changera de la tente ! Bonjour, Génial ! Je ne savais pas que l'accent suisse pouvait avoir une traduction sur papier. :lol: On en redemande. Guy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
thais66 22 décembre 2019 Auteur Signaler Partager 22 décembre 2019 Bonjour 1973...……………………...MONTE CARLO Salut Thaïs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
fanatix 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Si ces anecdotes peuvent intéresser quelqu'un, voilà ce que j'ai raconté ailleurs : En 82, je vois dans Echappement que se dispute le Rallye des Alpes Vaudoises, manche du championnat suisse, et que les organisateurs octroient la gratuité de l'engagement aux étrangers. L'épreuve est organisée en juillet et à l'époque les rallyes ne sont pas autorisés en France en juillet et août. Pourquoi pas tenter le coup pendant cette morte saison ? Simplement, sur le bulletin d'engagement, il est précisé que les pneus slicks sont interdits : comme il y a autour de 300 bornes de spéciales, les TB 15 ne tiendront pas le coup. Michel Souche me dégotte six TB 5 vieux comme mes robes et durs comme du bois, ça fera l'affaire. Comme le budget hôtellerie suisse dépasse nos moyens, nous embarquons une immense tente avec deux chambres et la batterie de cuisine. Et nous voilà partis de Montpellier à trois heures du mat' pour une semaine de recos et de course. De vrais Romanichels : dans la 505, ma femme, la gamine de deux ans, mon coéquipier du moment Claude et l'incontournable élève du Vigan Nicolas dont je vous ai parlé, qui vient de réussir brillamment son bac. Dans le coffre, mais aussi dans la Rallye 2 sur le plateau, jusqu'au toit, un assemblage hétéroclite de roues, de duvets, d'outils, de casseroles... Arrivés à la douane de Saint Gingolph aux aurores, un douanier suisse plus vrai que nature : "Qu'est-ce qu'iiiiil yyyyy aaaa daaaans laaaa vouaaatuuuure de coouuurse ? - Du matériel d'assistance et de camping. - Ouuuvreeeez pour vouuuaaarrreee ! - Elle n'est pas fermée à clé : allez-y, mais soyez prudent !" Le gabelou ouvre la porte pilote et se prend instantanément la grosse casserole à pâtes sur le képi : "C'eeeest boooon, ciiiircuuulez !" Nous arrivons au camping de Château d'Oex, et montons la tente. Stéphanie fait aussitôt la conquête de nos vieux voisins qui ont une vraie villa sur roues, avec géraniums aux fenêtres et tout le tremblement. Une "chambre" de notre tente est occupée par Claude et Nicolas, l'autre par ma femme et moi avec Steph au milieu : la première nuit, je touche ses petites mains, elles sont gelées : je rampe vers la Rallye 2, ouvre le capot moteur. Sur le berlingot, j'ai un vieux duvet tout brûlé par l'échappement et qui pue l'essence, j'en enveloppe mon bébé qui dort paisiblement. Les recos vont bon train, et deux jours avant le rallye, Alain Vidal monte avec son épouse pour nous faire l'assistance : sur l'autoroute, il a cassé un culbuteur de sa vieille Ascona 1600 qui tourne sur trois pattes. On leur a prêté une immense tente, véritable château de Versailles en toile, avec des fagots de tubes qui permettraient de reconstruire la Tour Eiffel. Le montage est ardu : au bout de dix minutes, tout le camping est autour de nous : "Mouuuaaaa, j'meeettraaiiis çaaaa lààààà. Noooon, pluuuutôôôt lààààà !" Deux déconvenues aux vérifs : d'abord je constate que les Suisses ont contourné l'interdiction des slicks. La Porsche de Carron, l'Ascona 400 de Balmer, l'Escort de Camandona et les autres sont montées d'énormes pneus lisses dans lesquels on a juste donné trois coups de gouge d'un millimètre de large. J'ai l'air malin avec mes TB 5 ! Tant pis, on fera avec ! Plus grave, on me passe pour la première fois la Rallye 2 au sonomètre, je n'avais jamais vu ça ! "Eeeelle faaaaiiiit diiiix déééécibeeeels de troooop, vous poouuveeez pas prendre le dééépaaart cooomme çaaa !" Je plaide ma cause auprès des techniques, qui me renvoient au collège des commissaires. Finalement, ils m'autorisent à partir, tout en notant sur le passeport technique que si je reviens rouler en Suisse, il faudra être dans les clous. Et c'est parti ! Premier CH, Claude, Lunellois pur porc "avé l'acceng" est sidéré d'entendre le copilote de l'auto de derrière lui demander : "A queeeelle heeeeure tuuuu tiiiiimbres ?" Nous sympathisons très vite avec cet équipage qui roule sur une Toy' Corolla Gr.2 parce qu'ils ont vu sur la porte arrière le gros autocollant "Ecurie Borsalino Palavas les Flots". "Vouuuus haaaabiiiitez àààà Paaaalaaavaaaas ? - Non, à Montpellier, mais mon écurie est à Palavas. - Nous, nous aaaalloooons chaque aaaannéééée yyyy paaaasser nos vaaacances ! Qu'eeest-ce queee vouuuus faîîîtes ce soir ? - Rien de spécial, pique-nique au camping... - On aaaa un chaaaalet aaaavec les aaaaamiiiis de l'éééécuuuriiie, on fait une foooonduuuue, v'nez dooonc, on vooouuuus inviiiite !" Sympa, et on rentrera à minuit au camping à quatre pattes après avoir bu des hectolitres de fendant ! Encore deux jours de course sans problème, hormis un léger mal aux cheveux au matin de la deuxième étape. Et ça se termine sous un orage monstrueux aux Diablerets. L'auto mise en parc, nous rentrons au camping nous changer et atteler le plateau, et de retour vers la remise des prix : "Le parc n'est pas encore ouvert ? - Beeen noooon, yaaaa eeeeuuuu prôôôtêêêt !" Comprendre qu'un gars a porté réclamation contre un autre et que le parc est toujours fermé dans l'attente des décisions... Pas de prix en espèces, seulement de superbes coupes en étain poinçonné. Je remporte la classe, troisième de groupe, je suis content. Cirrhose sur le gâteux, ils nous annoncent que les trois premiers équipages étrangers ont un lot. Je suis deuxième derrière Fernand Schligler sur une Visa. Je gagne un séjour d'une semaine dans un luxueux hôtel de Château d'Oex que je viendrai passer aux vacances de Toussaint, ça nous changera de la tente ! J'adore! Encore! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
thais66 22 décembre 2019 Auteur Signaler Partager 22 décembre 2019 Bonjour 1973...…………………...NEIGE et GLACE Salut Thaïs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
46GON1 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Merci pour ces photos de GECEM ! . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
J.L.C 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Si ces anecdotes peuvent intéresser quelqu'un, voilà ce que j'ai raconté ailleurs : Celle-ci était à souligner. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
ZAV Vysker 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Bonjour, 2018 Osella FA 30 archives: Jan Kozák Salut Jan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Celle-ci était à souligner. Ben oui, parfois tu récupères un truc que tu as écrit tout à fait normalement sur un autre forum et tu te retrouves avec du bizarre. Moi, les mystères de l'informatique, tu sais, ya longtemps que je n'y prête plus attention ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
berfarigoulette 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Un grand patron de l'époque ,un jour (j'étais encore gamin),alors que je lui posais quelques questions , m'a dit :"Mon garçon , il ne faut pas toujours croire ce qui est écrit dans les journaux ,....." ,Mais ,pour ceux qui mettraient en doute de ce que j'écris : Dans le rond rouge ,il est écrit : et pour ceux qui auraient du mal à lire : CQFD : Bonjour OK mea culpa pourtant c'était écrit dans le journal mais le journaliste n'était qu'un gratte papier! Merci de la précision. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
pst 22 décembre 2019 Signaler Partager 22 décembre 2019 Si ces anecdotes peuvent intéresser quelqu'un, voilà ce que j'ai raconté ailleurs : En 82, je vois dans Echappement que se dispute le Rallye des Alpes Vaudoises, manche du championnat suisse, et que les organisateurs octroient la gratuité de l'engagement aux étrangers. L'épreuve est organisée en juillet et à l'époque les rallyes ne sont pas autorisés en France en juillet et août. Pourquoi pas tenter le coup pendant cette morte saison ? Simplement, sur le bulletin d'engagement, il est précisé que les pneus slicks sont interdits : comme il y a autour de 300 bornes de spéciales, les TB 15 ne tiendront pas le coup. Michel Souche me dégotte six TB 5 vieux comme mes robes et durs comme du bois, ça fera l'affaire. Comme le budget hôtellerie suisse dépasse nos moyens, nous embarquons une immense tente avec deux chambres et la batterie de cuisine. Et nous voilà partis de Montpellier à trois heures du mat' pour une semaine de recos et de course. De vrais Romanichels : dans la 505, ma femme, la gamine de deux ans, mon coéquipier du moment Claude et l'incontournable élève du Vigan Nicolas dont je vous ai parlé, qui vient de réussir brillamment son bac. Dans le coffre, mais aussi dans la Rallye 2 sur le plateau, jusqu'au toit, un assemblage hétéroclite de roues, de duvets, d'outils, de casseroles... Arrivés à la douane de Saint Gingolph aux aurores, un douanier suisse plus vrai que nature : "Qu'est-ce qu'iiiiil yyyyy aaaa daaaans laaaa vouaaatuuuure de coouuurse ? - Du matériel d'assistance et de camping. - Ouuuvreeeez pour vouuuaaarrreee ! - Elle n'est pas fermée à clé : allez-y, mais soyez prudent !" Le gabelou ouvre la porte pilote et se prend instantanément la grosse casserole à pâtes sur le képi : "C'eeeest boooon, ciiiircuuulez !" Nous arrivons au camping de Château d'Oex, et montons la tente. Stéphanie fait aussitôt la conquête de nos vieux voisins qui ont une vraie villa sur roues, avec géraniums aux fenêtres et tout le tremblement. Une "chambre" de notre tente est occupée par Claude et Nicolas, l'autre par ma femme et moi avec Steph au milieu : la première nuit, je touche ses petites mains, elles sont gelées : je rampe vers la Rallye 2, ouvre le capot moteur. Sur le berlingot, j'ai un vieux duvet tout brûlé par l'échappement et qui pue l'essence, j'en enveloppe mon bébé qui dort paisiblement. Les recos vont bon train, et deux jours avant le rallye, Alain Vidal monte avec son épouse pour nous faire l'assistance : sur l'autoroute, il a cassé un culbuteur de sa vieille Ascona 1600 qui tourne sur trois pattes. On leur a prêté une immense tente, véritable château de Versailles en toile, avec des fagots de tubes qui permettraient de reconstruire la Tour Eiffel. Le montage est ardu : au bout de dix minutes, tout le camping est autour de nous : "Mouuuaaaa, j'meeettraaiiis çaaaa lààààà. Noooon, pluuuutôôôt lààààà !" Deux déconvenues aux vérifs : d'abord je constate que les Suisses ont contourné l'interdiction des slicks. La Porsche de Carron, l'Ascona 400 de Balmer, l'Escort de Camandona et les autres sont montées d'énormes pneus lisses dans lesquels on a juste donné trois coups de gouge d'un millimètre de large. J'ai l'air malin avec mes TB 5 ! Tant pis, on fera avec ! Plus grave, on me passe pour la première fois la Rallye 2 au sonomètre, je n'avais jamais vu ça ! "Eeeelle faaaaiiiit diiiix déééécibeeeels de troooop, vous poouuveeez pas prendre le dééépaaart cooomme çaaa !" Je plaide ma cause auprès des techniques, qui me renvoient au collège des commissaires. Finalement, ils m'autorisent à partir, tout en notant sur le passeport technique que si je reviens rouler en Suisse, il faudra être dans les clous. Et c'est parti ! Premier CH, Claude, Lunellois pur porc "avé l'acceng" est sidéré d'entendre le copilote de l'auto de derrière lui demander : "A queeeelle heeeeure tuuuu tiiiiimbres ?" Nous sympathisons très vite avec cet équipage qui roule sur une Toy' Corolla Gr.2 parce qu'ils ont vu sur la porte arrière le gros autocollant "Ecurie Borsalino Palavas les Flots". "Vouuuus haaaabiiiitez àààà Paaaalaaavaaaas ? - Non, à Montpellier, mais mon écurie est à Palavas. - Nous, nous aaaalloooons chaque aaaannéééée yyyy paaaasser nos vaaacances ! Qu'eeest-ce queee vouuuus faîîîtes ce soir ? - Rien de spécial, pique-nique au camping... - On aaaa un chaaaalet aaaavec les aaaaamiiiis de l'éééécuuuriiie, on fait une foooonduuuue, v'nez dooonc, on vooouuuus inviiiite !" Sympa, et on rentrera à minuit au camping à quatre pattes après avoir bu des hectolitres de fendant ! Encore deux jours de course sans problème, hormis un léger mal aux cheveux au matin de la deuxième étape. Et ça se termine sous un orage monstrueux aux Diablerets. L'auto mise en parc, nous rentrons au camping nous changer et atteler le plateau, et de retour vers la remise des prix : "Le parc n'est pas encore ouvert ? - Beeen noooon, yaaaa eeeeuuuu prôôôtêêêt !" Comprendre qu'un gars a porté réclamation contre un autre et que le parc est toujours fermé dans l'attente des décisions... Pas de prix en espèces, seulement de superbes coupes en étain poinçonné. Je remporte la classe, troisième de groupe, je suis content. Cirrhose sur le gâteux, ils nous annoncent que les trois premiers équipages étrangers ont un lot. Je suis deuxième derrière Fernand Schligler sur une Visa. Je gagne un séjour d'une semaine dans un luxueux hôtel de Château d'Oex que je viendrai passer aux vacances de Toussaint, ça nous changera de la tente ! Salut PH er les autres! Elle est super, ton anecdote… Juste un détail, si tu pouvais éviter de souligner Il me semble qu'en Suisse, on ne gagnait jamais d'argent (un comble!). Cependant, je crois me souvenir qu'aux Rangiers (super course de côte de fou!), on gagnait des Louis d'or. A confirmer, toutefois, vous savez ce que c'est, la mémoire Edit: un autre avait remarqué avant moi… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
kako974 23 décembre 2019 Signaler Partager 23 décembre 2019 Salut PH er les autres! Elle est super, ton anecdote… Juste un détail, si tu pouvais éviter de souligner Il me semble qu'en Suisse, on ne gagnait jamais d'argent (un comble!). Cependant, je crois me souvenir qu'aux Rangiers (super course de côte de fou!), on gagnait des Louis d'or. A confirmer, toutefois, vous savez ce que c'est, la mémoire Edit: un autre avait remarqué avant moi… pour moi ce n'était plus de l'or mais de l'étain.... en pichet.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 23 décembre 2019 Signaler Partager 23 décembre 2019 Juste un détail, si tu pouvais éviter de souligner Edit: un autre avait remarqué avant moi… Oh, tu sais Pierre, moi aussi j'ai remarqué comme je pense tout le monde ici, mais... J'avais écrit cela sur un autre forum il y a un an ou deux, et ce n'était bien entendu pas souligné. Je me suis limité à un copier-coller, mais le texte est apparu ainsi. Rien à faire pour y remédier : si je sélectionne une partie ou l'ensemble pour éditer, l'icône "souligné" apparaît bien mais j'ai beau cliquer dessus, cette fonction de suppression m'est refusée. Plus fort, lorsque je suis sur "éditer", l'ensemble est d'un beau fuchsia qui plairait à Jean-Louis, mais heureusement, lorsque j'enregistre, il apparaît en noir. Va comprendre, Charles Pierre ! En prime, quelques photos de ce rallye avec pour commencer et à ma grande honte un flagrant délit d'énorme sousvirage sur la poussière de l'ES de l'Hongrin, un camp militaire . Elle a moins le mérite de bien montrer les TB5, des pièces de collection déjà à cette époque . Je ne sais pas comment Michel Souche avait pu me dégotter six enveloppes neuves ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
va110 23 décembre 2019 Signaler Partager 23 décembre 2019 (...) J'avais écrit cela sur un autre forum il y a un an ou deux, et ce n'était bien entendu pas souligné. Je me suis limité à un copier-coller, mais le texte est apparu ainsi. (...) En fait, ton texte n'est pas simplement souligné : c'est un lien hypertexte qui renvoie vers le forum où tu l'avais publié Il faudrait du coup (si tu peux encore éditer) aller sur le message, sélectionner l'ensemble et supprimer le lien Mais dans tous les cas, une super anecdote et une belle tranche de vie Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
pst 23 décembre 2019 Signaler Partager 23 décembre 2019 pour moi ce n'était plus de l'or mais de l'étain.... en pichet.... Rempli? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
kako974 23 décembre 2019 Signaler Partager 23 décembre 2019 Rempli? non mais nous l'avons.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
guytout90 23 décembre 2019 Signaler Partager 23 décembre 2019 non mais nous l'avons.... De bons souvenirs "POUR LES FOUS DES RANGIERS" CHANNES EN SUISSE Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
guytout90 23 décembre 2019 Signaler Partager 23 décembre 2019 avec le tout nouveau train av auto directionnel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
kako974 23 décembre 2019 Signaler Partager 23 décembre 2019 De bons souvenirs "POUR LES FOUS DES RANGIERS" CHANNES EN SUISSE pas sur une cheminée mais au chaud quand même.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
guytout90 23 décembre 2019 Signaler Partager 23 décembre 2019 pas sur une cheminée mais au chaud quand même.. Tu avais le N° 202 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
fouchyman 23 décembre 2019 Signaler Partager 23 décembre 2019 Elle a moins le mérite de bien montrer les TB5, des pièces de collection déjà à cette époque . Je ne sais pas comment Michel Souche avait pu me dégotter six enveloppes neuves ! Ils étaient neufs tes pneus ? J'avais cru comprendre qu'ils étaient au bout (cf. "Michel Souche me dégotte six TB5 vieux comme mes robes et durs comme du bois") Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
ZAV Vysker 23 décembre 2019 Signaler Partager 23 décembre 2019 Bonjour Dans mes souvenirs , c'est Mike HAILWOOD avec la FERRARI CANAM qui était en "pole position" , 2° Paul HAWKINS , 3° Piko TROBERG 1974 archives: Jan Kozák Salut Jan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
kako974 24 décembre 2019 Signaler Partager 24 décembre 2019 Tu avais le N° 202 ? oui je pense.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 24 décembre 2019 Signaler Partager 24 décembre 2019 Ils étaient neufs tes pneus ? J'avais cru comprendre qu'ils étaient au bout (cf. "Michel Souche me dégotte six TB5 vieux comme mes robes et durs comme du bois") Ils étaient vieux parce qu'ils n'étaient plus produits et donc stockés depuis des années, mais ils étaient neufs, ils n'avaient jamais roulé, avec les tétines et tout. Je ne me serais pas aventuré pour 300 bornes d'ES avec des pneus à la corde ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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