Aller au contenu
Logo Caradisiac      

Téléchargez nos application

Disponible sur App Store Disponible sur Google play
Publi info
Motorisation, énergie, et environnement

les bio carburants (E85..diester...) vont-ils se développer ?


Invité §cdr106Jk

Messages recommandés

Invité §geg572mh

Par Armindo Dias, le 21/01/2012 via le journal de l'auto

[h1]LE BIOÉTHANOL GAGNE DU TERRAIN[/h1]

La part de marché du SP95-10 sur le marché des essences a progressé de 40 % sur un an en décembre et les ventes de Superéthanol E85 ont enregistré une croissance de 44 % sur les 11 premiers mois de 2011.

 

http://www.journalauto.com/var/docs/media_lja/articles_img/art-12993-detail.jpg

Les automobilistes sont de plus en plus nombreux à opter pour le SP95-10 et le Superéthanol E85. La Collective du Bioéthanol vient d'annoncer que la distribution de ces deux carburants contenant de l'éthanol - jusqu'à 10 % pour le premier et jusqu'à 85 % pour le second - avait fortement progressé en 2011. Le SP95-10 a terminé l'exercice avec une part de marché des essences en hausse de plus de 40 % en décembre et les ventes du Superéthanol E85 ont progressé de 44 % sur les 11 premiers mois de 2011. "Sur les six derniers mois de 2011, le SP95-E10 a été vendu en moyenne environ 3,5 centimes par litre moins cher que leSP95 dans les circuits de distribution comparables", indique la Collective du Bioéthanol.

22 000 véhicules flexfuel

Côté Superéthanol E85, la croissance s'explique à la fois par une hausse des ventes de véhicules flexfuel et, là-aussi, par un différentiel de prix, ces deux événements étant bien sûr très liés. Plus de 6 500 véhicules flexfuel ont été vendus l'an dernier, ce qui a représenté une hausse de 30 % par rapport à l'exercice précédent et porté le parc français de véhicules flexfuel à 22 000 unités à la fin 2011. "Au 3 janvier 2012, le Superéthanol E85 [était] vendu en moyenne 0,91 euro par litre alors que le SP95 [valait] 1,52 euro le litre en moyenne selon le site www.prix-carburants.gouv.fr", souligne la Collective du Bioéthanol. Il y a quelques semaines, les litres de SP95 et de SP98 atteignaient des sommets, respectivement à 1,5563 euro le litre et 1,5954 euro le litre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 213
  • Créé
  • Dernière réponse

Source Les echos:

article

[h1]La Cour des comptes tire sur les biocarburants:

[/h1][h2]Le développement des carburants verts a coûté près de 3 milliards d'euros aux consommateurs entre 2005 et 2010.[/h2]

 

 

 

Effet d'aubaine et rente de situation pour les uns, surconsommation à la pompe pour les autres, bienfaits pour l'environnement de moins en moins probants. La filière des biocarburants, ou plutôt les filières car elles sont deux -le diester additionné au diesel et le bioéthanol ajouté à l'essence -, en prend pour son grade dans le rapport d'évaluation que la Cour des comptes vient de rendre public ce matin.

 

(Consulter le rapport)

 

Passé au crible de la haute juridiction, le plan de soutien aux biocarburants lancé sur la période 2005 -2010 n'en a pas moins atteint son premier objectif. La France dispose aujourd'hui d'un « appareil agro-industriel de taille européenne qui permet de produire 1,91 million de m3 de biodiesel et 1,25 million de m3 de bioéthanol », notent les juges financiers. Les investissements pour y parvenir ont été massifs. Les 1,5 milliard d'euros consacrés à la construction des deux filières n'en restent pas moins très inférieurs aux 2,65 milliards d'euros de « dépense fiscale cumulée » opérée en leur faveur. Un pactole alimenté exclusivement par la « réduction significative » de la taxe intérieure sur la consommation (TIC) dont bénéficient pour six ans les détenteurs de licences de production. Pour la Cour des comptes, l'écart entre ce que les producteurs de biocarburants ont reçu et ce qu'ils ont investi est dû au caractère surdimensionné des installations bénéficiaires de ces agréments.

 

« Il est de moins en moins nécessaire de faire perdurer » cette réduction de TIC, estiment les juges. Et de pointer la « rente de situation » et l' « effet d'aubaine », chiffré à 500 millions d'euros, retiré par Sofiprotéol, principal producteur national de biodiesel. Depuis 2010, et la fin de la situation quasi monopolistique, l'argument ne tient plus autant. En revanche, ce dispositif reste très défavorable aux automobilistes. Les 2,65 milliards de baisse de TIC constatés entre 2005 et 2010 ont été « essentiellement supportés par les consommateurs », observe le rapport. Des consommateurs que le moindre rendement énergétique des biocarburants contraint, en outre, à passer plus souvent à la pompe. Pour le plus grand bonheur de l'Etat dont les recettes « ont mécaniquement augmenté de 1 milliard d'euros pour le bioéthanol et de 0,5 milliard pour le diesel » . Deux chiffres auxquels le rapport de la cour ajoute quelque 330 millions d'euros reçus au titre de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes). Une taxe qui pèse lourd pour les distributeurs qui ne réalisent pas les objectifs nationaux d'incorporation de diester ou de bioéthanol dans les carburants. Là encore, les consommateurs en font les frais. Une situation qualifiée d' « anormale » par les magistrats qui insistent sur le caractère irréaliste de ces objectifs et en préconisent le « réajustement ».

 

Au total, le surcoût pour les consommateurs s'élève à près de 3 milliards d'euros, sans compter le prix plus élevé des biocarburants à la pompe. La facture pour l'Etat, elle, « n'aura pas dépassé 820 millions d'euros sur 2005-2010 ». Et le dispositif lui rapportera à l'avenir, estime la Cour des comptes en tirant d'autres leçons, plus positives, de ce Plan Biocarburant. Au plan agricole, l'objectif de mettre fin à la jachère et la filière diester a été « salutaire pour la betterave », en offrant un nouveau débouché à cette culture. L'impact sur les filières d'élevage à travers les coproduits, comme les tourteaux de colza, est jugé « important ». Le bilan énergétique de ce programme est considéré comme « positif », mais moins favorable que prévu, compte tenu de l'impossibilité d'augmenter rapidement les taux d'incorporation des biocarburants.

 

Au plan environnemental, les décisions prises il y a sept ans, se discutent de plus en plus. « En l'absence de certitudes sur la question de la concurrence entre cultures destinées aux biocarburants et à l'alimentation humaine ou animale », les auteurs du rapport recommandent par précaution, « l'arrêt des subventions soutenant la production de biocarburants ».[h5]JOËL COSSARDEAUX[/h5]

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §geg572mh

Autour de l'auto - 25/01/2012[h3]La politique de soutien aux biocarburants renchérit les prix à la pompe[/h3]

http://www.autoactu.com/la-politique-de-soutien-aux-biocarburants-rencherit-les-prix-a-la-pompe.shtml

 

 

Face à ces différents constats, la Cour des comptes plaide pour "un soutien plus modéré à une filière qui est désormais structurée et dont la marge de progression apparaît limitée". Elle préconise donc une réduction de la TGAP pour limiter la hausse du prix à la pompe et une diminution progressive de l’exonération partielle de la TIC jusqu’à sa suppression en 2015. Une mesure que les sénateurs ont récemment demandé eux aussi dans le cadre des discussions du projet de loi de finances pour 2012. Les députés ont voté pour son maintien.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §geg572mh

Bioéthanol français : 470 millions d'euros de recettes fiscales sur 5 ans / Créé le 25-01-2012 à 09h47 - Mis à jour à 10h31 via CHALLENGES

[h2]Le 24 janvier, la Cour des Comptes a rendu public son rapport d’évaluation de la politique d’aide aux biocarburants. Loin de représenter une niche fiscale, le bioéthanol est une source de recettes pour l’État.[/h2]

Le bioéthanol est incorporé en France jusque à hauteur de 5 % dans le SP95 et le SP98, jusque à 10 % dans le SP95-E10 et jusqu’à 85 % dans le Superéthanol (E85). La collective du bioéthanol a été créée en décembre 2007 par trois partenaires : France Betteraves, Passion Céréales et le Syndicat National des Producteurs d’Alcool Agricole (SNPAA). Son objectif est d’informer les professionnels et le grand public sur la filière bioéthanol. Cette collective rapporte aujourd'hui les conclusions de la Cour des Comptes.

Son rapport, réalisé après consultation de toutes les parties prenantes : administration, constructeurs automobile, pétroliers, distributeurs de carburants et les filières biocarburants en France, démontre qu'à kilomètre parcouru équivalent, le bioéthanol est plus taxé que l’essence. L’incorporation croissante de bioéthanol dans les essences de 2005 à 2010 a généré 0,47 milliard d’euros de recettes fiscales supplémentaires au profit de l’État.

La Cour des Comptes salue également l’apport de la filière dans l’économie française : "Plus de 95 % du bioéthanol consommé en France est d’origine française, la filière a investi près d’1 milliard d’euros dans 5 usines nouvelles dans les 5 dernières années et créé ou maintenu près de 5000 emplois agricoles et industriels." L’industrie française du bioéthanol a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires estimé à plus de 600 millions d’euros, à partir de matières premières françaises.

La Cour des Comptes rappelle que les biocarburants français doivent répondre aux exigences de la Directive européenne sur les Energies Renouvelables en matière de respect de la biodiversité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre (au moins 35 %, puis plus de 50 % en 2017). Elle signale que les filières françaises des biocarburants ont développé le référentiel de certification de la durabilité 2BSvs reconnu par la Commission européenne. Cette certification, effectuée par des auditeurs indépendants, devient obligatoire en 2012 pour bénéficier du régime d’aides et d’incitations fiscales mis en place en France.[h4]La Cour des Comptes émet quelques réserves[/h4]

De leur côté, les acteurs de la filière du bioéthanol saluent la recommandation de la Cour des Comptes de poursuivre le soutien à la production et la vente de biocarburants de première génération. Toutefois, ils tiennent à répondre également aux réserves émises par la Cour.

A l’inverse de ce qu’affirme la Cour des comptes, les acteurs de la filière éthanol estiment que "la réduction fiscale versée par l’Etat aux distributeurs, pour le bioéthanol qu’ils incorporent dans les carburants, est répercutée par eux aux consommateurs et non pas aux producteurs de bioéthanol". La filière du bioéthanol déplore que la Cour n’ait nullement pris en compte ses remarques écrites dans ce sens alors que la question du coût pour les consommateurs constitue l’essentiel de l’argumentation du Président de la Cour des Comptes.

On peut noter que le prix du SP95-E10 est toujours inférieur à celui du SP95 dans des réseaux de distribution comparables.

Les acteurs de la filière estiment que les objectifs d'incorporation sont réalistes. A leurs yeux, depuis 2010 le déploiement du SP95-E10 dans les stations-service permettra d’atteindre plus de 95 % de l’objectif de 7% d’incorporation de biocarburants fixé par les pouvoirs publics, une fois généralisé. De plus, le Superéthanol-E85 permet d’atteindre le complément. D'où le souhait des acteurs de la filière de voir l’État "veiller au strict respect des engagements pris par les parties prenantes pour le développement de l'éthanol" et d'"améliorer la cohérence globale des mesures décidées en matière de transport automobile (prime à la casse, bonus/malus environnemental et TVS)".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §geg572mh

[h1]Les producteurs de biocarburants réagissent au rapport de la Cour des comptes[/h1]

Publié le 26/01/2012 via CCFA

Les producteurs de biocarburants en France ont déclaré le 25 janvier que le rapport de la Cour des comptes sur leur filière, publié la veille (cf. revue de presse du 25/1/12), surévaluait le surcoût pour le consommateur et minimisait l’impact écologique et énergétique de ces carburants.

Le groupe Sofiprotéol, spécialiste du biodiesel, estime que le surcoût pour le consommateur « est inférieur aux variations de prix observées d’une pompe à une autre, qui peuvent atteindre 10 centimes le litre ». La filière du bioéthanol considère quant à elle que la « concurrence bénéficie aux consommateurs » et souligne les importantes recettes fiscales supplémentaires pour l’Etat.

Sofiprotéol cite par ailleurs l’Ademe, selon qui le biodiesel réduit les émissions de gaz à effet de serre de 59 % à 73 % selon les matières premières utilisées. (AFP 25/1/12)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §MKS400mJ

Autrefois on disait "boire ou conduire il faut choisir"

 

Avec les biocarburant ce sera "manger ou conduire, il faut choisir" :)

 

En effet, cette connerie de biocarburant n'est pas applicable dans la majorite des pays. Le Bresil avec la canne a sucre, qui pousse tout le temps et sans engrais, est une des rares exceptions. Et encore, la foret amazonienne en est une victime.

 

L'ideal reste d'augmenter la mortalite dans les pays qui ne controlent pas leur natalite. Simple, laisser faire la nature, cessez de s'apitoyer sur ces populations alors que leurs elites et gouvernants font de meme.

Il est illusoire de croire que la planete peut offir un confort a l'europeene a autant de gens, encore moins a l'americaine.

La famine et la maladie restent preferables a la guerre non ?

 

Et ca diminura aussi la quantite de gaz a effet de serre, le CO2 c'est quand on respire, le methane, quand on pete !

 

Concernant le CO2, il faudrait arreter les conneries, ce n'est pas un poison et toute combustion en produit. L'arbre qui pourrit en foret ou que l'on brule en produit la meme quantite. Celui qui pousse le reabsorbe oui. Donc avec la destruction et des forets et de la nature pour les infrastrucures humaines, on augmente la quantite de CO2. L'empreinte CO2 d'un paysan africain est par unite produite bien pire que celle d'un europeen vu ses techniques arrierees peu efficaces.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §geg572mh

[h1]Les onéreux objectifs de Bruxelles en matière de biocarburants[/h1]Le 02 février 2012 par Astrid Gouzik via l'usine nouvelle

http://www.usinenouvelle.com/article/images/petite_fleche_000000.gifAutomobile, énergies renouvelables

 

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/9/7/4/000145479_5.jpg

 

© juverston - Flickr - C.C.

Les biocarburants vont coûter cher aux automobilistes. Une étude, publiée jeudi 2 février, révèle que les objectifs ambitieux en matière de biocarburants pourraient représenter un surcoût de 10 à 18 milliards d’euros par an d’ici à 2020.

"Le mauvais business des biocarburants". L’intitulé de l’étude publiée par Action Aid et les Amis de la terre se suffit à lui-même. En 2020, le litre de bioéthanol devrait coûter 19 à 41 centimes de plus que le litre de carburant classique, et le biodiesel 35 à 50 centimes de plus.

Si l’on ajoute à cela les coûts engendrés, notamment pour adapter les moteurs et les infrastructures de distribution du carburant, le surcoût pourrait atteindre 18 milliards d'euros par an pour les automobilistes d’ici à 2020. Et les automobilistes devront alors mettre la main au portefeuille pour que les objectifs fixés par l’Union Européenne soient atteints.

L'Union européenne a établi à 10% la part d'énergies renouvelables à atteindre. Or cette proportion ne sera pratiquement réalisée que grâce à un recours accru aux biocarburants.

LES EXEMPLES ALLEMANDS ET ANGLAIS

Deux cas ont été examinés de près pour cette étude : l’Angleterre et l’Allemagne. Ces deux pays étant deux des plus gros consommateurs d’agro-carburants en Europe. Le gouvernement allemand envisage de monter à 12% la part de biocarburants d’ici à 2020, quand elle stagne à 6,25% aujourd’hui.

Dans le rapport sur lequel s’appuient Action Aid et les Amis de la Terre, les différents coûts inhérents à la production et à la subvention des biocarburants sont passés au crible. "Les coûts de production pour les biocarburants sont généralement plus élevés que les coûts de production des combustibles fossiles qu'ils sont censés remplacer". Il stigmatise aussi le coût des subventions aux agriculteurs qui cultivent matières premières des biocarburants.

Du côté anglais aussi, on examine le fardeau fiscal potentiel fiscal sur le gouvernement britannique et les surcoûts imposés aux consommateurs si l’objectif passait de 4% à 10 ou 15% afin de satisfaire l’objectif européen.

JUSQU’À 126 MILLIARDS ENTRE 2010 ET 2020

Conclusion : les automobilistes devront payer davantage pour faire le plein de leur réservoir, résument les ONG dans leur rapport d’extrapolation. Sur 10 ans, les coûts totaux pour les automobilistes européens se situeraient entre 94 et 126 milliards.

"Ce sont les automobilistes et l'environnement qui vont porter le fardeau de ces objectifs mal conçus en matière de biocarburants, avec des prix plus élevés et des émissions de CO2 plus élevées", dénonce Robbie Blake, des Amis de la Terre.

LES BIOCARBURANTS, UNE DÉPENSE DE CROISSANCE

Des allégations rejetées en bloc par Bruxelles. Le recours aux biocarburants dans l'UE permettrait bien de réduire de 21% les émissions de gaz à effet de serre en 2020.

Mais Marlene Holzner, porte-parole en charge de l'Energie à la Commission européenne, le concède tout de même : "La plupart des énergies renouvelables sont actuellement plus chères que les énergies fossiles. Il faut reconnaître le financement des énergies renouvelables comme une dépense de croissance qui aura de plus grands retours à l'avenir".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §vba018uV

Les algues et la biomasse en général pourraient constituer une réponse intéressante (lien), et surtout économique. Les biocarburants coûtent peut-être cher, mais de moins en moins car la recherche avance, tandis que le pétrole coûte de plus en plus cher.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §geg572mh

jap.gif Pour l'instant les carburants pétroliers ne sont pas très cher HTbien suramel_the_white.gifaxelay.gif

 

-Prix relevés ici : / http://www.ufip.fr/?rubrique=2&ss_rubrique=206#

A Rotterdam / Jeudi 09/02/2012

 

-SP 95 0.574 euros HT

-Gazole 0.643 euros HT

Rendu France HT :

 

-Sp 95 0.695 euros

-Gazole 0.728 euros

 

Tout est une question de prix HTamel_the_white.gif/ sur qu'il serait préférable de financer nos entreprises / agriculteurs que les pays producteurs de pétroles/ cie etc .....quoique ceux investissent aussi une partie de leur manne chez nous , mais aussi les pollutions engendrées par l'extraction/raffinage/transport etc ....... RDV dans 10 ansjap.gif

 

http://www.actualites-news-environnement.com/27889-rapports-cout-exorbitant-agro-carburants-se-multiplient.html

 

 

D’après l’étude, le prix du bioéthanol au litre coûterait, d’ici à 2020, entre 0,19 et 0,41 euro de plus que l’essence. Le biodiesel vaudra quant à lui entre 0,35 et 0,50 euro de plus par litre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §geg572mh

28/02/2012 | Mise à jour : 12:31

[h1]Biocarburant: les industriels demandent le maintien des allègements fiscaux[/h1]

Les industriels du secteur des biocarburants ont présenté mardi sept propositions, parmi lesquelles le maintien des allègements fiscaux jusqu'en 2015, afin de donner un nouveau coup de pouce à cette filière controversée.

Les producteurs, réunis au grand complet à l'occasion du Salon de l'agriculture, souhaitent la rédaction d'une "véritable feuille de route" à horizon 2020, a déclaré Eric Lainé, président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB).

Ce calendrier doit fixer "précisément" la progression des taux d'incorporation de biocarburants et proposer "une évolution claire de la réglementation et de la fiscalité", a-t-il ajouté lors d'un point presse.

Philippe Tillous-Borde, représentant la filière biodiesel, a appelé les pouvoirs publics à "protéger" les producteurs de biocarburants "des importations déloyales" de pays comme l'Indonésie ou encore les Etats-Unis qui allouent des subventions à l'exportation.

M. Tillous-Borde a aussi demandé le maintien du dispositif fiscal dont bénéficie la filière "au moins jusqu'en 2015", date à laquelle doit entrer en vigueur la nouvelle directive européenne sur la taxation des énergies.

Aujourd'hui les unités industrielles de biocarburants bénéficient d'un agrément qui leur donne droit à un allègement de la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les carburants.

Certains de ces agréments sont arrivés à échéance. Les industriels demandent donc leur prolongation "pour éviter une distorsion de concurrence" en France. Ce nouveau délai doit aussi leur permettre d'amortir les investissements de 2 milliards d'euros réalisés depuis 2006.

Les industriels souhaitent également que le gazole B10, actuellement au stade final de normalisation, soit mis sur le marché dès 2012. Ils souhaitent par ailleurs le développement d'une norme essence E20 afin de mettre ce carburant sur le marché dès 2015.

Enfin la filière plaide pour la mise en place d'un groupe d'experts internationaux, à l'instar de ce qui se fait sur le climat, pour évaluer l'utilisation des sols.

Les biocarburants font l'objet de nombreuses critiques, leurs détracteurs mettant en doute leur intérêt environnemental et social.

© 2012 AFP

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §va.227Up

L'environnement est aujourd'hui en crise et on ne va bientot plus pouvoir rouler avec du carburant pétrolier. Il est important de trouver un solution... Et vite. apres je sais qu'il est plus facile de parler que d'agir mais l'essence a presque 2€, non merci

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §hel133Wb

jap.gif Pour l'instant les carburants pétroliers ne sont pas très cher HTbien suramel_the_white.gifaxelay.gif

 

-Prix relevés ici : / http://www.ufip.fr/?rubrique=2&ss_rubrique=206#

A Rotterdam / Jeudi 09/02/2012

 

-SP 95 0.574 euros HT

-Gazole 0.643 euros HT

Rendu France HT :

 

-Sp 95 0.695 euros

-Gazole 0.728 euros

 

Tout est une question de prix HTamel_the_white.gif/ sur qu'il serait préférable de financer nos entreprises / agriculteurs que les pays producteurs de pétroles/ cie etc .....quoique ceux investissent aussi une partie de leur manne chez nous , mais aussi les pollutions engendrées par l'extraction/raffinage/transport etc ....... RDV dans 10 ansjap.gif

 

http://www.actualites-news-environnement.com/27889-rapports-cout-exorbitant-agro-carburants-se-multiplient.html

 

 

D’après l’étude, le prix du bioéthanol au litre coûterait, d’ici à 2020, entre 0,19 et 0,41 euro de plus que l’essence. Le biodiesel vaudra quant à lui entre 0,35 et 0,50 euro de plus par litre.

 

 

Je ne vois pas comment l'E85 peut être au minimum plus cher de 20 centimes que le SP vu que le SP HT est à 0.7€, si tu rajoute 0.20€ de surcoût pour l'E85 tu te retrouves à 0.90€, ce qui est le prix que je paye mon E85 ce jour avec taxe, marge et TIPP, donc y'a comme qui dirait un petit problème dans ton analyse sonysko.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pdw762fm

 

Je ne vois pas comment l'E85 peut être au minimum plus cher de 20 centimes que le SP vu que le SP HT est à 0.7€, si tu rajoute 0.20€ de surcoût pour l'E85 tu te retrouves à 0.90€, ce qui est le prix que je paye mon E85 ce jour avec taxe, marge et TIPP, donc y'a comme qui dirait un petit problème dans ton analyse sonysko.gif

 

 

 

Le Diesel bat l'E 85....

http://www.enerzine.com/mypic/a/tab100_89.jpgLa société Ford qui a lançé les modèles Flexfuel pouvant fonctionner à la fois avec du supercarburant sans plomb SP95 et du carburant E 85, vient de realiser un raid comparatif de 3500 km depuis le cercle polaire jusqu'à Paris avec un de ses modèles, la C max, équipée dans un cas d'un moteur essence fonctionnant au Super SP95, dans un autre cas du même moteur fonctionnant à l'E 85 et enfin dans un troisième cas d'un moteur diesel de puissance et cylindrée comparable.

Les résultats montrent que sur ce même trajet le modèle Flexfuel alimenté à l'E 85 a consommé 11.28 l/100Km, le même modèle alimenté en SP95 a consommé 9.15 L/100km et le modèle Diesel seulement 6.76 L/100km.Sur la base d'un prix de vente public de 0.83€/l pour le E 85, 1.27€/l pour le SP 95 et 1.09€/l pour le gazole cela revient en argent à 9.39€/100km pour le E 85,11.62€/100km pour le SP95 et seulement 7.37€/100km pour le modèle fonctionnant au Diesel !

Il n'y a donc pas photo. Pour le porte monnaie du français moyen le diesel est moins couteux que le E 85 et que le super sans plomb !

 

 

Regardons maintenant l'autre face de la pîèce qui est le montant de taxe reçu par l'Etat dans la vente de ces divers carburants.

Pour le Super sans Plomb SP95 lourdement taxé à 60.28 cts du litre, l'Etat aura perçu 193 euros sur les 3500km du parcours, tandis que pour le E 85 seulement taxé à 33.43 cts du litre il aura perçu seulement 132 euros et pour le gazole taxé à 42.58 il aura perçu 101 euros.Le résultat d'une politique constante de l'Etat depuis des années de taxer faiblement le gazole du fait de son utilisation industrielle pour le transport routier.

 

Du point de vue de l'utilisateur l'achat d'un véhicule diesel s'impose haut la main.

 

Enfin si on regarde les émissions de CO2 de ces différents véhicules elles sont de 160g/km pour le véhicule fonctionnant au SP 95 et de seulement 130 pour celui fonctionnant au gazole. Curieusement, vous ne trouverez pas dans les brochures Ford sur leur véhicule Flexfuel ses émissions de CO2 quand il fonctionne à l'E 85.Il est vrai que c'est grace à un artifice de raisonnement que les partisans( intéressés) du E 85 demontrent un avantage pour ce type de carburant "du puits à la roue" comme ils disent. Les émissions de CO2 à la sortie du tuyau d'échappement suivant que le moteur Flexfuel est alimenté en SP 95 ou en E 85 sont en effet extrèmement semblables donc aux alentours de 160g/km. Par contre on admet que pour pousser, la plante, maïs, blé ou canne à sucre, qui servira à produire l'Ethanol du E 85 absorbera du CO2 atmosphérique. Ceci serait vrai si la terre arable utilisée pour le produire était en jachère précédemment. C'est faux par contre si cette terre était utilisée auparavant (ou aurait été utilisée) pour produire une autre végétal ce qui sera le cas dans la majorité des cas.Si on admet être dans le premier cas, les émissions de CO2 seraient de l'ordre de 112 g/Km( 30pct de moins) sinon elle serait identique au SP 95 à 160g/km.

 

Un autre aspect de cette comparaison consisterait à évaluer le cout résultant de la détaxation accordée par l'Etat pour éviter l'émission d'une tonne de CO2.Sachez que cette détaxation revient à subventionner le production de l'éthanol à raison de 250 Euros la tonne! Alors qu'éviter l'émission de la même tonne de CO2 en faisant appel à une autre énergie, nucléaire, éolien, gaz ou même charbon avec réinjection de CO2, reviendrait seulement à de 15 à 90 Euros...

 

Je vous laisse méditer ces chiffres.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §mat560SJ

Tu a oublié de préciser que l'E85 bat le Diesel parceque tu ne compte pas le prix d'achat du véhicule ... et l'entretient plus couteux.

 

l'E85 sera toujours devant jap.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pdw762fm

Tu a oublié de préciser que l'E85 bat le Diesel parceque tu ne compte pas le prix d'achat du véhicule ... et l'entretient plus couteux.

 

l'E85 sera toujours devant jap.gif

Ce qui est faux sur certains vhs , il viens de paraître sur 4X4 MAG l'essai du grd CHEROKEE FLEXFUEL , segment qui m'intéresse , avec près de 16 l/100 kms en E 85 et essence , le 6 cylindres diesel est beaucoup plus économique et agréable avec la BA que l'équivalent essence ou flexfuel , chacun son truc , vous vous regardez des véhicules qui ne m'intéressent pas , j'ai les moyens et m'arrête pas a des considérations bassement matériel , ne jugez pas selon vos petits moyens :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §mat560SJ

Ok donc tu peux dire que dans certains cas particulier le Diesel est plus intéressant (4x4 and co ).

 

Mais dans 80% des cas c'est l'E85 qui est le plus intéressant et sa aussi tu peux le dire ;)

 

C'est un chiffre et aucunement une histoire de "moyen"

 

Je roule en sportive mais pour autant j'aime faire mon plein a 40€ et avoir de la puissance supplémentaire grâce a l'indice d'octane de l'E85 ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Pdw762fm

Ok donc tu peux dire que dans certains cas particulier le Diesel est plus intéressant (4x4 and co ).

 

Mais dans 80% des cas c'est l'E85 qui est le plus intéressant et sa aussi tu peux le dire ;)

 

C'est un chiffre et aucunement une histoire de "moyen"

 

Je roule en sportive mais pour autant j'aime faire mon plein a 40€ et avoir de la puissance supplémentaire grâce a l'indice d'octane de l'E85 ;)

sol.gif A oui , c'est toi le hors la loi , en KIT E 85 , j'espère que l'on va vous foutre en taule les petits malins , le nouvel état "QHS" va tellement avoir besoin de pognon , qu'ils vont vous chasser en priorité vous les escrocs au carburant pas cher , au lieu de nous faire chier sur les autoroutes a 150 ange.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §mat560SJ

Mdr , tu est trop marrant :) malheureusement tu me verra rouler encore trèèèèèès trèèèèès longtemps sans le moindre problème :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §TCt188Dh

Mdr , tu est trop marrant :) malheureusement tu me verra rouler encore trèèèèèès trèèèèès longtemps sans le moindre problème :)

Je me mêle de cette passionnante conversation , pour te dire petit branleur qu'ils disent tous ça les contrevenants/profiteurs en tout genre avant qu'on les chopes au bord de la route ou lors d'un plein si on passe a ce moment la , après ils appellent leur mère et pleure quand il faut passer a la caisse , a bientôt sans doute lors d'un contrôle lol.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §kqg685Mx

[h1 id=page-title]La valeur de la fiabilité du combustible E15 une fois de plus décrié[/h1]

 

Par Don Bain sur Mer, 16/05/2012 - 18:15

 

 

[h2]Un rapport a été publié aujourd'hui en cause la fiabilité de l'E15, ou de l'essence contenant 15 pour cent d'éthanol et impliquant certains moteurs de subir des dommages de l'utilisation du carburant.[/h2]

 

 

 

 

 

 

http://www.torquenews.com/sites/default/files/imagecache/300_size/image-1/%5Btitle-raw%5D/Gasoline%20Container.JPG

Néanmoins, les partisans de l'éthanol ainsi que le gouvernement fédéral contré les résultats en indiquant l'étude était fondamentalement viciée, en raison des moteurs fait des questions de durabilité établis ont été utilisés et pas de groupe témoin a été utilisé pour confirmer la méthode de test lui-même n'était pas en faute. Grâce à leur procès, voitures qui brûlent 10 pour cent d'éthanol à l'essence pourrait avoir échoué aussi bien. C'est le gaz, la grande majorité d'entre nous mettons dans nos bacs sur une base hebdomadaire.

Ce n'est cependant que la dernière salve dans la discussion en cours et bruyante des mérites du mélange E15. L'indépendance énergétique et la Loi sur la sécurité de 2007 a soulevé des normes CAFE à 35 mpg toute la flotte d'ici 2020 pour les constructeurs automobiles ainsi que d'imposer l'utilisation de 36 milliards de gallons de biocarburants en 2022. Parmi eux, 21 milliards de gallons doivent être produites à partir d'une source non-amidon de maïs, qui est, de sucre ou de matières cellulosiques.

En Février, la législation a été parrainé par le républicain James Sensenbrenner (R-WI) destinée à retarder l'entrée E15 sur le marché du en imposant des tests supplémentaires par l'EPA, les obligeant à contracter la National Academy of Sciences de prouver la fiabilité du biocarburant.

À la fin de Mars, la Loi sur les carburants intérieure de 2012 a été déposé à la Chambre et du Sénat pour le rendre plus facile d'amener E15 à commercialiser tenu de l'infrastructure actuelle de ravitaillement.

"Il s'agit vraiment de donner aux clients plus de choix et de meilleurs prix à la pompe en donnant aux détaillants de commercialisation de carburants de multiples utilisant le même équipement», a déclaré le sénateur John Hoeven (RN.D.), un des organismes coparrainants factures.

On trouve aussi dans le projet de loi sont les protections de responsabilité pour les détaillants, les fabricants de moteurs et producteurs de carburant liées à des problèmes causés par l'utilisation E15, ou d'autres combustibles okayed pour une utilisation par les coparrainants EPA.The autres étaient Sens Roy Blunt (R-Mo.), Amy Klobuchar (D-Minn.), Mike Crapo (R-Idaho). Rep John Shimkus (R-Ill.).

La nouvelle étude a été financée par l'industrie pétrolière et les constructeurs automobiles, et réalisée par le Conseil de coordination de la recherche à but non lucratif qui a testé huit modèles de moteurs différents, 28 centrales électriques au total, abattus par les véhicules de 2001 à 2009 modèles. Les moteurs ont été opérés 500 heures en situation de stress égalant 100.000 miles sur l'éthanol-essence sans, le mélange E15 contenant et une variante d'éthanol à 20 pour cent.

Leurs résultats ont montré deux des huit types de moteurs a été endommagé au cours d'exécution sur E15, sous la forme de bouteilles qui fuient. L'analyse de ces moteurs par les constructeurs a révélé des dommages aux sièges de soupapes d'admission, qui pourrait causer la fuite. Un autre des moteurs de combustion E15 aurait échoué à un test d'émissions.

American Petroleum Institute Président Jack Gerard, a déclaré que les résultats de l'étude révèlent des millions de voitures sont à risque de dommages causés par E15.

"Pas tous les véhicules dans les essais du CRC ont montré des dommages au moteur, mais les types de moteurs qui n'ont se trouvent dans des millions de voitures et de camions légers maintenant sur les routes de l'Amérique», a déclaré Jack Gerard, président de l'American Petroleum Institute. «Nous croyons qu'il ya au moins comme un minimum, 5 millions de dollars qui sont soumis à des dommages par suite de cette règle, et nous croyons que c'est une estimation prudente."

Les fonctionnaires du ministère de l'Énergie, cependant, ne sont pas d'achat de l'avertissement industrie pétrolière. Ayant procédé à leur propre recherche avant même que l'EPA, un blog DOE a soulevé une vague de drapeaux rouges sur les méthodes scientifiques du Conseil de coordination de la recherche.

Ces critiques figurent le fait qu'aucun des moteurs ont été testés avec E10, pour fournir une meilleure base de comparaison, comme la «norme de facto" et pas moins de 90 pour cent des Etats-Unis L'étude a utilisé seulement E20, E15 et une essence non mélangée.

Le cycle d'essai a été spécialement conçu pour souligner de commande des soupapes du moteur. Comme cette méthode n'a pas été utilisé auparavant, il n'y a pas de façon claire à interpréter les résultats.

Enfin, en utilisant les fuites du moteur en tant que standard de l'insuffisance n'est pas celui utilisé par les constructeurs automobiles ou des organismes fédéraux pour les réclamations de garantie ou d'autres préoccupations.

"Plusieurs moteurs déjà connus pour avoir les questions de durabilité, y compris celui qui a fait l'objet d'un rappel impliquant des problèmes de soupapes," lors de l'exécution sur le carburant E10 et non fusionnées. "Il n'est pas surprenant qu'un moteur ayant des problèmes avec les combustibles traditionnels pourraient aussi échouer avec E15 ou E20," en fonction de leur réponse à l'étude.

Étant donné que les fabricants peuvent construire des véhicules flex fuel qui brûlent du combustible pour cent d'éthanol 85, il semblerait qu'ils sont tout simplement rouspéter et de couverture plus avoir à construire des moteurs qui fonctionnent avec 15 pour cent éthanol.

Principale source: FuelFix.com parrainé par Statoil

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Don683bz

 

 

Le Diesel bat l'E 85....

http://www.enerzine.com/mypic/a/tab100_89.jpgLa société Ford qui a lançé les modèles Flexfuel pouvant fonctionner à la fois avec du supercarburant sans plomb SP95 et du carburant E 85, vient de realiser un raid comparatif de 3500 km depuis le cercle polaire jusqu'à Paris avec un de ses modèles, la C max, équipée dans un cas d'un moteur essence fonctionnant au Super SP95, dans un autre cas du même moteur fonctionnant à l'E 85 et enfin dans un troisième cas d'un moteur diesel de puissance et cylindrée comparable.

Les résultats montrent que sur ce même trajet le modèle Flexfuel alimenté à l'E 85 a consommé 11.28 l/100Km, le même modèle alimenté en SP95 a consommé 9.15 L/100km et le modèle Diesel seulement 6.76 L/100km.Sur la base d'un prix de vente public de 0.83€/l pour le E 85, 1.27€/l pour le SP 95 et 1.09€/l pour le gazole cela revient en argent à 9.39€/100km pour le E 85,11.62€/100km pour le SP95 et seulement 7.37€/100km pour le modèle fonctionnant au Diesel !

Il n'y a donc pas photo. Pour le porte monnaie du français moyen le diesel est moins couteux que le E 85 et que le super sans plomb !

 

 

Juste une question : Où se trouvent les stations qui vendent en 2012 le litre de diesel à 1,09 € le litre ? alex66.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §dEX824QR

[h2]La vie d’un Africain contre un plein d’essence C’est bon pour la biodiversité et la santé[/h2]

Écrit par le professeur Chems Eddine Chitour (in Metamag) publié le: Samedi, 30 Juillet 2011 17:02

 

 

 

Sharehttp://www.lce-algerie.com/images/stories/crisealimentairemondial.jpg

 

«Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlerez la population.» Ces mots d'Henry Kissinger cités par le professeur Michel Chossudovsky résument, mieux que mille discours, l´état des lieux du monde. En effet, cette devise est mise en oeuvre d´une façon magistrale. Le pétrole est sous contrôle et on dit, souvent : suivez les routes du pétrole pour voir où sont implantées les bases américaines. De plus, à travers la nourriture, on peut tenir en apnée des peuples entiers et les faire basculer, à volonté, dans la famine par bioéthanol interposé.

Qu´en est-il de la récurrence des famines dans l´histoire? La pénurie alimentaire se fit sentir dès le printemps. En chaque pays le prix du blé enfla: en France, l´hectolitre qui valait 17,15 francs monta à 39,75 francs et même à 43 francs à la fin de l´année... La crise des subsistances se traduisit aussitôt par des désordres populaires...»

 

L´historien Charles Pouthas décrivait la situation agricole européenne entre 1847 et 1848. Parti d´Italie, le vent de révolte gagnait la France puis Vienne, tout l´Empire austro-hongrois et bientôt les Etats allemands et même la Suisse. Phillippe Chalmin fait l´analogie avec le Printemps arabe. En Tunisie, en Egypte, ils vivent la même exaltation. Une situation très difficile, le prix du pain est d´autant plus douloureusement ressenti que le travail manque: plus de la moitié des ouvriers parisiens sont au chômage.

 

Pour l´histoire, l´Algérie connut aussi plusieurs famines, celle de 1868 fut particulièrement atroce, la population algérienne, d´environ 3 millions à la veille de 1830, était tombée à 2,2 millions en 1872, du fait des morts de la conquête, que Jacques Frémeaux a évalué à environ 400.000, et des victimes de l´épouvantable famine de 1867-1868 qui fut, peut-être bien, à elle seule aussi meurtrière. Se produisit ensuite ce que les Québecquois appellent une «revanche des berceaux».

 

Les nouvelles ruptures géo-agricoles

Les émeutes de la faim se rappellent d´une façon récurrente à notre bon souvenir, les pays du Sud dépendant, pour leur survie, d´un Nord opulent qui, à bien des égards, est responsable de ces malheurs. Certes, le Nord jette des miettes sous forme d´APD qui, malheureusement, demeure sans lendemain. Si on ajoute à cela l´hypocrisie des promesses du Millénaire (réduire de moitié la faim d´ici 2015), nous avons un tableau complet de la mise en scène des pays industrialisés, qui laissent en 2011, sur le bord de la route, un milliard de personnes menacées par la faim.

 

Pour éradiquer ce fléau, il suffirait de seulement 30 milliards de dollars par an. En comparaison, le budget militaire de base du Pentagone est de 533,7 milliards de dollars pour l´exercice 2010. Washington prévoit de vendre pour 46,1 milliards d´équipements et de services militaires, soit près de 50% de plus qu´en 2010. Par ailleurs, les institutions financières américaines ont distribué, pour l´année 2010, 144 milliards de dollars en seuls bonus, primes et stock-options à leurs dirigeants.

 

Parlant de l´instabilité des prix, devenue structurelle, Philippe Chalmin souligne le passage du stable à l´instable avec la fin des prix producteurs pour les métaux et des marchés agricoles organisés. La volatilité de ces marchés a, une fois de plus, participé à la révolte qui a balayé l´autre rive de la Méditerranée. La «mondialisation» s´est, de même, étendue à l´ensemble de la planète.

 

Mais la conscience du bouleversement n´est pas totale, estime Philippe Chalmin. «Le Printemps des peuples et malédiction des matières premières», souligne le rapport avec la vague révolutionnaire qui a emporté l´Europe en 1848. S´il ne s´agit pas, en 2011, d´émeutes de la faim, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, la vie chère a fortement contribué à la naissance de ces mouvements. Et, encore une fois, ces mouvements ont eu lieu dans des pays qui se sont révélés incapables de gérer leurs richesses naturelles. (...) La situation est inquiétante pour les produits agricoles, avec des stocks de clôture en baisse, particulièrement pour le maïs. Des accidents climatiques majeurs auraient des conséquences catastrophiques, met-il en garde.

 

Responsables multiples : spéculation, agro-carburant etc

Cette flambée des prix des matières premières, en général, et des produits alimentaires a connu une accélération ces dernières années. 2010 aura été l´année de toutes les hausses. Faiblesse du dollar, croissance chinoise, spéculation, raréfaction de l´offre, sont autant de facteurs qui tirent vers le haut le prix des matières premières. La part des spéculateurs sur les marchés alimentaires explique, en partie, la hausse continue des prix depuis l´été 2010. Les produits alimentaires sont devenus des actifs financiers comme les autres.

 

Difficile, également, de ne pas souligner le rôle des agrocarburants, qui ont détourné plus du tiers de la production de maïs des Etats-Unis, l´année dernière. Les Américains ont subventionné, en 2009, la transformation de 144 millions de tonnes de maïs et de centaines de millions de tonnes de blé en biodiesel et bioéthanol.

 

Les terres, qui y sont donc consacrées, sont autant de terres disponibles en moins pour le soja ou le blé ; ce qui explique la hausse, corrélative, des cours mondiaux, directement liés aux prix américains. De ce fait, la part des spéculateurs, par rapport aux acteurs commerciaux (c´est-à-dire qui échangent réellement des biens agricoles), a explosé. Les produits alimentaires deviennent, ainsi, des actifs financiers comme les autres, dans une stratégie de rentabilité maximale des portefeuilles des investisseurs.

 

Pour le professeur Michel Chossudovsky directeur du Centre d´analyse Mondialisation.ca, cette «mondialisation de la pauvreté», qui a annulé bon nombre des progrès de la décolonisation d´après-guerre, a commencé dans le Tiers-monde avec la crise de la dette, du début des années 1980, et l´imposition des réformes économiques meurtrières du Fonds monétaire international (FMI).

 

Avec de grands pans de la population mondiale déjà bien en dessous du seuil de pauvreté, la hausse des prix des denrées alimentaires de base, qui se produit sur une courte période, est dévastatrice. Des millions de personnes, dans le monde, sont dans l´incapacité d´acheter de la nourriture pour leur survie. Ces augmentations contribuent, d´une manière très réelle, à «éliminer les pauvres» à travers «la mort par la famine.» (...) http://www.lce-algerie.com/images/stories/CARBURANT.jpg

Un système agroalimentaire monopolistique

L´escalade des prix des produits alimentaires est, en grande partie, le résultat d´une manipulation du marché. Elle est, en grande partie, attribuable à la spéculation boursière sur les marchés des matières premières. (...) Grâce à la manipulation concertée, les opérateurs institutionnels et les institutions financières font augmenter les prix. Ils placent alors leurs paris sur la hausse du prix d´un produit en particulier. La spéculation génère la volatilité du marché. À son tour, l´instabilité qui en résulte encourage la poursuite de l´activité spéculative. (...)

 

Les famines, à l´ère de la mondialisation, sont le résultat de ces politiques. La famine n´est pas la conséquence d´un manque de nourriture. C´est, en fait, tout le contraire: les surplus alimentaires mondiaux sont utilisés pour déstabiliser la production agricole dans les pays en développement. «Pourtant », écrit Michel Chossudsky, qui dénonce le rôle des multinationales de l´agroalimentaire, « l´agriculture mondiale a, pour la première fois de l´histoire, la capacité de satisfaire les besoins alimentaires de toute la planète, mais la nature même du marché mondial de ce système ne permet pas que ça se réalise».

 

Même appréciation de Jean Ziegler qui résume en quelques phrases le pourquoi de la désespérance et de l´impuissance des faibles à combattre la faim. Lui aussi cite le dumping, la spéculation, les agrocarburants: Toutes les cinq secondes, un enfant de moins de dix ans meurt de faim. Près d´un milliard d´êtres humains sont gravement sous-alimentés. Un enfant qui meurt de faim est donc un enfant assassiné. Il cite aussi la dette extérieure. Au 31décembre 2009, celle des 122 pays dits du «tiers-monde», était de 2 100 milliards de dollars. La presque totalité de leurs gains, à l´exportation, est donc absorbée par les intérêts de la dette.

Changer de pratique : produire local, consommer des insectes

Pour nourrir les 9 milliards d´habitants de la planète en 2050, une réforme majeure du système alimentaire mondial s´impose, alors que les récoltes de certaines régions sont menacées par le réchauffement climatique, a averti mardi 22 l´organisation humanitaire, Oxfam. Si rien n´est fait, le prix de certaines denrées alimentaires, comme le maïs, aura plus que doublé d´ici 2030, frappant en premier les plus pauvres qui dépensent déjà jusqu´à 80% de leurs revenus pour se nourrir, selon le rapport de l´ONG britannique.

 

«Le système alimentaire ploie sous l´intense pression du changement climatique, de la dégradation écologique, de la croissance démographique, de la hausse des prix de l´énergie, de l´augmentation de la demande de viande et de produits laitiers, de la concurrence pour l´obtention de terres pour produire des biocarburants, de l´industrialisation et de l´urbanisation», selon le document.

 

Selon l´ONG, la réforme du système alimentaire doit passer par davantage d´investissements dans l´agriculture paysanne et familiale, la valorisation des ressources naturelles, un meilleur accès aux marchés pour les petits exploitants, la lutte contre le gaspillage, d´eau notamment, et l´arrêt des subventions à la production de biocarburants dans les pays riches.

 

Le rapport a, également, réclamé l´arrêt de la domination de quelques grandes multinationales sur le marché des matières premières agricoles et des semences. Prenant l´exemple de l´Inde, Oxfam a rappelé que la croissance économique y a plus que doublé entre 1990 et 2005, mais que le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté de 65 millions. En effet, les populations pauvres, en milieu rural, restent exclues du développement économique.

 

En parallèle, l´engouement des Etats-Unis pour le bio-éthanol a conduit à utiliser 15% du maïs mondial pour en faire du carburant, même en période de forte crise alimentaire. Et l´ONG de rappeler que la quantité de céréales nécessaires pour faire le plein d´éthanol d´un véhicule 4x4 peut nourrir une personne pendant un an.

 

Trop d’humains trop égoïstes

Le plus sérieusement du monde, on dit que la FAO étudie un scénario se basant sur une alimentation complémentaire d’insecte ! « On dit que les sauterelles frites ont un goût qui se rapproche de la crevette et que la majorité des insectes ont un goût de noisette. Il faut savoir que plus de 95% des millions d´espèces d´insectes qui peuplent la planète sont comestibles et sont consommés quotidiennement en Afrique, en Asie et en Amérique centrale.

 

Pour de nombreux spécialistes, l´élevage d´insectes nécessite beaucoup moins de ressources alimentaires et peut être une alternative intéressante pour les décennies à venir dans la mesure où cela permettrait de subvenir aux besoins alimentaires des dix milliards d´habitants de la planète».

 

Déjà au début des années 1960, le Rapport Meadows du Club de Rome : « Halte à la croissance » donnait le «La». Pour les experts, il fallait réduire la population. En 2100, nous risquons d´être non pas 9 mais 10 milliards d´individus dans le monde. C´est en tout cas ce que prévoit un nouveau rapport des Nations unies. « A 9 milliards, se disait-on, il faudra se serrer. Mieux, partager les ressources et les richesses. Mais à 10 milliards? Un rapport des Nations unies, publié le 3 mai penche plutôt vers une poursuite de l´augmentation. Et prévoit que 10,1 milliards d´individus arpenteront le monde en 2100. (..)

Il semble impossible d´éviter la crise écologique globale. Tout au plus, pouvons-nous l´atténuer. C´est en tout cas la tâche à laquelle s´attelle l´association Démographie responsable. Oui, il faut en finir avec l´apologie des familles nombreuses dans les pays du Sud (et du Nord) et cela passe par l´amélioration du niveau de vie et une meilleure éducation... malheureusement ces deux derniers critères sont liés fortement à la consommation d´énergie et à la destruction de l´environnement. Alors, que faire?

 

La décroissance n´est pas seulement économique, elle doit être aussi démographique. Toujours les grands mots et les grandes utopies... Mais la Terre -forêts, cours d´eau, océans....animaux sauvages- ne pourront survivre à une telle quantité d´humains qui ne sont pas prêts à sacrifier leur mode de vie à la survie de la planète et qui veulent tous un grand confort... Si les humains ne sont pas capables de limiter leur nombre, il est évident que «la nature» s´en chargera , d´une façon ou d´une autre

 

En attendant la sixième extinction

Même si, à l´heure actuelle, de nombreuses organisations alimentaires recommandent de consommer, de préférence des insectes, plutôt que de la viande, à la fois pour des considérations économiques et écologiques, il paraît difficile de changer les mentalités occidentales et de convaincre les Européens de consommer ces nouvelles espèces » .

 

L’astrophysicien bien connu, Hubert Reeves, voit dans l’anomie actuelle les signes d’une apocalypse. Il écrit «le gaspillage des ressources naturelles, les rejets de gaz carboniques et l´écart grandissant entre riches et pauvres sont en train de causer la perte de l´humanité». Il s´en remet à une «volonté communautaire» pour que ce scénario catastrophe soit évité.

 

D´après lui, la disparition de la race humaine, bien qu´hypothétique, ne peut être écartée à court terme. «On ne touche pas à des milliers d´années, on parle d´une échelle de quelques décennies». Si nous disparaissions, il s´agirait, depuis l´apparition de la vie sur terre, de la sixième extinction, la première depuis le départ des dinosaures, il y a de cela 165 millions d´années.

 

Reeves nous dit que «la seule différence, c´est que, pour la première fois, une espèce disparaîtra par sa faute». Quand on y pense bien, la science qui devrait être la bouée de sauvetage de l´humanité, et, somme toute, au service de notre bien-être, deviendrait-elle le fruit de notre décadence et de notre disparition? »

Le chauvinisme de la prospérité du Nord, la spéculation atroce, le détournement de la nourriture par bio-nécro-carburant interposés, pour les 4x4, et les changements climatiques de plus en plus récurrents, amènent inexorablement l´humanité au déclin. Cette anomie concerne, en priorité, les millions d´hommes de femmes et d´enfants des Sud épuisés. Ils seront les variables d´ajustements d´un eugénisme accepté tacitement dans ce XXIe siècle de tous les dangers. Manger, pour rester en vie, ou conduire, d’une façon non indispensable, l’humanité aura à choisir…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

gegedelyon, si c'est toi assume et écris sous ton pseudo. jap.gif

 

Qui que tu sois, si certains de tes arguments se tiennent ils manquent sérieusement d'objectivité. Et le carburant à base de déchets ? Et les distributeurs qui ne jouent pas le jeu ? ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §geg572mh

Demain, les voitures rouleront-elles à l'algodiesel ?

http://www.latribune.fr/getCrop.php?ID=6077157&ext=jpg&W=770&H=380&ptr=0

Les premiers essais de son biodiesel incorporant 7 % de biocarburant d'algues ont été réalisés fin novembre avec un véhicule utilitaire de série de marque française. Avec succès. © DR

 

Nicolas César, à Bordeaux (Objectif Aquitaine) | 05/12/2012, 11:51 - 556 mots

 

 

La société girondine Fermentalg dévoilera vendredi prochain un véhicule de série roulant grâce à un biocarburant à base de microalgues, sans adaptation spécifique.

 

A terme, ce biocarburant pourrait être utilisé pour les avions.

 

 

Fermentalg, entreprise fondée en 2009 à Libourne, près de Bordeaux, vient de produire avec succès ses premiers litres de biodiesel avec l'aide du groupe Picoty (stations Avia).

 

Une première en Europe. Les premiers essais de son biodiesel incorporant 7 % de biocarburant d'algues ont été réalisés fin novembre avec un véhicule utilitaire de série de marque française.

 

Ce biocarburant à base de microalgues est une 3ème génération très prometteuse qui offre de hauts rendements en lipides, un impact environnemental mesuré et réduit la pression sur la production des denrées alimentaires (blé, betteraves, etc.).

 

En effet, les microalgues cultivées avec la technologie de Fermentalg ont comme propriété de se nourrir de sous-produits de l'industrie agroalimentaire ou chimique. Par rapport aux agrocarburants (huile de palme, colza, etc.) elles sont aussi jusqu'à 30 fois plus productives. « Produire ces biocarburants permettra donc de réduire la facture pétrolière tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre », assure Pierre Calleja, fondateur et PDG de Fermentalg.

http://cdn.teads.tv/img/ir/mention_fr.gif

Pionnier en Europe dans la production d'algocarburants

Ce biocarburant produit par Fermentalg est conforme à la norme européenne - ce qui permet sa commercialisation en France - et compatible avec l'ensemble du parc automobile en circulation.

 

Il a été validé par un laboratoire d'analyses des produits pétroliers accrédité Cofrac (Comité français d'accréditation). Il reste cependant une étape importante à franchir : industrialiser le process pour diminuer les coûts de production. Ce qui semble être tout à fait à portée.

 

« Aux Etats-Unis, dans la baie de San Francisco, la société Solazyme vient d'ouvrir trois stations service proposant un biodiesel aux microalgues », précise Pierre Calleja.

 

Le coût pour le client est le même que le diesel classique. « Mais, les Américains sont fortement accompagnés par l'Etat. En France, nous ne sommes pas assez aidés, alors que nous avons fait la démonstration de notre capacité à produire du biocarburant », regrette le chef d'entreprise. En 2011, deux milliards de dollars ont été investis dans les recherches sur les algues dans le monde, dont 95% Outre-Atlantique.

 

« Aujourd'hui, on ne travaille qu'avec des Français pour montrer ce que l'on peut faire dans notre pays. C'est peut-être notre tort », confie Pierre Calleja qui affirme avoir reçu de nombreuses sollicitations en provenance d'Asie. Près de Montpellier, un autre projet, Salinalgue, porté par GDF Suez, Air Liquide, trois PME et l'Etat, vise à produire à grande échelle un biocarburant automobile avec une microalgue, la Dunaliella salina. 7,5 millions d'euros y seront investis en quatre ans, dont 3,9 millions d'euros de subventions publiques.

 

Fermentalg voit déjà plus loin.

 

Avec Turbomeca, le numéro un mondial des turbines d'hélicoptères, elle a un projet, « Jet'alg », visant à produire des biocarburants pour l'aéronautique, toujours à partir des microalgues.

Trois ans après sa création, cette société de 35 salariés est donc en plein développement.

En 2013, elle va recruter une dizaine d'ingénieurs, de chercheurs.

Cette année, elle a signé une première joint-venture industrielle et commerciale avec Sofiprotéol, propriétaire entre autres de Lesieur, pour fabriquer des huiles alimentaires riches en oméga 3, d'ici 2014. Le CEA (Commissariat à l'énergie atomique) a également choisi la PME comme partenaire R&D pour développer les applications de ces micro-organismes.

Le marché international des microalgues, qui va de l'alimentation animale à la cosmétique, en passant par la nutrition, la chimie verte ou les biocarburants, est évalué à 5 milliards d'euros.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §geg572mh

Pénurie de l’essence : et si les algues remplaçaient le pétrole ?

SUR : 7 DÉCEMBRE 2012, PAR : KARL VAN DER BRAUN DAUTONEWS.FR, http://m1.autonews.fr/wp-content/uploads/2012/09/biocarburant-e103.jpg

 

L’entreprise Fermentalg, spécialisée dans la production de molécules d’intérêt à partir des micro-algues, fait rouler ce 7 décembre un véhicule de série roulant au biocarburant à base de micro-algues, sans adaptation spécifique. C’est près de Libourne (33) que cette démonstration se déroule en présence de la presse et d’Alain Rousset, Président du Conseil régionale d’Aquitaine et Député de Gironde.

Le biocarburant en question – rappelons qu’un biocarburant est un carburant produit à partir de matériaux organiques non fossiles, provenant de la biomasse – est qualifié de 3ème génération. Il est conforme à la norme européenne EN 142141, permettant sa commercialisation en France, et à la norme B72 qui le rend compatible avec l’ensemble du parc automobile en circulation sans aucune restriction. Autrement dit, immédiatement commercialisable.

L’atout de ce biocarburant à base de micro-algues offrirait de hauts rendements en lipides, un impact environnemental contrôlé et l’absence de pression sur les denrées alimentaires. En effet, les micro-algues cultivées avec la technologie de Fermentalg auraient comme propriété de se nourrir de sous produits de l’industrie agroalimentaire ou chimique.

Produire ces biocarburants permettrait ainsi de réduire la facture pétrolière, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, apprend-on sur le site de l’entreprise. Il semble en outre que la fabrication de biocarburant à partir de ces algues ne nécessiterait quasiment aucune modification pour les rendre compatible aux véhicules actuels.

De surcroît, un biocarburant à partir d’algues serait nettement moins problématique à mettre en place que ses « sœurs » agricoles, puisqu’une surface de 4 millions d’hectares d’algues suffirait à couvrir la consommation de pétrole des USA.

Espérons simplement que ces algues « miracles » ne retomberont pas tel un soufflé, comme ce fut le cas du bioéthanol il y a quelques années.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Kir642Sj

Ma foi, pour produire du bio, le paradoxe est qu'on a besoin d'essence pour faire marcher les machines...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.



Newsletter Caradisiac

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

×
  • Créer...