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Motorisation, énergie, et environnement

les bio carburants (E85..diester...) vont-ils se développer ?


Invité §cdr106Jk

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Invité §geg572mh

[h1]Audi est devenu producteur d'énergie[/h1][h3]16/12/2012 — Le constructeur fabrique un carburant renouvelable pour ses voitures.[/h3]http://www.moteurnature.com/zvisu/2012/76/Audi-e-gas.jpg

http://www.moteurnature.com/zvisu/2012/76/Audi-e-gas-1.jpgQuand on n'a pas de pétrole, il faut avoir des idées. Le slogan n'est pas nouveau. Il y en a peu pour le mettre en application, mais Audi est du nombre, c'est la concrétisation del'incroyable projet e-gas. Pour le résumer, des éoliennes produisent de l'électricité qui est utilisé pour faire une électrolyse qui produit de l'hydrogène, qui est ensuite mélangé avec du CO2 récupéré dans une usine de biogaz qui ne savait quoi en faire, sinon le rejeter dans l'atmosphère. Le résultat est l'e-gas, un méthane synthétique, plus pur que le gaz naturel moyen, et très bon comme carburant auto. Audi a financé la construction d'une usine à Werlte (Nord-Ouest de l'Allemagne), et elle ne sera pleinement opérationnelle qu'en 2013, mais d'ores et déjà, Audi est devenu plus qu'un simple constructeur automobile.

 

http://www.moteurnature.com/zvisu/2012/76/Audi-e-gas-2.jpg

A terme, quand l'usine sera à son rythme de croisière, 1500 Audi A3 TCNG pourront rouler 15 000 km par an avec l'e-gas produit. Et en toute neutralité du point de vue CO2, puisque le CO2 rejeté par la combustion de l'e-gas est celui qui n'avait pas été rejeté par l'usine de biogaz. C'est bien pensé, parfaitement renouvelable, et le plus beau est que cela marche !

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Invité §geg572mh

[h1]La Commission européenne prête à soutenir le projet BTL d’UPM à Strasbourg[/h1]Par Thomas Calinon (Alsace) - Publié le 19 décembre 2012, à 17h13

http://www.usinenouvelle.com/images/petite_fleche_000000.gifEnergie, Production d'électricité, Bois, Alsace, Investissements industriels

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/0/6/8/000130860_5.jpg

Site UPM-Stracel de Strasbourg

© UPM-Stracel

Ce projet d’usine de production de biocarburant représenterait un investissement de 411 millions d’euros.

Alors que le groupe UPM-Kymmene est en train de fermer sa papeterie Stracel de Strasbourg (Bas-Rhin), la Commission européenne vient d’accorder son soutien au projet BTL (Biomass to Liquid) d’UPM qui vise à construire dans la même zone industrielle (Port du Rhin) une usine de production de biocarburant de deuxième génération, mais aussi de chaleur et d’électricité, à partir de bois.

"Concrètement, le projet BTL représente un investissement estimé à 411 millions d’euros. Il bénéficiera d’un soutien financier de l’Europe à travers la Banque européenne d’investissement à hauteur de 170 millions d’euros", indique mercredi 19 décembre la communauté urbaine de Strasbourg. Il doit entraîner la création de 70 emplois directs et contribuer au maintien ou à la création de 900 emplois indirects dans la filière bois, précise-t-elle.

Dans un entretien accordé au quotidien régional les "Dernières Nouvelles d’Alsace", le président d’UPM-France, Jean-Marc Louvet, a cependant indiqué que la validation de ce projet d’investissement nécessitait encore "un vote du conseil d’administration d’UPM".

"Il revient aujourd’hui à UPM de confirmer sa volonté et son engagement de réaliser ce projet sur le site strasbourgeois, cette confirmation devant intervenir rapidement", souhaite le député PS de la circonscription, Philippe Bies.

La papeterie Stracel, en phase de fermeture, employait 260 salariés. Parmi eux, 130 pourraient à l’avenir être réembauchés sur le site dans le cadre du projet de reprise d’une partie des actifs par le duo VPK Packaging Group-Klingele Papierwerke.

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Invité §geg572mh

:D Ils vont pas aimer chez EELV axelay.gif

 

 

 

 

http://www.global-bioenergies.com/images/header/societe.jpg

http://www.global-bioenergies.com/images/accroche/societe.png

Global Bioenergies développe un procédé unique de production biologique d’isobutène à partir de ressources renouvelables. L’isobutène, un hydrocarbure aujourd’hui exclusivement extrait du pétrole, est une des principales briques élémentaires de la pétrochimie. L’isobutène peut être facilement converti en carburants tels que l’isooctane (le meilleur carburant pour les moteurs à essence), ainsi qu’en divers matériaux (caoutchouc synthétique, verre organique, divers plastiques). Environ 15 millions de tonnes d’isobutène sont fabriquées et consommées chaque année, ce qui correspond à un marché existant d’environ 25 Md$.

 

http://www.global-bioenergies.com/images/schemas/produire_l-isobutene_autrement.png

 

Produire de façon différente une telle molécule aujourd’hui massivement extraite du pétrole permet la continuité des filières : ainsi, les carburants produits à partir de l’isobutène sont totalement miscibles avec les carburants fossiles. Les infrastructures actuelles de stockage et de distribution continueront d’être utilisées, et la transition vers ces carburants renouvelables ne nécessitera aucun investissement ni effort d’adaptation de la part des utilisateurs finaux. La production biologique d’hydrocarbures lève également tous les inconvénients liés à l’utilisation d’éthanol, corrosif pour les moteurs et les pipelines, difficile à stocker, et porteur d’une faible densité énergétique.

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Invité §geg572mh

 

 

 

[h1]Montebourg va faire la pub du bioéthanol élaboré par la société montpelliéraine Deinove ![/h1]Midilibre.fr

19/02/2013, 15 h 21 | Mis à jour le 19/02/2013, 16 h 29

 

http://www.deinove.com/index.php?lang=fr

 

 

http://images.midilibre.fr/images/2013/02/19/le-laboratoire-de-deinove-travaille-depuis-plusieurs-annees_528187_510x255.jpg

Le laboratoire de Deinove travaille depuis plusieurs années à l'élaboration d'un carburant alternatif à partir de déchets verts. (SYLVIE CAMBON)

Arnaud Montebourg présente en personne ce mardi soir, les "Objets de la nouvelle France industrielle" au cours d'un show récurrent à l'américaine. Parmi les projets innovants que le ministre du Redressement productif souhaite promouvoir devant 800 invités, le bioéthanol imaginé à Montpellier

Le futur commence maintenant, et le meilleur est toujours possible. C'est sur cette idée très volontariste que le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a lancé l'idée des "Objets de la nouvelle France industrielle", une manifestation en forme de show à l'américaine que d'aucuns comparent déjà aux fameux Keynotes du fondateur d'Apple, Steve Jobs.

 

Un premier rendez à Bercy devant 800 invités triés sur le volet

La première édition, des huit prévues pour 2013, est prévue ce mardi soir à Bercy, plus exactement au centre Pierre-Mendès-France. Ingénieurs, inventeurs, entrepreneurs, sociétés, créateurs d'objets... Autant de porteurs d'espoirs de lendemains positifs que sont invités à apprécier, voire applaudir, quelque 800 personnes, étudiants, chercheurs et autres représentants du monde industriel français.

 

Grâce à des bactéries vieilles de trois milliards d'année

Parmi les projets innovants "made in France" dont le ministre Arnaud Montebourg entend faire en personne la promotion : celui d'une société Deinove dont le centre de recherche se trouve à Cap Alpha, à Clapiers.

En septembre dernier, après plusieurs années de recherche, cette société en biotechnologies avait annoncé être parvenue à produire du bioéthanol, grâce à un minuscule organisme vivant qui simplifie le processus de fabrication et permet d'en réduire le coût.

Le procédé est totalement unique. Il recourt aux services des déinocoques, des bactéries apparues sur Terre il y a trois milliards d'années, présentant d'excellentes dispositions : ces organismes très résistants sont capables de dégrader et transformer en éthanol des déchets végétaux non comestibles.

 

Une production industrielle escomptée en 2014

Les validations industrielles industrielles sont en cours et une production industrielle serait envisagée dès l'année prochaine. Bref, Deinove et son "carburant vert" incarnent parfaitement cette France qui innove et qui (pourquoi pas ?) gagne dont le ministère du Redressement productif souhaite se faire le VRP. Pour un futur plus rose, ou mieux encore vert.

Allez, on y croit !

 

 

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Invité §geg572mh

constructeurs - 05/04/2013[h3]Scania appelle le gouvernement à autoriser le bioéthanol ED95[/h3]

Le constructeur Scania demande au gouvernement d’inscrire le bioéthanol ED95 sur la liste des carburants autorisés en France et de mettre en place une fiscalité adaptée pour encourager son adoption.

 

Aujourd’hui autorisés dans 8 pays d’Europe (Suède, Norvège, Finlande, Espagne, Pays-Bas, Italie, Belgique et Allemagne), le carburant ED95, composé à 95% d’éthanol et à 5% d’un additif compatible aux moteurs Diesel, est considéré en France comme un carburant expérimental.

Son utilisation nécessite donc une autorisation de la Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC) et ne peut être que temporaire (dans le cadre d’une expérimentation).

Surtout, puisqu’il sert de carburant de substitution, sa fiscalité est celle du carburant qu’il remplace et donc, celle du diesel. Or, son rendement énergétique étant moins bon que celui du diesel (40 à 60% de consommation supplémentaire), son coût n’est pas suffisamment compétitif pour encourager son adoption.

"C’est un véritable paradoxe", estime Gilles Baustert, directeur marketing et après-vente de Scania. "Des transporteurs sont intéressés par ce carburant pour son avantage environnemental, notre usine d’Angers produirait les camions et le carburant est d’origine française mais il n’est pas autorisé en France", dit-il.

 

En effet, d’un point de vue environnemental, l’ED95 présente un véritable avantage.

L’analyse du cycle de vie de l’ED95 produit à partir de marc de raisins (depuis la matière première jusqu’à la carburation) réalisée par le cabinet EVEA montre une réduction des émissions de CO2 de 85% par rapport au diesel. Un différentiel qui s’explique notamment par le fait que le CO2 émis par l’ED95 est un CO2 biogénique, d’origine non fossile, qui n’est pas comptabilisé.

"Pour que cet avantage environnemental soit accompagné d’un coût acceptable pour les transporteurs, il faut que la fiscalité prenne en compte le kilométrage parcouru et la valeur énergétique plutôt que les volumes consommés", souligne Gilles Baustert.

Scania qui fournit déjà des camions et bus fonctionnant à l’ED95 en Suède, a présenté un dossier auprès du gouvernement pour défendre l’autorisation de ce carburant en France.

"Nos interlocuteurs se sont montrés réceptifs et nous espérons maintenant les convaincre du bien-fondé de ce carburant dans la recherche actuelle de transition énergétique",

dit-il. Pour autant, ce carburant restera une solution de niche, admet M. Baustert. "Il répond particulièrement aux besoins des transports dans les centres villes. Nous estimons en France le potentiel à court terme, 2016-2017, à 300 bus et 500 camions fonctionnant à l’ED95"

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Invité §geg572mh

[h1]Du raisin à la pompe ou comment rouler au bioéthanol[/h1]

Le Point.fr - Publié le 05/04/2013 à 07:05 - Modifié le 05/04/2013 à 11:49[h2]Le constructeur suédois de poids lourds Scania prône l'usage de marc de raisin dans nos réservoirs, comme le prince Charles ![/h2][h3]Sur le même sujet[/h3]

 

Si vous suivez dans les rues de Londres un cabriolet Aston-MartinDB6 fleurant bon le grog bien arrosé, n'ayez pas de doute, vous êtes dans le sillage du prince Charles.

Celui-ci sort rarement la voiture qui lui a été offerte par la reine mère le jour de ses 21 ans, mais cela ne peut égarer une narine avertie. Et même en Angleterre, il y a de nombreux autochtones pour détecter dans les effluves non catalysés de cette voiture de 38 ans un bouquet qui évoque le... vin blanc.

Les arômes qu'exhalent les tuyaux d'échappement du noble 6 cylindres en ligne évoquent en effet plus la Saint-Vincent tournante dans les caves de Bourgogne que l'odeur entêtante des puits de pétrole du Golfe.http://www.lepoint.fr/images/embed/princecharles-astonmartin.jpg

 

Le prince a une bonne raison : il brûle les excédents de production de vin blanc anglais dont on ne savait pas, de ce côté-ci du Channel, que la récolte pouvait être aussi abondante. Ou alors les Anglais ne consomment pas suffisamment et préfèrent les bocks de bière aux verres de vin. La démarche du prince pourrait paraître louable si ce carburant improvisé n'appartenait à la catégorie aujourd'hui réprouvée des biocarburants de première génération, ceux qui touchent aux ressources alimentaires des hommes.

Désormais, le seul biocarburant qui trouve grâce aux yeux des Verts - à juste titre - est celui de deuxième génération, issu des ressources agricoles non comestibles (bois, déchets, etc.). Tous les pays en détiennent plus ou moins, mais la France a un petit avantage, elle dispose de marc de raisin qu'elle pourrait fort bien utiliser dans les moteurs à explosion. De l'aquavit au marc de raisin, il n'y a qu'un pas lorsque c'est un Suédois qui le franchit, et c'est ce qu'a fait Scania. Le fabricant suédois de poids lourds a plaidé jeudi pour l'émergence en France du biocarburant de marc de raisin qui, outre une réduction de "85 %" des émissions de gaz à effet de serre, a l'avantage d'utiliser un déchet non comestible de la viticulture.[h2]Un millième des besoins couverts

[/h2]

"Ces déchets issus de la production du vin ne trouvent de valorisation que dans la production de bioéthanol et ne concurrencent donc pas les productions alimentaires", insiste Scania dans un communiqué. Mais même dans un grand pays viticole comme la France, le potentiel de production demeure minime : 40 millions de litres par an, selon le constructeur. Or, la consommation française de carburant avoisine les 50 milliards de litres par an, soit plus de 1 000 fois ce que le bioéthanol de raisin pourrait fournir. Mais même si ce n'est pas négligeable, il y a un autre atout lié aux très faibles émissions de gaz polluants.http://www.lepoint.fr/images/embed/dans-le-vignoble_full_diapos_large.jpg

Selon l'étude commandée par le groupe suédois, utiliser le carburant ED95 (diesel) comprenant 95 % d'éthanol de marc de raisin "représente une réduction de plus de 85 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport au diesel conventionnel". Et cela en prenant en compte les émissions liées à la production du carburant pour faire un vrai bilan global. Ils pourraient un jour venir renforcer la production des actuels biocarburants (ou agrocarburants), qui représentent environ 5 % de la consommation française. Ceux-ci sont pourtant décriés, car obtenus à partir de canne à sucre, de betterave et de céréales (pour l'éthanol qui remplace l'essence) et de colza et de soja (pour le biodiesel). Soit des ressources alimentaires.

En utilisant ces ressources végétales, les biocarburants affichent des émissions de CO2 au moins moitié moindres que les carburants fossiles.

Mais ces nouveaux débouchés agricoles sont accusés de contribuer au risque de pénurie alimentaire mondiale ainsi qu'à la déforestation, fortement émettrice de CO2, pour mettre en culture plus de surfaces cultivables.

Le bioéthanol de marc de raisin, non suspect d'un tel impact négatif, constitue une voie à ne pas négliger. Il est développé par la société coopérative Raisinor France, avec une matière première collectée de 50 à 200 kilomètres autour des distilleries, selon Scania, qui construit des modèles de poids lourds compatibles avec des taux très élevés de biocarburants.

Trois camions sont actuellement testés en France afin de tester la pérennité de cette solution. Le premier a été mis en service pour un protocole d'essai chez la société STAF à Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne). C'est le premier véhicule de série de la marque, un tracteur "R 440 LA4x2", doté d'un moteur de 440 chevaux, à répondre aux normes Euro 6.

Le Prince Charles, de son côté, continue à utiliser parcimonieusement son Aston-Martin dont la consommation de 4,5 bouteilles par mile (20 litres/100 km) est surement une incitation inattendue à la modération. Car cette Aston-Martin boit mais rarement car elle n'effectue que 500 ou 600 kilomètres par an pour se rendre à Highgrove ou Birkhall, ses résidences écossaises.

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Invité §geg572mh

[h1]Biocarburants : l'ONG Oxfam dénonce le soutien des banques françaises[/h1]

Le Point.fr - Publié le 16/04/2013 à 17:44 - Modifié le 16/04/2013 à 18:51[h2]Selon Oxfam France, cinq banques françaises "participent à l'insécurité alimentaire mondiale croissante en finançant" les producteurs de biocarburants, dont la culture entre en concurrence avec la production alimentaire.[/h2]http://www.lepoint.fr/images/2013/04/16/agrocarburants-1330679-jpg_1211489.JPGLa production des biocarburants de première génération affiche un bilan CO2 pire que les carburants classiques tout en détournant les terres des cultures vivrières, selon Oxfam. © ALAIN JULIEN / AFP

AUTO-ADDICT (AVEC AFP)

 

 

Selon l'ONG, BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Banque populaire-Caisse d'épargne et Crédit mutuel ont accordé, entre 2009 et 2012, "plus de 4 milliards d'euros de prêts aux dix principaux producteurs européens d'agrocarburants". Ces banques ont aussi soutenu l'activité de ces entreprises en émettant "des actions et obligations pour un montant total de plus de 3 milliards d'euros" sur cette période, ajoute Oxfam, qui s'appuie sur une étude réalisée par un cabinet d'expertise néerlandais, Profundo.

Les agrocarburants dits de première génération, produits à base de cultures alimentaires (blé, maïs, betteraves, colza...), représentent 4,5 % de la consommation d'énergie du secteur des transports dans l'Union européenne (lire notre article).

Face à son impact négatif sur l'alimentation, la Commission européenne a proposé en octobre de plafonner cette part à 5 % d'ici 2020 afin d'encourager la filière à développer des biocarburants à base d'autres matières premières comme les algues, les déchets ou la paille (lire notre article).[h2]"Inefficaces contre le changement climatique"

[/h2]

"Les agrocarburants produits à partir de matières premières agricoles sont inefficaces pour lutter contre le changement climatique, puisque 80 % d'entre eux sont en réalité plus polluants que les carburants fossiles.

Pire, ils entrent en compétition directe avec l'alimentation et poussent les prix alimentaires à la hausse", affirme Oxfam, qui appelle les banques à "mettre fin au plus vite" au financement de cette activité. L'ONG lance aussi un appel au gouvernement français en lui demandant de soutenir une politique européenne ambitieuse en la matière, mais "d'en "finir au plus vite", en France, avec les exonérations accordées aux producteurs d'agrocarburants.

Une demande qui va dans le sens des recommandations de l'ONU (lire notre article).

Dans un rapport publié en janvier 2012, la Cour des comptes avait dénoncé les "incohérences" de la politique publique d'aide aux agrocarburants, dont le coût est essentiellement supporté par le consommateur, pour un bilan agricole, écologique et énergétique mitigé. Selon ce rapport, la réduction sur les taxes accordée à ces carburants a coûté 2,6 milliards d'euros à l'État entre 2005 et 2010[h2]Moins de 1 % des surfaces cultivées

[/h2]

Ce rapport d'Oxfam arrive au moment où la filière du bioéthanol française publie son propre rapport - rédigé par Price Waterhouse (PwC) - qui indique que le substitut d'origine agricole (betterave, céréales, canne à sucre, etc.) à l'essence pétrolière représente 4 500 emplois directs (production de semences, agriculture, transformation en éthanol et acheminements vers les dépôts) en France. PwC y ajoute 1 500 emplois indirects (achats de la filière aux autres secteurs de l'économie), ainsi que 2 900 emplois "induits", c'est-à-dire qui dépendraient des dépenses des employés de la filière.

Avec 15 sites de production, dont cinq usines nouvelles de grande capacité, le secteur a produit 12,5 millions d'hectolitres sur une période d'un an 2011-2012, contre 11,6 millions en 2010-2011.

Moins de 0,7 % de la surface agricole utile française a été consacrée à la production de bioéthanol en 2011, déduction faite des coproduits (tourteaux...) destinés à l'alimentation animale, selon PwC.

Le cabinet avait également réalisé une étude sur le biodiesel (à base de colza, soja, huile de palme...), l'autre grande famille d'agrocarburants. Selon cette étude, le biodiesel représente 12 000 emplois directs plus 10 600 indirects en France.

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Invité §geg572mh

Vendredi 19 avril 2013[h1]LES BIOCARBURANTS EN FRANCE : 9 000 EMPLOIS, 815 MILLIONS D’EUROS…[/h1]

… et seulement 138 immats (3 mois 2013) !

par Yves GUITTAT

 

Dans une étude récente réalisée par le cabinet conseil PricewaterhouseCoopers (PwC), on apprend que le poids économique de la filière des biocarburants en France, représenterait 8 900 emplois et 815 millions d’euros de valeur ajoutée en 2010.

Les ressources humaines dans la filière bioéthanol française produisant à la fois du biocarburant pour les essences et des aliments riches en protéines pour animaux étaient réparties de la façon suivante : – 4 500 emplois directs depuis la production des semences, l’agriculture, la transformation en bioéthanol et son acheminement vers les dépôts pétroliers.1 500 emplois indirects grâce aux achats de la filière à d’autres secteurs de l’économie et 2 900 emplois induits par les dépenses des employés de la filière et de ses fournisseurs.

Le bioéthanol en France, ce sont : 15 sites de production dont 13 distilleries comprenant 5 usines nouvelles de grande capacité ; 11,6 millions d’hectolitres de bioéthanol produits en France en 2010–11 et 12,5 Mhl en 2011–2012, moins de 0,7% de la surface agricole utile française consacrée à la production de bioéthanol en 2011, déduction faite des coproduits destinés à l’alimentation animale.

Tout cela pour alimenter au final de moins en moins de véhicules puisque les immatriculations de véhicules roulant avec un tel carburant s’élevaient à fin 2012 à 7 400 unités et que sur le seul 1er trimestre 2013, il s’en est immatriculé 138 unités contre 1 872 véhicules sur les trois premiers mois de 2012.

Source : Enerzine.

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Invité §ebi210kH

Ouaip 138 véhicules ... et un petit plus : 10% des volumes de l'E10. Mais bon, utiliser des chiffres et omettre d'autres, c'est si facile.

 

De toutes façons l'ethanol n'a jamais vraiment décollé, faute de véhicules, faute de pompes, ce qui n'est pas plus mal vu le bilan écologique/économique/subventionnique

du truc qui est assez mauvais, sauf peut-être pour les vendeurs de kits interdits sur route lol.gif.

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Invité §Don683bz

10% du volume de l'E10 vendu , c'est déjà pas mal non ?

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Invité §geg572mh

[h1]Biocarburants : de l'eau dans le gaz ! / Par Bernard Lannes, Président de la Coordination Rurale[/h1]

 

Les modifications de deux directives européennes au sujet des biocarburants, visant à en limiter le développement, suscitent de nombreuses réactions.

La Coordination Rurale et l'Organisation des producteurs de grain se félicitent de voir que les politiques ouvrent enfin les yeux sur les effets pervers du développement des biocarburants.

 

Un bilan carbone mitigé

On a longtemps justifié à tort les biocarburants par leur économie de gaz à effet de serre. Après plusieurs années d'expérience, il apparaît clairement que cet argument ne tient pas.

 

Sous-évalué dans les premiers dossiers, des études plus finalisées montrent aujourd'hui que le phénomène CASI (Changements Indirects dans l'Affectation des Sols) annule les économies de gaz à effet de serre des biocarburants.

En effet, lorsque les terres agricoles européennes sont consacrées à la production de biocarburants, une nouvelle nécessité s'impose :importer les denrées alimentaires qui ne sont plus produites sur place et alourdir par là même le bilan carbone.

 

Un impact sur l'emploi limité

Les promoteurs des biocarburants défendent leur dossier en s'appuyant sur l'emploi créé par cette filière.Selon eux, elle serait à l'origine de 6 000 nouveaux emplois.Pour la CR et l'OPG, cet argument purement communicationnel par ces temps de disette en matière d'emploi est bien léger.

En effet, parmi ces 6 000 emplois, combien sont vraiment des emplois directs et non des emplois déplacés ?

Productions de semences, agriculteurs, transports peuvent-ils être considérés comme propres aux biocarburants ? Certainement pas. Et pour ces 6 000 emplois, quel est le montant des subventions apportées par l'État sous forme de défiscalisation ?

 

Trop de surfaces concernées

Le biodiesel occupe plus de 50 % des surfaces de colza français !

A ce niveau, la question de la concurrence entre l'alimentaire et l'énergétique se pose réellement. En outre, le monopole d'achat des grains de la trituration, qui décide des prix, devient un vrai handicap pour les agriculteurs.

 

La CR et l'OPG espèrent que ces nouveaux débats permettront à tous d'y voir plus clair. Elles rappellent que jusqu'à présent, seuls les intérêts des structures agro-industrielles ont été défendus,au mépris de ceux des contribuables qui participent, sans le savoir, au financement de la filière biocarburant(défiscalisation et augmentation de la consommation de ce carburant de moindre valeur énergétique).

A cela s'ajoute un comble, c'est que ce développement des biocarburants s'est fait aussi au mépris de l'intérêt réel et des agriculteurs qui voient leurs productions dévalorisées.Read more athttp://www.economiematin.fr/le [...] EpkJldA.99

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Invité §geg572mh

http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=26954

 

 

[h1]Une Volkswagen TDI qui roule au bois[/h1][h3]2/05/2013 — Le BioVerno d'UPM, un nouveau biocarburant finlandais.[/h3]http://www.moteurnature.com/zvisu/2013/89/Volkswagen-biodiesel.jpgAvec l'avènement du diesel moderne et des injections à très haute pression, le biodiesel avait perdu de son attrait.

L'huile végétale ne marche que dans les très vieilles voitures, et si on peut utiliser du biodiesel dans un dernier modèle, ce n'est qu'en petite proportion.

 

Voici alors un nouveau biogazole très sophistiqué, puisqu'il peut fonctionner pur dans une Volkswagen Golf 1.6 TDI neuve.

C'est une invention finlandaise d'UPM, qui projette de le commercialiser sous le nom de BioVerno, et Volkswagen est devenu son partenaire pour valider sa technologie.

http://www.moteurnature.com/zvisu/2013/89/biodiesel-finlande.jpgCe BioVerno a de surcroît l'atout d'être produit sans aucun impact sur les cultures vivrières, puisqu'il est intégralement fabriqué à partir de bois, et de résidus de l'industrie du bois. UPM est d'ailleurs à la base une entreprise forestière, qui fabrique notamment du papier et du contreplaqué.

La production de BioVerno est de plus très vertueuse, puisque si elle donne un résidu, le fabricant l'utilise par ailleurs dans son cycle de production.

 

UPM prévoit la création d'une large usine de BioVerno, capable de produire 100 000 tonnes de carburant, soit environ 120 millions de litres de biogazole renouvelable.

Cette usine, en cours de construction à Lappeenranta, en Finlande, doit être pleinement opérationnelle l'année prochaine.

Des projets assez similaires sont en cours en Suède et aux Etats-Unis*, mais le BioVerno serait le seul à être directement utilisable à 100 % dans une voiture neuve.

 

*Pour en savoir plus, faire des recherches sur tall oil ou black liquor.

 

Rubrique(s) et mot(s)-clé : biocarburant Volkswagen

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Invité §geg572mh

 

[h1]Ne les appelez plus Biocarburants mais Agrocarburants. La révolution…ou pas.[/h1]

http://www.leblogauto.com/2013/05/ne-les-appelez-plus-biocarburants-mais-agrocarburants-la-revolution-ou-pas.html

 

 

Voilà une décision qui va révolutionner le monde et sauver notre industrie. En fait, pas vraiment…

Les députés français ont voté une loi sur l’appellation des « biocarburants ».

Ces derniers s’appelleront désormais « agrocarburants » mais resteront tout aussi nocifs pour l’environnement.

Les biocarburants de première génération ont été désignés à leur apparition comme une petite révolution qui allait réduire notre dépendance au pétrole tout en étant meilleurs pour la planète.

En mélangeant une part plus ou moins importante d’éthanol issu de l’agriculture à l’essence, on diminue de fait sa consommation de pétrole.

Oui mais voilà, l’homme est ainsi fait qu’il pervertit toute bonne idée théorique, la rendant nocive dans sa réalité pratique.

En pratique, les agrocarburants (puisqu’il faut désormais les appeler comme cela) sont très souvent issus de cultures usant des pesticides et des engrais.

« On met fin ainsi à une confusion qui laissait entendre que la production de ces carburants issus de l’agriculture se fait de manière naturelle. Or de grandes quantités d’engrais sont utilisées pour les produire, et des conflits d’utilisation des sols peuvent se poser avec les productions alimentaires »

déclare Philippe Plisson, député de Gironde et rapporteur de la loi adoptée.

On pourra citer d’autres cas aberrants comme au Brésil où d’immenses surfaces de forêt équatoriale sont défrichées pour y planter de la canne à sucre, véritable or blanc du pays qui le transforme en éthanol.

C’est un premier pas, mais il est insuffisant et Delphine Batho, Ministre de l’écologie ne s’y trompe pas :

« Ce n’est pas en changeant un mot que l’on règlera la question que soulève, légitimement, le rapporteur avec cet amendement, celle des problèmes que posent les biocarburants de première génération ».

Alors qu’attendent les politiques pour imposer que les agrocarburants ne soient issus que de surfaces cultivées de manière « bio » et surtout de surfaces qui ne serviraient pas à l’alimentation humaine sans cela ?

Ou bien encore de promouvoir les agrocarburants de 2ème génération qui, s’ils ne sont pas la panacée universelle, n’utilisent au moins que les résidus de culture (paille de riz au Japon par exemple qui tente aussi de réutiliser les…baguettes) ?

Mais bon, nous sommes sauvés, nous avons changé le nom officiel de ces carburants issus de l’agriculture vivrière…

Source : Le Monde, Ministère, Photo : Wikimédia (récolte mécanisée de la canne à sucre)

 

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Invité §geg572mh

[h1]Des carburants bio à La Réunion[/h1][h2]La Réunion se lance dans les biocarburants à base d'algues[/h2]

 

Le 24/05/2013 par Laurent Meillaud

http://img4.autodeclics.com//images/content/big/des_carburants_bio_a_la_reunion.jpg

 

L'île met en place une filière de biocarburants de 3ème génération qui constitue une première mondiale.

Cette nouvelle filière s'inscrit dans une vision : celle de parvenir à l'auto suffisance énergétique en 2030. Grâce à ses ressources naturelles (soleil, vent, houle), la Réunion est un territoire privilégié pour développer des énergies renouvelables. Une ambition qui va se concrétiser avec la production de carburant à base d'algues.

 

Une filière de biocarburants de 3ème génération va se mettre en place, suite à un accord conclu entre l’agence régionale de développement Nexa, le centre européen de production d’algocarburant Bioalgostral et le leader français de la valorisation de la biomasse Sechilienne-Siec.

 

Concrètement, le projet prévoit de cultiver des micro-algues et d'en retirer du carburant (avec le leader mondial du secteur, l'allemand IGV). Une première application pourrait voir le jour dès 2015, avec une turbine capable de tourner aux algues au lieu d'utiliser du fuel léger.

 

A quand le plein de micro algues à La Réunion ?

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Invité §geg572mh

http://blogautomobile.fr/agro-carburant-la-face-cachee-190417#axzz2VQczpvZM

[h1]AgroCarburant: La Face Cachée[/h1][h1]le juin 6, 2013[/h1]

Revenons sur l’actualité automobile de la semaine dernière. Dyneff annonce le déploiement du Superéthanol E85 dans ses points de ventes, essentiellement dans le secteur Sud de la France. La plupart nomme cette énergie Biocarburant. Étymologiquement parlant, nous devrions l’appeler Agrocarburant. Etant donné qu’il ne provient ni de la vie, ni issu de l’agriculture Biologique. La politique de communication pour ce carburant porte d’emblée à confusion tout comme ce fût le cas pour le yaourt Actimel de la marque Danone dans une stratégie de détournement d’informations. L’humanité et les grandes puissantes sont confrontées à un triple enjeu énergétique: la planète se réchauffe, le carburant fossile diminue, la population augmente. Allons voir ce que l’on dit dans le dos des automobilistes. Le Superéthanol E85: ange ou démon? Un agrocarburant qui préserve l’environnement?[h3]Ce que l’on ne montre pas dans les médias…[/h3]

Plusieurs mouvements écologistes, citoyens dénoncent les biocarburants. Une illusion programmée qui nous ferait perdre de vue l’essentiel : stopper la déforestation et diminuer la consommation de carburant.

[h4]L’environnement…[/h4]

Le danger est que la production de biocarburants accompagne une consommation croissante de carburant, se bornant à en faciliter l’approvisionnement. Il faut 232 kilos de maïs pour produire 50 litres d’éthanol : de quoi faire un plein de voiture, ou apporter les calories nécessaires à l’alimentation d’un enfant pendant un an. Faisons un calcul simple. L’eau utilisée pour 1kg de Maïs est de 238 litres d’eau pour 1 kg ensilage (la consommation d’eau d’un français est de 150 litres par jour). Pour un plein de votre automobile, 55 216l d’eau est utilisée soit l’équivalent utilisé par un homme pour une année. En période de remise en question sur la biodiversité , de discours alarmistes tous les soirs au JT sur la fonte des grands glaciers du Pôle Nord, la sécheresse de certains pays, l’avancée du désert. J’avoue que ce simple constat me dérange. Vu ainsi, l’Agrocarburant ne serait pas une visée environnementale. Mais bien un lobbying de l’Etat afin d’atteindre les obligations Européennes et les objectifs des pétroliers.

Pour le moment nous n’avons que le sommet de l’iceberg. Un terrain de foot disparaît toutes les 10 secondes pour laisser place à la culture de palmiers en Indonésie. Résultat, aujourd’hui, les Orang-outan n’ont plus d’habitats, meurent ou sont tués. Nous aurons la possibilité d’en voir seulement dans des zoos de fortunes. La sécheresse qui a frappé les États-Unis l’été dernier, la pire qu’ait connue ce pays depuis les cinquante dernières années, serait en cause. Tout comme les tornades meurtrières de Mai dernier. Certes, la perte d’une partie de la production entraîne des hausses de prix. Mais si une partie du problème est d’origine naturelle, l’autre est d’origine humaine.

Faire ce type de constat n’est pas être pro écologiste, ou contre l’automobile. Réduire l’analyse à ce niveau est enfantin. Cependant, dans l’intérêt de tous il est important de s’en soucier maintenant. Les requins lutins peaufinent le grenier alimentaire juste avant les naissances afin de pouvoir partir en laissant une aire alimentaire digne à ses petits. Pourquoi un animal préhistorique du détroit de Tokyo, tapi à 300m de fond peut le penser. Pas nous.

[h4]La population…[/h4]

Focalisons nous quelques secondes sur la population. La Brésilienne par exemple. Les travailleurs sont contraints d’acheter à des prix impensables au sein même des plantations de canne à sucre. Pour rembourser les dettes cumulées, ils travaillent jusqu’à 12h d’affilées sous une chaleur de 30°. Comme une impression de déjà vu, non? Je dois certainement me tromper aucun employé au XXIe siècle meurt d’épuisement, sauf là-bas. En Indonésie, en plus de leurs tâches quotidiennes, les femmes travaillent gratuitement dans les plantations afin d’aider leurs maris dans les champs afin qu’il atteigne les quotas fixés. En 2007, les producteurs d’huiles de palme ont licenciés 700 travailleurs syndiqués, les ont délogé et viré leurs enfants des écoles. Cela ne choque personne j’espère. Sinon, en Malaisie, les femmes pulvérisent les herbicides et pesticides toxiques à mains nues sans masques. En France, nous avons les liquides anti-bactéricides même dans la voiture. Bien sûr, le syndicalisme n’y peut rien. En Colombie ils sont simplement torturés puis tués. Il ne fait pas bon vivre dans les pays qui nous permettent d’aller s’empoisonner au Mc Do!

[h4]L’alimentation…[/h4]

Le Fonds monétaire international considère que l’augmentation de la demande en agrocarburants compte pour 70 % dans la hausse des cours mondiaux du maïs, en 2006 il a atteint son plus haut niveau à la bourse de Chicago. Les filières alcool et huile des agrocarburants réquisitionnent un maximum de terres agricoles. Ceci s’est répercuté au Mexique, le prix de la farine de maïs, la base alimentaire a fortement augmenté. Les denrées premières sont aujourd’hui importées! 25% du maïs, 50% du blé, du riz et 90% de graines oléagineuses. Souvenons nous que ce pays avait une autonomie alimentaire, les paysans locaux pouvaient largement nourrir leurs familles possédant tous une terre. Les mouvements paysans mexicains s’insurgent de cette politique alimentaire, pour eux , il est irresponsable de réserver d’aussi grandes surfaces à la production d’agrocarburants.Il ne faut pas s’aveugler, ce coût-ci se retrouvera dans la filière bovine d’après les experts de la Deutsche Bank.

Le tableau dépeint est dure. Pourtant ceci est bien une réalité que l’on ne peut pas nier. Certaines questions demeurent, jusqu’où pouvons-nous se penser écologiste même modéré en détruisant d’autres terres? A quel titre pouvons-nous traiter les gens ainsi? Serait-ce des simples normes européennes? Serait-ce une façon de gagner des votes?

[h3]Les Puissances dans tout cela…[/h3]

Depuis quelques années, l’Union européenne soutient les productions agricoles à vocation énergétique. Adoptée en 2003, la directive “ biocarburants ” (2003/30 CE) fixe des objectifs d’introduction d’agrocarburants sur le marché européen (2 % en 2005, 5,75 % en 2010), autorise les exemptions de taxe pour ce type de carburant et alloue une aide à la production de 45 euros par hectare. Depuis 2012, la production mondiale d’éthanol imposée par les gouvernements devrait atteindre 85,2 milliards de gallons. À eux seuls, les États-Unis produiront 15,2 milliards de gallons, ce qui nécessitera plus de 40% de leur récolte annuelle de maïs. On pourrait penser que c’est là le prix à payer pour réduire notre consommation d’énergie fossile et préserver l’environnement… une grave erreur!

Carte des Stations E85

Les études ont montré que, si l’on tient compte de l’énergie nécessaire pour produire le maïs et les fertilisants, transporter les grains, procéder à la distillation, l’éthanol ne permet pas de réduire les émissions de CO2. Un calcul simple plus haut démontré par des études sérieuses ici. Même les groupes environnementaux qui vantaient jadis l’éthanol ont changé de discours. Comme il est politiquement rentable de plaire au lobby de l’éthanol, la classe politique continue de présenter ce produit comme la panacée et de subventionner sa production, en dépit de l’inflation alimentaire et des famines que cela provoque dans les sociétés les plus démunies. Depuis le Grenelle de l’environnement, la « vache sacrée » de l’environnement est tombée. La presse met à jour bien des paradoxes. Pourtant, afin d’intégrer ce carburant dans les foyers, la politique automobile en France est royale! Lorsque vous achetez une voiture Fuel Flex, votre carte grise vous sera offerte. Sauf en Languedoc-Roussillon et en PACA.

Les principaux producteurs d’éthanol sont actuellement les États-Unis, le Brésil et la Chine, tandis que les principaux producteurs de biodiesel sont issus de l’Union Européenne (85% de la production mondiale) : l’Allemagne (53% de la production européenne), la France (16% de la production européenne) et l’Italie (12% de la production européenne). En termes globaux, presque la moitié de la production globale de biocarburants vient des États-Unis (éthanol à partir du maïs), 25% du Brésil (éthanol à partir du sucre de canne) et 18% de l’Union européenne (biodiesel à partir du colza).

Saviez-vous que le groupe de la grande distribution Intermarché a son usine de transformation depuis cette année de graisses animales en biodiesel? Parvenus au Havre sous forme liquide après un premier traitement et l’addition de méthanol, ils subiront une trans-estérification pour devenir EMHA (esters méthyliques d’huiles animales). Selon la réglementation française en vigueur, ce biodiesel, mélangé à du biodiesel d’origine végétale, sera incorporé dans du gazole d’origine fossile à hauteur de 7% (bientôt 10%) pour le carburant des particuliers, et jusqu’à 30% pour les flottes des collectivités ou les entreprises de transport. Dans sa configuration définitive, ecoMotion réunit les Mousquetaires, deux tiers du capital, et Saria Industries France, un tiers. Ce groupe familial, désormais allemand, est l’un des leaders européens de la collecte et de la valorisation des graisses animales. Son chiffre d’affaires avoisine les 300 millions d’euros en France (20 sites) et 800 sur le Vieux Continent. Trois usines ecoMotion sont en service : deux en Allemagne, une au Danemark.

biocarburant-production-biodiesel

Il est crucial de comprendre que ce qui est nuisible n’est pas le produit en tant que tel, mais les politiques qui ont encouragé une surproduction, détournant ainsi des ressources alimentaires et des terrains qui auraient pu être utilisés à d’autres fins. Les pro agrocarburant nous diront que le rejet des voitures est l’équivalent du rejet CO² des forêts rasées. Certes. Mais le jour où il n’y aura plus de forêt, disons adieu à la chaîne alimentaire. A Nous en sommes. L’agrocarburant seconde génération serait une première solution à celui d’aujourd’hui.

 

Lire la suite: Agrocarburant: La face cachée http://blogautomobile.fr/agro- [...] z2VcgF1bC6

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Invité §geg572mh

[h1]Biocarburants, l’Europe prend du retard sur la seconde génération[/h1]Publié par Benoît Solivellas | jeudi 13 juin 2013

 

Les biocarburants de seconde génération devraient arriver dans quelques années. Cette essence verte promet de meilleures performances environnementales mais l’Europe prend du retard face au reste du monde.http://www.cartech.fr/i/edit/2013/06/39791402/colza.jpg

 

 

 

http://www.cnetfrance.fr/cartech/biocarburants-l-europe-prend-du-retard-sur-la-seconde-generation-39791402.htm

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Invité §Don683bz

Merci gegedelyon pour ces articles qui , au moins, font réfléchir...

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bonjour ,

 

le thème me plait bien ,

 

j'ai choisi !!! je roule E85 dans un véhicule flexfuel d'usine

 

non seulement ford diffuse une focus flexfuel , mais aussi l'Europe retire son véto sur l'éthanol de 1 ère génération , ( les fameux rapports défavorable au E85 sont bidonnées par les lobbying des pétroliers !! )

 

et la concurrence de l'éthanol avec la nourriture est fausse ! en France 1 er producteur européen seul 3% des surfaces cultivées sont dédier au E85 .

 

ce qui devrai ainsité les constructeurs à nous fournir des véhicules flexfuel

 

de plus en 2013 + 59 stations E85 , soit 358 en France

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Invité §Don683bz

 

j'ai choisi !!! je roule E85 dans un véhicule flexfuel d'usine

 

 

Avec quel véhicule ? angelchris.gif.d774fa2478774a630c2ba857d1d560be.gif

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Bonjour,

J'ai acheté une Dacia Logan 1 600 HiFlex en octobre 2011. Elle n'a jamais roulé au bioéthanol, faute de stations dans ma région, j'espère que d'ici qu'elle termine sa carrière j'aurais eû l'occasion de rouler au moins une fois avec ce carburant. :lol:

Heureusement je l'ai achetée pour la puissance moteur ( 105 cv ) et pas pour le carburant.

Toutefois, à l'époque où je l'ai commandée, nos politicards promettaient qu'il y aurait rapidement des pompes partout, exactement comme maintenant avec les prises de recharge pour les voitures électriques ! :lol: :lol: :lol:

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Bonjour,

J'ai acheté une Dacia Logan 1 600 HiFlex en octobre 2011. Elle n'a jamais roulé au bioéthanol, faute de stations dans ma région, j'espère que d'ici qu'elle termine sa carrière j'aurais eû l'occasion de rouler au moins une fois avec ce carburant. :lol:

Heureusement je l'ai achetée pour la puissance moteur ( 105 cv ) et pas pour le carburant.

Toutefois, à l'époque où je l'ai commandée, nos politicards promettaient qu'il y aurait rapidement des pompes partout, exactement comme maintenant avec les prises de recharge pour les voitures électriques ! :lol: :lol: :lol:

 

 

 

tu n'a pas fait une mauvaise affaire !! déjà la carte grise gratuite !

 

les choses bougent !! + 60 stations en 1 an , soit 358 stations

 

voiture écologique à un super dossier sur l'éthanol ce trimestre ( déc 2013/ fev2014 ) , Bruxelles retire son veto !! ( pas vieux 12 dec 2013 )

 

c'est consultable sur http://www.snpaa.fr/pages/bioethanol/bioethanol-superethanol.php

 

télécharge la lettre d'info de novembre

 

un article sur le dacia duster flex-fuel http://www.bioenergie-promotion.fr/27369/ma-premiere-voiture-flex-fuel/

 

tu ne te sentira plus seul

 

pour exemple je reviens de vacances 8.8l/100 ( merci le vent de dos ) et la circulation fluide , pour 470 kms 41 litre de E85 à 0.99 ( en province " voleurs " ) , donc 40 euros pour 470 kms , raisonnable ! non ?

 

avec un 2.0 16v de 140 ch - laguna3

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en effet , puis le réservoir est assez petit 50l , du fais des pleins de 40l , ce qui est déjà pas mal

 

le mien fait 66l , je me déplace pour 50/55 litres est la station E85 est à moins de 10 kms ! ( coût pour 2x10 kms 2euros , coût pour 2x60 kms 12 euros )

 

pour 40 litres

SP 95 à 1.497 = 60 e

E85 à 0.86 ce matin = 35 e surconsommation 25% = 44 e + déplacement ( sans l'usure de la voiture ) 12 e = 56 e donc en effet nul !!!

 

le seul moment ou tu peut réaliser une bonne affaire , c'est de faire le plein dés que tu passe à coté d'une station E85 , sur un trajet prévu ou habituel , et bien sur que le réservoir soit sous le demi plein

 

c'est le seul moment ou tu n'a pas de coût de déplacement supplémentaire !

 

pour mes trajets je fais comme cela , j'essai de prévoir si il y a une pompe par ou je passe , puis cela devient un jeu , et maintenant je le fais naturellement !icon12.gif

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Ce n'est pas mon cas, je devrais y aller exprès.

Mais ça n'a pas trop d'importance, j'ai choisis ce moteur pour sa puissance et sa robustesse.

On achète une Dacia pour limiter les risques de pannes et d'emm..des électroniques, c'est une voiture Frankestein, faite avec des pièces éprouvées sur les Renault.

Bien sûr, si une station bioéthanol s'ouvre près de chez moi, je m'y approvisionnerai.

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dommage ! quand tu vois comment certains ce prennent la tête pour essayer de rouler a l'E85 , tu ne sais pas la chance que tu as !!!

 

j'ai été surpris en prenant le temps de lire les thèmes du chapitre " les bio carburants "

 

vu des âneries colportées pas étonnant que l'E85 ai du plomb dans l'aile , beau travail des lobbying du pétrole et des BOBO écolo qui veulent faire croire que si l'on produit de l'e85 , plus de nourriture

 

vu les dates des dernières intervenions pas de doute les passions sont mortes et enterrées !!

 

en attendant j'attends le rebond de ce carburant , et j'ai bien l'intension d'en profiter !!! biggrin.gif

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faut pas désespérer , de nouvelles ouvre chaque mois ! je viens d'en découvrir une à Artenay un Intermarché tout neuf , sur le parcourt de la Dordogne , après celle de limoge c'est la 2 éme sur ce parcourt en 3 mois ,

 

télécharge l'appli sur android " Stations E85 " elle suis bien l'évolution , depuis 1 an , ça bouge vraiment !!!!

 

http://www.bioethanolcarburant.com/index.php/bioethanolcarburant/CARTE-DES-STATIONS-SERVICE-SUPERETHANOL-E85

 

ici aussi , et le PDF est téléchargeable , + 60 stations en 1 an !!! imagine ! + 20% , à ce rythme chaque année ! moi , ça me va bien !!!!

 

ils sont poussé par la consommation du E85 , vu quelle progresse , personne ne veut laisser passer son tour , c'est très bien expliqué dans le trimestriel " voiture écologique " de décembre

 

un dossier de 6 PAGES sur l'éthanol , j'ai jamais vu ça !!!!! super ! icon10.gif

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