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Le bistrot de la section sécu ! [Ambiance détente]


elgringo2
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Sans demander les clichés avant, comme systématiquement conseillé sur ce forum et d' autres ?

 

Voyez vous, je n' ai pas eu votre chance d' être remarqué par un veau chantier. De ce fait, c' est le premier cliché que je vois relevé en situation à la route, et en plus, j' apprends par votre témoignage, qu' il y en deux.

Notez bien que je n' essaye pas d' être remarqué non plus. D' autant plus que c' est sauvage ces veaux et que ça se terre pour passer inaperçu, et que ça se déplace pas mal.

 

Pourquoi j' insiste. Au tout début de l' histoire radar, on recevait des photos qui ne représentaient pas la totalité du champ de prise de vue.

C' était facile à voir parce que les invariants des clichés ne se situaient pas au même endroit sur les deux clichés reçus, montrant par là même qu' ils avaient été re-fenêtrés.

Cette pratique a ensuite disparu, mais comme les bandeaux débordent du cadre du seul cliché mis en ligne, je me dis que cette pratique est peut être à nouveau utilisée au CACIR. Ca augmente la difficulté des analyses que l' on peut faire à partir de ces clichés

 

La qualité des clichés. Votre plaque est réflectorisante sauf les sigles. Les panneaux qu' on voit plus loin aussi. Si un flash éclaire votre plaque ou ces panneaux, une grande partie du flux reçu au niveau de ces surfaces est renvoyé dans l' axe d' émission, d' ou saturation des pixels du capteur sur la surface projetée à l' exception des sigles qui ne sont pas réflectorisants.

Ca augmente fortement le contraste local, et permet au système de reconnaissance de plaques du CACIR de moins se tromper.

 

C' est un sytème pensé par des gens qui ont presque pensé à tout.

 

Si mais contravention constatée le 03/08, j'avais vu le flash, datée du 10/08 comme je l'ai déjà écrit donc arrivée pendant mes vacances alors que je n'étais pas chez moi quelques jours, clichés demandés le 20/08 qui ont mis 25 jours à me parvenir, donc après les délais pour bénéficier de l'amende forfaitaire "soldée".

 

Donc clairement savoir aujourd'hui si j'étais à 69 ou à 71 ce jour là, cela m'importe peu: je suis respectueux peu ou prou des limitations mais ne déteste pas de temps en temps jouer avec le feu et ce radar n'est pas une surprise (déjà statistiquement après plus de 10 ans sans flash) même si ce dernier est plus lié à ma stupide inattention, j'avais vu le panneaux le signalant bien en amont, alors que je finissais de doubler quelqu'un et que je me remettais doucement dans ma file qu'à un véritable excès de vitesse puisque persuadé que je n'ai pas dépassé la vitesse autorisée sur cette longue portion limitée à 70 plus de 300 voire 400 m maximum.

 

Je m'en suis remis très vite car comme tu l'écris, ce système a été pensé par des gens qui ont pensé à tous, cela ne va pas changer ma vie, je viens souvent au bistrot mais je n'entends pas pour autant changer le monde au comptoir :hihi:

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https://youtu.be/QnEOMCh9S7Y

 

 

Les rues de Paris ne sont plus sûres. Dans certains quartiers chauds de la capitale, les arabes n'osent plus sortir tout seuls le soir. Tenez, mon nouvel épicier, M. Rachid Cherquaoui, s'est fait agresser la nuit dernière dans le XVIIIème.

J'aime bien M. Rachid Cherquaoui. Il est arrivé dans le quartier il y a six mois.Il venait de racheter le fonds de commerce de M. et Mme Lefranc qui périclitait.Il faut dire que, pendant les heures d'ouverture de l'épicerie, Mme Lefranc se faisait pétrir par le boulanger.Tandis que M. Lefranc en profitait pour aller boucher la bouchère.Le reste du temps l'épicier se ratatinait sur des enfilades de ballons de muscadet, au Rendez-vous montmartrois de la rue Caulaincourt, en compagnie de M. Leroy, le boucher.Les deux hommes s'estimaient mutuellement.

Outre qu'ils vaquaient aux mêmes trous, ils avaient en commun une certaine idée de la France faite à la fois de fierté municipale, de foie régional et de front national.

Une haine tenace pour les grandes surfaces, les étrangers et l'eau minérale les rapprochait encore.

Chaque soir, quand M. et Mme Lefranc réintégraient enfin leur commerce à l'heure de Collaro, ils se dépêchaient de fermer la boutique pour ne pas rater Bouvard.

Tant et si bien que les clients, lassés de poireauter aux poireaux, avaient fini par reporter leurs instincts légumiers crépusculaires vers le supermarché.

"Femme, dit un soir M. Lefranc, sur un ton solennel qui ne lui était pas coutumier, nous sommes pris à la gorge par les gros à la solde de l'étranger. Nous allons devoir vendre l'épicerie."

Mme Lefranc opina du sous-chef car c'était une femme réservée.

Hélas, l'épicerie, forcément, personne n'en voulait.

A quelque temps de là, alors qu'il glougloutait ses petits blancs en maudissant le Maghreb, Vichy St-Yorre et les établissements Mammouth, M. Lefranc vit venir à lui un petit homme bien mis, quoique de style relativement basané.

"Bonjour, monsieur, dit le petit homme. Vous êtes bien M. Lefranc?

- Qu'est-ce qu'il veut, ce melon? lança M. Lefranc, prenant la salle à témoin de l'outrecuidance de l'intrus.

- Je vous prie de m'excuser, mais je ne suis pas un melon. Je suis épicier, dit le petit homme. Je m'appelle Rachid Cherquaoui. J'ai vu que vous cédiez votre bail. Ça m'intéresse.

- Merde alors, dit M. Lefranc en tapant sur la table. Ça me ferait vraiment chier de voir un fainéant de bicot dans mon magasin. Plutôt crever."

Après s'être ainsi brillámment exprimé, M. Lefranc se dit qu'il ne tomberait jamais deux fois sur pareil gogo.Le lendemain, en toute discrétion, il signait la cession de son bail à M. Rachid Cherquaoui.Puis il prit le train à Montparnasse pour aller finir ses jours en Morbihan dans sa villa, Ker Mein Kampf en compagnie de Mme Lefranc qui se consolait de son ultime étreinte dans le pétrin en caressant déjà le projet de baratter le crémier de la rue du Varech de Quimperlot-les-deux-crêpes.On n'entendit plus jamais parler d'eux.

Dans le quartier, nous sommes très contents du nouvel épicier.

Pour des fainéants, c'est incroyable de voir à quel point les épiciers arabes se lèvent tôt et se couchent tard. C'est à se demander quand ils regardent les jeux de 20 heures.

Pour nous, c'est vraiment pratique.

Le dimanche soir, par exemple, M. Rachid ne ferme jamais l'épicerie tant que le quartier n'est pas rentré de week-end, Dimanche dernier, je suis allé chercher une salade et un pain de mie à 9 heures du soir passées. C'était encore ouvert.

Il était en train de jouer aux dominos avec un autre Marocain qui lui ressemblait beaucoup.

"C'est mon frère Mohamed. Mohamed, je te présente un client très gentil." (Je suis très gentil.)

Je dis : "Bonjour monsieur Mohamed. Vous êtes aussi du quartier ?

- Oui, monsieur. Je viens de racheter la boucherie de la rue Lamarck.

- La boucherie de M. Leroy ?" Je m'étonnais que M. Leroy, qui avait la même fierté, le même foie et le même front que M. Lefranc, ait consenti lui aussi à céder son commerce à un individu de type non gaulois vachement prononcé.)

"Au début, il a fait des difficultés, reconnut M. Mohamed. Il a dit qu'il ne traitait pas avec les melons.

" Je lui ai dit : "Monsieur Leroy, on vous aura mal renseigné; je ne suis pas un melon, je suis blanchisseur."

" Il a gueulé : "Quoi, ma boucherie ? Pour en faire un pressing ? Y sont pas bien, ces ratons !"

" Et moi j'ai dit : "je ne suis pas un raton, monsieur Leroy, je vous dis que je suis blanchisseur. Raton laveur, à la rigueur si vous y tenez..." Alors bon, il m'a foutu dehors.

" On a signé le lendemain."

Je me rappelle que ce dimanche soir-là, avant de me laisser repartir avec mon pain et ma laitue, M. Rachid avait tenu à nous faire goûter un petit sancerre blanc de l'année, qu'il venait de recevoir. Encore un peu vert, mais très fruité.

Lui-même ne s'en était servi qu'un tout petit fond de verre, par politesse, pour trinquer.

Comme il dit : "Faut que je fasse attention.

Je suis moitié musulman, moitié diabétique."

Mais moi, je sais bien qu'il préfère les bordeaux rouges...

Ce matin, pour la première fois depuis six mois, le rideau de fer de l'épicerie Cherquaoui est resté baissé.

M. Mohamed, dans tous ses états, m'a appris que son frère venait d'être hospitalisé avec dix points de suture au visage.

Il avait été attaqué au couteau, à la nuit tombée. Par des inconnus.

Alors, M. Mohamed et moi sommes allés chez le fleuriste d'à côté faire l'acquisition d'une poignée d'anémones.

Et je l'ai accompagné à l'hôpital.

Les rues de Paris ne sont plus sûres...

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Bonsoir le bistrot. :coucou:

 

Salut mon chéri :p

 

Je regarderai les vidéos sur mon ordi, mais l'histoire est pas mal ! J'aime bien la parenthèse qui fait 95% du récit :lol:

 

 

EDIT: Mais c'est Desproges !! Encore mieux ! Je ne la connaissais pas celle-ci.

 

Oui, un classique, je l'adore, c'est pour cela que j'ai mis le texte, cela permet de mieux l'apprécier :p

 

Le temps qu'on perd dans un aéroport...

 

Oui, et trouver le bon quai, la galère, je suis avec toi :spamafote:

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Invité §chk614eG

Salut à tous !!!

 

Notes de frais faites ! 200€ à récupérer :jap:

Départ demain pour Tunis, y'a pas, faut que je gère mes frais en live, trop galère de tout rassembler 2 mois après la dépense :ange:

Le pire c'est que j'ai l'appli pour tout faire directement... Haaaa fainéantise, quand tu nous tiens...

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Invité §chk614eG

Moi départ aujourd'hui :D

 

 

Tu pars avec quelle compagnie ?

Moi je fais une petite étape à Bordeaux, histoire de bien faire des km. Dans les 20 000 en 6 mois, pas trop mal...

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Salut à tous !!!

 

Notes de frais faites ! 200€ à récupérer :jap:

Départ demain pour Tunis, y'a pas, faut que je gère mes frais en live, trop galère de tout rassembler 2 mois après la dépense :ange:

Le pire c'est que j'ai l'appli pour tout faire directement... Haaaa fainéantise, quand tu nous tiens...

 

Procrastination quand tu nous tiens :p

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Tu pars avec quelle compagnie ?

Moi je fais une petite étape à Bordeaux, histoire de bien faire des km. Dans les 20 000 en 6 mois, pas trop mal...

 

 

Fly one.

Une compagnie moldave mais ça va c'est du A320 :ange:

 

Et toi?

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Invité §chk614eG

 

Fly one.

Une compagnie moldave mais ça va c'est du A320 :ange:

 

Et toi?

 

 

Tunisair... Comme d'hab ! Ma carte de fidélité commence à gonfler :D

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