Techno Classica Essen 2011 : superbe et énorme !

[lebubu]

"Bitter CD."

 

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"Eclair de génie."

 

Bitter c'est l'histoire d'un homme, Erich Bitter né en 1933 à Dusseldorf. Coureur automobile, il ouvrira en 1962 un magasin d'accessoires automobiles et réalisera lui même ses propres kits carrosserie. En 1968 il est contacté par Opel pour être consultant de la marque, leur collaboration sera tres fructueuse et pourtant l'année suivante, il sera importateur officiel d'Abarth et Intermeccanica, mauvaise pioche car la fiabilité de ces dernières est catastrophique, il abandonne ce rôle en 1971 et décide de fonder sa propre marque.

Ayant gardé d'excellentes relations avec Opel, il se tournera vers la marque au Blitz pour céer un coupé dont il a dessiné les lignes, la CD puis ensuite la SC avant de cesser en 1986. Toutefois, l'entreprise continuera à vivre comme sous-traitant, faute de moyens pour construire un nouveau modèle.

C'est ici une CD que nous apperçevons, un modèle de 1974 elle est bâtie alors sur une Opel Diplomat dont le chassis est raccourci mais dont le V8 Chevrolet est conservé. La ligne est dessinée par Bitter mais la voiture est construite chez Bauer, son dessin est particulièrement fin et réussi, elle est basse, fluide et étirée, un coup de maître!

Elle est comercialisée en 1973 et séduit les spectateurs du salon de Francfort où 173 commandes sont réalisées mais c'est la crise petrolière qui va mettre à mal la suite du projet, la plupart des commandes seront alors annulées. La voiture poursuivra néanmoins sa vie jusqu'en 1979 où sa fabrication est arrêtée, il s'en sera vendu 395 exemplaires.

En 2003 un nouveau modèle est presenté au salon de Genève, la CD2 basée sur une Holden Monaro qui est elle même issue de chez Opel. En 2007, c'est la Vero qui est dévoilée, elle est toujours réalisée sur une Holden, la Statesman. Puis en 2010, c'est sur l'Opel Insigna qu'il retravaille les lignes et conçoit la Bitter Insigna, rien n'est encore prevu quand à une commercialisation mais Bitter n'a peut être pas encore dit son dernier mot.

[alvis]

Et bien tu vois, le salon était tellement immense que je n'ai pas vu le hall dédié aux camions...

Merci pour ces photos!

 

 

Ces photos datent !

Mais les camions sont maintenant relégués hall 1a sous le hall 1, il y a aussi des autos, mais ce hall passe un peu inaperçu

[lebubu]

 

Ces photos datent !

Mais les camions sont maintenant relégués hall 1a sous le hall 1, il y a aussi des autos, mais ce hall passe un peu inaperçu

 

J'espère y retourner en 2012...

[lebubu]

Encore des miniatures, elle étaient splendides!

 

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[lebubu]

"Opel Speedster Turbo."

 

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"Regime sec!"

 

C'est sous la forme d'un concept-car basé sur une Lotus Elise que la Speedster fût presentée au salon de Genève 1998, le succès auprès des spectateurs est immédiat mais personne ne pense la voir un jour produite en série. Pourtant en 2001 Opel presente la version definitive et quasiment identique au show-car presenté deux ans plus tôt, incroyble de la part de ce constructeur tres sage d'habitude.

La Speedster conserve le chassis en aluminium de la Lotus Elise ce qui lui permet un poids tres contenu, 870 kilos grace également à une peau constituée de materiaux composites.

Son moteur se situe à l'arrière, c'est un quatres cylindres "Ecotec" de 2.2 à 16 soupapes qui délivre 147 chevaux, le roadster d'Opel offre alors un rapport poids/puissance similaire à celui de la petite Lotus et des sensations incroyables, un jouet!

En 2003, une version turbo est ajoutée à la gamme et avec 200 chevaux sous la pédale de droite, mieux vaut rester vigilant car il ne faudra pas compter sur d'hypothetiques aides à la conduite car à part l'ABS, il n'y a rien d'autre, si un airbag!

Sportive jusq'au bout des pneus, elle n'offrait aucun confort, quasiment pas de rangements et un équipement ultra basique, le plaisir est ailleurs.

Sa commercialisation cessera en 2005 et Opel en aura vendu 7189 exemplaires mais peu en France car mal distribuée et correspondant peu aux attentes des clients de la marque.

C'est ici un modèle turbo bleu de 2004 qui était exposé sur le stand Opel.

[tautaudu02]

C'est un must et ce n'est pas tres loin, tu est de quelle région?

 

 

Du Languedoc-Roussillon

[lebubu]

Ah oui, là ça fait plus loin. Mais si la route ne te fait pas peur ça vaut vraiment le déplacement.

[lebubu]

"Opel Calibra V6."

 

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"Le bon calibre."

 

C'est avec un étonnement et une admiration que les visiteurs du salon de Francfort 1989 découvrirent en avant première le nouveau coupé d'Opel, la Calibra. Et on les comprend car si la marque de Rüsselsheim avait pour répution de faire des automobiles increvables, leur look était souvent tres austère. Opel balaye d'un revers de manche cette image en presentant un coupé aux lignes d'une modernité rare.

Son profil sculpté par le vent lui offre un CX record de 0,26 qui ne sacrifie pourtant rien à son côté pratique. Basée sur une plate forme de Vectra, elle dispose d'une excellente habitabilité pour quatres adultes et d'un coffre à ouverture par hayon fort spacieux et pratique, seul sa planche de bord reprise de la Vectra deçoit mais ça reste un reproche mineur.

Cette Traction avant est disponible au début avec deux blocs de 2.0 litres, un à 8 soupapes de 115 chevaux et un autre à 16 soupapes de 150 chevaux bien mieux adapté à son style sportif .

Le succès est immédiat, bon marché et tres bien équipée elle fait un carton et arrive même à damer le pion à ses concurentes Japonnaises, une version 4X4 est même lancée l'année suivante. Cette dernière offre une tenue de route fantastique et opel lui adjoint en 1991 un turbo, la Calibra 4X4 turbo délivre alors 204 chevaux, Opel n'avait pas habitué les automobilistes à ce type de modèles et une nouvelle clientèle franchit desormais le seuil des concessions, operation séduction réussie!

En 1994, la Calibra se presente avaec une nouveauté, un noble moteur V6. Si avec ses 170 chevaux il est moins puissant que la diabolique turbo, ils est plus onctueux et reste tres performant, de plus cette version offrait alors un équipement luxueux, une vraie GT bourgeoise.

La Calibra poursuivra sa carrière jusqu'en 1997 pour laisser place...à personne, seul le Coupé Astra sortit en 2000 essaye de comble cette lacune mais sans connaître la même destinée. La Calibra se sera vendue à 238.647 modèles.

Avec une ligne pareil, il était certain que la Calibra entrerait tres vite dans le monde de la collection, cette youngtimer a déjà ses inconditionnels et c'est une sublime version V6 de 1994 qui était presentée ici à Essen.

[lebubu]

Rayon accastilage pour votre Allemande, il y avait du choix!

 

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Ou un joli casque en cuir pour se proteger du vent dans votre Morgan...

 

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Toujours du cuir...

 

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[lebubu]

Pour les petits budgets on pouvait repartir propriétaire de cette Opel Commodore Coupé!

 

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Tenté?

[lebubu]

Retour aux choses serieuses...

 

"Maserati Quattroporte."

 

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"Differente et fière de l'être."

 

De la Maserati Quattroporte on connaît surtout l'actuelle mais c'est vite oublier que ce modèle en est déjà à sa cinquième generation!

Le modèle dont nous voyons la photo est issu de la troisième série, elle a fait son apparition en 1979 et c'est Giugiaro qui est à l'origine du dessin. Elle est née en pleine période de crise pour la marque, juste après l'abandon de Citroën et au moment de son rachat par De Tomaso, uneère de tres grande incertitude pour la marque Italienne.

Son style ne fait pas dans la finesse, anguleuse, sevère, elle pourrait resemble à une Lancia de la même époque. Mais à l'interieur, elle reste une authentique Maserati avec du cuir à tous les étages, du bois et cette finition toujours un brin désinvolte usant de commandes venue de chez Fiat au toucher peu engageant.

Sous le capot en revanche rien à redire, le moteur est un V8 de 4136 Cc de 260 chevaux qui respire haut et fort, à lui seul il valait l'investissement et faisait oublier bien des défauts.

Cette berline de luxe, concurente de la Jaguar XJ12 a surtout connu une bonne diffusion aux Etats-Unis, d'ailleurs elle est la voiture de Rocky dans l'un des épisode de la saga. Sa commercialisation cessera en 1990 et 2141 exemplaires en seront vendus.

Le modèle photographié date de 1982, il arbore une teinte marron métalisée bien typique de l'époque et tres chic.

[lebubu]

"Opel Admiral 3.6."

 

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"La porte!"

 

Si l'on pense Admiral chez Opel, on pense à cette grande berline typée Americaine sortie dans les années 60, pourtant ce patronyme a déjà été utilisé auparavent sur une generation de berline luxueuse juste avant la seconde guerre mondiale.

Cette Admiral a été commercialisée de 1937 à 1939, elle voulait concurencer le gratin des automobiles de luxe de l'époque. Mesurant plus de 5 metres, elle abritait sous son capot un six cylindres en ligne 3.6 de 75 chevaux.

Ses portes antagonistes s'ouvraient sur un habitacle raffiné et chaleureux, il fallait au moins ça pour concurencer les Horch et autres Mercedes. L'Admiral était également disponible en version découvrable mais son image n'était pas à la hauteur de ses pretentions et son arrêt prematuré l'a conduit dans l'oubli, Opel en aura vendu 6400 unités.

Ce modèle exposé appartenait au partimoine de la marque et pour moi ce fût une découverte, une fort belle auto pleine de classe.

[lebubu]

"Opel Olympia Cabriolet."

 

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"Sur le devant de la scène."

 

L'Olympia, c'était la petite opel de la gamme, elle débutera sa carrière en 1935 mais était d'une conception moderne, son aerodynamisme était plutôt bien travaillé avec ses phares déjà encastrés. D'ailleurs, Renault sera accusé de copie pour sa Juvaquatre jugée trop ressemblante.

L'Opel olympia était disponible en coach où en cabriolet, on parlera plutôt d'une convertible car les montants de portes et de custodes sont toujours presents.

Son moteur était un modeste 1.3 de 24 chevaux mais suffisant pour cette auto accessible, elle se vendra tres bien car en deux ans, 81.661 exemplaires sortiront des chaînes de fabrication.

En 1937 elle est déjà remplaçée par une autre Olympia plus aboutie mais dont la production sera vite stoppée par la guerre avant de reprendre ensuite. D'autres generations lui succèderont jusqu'en 1970 où son nom disparaîtra pour de bon.

C'est ici une Olympia de première generation qui était exposée, un modèle de 1937 dans sa version dite cabriolet.

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"Volvo 66 DL 1.1."

 

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"La fille adoptive."

 

Cette Volvo n'en est pas vraiment une à vrai dire car c'est bien à l'origine une brave Daf. La marque Néerlandaise qui s'est fait un nom dans les années 60 dans le monde des petites citadines avait fait le choix de vendre des petites autos dotés de transmission automatique à variateur, un peu comme sur une mobylette. Si le succès sera reconnu, les années 70 auront raison de ces choix, dépassé, le paysage des citadines Européennes se fera de manière differente, traction, et hayon deviendront la norme, tout comme la transmission manuelle, en 1975, Daf cède à Volvo son activité automobile et se recentre sur les poids lourds.

La 66 était la version la plus puissante de la gamme, elle empruntait son moteur à la Renault 12, lors de son chagement de nom, elle évoluera tres peu par rapport à la Daf, seule la calandre et les boucliers changeront à l'exterieur et l'habitacle sera modernisé avec quelques rembourages en plus, un tic chez Volvo!

Sous les capots se nichent toujours deux mécaniques bien de chez nous à savoir le 1100 Cc de la Renault 8 et le 1300 Cc de la R12, idem pour la transmission "Variomatic" qui ne change pas.

La Volvo 66 s'éteindra en 1980 et la marque Suedoise abandonnera definitivement le creneau par la suite en lançant la compacte 343 dans la foulée.

Ce modèle que je vous presente est donc la 1.1 de 47 chevaux, on y voit bien la "patte" Volvo avec ses épais boucliers noirs, son feu de recul ainsi que des appuie-têtes, la sécurité étant alors une véritable obsession, voir une signature du constructeur.

Il s'agit ici de la version 3 portes mais plutôt typée break et dénomée "combi" dont on appreçiera, où non, la teinte orangée "vintage" à souhait de cette citadine oubliée...

[lebubu]

"Volvo 343 GL Touring."

 

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"Carrieriste."

 

Daf avait prevu de remplacer sa 66 par un modèle plus imposant, la 77 mais le renouvellement n'aura pas lieu car la branche automobile de Daf sera vendue à Volvo en 1975. Mais le projet n'est pas avorté et Volvo récupère le bébé au sein de sa gamme qui dispose desormais d'un modèle compact dont les Européens sont de plus en plus friands.

Elle sort donc en 1976, c'est un voiture de gabarit moyen dotée d'un pratique hayon, Volvo gardera d'ailleurs sa transmission CVT car l'auto a été développé autour de cette carracteristique savamment étudiée par le constructeur Hollandais.

Son moteur est un 1.4 bien de chez nous car c'est un bloc signé Renault, il développait 70 chevaux ce qui était correct pour cette auto. Mais sa boite automatique est un frein à sa vente et il faudra attendre 1978 pour voir apparaître une boite de vitesse manuelle et 1979 pour qu'une version à 5 portes soit proposée au catalogue, la 345.

En 1980 un 2.0 accompagne l'autre moteur, fort de 95 chevaux il se montre nettement plus véloce et en 1982 un restylage est apporté lui donnant plus de maturité, une évolution du 2.0 intervient et offre desormais 115 chevaux pour une nouvelle version, la GLT qui se veut même un brin sportive, ça reste toutefois ici une notion relative.

Pour 1983, un modèle à coffre débarque, la voiture gagne en prestance ce qu'elle perd en modularité, une version huppée arrive par la même occasion, la GLE, desormais, l'esprit de Daf semble s'évanouir et ce modèle est une vraie Volvo qui y a gagné sa legitimité au sein de la gamme. Paradoxalement, à l'autre bout de la gamme est lancée un tout petit bloc de 64 chevaux, frugal il est aussi anémique et son succès restera d'estime.

La 343 se vend bien desormais et en 1984, une version diesel est presentée, un modèle qui va rencontrer un vrai succès et laissera bien des souvenirs à ceux qui étaient noyés par un nuage noir dans son sillon!

1985 signe le lancemet du 1.7 essence et l'année suivante pour ses dix ans, elle reçoit un nouveau lifting avec des boucliers peints qui modernise la série 300.

En 1987 seule les versions 340 et 360 GLT restent au catalogue, la fin est proche et on écoule les derniers exemplaires à coup de séries speciales, en 1989 il ne reste plus que la version à hayon disponible et uniquement en 340 et en 1991, arrêt definitif de sa production.

Cette Volvo oubliée sera restée 15 ans au catalogue avec une évolution permanente, de Daf rebadgée elle est arrivée au statut de véritable Volvo. Ce modèle de couleur "Signal Red" de 1980 et conservé dans son étât d'origine fait partit des premières série, une auto qui a disparue et qu'il est tres rare de croiser en si bel etât, notez son immatriculation appropriée!

[lebubu]

"Daf 55 CS Variomatic."

 

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"Chic et pratique."

 

La DAf 55 est une petite auto élégante sortie en 1967 et dessinée par Michelotti, pour mémoire, c'est lui qui est l'auteur des lignes de l'Alpine A110. Elle reprend alors les recettes identitauires de la marque come la fameuse transmission "Variomatic" à variation continue, le même système que sur une mobylette mais adapté à l'automobile. Cette boîte est attachée à un quatres cylindres venu de chez Renault, il s'agit d'un moteur de 1108 Cc de 50 chevaux, ce qui est bien suffisant pour cette legère citadine et qui lui permet d'atteindre 136 Km/h. Cette mécanique était celle qui équipait les R8 Major et R10.

En 1968 une version plus élégante est presentée, la "CS", c'est une sorte de coupé dont la ligne plus basse est étirée et affinée, c'est visiblement une réussite esthetique qui donne beaucoup d'allure à cette petite auto. Un modèle plus sportif baptisé Marathon et fort de 63 chevaux en fera le fer de lance de la gamme, elle reprend alors le moteur de la Renault 8 S.

Pour 1969, c'est une autre version qui apparaît, la "Van", une sorte de version à trois portes au look de break et qui se veux pratique grace à son hayon mais côté look, elle fait plutôt utiliaire.

Cette Daf 55 connaîtra un certain succès auprès des femmes et autres personnes agées, sa carrière prendra fin en 1972 après s'être vendue à 153.253 exemplaires.

C'est ici un modèle de 1971 et d'une teinte "moutarde" parfaitement d'époque qui était exposée, on apperçoit tout autour les deux autres versions évoquées plus haut comme le coach à ses côtés et le "Van" en arrière plan.

[lebubu]

"Mercedes 630 K."

 

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"Une classe à part."

 

La naissance de Mercedes remonte à 1885 grace à l'invetion du moteur à explosion par Karl Benz, rapidement la marque Allemande va devenir l'une des reference mondiale par la qualité et la solidité de ses voitures, l'association avec Gottlieb Daimler sera aussi tres fructueuse. Aidée par une forte image en course, ses modèles onereux vont alors devenir une reference en matière de luxe et c'est à partir de 1911 que l'étoile à trois branches ornera les calandres de ses modèles.

Après la première guerre mondiale Mercedes se tourne vers le compresseur pour ses modèles les plus performants, elles porteront l'appellation "K" pour se distinguer des autres versions.

En 1926 est presentée la 630, comme la plupart du temps à cette époque se cache sous un nom un chassis accouplé à une mécanique sur lequel on choisi sa carrosserie soit à l'usine, soit chez un carrosser independant. La mécanique de la 630 est un six cylindres en ligne de 6240 Cc aidé par un compresseur atteint les 140 chevaux, une puissance remarquable à l'époque...et toujours d'actualité!

117 Modèles en seront construits dant ce superbe cabriolet de 1926 à l'étât plus neuf que neuf!

 

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[lebubu]

D'autres miniatures, ah les "Auto Art", je les adore!

 

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[lebubu]

Et puis on passe dans un autre hall, celui de la demesure où Mercedes y presentait ses veterantes. Lustres gigantesques, moquete ultra épaisse, espacement des modèles, une presentation exemplaire qui m'en a mis plein les yeux!

 

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[lebubu]

"Mercedes Classe G."

 

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"Retraîte dorée."

 

Dire que le Classe G né en 1979 était destiné à l'armée et que desormais il fait reference en matière de SUV de luxe, incroyable destin! Réalisé en collaboration avec Peugeot qui en sortira une version griffée du lion et nommé P4, il sera vendu en version civile pour concurencer le Range Rover au succès agaçant pour la marque à l'étoile.

Cher, il était en revanche un redoutable franchisseur, fabriqué en Autriche chez Steyr Puch, il était capable de grimper aux arbres!

Au fil du temps, Mercedes a revu son équipement et sa finition à la hausse et son prix n'a cessé de grimper, pourtant ce véhicule hors d'age est toujours present au catalogue du constructeur et une incroyable version AMG de 507 chevaux est disponible. Oui, contre plus de 120.000€ vous pouvez repartir au volant de la boîte à chaussure la plus puissante du monde!

Ce modèle doré et d'un goût des plus discutable devait être celui d'un émir Sahoudien en manque d'originalité où d'un footballeur venant de signer un contrat dans une équipe tres en vue, le summum du mauvais goût?

[lebubu]

"Mercedes 300 CE."

 

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"Valeure sûre."

 

En 1984, la nouvelle berline de Mercedes remplace un monument pour la marque la W123. Pour lui succeder, la marque à l'étoile passe à une autre étape avec une auto bien plus moderne mais avec des lignes classiques empruntées pour beaucoup à la "petite" 190, seul l'arrière avec ses feux biseautés est vraiment nouveau, ce qui facilite également le chargement de la malle.

Rapidement cette chère berline va trouver sa voie et séduire les anciens propriétaires de la generation precedente et une gamme complête se greffera à ce modèle.

Avec une multitude moteurs, elle verra naître d'autres carrosseries, un joli et chic break en 1985, un sobre et élégant coupé en 1987 et même un cabriolet pour sa fin de carrière en 1991.

Nous nous interessons ici au coupé, sa ligne élégante reprend le style de la berline et sont identiques de face où de dos, en revanche de profil on trouve une allure chic et classieuse accentuée par l'absence de montants de vitres dont les quatres sont escamotables et un large montant de custode subtilement incliné. Certes elle n'est pas tres originale mais ce look indemodable passera les années sans jamais jurer dans la circulation, inconvenient, elle mettra beaucoup de temps pour être considerée comme une "vraie" ancienne.

Trois moteurs seront proposés, des six cylindres variant de 180 à 220 chevaux, des mécaniques coupleuses faites pour dévorer l'autobahn confortablement assis au son d'une composition de Jean Sebastien Bach...

Sa carrière passera par un restylage 1993 puis elle prendra discrètement sa retraîte en 1995.

Ce modèle de 1990 et de provenance Française arborait une sublime teinte vert métalisée associé à une sellerie et des garnitures claires de toute beauté ainsi que des boiseries subtilement appliquées pour accentuer son raffinement, sublime!

 

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[lebubu]

"Mercedes 230 TE Break."

 

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"Pleine charge."

 

Cette Mercedes, on la connaît tous, on a même l'impression qu'elle a toujours existé tellement on en a croisé aux quatres coins du monde. Elle est née en 1975 (comme moi!) et va rapidement s'imposer dans son segment comme une reference. Sa ligne sobre était toutefois tres elegante, de nombreux chromes venait orner les differents habillages exterieurs et sa calandre statutaire en imposait énormement, une vraie petite classe "S", avec elle on était plus n'importe qui, ça marquait son homme!

L'habitacle se revelait spacieux, bien fini et disponible avec une multitude de variantes pour les coloris, parfois même les plus improbables et comme à son habitude, il fallait mettre la main au portefeuille pour avoir un équipement décent car à la base, elle était plutôt du genre radine. Imaginez que sur une 200 de 1982 affichée à 91.000 francs, on pouvait piocher pour 87.000 francs d'options!!

Techniquement elle n'etait pas tres novatrice, bien au contraîre, se voulait tres conservatrice, ça peut sembler ennuyeux mais en revanche, sa fiabilité en fera une légende. Ses mécaniques essence (six) et diesel (quatre) ont accumulés les tours de compteurs au prix souvent d'un entretien minimal, parfois même inexistant.

Sa gamme sera constituée de cette berline mais aussi d'un tres joli break et d'un coupé tres chic desormais assez recherché.

Durant sa carrière, jusqu'en 1986, elle ne sera quasiment jamais retouchée, signe de son intemporalité et certainement d'un classisime de bon goûtqui a su viellir sans prendre de rides, revers de la medaille, peu ont songer à les collectionner...

Desormais, elle attire de plus en plus de jeunes nostalgiques, son côté désuet et le souvenir d'une auto de "riche" à l'époque associé à une fiabilité reconnue mondialement lui ont offert une nouvelle place dans le monde de la collection.

Le modèle break était nommé "T" dans la famille, il est apparû en 1977, deux ans après la berline et fût le premier break à être entièrement conçu par Mercedes, les modèles precedants étant sous-traités.

La marque à l'étoile voulait changer l'image de cette version et s'éloigner de côté utilitaire dont était trop souvent cantonés ces breaks, ici, tout est identique à la berline de la gamme, finition et équipements sont similaires et certains lui trouveront même un style plus chic et distingué que celui de la version à quatres portes. Elle fera du coup évoluer les mentalités et aussi les autres constructeurs qui verront de nombreux clients se tourner vers ce type de carrosserie uniquement par goût et sans y voir le moindre aspect pratique, une tendance toujours d'actualité d'ailleurs.

Ce splendide modèle vert était presenté par le club "W123" Allemand, un modèle culte outre Rhin et qui commence à trouver un écho ici, en France desormais.

[lebubu]

"Mercedes 300 SL."

 

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"Minute papilon!"

 

Essen, c'est l'expo de tous les superlatifs, j'y ai croisé une quinzaine de 300 SL "Papillon" et autant de roadster, dément!! Rassurez-vous, je en vous en presentrais qu'une, la voici.

Oui, c'est sans conteste la plus légendaire des Mercedes, une icône qui est à coup sûr dans le top ten du panthéon automobile mondial.

C'est aussi et sutout la volonté d'un homme, Max Hoffman, un infuent importateur de voitures Amaericain qui savait comprendre et anticiper les desideratats d'une riche clientèle assoiffée d'automobiles differentes et exclusives. Il forcera Mercedes à réaliser en série cette auto, sûr de trouver un gisement de riches clients et vecteur d'une image dynamique et conquerante de la marque étoilée.

En 1954, la 300 SL est presentée à New York, un véritable evênement et un emballement émotionel intense envahi les Americains, Hoffman a réussi, les commandes affluent malgré un prix tres elevé.

Il faut dire que l'auto est incroyable, sa ligne est absolument magnifique, une bouche massive équipé d'une inédite calandre horizontale ornée d'une massive étoile en son centre, des flancs creusés par de sublimes grilles d'aeration et de subtils entourages d'ailes s'achevant sur une poupe rebondie et des fesses bien musclées dotées de fins feux enchassés dans les ailes arrières.

Mais le plus legendaire reste ses portes papillon, un système inédit qui marquera à jamais cette voiture. Si beaucoup pensent qu'elles ont été montées pour des raisons esthetiques, ils se trompent, en effêt, le chassis tubulaire est réalisé comme une "baignoire", le seuil de portes étant alors tres elevé, Mercedes décidera d'y palier grace à cet ingenieux système, quelle idée formidable et quel coup "marketing"! En revanche, son accès compliqué oblige à de multiples contorsions pour acceder à son volant mais Mercedes a pensé à tout car ce dernier bascule vers le bas pour permettre de rentrer ses jambes dans l'habitacle.

Si le dessin de la 300 SL marque les esprits, sa mécanique est elle aussi une réussite, c'est un six cylindres en ligne doté en première mondiale d'une injection mécanique "Bosch", résultat, la sublime Mercedes développe 210 chevaux et peut atteindre 235 Km/h, des chiffres foudroyants à cette époque.

Le cabriolet est presenté en 1955, son dessin tres élégant l'oblige évidemment à avoir recours à des portes plus classiques, elle marquera de ce fait moins les esprits mais reste aussi une auto tres exclusive.

La carrière de la 300 SL se fera en deux temps, le coupé qui sera arrêté en 1957 et le cabriolet en 1963, au total, 3258 modèles seront vendus, 1400 coupés et 1858 cabriolets, un succès qui donnera encore plus de legitimité à la marque "étoilée" et lui offrira une une image dynamique et prestigieuse.

C'est un modèle de 1954 que vous avez sous les yeux habillé d'une robe blanche contrastant avec un interieur bordeaux du meilleur goût dont on notera la presence de la bagagerie d'origine...surmonté d'un adorable chien bougeant la tête à la moindre bosse!

 

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On poursuit la visite de la galaxie Mercedes...

 

"Mercedes 500 K."

 

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"Pepite de chocolat."

 

Elle vous dit quelque chose cette gourmandise au chocolat, normal, c'est la même qui était exposée en fevrier Porte de Versailles à Retromobile, retour sur son histoire.

Tout débute en 1933, lors de la presentation par Mercedes de la 380 K, un modèle qui remplace la série des "SS" et qui en profite pour se civiliser et offrir aussi du confort, chose que les "SS" n'avaient pas.

Le "K" correspond au mot Kompressor car à cette époque, le turbo n'existait pas encore et son ancêtre était un compresseur dont la finalité se revelait quasi identique. Ce gavage est toujours utilisé par Mercedes mais Mini en avait également doté sa Cooper S, lui offrant un bruit si particulier à l'acceleration.

Cette 380 était équipée d'un moteur à huit cylindres en ligne et de soupapes en tête, une pièce de haute technologie à l'époque qui en plus beneficiait d'une suspension à quatres roues independantes, une première.

Mais la voiture se revèle assez lourde et fragile, Mercedes devra augmenter sa cylindrée pour encaisser la puissance du moteur, la 500 K apparaît alors en 1934.

Desormais fort de 160 chevaux, le nouveau bloc de 5 litres respire enfin pleinement, la voiture fait l'unanimité et s'impose comme une reference. Ce modèle était alors disponible sous plusieures formes de carrosserie, toutes plus belles les unes que les autres, ces autos étaient en revanche de vraies voitures de luxe vendues à des prix délirants et reservés à l'élite mondiale qui n'hésitera pas à mettre la main au portefeuille pour acquerir ces modèles exclusifs.

Sa construction ne s'étalera que sur deux années et en 1936, sa carrière est déjà terminée, il en sera vendu alors 342 exemplaires, sa remplaçante, la 540 K offrira 180 chevaux et montera encore d'un cran la barre déjà bien haut placée des voitures le plus prestigieuses de son époque.

Le modèle que vous avez sous les yeux date de 1936 et il n'en a été fabriqué que 29 exemplaires. Celle-ci était particulièrement originale dans cette teinte marron chocolat absolument délicieuse. Venue de la collection privé du constructeur à l'étoile, inutile de vous dire qu'il était impossible d'y déceler le moindre défaut, une véritable pépite...de chocolat!

 

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"Mercedes 220 D."

 

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"Les indestructibles!"

 

On connaît tous cette Mercedes mais on connaît moins son appelation, il s'agit de la série W114/115, l'ancêtre de celle qui deviendra la future Classe "E".

Quand elle est presentée en 1968, elle constitue l'entrée de gamme de la marque, une berline de taille moyenne destinée à être vendue à travers le monde, c'est le Français Paul Bracq qui la dessinera.

Un coupé en sera dérivé en 1969 ainsi qu'une version limousine rallngée et tres prisée des taxi. Des artisants réaliseront des ambulances et même des corbillards!

Ses motorisations seront tres varies, des quatres et six cylindres essence ainsi que des blocs diesel disponibles en quatres et cinq cylindres, une gamme qui s'étale de 55 à 185 chevaux! Ces moteurs incassables feront une réputation "béton" à la marque qui réussira à en vendre aux quatres coins du monde, ce modèle connaissant alors un succès considerable, sa fiabilité légendaire sera certainement sa meilleure publicité car assez chère à l'achat, elle était plutôt du genre radine en équipement.

La fin de sa commercialisation se fera en 1976, remplaçée par un autre modèle qui lui fera honneur, la W123 que j'évoquais plus haut. Au total, c'est près de deux millions d'exemplaires qui seront mis en circulation et dont un bon nombre continuent à circuler quotidiennement dans certains pays, leur propriétaires ayant certainement moins confiance dans les nouveaux modèles bourrés d'electroniques et de puces pas toujours savantes.

Voici une 220 D de 1969 comme sotie d'usine, une vision rare car si ces voitures étaient réputées indestructibles, les ravages du temps n'ont pas épargnés leur carrosseries souvent mises à rude épreuve et rarement rutilantes.

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Génial le chien à l'arrière de la Gullwing !

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Génial le chien à l'arrière de la Gullwing !

 

Fallait oser!

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"Mercedes 190."

 

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"Née sous une bonne étoile."

 

Que ça fait bizard de voir une Mercedes 190 exposée comme ça sur un piedestal entourée de 500 K et autre 300 SL, pourtant ce modèle est important pour la marque Allemande car elle a ouvert un nouveau creneau et attiré de nombreux clients.

Elle a été presentée en 1983 et ce fût un evenement car cette Mercedes était d'une taille tres modeste pour la marque et une concurente directe des familliales Françaises qui n'ont guère appreciée son arrivée mais elle avait surtout comme mission de faire de l'ombre à l'encombrante BMW Serie 3.

Son dessin était bien dans la tradition de la marque, une berline tricorps reprenant les codes stylistiques de la marque comme les grands feux avants encadrant une imposante calandre surmontée de la fameuse étoile, un profil pûr, lisse et sans la moindre courbe douteuse et de longs feux arrières anti-sallissure si cher à Mercedes.

L'interieur est bien fini mais austère et d'une pauvreté navrante côté équipement, tout où presque est en option et à ce petit jeu, les tarifs peuvent alors exploser si l'on desire un minimum de confort. Pour vous faire une idée, une 190 de base coûtait 124.840 francs, chez Peugeot, une 305 GT était affichée 63.100 francs!!

Débutant à un prix relativement bas (pour une Mercedes), elle proposait des motorisations tres modestes en entrée de gamme avec un bloc essence 2.0 de 105 chevaux et un autre à injection de 122.

En 1985 c'est l'arrivé d'un tres attendu moteur diesel 2.0 de 72 chevaux qui fait une entrée remarquée...et bruyante! Parralèlement une version sportive entre en scène, la mythique 2.3 16 soupapes forte de 185 chevaux, elle devient le fer de lance de la gamme mais à quel prix! Plus tard elle évoluera à 2.5 et dépassera les 200 bourrins.

Puis arrivèrent une gamme de nouvelles mécaniques plus matures et plus coherentes avec ses ambitions, un 2.3 essence de 136 chevaux, un six cylindres 2.6 de de 166 et un diesel 2.5 de 90 chevaux.

Dotée d'un excellent comportement, cette berline était tres bien née mais avait égalelement certains défauts comme son confort tres ferme, son habitabilité mesurée et un coffre peu pratique d'accès. Malgré celà elle connaîtra une brillante carrière jusqu'à son arrêt en 1993 et quelque deux millions d'exemplaires vendus.

Mercedes nous offrait ici la vision d'une 190 toute neuve comme si vous étiez revenu 28 ans en arrière, pince moi, je rêve!

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"Mercedes SLK 230 Kompressor."

 

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"Le deux en un."

 

La SLK va jeter un pavé dans la marre en relançant la mode des coupés cabriolets, un système tres ingenieux dont on retrouve la trace pour la première fois en 1922 sur une Hudson réalisée par Ben Ellerbeck, un modèle oublié de tous mais qui fût la première "CC" de l'histoire. Georges Paulin le remettra à l'honneur dans les années 30 en brevetant un sytème electrique que le carrossier Pourtout conservera pour réaliser une petite serie de Lancia Belna avant de le "democratiser" sur la gamme Peugeot avec la fameuse série des "Eclipse" en 1934.

L'ingenieux système sera ensuite repris aux Etats-Unis avec de fantastiques modèles dans les années 60 avant de complêtement disparaître.

En 1994, Mitsubishi le ressuscite avec sa 3000 GT mais sa diffusion sera hyper confidentielle faute à un prix tres elevé. Le salut viendra de Mercedes qui presente en 1996 sa SLK et pour une fois, le constructeur compte sur une politique de prix serrés pour offrir au plus grand nombre un modèle exclusif et particulièrement bien étudié.

Son arrivée fait l'effêt d'une bombe, le roadster aux lignes particulièrement sexy offre un système electro-hydraulique tres spectaculaire, son toit est capable de se ranger dans le coffre à l'aide d'un petit bouton, le joli coupé se mue en adorable cabriolet en 25 secondes, magique!

Les avantages sont nombreux, plus de capote fragile et au vielliseemnt hasardeux, l'étanchéitée est quasi parfaite, l'insonorisation aussi poussée que sur un coupé et suprême avantage, on dispose de deux voitures pour le prix d'une, un coupé et un cabriolet!

L'habitacle est confiné pour deux personnes, la finition est bonne mais on a vu mieux chez Mercedes et l'équipement sans être pingre offre juste le minimum, consolation, son prix de base est tres bien placé et la concurence est totalement absente.

Les motorisations sont au nombre de deus, une 200 et une 230 K, la première disposes d'un quatres cylindres de 1998 Cc d'une puissance de 136 chevaux, la seconde dispose d'un bloc de 2295 CC auquel est rajouté un compresseur qui lui offre 193 chevaux. Viendra plus tard une 200 K de 163 chevaux puis une 320 dotée d'un six cylindes de 218 chevaux. Couronnant la gamme, la version AMG grde le six en ligne dopé par un compresseur, c'est desormais 354 chevaux que la petite SLK vous offre, ça décoiffe!

La SLK quitte la scène en 2004 et sera remplacée par un nouveau modèle au temperament plus sportif mais qui gardera la même philosophie. Son succès sera énorme, à tel point que de nombreux constructeurs generalistes vont se lancer dans ce creneau, la 206 CC sera la première suivie par de nombreux autres modèles qui connaîtront diverses fortunes.

C'est ici une 230 K que nous voyons, un modèle de 1997 vetû d'une teinte ocre tres rare mais qui lui sied si bien, dommage que la plupart des SLK ait été vendus couleur argent car le nuancier proposait des coloris fort sympathiques.

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Je crois ne jamais avoir vu une W201 aussi propre !

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Je crois ne jamais avoir vu une W201 aussi propre !

 

Les voitures exposées étaient comme neuve, c'est vrai qu'une 190, ça étonne toujours!

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Certains vont bouder avec ces autos trop récentes pour eux mais qu'ils ne zappent pas, les anciennes reviendront tres vite!

 

"Mercedes SLK 200."

 

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"Young, youngtimer."

 

Je ne reviendrais pas sur son histoire mais j'ai trouvé la teinte de ce modèle tres jolie, de plus il s'agit ici d'un des tout premier modèles car elle date de 1996.

Presentée par le club SLK, cette 200 prouve l'attachement de ce modèle en Allemagne et son interêt qui lui est porté par des collectionneurs déjà pressés de la faire rentrer dans l'histoire, il faut dire que nous en sommes actuellement déjà à la troisième generation de SLK, que le temps passe vite!

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"Mercedes W18 290 A Cabriolet."

 

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"Fabrication Allemande, precision Suisse!"

 

Les années 30 sont fastes pour Mercedes qui propose des automobiles tres haut da gamme réputées dans le monde entier. Si l'étendard de la marque reste la 500 K, d'autres modèles plus accessibles sont disponibles mais pas question de parler d'une auto abordable comme c'est le cas aujourd'hui chez le constructeur à l'étoile, une Mercedes dans les années 30, c'est une Mercedes!

La série W18 apparaît en 1933, elle était disponible en berline, coupé et cabriolet, tous proposaient un six cylindre en ligne de 2867 Cc développant 60 chevaux. Capable de près de 110 Km/h, sa conception était tres moderne grace à transmission à quatres rapports, un train arrière suspendu doté de ressorts hélicoidaux et des freins hydrauliques aux quatres roues.

Disponible en chassis long l'année suivante, elle sera remplacée par la 320 en 1937.

Peu connu, ces modèles refêtent toutefois bien la marque dans leur lignes statutaires et élégantes et le soin apporté à leur conception.

Ce modèle cabriolet datait de 1935 et nous venait de Suisse.

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"Mercedes CLK 63 AMG Black Series."

 

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"Cure de proteines."

 

AMG c'est le sorcier de chez Mercedes, le preparateur officiel depuis plus de 40 ans. Chaque modèle de la gamme où presque passe par ses ateliers et en 2006, ce fût au tour de la CLK.

AMG a fait fort sur ce modèle qui s'inspire directement d'un pace car de formule 1, Bouclier avant et arrière specifique, qutres énormes sorties d'échappement, ailes extra larges et jantes de 19 pouces, elle en jette grave!

Et le ramage se montre aussi convainquant que son plumage, son V8 gonflé à bloc est doté d'une puissance phenomenale de 507 chevaux et offre un timbre savament travaillé pour procurer un plaisir intense à son pilote...et son unique passager. Car oui, la banquette arrière a été otée pour gagner du poids et augmenter ses performances, 4,3 secondes pour le 0 à 100 et une vitesse bridée à 300 Km/h.

En revanche l'équipement n'a pas été sacrifié, climatisation automatique, GPS, rien ne manque à l'appel et la finition fait la part belle au carbone avec des applications délicates à divers endoits de l'habitacle.

Vendue en son temps 145.000€, elle est devenu un objet de colection tres convoité car tres rare, la plupart comme ce modèle de 2007 ont été peintes en gris mais il y a eu beaucoup de noires et même des rouges!

Modèle d'exception, elle a permis à ceux qui n'ont pût se porter acquereur d'une CLK GTR d'avoir un objet tres precieux et plus facilement utlisable sur route ouverte, un bon compromis en quelque sorte.

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"Mercedes E 500."

 

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"Trouble bipolaire."

 

Pour succeder à la W123 à la carrière fabuleuse, Mercedes devait relever un nouveau défi et réussir un modèle capable de se monter à la hauteur de son ainée. La W124 naît donc en 1984, si sa robe reste classique elle est nettement plus moderne et aerodynamique que celle de la W123, les lignes sont calquées sur celles de la "petite" 190 mais sont plus imposantes et c'est surtout l'arrière qui les differencie, ici les feux ne sont plus rectangulaires mais biseautés offrant du coup une malle à l'ouverture plus basse et à l'accès simplifié. Le chrome à desormais disparu hormis pour la calandre et la ligne s'est épaissie pour y gagner en maturité.

L'habitacle fait dans le classique, c'est bien fini mais pas tres gai et même si l'équipement est moins pingre que sur une 190, on y relève pas mal de mesquineries et un catalogue d'options long comme un aperitif sans bretzels.

Un palette de motorisation tres large est proposée, des essences et diesels dont les puissances s'étalent de 72 à 230 chevaux, il y en a pour tous les goûts mais pas toutes les bourses car cette berline est cher et peut voir son prix doubler si l'on choisit d'y ajouter toutes les options disponibles!

Mais dans ce large évantail il n'est pas proposé de version sportive, drôle d'idée me direz vous mais BMW a lancé une tonitruante M5 et Lancia une 8.32 avec un moteur de Ferrari! Mercedes ne pouvait laisser la concurence seule sur ce creneau porteur d'image et décide de lancer en 1990 une version musclée de sa W124, ce sera la 500 E.

Son moteur est le V8 32 soupapes venu de la 500 SL, développé avec l'aide de Porsche, il est poussé à 326 chevaux et rentre au chausse-pied sous le capot de cette sage berline. Les performances de cete berline de 1,7 tonne sont bluffantes, 26 secondes pour le 1000 metres départ arrêté, 6,5 pour le 0 à 100 et une vitesse maxi limitée à 250 Km/h, oui, ça pousse!

Esthetiquement, Mercedes joue la sobriété mais un signe ne trompera personne, c'est l'élargissement des voies, une modification discrète mais qui donne une allure plus rablée à la 500 E. Même combat à l'interieur qui joue la carte de la sobriété mais l'équipement affiche desormais complêt, revers de la médaille, les tarifs sont vertigineux, la 500 E coûtait 10% de plus qu'une BMW M5.

Sa carrière s'arrêtera en 1995 et connaîtra un discret lifting en 1993 où elle deviendra E 500 au moment du renouvellement des appelations de la gamme, 10.479 exemplaires en seront produits, un chiffre qui semble important mais pourtant cette auto d'exception est rare et il n'est pas courant d'en croiser sauf parfois au milieu d'un campement de gens de voyage tres attachés à ce modèle.

Nous voyons donc ici un modèle d'après 1993 que l'on reconnaît principalement grace à son avant adouci lors du restylage, elle datait de 1995 et était donc l'une des dernières fabriquées.