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Avant guerre (…-1945)

Il était une fois...Bugatti.


Invité §non661Yn
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Je suis émerveillé par tant de science.

Je n’avais jamais entendu parler des 2 prototypes de Royale dont on parle partout.

Je ne connaissais pas Roger Baillon.

J’ignorais qu’il existait de longue date un garage du nom de Bugatelier (remarquez que cela avait aussi échappé au Club Bugatti France qui ne le mentionne pas parmi les spécialistes, pas plus d’ailleurs que « Bugatti Page »).

J’avais bien entendu parler de Ventoux Moteurs Engineering, que je désignais pudiquement, à propos des vilebrequins, comme étant un spécialiste « en Provence ». En revanche, j’ignorais totalement que ce motoriste avait des talents de fondeur.

Remarquez qu’on se demande bien pourquoi le type 28, classé monument historique, a été restauré par ses soins avec des blocs de type 49, alors qu’il était si simple de couler les blocs idoines, puis de les aléser de manière adéquate.

Quand je pense que j’ai moi-même surpayé des blocs Coux alors que l’on peut trouver des blocs fiables à tous les coins de rue.

Suis-je bête tout de même !

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Invité §D8S071kQ

Moi, ce qui m'étonne, c'est que vous ne connaissiez pas tous ces "spécialistes" alors que vous baignez dans le milieu Bugatti depuis un certain temps, pour ne pas dire de nombreuses années..

 

J.M. n'est pas un inconnu dans le milieu, mais je ne connais pas ses tarifs.. De plus, il choisit ses clients et connaît bien Ventoux moteurs, de très longue date.. Ce que l'un ne fait pas, l'autre le lui fournit..

 

Il n'est donc pas nécessaire d'aller chez Crosswaite, ce qui ne doit pas vous empêcher de voir ses catalogues de pièces détachées sur internet.. Je lui ai rendu visite il y a fort longtemps et j'avais été impressionne par la taille de son atelier, le nombre d'ouvriers et la taille du magasin de pièces détachées. Il travaillait alors sur une 59, et sur beaucoup d'autres modèles en même temps.

 

Je suis également allé chez Laurent Rondoni(Ventoux moteurs) qui n'a rien à lui envier..quoiqu'a une échelle moindre..il a cependant restaure toutes les voitures de Uwe Hucke.

 

Donc, encore une fois, il n'est pas nécessaire de traverser la manche pour trouver son bonheur..

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Invité §gey307Gm

Comme le souligne Taxicomane, preuve que ce Bugatelier n'est pas "tant" reconnu que cela.

 

Merci des précisions D8SS.

 

Quelques recherches sur le nom (qui m'était inconnu) de Uwe Hucke et je suis tombé sur ce site :

http://www.automobileweb.net/i [...] ge=accueil

 

Que certains doivent connaître évidemment, il recense bien l'histoire de Bugatti mais surtout chaque modèle produit. Il y en a tellement, et autant de déclinaisons. Je ne connaissais pas, excellent.

 

C'est un atelier noble et passionnant..

http://www.ventoux-moteurs.fr/index.php

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Invité §D8S071kQ

Effectivement, regardez le site de Ventoux Moteurs et vous comprendrez que ce n'est pas la fabrication d'un bloc moteur ou de toute autre pièce Bugatti qui arrêtera Laurent Rondoni..

 

PS / N'ayant pas de Bugatti, je n'ai aucune action dans son entreprise..

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Invité §tun768Yb

Par ailleurs, à quel prix...

 

Il fabrique des blocs de Type 35 ?

 

Rare sont les Bugatti véritable, c'est fascinant. N'ayant absolument rien contre les copies, mais c'est dingue ce que cette marque produit en copie en rapport à d'autre.

 

 

La remarque n'est pas fausse mais démontre que tu n'es pas sur ce sujet: TOUTES les voitures ayant une aura ET un marché (la rareté des Bugatti Royale explique les copies de FS ou Tom Wheatcroft) OU une certaine cote, les rendant inaccessibles alors que les copier est relativement peu onéreux (je relativise: peu onéreux pour des machines à 200.000€, ce n'est pas un "bon marché" de pauvres) sont copiées.

 

Alpines berlinettes (quoique les copies parfaites sont rares, d'où mon incrédulité devant celles réalisées sur base VW qui ne sont pas loin du prix des vraies), Bentley Speed-Six et Cie (rares sont les vraies!), Mercedes SSK/SSKL, certains modèles de Ferrari, VW coccinelle Hebmüller (personnellement, je ne différencie pas les vraies des fausses), etc. Cela commence avec d'autres marques comme D.B (5 copies de coach surbaissés, p.ex.), Matra Murena (les vraies S sont rares), etc. Et la liste est longue avec les ALFA, Maserati, voitures ayant participé à la Panamerica...

 

:(

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Invité §tun768Yb

Je suis émerveillé par tant de science.

(...)

Suis-je bête tout de même !

 

 

Il n'y a aucune science: j'ai rencontré le "découvreur" des différences entre les deux premières Royales il y a un peu plus d'un an, qui m'a envoyé le scan de l'article de son cru dans la LVA. Avant, je n'avais jamais noté ces différences tout en trouvant que l'histoire des Royale est trop linéaire et parsemée de "trous" (de Gruyère français) pour être convaincante.

 

Quant au reste, les véritables intervenants dans les pièces de rechanges (osons le mot) et les reproductions de Bugatti, sont connus mais n'aiment pas nécessairement la publicité. C'est une constante du milieu de la collection de voitures ancienne, non spécifique à Bugatti. En plus, ces intervenants n'ont pas besoin de se faire connaître quand la clientèle vient toute seule chercher leurs compétences... P.ex. la boulonnerie pour un GP Bugatti peut-être fournie par un atelier de la région de Chamonix.

 

:)

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Invité §D8S071kQ

Effectivement, je confirme les propos de Tunesi..

 

J.M., dont je parle plus haut et que je connais depuis 40 ans, ne fait aucune publicité..

 

Il est même sur liste rouge: impossible de trouver son numéro de tél, sauf par le bouche à oreille, auprès des rares initiés...

 

Si vous arrivez à le joindre, il n'est pas sûr qu'il voudra travailler pour vous..

Vos idées doivent correspondre aux siennes!!

 

Il avait auparavant un très bon job chez un bon patron (amateur et proprio de Bug qui lui prête ses nombreuses machines à commande numérique),

mais depuis 30 ans, il prend plus de plaisir à "restaurer " des 35 dans son pavillon..Il se sent libre!

Son travail est irréprochable et les amateurs sélectionnés attendent patiemment leur tour..car il sait tout faire.

 

Quand votre 35 est terminée, il vaut mieux ne pas se vanter d'où elle vient..

J.M. n'aime pas la pub...

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Invité §tun768Yb

Z'avez vu ? bigruns77.gif.3e80974102742e7ffed13e5b9dd5c468.gif

 

 

Cette url n'existe plus

 

 

T'es gentil mais une Bugatti retrouvée au Sénégal serait moins douteuse...

 

 

On nous avait fait le même coup il y a quelques années avec une PS Arg prétendûment retrouvée chez un particulier, couverte de poussière...

 

:o

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T'es gentil mais une Bugatti retrouvée au Sénégal serait moins douteuse...

 

 

On nous avait fait le même coup il y a quelques années avec une PS Arg prétendûment retrouvée chez un particulier, couverte de poussière...

 

:o

 

 

Voir page 594 du Forum...

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Invité §tun768Yb

 

Voir page 594 du Forum...

 

 

 

:jap: Joli! :jap:

 

Ce n'était pas celle à laquelle je pensais même si la démarche est la même. Je ne crois pas me souvenir que cette PS Arg présentée comme une sortie de grange ait été postée ici.

 

;)

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Moi, ce qui m'étonne, c'est que vous ne connaissiez pas tous ces "spécialistes" alors que vous baignez dans le milieu Bugatti depuis un certain temps, pour ne pas dire de nombreuses années..

 

J.M. n'est pas un inconnu dans le milieu, mais je ne connais pas ses tarifs.. De plus, il choisit ses clients et connaît bien Ventoux moteurs, de très longue date.. Ce que l'un ne fait pas, l'autre le lui fournit..

 

Il n'est donc pas nécessaire d'aller chez Crosswaite, ce qui ne doit pas vous empêcher de voir ses catalogues de pièces détachées sur internet.. Je lui ai rendu visite il y a fort longtemps et j'avais été impressionne par la taille de son atelier, le nombre d'ouvriers et la taille du magasin de pièces détachées. Il travaillait alors sur une 59, et sur beaucoup d'autres modèles en même temps.

 

Je suis également allé chez Laurent Rondoni(Ventoux moteurs) qui n'a rien à lui envier..quoiqu'a une échelle moindre..il a cependant restaure toutes les voitures de Uwe Hucke.

 

Donc, encore une fois, il n'est pas nécessaire de traverser la manche pour trouver son bonheur..

 

 

Je n’ai jamais dit que je ne connaissais pas ces spécialistes. Je n’arrive malheureusement pas à poster une photo de ma voiture avec celui que vous appelez « JM ». Mais c’est bien lui qui a refait entièrement mon moteur. Le point d’entrée n’est plus « JM » depuis longtemps (tout comme chez Ventoux Moteurs Engeneering, on a changé de génération), mais FN. Il est, comme moi, passionné d’architecture (je suis juriste) et il est venu chez moi en parler à Marseille (alors même que la voiture était alors chez lui).

 

Bien sûr, JN a travaillé sur mon moteur.

 

Voilà comment cela se passe en réalité.

 

Un bloc n’est pas tourné, mais coulé. JN n’est pas fondeur, pas plus que les autres motoristes. Comme le délai de ses fournisseurs anglais (je dis bien anglais) était trop long à mon gout (il y a beaucoup de perte en fonderie) et comme nous ne voulions pas de blocs argentins (je dis bien argentin), nous avons dû nous résoudre à acheter plus cher, en France, des blocs de très bonne qualité qui n’ont pas été fabriqués pour la circonstance, mais prélevés sur un stock existant (provenance Koux).

 

Je peux recommencer la démonstration à propos de l’intervention sur la boite à came (qui a été conservée) dont les bagues en bronze desserties avec le temps avaient été insérées à la coulée.

 

Ça c’est du vécu, au delà de tout ce que l’on peut raconter, avec celui qui est, par beaucoup, considéré comme le plus grand.

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Invité §D8S071kQ

Mon Cher Taxicomane,

 

Je ne pense pas que nous parlons du même JM (celui-ci habite la banlieue Nord Est de Paris)..et non pas JN.

Je ne parle donc pas de NOVO si c'est celui auquel vous pensez.

 

Evidemment, tous ces spécialistes se connaissent très bien entre eux..

 

Par ailleurs, je suis au courant que Laurent Rondoni a passé la main à la génération suivante.

 

Contactez moi en MP si vous le souhaitez..

Bien cordialement.

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Invité §tun768Yb

En visitant l'atelier d'un luthier qui restaurait des violons très anciens, le groupe auquel j'appartenais avait conclu que les Stradivarius et autres contenaient de nos jours moins de 10% d'éléments d'origine, tous les autres étant changés à mesure de leur usure, si le violon avait été utilisé... Ne parlons pas de ceux qui ont été réparés en plus! Les ventes ont lieu sur des objets à l'historique limpide mais dont la vraie authenticité se limite aux très rares pièces qui ne doivent pas être changées.

 

De toute évidence, il en va de même avec des voitures qui ont été utilisées et encore plus avec celles qui le sont aujourd'hui, même occasionnellement. Que dire de celles qui ont été accidentées? De celles dont la caisse a été changée même si elles portent de nos jours la copie fidèle de la première posée sur le châssis?

 

De surcroît, il est presque impossible de refaire les mêmes pièces qu'à l'époque sans parler de la tentation de les améliorer en cas de reproduction: on sait que les bielles de T40/44 avaient un défaut, que les blocs borgnes peuvent être améliorés au niveau des passages d'eau entre cylindres, que les métaux employés aujourd'hui ne sont pas les mêmes qu'avant-guerre et qu'il est i-m-p-o-s-s-i-b-l-e de retrouver ces derniers (je reprends l'exemple de la monoplace de course allemande restée à Vilnius après 1945, vendue après la chute du rideau de fer, dont la culasse était irrécupérable et qu'aucune fonderie au monde ne pouvait recouler dans le même alliage analysé en laboratoire, cet alliage étant trop grossier par rapport aux qualités actuelles). Que reste-t-il d'une Bugatti qui a vraiment vécu? Le châssis (avec de la chance: en cas d'accident, il est refait même aujourd'hui), le pont AR (le carter certes mais le reste? Entre les roulement qui s'usent, des pignons abîmés, un accident...), la BV (pas toujours...), le moteur (soit pour les carters inférieurs s'ils n'ont jamais été troués par une bielle à l'envie baladeuse, mais tout le reste est susceptible d'usure), l'essieu AV (des reproductions excellentes existent, même pour les creux de T35), la carrosserie... Rares au final sont les voitures qui ont plus de 50% de pièces d'o-r-i-g-i-n-e. Ceci sans aucune critique de ma part

 

En effet, taxicomane... La demande en pièces de rechange Bugatti est telle qu'un fondeur de mes connaissances, donc en France,va recouler des blocs moteur (s'il ne l'a fait) 30/35/38 avec +/- certitude de les vendre rapidement. Il travaille selon les mêmes méthodes qu'EK (qui a arrêté officiellement ses activités). Tout ceci sans publicité, par le bouche-à-oreille. Un autre fondeur est en train de planifier la refonte de blocs moteur Ruby qui sont aussi des blocs borgne. Au final, nous nous connaissons tous directement ou indirectement avec les années.

 

 

Il en va de même pour les documents et informations historiques!

 

Tous ces gens aiment la discrétion, même si certains s'en offusquent sur ce topic.

 

 

:)

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Invité §saa846Fl

Autre constat,

 

A la vitesse où va l'évolution de l'impression 3D,

Dans quelques petites années voire mois, on pourra refaire des blocs avec cette technique

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Invité §Bug127hr

En visitant l'atelier d'un luthier ... avec les années.

 

 

Je suis d'accord avec le principe qu'un objet ancien de qualité n'a d'intérêt que s'il a gardé sa fonctionnalité.

Il ne peut donc traverser les époques qu'en étant entretenu, ce qui implique le changement de pièces usagées.

L'apport d'une technologie plus performante est même souhaitable, tant qu'elle ne dénature pas le dit-objet.

Toutefois, je ne pense pas que l'exemple du Stradivarius soit le meilleur et je m'en explique :

J'ai le privilège de connaître un des meilleurs fabricants de violons au monde (notamment fournisseur de Rostropovitch autrefois) qui pense, probablement à juste titre, que la qualité exceptionnelle d'un Stradivarius tient au moins autant au choix et à l'ancienneté de son bois qu'à sa conception. Il est ainsi difficile de remplacer des éléments sans altérer l'essentiel de cette merveille, à savoir le son.

On est en droit de considérer qu'un instrument possédant moins de 10% des éléments d'origine n'est PLUS un Stradivarius.

Cela ne s'applique pas à Bugatti et je cesse mon HS! Cordialement.

:jap:

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Invité §tun768Yb

Je reviens sur le Stradivarius qui n'est pas si HS.

 

Au fond, que reste-t-il sur un instrument ancien qui a été joué? Le violon pur: tout le reste a été changé, soit, j'exagère à peine, moins de 30%.

 

On sait maintenant où et comment le bois était choisi. La forêt est parfaitement identifiée, au point que les coupes (d'arbres) sont réglementées pour les types exact concernés.

 

Pour le reste, on entre dans cette hausse vertigineuse des éléments du patrimoine immatériel que sont les oeuvres d'art et assimilées.

 

Mais, comme pour une Bugatti qui a servi (entendez: usuellement, abondamment, au quotidien), il y a peu de pièces réellement d'origine dans l'objet qui nous parvient.

 

Les exceptions sont les voitures ou les violons qui ont très peu servi. Pour Bugatti, on peut citer les Royale (une seule n'a jamais été restaurée et on peut se demander pourquoi la double berline p.ex. l'a été. Mais, si on regarde les autres, toutes ont été desossées pour être remises à neuf: peinture, carrosserie changée/modifiée, mécanique "améliorée" dans le cas de la Weinberger), pour les anciens violons, il y en a quelques uns... Mais ils sont rarissimes.

 

Ceci dit, je ne critique pas. Cela fait partie de l'histoire du patrimoine qui nous parvient et que nous transmettons: Le Louvre a intégralement été brûlé sous la Commune, qui s'en rend compte aujourd'hui?

 

.

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Invité §D8S071kQ

Je viens d'acheter AUTOMOBILES CLASSIQUES qui consacre quelques pages à la famille NOVO: HN, JN et FN...

où on peut lire leur avis sur les répliques..

 

 

Et non pas JM (rien à voir.., je persiste et signe), mon cher Taxicomane...

J.M. travaille seul, cultive la discrétion, et habite au Nord Est de Paris.

Je suis sûr qu'il remonterait une 35 les yeux fermés..

 

Ne confondons pas, même si ce sont tous des vrais professionnels..

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Invité §pla824yc

Bonjour à tous.

 

En ce qui concerne la proportion de pièces d'origine sur nos chères autos, je partage l'avis de Tunesi, la plupart des voitures (même les "matching numbers") qui sont parvenues jusqu'à nous ont vu nombre d'éléments qui les constituent remplacés plusieurs fois au cours de leur vie, et ceci sans même évoquer les pièces d'usure! Les Stradivarius ne jouent pas sur route pavées, dans la boue ou la neige par tous les temps, et ne couchent pas dehors toute l'année, donc pas grand chose à voir côté usure...

La volonté de conserver le maximum de pièces mécaniques d'origine sur nos voitures reste un soucis d'esthète, de même que la question des reconstructions de carrosseries de véhicules dont seul le châssis est parvenu jusqu'à nous. Certains vont jusqu'à reconstruire sur des bases graphiques ou photographiques d'époque, d'autre récupèrent des caisses d'origine et les adaptent. C'est ce que je fais moi-même avec mon coach Gangloff de type 40A que je vais (un jour peut-être) greffer sur mon châssis 44. Mais tout le monde n'a pas la chance de tomber sur une telle aubaine (à restaurer complètement quand-même) par hasard!

Et même mon propre châssis, est aujourd'hui équipé d'un radiateur, d'un réservoir, d'un palonnier de frein, d'une cloison pare-feu, d'un échappement (et bientôt de disques d'embrayage à sec) que j'ai fabriqués moi-même, puisqu'ils étaient manquants à l'achat...

Quand à la boulonnerie d'origine, si H.N. disposait encore de quelques boites (des bidons d'huile de 2l coupés en 2!) de visserie d'occasion, dans lesquelles j'ai puisé religieusement quelques reliques sacrées lors de la restauration de mon châssis (mais en posant du neuf pour les fixations les plus vitales), je pense que son petit fils n'a plus rien de tout cela depuis des lustres!

Laissons donc le soin aux archéologues futurs de dégager un jour les restes enfouis des anciens ateliers Bugatti ou oeuvrait HN durant sa jeunesse et qu'il a vu démolir, m'a t-il dit, impuissant à sauver les tonnes de pièces d'origines qui y restaient encore, les voyant finir dans les fondations de beaux immeubles tout neufs... :cry:

Condoléances, Plast. :ange:

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Dont acte, je ne connais pas JM. J'avais cru reconnaître JN (ancien de l'aéronautique, en région parisienne, qui choisit ses clients etc.)

Et pour Tunesi, je ne connais pas le fabricant de boulonnerie Bugatti ni le fondeur qui entreprend de couler des blocs (ça peut encore m'intéresser pour dans 60 ans: ma voiture sera encore en vie, elle)

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Invité §pla824yc

Bonjour à tous!

En effet taxicomane, il semblerait que J.Y. se sépare une seconde fois de son 49... Je connais bien son auto (très affutée) puisqu'il en supervisait la reconstruction en même temps que j'oeuvrais au remontage de 44784 dans le même l'atelier avec H.N.!

Il y a presque trente ans maintenant!

A mon humble avis, c'est plus prudent pour sa santé...

...Avec son âge respectable, rouler à tombeau ouvert (car il ne sait pas faire autrement!) risquait de précipiter l'issue... :ange:

De là à s'en séparer..? Dommage pour les enfants et les petits enfants!

Mais Il va pouvoir les gâter d'une autre façon...

Passez lui mon bonjour à l'occasion.

Plast.

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Invité §Bug127hr

Je reviens sur le Stradivarius qui n'est pas si HS.

 

Au fond, que reste-t-il sur un instrument ancien qui a été joué? Le violon pur: tout le reste a été changé, soit, j'exagère à peine, moins de 30%.

 

On sait maintenant où et comment le bois était choisi. La forêt est parfaitement identifiée, au point que les coupes (d'arbres) sont réglementées pour les types exact concernés.

 

 

Puisque vous m’accordez de prolonger un peu l’intermède Stradivari, je dirai que c’est précisément le « violon pur » que vous évoquez, mélange d’essences de bois, de vernis et de savoir-faire nous arrivant du 18ème siècle, qui fait le son, l’authenticité et conséquemment la valeur spéculative d’un Stradivarius, même si 45 millions de dollars pour un modèle peuvent passer pour de la démesure.

Pour ce faire, il aura nécessairement été beaucoup joué, peut-être réparé, jamais changé, les pièces mobiles se résumant à peu de choses.

C’est en cela que la comparaison avec la restauration d’une automobile ancienne, si prestigieuse soit-elle, me paraît difficile.

Après, après !… La lutherie d’aujourd’hui crée des instruments qui valent (voire surpassent) la légende mais ce serait opposer une Veyron à la Royale et peut-être blasphémer…

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Invité §tun768Yb

 

Puisque vous m’accordez de prolonger un peu l’intermède Stradivari, je dirai que c’est précisément le « violon pur » que vous évoquez, mélange d’essences de bois, de vernis et de savoir-faire nous arrivant du 18ème siècle, qui fait le son, l’authenticité et conséquemment la valeur spéculative d’un Stradivarius, même si 45 millions de dollars pour un modèle peuvent passer pour de la démesure.

Pour ce faire, il aura nécessairement été beaucoup joué, peut-être réparé, jamais changé, les pièces mobiles se résumant à peu de choses.

C’est en cela que la comparaison avec la restauration d’une automobile ancienne, si prestigieuse soit-elle, me paraît difficile.

Après, après !… La lutherie d’aujourd’hui crée des instruments qui valent (voire surpassent) la légende mais ce serait opposer une Veyron à la Royale et peut-être blasphémer…

 

 

Puisqu'on en est à parler de ces violons, je vous rappelle le double CD enregistré, l'un avec un vrai Stradivarius, l'autre un violon actuel. A l'aveugle, personne ne distinguait l'un de l'autre... Il n'y aucun blasphème puisque le but est de jouer de la musique pour le plaisir de l'exécutant et de l'auditeur... Après tout, sauf de rares concerts pour connaisseurs, personne ne joue plus Mozart ni Beethoven sur des pianoforte et Bach est perpétué via tous les instruments à clavier dont seuls les orgues restent proches de son époque. Personne ne joue plus, non plus, en fonction de l'ancien LA (sauf certains exécutants dans des circonstances particulières pour des connaisseurs... Sincèrement, je ne suis pas trop amateur des musiques baroques avec instruments et vocalises "comme à l'époque").

 

Quant aux pièces mobiles, ce ne sont pas les seules qui sont changées ou modifiées sur les violons. Au final, compte tenu des changements dans la manière de jouer, il n'y a guère que la table, le fond et l'éclisse qui sont d'origine, quand ils n'ont pas été aussi réparés pour diverses raisons. C'est en cela que la comparaison rime avec les voitures de collection à châssis séparé (échelle comme Bugatti, poutre, etc.).

 

:)

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Invité §pla824yc

@Bugadonf

 

Un blasphème de comparer une "vayron" avec une Bugatti construite du vivant de EB? Pourquoi donc?

Elles ont toutes deux un seul point commun...Un oval rouge marqué Bugatti à l'avant! Le talent contre le fric?

...Effectivement, c'est bien un blasphème.

Plast.

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Puisqu'on en est à parler de ces violons, je vous rappelle le double CD enregistré, l'un avec un vrai Stradivarius, l'autre un violon actuel. A l'aveugle, personne ne distinguait l'un de l'autre... Il n'y aucun blasphème puisque le but est de jouer de la musique pour le plaisir de l'exécutant et de l'auditeur... Après tout, sauf de rares concerts pour connaisseurs, personne ne joue plus Mozart ni Beethoven sur des pianoforte et Bach est perpétué via tous les instruments à clavier dont seuls les orgues restent proches de son époque. Personne ne joue plus, non plus, en fonction de l'ancien LA (sauf certains exécutants dans des circonstances particulières pour des connaisseurs... Sincèrement, je ne suis pas trop amateur des musiques baroques avec instruments et vocalises "comme à l'époque").

 

Quant aux pièces mobiles, ce ne sont pas les seules qui sont changées ou modifiées sur les violons. Au final, compte tenu des changements dans la manière de jouer, il n'y a guère que la table, le fond et l'éclisse qui sont d'origine, quand ils n'ont pas été aussi réparés pour diverses raisons. C'est en cela que la comparaison rime avec les voitures de collection à châssis séparé (échelle comme Bugatti, poutre, etc.).

 

:)

 

 

 

file://localhost/Users/charles-rogertissier/Desktop/IMG_1842%202.JPG

 

 

file://localhost/Users/charles-rogertissier/Desktop/IMG_1835.jpg

 

J’ai pris ces photos au Metropolitan Museum of Art (NY) qui a plusieurs violons de Stradivari (5 ou 6). Ils y sont exposés avec une fiche explicative qui précise les modifications et leur époque (des modifications) et il est même affiché un schéma qui indique les pièces changées.

On est très loin d'une telle transparence en matière de Bugatti.

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Invité §D8S071kQ

Je n'avais jamais remarqué à quel point la dynastie NOVO était proche de la dynastie SALIS, à la Ferté Alais, plus précisemment Cerny..

 

Quelques kms les séparent...

 

La première famille entretient et restaure les Bugatti..

 

La deuxième famille entretient et restaure les avions anciens depuis prés de 60 ans...

Il est donc très tentant de faire le parallèle avec les NOVO.

Jean Baptiste a démarré sa collection dans les années 50 jusqu'à sa mort en 1967, puis son fils Jean, et aujourd'hui, la troisième génération(4 fils) a pris la relève..

 

Les avions sont visibles dans un immense hangar, et à la Pentecôte, un important meeting rassemble les passionnés pour des démonstrations en vol

puisque les Salis possèdent, sur place, un bel aérodrome privé qui sert aussi à de nombreux tournages de films.

 

Enfin, Jean Baptiste, que j'avais rencontré vers 1965, possédait une trentaine de voitures, dont 2 Delâge D8120 carrossées par Saoutchik et Figoni,

quelques bolides de course des années 1900,.. Tout a été dispersé dans les années 70 par Jean, son fils, afin de trouver des fonds pour la restauration des avions.

 

PS: la collection (une bonne cinquantaine d'avions) est ouverte au public.

Aidé par Jean Salis, Louis Blériot, bugattiste des années 70, avait reconstruit à l'identique le Blériot de son grand-père dans le but de retraverser la Manche..

Il a fini cette épopée dans un étang, au cours des essais..Il n'a plus jamais essayé depuis..

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