Lien entre compression et rapport volumétrique.

[Invité §Jos851aT]

Y a-t-il une formule reliant la compression et le rapport volumétrique?

[Invité §ism323uF]

Y a-t-il une formule reliant la compression et le rapport volumétrique?

 

Oui en théorie et non en pratique car le rapport volumètrique se calcule de toute façon "assez facilement" avec peu de valeur et les compressions dépendent de pas mal de choses (soupapes, segments, joint de culasse) qui si ils sont en mauvais état influent fortement sur leurs valeurs.

 

Juste a titre d'exemple, admetons que tu monte pas les segments sur tes pistons (ou qu'il soit abimer) tes compressions seront tres faibles mais ton rapport volumètrique n'aura pas bougé.

 

 

[Invité §Jos851aT]

Je me doute bien de tout ça. Je vais poser la question autrement. Je pars d'un moteur nickel sous tous les angles. Je prends les compressions et je connais le RV avant de déculasser. Je rabote le culasse, je la remonte et je reprends les compression qui ont augmenté forcément. Puis-je à partir de là savoir à combien est passé mon RP?

[Invité §ism323uF]

Je me doute bien de tout ça. Je vais poser la question autrement. Je pars d'un moteur nickel sous tous les angles. Je prends les compressions et je connais le RV avant de déculasser. Je rabote le culasse, je la remonte et je reprends les compression qui ont augmenté forcément. Puis-je à partir de là savoir à combien est passé mon RP?

 

En théorie oui, mais de toute façon il te faut d'autre données que le RV pour le calculer.

 

[Invité §lef085fE]

Ca peut durer longtemps comme ça !!!!

Quelle est cette formule que le monsieur demande ou quels sont les paramètres à prendre en compte au moins

[mattt]

M'enfin un "moteur nickel sous tous les angles" si on parle d'étanchéité ça n'existe pas même neuf (surtout pas neuf), donc les compressions me paraissent impossibles à mesurer autrement que de façon bêtement empirique. On parle quand même de soupapes contre des sièges : comme jonction étanche, on fait mieux que "métal contre métal" et de loin. Et puis côté chemises/segments ça dépendra aussi du type de lubrifiant (vous avez déjà vu la tête d'un calcul de viscosité, vous? moi j'ai vomi du sang), et même si on veut finasser on peut introduire un facteur temps puisqu'il y a forcément une fuite progressive, et donc il n'y a qu'un "pic" de compression. A la limite à bas régime je suis presque sûr qu'il y a une diminution non négligeable de la valeur de compression entre l'arrivée au point mort haut et l'inflammation, donc ce n'est pas qu'une formule qu'il faudrait, et s'il existe un moyen de calculer ça, il ne doit pas être manipulable par tout le monde.

[Invité §Gre067oV]

C'est quasiment impossible à déterminer simplement à cause du manque d'étanchéité et du calcul exacte des volumes en jeu.

Mais si tu prends les lois de la thermodynamique pour une compression adiabatique (coefficient polythropique k=1.406 pour l'air),

P1*[V1(exposant k)] = P2*[V2(exposant k)]

Il ne faut pas oublier que le volume ici utilisé n'est plus celui de la chambre de compression moteur, mais de celui appareil de mesure compris.

De plus le diagramme de distribution va influencer le volume final et initial de part le retard à la fermeture soupape d'admission. En effet, on ne commence à réellement comprimer l'air que quelques degré après le PMB. Il faut donc déterminer la course restante...

La taux de remplissage (encore le diagramme de distribution) va également jouer un rôle.

Et encore j'ai dit que je simplifiais