[Topic Officiel] Alfa Romeo Stelvio (949)

[Invité §bul881oF]

Une pluie d'arguments! Vas donc dire aux proprios d'XC90 qu'ils n'ont pas une voiture premium :lol:

 

Ton XC60 est sorti il y a bientôt 9 ans. Replace le dans la concurrence de l'époque c'est a dire le premier X3 E83 et tu verras que le Volvo est beaucoup mieux foutu.

[Sherpox]

Une pluie d'arguments! Vas donc dire aux proprios d'XC90 qu'ils n'ont pas une voiture premium :lol:

 

Bien sûr qu'une XC90 est Premium.

Un peu plus qu'Alfa en tous cas !

Service après-vente et réseau sont d'un niveau plus élevé, incontestablement.

[ben8531]

2000 XC90, pour 10.000 V40, S60, V60, V70, XC60, S90 et autre XC70...

Chiffres 2016.

Très très premium, le V60, avec son intérieur de XC60...d'il y a 9 ans et son Sensus qui reconnaît moins bien les commandes vocales qu'un Blue&me de 12 ans...

Faut pas confondre hdg et premium, c'est une question de nuance.

Bon, j'ai pas "taliban" dans ma signature, juste qlq km au compteur.

[Sherpox]

2000 XC90, pour 10.000 V40, S60, V60, V70, XC60, S90 et autre XC70...

Chiffres 2016.

Très très premium, le V60, avec son intérieur de XC60...d'il y a 9 ans et son Sensus qui reconnaît moins bien les commandes vocales qu'un Blue&me de 12 ans...

Faut pas confondre hdg et premium, c'est une question de nuance.

Bon, j'ai pas "taliban" dans ma signature, juste qlq km au compteur.

 

Je parle bien de l'image de marque et non des qualités intrinsèques du véhicule, qui n'ont pas grande importance.

Si une voiture se vendait sur base de ses qualités routières, on verrait plein de Giulia sur les routes.

Désolé pour la confusion.

[Invité §bul881oF]

Très très premium, le V60, avec son intérieur de XC60...d'il y a 9 ans et son Sensus qui reconnaît moins bien les commandes vocales qu'un Blue&me de 12 ans...

 

 

Le même intérieur dis-tu? Vérifions:

 

V60

 

 

XC60

 

 

 

Et Volvo a vendu autant de XC90 qu'Audi de Q7 en europe en 2015!

 

 

Bref j'te rappelle que c'est le sujet du Stelvio donc stop HS, Volvo est premium pour 99% des gens,

[Invité §far443El]

Je trouve au contraire que l'évocation de Volvo est très pertinente dans un sujet où l'on s'interroge sur les ambitions premium du Stelvio.

 

Si l'on s'en tient à l'image de marque, je dirais que Volvo est en train de devenir premium. Que la transformation soit complètement achevée ou pas reste discutable. Mais il suffit d'interroger un néophyte de 30 ou 40 ans pour savoir que le passé de Volvo "marque robuste, sécuritaire avec gros breaks pour les familles et les brocanteurs" n'est pas encore complètement oublié et n'a pas encore été remplacé pour tout le monde "marque premium pour riches Américains ou Chinois".

 

D'ailleurs, combien d'années pour la mue de Volvo ? Entre la C30 et la nouvelle X90 ? 2006 ---> 2016. 10 ans pour passer d'une compacte non premium (ou "semi premium") à un SUV que n'importe qui dans la rue dira premium.

 

Et entre la Giulietta et le Stelvio ? 6 ans.

 

Si une transition rapide marche pour Volvo, elle peut marcher pour Alfa.

[Invité §bar271qm]

Le souci, c'est qu'Alfa a déjà affirmé arriver dans le segment premium à l'époque des 159 et Brera: finition très soignée, confort, prix en hausse, volonté de concurrencer les allemands.

Certes, on restait sur une traction ou Q4 (comme Audi), mais le gap qualitatif était le même par rapport aux allemandes de l'époque.

Ce qui a manqué c'est un réseau à la hauteur du positionnement, une constance dans la qualité, une image qui faisait que les gens préféraient mettre un peu plus pour une allemande... Ils l'ont joué trop confort pépère, ce sui a détourné les amateurs de la marque sans attirer ceux qui étaient déjà ailleurs.

La Giulietta a été un retour à quelque chose qu'ils maîtrisaient mieux, en axant sur des voitures pas trop lourdes et avec d'excellents moteur et un très bon agrément de conduite.

Avec la Giulia, ils tentent de conserver l'ADN plaisir de conduite avec une bonne finition (mais pas franchement supérieure à une 159 qui était déjà très bien). Le souci, c'est qu'ils arrivent avec une gamme diesel plutôt correcte, mais une gamme essence complètement délirante qui impose 200ch + boite auto avec le tarif qui va avec.

[Invité §bul881oF]

Je trouve au contraire que l'évocation de Volvo est très pertinente dans un sujet où l'on s'interroge sur les ambitions premium du Stelvio.

 

Si l'on s'en tient à l'image de marque, je dirais que Volvo est en train de devenir premium. Que la transformation soit complètement achevée ou pas reste discutable. Mais il suffit d'interroger un néophyte de 30 ou 40 ans pour savoir que le passé de Volvo "marque robuste, sécuritaire avec gros breaks pour les familles et les brocanteurs" n'est pas encore complètement oublié et n'a pas encore été remplacé pour tout le monde "marque premium pour riches Américains ou Chinois".

 

D'ailleurs, combien d'années pour la mue de Volvo ? Entre la C30 et la nouvelle X90 ? 2006 ---> 2016. 10 ans pour passer d'une compacte non premium (ou "semi premium") à un SUV que n'importe qui dans la rue dira premium.

 

Et entre la Giulietta et le Stelvio ? 6 ans.

 

Si une transition rapide marche pour Volvo, elle peut marcher pour Alfa.

 

 

 

La mue de Volvo date de 1998 avec la première S80, première S60 en 2000, puis en 2002 le premier XC90, puis S40/V50 en 2004, ensuite je dirais qu'en 2006 la C30 ert les S80 II/XC70 ont terminées le boulot.

[Invité §bul881oF]

Le souci, c'est qu'Alfa a déjà affirmé arriver dans le segment premium à l'époque des 159 et Brera: finition très soignée, confort, prix en hausse, volonté de concurrencer les allemands.

Certes, on restait sur une traction ou Q4 (comme Audi), mais le gap qualitatif était le même par rapport aux allemandes de l'époque.

Ce qui a manqué c'est un réseau à la hauteur du positionnement, une constance dans la qualité, une image qui faisait que les gens préféraient mettre un peu plus pour une allemande... Ils l'ont joué trop confort pépère, ce sui a détourné les amateurs de la marque sans attirer ceux qui étaient déjà ailleurs.

La Giulietta a été un retour à quelque chose qu'ils maîtrisaient mieux, en axant sur des voitures pas trop lourdes et avec d'excellents moteur et un très bon agrément de conduite.

Avec la Giulia, ils tentent de conserver l'ADN plaisir de conduite avec une bonne finition (mais pas franchement supérieure à une 159 qui était déjà très bien). Le souci, c'est qu'ils arrivent avec une gamme diesel plutôt correcte, mais une gamme essence complètement délirante qui impose 200ch + boite auto avec le tarif qui va avec.

 

 

A la sortie de la 159 la presse l'a démontée parce qu'elle était moins amusante a conduire que la 156, en plus des points que tu as cité ça n'aide pas quand toute la presse dit que la balerine est devenue baleine, et que les moteurs ont perdus leur panache, d'autant plus pour une Alfa car c'est ce que les gens viennent chercher.

[Invité §far443El]

Si la mue de Volvo date du premier S80 (1998) (ce dont je doute mais peu importe) et que celle d'Alfa date de la 159 (2005), alors les parcours restent similaires...

 

Audi l'a fait sur un temps long. Volvo l'a fait sur un temps beaucoup plus court. Alfa peut le faire.

[Invité §far443El]

Dessins et photos du Stelvio non Quadrifoglio : https://passioneautoitaliane.b [...] le_25.html

 

Il est vraiment sublime.

[Invité §bul881oF]

Si la mue de Volvo date du premier S80 (1998) (ce dont je doute mais peu importe) et que celle d'Alfa date de la 159 (2005), alors les parcours restent similaires...

 

Audi l'a fait sur un temps long. Volvo l'a fait sur un temps beaucoup plus court. Alfa peut le faire.

 

 

 

On est bien d'accord qu'Alfa peut le faire si les modèles sont de l'acabit de la Giulia! Il ne faut juste pas qu'ils s'arrètent au Stelvio et continuer a développer la gamme a rythme régulier pour donner une image dynamique et ambitieuse

[Invité §bar271qm]

Si la mue de Volvo date du premier S80 (1998) (ce dont je doute mais peu importe) et que celle d'Alfa date de la 159 (2005), alors les parcours restent similaires...

 

Audi l'a fait sur un temps long. Volvo l'a fait sur un temps beaucoup plus court. Alfa peut le faire.

Le souci c'est qu'Alfa n'a pas insisté ni fait illusion très longtemps.

Avec en plus leur manie de ne jamais faire évoluer un modèle en cours de carrière ...

[Invité §alf616fy]

Ca c'est tres vrai... Aucune continuité stratégique : un lancement suivi du néant pendant plusieurs années, le développement de la gamme moteurs et technologie abandonné au bout d'un ou 2 ans, plus aucune pub autre que braderies prix pour écouler les stocks de km0 en VN et de retours LLD en VO. L'alfa 159 aurait pu tenir bien plus longtemps avec un minimum d'investissement et aujourd'hui ce serait moins compliqué de vendre des Giulia.

[ben8531]

 

Le même intérieur dis-tu? Vérifions:

 

V60

 

 

XC60

 

 

 

Et Volvo a vendu autant de XC90 qu'Audi de Q7 en europe en 2015!

 

 

Bref j'te rappelle que c'est le sujet du Stelvio donc stop HS, Volvo est premium pour 99% des gens,

 

 

Merci pour ta direction du forum...heureusement, je vois dans les posts qui ont suivi que ma référence à Volvo, que j'ai apprécié pour certains aspects, par ailleurs, était pertinente.

 

Puisque tu as une paire de lunettes sous la main, tu me diras si la marque Volvo est citée une fois dans l'article ci-après, qui donne une certaine définition de ce qu'est le premium.

 

"C’est le segment qui cartonne partout dans le monde, même en Europe. 2,4 millions de véhicules dit "premium" y seront vendus cette année, 2,7 millions devraient être écoulés en 2018. En plus de volumes en croissance à deux chiffres, le premium signifie surtout des marges opérationnelles deux fois plus élevées que celles des constructeurs généralistes.

 

BMW affiche ainsi au premier semestre 10,7% de marge, Audi 10%. Au Mondial de Paris, les marques haut de gamme rivalisent de nouveautés, tandis que les généralistes copient leurs codes. Tous les constructeurs ou presque lorgnent désormais vers cet eldorado.

 

Un segment flou

 

Mais s’il y a quinze ans, un véhicule premium devait être une grande berline allemande à propulsion, les contours de ce segment sont depuis devenus plus flous. "Aujourd’hui, la couverture de gamme entre premium et généralistes se rapproche. La différence entre une finition élevée sur un Volkswagen Touareg et un Porsche Cayenne d’entrée de gamme est ténue",constate Xavier Mosquet, senior partner au Boston Consulting Group. En conséquence, les équilibres dans le segment sont en pleine recomposition.

 

Premium depuis 130 ans

 

"Mercedes est un constructeur premium et ça fait 130 ans que ça dure", résume Marc Langenbrinck, ancien patron de Smart et PDG de Mercedes-Benz France. La marque à l’étoile forme avec BMW et Audi le trio historique qui se pose en maître-étalon du segment. Mais face à la multiplication des concurrents et à la perte de vitesses en Europe des grandes berlines, le trio recherche d’autres relais de croissance pour rester maître à bord. "Le premium évolue. Les berlines ont encore un potentiel de croissance, les modèles sportifs progressent, analyse Ian Robertson, directeur des ventes et du marketing chez BMW. Nous sommes donc toujours à la recherche de nouvelles niches".

 

Descendre en taille

 

Après les SUV et crossovers, Audi, BMW et Mercedes sont entrés en Europe sur le segment de véhicules compacts aux motorisations moins puissantes, comme l’Audi A1 ou la Mercedes Classe A. "Plus de 60% des clients nous viennent d’autres marques. Ils prennent des moteurs plus petits, donc moins onéreux, et réinvestissent cet argent dans les options", explique Marc Langenbrinck. Cette gamme élargie permet aux Allemands de se protéger face aux concurrents qui se revendiquent aussi premium.

 

Se démarquer

 

Depuis plusieurs décennies, les constructeurs généralistes, Japonais en tête, ont en effet créé des marques dédiées. Nissan possède Infiniti, ToyotaLexus, Honda Acura et en 2010, Citroën a lancé la griffe DS, devenue une marque à part entière au printemps. "Le raffinement à l’image des maisons de luxe parisienne, un design d’avant-garde, voilà ce qui doit se retrouver sur une DS, précise Yves Bonnefont, patron de la marque. Les Allemands sont eux sur le terrain de la puissance mécanique brutale". Se démarquer, c’est le créneau de tous les outsiders. Infiniti se pose ainsi en alternative. "Nos clients sont attachés à la qualité imposée par nos collègues germaniques, mais ils recherchent une marque différente", poursuit François Goupil de Bouillé, vice-président Infiniti Europe, Moyen-Orient et Afrique.

 

Volumes versus prix

 

Force est de constater que la démarcation ne fonctionne qu’à petite dose. Ainsi, Infiniti restructure actuellement sa gamme : tous les modèles s’appelleront "Q" suivi d’un chiffre qui identifiera le segment. La Q30 sera la petite compacte, la Q50 la berline de segment C etc. Une nomenclature qui rappelle clairement celles d’Audi. "Une marque premium est une marque avec des valeurs. Avoir une histoire est un atout indispensable", ajoute Xavier Mosquet. Les observateurs parient ainsi plus sur les chances de succès de DS ou d’Alfa Romeo dans le premium, en se référant à la mythique DS 1955 ou au Virus Alfa, que sur celles d’Infiniti ou de Lexus. "Les constructeurs généralistes définissent quel volume de véhicules ils doivent produire pour définir les coûts quand un constructeur premium va limiter les volumes pour préserver l’image de marque, son prestige et donc justifier un prix élevé", résume Xavier Mosquet.

 

Travail commun

 

En matière de production, la différence entre généralistes et marques haut de gamme n’est plus aussi évidente. Pour préserver leurs marges, en particulier sur les petits modèles, les Allemands ont adopté les politiques de réduction des coûts des généralistes. Daimler travaille par exemple activement avec l’Alliance Renault-Nissan depuis 2010. Des éléments des Mercedes GLA et l’Infiniti Q30 ont été développés en commun, Renault fournit des moteurs à la Classe C et les deux groupes feront dès 2017 usine commune au Mexique. Une tendance de fond qui amène Ian Robertson à une déclaration surprenante : "BMW réalise des volumes de ventes que bien des généralistes nous envient !"

 

Préserver les marges

 

Dans la course aux coûts et aux volumes, les constructeurs premium font cependant face à plusieurs écueils. La hausse des volumes ne doit d’abord pas altérer la qualité. "Les processus de production sont spécifiques pour nos modèles DS, les matériaux aussi, mais il n’y a rien d’incompatible à produire modèles premium et généralistes sur une même ligne, la qualité est équivalente" affirme Eric Apode, vice-président de DS en charge du développement et des produits. Les matériaux et surtout la technologie offrent une justification aux tarifs élevés des premium. "Le premium innove pour tout le secteur automobile, cela coûte cher" remarque Xavier Mosquet. Jaguar l’a bien compris. Distancé depuis une décennie par les Allemands, le constructeur britannique a forcé sur la connectivité et les aides à la conduite sur sa berline XE. Une tentative soulignée par les observateurs du secteur, qui pointent cependant le retard de Jaguar face à Audi ou BMW.

 

Vingt ans

 

C’est encore une fois en capitalisant sur l’image de marque que les Allemands arrivent à garder la main. Pour combien de temps ? La politique de massification de Porsche fait par exemple craindre un décrochage de la valeur du constructeur, quand des marques comme Infiniti ou DS s’adossent à de grands groupes pour monter en gamme, rapidement et à coûts raisonnables. "En Allemagne, il a fallu trente ans à Audi pour y arriver, rappelait en juin Carlos Tavares, le patron de PSA. Il faut donner vingt ans à DS pour prendre racine dans le premium". Rendez-vous au Mondial 2034 pour faire le point."

 

Bonne lecture !

[ben8531]

Le souci, c'est qu'Alfa a déjà affirmé arriver dans le segment premium à l'époque des 159 et Brera: finition très soignée, confort, prix en hausse, volonté de concurrencer les allemands.

Certes, on restait sur une traction ou Q4 (comme Audi), mais le gap qualitatif était le même par rapport aux allemandes de l'époque.

Ce qui a manqué c'est un réseau à la hauteur du positionnement, une constance dans la qualité, une image qui faisait que les gens préféraient mettre un peu plus pour une allemande... Ils l'ont joué trop confort pépère, ce sui a détourné les amateurs de la marque sans attirer ceux qui étaient déjà ailleurs.

La Giulietta a été un retour à quelque chose qu'ils maîtrisaient mieux, en axant sur des voitures pas trop lourdes et avec d'excellents moteur et un très bon agrément de conduite.

Avec la Giulia, ils tentent de conserver l'ADN plaisir de conduite avec une bonne finition (mais pas franchement supérieure à une 159 qui était déjà très bien). Le souci, c'est qu'ils arrivent avec une gamme diesel plutôt correcte, mais une gamme essence complètement délirante qui impose 200ch + boite auto avec le tarif qui va avec.

 

 

Je partage tout à fait cette analyse.

Pour la gamme essence, surtout si les législations deviennent moins favorables au diesel, on peut imaginer que des versions "dégonflées" pourraient s'ajouter.

Le 2.2d de la Giulia est proposé en 136, 150, 180 et 210 CV, après tout.

[Invité §far443El]

Bien d'accord sur la continuité. Mais c'est le passé. Aujourd'hui Alfa investit des centaines de millions. Plateforme entièrement nouvelle. Segments entièrement nouveaux (SUV et "super berlines" à la M3). Modèles apparemment au sommet des segments... Bien sûr tout cela est fragile, puisque la marque est littéralement en reconstruction et cherche à s'élever au statut de premium. Bien sûr tout peut s'arrêter du jour au lendemain, FCA n'étant pas un organisme public mais une entreprise qui cherche à faire des bénéfices. Mais je ne crois pas que passer son temps à reprocher à Alfa des tarifs trop premium... alors que nous ne les avons pas encore ou à relayer ici même des "infos internes" du genre "Il y a eu une réunion de crise à Turin, surtout n'achetez pas votre Giulia maintenant car dans 2 mois elles seront bradées", soit la meilleure façon de permettre à Alfa de réussir sa mue et de développer sa gamme.

 

Jugements hâtifs, répétition des stéréotypes produits par des journalistes paresseux, approximations (sur les tarifs et la différence avec ceux des premiums reconnus) et rumeurs (sur les tarifs du Stelvio, sur le nombre de Giulia croisées dans la rue), fuites internes plus que maladroites... : tout cela n'est pas très constructif ni judicieux au moment même où Alfa, la marque que nous prétendons tous ici aimer (ou même vendre), opère la révolution la plus cruciale de toute son histoire.

[Invité §bul881oF]

 

Merci pour ta direction du forum...heureusement, je vois dans les posts qui ont suivi que ma référence à Volvo, que j'ai apprécié pour certains aspects, par ailleurs, était pertinente.

 

Puisque tu as une paire de lunettes sous la main, tu me diras si la marque Volvo est citée une fois dans l'article ci-après, qui donne une certaine définition de ce qu'est le premium.

 

"C’est le segment qui cartonne partout dans le monde, même en Europe. 2,4 millions de véhicules dit "premium" y seront vendus cette année, 2,7 millions devraient être écoulés en 2018. En plus de volumes en croissance à deux chiffres, le premium signifie surtout des marges opérationnelles deux fois plus élevées que celles des constructeurs généralistes.

 

BMW affiche ainsi au premier semestre 10,7% de marge, Audi 10%. Au Mondial de Paris, les marques haut de gamme rivalisent de nouveautés, tandis que les généralistes copient leurs codes. Tous les constructeurs ou presque lorgnent désormais vers cet eldorado.

 

Un segment flou

 

Mais s’il y a quinze ans, un véhicule premium devait être une grande berline allemande à propulsion, les contours de ce segment sont depuis devenus plus flous. "Aujourd’hui, la couverture de gamme entre premium et généralistes se rapproche. La différence entre une finition élevée sur un Volkswagen Touareg et un Porsche Cayenne d’entrée de gamme est ténue",constate Xavier Mosquet, senior partner au Boston Consulting Group. En conséquence, les équilibres dans le segment sont en pleine recomposition.

 

Premium depuis 130 ans

 

"Mercedes est un constructeur premium et ça fait 130 ans que ça dure", résume Marc Langenbrinck, ancien patron de Smart et PDG de Mercedes-Benz France. La marque à l’étoile forme avec BMW et Audi le trio historique qui se pose en maître-étalon du segment. Mais face à la multiplication des concurrents et à la perte de vitesses en Europe des grandes berlines, le trio recherche d’autres relais de croissance pour rester maître à bord. "Le premium évolue. Les berlines ont encore un potentiel de croissance, les modèles sportifs progressent, analyse Ian Robertson, directeur des ventes et du marketing chez BMW. Nous sommes donc toujours à la recherche de nouvelles niches".

 

Descendre en taille

 

Après les SUV et crossovers, Audi, BMW et Mercedes sont entrés en Europe sur le segment de véhicules compacts aux motorisations moins puissantes, comme l’Audi A1 ou la Mercedes Classe A. "Plus de 60% des clients nous viennent d’autres marques. Ils prennent des moteurs plus petits, donc moins onéreux, et réinvestissent cet argent dans les options", explique Marc Langenbrinck. Cette gamme élargie permet aux Allemands de se protéger face aux concurrents qui se revendiquent aussi premium.

 

Se démarquer

 

Depuis plusieurs décennies, les constructeurs généralistes, Japonais en tête, ont en effet créé des marques dédiées. Nissan possède Infiniti, ToyotaLexus, Honda Acura et en 2010, Citroën a lancé la griffe DS, devenue une marque à part entière au printemps. "Le raffinement à l’image des maisons de luxe parisienne, un design d’avant-garde, voilà ce qui doit se retrouver sur une DS, précise Yves Bonnefont, patron de la marque. Les Allemands sont eux sur le terrain de la puissance mécanique brutale". Se démarquer, c’est le créneau de tous les outsiders. Infiniti se pose ainsi en alternative. "Nos clients sont attachés à la qualité imposée par nos collègues germaniques, mais ils recherchent une marque différente", poursuit François Goupil de Bouillé, vice-président Infiniti Europe, Moyen-Orient et Afrique.

 

Volumes versus prix

 

Force est de constater que la démarcation ne fonctionne qu’à petite dose. Ainsi, Infiniti restructure actuellement sa gamme : tous les modèles s’appelleront "Q" suivi d’un chiffre qui identifiera le segment. La Q30 sera la petite compacte, la Q50 la berline de segment C etc. Une nomenclature qui rappelle clairement celles d’Audi. "Une marque premium est une marque avec des valeurs. Avoir une histoire est un atout indispensable", ajoute Xavier Mosquet. Les observateurs parient ainsi plus sur les chances de succès de DS ou d’Alfa Romeo dans le premium, en se référant à la mythique DS 1955 ou au Virus Alfa, que sur celles d’Infiniti ou de Lexus. "Les constructeurs généralistes définissent quel volume de véhicules ils doivent produire pour définir les coûts quand un constructeur premium va limiter les volumes pour préserver l’image de marque, son prestige et donc justifier un prix élevé", résume Xavier Mosquet.

 

Travail commun

 

En matière de production, la différence entre généralistes et marques haut de gamme n’est plus aussi évidente. Pour préserver leurs marges, en particulier sur les petits modèles, les Allemands ont adopté les politiques de réduction des coûts des généralistes. Daimler travaille par exemple activement avec l’Alliance Renault-Nissan depuis 2010. Des éléments des Mercedes GLA et l’Infiniti Q30 ont été développés en commun, Renault fournit des moteurs à la Classe C et les deux groupes feront dès 2017 usine commune au Mexique. Une tendance de fond qui amène Ian Robertson à une déclaration surprenante : "BMW réalise des volumes de ventes que bien des généralistes nous envient !"

 

Préserver les marges

 

Dans la course aux coûts et aux volumes, les constructeurs premium font cependant face à plusieurs écueils. La hausse des volumes ne doit d’abord pas altérer la qualité. "Les processus de production sont spécifiques pour nos modèles DS, les matériaux aussi, mais il n’y a rien d’incompatible à produire modèles premium et généralistes sur une même ligne, la qualité est équivalente" affirme Eric Apode, vice-président de DS en charge du développement et des produits. Les matériaux et surtout la technologie offrent une justification aux tarifs élevés des premium. "Le premium innove pour tout le secteur automobile, cela coûte cher" remarque Xavier Mosquet. Jaguar l’a bien compris. Distancé depuis une décennie par les Allemands, le constructeur britannique a forcé sur la connectivité et les aides à la conduite sur sa berline XE. Une tentative soulignée par les observateurs du secteur, qui pointent cependant le retard de Jaguar face à Audi ou BMW.

 

Vingt ans

 

C’est encore une fois en capitalisant sur l’image de marque que les Allemands arrivent à garder la main. Pour combien de temps ? La politique de massification de Porsche fait par exemple craindre un décrochage de la valeur du constructeur, quand des marques comme Infiniti ou DS s’adossent à de grands groupes pour monter en gamme, rapidement et à coûts raisonnables. "En Allemagne, il a fallu trente ans à Audi pour y arriver, rappelait en juin Carlos Tavares, le patron de PSA. Il faut donner vingt ans à DS pour prendre racine dans le premium". Rendez-vous au Mondial 2034 pour faire le point."

 

Bonne lecture !

 

 

Ton argument c'est que Volvo n'est pas cité dans ton article et donc n'est pas premium c'est bien ça? Tu te rends compte a quel point tu es ridicule? J'ai l'impression de parler à un enfant...

 

Donc DS est premium mais Volvo non?! Cella là c'est la meilleure!

[Invité §bar271qm]

Bien d'accord sur la continuité. Mais c'est le passé. Aujourd'hui Alfa investit des centaines de millions. Plateforme entièrement nouvelle. Segments entièrement nouveaux (SUV et "super berlines" à la M3). Modèles apparemment au sommet des segments... Bien sûr tout cela est fragile, puisque la marque est littéralement en reconstruction et cherche à s'élever au statut de premium. Bien sûr tout peut s'arrêter du jour au lendemain, FCA n'étant pas un organisme public mais une entreprise qui cherche à faire des bénéfices. Mais je ne crois pas que passer son temps à reprocher à Alfa des tarifs trop premium... alors que nous ne les avons pas encore ou à relayer ici même des "infos internes" du genre "Il y a eu une réunion de crise à Turin, surtout n'achetez pas votre Giulia maintenant car dans 2 mois elles seront bradées", soit la meilleure façon de permettre à Alfa de réussir sa mue et de développer sa gamme.

 

Jugements hâtifs, répétition des stéréotypes produits par des journalistes paresseux, approximations (sur les tarifs et la différence avec ceux des premiums reconnus) et rumeurs (sur les tarifs du Stelvio, sur le nombre de Giulia croisées dans la rue), fuites internes plus que maladroites... : tout cela n'est pas très constructif ni judicieux au moment même où Alfa, la marque que nous prétendons tous ici aimer (ou même vendre), opère la révolution la plus cruciale de toute son histoire.

Ca fait des années (décennies ?) qu'Alfa nous dit que c'est du passé et que là ils ont mis le paquet.

La dernière fois, c'était pour la 159: usine modernisée, plateforme inédite, moteurs inédits, tarifs en hausse, garantie 3 ans + entretien ...

On allait voir ce qu'on allait voir, avec des nouveaux moteurs, les 4 roues directrices ...

Il suffit de retrouver les mêmes débats ici qu'on avait eu à l'époque où les fans (dont je fais partie) nous affirmaient qu'Alfa avait fait sa révolution.

Résultat ...

... pas grand chose

La 159 est sortie, un seul moteur est apparu pendant sa carrière (1750TBI), rien d'autre n'a bougé à part des détails d'équipements, nouvelles jantes, nouveaux tissus ...

Tu parles d'une stratégie premium.

Là, on voit bien qu'ils n'ont pas les moyens de leurs ambitions.

Les Giulia/Stelvio sont présentées, il faut attendre 6 mois / 1 an avant d'en voir sur la route, avec une gamme étriquée, plein de promesses, mais un grand flou artistique. Magnifique le lancement qui retombe comme un soufflet, quand la voiture est vraiment dispo, tout le monde l'a oubliée ...

[Invité §thi884Fq]

c'est vrai que le délai entre la présentation et l'arrivée en concession est excessivement long... tout l'engouement de la présentation retombe

Ce qu'il faudrait c'est: présentation et arrivée dans les concessions 2-3 mois après, histoire que l’engouement soit toujours là et, de prendre de cours la concurrence.

j'espère et je pense que le Stelvio va "bien" se vendre car je n'ai vu aucunes giulia sur la route encore malgré que ma concession en vend...s'il y avait eu un sw en même temps ça aurait pu aider

[Invité §bar271qm]

J'espère aussi pour Alfa que Giulia+Stlevio seront de gros succès, sinon c'est la fin de la marque.

Mais ils donnent vraiment l'impression de tout faire pour que ça marche mal.

[Invité §car051qE]

Un petit aperçu de la version standard:

 

 

 

 

 

 

 

On peut la voir en action sur le site ansa: http://www.ansa.it/sito/videog [...] a4781.html

[ben8531]

 

Ton argument c'est que Volvo n'est pas cité dans ton article et donc n'est pas premium c'est bien ça? Tu te rends compte a quel point tu es ridicule? J'ai l'impression de parler à un enfant...

 

Donc DS est premium mais Volvo non?! Cella là c'est la meilleure!

 

 

Bon, et bien...j'aurai essayé de te faire prendre un peu de hauteur, de raisonner, de faire autre chose que du premier degré.

Peine perdue, t'es pas équipé pour...

Va donc troller ailleurs, ici, il me semble qu'il y a des gens qui ont plaisir à débattre constructivement....

"taliban". C'est écrit dans ta signature. Pathétique.

[ben8531]

J'espère aussi pour Alfa que Giulia+Stlevio seront de gros succès, sinon c'est la fin de la marque.

Mais ils donnent vraiment l'impression de tout faire pour que ça marche mal.

 

 

Patience (...et oui !) !

C'est vrai que chaque fois que j'ai commandé une Alfa (ça fait quelques unes) j'ai eu l'impression de faire un peu œuvre de bienfaisance...et pourtant, jamais déçu !

À chacune, j'ai trouvé des qualités.

Je suis d'ailleurs frappé de l'image que la marque garde auprès du public "non-averti"...un certain prestige, une exclusivité ! (Ce n'est pas de l'humour sur les chiffres de vente des dernières années).

 

Cette fois, j'y crois !

Le Stelvio suit la Giulia d'assez prêt !

2 modèles up to date en 2 ans, c'est quand même du jamais vu.

Même si les puristes ont les cheveux qui se dressent, en allant sur le créneau du SUV, ils sont en phase avec le marché.

Les deux années qui viennent seront cruciales et même si les atermoiements sur le choix de la plateforme pour le renouvellement de la Giulietta m'inquiètent un peu, je reste confiant.

Après tout, il me semble que les objectifs de Maserati sont atteints.

Je laisserais le bénéfice du doute à la direction de Fca.

L'annonce du recrutement de 1800 personnes à Cassino tient peut-être en partie de la comm...mais ça me semble aussi aller dans le bon sens.

Allez, j'espère que dans moins d'un an, on sera quelque uns à partager nos premières impressions sur la route !

[Invité §bul881oF]

 

Bon, et bien...j'aurai essayé de te faire prendre un peu de hauteur, de raisonner, de faire autre chose que du premier degré.

Peine perdue, t'es pas équipé pour...

Va donc troller ailleurs, ici, il me semble qu'il y a des gens qui ont plaisir à débattre constructivement....

"taliban". C'est écrit dans ta signature. Pathétique.

 

 

Tu veux faire autre chose que du premier degré mais tu ne comprends même pas le second degré de ma signature! Effectivement on a pas le même équipement mais je n'échangerai pas le mien pour le tien si le but est de prendre de la hauteur, tu me traites de troll puis de taliban alors que l'un est l'inverse de l'autre, ca resume bien le personnage!

 

Pour toi et en m'appuyant sur la crédibilité que tu accordes a l'article que tu as posté une DS3 ou une DS4 c'est premium, mais une V60 ou une V90 non

 

Dans l'attente de tes prochaines aberrations

[Invité §wal767XY]

Qualité Allemande dite Prémium d'une Porsche Cayenne . Prix: 70.000 euros + 30.000 euros d'option = 105.000 euros.

https://youtu.be/_kp6vvVkp-Y

[Invité §cri835Bz]

On en revient encore une fois au cercle vertueux de la presse automobile française. Ils ont gain de cause à toute les aberrations possible.

[Invité §bul881oF]

 

Un peu dommage, cette config ne la met pas du tout en valeur

 

Le noir n'est pas la meilleure couleur comme pour la Giulia surtout quand comme ici les protections ne sont pas peintes

 

Quant aux jantes j'espère que c'est la plus petite taille possible...

[CAPITENNE T]

 

Un peu dommage, cette config ne la met pas du tout en valeur

 

Le noir n'est pas la meilleure couleur comme pour la Giulia surtout quand comme ici les protections ne sont pas peintes

 

Quant aux jantes j'espère que c'est la plus petite taille possible...

 

 

Je la trouve désirable malgré la config' d'entrée de gamme

[Invité §BOR846mO]

je la trouve mieux en basique, surtout pour un SUV ( en HS je trouve les volvos très belles et pour moi c'est du premium)

[Invité §alf616fy]

Moi aussi je préfère la version normale, plus élégante...

Personne n'a la largeur hors rétroviseurs ?

[Invité §thi884Fq]

et une photo de l'arrière train en version normale ?

[ben8531]

 

À ton service.

À mon goût, très sympa en noir. Je trouve qu'en blanc, les détails de style sont estompés.

[Invité §alf616fy]

A mon avis la couleur est grigio lipari

[PK5]

 

Je la trouve désirable malgré la config' d'entrée de gamme

 

 

Idem