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Après guerre (1945-1971)

Le mystère de la Simca Aronde Bacalan (1958)


Invité §sep443ML
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Messages recommandés

Voilà ce que disait Jacques ROUSSEAU au sujet de ces voiture dans son livre en 1984, et piqué volontairement à Trebor Yles, du forum "les belles années SIMCA" :

 

histoire_Bacalan.jpg.cc1d269c252fc1e73b4bba4c00205185.jpg

 

On ne peut imaginer, qu'une personnalité comme lui, ait pu écrire ce genre de chose, sauf s'il considérait être toujours dans le contexte de l'époque. Mais en 1984, quel intérêt ?

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Invité §aro407oI

On ne peut imaginer, qu'une personnalité comme lui, ait pu écrire ce genre de chose, sauf s'il considérait être toujours dans le contexte de l'époque. Mais en 1984, quel intérêt ?

 

 

Qu'est-ce que tu veux dire avec cela? J'avoue que je ne comprends pas vraiment.

Il a écrit plus ou moins la même chose sur le sujet des "Bacalan" dans la série d'articles sur les Aronde parue début 1980 dans "L'Album du Fanatique".

 

Je ne comprends bien dans quelle maniere il aurait pu considérer être "dans le contexte de l'époque". J'ai toujours compris ce texte comme étant une partie de l'histoire de Simca qu'il a dévoilé à loccasion car il était près de ce qui se passait en 1958. Donc un témoignage de quelqu'un "qui était là".

 

Ce qu'il a dit n'était peut-être pas complet mais grossièrement falsifié? Je ne le crois pas vraiment.

En tout cas je regrette que personne n'ait eu l'ocasion ou l'idée de lui demander d'une maniére ciblée certains éclaircissements de plus pendant qu'il était encore de ce monde.

 

 

 

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Invité §aro407oI

.

 

C'est vrai que ca manque de photos ce topic ...

 

Bon allez, des que j'ouvre un Bar-Tabac, promis, je l'appellerai "Aux Bacalans" !!!

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/360557/Westcoast-2010_Hotch-depann_7415-22.jpg

 

.

 

 

C'est méchant, ca! Déjà un qui a transformé une Bacalan en épave! :D

 

Comment as tu pu deviner ce qui s'est passé ici même, y compris pour la couleur de la voiture? ;)

http://fotoforum.fr/photos/2010/09/18.65.jpg

 

Non, bien sûr c'était juste une "mise en scène" et ce n'était pas comme cela que j'ai "cassé" cette Bacalan en 1996! ;) C'était une des 3 Bacalan que j'ai recupéré en printemps 1996 mais elle était très, tres mûre et je l'ai donc démonté pour pièces dans les règles de l'art cette même année.

 

 

 

 

 

 

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Qu'est-ce que tu veux dire avec cela? J'avoue que je ne comprends pas vraiment.

Il a écrit plus ou moins la même chose sur le sujet des "Bacalan" dans la série d'articles sur les Aronde parue début 1980 dans "L'Album du Fanatique".

 

Je ne comprends bien dans quelle maniere il aurait pu considérer être "dans le contexte de l'époque". J'ai toujours compris ce texte comme étant une partie de l'histoire de Simca qu'il a dévoilé à loccasion car il était près de ce qui se passait en 1958. Donc un témoignage de quelqu'un "qui était là".

 

Ce qu'il a dit n'était peut-être pas complet mais grossièrement falsifié? Je ne le crois pas vraiment.

En tout cas je regrette que personne n'ait eu l'ocasion ou l'idée de lui demander d'une maniére ciblée certains éclaircissements de plus pendant qu'il était encore de ce monde.

 

 

 

 

ROUSSEAU étant respectueux de son passé, de celui de SIMCA et de HTP, il aurait pu donner le strict essentiel, et ne pas étaler l'erreur stratégique de SIMCA à cette époque, même ne 1980.

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Invité §aro407oI

Oui, le strict essentiel, c'est comme cela que j'ai toujours compris la présentation de cette "anecdote" par Jacques Rousseau. Et pour quelqu'un qui était respectueux de son passé et de celui de Simca, avouer que l'on s'est trompé en présentant un tel modéle à Pigozzi, c'était déjà un "exploit" car ceci laissait sous-entendre assez clairement que tout ne tournait pas bien rond dans le jugement du marché et des tendances stylistiques dans les bureaux impliqués chez Simca.

Il aurait donc été bien si l'on aurait pu lui poser les question clés qui ressurgit même de toutes les discssions menées ici:

- Pourquoi 700 voitures et pas nettement moins (le fascicule IXO de la Bacalan parle de 650, d'ailleurs. Chiffre obtenue d'où?)

- Y avait-il une fin (utilisation prévue) particulière pour ces 700 voitures dans un premier temps?

- Comment exactement s'est-il déroulé la transition vers la P60 définitive, vu que les particularités (pare-chocs, sigles etc.) de cette P60 avaient déjá été définies sur les plans chez Simca début 1957?

 

Mais comme Jacques Rousseau est décédé et comme on ne sait pas si son fils (collaborateur à certains de ses oeuvres) dispose de documents ou notes personnelles qui pourraient apporter des nouvelles informations, quelqu'un a-til déjà essayé de contacter d'autres historiens auto qui se sont penchés sur l'histoire de Simca depuis un bon moment, p.ex. Michel Renou?

 

Bon, je vous laisse maintenant. Comme il fait super beau ici, je vais prendre ma Bacalan pour aller faire un tour dans la campagne pour aller voir où on en est avec la production et pour la récolte des pommiers et pruniers dans notre jardin dans la campagne. ;)

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Invité §aro407oI

Oui, elles sont parues dans le Hors Série GAZOLINE no. 4 sur les Simca Aronde.

Mais que font les originaux dans les archives PANHARD?? :??:

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Invité §aro407oI

Merci pour ces précisions.

C'est pourtant surprenant que quelqu'un du bureau d'études ait pu prendre CELA en photo comme "concurrente Simca Aronde". Car cette photo doit dater d'après Octobre 1959 ("JJ75" est une immatriculation de ce mois) et à cette période il a dû avoir des milliers et milliers de P60 "normales" de toutes finitions qui circulaient partout à Paris (car la P60 "officielle" avait débuté plus de 12 mois avant).

Etonnant ...

 

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Bonjour,

 

 

Juste quelques mots pour vous dire que j'ai attaqué il y a 12 ans le recensement des Aronde, j'ai trouvé plus de 3400 numéros de chassis dont plus de 300 hors de nos frontières, j'ai croisé 11 numéros de série de Bacalan, avez vous des infos sur le 1000201 que je n'ai pas encore croisé.

 

 

Simcamitiès

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Bonjour bis,

 

J'ai oublié de dire que tous les numéros de Bacalan trouvés sont entre 1000200 et 1000500 comme dit plus haut mais que après entre 1000500 et 1002300 je n'ai qu'un seul et unique numéro de chassis recensé......

 

Si quelqu'un en a dans ce trou ça m'intéresse.

 

Simcamicalement

 

Après tout rentre dans l'ordre, j'ai 3 ou 4 numéros de châssis dans chaque série de mille numéros.

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Invité §aro407oI

Bonjour,

 

 

Juste quelques mots pour vous dire que j'ai attaqué il y a 12 ans le recensement des Aronde, j'ai trouvé plus de 3400 numéros de chassis dont plus de 300 hors de nos frontières, j'ai croisé 11 numéros de série de Bacalan, avez vous des infos sur le 1000201 que je n'ai pas encore croisé.

 

 

Simcamitiès

 

 

Salut Philippe

 

Si tu me contactes par MAIL, nous pourrions comparer nos no. de Bacalan vérifiées. J'en ai 12 numéros au total.

 

Par le plus grand hasard je possède le document d'immatriculation d'époque de la 1000201 dont tu as soulevé la question (pourquoi celle-là tout précisement?). La voiture a été immatriculée la 1ère fois le 10 décembre 1958 à Leipzig (RDA). Elle a eu six propriétaires au total mais a été mise hors circulation le 30 décembre 1983 puis démontée pour pièces. J'ai pas mal de pièces de cette voiture (que j'avais obtenu lors de l'achat de ma 2ème "Bacalan" en 2009). Pendant sa vie (en 1976) elle a été repeinte en bleu clair metallisé au toit argent métallisé (ouf!), et ceci jusqu'au point où même le tableau de bord et la colonne de direction et d'autres piéces de l'intérieur ont recu du bleu clair métallisé (les pieces sont dans mes stocks).

 

A propos du trou entre les 1000500 et 1002300 (environ), il a dû y avoir des Elysée de série car les bulletins du service après-vente Simca parlent de certaines modifications intervenues dans cette période (croisillon de radiateur derriére la calandre à partir du no. 1001405). Sinon, on pourrait expliquer cette lacune relative peut-être par le fait que le modèle de série (Elysée 59) était tout neuf et ceux qui roulaient beaucoup avec leur P60 fraîachement achetée avaient l'occasion de remplacer la voiture par une plus récente dans les années après, et s'ils tenaient vraiment à ce modèle c'était donc plutôt la voiture achetée par la suite quils ont gardé longtemps aprés l'arrêt de production. C'est pourquoi il y a beaucoup de modéles et marques où on constate le phénomène que les tout premiers exemplaires d'un modèle (produit pendant plusieurs années) sont relativement rares parmi les survivantes, pendant que le DERNIER millésime (avant l'arrêt de production) a survécu à des taux bien plus elevés.

 

 

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Invité §aro407oI

Bonjour bis,

 

J'ai oublié de dire que tous les numéros de Bacalan trouvés sont entre 1000200 et 1000500 comme dit plus haut mais que après entre 1000500 et 1002300 je n'ai qu'un seul et unique numéro de chassis recensé......

 

Si quelqu'un en a dans ce trou ça m'intéresse.

 

 

Autre détail qui confirme que les P60 produites entre ces deux numéros (approximatifs) ont bien été des P60 DE SERIE:

 

L'Elysée P60 no. 1001812 a servi comme voiture-modèle pour l'agréation-type des P60 ELysée 1959 par l'équivalent du "Service des Mines" AUTRICHIEN. Ce numéro et ses données techniques figurent dans la partie "Description technique" du docment d'immatriculation de chaque P60 Elysée vendue et immatriculé en Autriche.

 

Mais là on s'éloigne du sujet des "Bacalan" et on pourrait discuter ces histoires (et resumer les tout derniers posts sur ce sujet des P60 Elysée les plus anciennes) plutôt ici, peut-être:

http://forum-auto.caradisiac.com/auto [...] 57-280.htm

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Invité §vet233KH
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Invité §bru036jE

Bonjour

 

je suis tombe completement par hazard sur votre sujet de discution , sur ces droles " d aronde" je voudrai juste y apporte un temoignage , mon temoignage !

 

avril 1982 , je sort de l armee , j ai 21 ans et cherche une aronde pour rouler ayant ete berce toute mon enfance dans ces voitures , n etant pas fixer sur un model bien precis , peu importe , juste de preference une couleur vive (verte ou bleu) ,

un jour devant un cafe , je parle de ca a un ami a moi , et me dit qu il y a quelques mois il a ete faire un depannage (il est electricien) chez une personne a levalloit perret , et qu elle avait justement une vielle simca dans le garage , a moi de voir si elle serait vendeuse !

quelques jours apres il me retrouve l adresse dans une petite rue du centre de levallois , avec un ami nous nous y rendons , et sans effrayer la dite personne nous lui demandons si elle a bien une vielle simca a vendre , d abord etonnee , je lui raconte dont , d ou viens mon information , une fois ressauree , elle nous a ouvert la porte du garage justant la maison ,

et surprise mon pote et moi , nous somme devant une drole " d aronde" avec ces gros pare chocs disgracieux , et cette teinte tres fonce, nous avons juste tourne autour , sans meme pouvoir la mettre en route , (cela faisait plusieurs annees , depuis la mort de sont mari qu elle n avait pas tournee) , mais de memoire elle avait je crois l interieur vert et blanc) ,

mais nous nous sommes bien demander mon pote et moi a l epoque que quel voiture pouvais bien provenir ces gros pare chocs !! sans vraiment jamais avoir obtenu de reponses

fin du 1er act

 

dans la foulee quelques semaine apres je me trouve une magnifique etoile 6 de 61 comme neuve et negocie pour 1000 frs d epoque ,

de super souvenir et quel voiture , a cette epoque je commence a m interresse un peu au livres sur les anciennes , et une successions de revues "le fanatique de l automobile" je crois , font un dossier justement sur toute la gamme simca et plus prescisement aronde , j achete donc les revues au fur et a mesure , jusqu a celui qui commence a parler des p60 et avec un article sur les "bacalan" !! je vous dit pas ma surprise !! , j ai vite ete faire voir l article au pote qui etait avec moi le jour de la visite de la dite aronde aux gros pare chocs , et quel surprise de savoir , que c etait un model originale de chez simca , vendue a tres peu d exemplaire , on a debarque vite fait dans la foule a levallois , mais n avons jamais retrouve la maison de la vielle dame , le quartier avait ete entierement refait et bien des maisons disparus pour pour pouvoir agrandir certains espaces !! fin de la recherche

 

juste pour dire , que je n ai pas tout lu les articles du forum sur la questions des bacalan (ca prendrai trop de temps) , mais c est sur et certains qu il y en a au moins eu une qui a roule en region parisienne a une epoque !!

j ai toujours ce regret au fond de moi , je me suis ensuite rattrape sur des monaco et monaco speciale , mais toujours le regret de cette bacalan !!! c est la vie

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Je découvre le sujet "Bacalan" seulement ce jour! Pour un ancien de Simca Chrysler, le passé de la marque à l'hirondelle ne peut laisser insensible.

En 1974, j'étais jeune instructeur de formation et travaillais à Poissy, à l'étage de ce que nous appelions le B5, bâtiment entre autres, dédié aux presses. Parmi nous, un travailleur protégé aidait au classement des programmes et à leur expédition chez les concessionnaires. Il avait travaillé pendant plusieurs années à la galvanoplastie (chromage, traitement de surface) et avait subi un grave accident en voulant dépanner un automate. Mais voici ce qui pourrait compléter les informations:

Voyant mon intérêt pour une Aronde Bacalan (immatriculée 78) qui venait tous les jours se garer sur le parking (nous sommes en 1974) il me précisa qu'il en avait acheté une identique lui aussi. Il ajouta qu'une opération de vente aux collaborateurs Simca fut proposée avec ces modèles dont le prix était extrêmement attrayant. Je n'ai pas noté le prix de vente ni la date exacte de cette opération "déstockage".

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Invité §aro407oI

 

Voyant mon intérêt pour une Aronde Bacalan (immatriculée 78) qui venait tous les jours se garer sur le parking (nous sommes en 1974) ...

 

Le Bacalan roulant encore en France en 1974, il n'y a pas pu en avoir eu beaucoup.

Je me demande si celle-là n'était pas la Bacalan qui se trouve actuellement à la CAAPY (elle a été sortie d'un garage dans le 78 vers 1991/92 et a été restaurée par la suite).

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Invité §aro407oI

Je ne sais pas si vous, les "habitués" de ce topic qui vous avez contribué si activement à la discussion de ce modèle en 2010, si vous suivez encore ce topic, mais juste au cas où:

 

Dites donc, vous voyez quoi sur cette photo datant d'environ 1963-64? :lol:

 

http://up.picr.de/22342998tv.jpg

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Invité §aro407oI

Une BACALAN amélioré par SIMCA pour vendre en Europe de l'Est.

 

 

Non, pas tout à fait. ;)

Le no. d'immatriculation de la voiture est connu (il éxiste d'autres photos de la voiture) et il y a une autre photo (antérieure - d'env. 1961) où cette voiture est toute noire. Alors la peinture claire (blanche?) du toit a bien été faite dans la RDA au cours de la vie de la voiture.

Cette hypothèse des Bacalan "améliorées" (baguettes latérales, peintures bi-ton etc.) vendues dans l'Est reste un mythe.

Les seuls détails modifiés par rapport à la configuration d'usine connue sont les entourages des phares et feux AR chromés (et pas noirs) montés sur une PARTIE de la production exportée vers la RDA (y compris sur la voiture ci-dessus).

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Aujourd'hui, on ne peut plus faire confiance aux écrits de Jacques Rousseau lorsqu'on découvre que c'est lui qui a lancé le mythe de "Pigozzi fondateur de Simca".

Rousseau était un collaborateur (c'est le mot juste) de la haute direction de Simca, donc tenu à un grand devoir de réserve (même après qu'il ait pris sa retraite).

D'où un travestissement certain de la "réalité vraie".

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Il y a l'histoire qui doit faire la part des choses telle que le popu le voit et il y a l'histoire avec un grand H qui est réelle.

Effectivement HTP était un responsable et non un fondateur. Pur preuve, c'était FIAT qui géré SIMCA jusqu'à la création de l’Europe, où FIAT n'avait plus aucun intérêt de garder SIMCA qui distribuait les italienne. Cession à CHRYSLER, puis "limogeage" de HTP de SIMCA par les ritals, et finalement le but était de faire disparaître SIMCA au profit de CHRYSLER, chose qu'ils ne feront pas, mais que PSA fera vite !

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Invité §aro407oI

Bon, "gérer" me paraît un mot assez fort à propos du rôle de Fiat. Garder une certaine influence (et des actions) - oui, mais "gérer" dans le terme propre du mot?

Mais qui sait ... peut-être certains grossistes de piéces auto avaient des premonitions assez claires a propos de cela, vu comment leurs piéces qui se montaient sur Simca étaient classées sous "Fiat-Simca" dans les tableaux d'affectation encore assez longtemps dans les années 50?

 

Par contre, à propos des Bacalan, je ne vois pas tant les lacunes et falsifications du côté de Jacques Rousseau qui avait le mêrite de pour le moins donner des détails sur cette histoire qui personne d'autre n'avait encore relevé dans ce détail.

Mais comme déjá évoqué ici, c'est sûr que toute cette activité de faire une présérie d'environ 700 exemplaires SANS que Pigozzi en était au courant, c'est peu probable. Je pense plutôt que tout le monde (Pigizzi compris) s'est trompé de ce que l'évolution initiale allait donner "en vrai". Et puis il fallait vite poursuivre les modifications pour arriver à quelque chose de plus moderne encore qui serait mieux vendable.

 

Je vois les "coupables" de la distortion de l'histoire de ces "Bacalan" plutôt ailleurs, par ex. chez René Bellu qui a constamment refusé de prendre en compte la présence des Bacalan en Allemagne de l'Est dès fin 1958, par exemple, quand il évoquait ce modéle (dans AUTOMOBILIA et ailleurs). Et ceci BIEN APRES que leur présence dans ce pays ait déjá été évoquée dans la presse des anciennes en France, p.ex. dans LVA et Gazoline dans les années 90.

Et comme déjá dit, il éxiste aucune preuve d'une exportation des "Bacalan" en Pologne (évoquée par R. Bellu, mais l'article dans lÄ'Auto Journal de février 1959 sont il a repris la photo ne fournit aucune preuve que les Bacalan ont effectivement été exportées en Pologne).

En Tchecoslovaquie, leur présence me semble plus probable, vu que Simca y était implantée a tel point que les Aronde figuraient parmi une poignée de voitures de l'ouest évoquées de facon assez normale (même si pas très souvent) dans la presse automobile du pays à cette période. Mais ce que l'on y trouve concerne plutôt les 90A et P60 de série dont un certain nombre de survivantes éxiste en Tchequie et la Slovaquie encore aujourd'hui. Par contre, selon ses propres dires le club Simca tchéque (un club TRES actif, pour ne pas dire fanatique) n'a jamais croisé des vestiges des Bacalan dans leur pays et n'était pas au courant de l'éxistence de ce modèle.

Finalement, pour l'Hongrie, leur éxistence y est prouvée (pas seulement par la photo soi-disant d'un taxi dans un "Echos Simca" d'époque sinon aussi par 2 survivantes). MAIS là encore - en mi-1959 (!) un article sur ces Aronde de présérie est paru dans une revue auto hongroise (avec 2 photos de la "Bacalan" pris dans la cour de Poissy - photos officielles et connus de nos jours car elles ont également été publiées dans des livres Simca). Et cet article mentione l'importation d'un lot de 200 exemplaires de cette voiture. Mi-1959 déjà!

 

Alors, vous les Simcaistes avertis, quand on prend tout cela et la présence prouvée de ces voitures dans des pays derrière le rideau de fer à partir de fin 1958/juin 1959, à votre avis qu'est-ce qu'il reste donc de ce mythe du "purgatoire" prolongé (jusqu'en 1960??) de cette série de voitures au quai de Bacalan à Bordeaux AVANT leur départ vers les pays de l'est? ;) Au moins 300 des 700 se trouvaient déjà dans l'est vers mi-1959.

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J'avais eu l'occasion de discuter avec Renou en lui faisant dédicacer son livre et il m'avait dit qu'il tenait de Léon de Rosen alors âgé de près de 90 ans (ex-directeur général et bras droit de HTP, ) le fait que, chez Simca, on appelait cette série de voitures les "Taxis de la Vistule" et non les "Bacalan", nom qui semblait inconnu à Léo de Rosen.

Mais, attention, il ne s'agissait pas de taxis particuliers comme nous l'entendons, mais de "taxis collectifs" (sans plaque ni taximètre) car à l'époque les voitures particulières étaient extrêmement rares dans les pays communistes dans lesquels il fallait une autorisation de circuler !

 

En vérité, il me révéla qu'il s'agissait d'un troc avec les pays communistes car, d'une part leur monnaie n'était pas convertible et, d'autre part, les importations en provenance des pays occidentaux capitalistes étaient interdites.

Les voitures étant troquées par de l'acier, par du bois et surtout par du charbon, mais aussi... par de la viande. Tout cela dûment supervisé par les ministères concernés. Cependant les apparatchiks impliqués par ce troc n'hésitaient pas à s'auto-prélever un bakchich en l’occurrence une voiture, d'où sûrement l'explication de la découverte d'un "jeune boucher" comme premier propriétaire d'une Bacalan.

 

Enfin, selon de Rosen, ils ne s'agissait pas "de P60 ratées" (sic) comme certains ont pu le penser, mais d'une petite série produite délibérément dans un but qui reste mystérieux.

Peut-être est-ce sur la demande du Gouvernement français de l'époque qui avaient besoin de produits de première nécessité de ces pays de l'Est, notamment de charbon et de viande, et qui aurait demandé à Simca de lui mettre de côté une série de voitures pour faire ces échanges par troc ? Or la demande des nouvelles P60 étant très forte, Pigozzi n'aurait pas voulu détourner un lot de quelque sept cents P60 du marché français et aurait fait produire à part, sans fioritures ni options, ces Bacalan.

.

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Invité §aro407oI

Très intéressant (et on aurait bien aimé pouvoir interviewer M. De Rosen encore plus) mais discutable et disputable à plusieurs égards:

 

- L'importation des voitures de l'ouest dans les pays de l'est n'était nullement interdite dans les pays concernés et il ne fallait pas d'autorisation de circuler non plus pour les particuliers. Ce qu'il y avait, c'était de la pénurie générale et donc un manque de voitures neuves sur le marché (une situation qui perdurait assez longtemps mais les voitures particuliéres n'étaient pas tellement rares - faut pas confondre avec l'URSS des années 50!). Ce qui explique effectivement l'éxistence de "taxis collectifs". Les voitures des l'ouest étaient relativement chères et il fallait avoir des contacts spéciaux ou des devises pour pouvoir FACILEMENT acheter une voiture de l'ouest, mais ce n'était pas impossible pour ceux qui avaient du fric ou des contacts.

En RDA, par exemple, leur achat n'était pas encouragé pas les autorités mais avec des devises ou contacts spéciaux il était possible d'acheter presque tout modèle des gammes moyennes de l'ouest. Même dans les années 50. Alors interdiction? Que nenni!

 

- Les Simca étaient importées en petite quantité même avant les "Bacalan" en RDA et il y avait certaines autres marques implantées de manière régulière, p.ex. les Renault Dauphine et les Renault suivantes. Renault a même imprimé les adresses de 5 ou 6 garages agréeés en RDA dans leurs annuaires de concessionnaires dès 1960 ou avant. L'aurait-on fait si cela avait été interdit? Autre exemple de la non-interdiction: Les tarifs des Renault Dauphine et Simca Aronde neuves figuraient tout à fait normalement dans les listes des voitures neuves disponibles dans la RDA dans la publication annuelle "Motor Jahr" de 1959, par exemple.

 

- Des voitures de l'ouest figuraient réguliérement dans la presse automobile tchèque et hongroise dès les années 50, et certaines marques étaient bien présentes sur le marché tchècoslovaque, par exemple (pas des chiffres énormes de vente, mais bien présentes et implantées sur le marché quand même). En Tchecoslovaquie, en dehors de Simca et Renault c'étaient notamment Hillman, Fiat et Ford (Angleterre).

 

Il me semble qu'en France comme pays (relativement) éloigné des pays de l'est (avec aucune frontière commune et bien moins d'échanges personnels que l'Allemagne, par exemple) on s'est fait des drôles d'idées de ce qui s'y passait AU QUOTIDIEN et s'est construit des idées romanticisées du "goulag derrière le rideau de fer". Ce qui ne correspondait pas tout à fait à la vérité qui était plutôt du genre qu'à part la répression politique (grave sans aucun doute), la situation au quotidien était plutôt l'équivalent de la situation "bien de chez nous"/vous (en France) entre 1945 et 1950 - bref, la pénurie, sauf que dans les pays de l'est cette situation durait BEAUCOUP plus longtemps (à certains égards jusqu'en 1989, même si entretemps il y avait eu des améliorations avant des nouvelles dégradations qui finalement ont mené a la chute du rideau de fer en 1989 et après). ;)

 

D'autre part, il me paraît bien possible et même probable que ces "Bacalan" aient été exportées dans le cadre de trocs contre des matières primaires (oun autres produits). En effet, ceci a déjá été evoqué ailleurs (Rousseau?) et ce n'etait pas un cas isolé.

 

Mais les "Bacalan" comme voitures non ratées sinon faites DELIBEREMENT comme voitures pour les pays de l'est? Je ne crois cela même pas pour une seule seconde!

M. De Rosen a-t-il dû se rappeler de cet article bref dans l'AJ de février 1959 oú une telle hypothése a été avancée?

 

Mais quand on veut faire une Aronde "pour l'est" ceci n'aurait certainement pas été une voiture de luxe sinon une voiture dépouillée?

Alors à quoi bon se lancer dans la production de ces pare-chocs assez spéciaux et certainement plus coûteux á produire que les pare-chocs de série des P60 et 90A, notamment pour une cadence de seulement 700 jeux? Idem pour les sigles "Aronde" spécifiques sur le capot et le coffre. Autant en réutiliser les sigles des Aronde 1300 ou autres. Il y aurait eu PLEIN d'autres options moins coûteuses pour ariver à quelque chose "sans fioritures". :D

De plus, j'ai eu l'occasion d'inspecter de près (et dans la plupart des cas de désosser jusqu'au dernier boulon) SEPT "Bacalan" et j'ai recupéré des pièces de 3-4 autres). Alors j'ai pu relever un bon nombre de particularités de ces "Bacalan" au-delá de ce que l'on constate habituellement (et je lance ici le défi chez TOUS les Simcaistes d'AUJOURD'HUI de me trouver un SEUL autre Simcaiste qui a eu entre les mains, mettant les mains dans le cambouis, plus de Bacalan que moi :D ). Pratiquement toutes ces différences relevées par rapport aux P60 modèle 1959 de série indiquent des pièces pas encore définitives et encore en pleine évolution - et surtout plus chères à produire/monter en grande série.

Exemples:

- Cache-radio marqué "Aronde 1300" - une appellation plus du tout utilisée commercialement sur les P60 de série.

- Idem la grille de réglage de chauffage (sur le tableau de bord) marquée A-F-C comme sur les 90A et pas 0-1-2 comme sur les P60. Quel intérêt de faire des moules spécifiques pour une P60 "pour l'est"? Mais si cela était plutôt un des vestiges d'une production ANTERIEURE (bien antérieure) aux P60 de série (qui reprend donc de tels détails des 90A de série, ceci explique donc cela.

- Entourage intérieur supérieur de pare-brise en une seule pièce plus difficile à monter et ajuster aux entourages latéraux (expérience vécue!) que l'entourage en deux parties des P60 de série.

- Support de tringlerie de moteur d'essuie-glace apparement couvert avec une couche anticorrosion (phosphatée? bronzage?) d'apparence "métal brut" mais presque sans rouille même 40 ans après - certainement plus cher a produire que les supports de tringlerie peints en noir de la version de série.

- Déflecteurs d'air de chauffage vers le pare-brise sur l'auvent directement au-dessous du pare-bise (visibles et accessibles après démontage du tableau de bord) faits comme piéces SEPAREES (chaque petit déflecteur en tôle est vissé sur son passage d'air sur l'auvent) pendant que sur les versions de série ces déflecteurs font partie de la tôle emboutie. Sans le moindre doute visser plusieurs déflecteurs sur chaque auvent sur la chaîne d'asemblage aurait été infiniment plus coûteux en production qu'une tôle emboutie prête à poser.

- Pourquoi monter alors DEUX éclaireurs de plaque (comme ils éxistaient déjà sur les Ariane et ont été repris pour les P60) dans la jupe AR au lieu d'un seul sur les P60 de série? Montage et cablage plus compliqués et coût DOUBLE de matériel (DEUX éclaireurs au lieu d'un seul)!!

Etc. etc.

 

Et surtout - si l'on avait fait une série à part, pourquoi n'aurait-on pas leur attribué une série no. de chassis à part au lieu de prendre le DEBUT des no. de série des Elysée (ce qui indique une production terminée ANTERIEURE aux P60 de série)? Si cela avait été une question de demande énorme des P60 ces numéros auraient déjá été allouées ailleurs et on aurait dû et pu prendre d'autres numéros, comme pour certaines productions dans les usines d'assemblage à l'étranger?

 

Non, je suis convaincu que M. De Rosen a tort sur ce détail ou a delibérément donné sa propre theorie sur ce détail pour redresser l'histoire, peut-être pour les mêmes raisons que M. Rousseau. Après tout M. De Rosen était lui aussi un proche collaborateur de M. Pigozzi pedant une longue période. Et si Rousseau ne voulait pas admettre que Pigozzi ait pu se tromper tant sur l'aspect visuel en faisant faire cette avant-série de ce qui aurait dû donner les P60 (et que cette série ait donc été elaborée à son insu), alors peut-être M. De Rosen (pour la même raison) n'aurait pas pu admettre cette erreur de la part de Pigozzi non plus et ait donc avancé la théorie que leur construction était INTENTIONNELLE? Effet identique pour la réputation ou le "standing" de M. Pigozzi, non? ;)

 

De quoi méditer dessus et creuser les méninges ... ;)

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Je profite de mon passage pour faire le point sur le recensement des Aronde.

 

 

J'en suis à 4070 numéros de série connus dont 450 hors de France dans 38 pays.

 

 

Je sais pas comment mettre le tableau.

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Tu fais un tableau sur EXCEL sur ton PC. Tu mets le nom de la marque, nous SIMCA, le type, ARONDE, puis le modèle, le numéro d’identifiant mines, et enfin le pays. Mais tu peux rajouter ce que tu veux sur ce fichier.

Exemple sur les premières miniatures de ma collection SIMCA :

 

MARQUEMODELETYPEMARQUEECHELLEREF.COULEURETATBOITEDIVERSMATIERE

SIMCA5CIRCULATION 1940BRUMM1:43èmeR176MilitaireTRSBTransformationMétal
SIMCA5D-DAY 1944BRUMM1:43èmeR243MilitaireNBMétal
SIMCA5DECOUVRABLEBRUMM1:43èmeR176NoireNSBMétal
SIMCA5FOURGONNETTEBRUMM1:43èmeR244GrisNBSalon de Paris 1936Métal

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