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24 HEURES DU MANS 1967/ LA COURSE DU SIECLE


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http://www.caradisiac.com/24-H [...] -50618.htm

 

 

[h1]24 Heures du Mans 1967 : La course du siècle[/h1]

 

Un plateau exceptionnel / Une couse exceptionnelle...

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Publié dans RÉTRO > HISTOIRE DES COURSES

par La rédaction

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24 HEURES DU MANS 1967 le départ...

 

Après la défaite essuyée à Daytona face aux Ferrari P4, Ford évite toute confrontation. Quelques jours avant les 24 Heures du Mans tout pronostic est impossible. La tension est à son comble et cette édition prend une dimension qui dépasse le simple cadre du sport automobile. Mené à un rythme de Grand Prix, le dernier acte du duel Ford-Ferrari se confondra à jamais avec l'apogée de l'endurance.

Après le triplé victorieux de 1966 assorti d'un double titre mondial en Sport et Prototype, Ford a atteint tous ses objectifs. Travaillant d'arrache-pied depuis plus de deux ans, ingénieurs et mécaniciens aspirent au repos et le nouveau défi lancé par Henri Ford les prend au dépourvu. De son côté, Ferrari qui n'est jamais aussi fort que dans l'adversité a affûté dès l'automne sa nouvelle P4 et celle-ci s'est montrée d'emblée très impressionnante. Alerté, Ford ne réagit pourtant pas et va pêcher par excès de confiance en décidant de jouer une fois encore la loi du surnombre. Aux 24 heures de Daytona, cette fois ce sont les six Mk II qui vont s'essouffler d'abord avant de casser en essayant de suivre le rythme imposé par les Ferrari. Si le constructeur américain digère mal l'image des trois Ferrari passant triomphalement la ligne d'arrivée de Daytona, il ne s'attarde pas à soigner ses blessures d'amour propre et tire aussitôt les enseignements de cette défaite.

Si la transmission des Ford porte la responsabilité de l'échec, il ne faut cependant pas se masquer la réalité : les lourdes et vieillissantes Mk II sont bel et bien surclassées par les nouvelles P4. Cette débâcle est un véritable électrochoc pour toute une équipe qui recherchait une nouvelle motivation après avoir tout gagné. Le projet J à châssis monocoque allégé est réactivé de toute urgence et donne naissance en quelques semaines seulement à la Mk IV. La "petite dernière" débute à Sebring et s'impose dès sa première sortie. Une victoire facilitée par l'absence des Ferrari, mais riche de promesses, car la Mk IV s'est montrée aussi rapide que la Chaparral et très supérieure que la MK II notamment au niveau du comportement routier. La confiance revient dans le camp Ford qui lance la construction de quatre châssis pour les 24 Heures et pour mieux s'y préparer décide de faire l'impasse sur toutes les manches européennes du Championnat. L'unique confrontation entre la Mk IV et la P4 aura pour cadre la séance d'essais préliminaires du Mans en avril. Elle ne livrera que peu d'enseignements. Pendant que Bandini signe des chronos impressionnants avec la P4, battant au passage de plus de 5'' le record établi par Gurney en 1966 sur une Mk II, l'unique Mk IV n'est visiblement pas venue pour mettre le feu à la piste et se montre plutôt discrète. A l'issue de ces essais, Ferrari mis en confiance par les performances de la P4 décide d'adopter une stratégie prudente pour la course. Dictée par une sous estimation du potentiel de la Mk IV et de sa fiabilité, la Scuderia se montre frileuse en établissant un tableau de marche trop lent pour ses P4 et joue à fond la carte de l'endurance en limitant la puissance du V12. Elle va payer très cher cette erreur tactique...

Un plateau exceptionnel

Les forces en présence entre les deux prétendants sont nettement plus équilibrées que l'année précédente.

FORD

Ford aligne quatre Mk IV pour Gurney - Foyt, McLaren - Donohue, Andretti - L. Bianchi et Hulme - Ruby, secondées par trois Mk IIB pour Schlesser - Ligier, Bucknum - Hawkins et Gardner - McCluskey.

FERRARI

Ferrari de son côté engage également sept voitures : trois P4 pour Amon - Vaccarella, Parkes - Scarfiotti et Mairesse - "Beurlys" et trois P3/4 "semi officielles" pour Guichet - Müller, Attwood - Courage et Rodriguez - Baghetti.

CHAPARRAL

Derrière les deux grands, Chaparral fait figure d'outsider et de grande attraction avec ses 2 F reconnaissables à leur grand aileron pour P. Hill - Spence et Jennings - Johnson.

LOLA & MIRAGE

La tâche sera plus difficile pour les deux Lola T 70 à moteur Aston Martin pour Surtees - Hobbs et Irwin - de Klerk, rapides mais peu fiables et pour les deux Mirage de Ickx - Muir et Piper - Thompson barrées en puissance par leur "petit" moteur Ford 5 litres.

PORSCHE.. MATRA ALPINE etc

Porsche avec deux nouvelles 907 profilées pour Siffert - Herrmann et Mitter - Rindt ainsi que deux 910 pour Stommelen - Neerspach et Schutz - Buzzetta est largement favori en catégorie deux litres face aux deux Matra 630 à moteur BRM de Beltoise - Servoz Gavin et de Jaussaud - Pescarolo, mais aussi en catégorie Sport avec ses deux 906. Comme de coutume, forte présence française dans les petites cylindrées avec pas moins de huit Alpine Renault et deux CD Peugeot. Elles devront faire face à l'habituelle opposition britannique (Lotus, Marcos, Austin Healey, Costin).

La course du lièvre...

Aux essais, Ford donne le ton. Bruce McLaren s'empare de la pole en battant de plus de 6 secondes le record de 1966 et devance de 3/10 de secondes la Chaparral de Phil Hill alors que la première Ferrari, celle de Pakes-Scarfiotti n'est que 7e à plus de quatre secondes. Dès le départ donné devant une foule considérable, la Mk IIB de Hawkins se rue en tête devant la meute compacte des autres Ford. A l'issue des premiers ravitaillements, la Chaparral de Spence s'empare brièvement du commandement, mais les Ford intraitable reprennent vite leur bien. Après deux heures de course, c'est la Mk IV de Gurney-Foyt qui imprime un rythme plus que soutenu en tête alors que les Ferrari moins rapides mais plus sobres gardent le contact. Peu avant 20 heures, Hulme d'abord, puis Andretti portent leur record du tour à plus de 238 km/h de moyenne, ce qui compte tenu du traffic, en dit long sur l'allure infernale à laquelle est menée la course. Ford n'est pourtant à l'abri et l'équipe américaine frise la catastrophe à 3 heures du matin lorsque Andretti, Schlesser et McCluskey sont éliminés dans le même carambolage. Un malheur ne vient jamais seul et c'est maintenant la voiture de McLaren - Donohue qui perd beaucoup de temps sur des ennuis d'embrayage. Les Ferrari ne sont pas épargnées, mais misant sur l'usure des "lièvres", elles attendent leur heure pour porter l'estocade.

Contre toute attente, la Mk IV de Gurney-Foyt ne baisse pas la cadence et tourne comme une horloge et possède cinq tours d'avance sur la P4 de Parkes - Scarfiotti lorsque au petit matin Franco Lini, le directeur sportif de Ferrari décide de sonner la charge, il est déjà trop tard. Parkes reprend bien un tour, mais Scarfiotti en petite forme en perd deux lors de son relais et la remontée de la Ferrari devient vite sans espoir. Gurney-Foyt, toujours aussi sereins, peuvent se permettre de lever le pied, mais ils tournent toujours à plus de 215 km/h de moyenne et franchissent triomphalement la ligne d'arrivée. En prenant la 2e place à quatre tours des vainqueurs, Ferrari est battu mais pas défait et en offrant cette belle résistance, elle valorise la victoire et fait oublier la triste débâcle de 1966.

Au cours de cette édition tous les records sont tombés. Les vainqueurs ont largement dépassé le cap des 5000 km parcourus en 24 heures et même, la Porsche 907 de Siffert-Herrmann, victorieuse en 2 litres a bouclé le parcours à 201 km/h de moyenne !

Des chiffres qui étourdissent et font peur aux officiels et oubliant le fabuleux spectacle, ils vont s'empresser de limiter la cylindrée des prototypes à 3 litres pour la saison suivante. Deux ans plus tard, les records seront à nouveau battus, mais un certain âge d'or des 24 Heures du Mans avait vécu.

 

24 HEURES DU MANS 1967

 

CLASSEMENT FINAL

1. Gurney - Foyt (Ford Mk IV)

388 tours soit 5232,900 km à 218,038 km/h

2. Parkes - Scarfiotti (Ferrari P4) à 4 tours

3. Mairesse - "Beurlys" (Ferrari P4) à 11 tours

4. McLaren - Donohue (Ford Mk IV) à 29 tours

5. Siffert - Herrmann (Porsche 907) à 30 tours

6. Stommelen - Neerspach (Porsche 910) à 37 tours

7. Elford - Ben Pon (Porsche 906) à 61 tours

8. Koch - Poirot (Porsche 906) à 67 tours

9. Grandsire - Rosinski (Alpine Renault A 210) à 67 tours

10. De Cortanze - Le Guellec (Alpine Renault A 210) à 70 tours

16 voitures classées, 54 partants

Record du tour : Denis Hulme et Mario Andretti (Ford Mk IV), les 13,461 km en 3'23''6 soit 238,014 km/h

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24 Heures du Mans 1967 - Liste des Engagés

 

 

La 35e édition des 24 Heures du Mans s'est déroulée les 10 et 11 juin 1967 sur le Circuit de la Sarthe.

Cette course fait partie de la 7e manche du Championnat du monde des voitures de sport 1967

 

N° Voiture Concurrent Pilotes

1 Ford Mk IV Shelby American Inc, Foyt, Gurney

2 Ford Mk IV Shelby American Inc, Donohue, Mac Laren

3 Ford Mk IV Holman and Moody Bianchi, Andretti

4 Ford Mk IV Holman and Moody Hulme, Ruby

5 Ford Mk II B Holman and Moody Mac Cluskey, Gardner

6 Ford Mk II B Holman and Moody - Fo... Ligier, Schlesser

7 Chaparral 2 F Chaparral Cars Inc Spence, Hill

8 Chaparral 2 F Chaparral Cars Inc Johnson, Jennings

9 Chevrolet Corvette Dana Chevrolet Inc Gulstrand, Bondurant

11 Lola T70 Mk III Lola Cars Ltd - Team ... Hobbs, Surtees

12 Lola T70 Mk III Lola Cars Ltd - Team ... De Klerk, Irwin

14 Mirage M 1 John Wyer Automotive ... Thompson, Piper

15 Mirage M 1 John Wyer Automotive ... Muir, Ickx

16 Ford GT 40 Ford France SA Dumay, Greder

17 Ford Shelby 350 GT Claude Dubois Tuerlinckx, Dubois

18 Ford GT 40 Scuderia Filipinetti Casoni, Maglioli

19 Ferrari 330 P4 Sefac Ferrari SpA Sutcliffe, Klass

20 Ferrari 330 P4 Sefac Ferrari SpA Vaccarella, Amon

21 Ferrari 330 P4 Sefac Ferrari SpA Parkes, Scarfiotti

22 Ferrari 330 P 3/4 Scuderia Filipinetti Muller, Guichet

23 Ferrari 330 P 3/4 Maranello Concessionnaire Courage, Attwood

24 Ferrari 330 P4 Equipe Nationale Belge Blaton dit Beurlys, Mairesse

25 Ferrari 330 P 3/4 North America Racing Team Baghetti, Rodriguez

26 Ferrari 365 P2 North America Racing Team Rodriguez, Parsons

28 Ferrari 275 GTB Scuderia Filipinetti Spoerry, Steinemann

29 Matra MS 630 Equipe Matra Sports Servoz Gavin, Beltoise

30 Matra MS 630 Equipe Matra Sports Pescarolo, Jaussaud

31 Ferrari Dino Equipe Nationale Belge Gosselin,

37 Porsche 906Carrera 6 Porsche System Engine... Pon, Elford

38 Porsche 910 Porsche System Engine... Neerspach, Stommelen

39 Porsche 910 Porsche System Engine... Buzzetta, Schutz

40 Porsche 907 Porsche System Engine... Rindt, Mitter

41 Porsche 907 Porsche System Engine... Herrmann, Siffert

42 Porsche 911 S Auguste Veuillet Linge, Buchet

43 Porsche 911 S Franc Fischaber, Dewes

44 Lotus 47 Team Elite Wagstaff, Preston

45 Alpine A 210 Société des automobil... Bianchi, Vinatier

46 Alpine A 210 Ecurie Savin Calberson Rosinski, Grandsire

47 Alpine A 210 Société Automobiles A... Bouharde, Andruet

48 Alpine A 210 Ecurie Savin Calberson Cheinisse, De Lageneste

49 Alpine A 210 Ecurie Savin Calberson Leguellec, De Cortanze

50 Marcos Mini GT Marcos Racing Limited Marsch, Lawrence

51 Austin Healey Sprite Donald Healey Motor Co Hedges, Baker

52 CD SP 66 SEC Automobiles CD Dayan, Ballot Lena

53 CD SP 66 SEC Automobiles CD Bertaut, Guilhaudin

54 Costin Nathan GT Roger Nathan Racing Ltd Nathan, Beckwith

55 Alpine M 64 North America Racing Team Therier, Chevallier

56 Alpine A 210 Ecurie Savin Calberson Depailler, Larousse

57 Ford Mk II B Shelby American Inc Bucknum, Hawkins

58 Alpine A 210 Société des automobil... Cella, Vidal

60 Porsche 911 S Philippe Farjon Farjon, Wicky

61 Ferrari 275 GTB Ecurie Francorchamps Gosselin, De Fierlandt

62 Ford GT 40 John Wyer Automotive ... Redman, Salmon

64 Abarth 1300 OT Ecurie du Maine Mesange, Martin

66 Porsche 906 Carrera 6 Christian Poirot Poirot, Koch

67 Porsche 911 S Pierre Boutin Sanson, Boutin

68 Hrubon Jean Claude Hrubon Rives, Marnat

 

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Marcello :jap:

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Avant le départ des 24 H 1967http://www.leblogauto.com/wp-content/uploads/2011/02/Ford-Mark-IV-Le-Mans-1967.jpg

 

 

Les trois FORD SHELBY 1,2 & 57 puis celles de Holman& Moody 3, 4 , 5

1 Ford Mk IV Shelby American Inc, AJ Foyt, D Gurney

2 Ford Mk IV Shelby American Inc, M Donohue, BMac Laren

3 Ford Mk IV Holman and Moody L Bianchi, M Andretti

4 Ford Mk IV Holman and Moody D Hulme, L Ruby

5 Ford Mk II B Holman and Moody Mac Cluskey, Gardner

57 Ford Mk II B Shelby American Inc Bucknum, Hawkins

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FORD Mark IV vues au Mans en 1967réalisées par IXO au 1/43 ème

 

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Celles vues au Mans en 1967... réalisées par IXO

 

 

 

Marcello :jap:

PS Les papillons de roues sont bleus à droite et rouges à gauche ...

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LE MATCH FORD vs FERRARI

Avant de parler en détails de la couse mancelle de 1967 ( point d'orgue de cet affrontement FORD vs FERRARI )il est bon de revenir sur la saison 1966 et sur les affrontements précédents...

 

Commencé en 1964, le duel Ford-Ferrari continue en 1966.

1966...FORD bat FERRARI...

DAYTONA et SEBRING 1966...

La FORD Mark II est au point

À l'aube de la saison 1966, Ford affiche clairement ses ambitions. L'apprentissage de la course est terminé. Ford veut vaincre et ne lésine pas sur les moyens. Sous le prétexte de donner à leur épreuve un caractère plus prestigieux, l'état major de Detroit a réussi à convaincre les organisateurs de Daytona d'étendre la course à 24 heures. Profitant de ce super galop d'essai avant le Mans, les nouvelles Mark II ne vont pas manquer ce premier rendez-vous.

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K Miles L RUBY vainqueurs à DAYTONA en 1966

http://2.bp.blogspot.com/_i_AovfzNXgQ/TMiMvAj7QJI/AAAAAAABVpM/Y8eawfSQr88/s1600/Daytona%201966.%20Three%20Ford%20GT40%20MKII%C3%A2%E2%82%AC%E2%84%A2s.%20Packed%20up%20and%20ready%20for%20Sebring..jpg

Ford s'impose à nouveau à Sebring avec le spider MK II X I ( X one ..)

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http://www.sportscardigest.com/wp-content/uploads/Sebring-66-v1.jpg

 

K Miles L RUBY encore vainqueurs à SEBRING en 1966....

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Celle de Gurney Grant battue sur le fil....

FERRARI qui s'était abstenu à DAYTONA avait aligné une 330 P 3 ( première apparition en course ) pour Mike Parkes et Bob Bondurant

Efficace et rapide mais trop esseulée elle avait fait bonne figure mais sans pouvoir inquiéter l'armada FORD

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http://farm9.staticflickr.com/8012/7321138666_aa128771ef.jpg

VOIR

LA SUITE DE LA SAISON 1966

FERRARI alignera victorieusement ses 330 P3 à Monza et à Spa , avec moins de succès à la TARGA et sur le RING..

 

MONZA 1966

http://cdn-1.folieo.com/medias/2/Y3NINyoSWbisJDiJZ0W

MO?ZA...première apparition en course du coupé 330 P 3

http://p6.storage.canalblog.com/60/53/181107/55962932.jpg

A SPA Parkes & Scarfiotti...

on note la présence d'une FORD MK II ( Whitmore Gardner ) au milieu d'un paquet de GT 40 "classiques "...

l'affrontement, le VRAI ..aura lieu au MANS ...

Marcello :jap:

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LE MATCH FORD vs FERRARI
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LE MANS 1966.....

http://cmc-mag.fr/wp-content/uploads/2015/01/grille-depart-le-mans-1966.jpg

FORD décide d'engager huit Mark II au Mans.

Ford, comme prévu, étale toute sa puissance en alignant pas moins de huit Mark II, à moteur 7 litres - 475 ch. Carroll Shelby et Hollman/Moody se sont partagés la préparation de six voitures confiées à Gurney - Grant, McLaren - Amon, Hulme - Miles, Andretti - Lucien Bianchi, Bucknum - Hutcherson et Hawkins - Donohue.

Alan Mann, le responsable de l'antenne britannique de Ford, s'est vu attribuer deux "fausses " MkII qu'il confie à Graham Hill - Muir et Gardner - Whitmore.

Une impressionnante armada soutenue par cinq Ford GT 40. Parmi celles-ci, les deux voitures du Team Essex Wire (très proche de John Wyer) semblent les mieux préparées.

Elles sont aux mains de Revson - Scott et de Neerspach associé à un débutant nommé Jacky Ickx ! Toujours sous la bannière américaine, la Chaparral à moteur Chevrolet de Phil Hill - Bonnier semble bien esseulée pour espérer jouer un rôle de premier plan.

Ferrari de son côté présente trois 330-P3 (V12-4 litres/400 ch) pour Bandini - Guichet, Scarfiotti - Parkes et Pedro Rodriguez - Ginther (sous la bannière du NART). L'effectif est complété par quatre 365 P2/P3 à moteur 4.4 litres pour "Beurlys" - Dumay (Francorchamps), Mairesse - Herbert Müller (Filipinetti), Gregory - Bondurant (NART) et Attwood - Piper (Maranello). Une 275 LM pour les Belges Gosselin - de Keyn complète la présence Ferrari dans la "grande" catégorie, alors que trois Dino 206 feront face en 2 litres à une meute de Porsche 906.

FORD décide d'engager huit Mark II au Mans. La loi du nombre, simpliste mais logique, finit par l'emporter. Ce 19 juin 1966, le duel tourne court bien avant 16 heures et Ford réalise un somptueux triplé dans la Sarthe: la 2, la 1 et la 5.....

http://www.bestcarinf.com/manufacturers/ford/ford-gt40/ford-gt40-le-mans-1966/ford-gt40-le-mans-1966-7.jpg

http://assets.blog.hemmings.com/wp-content/uploads//2015/01/1966_GT40s_LeMans_HR.jpg

 

 

http://lemans.slot-racing.fr/le-mans-1966/images/ford-mkII-2-LM66-1.jpg

# 2 FORD MC Laren Amon

http://www.racingmodels.com/ekmps/shops/arendonk1/images/ford-gt40-mkii-miles-hulme-le-mans-1966-1-18-after-race-version--6180-p%5Bekm%5D499x277%5Bekm%5D.jpg

# 1 FORD Miles Hulme

http://lemans.slot-racing.fr/le-mans-1966/images/ford-mkII-5-LM66-C.jpg

# 5 FORD Bucknum hutcherson

http://blog.caranddriver.com/wp-content/uploads/2015/06/Ford-at-Le-Mans-101-876x535.jpg

Aux essais, les Ford font parler la poudre. Gurney se hisse en pole position avec un tour à plus de 230 km/h de moyenne et il est suivi par trois autres MkII qui battent, elles aussi, le record établi en 1965 par Phil Hill sur la première version de la Ford 7 litres. La première Ferrari P3, de Ginther-Rodriguez, vient ensuite à près de trois secondes et les "vieilles" P2/P3 sont reléguées à plus de 15 secondes ! Dès le départ, donné par Henri Ford II, les MkII commencent leur travail de sape. Jusqu'à 22 heures, la lutte reste toutefois indécise et profitant de leur plus faible consommation, les P3 de Rodriguez et Scarfiotti s'emparent du commandement. L'espoir sera de courte durée pour "les Rouges". Scarfiotti pris dans un carambolage abandonne, la voiture de Bandini, ralentie par sa transmission est distancée et renoncera à son tour. Seuls Rodriguez et Ginther, résistent, mais la P3 souffre aussi de sa boîte de vitesses et peu avant la mi-course, elle ne repart pas de son stand. Dès lors, la course est jouée et la seule incertitude consiste à savoir laquelle des Ford va s'imposer. Trois MkII se sont détachées du lot, celles de Gurney (qui a battu le record du tour en égalant son temps aux essais !), de Hulme et de McLaren. A 10 heures du matin, Gurney abandonne et Bucknum hérite de la 3e place. Plutôt que de risquer de tout perdre dans un duel stérile entre les voitures de McLaren - Amon et Miles - Hulme, l'état major de Ford veut jouer le "dead heat" et à 16 heures, les deux MkII franchissent côte à côte la ligne d'arrivée, suivies de près par la voiture de Bucknum. Un point de règlement viendra balayer cette belle stratégie. Mieux placés sur la grille de départ, McLaren - Amon "héritent" de la victoire après une course menée pour la première fois à plus de 200 km/h de moyenne ! Un triomphe pour Ford au terme d'un duel trop vite écourté avec Ferrari qui laisse un peu le public sur sa faim.

 

CLASSEMENT FINAL

55 partants, 15 classés

1. B. McLaren - C. Amon (Ford MkII) 359 tours, soit 4843,090 km à 210,795 km/h

2. K. Miles - D. Hulme (Ford MkII) à 20 mètres !

3. R. Bucknum - D. Hutcherson (Ford MkII) à 12 tours

4. J. Siffert - C. Davis (Porsche 906 LH) à 21 tours ; 1er Prototype - 2 litres

5. H. Herrmann - H. Linge (Porsche 906 LH) à 22 tours

6. U. Schutz - P. de Klerk (Porsche 906 LH) à 23 tours

7. G. Klass - R. Stommelen (Porsche 906) 1er Sport à 30 tours

8. P. Courage - R. Pike (Ferrari 275 GTB/C) 1er GT à 47 tours

9. H. Grandsire - L. Cella (Alpine Renault A 210) à 49 tours

10. P. Noblet - C. Dubois (Ferrari 275 GTB/C) à 50 tours

Meilleur tour en course : Dan Gurney (Ford MkII) : 3'30''6, soit 230,103 km/h (nouveau record)

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En trois saisons, le constructeur américain a atteint tout ses objectifs: Le Mans, le championnat du monde des prototypes et le titre mondial en sport.

Tout le monde pense qu'il va se retirer, mais dans l'euphorie de la victoire mancelle, Henry Ford Il annonce qu'il remet son titre en jeu. Imprudent, passionnel es ce bien raisonnable ?

Marcello :jap:

PS VOIR http://www.caradisiac.com/24-H [...] -50617.htm

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LE MATCH FORD vs FERRARI

L' AFFRONT fait à FORD... DAYTONA 1967

Commencé en 1964, le duel Ford-Ferrari atteint son apogée en 1967.

DAYTONA 1967Les hostilitées débutent le 4 février 1967 à Daytona. Terrassées par le rouleau compresseur Ford sur la piste du Mans quelques mois plus tôt, les Ferrari vont prendre une éclatante revanche en réalisant un formidable triplé.

FORD l'avait emporté ici même en 65 et 66( les deux fois avec Ken Miles et L Ruby), en 1966 c'était année des premières 24 H de Daytona, mais cette fois FERRARI était de retour avec de nouvelles 333 P4 dont ce spider " expérimental " sur châssis P3 qui avait beaucoup roulé et réalisé des chronos époustouflants en essais privés.

Si FORD alignait six MK II, FERRARI répliquait avec deux P 4 officielles et deux 412 P( du NART ) la 26 et la 33 jaune de l'ENB

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23 Bandini - Amon Ferrari 330 P4

http://www.sportscardigest.com/wp-content/uploads/8-23-in-garage-620x413.jpg

 

http://www.sportscardigest.com/wp-content/uploads/5-Daytona67-Lorenzo-Bandini-620x413.jpg

 

http://www.sportscardigest.com/wp-content/uploads/2-Daytona-67-Ferrari-24-620x413.jpg

 

24 Parkes - Scarfiotti Ferrari 330 P4

 

 

 

http://www.sportscardigest.com/wp-content/uploads/3-Daytona67-Ferrari-620x388.jpg

 

26 Rodriguez - Guichet Ferrari 412 P / NART

 

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A DAYTONA les deux 412 P ( 330 P3/4 ) assistées sont encore équipées de roues de type P3 et non des nouvelles jantes à 5 branches ( comme celles des F I ) qu'utilisent les P 4 de l'usine...

 

Le départ..Chaparral en vedette américaine

Beaucoup de FORD une CHAPARRAL 2 F ( une 2 D aussi )mais aussi l'escadre rouge...et jaune...

 

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DAYTONA l'anneau de vitesse

Tout au long de son histoire, la Scuderia a montré sa capacité à réagir face aux échecs. Blessée et humiliée sur ses terres, elle veut sa revanche. Dès l'automne, Ferrari affûte une nouvelle arme: la P4. Etroitement dérivée de la P3, elle perd quelques kilos superflus, troque sa capricieuse boîte ZF pour une boîte "maison", tandis que son V12 - 4 litres reçoit une culasse à 36 soupapes qui porte la puissance à 450 ch. Enfin, la Scuderia signe un contrat d'exclusivité avec Firestone qui lui procure un certain confort financier. Ainsi armé, Ferrari part pour Daytona effectuer un test d'endurance en décembre. La nouvelle P4 ne se contente pas d'être belle à couper le souffle, elle va très vite aussi. la voiture laboratoire, un spider développé à partir du châssis P3 vainqueur à Monza et Spa en 1966, pulvérise tous les records sur la piste de Floride. Alerté, chez Ford, on décide de procéder quelques jours plus tard à des tests comparatifs. Dans des conditions climatiques identiques, le verdict du chrono est impitoyable: les Mark II, lourdes et ( un peu ) démodées, sont surclassées. Ford n'est pas à cours de ressources, mais il ne reste qu'un petit mois avant le départ des 24 heures de Daytona. Mis en sommeil depuis l'accident qui coûta la vie à Ken Miles, le programme de mise au point du nouveau prototype "J" est alors réactivité. A son volant, Mario Andretti ne sera toutefois jamais en mesure d'approcher les temps de la P4.

Le prototype J ( ou P ) à châssis monocoque est encore une fois remisé et, faute de mieux, on décide de lui faire un sérieux lifting.

Elle reçoit une carrosserie plus trapue, de nouveaux disques de frein, mais reste encore bien trop lourde. Pour compenser cet embonpoint, la puissance du V8-7 litres est portée à 530 ch après le montage d'un second carburateur Holley quadruple corps. Renonçant finalement à la nouvelle voiture ( la future Mark IV) , Ford décide d'engager ses six Mark Il en configuration 66. Misant encore une fois sur le nombre et sur une puissance supérieur, Ford compte refaire "le coup" du Mans en essoufflant les Ferrari. La "dream team" devra vite déchanter...

 

LA COURSE...

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DAYTONA le circuit routier ( infield ) ...

Chez Ford, tout va mal. Seul Andretti est capable de suivre. Les autres connaissent des problèmes de surchauffe. L'augmentation de puissance sur cette voiture vieille désormais de trois ans est responsable de cette fragilité. Surclassées en vitesse pure, les Mark Il sont également pénalisées par un trop forte consommation perdent beaucoup de temps. Le coup de théâtre va survenir agrès trois heures de course. Victime d'une touchette, Phil Hill endommage sa suspension arrière. Malgré une longue réparation, la Chaparral est contrainte à l'abandon. Dès lors, plus personne ne peut plus menacer les Ferrari. II leur suffit de tenir encore 20 heures. Pendant la nuit, l'hécatombe se poursuit. Toutes les Ford sauf celles de Gurney - Foyt et de McLaren-Bianchi disparaisent sur des ennuis de boîte. Un mal d'autant plus incurable que les pièces de rechange proviennent elles aussi du même lot défectueux. Les Porsche ne font pas leur habituelles démonstration de groupe perdant quatre de ses six voitures.

La petite Dino 206 plus rapide que les Porsche en catégorie deux litres casse son moteur tandis que les Ferrari P3 et P2 disparaissent elles aussi après des cascades d'ennuis divers. Moteur cassé, la Ford de Gurney-Ford abandonne à son tour à huit heures du matin. La dernière voiture de McLaren - Bianchi en proie avec d'insurmontables problèmes de surchauffe terminera à vitesse réduite à 73 tours des vainqueurs... Hormis quelques petits ennuis de freins, les deux P4 tournent comme des horloges tandis que la P3/P4 était ralentie par une rupture du sélecteur de vitesses. La matinée n'en finit plus et seuls les duels opposants les Mustang aux Porsche 911 sortent les spectateurs de leur somnolence. Qu'importe. Ferrari tient sa revanche. Dans le fief de Ford, les trois voitures rouges franchissent à 15 heures l'arrivée en formation serrée. Après cette première confrontation, les deux adversaires vont soigneusement s'éviter. Ils se retrouveront seulement en juin pour la course du siècle. Devant 300 000 spectateurs, la course tiendra toutes ses promesses et même davantage... mais ceci est une autre histoire.

LE TRIPLE FERRARI....23,24,26....

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Classement :

1. Bandini - Amon Ferrari P4 ; 666 tours à 170 km/h de moyenne.

2. Parkes - Scarfiotti Ferrari P4 à 3 tours.

3. Rodriguez - Guichet Ferrari P3/P4 à 29 tours

4. Herrmann - Siffert Porsche 910

5. Soerry - Steinemann Porsche 906

6. Ickx - Thompson Ford GT

7. McLaren - L. Bianchi Ford MkII

Meilleur tour :

P. Hill Chaparral 2F : 1"55"7

Marcello :jap:

 

 

PS LIRE AUSSI http://www.caradisiac.com/Les-​ [...] -50605.htm

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Un parfum de revanche plane sur la 35e édition des 24 Heures du Mans... Après le refus par Ferrari de son offre de rachat de 1963, Henry Ford II n'a eu de cesse de battre le cheval cabré. Mission accomplie en 1966, avec la manière : Ford signe un triplé, alors qu'aucun prototype Ferrari n'est à l'arrivée.

En 1967, il s'agit donc pour le constructeur italien de retrouver la plus haute marche du podium, et pour la marque de Detroit de confirmer un succès qui a mis fin à six éditions d'invincibilité de Ferrari. Les 24 Heures seront à la hauteur de ces enjeux titanesques, et attirent une affluence record, estimée à plus de 300 000 spectateurs. Dans la mémoire collective des passionnés de sport mécaniques, elle sera même baptisée "course du siècle".

Le duel s'annonce d'autant plus incertain que la nouvelle version de la Ford GT40, dite Mk IV, et la Ferrari P4 courent l'une contre l'autre pour la première fois. Ford fait parler la poudre dès les qualifications, avec une pole position record de Bruce McLaren (3'24''4, à 237 km/h de moyenne)... mais chez Ferrari, on compte sur son expérience et on ne se laisse pas impressionner.

Cette attitude prudente se confirme en début de course. A l'issue des premiers ravitaillements, la Ford Mk IV n°1 de Dan Gurney et AJ Foyt pointe pour la première fois en tête et imprime à la course un rythme soutenu qui, pense-t-on alors chez Ferrari, sera forcément fatal à la mécanique américaine.

La nuit semble donner raison à Ferrari, lorsqu'une collision au Tertre Rouge élimine les Ford de Bianchi-Andretti, Ruby-Hulme et McCluskey-Gardner. La Ferrari P4 de Ludovico Scarfiotti-Michael Parkes grimpe alors en deuxième position. A cet instant, Gurney et Foyt ont trois Ferrari à leur poursuite. Mais lorsque Franco Lini, le directeur sportif du cheval cabré, donne à Scarfiotti-Parkes la consigne tant attendue d'attaquer, il est déjà trop tard. A ce moment, les deux Américains comptent cinq tours d'avance sur le duo italo-britannique.

Sans jamais avoir poussé leur voiture dans ses derniers retranchements malgré un rythme soutenu, Dan Gurney et AJ Foyt offrent à Ford non seulement sa deuxième victoire consécutive après celle du duo néo-zélandais Amon-McLaren, mais aussi un nouveau record de la distance, qui dépasse pour la première fois les 5 000 km parcourus. Chez Ferrari, l'honneur est sauf, avec les deux autres marches du podium pour Scarfiotti-Parkes et le duo belge Mairesse-Beurlys. A la quatrième place, on trouve l'autre Ford Mk IV rescapée, pilotée par Mark Donohue et Bruce McLaren.

Henry Ford est comblé, avec la victoire de deux pilotes américains, qui étaient déjà des légendes vivantes outre-Atlantique... et Dan Gurney inaugure pour la circonstance la tradition de la douche au champagne sur le podium, aujourd'hui incontournable sur les circuits du monde entier !

 

Photo : Le bossage sur le toit au-dessus du poste de conduite de la Ford Mk IV victorieuse était dû à la très grande taille de taille de Dan Gurney, alors que son coéquipier AJ Foyt devait piloter bras tendus... A cette époque, les sièges baquets aux formes des pilotes n'étaient pas encore monnaie courante.

Marcello

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[h1]24 Heures du Mans 1967 (2) - Ford et Ferrari, les coulisses d'un duel[/h1]Les 24 Heures du Mans 1967 ont marqué l'apogée du duel Ford-Ferrari, amorcé en 1964. A l'issue d'une course de légende, les deux constructeurs ont fait honneur à leur rang. Retour sur quelques histoires en coulisse d'un duel titanesque, auquel a hélas manqué l'un des meilleurs pilotes de cette période, disparu peu avant ces 24 Heures 1967.

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Disparition - La meilleure performance des essais préliminaires (ancêtres de l'actuelle Journée Test) des 8 et 9 avril 1967 voient la Ferrari P4 de Lorenzo Bandini réaliser la meilleure performance. En 3'25''5 (235 km/h de moyenne), il efface même de cinq secondes le record du tour établi par Dan Gurney (Ford) en course en 1966. Mais le 7 mai, l'Italien est accidenté au Grand Prix de Monaco à la sortie du tunnel, alors qu'il est deuxième à la poursuite du futur vainqueur Dennis Hulme. Il succombe à ses blessures trois jours plus tard. En 1963, il avait constitué, avec son compatriote Ludovico Scarfiotti, le seul équipage 100 % transalpin vainqueur des 24 Heures du Mans au volant d'une Ferrari.

Ford et ses pare-brises - Pendant les essais de ces 24 Heures du Mans 1967, les Ford Mk IV sont victimes d'une curieuse épidémie de pare-brises fendus. Aux grands maux les grands remèdes : Ford affrète un Boeing 707 pour en ramener directement des Etats-Unis. Pour éviter tout dommage, les sept pare-brises de rechange voyagent même sur les sièges de la première classe, sous la vigilance de deux ingénieurs !

Chris Amon, de Ford à Ferrari - Vainqueur des 24 Heures l'année précédente sur Ford Mk II avec son compatriote Bruce McLaren, le Néo-Zélandais Chris Amon passe chez Ferrari en 1967. Il est contraint à l'abandon pendant la nuit à la suite d'une crevaison, survenue dans la courbe Dunlop. N'ayant pu réparer en bord de piste (les prototypes embarquaient à l'époque une roue de secours) après avoir... cassé son marteau de secours contre l'écrou de roue, il tente de ramener sa Ferrari au stand, mais le pneu éclaté arrache une canalisation d'essence et provoque un incendie. Pour échapper aux flammes, Chris Amon parvient à sauter en marche à proximité d'un poste de commissaires.

Poker menteur au Tertre Rouge - Lorsque la Ferrari n°21 remonte en deuxième position après l'accident collectif de trois Ford au Tertre Rouge, Michael Parkes, malgré ces cinq tours de retard, décide alors de mener la vie dure à Dan Gurney... Mais ce dernier décide de s'arrêter à Arnage pour laisser passer le Britannique... Qui s'arrête à son tour, mais finit par repartir le premier, immédiatement suivi par Gurney qui le repasse quelques boucles plus tard !

Cliquez ci-dessous pour d'autres histoires de la 35e édition des 24 Heures du Mans :

Les 24 Heures du Mans 1967 (1) - Ford et Ferrari, le duel ultime

Photo : Deuxièmes, Ludovico Scarfiotti (assis sur la voiture), Michael Parkes (au volant) et leur Ferrari auront tout tenté face à la Ford victorieuse, dès lors qu'ils reçurent la consigne d'attaquer. Mais leur superbe prestation sauve l'honneur de Ferrari, sous les acclamations méritées d'un public connaisseur et pléthorique, estimé à plus de 300 000 spectateurs.

Marcello

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