Aller au contenu
Logo Caradisiac      

Téléchargez nos application

Disponible sur App Store Disponible sur Google play
Publi info
Politique

Le topic de l'ecologie


Invité §Jes257LV
 Partager

Messages recommandés

Les petits suisses viennent de mettre au point une centrale solaire qui converti l'air ambiant en carburant.

 

Bon ça coute la peau du cul et ça produit un décilitre de carburant par jour mais pas mal ...

En fait ça prend le CO2 présent dans l'air et ça le converti en carburant de synthèse et en oxygène.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Oh que oui ...

 

.

 

 

le prochain sujet est encore sur le CERN et est encore plus passionnant

 

c'est ma volonté de rechercher la vérité et c'est surtout à ses dizaines d'année de lecture de science et vie que j'ai des doutes sur l'action exclusive

du CO2

 

mais on est vraiment aux balbutiements de la climatologie :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Jes257LV

 

le prochain sujet est encore sur le CERN et est encore plus passionnant

 

c'est ma volonté de rechercher la vérité et c'est surtout à ses dizaines d'année de lecture de science et vie que j'ai des doutes sur l'action exclusive

du CO2

 

mais on est vraiment aux balbutiements de la climatologie :jap:

Tout a fait :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

c'est ma volonté de rechercher la vérité et c'est surtout à ses dizaines d'année de lecture de science et vie que j'ai des doutes sur l'action exclusive du CO2

 

 

Trop de politiques qui mettent leurs gros doigts maladroits dans l'affaire.

Trop de mensonges ( la crosse de Hockey trafiquée, les pôles qui devaient fondre avant 2015 )

Trop de scientifiques contestataires par rapport a ce qu'on veut nous faire croire ( et même des prix nobels )

 

.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un peu de réalisme, c'est rare.

 

Les doutes montent sur l'appétit des Européens pour la voiture électrique

 

Le directeur du développement de BMW a affirmé récemment qu'il n'y avait aucune demande pour les véhicules 100 % électriques sur le Vieux Continent. De fait, ils n'y représentent toujours que moins de 2 % des ventes de véhicules neufs, et ont toujours besoin d'être soutenus par des subventions. Reste à savoir si l'arrivée de nouveaux modèles changera la donne.

...

Le directeur du développement de BMW, Klaus Fröhlich, a estimé que les automobilistes européens ne voulaient pas des voitures à batterie. « Il n'y a aucune demande pour des véhicules électriques de la part des clients. Aucune », a-t-il déclaré. « Il y a des demandes de la part des organismes de réglementation, mais aucune de la part des clients. D'après ce que nous voyons, les véhicules électriques sont destinés à la Chine et à la Californie. Partout ailleurs, il est préférable d'avoir des hybrides rechargeables avec une bonne autonomie. »

.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Jes257LV

Tout système d’évaluation et de mesure est contestable quand il concerne le vivant.

 

L’écologisme est probablement une politique délibérée qui cache bien des intérêts.

 

 

Le scepticisme et la prudence sont de mise, on est d’accord. :jap:

 

Edit smiley

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le rayonnement cosmique contribue à la formation des nuages

 

 

Une étude expérimentale menée par H. Svensmark et al (Université Technique du Danemark) publiée le 19 décembre 2017 dans la revue Nature Communication montre que le rayonnement cosmique[1] contribue fortement à la formation des nuages influençant le climat de notre planète [2]. Une traduction en français de cette publication est disponible sur Skyfall.

 

Selon les auteurs, les rayons cosmiques produisent une chaîne de réactions qui fait grandir de minuscules agglomérats d’acide sulfurique et de molécules d’eau présents naturellement dans l’atmosphère (les aérosols) jusqu’à leur permettre d’atteindre la taille nécessaire à la formation de nuages : ce processus peut aller jusqu’à augmenter la couverture nuageuse de 50%.

 

Sans surprises cette publication n’a pas été relayée par la presse française, à l’exception de Sciences et Vie qui titrait le 27 décembre : « Des chercheurs viennent d’exhumer un processus inconnu jusqu’ici de formation de nuages à partir du rayonnement cosmique. Il devrait être intégré aux modèles climatiques. »

 

De l’effet Forbush à la thèse d’Henrik Svensmark

 

Le fait que les éruptions solaires atténuent le flux des rayons cosmiques avait été démontré en 1937 par le physicien Scott E. Forbush et confirmé par les observations de la sonde Pioneer 5 en 1960 : lorsque l’activité solaire est au maximum, la Terre reçoit moins de rayons cosmiques et lors du minimum de l’activité solaire elle en reçoit plus. Cette variabilité du rayonnement cosmique reçu par la basse atmosphère provoquée par l’effet Forbush serait de l’ordre de 20% du rayonnement cosmique moyen reçu.

 

Dès 1997, les physiciens danois Eigil Friis-Christensen et Hensik Svensmark annoncent avoir établi une corrélation entre les variations passées du climat, la couverture nuageuse et l’activité solaire. Selon eux, une forte activité solaire entraînerait une diminution du flux des rayons cosmiques d’origine galactique, réduisant l’ionisation de l’atmosphère et entraînant une moindre formation des noyaux de condensation.

 

La couverture nuageuse se réduirait, diminuant l’albédo de la planète provoquant ainsi son réchauffement. Les données du terrain confirmaient cette hypothèse : entre 1979 et 1992, l’activité solaire étant à son apogée, la quantité de rayons cosmiques a baissé de 25%, et la couverture nuageuse de 3%.

 

Henrik Svensmark a publié ses découvertes en juillet 1997 dans la revue Journal of Atmospheric and Solar-Terrestrial Physics [3], puis en novembre 1998 dans la revue Physical Review Letters [4].

 

En févier 2007, malgré l’opposition de l’ « establishment climatique », Henrik Svensmark et son équipe du Danish National Space Center (DNSC, actuellement DTU Space), parvinrent à faire publier leurs travaux dans les actes de la Royal Society A.; le processus d’approbation [5] avait duré 16 mois.

 

La voie de recherche ouverte par Henrik Svensmark est appelée la Cosmo climatologie

 

L’expérimentation CLOUD

 

Les travaux d’Henrik Svensmark retinrent en 2006 l’attention de Jasper Kirkby, chercheur au CERN, le plus éminent laboratoire en physique des particules du monde, dont le siège est à Genève. Jasper Kirkby est à l’origine d’une expérience utilisant un accélérateur de particules du CERN pour étudier en laboratoire le lien possible entre les rayons cosmiques galactiques et la formation des nuages.

 

Cette expérimentation baptisée CLOUD [6] exploite une chambre à brouillard alimentée par le PS (Proton synchrotron), une source artificielle de rayons cosmiques simulant les conditions naturelles. Un faisceau de particules est envoyé dans une chambre de réaction ; ses effets sur la production d’aérosols sont ensuite analysés.

 

2011 : Des résultats préliminaires publiés dans Nature

 

Dans un papier publié par Nature [7] en août 2011, Jasper Kirkby présentait les premiers résultats de l’expérience CLOUD : il constatait que les ions augmentent significativement la vitesse de nucléation (d’un facteur compris entre deux et plus de dix), précisant toutefois que « des questions fondamentales restent posés sur le taux de nucléation des particules d’acide sulfurique et les mécanismes responsables, y compris le rôle des rayons cosmiques galactiques. »

 

2014 : l’expérience CLOUD « éclaire sur la formation des nuages »

 

Un communiqué de presse du CERN du 16 mai 2014 annonçait qu’une « expérience éclaire la formation des nuages. » Selon ce communiqué, les vapeurs biogènes émises par les arbres et oxydées dans l’atmosphère jouent un rôle important dans la formation des nuages contribuant ainsi au refroidissement de la planète, et que cela pourrait expliquer en grande partie la naissance des nuages dans la basse atmosphère.

 

Ces résultats ont fait l’objet d’une publication dans la revue Nature. Pour Jasper Kirkby, « C’est un résultat très important, car il identifie un ingrédient clé responsable de la formation de nouvelles particules d’aérosol dans une grande partie de l’atmosphère. Or les aérosols, avec leur influence sur les nuages, ont été reconnus par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) comme la plus grande source d’incertitudes dans les modèles climatiques actuel. »

 

2016 : l’expérience CLOUD « éclaire sur le climat préindustriel »

 

Le 25 mai 2016 un nouveau communiqué de presse du CERN intitulé « de nouveaux résultats de CLOUD sur le climat préindustriel » indiquait que les ions issus des rayons cosmiques galactiques augmentent fortement le taux de production de particules biogènes pures (d’un facteur de 10 à 100). Cette observation laisse penser que le rôle des rayons cosmiques dans la formation des aérosols et des nuages a peut-être été plus important pendant l’ère préindustrielle que dans l’atmosphère polluée d’aujourd’hui.

 

Jasper Kirkby indique que « ces résultats sont, jusqu’ici, les plus importants réalisés par l’expérience CLOUD. Le fait d’inclure la nucléation et la croissance de particules d’aérosols biogènes purs dans les modèles climatiques pourrait affiner notre compréhension de l’impact des activités humaines sur les nuages et le climat ». Ces résultats ont été détaillés dans deux articles publiés dans la revue Nature [8], puis dans Science [9].

 

Les non-dits de CLOUD

Comme il l’a indiqué à la fondation GWPF (interview traduit en français par le site Pensée unique), H. Svensmark se félicite des résultats de l’expérience CLOUD qui confirment ses propres résultats expérimentaux obtenus depuis 2006. On s’étonne pourtant de ne plus voir son nom associé à cette expérimentation pas plus qu’il n’apparaît dans les publications de Nature et de Science déjà citées.

 

L’expérience menée au CERN, temple de la physique des particules, produit des résultats non conformes à la doxa (l’effet de serre est l’unique facteur causal) qui indisposent les suppôts du GIEC : « Hoax climatique #2 » s’autorise à affirmer Stéphane Foucart dans Le Monde du 15 octobre 2015 (la COP21 approche !), ajoutant que la thèse de l’influence des rayons cosmiques sur le climat, « comme toutes les idées commodes a du mal à mourir. »

 

Si l’on en juge par les difficultés rencontrées par H. Svensmark pour publier ses articles, sa thèse est aussi mal accueillie par la communauté scientifique « orthodoxe ».

 

Les déclarations au journal Welt (rapportées par Mediapart) de Rolf-Dieter Heuer, Directeur général du CERN commentant la publication de de Jasper Kirkby en 2011 dans Nature [10] , témoigne de la gène de la communauté scientifique à l’égard de cette théorie qui pourrait être validée (au moins partiellement) par l’expérience :

 

« J’ai demandé à mes collègues du CERN de présenter leurs résultats clairement, mais de ne pas les interpréter. Cela pour éviter d’entrer dans l’arène hautement politique du débat sur les changements climatiques. Il doit être clair que les rayons cosmiques ne sont qu’un des paramètres. »

 

A propos des déclarations du Directeur général du CERN à Welt, Nigel Calder[11], journaliste scientifique renommé note sur son blog que pour susciter une telle anxiété, les résultats de CLOUD doivent être favorables aux thèses d’Henrik Svensmark. Selon lui, le CERN a rejoint la longue liste des institutions obligées de rester politiquement correctes en matière de climat et a cessé d’être un véritable organisme scientifique.

 

Il est tout à fait possible que Henrik Svensmark et ses collègues ne souhaitent pas (ou aient renoncé) à publier des résultats atténués ou tronqués dans les revues à comité de lecture dont tout le monde connaît la politique éditoriale en matière de climatologie.

 

[1] Les rayons cosmiques sont des particules chargées venant des autres étoiles et des supernovas. La plupart sont déviés par le champ magnétique de la terre mais certains arrivent dans l’atmosphère et y provoquent des réactions.

 

[2] Selon Jean-Pierre Chalon, l’impact des nuages sur le bilan radiatif de la Terre est 40 fois supérieur à celui attribué aux variations des teneurs en gaz à effet de serre enregistré au cours de ces dix dernières années.

 

[3] Variation of cosmic ray flux and global cloud coverage—a missing link in solar-climate relationships

 

[4] Influence of Cosmic Rays on Earth’s Climate

 

[5] Henrik Svensmark toujours rasé de près décida, en signe de protestation, de ne plus se raser jusqu’à ce que l’article soit publié. Il portait une barbe assez impressionnante lorsque son article fut enfin publié dans les Actes de la Royal Society A.

 

[6] L’expérience CLOUD (Cosmics Leaving Outdoor Droplets) est menée par une équipe interdisciplinaire de scientifiques provenant de 18 instituts de 9 pays. Elle comprend des physiciens de l’atmosphère, des physiciens du Soleil, ainsi que des physiciens des rayons cosmiques et des particules. (http://home.web.cern.ch/fr/about/experiments/cloud)

 

[7] Role of sulphuric acid, ammonia and galactic cosmic rays in atmospheric aerosol nucleation (https://www.nature.com/articles/nature10343)

 

[8] The role of low-volatility organic compounds in initial particle growth in the atmosphere (Nature : 26 mai 2016

 

[9] Global atmospheric particle formation from CERN CLOUD measurements (Science : 02 décembre 2016)

 

[10] Role of sulphuric acid, ammonia and galactic cosmic rays in atmospheric aerosol nucleation (https://www.nature.com/articles/nature10343)

 

[11] En 2003, Henrik Svensmark et Nigel Calder dans le livre The Chilling Stars décrivaient comment le changement de couverture nuageuse modifié par les variations de rayons cosmiques représentait une contribution majeure aux variations de température globale et déclaraient que l’influence humaine avait été exagérée

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais bon fin des conditions en cours chez nous, prochaine bonne vieille ( mais puissante ) dépression prévue pour la semaine prochaine.

 

depression 26-07-2019.png

 

 

[h2]De très fortes rafales de vent ont frappé la Bretagne lundi en fin d'après-midi et en soirée. Un phénomène rare en juillet.[/h2]

Après la canicule by rechauffement climatique™ ils n'osent pas dire qu'on s'est pris une bonne vieille dépression hivernale ( la première de l'hiver 2019 - 2020 )

 

 

.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[5] Henrik Svensmark toujours rasé de près décida, en signe de protestation, de ne plus se raser jusqu’à ce que l’article soit publié. Il portait une barbe assez impressionnante lorsque son article fut enfin publié dans les Actes de la Royal Society A.

 

 

Il aurait écrit que la terre était en train de mourir et qu'il fallait agir très vite pour la sauver il aurait été publié plus rapidement je pense :ange:

 

.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Jes257LV

La nouvelle maladie du siècle ? ( rubrique santé mentale / psychologie du topic )

 

Angoisse climatique, éco-anxiété: souffrez-vous de solastalgie ?

 

Les effets du réchauffement climatique et notre manque d'action en faveur du climat nous poussent à faire le deuil du monde tel que nous le connaissons.

.

Je pense que ça va faire la joie des psychologues ......on oublie aussi qu'on est venu au monde pour ...disparaitre :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

De très fortes rafales de vent ont frappé la Bretagne lundi en fin d'après-midi et en soirée. Un phénomène rare en juillet.

Après la canicule by rechauffement climatique™ ils n'osent pas dire qu'on s'est pris une bonne vieille dépression hivernale ( la première de l'hiver 2019 - 2020).

 

2513.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une étude expérimentale menée par H. Svensmark et al (Université Technique du Danemark) publiée le 19 décembre 2017 dans la revue Nature Communication

 

Le dernier article de la même revue :

https://www.nature.com/articles/s41586-019-1401-2

Version traduite (automatiquement) : https://translate.google.com/t [...] 019-1401-2

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Jes257LV

 

j'arrive pas à traduire :pfff:

 

c'est l'article qui a été transmis par le CERN?

L'histoire du climat de la Terre est souvent comprise en la décomposant en époques climatiques constituantes 1 . Au cours de l'ère commune (les 2 000 dernières années), ces époques, telles que le petit âge glaciaire 2 , 3 , 4 , ont été caractérisées comme se déroulant simultanément à travers de vastes échelles spatiales 5 . Bien que le réchauffement climatique rapide observé dans les observations au cours des 150 dernières années montre une cohérence presque globale 6 , la cohérence spatio-temporelle des époques climatiques plus tôt dans l'ère commune n'a pas encore été testée de manière rigoureuse. Nous utilisons ici des reconstitutions globales de paléoclimats au cours des 2 000 dernières années, et nous ne trouvons aucune preuve d’époques préindustrielles globalement cohérentes, froides et chaudes. En particulier, nous constatons que la période la plus froide du dernier millénaire - le petit âge glaciaire présumé - a probablement connu les températures les plus froides du XVe siècle dans le Pacifique central et oriental, du XVIIe siècle en Europe du Nord-Ouest et du Sud-Est. Amérique du Nord et au milieu du XIXe siècle dans la plupart des régions restantes. En outre, la cohérence spatiale existant au cours de l'ère commune préindustrielle est compatible avec la cohérence spatiale de la variabilité climatique stochastique. Ce manque de cohérence spatio-temporelle indique que le forçage préindustriel n'était pas suffisant pour produire des températures extrêmes globalement synchrones aux échelles de temps multidécadales et centennales. En revanche, nous constatons que la période la plus chaude des deux derniers millénaires a eu lieu au cours du XXe siècle pour plus de 98% du monde. Cela montre clairement que le réchauffement climatique anthropique est non seulement inégalé en termes de températures absolues 5 , mais également en termes de cohérence spatiale sans précédent dans le contexte des 2 000 dernières années.

 

 

 

Le code permettant de générer les chiffres est disponible avec les données de sortie (voir ci-dessus).

 

 

[*n]4

Matthews, JA et Briffa, KR Le « petit âge glaciaire »: réévaluation d'un concept en évolution. Geogr. Ann. A 87 , 17–36 (2005).

 

[*n]5

[*n]36

 

 

 

[h2 id=]Remerciements[/h2]

 

Ceci est une contribution à l'initiative PAGES 2k. Les membres du réseau PAGES 2k sont reconnus pour fournir des données proxy d'entrée. J. Emile-Geay fournit la grille de cibles de température remplie de graphEM. Certains calculs ont été effectués sur le cluster Ubelix de l’Université de Berne. RN est soutenu par le Fonds national suisse (NSF) (subvention PZ00P2_154802). NS a bénéficié du soutien du programme de bourses postdoctorales NOAA sur le changement climatique et le changement planétaire, administré par les programmes de scientifiques invités de la University Corporation for Atmospheric Research (UCAR), ainsi que des subventions US NSF (OISE-1743738 et AGS-1805490). Il s'agit du numéro de contribution 8324 de l'Observatoire de la Terre Lamont-Doherty (LDEO). JJG-N. reconnaît le programme Juan de la Cierva - Incorporación (subvention IJCI-2015-26914), ainsi que la Communauté autonome de la région de Murcie pour le financement fourni par le biais de la Fondation Seneca (projets 20022 / SF / 16 et 20640 / JLI / 18) .

[h2 id=]Informations sur l'auteur[/h2]

[h3 id=]Les affiliations[/h3]

 

 

[h3]Données étendues Fig. 1 Tracés de sensibilité pour la Fig. 2 .[/h3]

 

Les zones colorées indiquent les fractions globales (en pourcentages) avec des anomalies de température chaudes (ombrages rouges) et froides (ombrages bleus) par rapport à la période de référence 1-22 ans (voir Méthodes ). a , données annuelles non filtrées; b , données filtrées au beurre pur sur une période de 51 ans, sur l’ensemble complet. (Alors que la Fig. 2 montre les fractions d'aire moyenne des six médianes de l'ensemble de reconstruction, cette figure affiche la fraction sur tous les membres et tous les emplacements de l'ensemble.) Comme pour la faible cohérence spatiale des Fig. 3 , 4 , cette illustration basée sur un ensemble montre une cohérence spatiale beaucoup plus faible (pourcentages inférieurs) que la Fig. 2 . c , comme pour la Fig. 2b , mais pour les données filtrées sur 101 ans au lieu de données filtrées sur 51 ans.

[h3]Données étendues Fig. 2 Incertitudes dans le minutage des époques.[/h3]

 

a - e , Incertitudes au cours du siècle au cours desquelles un pic de réchauffement ou de refroidissement (Fig. 3 ) s’est produit à chaque endroit et pour chaque époque, quantifié par démarrage. Les cartes affichent l'écart type de 1 000 recalculs du siècle présentant la probabilité d'ensemble la plus élevée de pic de réchauffement / refroidissement sur une période de 51 ans, sur la base du rééchantillonnage par bootstrap des 600 membres de l'ensemble (Méthodes). Les cartes montrent que les pics chauds et froids identifiés sont généralement robustes d’une époque à l’autre. Les incertitudes les plus importantes concernent l’époque du DACP et les régions tropicales et de l’hémisphère sud. L'incertitude entourant le réchauffement du CWP est également très grande dans les régions (principalement antarctiques) dans lesquelles le pic de réchauffement n'a pas été identifié à la fin du XXe siècle (figure 3 ). f - j , comme pour les panneaux a - e , mais indiquant la plage de 90% au lieu de la déviation standard. Les nombres sur l'axe des y et sur l'axe des x supérieur sont des degrés de latitude et de longitude.

[h3]Données étendues Fig. 3 Timings des époques dans les données proxy.[/h3]

 

La figure montre les pics de réchauffement / refroidissement pour chaque époque des enregistrements proxy. a - e , Tous les serveurs mandataires qui couvrent l’époque respective sont affichés. f - i , comme pour les panneaux a - e , mais montrant également des mandataires ne couvrant que partiellement l’époque. Contrairement à la figure 3 , les couleurs sont codées par siècle, en utilisant un schéma de couleurs différentiel pour une meilleure visibilité. La fraction relative des enregistrements indirects avec les pics de réchauffement / refroidissement chaque siècle est indiquée par des graphiques en barres sous les cartes. Nous notons que pour cette figure, nous utilisons la base de données proxy PAGES2 k v2.0.0 complète et non masquée (le réseau filtré fournit une image cohérente). Cette analyse montre que l'hétérogénéité dans le calendrier des maxima et des minima est une propriété inhérente des données indirectes d'entrée elles-mêmes, qui montrent un manque similaire de cohérence globale dans le calendrier de chaque époque de climat préindustriel présumé. Cependant, les cartes proxy ne sont pas directement comparables aux cartes de reconstruction car les reconstructions constituent un ajustement objectivement pondéré et statistiquement optimal entre toutes les valeurs proxy disponibles en utilisant des informations de covariance provenant d'un champ de température spatiale.

[h3]Données étendues Fig. 4 Réseau proxy non filtré.[/h3]

 

Comme pour la Fig. 3, mais en utilisant la base de données proxy PAGES 2k non filtrée. Il est à noter que les méthodes utilisées ici n’intègrent pas les enregistrements à basse fréquence (avec des résolutions inférieures à 1 an); par conséquent, seuls 559 des 692 enregistrements de la base de données PAGES 2k ont ​​été utilisés pour générer ce chiffre. Les couleurs sur les cartes indiquent le siècle avec la plus grande probabilité d'ensemble de contenir la période de 51 ans la plus chaude ( a - c ) et la plus froide ( d , e ) au sein de chaque époque climatique (voir Méthodes ). f , comme pour la Fig. 4 , mais en utilisant la base de données proxy PAGES 2k non filtrée. La figure montre la fraction de la surface de la Terre (axe des ordonnées ) qui a simultanément connu la période multidécadale la plus chaude (panneaux supérieurs) ou la plus froide (panneaux inférieurs) (51 ans) au cours de chacune des cinq époques différentes (voir Méthodes ). Chaque cercle plein représente un membre de l'ensemble, tracé en fonction de l'année au cours de laquelle la plus grande zone a connu des pics de chaleur et de froid. Les nuances de gris horizontales représentent la distribution de la même analyse basée sur des champs de bruit AR1 multivariés, les nuances plus foncées indiquant une probabilité plus élevée. Boxplots sur la droite montrent des fractions de zone intégrées au fil du temps. La ligne médiane est la médiane. les extrémités des cases représentent l'intervalle interquartile; et les moustaches représentent la gamme de 90%. Le texte en gras dans le panneau f représente les périodes avec des fractions de surface reconstruite nettement plus grandes que celles des champs de bruit (test U de Mann – Whitney; α = 0,05). Rappelons-nous que nous avons recherché les maximums de CWP au cours de la période de reconstruction de 2 000 ans. Contrairement à la Fig. 4 , qui utilisait la matrice proxy filtrée, sur cette figure, la période de réchauffement le plus important dans la fourchette des 2 000 ans tombe au deuxième siècle de notre siècle pour un seul membre de l'ensemble de la CCA, chevauchant ainsi les fenêtres de recherche de la période du PRW . Par conséquent, les cercles représentant le CWP ont une bordure noire pour les distinguer des autres époques.

[h3]Données étendues Fig. 5 Maxima et minima de 101 ans.[/h3]

 

a - e , comme pour la figure 3 , mais pour des périodes de 101 ans au lieu de 51 ans. Les couleurs sur les cartes indiquent le siècle qui présente la probabilité la plus grande basée sur l’ensemble de contenir la période de 51 ans la plus chaude ( a - c ) et la plus froide ( d , e ) au sein de chaque époque climatique (voir Méthodes ). f , comme pour la figure 4 , mais pour des périodes de 101 ans. La figure montre la fraction de la surface de la Terre (axe des ordonnées ) qui a simultanément connu la période multidécadale la plus chaude (panneaux supérieurs) ou la plus froide (panneaux inférieurs) (51 ans) au cours de chacune des cinq époques différentes (voir Méthodes ). Chaque cercle plein représente un membre de l'ensemble, tracé en fonction de l'année au cours de laquelle la plus grande zone a connu des pics de chaleur et de froid. Les hachures grises horizontales représentent les distributions de la même analyse basées sur des champs de bruit multivariés issus d'une analyse AR1, les couleurs plus sombres indiquant des probabilités plus élevées. Boxplots sur la droite montrent des fractions de zone intégrées au fil du temps. La ligne médiane est la médiane. les extrémités des cases représentent l'intervalle interquartile; et les moustaches représentent la gamme de 90%. Le texte en gras représente les époques avec des fractions de zones reconstruites significativement plus élevées que celles des champs de bruit (test U de Mann – Whitney; α = 0,05). Rappelons-nous que nous avons recherché les maximums de CWP au cours de la période de reconstruction de 2 000 ans. Contrairement aux maxima de 51 ans illustrés à la figure 4 , certains des maxima de 101 ans dans cette plage de 2 000 ans se situent dans la période antérieure à 1350, chevauchant ainsi les fenêtres de recherche des périodes RWP et MCA. Par conséquent, les cercles représentant le CWP ont une bordure noire pour les distinguer des autres époques.

[h3]Données étendues Fig. 6 Autres références pour la cohérence spatiale du minutage des époques.[/h3]

 

Comme pour la Fig. 4 , mais avec les résultats des reconstructions proxy-bruit PCR AR (voir aussi Extended Data Fig. 7 ) au lieu des barres grises basées sur les champs de bruit AR (1). La fraction de surface globale qui a simultanément connu la période multidécadale la plus chaude (en haut) ou la plus froide (en bas) (de 51 ans) est montrée au cours de chacune des cinq époques différentes (voir Méthodes ). Chaque cercle plein représente un membre de l'ensemble tracé en fonction de l'année au cours de laquelle la plus grande zone a connu des pics de chaleur et de froid. Le résultat de chaque membre de l'ensemble de reconstruction proxy-bruit est représenté par un cercle gris. Les cercles de reconstruction par proxy de bruit pour l'époque CWP ont une bordure noire pour les distinguer des époques RWP et MCA, car les résultats de proxy d'AR sont dispersés dans le temps. Les boîtes à moustaches de droite intègrent les fractions de surface de tous les membres de l'ensemble, indépendamment du moment choisi. La ligne médiane est la médiane. les extrémités des cases représentent l'intervalle interquartile; et les moustaches représentent la gamme de 90%. Notez que les fractions de surface pour les reconstructions de proxy de bruit sont plus basses que pour les champs de bruit AR de la Fig. 4 , mais que seule l’époque CWP se distingue par des fractions significativement plus grandes que le repère de bruit. Les lignes noires horizontales en pointillés indiquent les fractions de surface attendues dans un champ non corrélé spatio-temporellement. Dans ce cas, la fraction de surface attendue est modélisée avec une distribution binomiale, avec M = 2 592 essais (le nombre de cellules de la grille) et la probabilité de succès de chaque essai étant de 51 / N , N étant le nombre d'années. dans lequel le pic de 51 ans est recherché pour chaque époque. Les lignes en pointillé représentent le 95e centile de cette distribution divisé par M.

[h3]Données étendues Fig. 7 Moment du réchauffement maximal dans les reconstructions de proxy de bruit.[/h3]

 

a , comme pour le panneau CWP de la figure 3 , mais avec des reconstructions utilisant des approximations de bruit. Les couleurs sur les cartes indiquent le siècle avec la probabilité la plus grande basée sur l’ensemble de contenir la période de 51 ans la plus chaude de l’ère commune (voir Méthodes ). Les cartes montrent les 25 réalisations de reconstruction, chacune consistant en six reconstructions d'ensemble de 100 membres, pour les réseaux à proxy de bruit à écran R-FDR ( n = 66) (voir Méthodes ). b , La fraction de la surface globale du pic de chaleur en chaque siècle pour chaque méthode de reconstruction. Top, vrais mandataires (projetés); valeurs moyennes, moyennes pour les 25 ensembles de reconstruction proxy de bruit filtrés ( n = 66); en bas, valeurs moyennes sur les 25 ensembles de reconstruction proxy-bruit à filtrage de force ( n = 210). c , fraction de la surface globale ayant le pic chaud du CWP au cours du XXe siècle pour les trois types de proxy de bruit décrits dans les méthodes. Les grandes boîtes à moustaches grises représentent des reconstructions de proxy de bruit dans toutes les méthodes. Les cercles remplis en gris montrent les reconstructions de proxy de bruit individuelles pour toutes les méthodes. Les diagrammes en couleur montrent les résultats du proxy de bruit pour les méthodes de reconstruction individuelles (avec les couleurs comme en b ). Les lignes rouges verticales représentent les reconstructions réelles du proxy pour les réseaux non filtrés et les réseaux filtrés. Les boîtes à moustaches font partie de 25 expériences de reconstruction; les lignes centrales représentent la médiane; les cases représentent l'intervalle interquartile; les moustaches indiquent la plage de 95%. Toutes les expériences proxy-bruit, quelle que soit la méthode utilisée, donnent un accord spatial plus faible sur le réchauffement à 51 ans maximum par rapport aux reconstructions de données réelles. Les méthodes de reconstruction statistique plus « traditionnelles » (CPS, PCR et CCA) présentent généralement des zones de réchauffement du vingtième siècle plus petites que les autres méthodes (GraphEM, AM et DA; voir Méthodes ). Une explication possible de cette différence est que les méthodes traditionnelles sont conçues pour produire des reconstructions avec une perte de variance aussi faible que possible indépendamment de l'incertitude des données (voir, par exemple, réf. 62 ). Les températures reconstituées pendant toute la période commune présentent donc des fluctuations d'une magnitude comparable à la période d'étalonnage dans toutes les expériences sur le bruit. En revanche, les méthodes les plus récentes génèrent généralement une variance reconstruite inversement proportionnelle aux erreurs dans les données d'entrée. Ainsi, elles convergent vers zéro avec une incertitude croissante et une cohérence décroissante entre les données d'entrée, comme c'est le cas dans les expériences de proxy de bruit. Pour ces méthodes, il en résulte des reconstructions de substitut du bruit avec une faible variance de température avant la période d'étalonnage, et donc une probabilité plus élevée que le réchauffement du vingtième siècle dépasse l'ampleur des périodes chaudes précédentes. Pour une discussion générale des résultats, voir Méthodes .

[h3]Données étendues Fig. 8 Moment des pics de chaleur et de froid dans les reconstitutions d'étalonnage et les données de modèle sous-tendues.[/h3]

 

Les couleurs sur les cartes indiquent le siècle avec la probabilité la plus grande basée sur un ensemble de contenir la période de 51 ans la plus chaude ( a - c , e ) et la plus froide ( d ) au sein de chaque époque climatique (voir Méthodes ). a , Comme pour le panneau CWP sur la figure 3 , mais en incluant les graphiques en barres sous les cartes pour montrer la survenue relative du réchauffement maximal chaque siècle pour chaque méthode de reconstruction. b , Comme pour le panneau a, mais en utilisant uniquement la reconstruction CPS, avec un étalonnage basé sur des données de cible proxy et instrumentales linéairement dissipées. Le détournement des données d'étalonnage élimine en partie la variance associée aux processus physiques 63 , ce qui réduit les compétences de reconstruction (voir les références 64 , 65 , 66 , 67 ). Néanmoins, la reconstruction basée sur des données corrigées montre des pics chauds au XXe siècle dans la majeure partie du globe, à l’exception des masses continentales eurasiennes et des extratropes de l’hémisphère sud. c - e , comme pour les Fig. 3a – e , mais en utilisant des simulations de modèles climatiques. Nous utilisons le CMIP5 68 des modèles BCC-CSM 69 , CCSM4 70 , CESM-LME 54 (membre 10), CSIROMk3L-1-2 71 , GISS-E2-R 72 (membre 127), HadCM3 73 , IPSL -CM5A-LR 74 et MPI_ESM_P 7

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

voilà, si j'ai bien compris car pas facile à lire avec le translate et sans les photos,Nature ne nie pas qu'il y est eu d'autre réchauffement mais accuse de la montée rapide de la dernière en cours associé avec l'explosion industrielle

 

quand je récupérerai ma ligne internet rapide ( avec la tempête, il y eu beaucoup de dégâts chez nous) je regarderai bien mieux

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

un truc vraiment intéressant

 

[h1]La canicule de juin 2019 : une analyse « à froid »[/h1]

3 juillet 2019 / Usbek

La France a connu fin juin un épisode caniculaire au cours duquel des records de 2003 ont été battus dans une dizaine de stations du Sud-Est et notamment à Gallargues-le-Montueux dans le Gard où Météo-France a enregistré une température de 45,9°C le 28 juin 2019. Le précédent record était détenu par Conqueyrac dans le Gard (44,1 °C le 12 août 2003).

Survenant à la fin du mois de juin, avec le seuil de 45°C franchi pour la première fois en France, cette canicule a frappé les esprits : « La chaleur de la peur » titrait Libération le 24 juin 2019. Elle est présentée comme la préfiguration de ce que deviendront nos étés sous l’effet du réchauffement climatique.

Les pouvoirs publics ont sur réagi plusieurs jours avant l’événement. On a vu ou entendu la ministre de la santé nous inviter à « adapter nos codes vestimentaires », le ministre de l’éducation nationale reporter d’une semaine les épreuves du brevet, etc. Il est douteux que cette posture infantilisante ait évité un seul décès ; il est certain en revanche quelle a accentué le sentiment d’anxiété dans la population.

L’objectif de cet article n’est pas de prendre partie sur l’attribution de cet épisode caniculaire au réchauffement climatique. Il est de fournir des informations factuelles et historiques permettant de mettre cet événement en perspective.[h2]Une canicule de courte durée et très localisée[/h2]

 

Annoncée à cor et à cri plusieurs jours à l’avance, cette canicule aura donc duré une semaine ( du 24 juin au 01 juillet 2019) et culminé le 28 juin. Ci-dessous la carte ( établie par le réseau info-climat ) des températures le 28 juin à 16 heures.

temp-28-juin-16h-info-climat-France.jpg

Température sous abri (°C) 28/06/2019 14h UTC 16h CET (Source

info climat)

On remarque que les pics de chaleur ont été enregistrés dans un périmètre géographique réduit centré sur le Gard et l’Héraut, comme le montre la carte suivante :

temp-28-juin-16h-sud-est-info-climat.jpg

Température sous abri (°C) 28/06/2019 14h UTC 16h CET (Source

info climat)

[h2]De la météorologique au climat[/h2]

 

Cette vague de chaleur fut classique dans sa configuration météorologique : une arrivée d’air très chaud provenant du Sahara apportée par un vent d’altitude résultant d’une dépression sur le proche Atlantique et d’un anticyclone sur le nord de l’Europe. En même temps que la masse d’air saharienne recouvrait l’Europe occidentale, une masse d’air froid s’est écoulée vers le sud et l’est de l’Europe, comme le montre la carte suivante :

Roy-spencer-juin-2019-anomalies-temperature-Europe.jpg

Ecarts de température par rapport à la normale le 29 juin 2019 à 12 heures ( Source :

WeatherBell.com )

Cette carte montre l’ampleur des variations météorologiques naturelles (jusqu’à 25° C), comparée à l’anomalie ( supposée climatique) de température moyenne mondiale qui n’était selon le Dr Roy Spencer que de +0,3 °C pour ce mois de juin.[h2]L’histoire climatique est mouvementée mais la mémoire des événements naturels est courte.[/h2]

 

Avant 1855, les relevés météorologiques n’existaient pas. Il n’est donc pas possible de connaître les températures de l’Optimum Médiéval, ni celles des étés caniculaires du XVIIIe siècle décrits par l’historien du climat Emmanuel Leroy Ladurie, ni celles des 500 années de sécheresse étudiées par Emmanuel Garnier. On sait que l’on processionnait beaucoup pour la pluie au Moyen Âge, et que cette pratique a perduré jusqu’au milieu du XIX° siècle comme le montre cette chronique.

Aussi Nous n’évoquerons que les canicules du XXème eu XXI° siècle qui sont bien documentées et quantifiées.

La canicule de 1911 qui fut une catastrophe dans toute l’Europe a duré plus de deux mois et causé la mort de 40.000 personnes en France notamment chez les enfants en bas âge. « Il faudra marquer cette année 1911 d’une croix noire » écrivait à la fin de l’été, un médecin du département de la Seine inférieure.

La canicule de 1947 a commencé dès le 25 avril dans tout le sud-ouest ( 32° à Mont-de-Marsan, 31°à Biarritz et Bordeaux ). Du 29 mai au 4 juin il fait 33° à Paris et Angers, 34° à Reims et Angoulême, et 35° à Biarritz. Du 24 au 29 juin : la chaleur devient vraiment torride et les 35° sont souvent dépassés. On atteint par exemple 38° à Paris, Bordeaux et Reims, et 40° à Auxerre. Du 27 juillet au 5 août une chaleur saharienne envahit tout le pays et les journées du 27 et 28 juillet sont historiques avec des températures de 40° à Angoulême, Toulouse, Bourges, Angers, Tours, Château-Chinon, Orléans, Chartres et Paris (record absolu depuis 1873), 41° à Poitiers. Le 1er août, il fait encore 40° à Toulouse, Pau et Montélimar, 39° à Angers et Poitiers, 38° à Bourges, Limoges et Clermont Ferrand. Le 14 août, la chaleur revient et persiste jusqu’au 20 août où de violents orages provoquent parfois d’importants dégâts, notamment sur Paris. Mais l’été n’est pas terminé et une dernière vague de chaleur concerne le pays du 11 au 20 septembre : pendant une semaine, il fait de nouveau plus de 30° à Paris, et les 33° sont dépassés du 11 au 18 septembre.

La canicule de 1976 qui est restée dans la mémoire collective comme une grande sécheresse ( cf. le Journal Télévisé de Roger Gicquel, sur le mode « La France a peur » s’est étalée de mai à juillet en 3 vagues de chaleur. Du 6 au 9 mai, une première vague très précoce affecta surtout le Nord de la France : il a fait plus de 30° sur la Normandie, la Picardie, la Région parisienne, la Champagne et la Lorraine. Du 6 au 15 juin, une deuxième vague toujours sur la moitié nord dura 6 jours, les températures dépassent 30°. Une troisième vague s’installa sur la France pendant 2 semaines consécutives du 22 juin au 8 juillet : les températures atteignirent ou dépassèrent 35° sur toutes les régions du nord et du nord-ouest. Les 15 et 16 juillet il a fait 38° en Aquitaine, 37 ° à Toulouse et 36° en Lorraine.

La canicule de juillet 1983 qui a affecté l’Italie et le Sud-Est de la France touchant particulièrement Marseille où les températures maximales sont restées du 9 au 31 juillet comprises entre 35 et 41 degrés. Si les français ont perdu la mémoire de cette canicule, en Italie en revanche, elle est considérée comme l’une des plus importantes vagues de chaleur qu’ait connu le pays depuis la Seconde Guerre mondiale.

La canicule d’août 2003 a duré deux semaines du 1er au 13 août. Elle fut remarquable par son intensité, son extension géographique et la sur mortalité qu’elle causa (chez les personnes âgées contrairement à celle de 1911). Le record absolu de température en France a été enregistré par les stations de St Christol-les-Alès et à Conqueyrac dans le Gard, avec 44,1°C, battant le précédent record qui était détenu par Toulouse-Francazal (44,0°C le 8 août 1923).

[h2]Températures réelles et températures ressenties[/h2]

 

Un taux d’humidité élevé est venu accentuer la sensation de chaleur dans certaines régions de France. Une nouvelle unité de mesure (dérivée de l’indice Humidex) s’est ainsi imposée dans certains médias : la température ressentie. Une carte, diffusée par La Chaîne Météo et BFM TV dimanche 23 juin, montrait le nord de la France, Paris incluse, recouvert de noir, avec la mention « 48 °C ».

Temp-ressenties-BFM-TV.jpg

Source :

BFM TV du 24 juin 2019

Explications de Pascal Scaviner, chef du service prévisions de la Chaîne Météo :

« Si l’on prend une température moyenne de 36 °C l’après-midi […] avec un air sec, c’est-à-dire un taux d’humidité de 30 %, votre corps va ressentir une température de 40 degrés. Par contre, si l’on prend la même température avec une humidité beaucoup plus élevée, de 60 %, votre corps va ressentir une température de 50 degrés, un inconfort maximal, un véritable danger pour la santé ».

Sébastien Léas prévisionniste à Météo France est heureusement venu corriger la présentation racoleuse de la chaîne Météo :

« Les prévisionnistes de Météo France ont “déjà des doutes et des incertitudes sur le niveau des températures de la semaine”. “Si on n’a pas de certitude sur les températures, vous imaginez bien que nous n’en avons encore moins sur l’indice humidex ».

[h2]Températures réelles et températures mesurées[/h2]

 

Les températures enregistrées par une station météorologique, aussi professionnelle soit elle, ne doivent pas nécessairement être inscrites dans le marbre, sinon Météo-France ne procéderait pas régulièrement à l’homogénéisation des températures, un traitement statistique qui a pour but de détecter et corriger les biais présents dans les séries de données observées qui peuvent être du même ordre de grandeur que le signal climatique que l’on cherche à mesurer. Le dernier jeu de séries homogénéisées de référence date de 2014.

Il est donc permis de questionner le nouveau record de 45.9°C enregistré le 28 juin 2019 à Gallargues-le-Montueux par une station du réseau secondaire de Météo-France. Car il se trouve qu’une station du réseau collaboratif Info Climatsituée à un autre emplacement sur cette même commune donne une valeur différente : 44,1°C.

Le site meteo-paris.com indique que les stations de Météo-France sont classées sur une échelle de 1 à 5 : un site de classe 1 est considéré comme un site de référence, tandis qu’ il est déconseillé d’effectuer des mesures météorologiques sur un site de classe 5. La station Météo-France de Gallargues est de classe 3. Il n’est donc pas interdit de penser que le franchissement de ce seuil symbolique de 45°C ne soit qu’un artefact des mesures.

[h2]L’effet d’îlot de chaleur urbaine[/h2]

 

Sous l’effet d’îlot de chaleur urbaine la température en ville est plus élevée que dans les zones rurales alentour, en particulier la nuit. En région parisienne cet écart est de l’ordre de 2 à 3 °C en moyenne annuelle. Selon Météo France, lors de la conjonction de paramètres météorologiques (notamment en période de fortes chaleurs) l’effet d’îlot de chaleur urbaine peut atteindre près de 10 °C en Île-de-France.

A cet égard il serait intéressant de savoir combien parmi les 554 stations météorologiques du réseau RADOME de Météo-France (une tous les 30 km) sont affectées par l’effet dit d’îlot de chaleur urbaine.

Ajoutons à cela que la vague de chaleur de juin 2019 est survenue peu de temps après le solstice d’été au moment où les journées sont les plus longues. Or, c’est justement durant la nuit que le mercure baisse. Ainsi, plus les nuits sont courtes, moins les températures ont le temps de se rafraîchir.

[h2]La fréquence des canicules augmente t-elle ?[/h2]

 

C’est ce que suggère la science officielle : Jean Jouzel, ex-vice-président du GIEC, n’en doute pas : « Les vagues de chaleur sont le marqueur du réchauffement planétaire… et clairement le diagnostic est qu’elles vont devenir plus précoces, plus intenses, plus fréquentes ».

De façon plus nuancée Météo France pronostique une augmentation très probable du nombre de jours de vagues de chaleur au XXIe siècle : « alors qu’on comptait en moyenne moins de 5 jours de vagues de chaleur sur la période 1976-2005, on estime qu’il y a 3 chances sur 4 pour que ce nombre augmente au moins de 5 à 10 jours supplémentaires dans le sud-est et de 0 à 5 ailleurs à l’horizon 2021-2050 » ( une vagues de chaleur étant définie comme une période de 5 jours consécutifs avec une température maximale supérieure de 5 degrés à la normale 1976-2005).

Il est logique que dans un monde qui se réchauffe même de façon minime ( entre 0,8°C et 1,2°C depuis le début de l’ère industrielle selon le GIEC ), et quelle que soit la cause, naturelle ou anthropique de ce réchauffement, la fréquence des épisodes caniculaires puisse aller en augmentant.

Dans un article du 01 juillet, la Chaine Météo fournit un visuel qui compare les canicules en fonction de leur durée et de leur intensité.

canicule-juin-2019-humidex-chaine-MTO.jpg

On voit que 2019 se situe bien derrière les canicules de 1911, 1947 et 2003.

Mais l’été 2019 ne fait que commencer.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Jes257LV

voilà, si j'ai bien compris car pas facile à lire avec le translate et sans les photos,Nature ne nie pas qu'il y est eu d'autre réchauffement mais accuse de la montée rapide de la dernière en cours associé avec l'explosion industrielle

 

quand je récupérerai ma ligne internet rapide ( avec la tempête, il y eu beaucoup de dégâts chez nous) je regarderai bien mieux

 

Prend ton temps Zygo, ce topic a retrouvé son calme :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

et comme je veux pas être de mauvaise foi

 

[h1]Norvège : 200 rennes retrouvés morts de faim à cause du réchauffement climatique[/h1]

Selon des chercheurs norvégiens, un nombre inhabituellement élevé de cervidés sont morts de faim dans l'archipel du Svalbard, l'hiver dernier.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Jes257LV

et comme je veux pas être de mauvaise foi

 

[h1]Norvège : 200 rennes retrouvés morts de faim à cause du réchauffement climatique[/h1]

Selon des chercheurs norvégiens, un nombre inhabituellement élevé de cervidés sont morts de faim dans l'archipel du Svalbard, l'hiver dernier.

 

:jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

et comme je veux pas être de mauvaise foi

 

[h1]Norvège : 200 rennes retrouvés morts de faim à cause du réchauffement climatique[/h1]

Selon des chercheurs norvégiens, un nombre inhabituellement élevé de cervidés sont morts de faim dans l'archipel du Svalbard, l'hiver dernier.

 

 

À noter cependant qu'une simple recherche avec le nom scientifique de ces rennes ( Rangifer tarandus platyrhynchu ) fait sortir un certain nombre d'articles scientifiques assez anciens en anglais qui parlent de leur mortalité qui est visiblement assez élevée ( entre 20% et 80% de la population suivant les années ).

 

.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

un truc vraiment intéressant

 

[h1]La canicule de juin 2019 : une analyse « à froid »[/h1]

3 juillet 2019 / Usbek

La France a connu fin juin un épisode caniculaire au cours duquel des records de 2003 ont été battus dans une dizaine de stations du Sud-Est et notamment à Gallargues-le-Montueux dans le Gard où Météo-France a enregistré une température de 45,9°C le 28 juin 2019. Le précédent record était détenu par Conqueyrac dans le Gard (44,1 °C le 12 août 2003).

Survenant à la fin du mois de juin, avec le seuil de 45°C franchi pour la première fois en France, cette canicule a frappé les esprits : « La chaleur de la peur » titrait Libération le 24 juin 2019. Elle est présentée comme la préfiguration de ce que deviendront nos étés sous l’effet du réchauffement climatique.

Les pouvoirs publics ont sur réagi plusieurs jours avant l’événement. On a vu ou entendu la ministre de la santé nous inviter à « adapter nos codes vestimentaires », le ministre de l’éducation nationale reporter d’une semaine les épreuves du brevet, etc. Il est douteux que cette posture infantilisante ait évité un seul décès ; il est certain en revanche quelle a accentué le sentiment d’anxiété dans la population.

L’objectif de cet article n’est pas de prendre partie sur l’attribution de cet épisode caniculaire au réchauffement climatique. Il est de fournir des informations factuelles et historiques permettant de mettre cet événement en perspective.[h2]Une canicule de courte durée et très localisée[/h2]

 

Annoncée à cor et à cri plusieurs jours à l’avance, cette canicule aura donc duré une semaine ( du 24 juin au 01 juillet 2019) et culminé le 28 juin. Ci-dessous la carte ( établie par le réseau info-climat ) des températures le 28 juin à 16 heures.

https://static.climato-realist [...] France.jpg

Température sous abri (°C) 28/06/2019 14h UTC 16h CET (Source

info climat)

On remarque que les pics de chaleur ont été enregistrés dans un périmètre géographique réduit centré sur le Gard et l’Héraut, comme le montre la carte suivante :

https://static.climato-realist [...] climat.jpg

Température sous abri (°C) 28/06/2019 14h UTC 16h CET (Source

info climat)

[h2]De la météorologique au climat[/h2]

 

Cette vague de chaleur fut classique dans sa configuration météorologique : une arrivée d’air très chaud provenant du Sahara apportée par un vent d’altitude résultant d’une dépression sur le proche Atlantique et d’un anticyclone sur le nord de l’Europe. En même temps que la masse d’air saharienne recouvrait l’Europe occidentale, une masse d’air froid s’est écoulée vers le sud et l’est de l’Europe, comme le montre la carte suivante :

https://static.climato-realist [...] Europe.jpg

Ecarts de température par rapport à la normale le 29 juin 2019 à 12 heures ( Source :

WeatherBell.com )

Cette carte montre l’ampleur des variations météorologiques naturelles (jusqu’à 25° C), comparée à l’anomalie ( supposée climatique) de température moyenne mondiale qui n’était selon le Dr Roy Spencer que de +0,3 °C pour ce mois de juin.[h2]L’histoire climatique est mouvementée mais la mémoire des événements naturels est courte.[/h2]

 

Avant 1855, les relevés météorologiques n’existaient pas. Il n’est donc pas possible de connaître les températures de l’Optimum Médiéval, ni celles des étés caniculaires du XVIIIe siècle décrits par l’historien du climat Emmanuel Leroy Ladurie, ni celles des 500 années de sécheresse étudiées par Emmanuel Garnier. On sait que l’on processionnait beaucoup pour la pluie au Moyen Âge, et que cette pratique a perduré jusqu’au milieu du XIX° siècle comme le montre cette chronique.

Aussi Nous n’évoquerons que les canicules du XXème eu XXI° siècle qui sont bien documentées et quantifiées.

La canicule de 1911 qui fut une catastrophe dans toute l’Europe a duré plus de deux mois et causé la mort de 40.000 personnes en France notamment chez les enfants en bas âge. « Il faudra marquer cette année 1911 d’une croix noire » écrivait à la fin de l’été, un médecin du département de la Seine inférieure.

La canicule de 1947 a commencé dès le 25 avril dans tout le sud-ouest ( 32° à Mont-de-Marsan, 31°à Biarritz et Bordeaux ). Du 29 mai au 4 juin il fait 33° à Paris et Angers, 34° à Reims et Angoulême, et 35° à Biarritz. Du 24 au 29 juin : la chaleur devient vraiment torride et les 35° sont souvent dépassés. On atteint par exemple 38° à Paris, Bordeaux et Reims, et 40° à Auxerre. Du 27 juillet au 5 août une chaleur saharienne envahit tout le pays et les journées du 27 et 28 juillet sont historiques avec des températures de 40° à Angoulême, Toulouse, Bourges, Angers, Tours, Château-Chinon, Orléans, Chartres et Paris (record absolu depuis 1873), 41° à Poitiers. Le 1er août, il fait encore 40° à Toulouse, Pau et Montélimar, 39° à Angers et Poitiers, 38° à Bourges, Limoges et Clermont Ferrand. Le 14 août, la chaleur revient et persiste jusqu’au 20 août où de violents orages provoquent parfois d’importants dégâts, notamment sur Paris. Mais l’été n’est pas terminé et une dernière vague de chaleur concerne le pays du 11 au 20 septembre : pendant une semaine, il fait de nouveau plus de 30° à Paris, et les 33° sont dépassés du 11 au 18 septembre.

La canicule de 1976 qui est restée dans la mémoire collective comme une grande sécheresse ( cf. le Journal Télévisé de Roger Gicquel, sur le mode « La France a peur » s’est étalée de mai à juillet en 3 vagues de chaleur. Du 6 au 9 mai, une première vague très précoce affecta surtout le Nord de la France : il a fait plus de 30° sur la Normandie, la Picardie, la Région parisienne, la Champagne et la Lorraine. Du 6 au 15 juin, une deuxième vague toujours sur la moitié nord dura 6 jours, les températures dépassent 30°. Une troisième vague s’installa sur la France pendant 2 semaines consécutives du 22 juin au 8 juillet : les températures atteignirent ou dépassèrent 35° sur toutes les régions du nord et du nord-ouest. Les 15 et 16 juillet il a fait 38° en Aquitaine, 37 ° à Toulouse et 36° en Lorraine.

La canicule de juillet 1983 qui a affecté l’Italie et le Sud-Est de la France touchant particulièrement Marseille où les températures maximales sont restées du 9 au 31 juillet comprises entre 35 et 41 degrés. Si les français ont perdu la mémoire de cette canicule, en Italie en revanche, elle est considérée comme l’une des plus importantes vagues de chaleur qu’ait connu le pays depuis la Seconde Guerre mondiale.

La canicule d’août 2003 a duré deux semaines du 1er au 13 août. Elle fut remarquable par son intensité, son extension géographique et la sur mortalité qu’elle causa (chez les personnes âgées contrairement à celle de 1911). Le record absolu de température en France a été enregistré par les stations de St Christol-les-Alès et à Conqueyrac dans le Gard, avec 44,1°C, battant le précédent record qui était détenu par Toulouse-Francazal (44,0°C le 8 août 1923).

[h2]Températures réelles et températures ressenties[/h2]

 

Un taux d’humidité élevé est venu accentuer la sensation de chaleur dans certaines régions de France. Une nouvelle unité de mesure (dérivée de l’indice Humidex) s’est ainsi imposée dans certains médias : la température ressentie. Une carte, diffusée par La Chaîne Météo et BFM TV dimanche 23 juin, montrait le nord de la France, Paris incluse, recouvert de noir, avec la mention « 48 °C ».

https://static.climato-realist [...] BFM-TV.jpg

Source :

BFM TV du 24 juin 2019

Explications de Pascal Scaviner, chef du service prévisions de la Chaîne Météo :

« Si l’on prend une température moyenne de 36 °C l’après-midi […] avec un air sec, c’est-à-dire un taux d’humidité de 30 %, votre corps va ressentir une température de 40 degrés. Par contre, si l’on prend la même température avec une humidité beaucoup plus élevée, de 60 %, votre corps va ressentir une température de 50 degrés, un inconfort maximal, un véritable danger pour la santé ».

Sébastien Léas prévisionniste à Météo France est heureusement venu corriger la présentation racoleuse de la chaîne Météo :

« Les prévisionnistes de Météo France ont “déjà des doutes et des incertitudes sur le niveau des températures de la semaine”. “Si on n’a pas de certitude sur les températures, vous imaginez bien que nous n’en avons encore moins sur l’indice humidex ».

[h2]Températures réelles et températures mesurées[/h2]

 

Les températures enregistrées par une station météorologique, aussi professionnelle soit elle, ne doivent pas nécessairement être inscrites dans le marbre, sinon Météo-France ne procéderait pas régulièrement à l’homogénéisation des températures, un traitement statistique qui a pour but de détecter et corriger les biais présents dans les séries de données observées qui peuvent être du même ordre de grandeur que le signal climatique que l’on cherche à mesurer. Le dernier jeu de séries homogénéisées de référence date de 2014.

Il est donc permis de questionner le nouveau record de 45.9°C enregistré le 28 juin 2019 à Gallargues-le-Montueux par une station du réseau secondaire de Météo-France. Car il se trouve qu’une station du réseau collaboratif Info Climatsituée à un autre emplacement sur cette même commune donne une valeur différente : 44,1°C.

Le site meteo-paris.com indique que les stations de Météo-France sont classées sur une échelle de 1 à 5 : un site de classe 1 est considéré comme un site de référence, tandis qu’ il est déconseillé d’effectuer des mesures météorologiques sur un site de classe 5. La station Météo-France de Gallargues est de classe 3. Il n’est donc pas interdit de penser que le franchissement de ce seuil symbolique de 45°C ne soit qu’un artefact des mesures.

[h2]L’effet d’îlot de chaleur urbaine[/h2]

 

Sous l’effet d’îlot de chaleur urbaine la température en ville est plus élevée que dans les zones rurales alentour, en particulier la nuit. En région parisienne cet écart est de l’ordre de 2 à 3 °C en moyenne annuelle. Selon Météo France, lors de la conjonction de paramètres météorologiques (notamment en période de fortes chaleurs) l’effet d’îlot de chaleur urbaine peut atteindre près de 10 °C en Île-de-France.

A cet égard il serait intéressant de savoir combien parmi les 554 stations météorologiques du réseau RADOME de Météo-France (une tous les 30 km) sont affectées par l’effet dit d’îlot de chaleur urbaine.

Ajoutons à cela que la vague de chaleur de juin 2019 est survenue peu de temps après le solstice d’été au moment où les journées sont les plus longues. Or, c’est justement durant la nuit que le mercure baisse. Ainsi, plus les nuits sont courtes, moins les températures ont le temps de se rafraîchir.

[h2]La fréquence des canicules augmente t-elle ?[/h2]

 

C’est ce que suggère la science officielle : Jean Jouzel, ex-vice-président du GIEC, n’en doute pas : « Les vagues de chaleur sont le marqueur du réchauffement planétaire… et clairement le diagnostic est qu’elles vont devenir plus précoces, plus intenses, plus fréquentes ».

De façon plus nuancée Météo France pronostique une augmentation très probable du nombre de jours de vagues de chaleur au XXIe siècle : « alors qu’on comptait en moyenne moins de 5 jours de vagues de chaleur sur la période 1976-2005, on estime qu’il y a 3 chances sur 4 pour que ce nombre augmente au moins de 5 à 10 jours supplémentaires dans le sud-est et de 0 à 5 ailleurs à l’horizon 2021-2050 » ( une vagues de chaleur étant définie comme une période de 5 jours consécutifs avec une température maximale supérieure de 5 degrés à la normale 1976-2005).

Il est logique que dans un monde qui se réchauffe même de façon minime ( entre 0,8°C et 1,2°C depuis le début de l’ère industrielle selon le GIEC ), et quelle que soit la cause, naturelle ou anthropique de ce réchauffement, la fréquence des épisodes caniculaires puisse aller en augmentant.

Dans un article du 01 juillet, la Chaine Météo fournit un visuel qui compare les canicules en fonction de leur durée et de leur intensité.

https://static.climato-realist [...] ne-MTO.jpg

On voit que 2019 se situe bien derrière les canicules de 1911, 1947 et 2003.

Mais l’été 2019 ne fait que commencer.

 

 

Les médias n'ont effectivement pas trop évoqué que pendant qu'on avait des grosses chaleurs d'autres pays (Europe centrale, Russie ) battaient des records de froid.

 

.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

moi, ça va avec Copré, j'ai compris comment il fonctionne mais parfois, il est trop blessant et comme je veux pas m'emporter, je préfère laisser couler :jap:

 

 

 

C'est toute a ton honneur :jap: :jap: chose que je n'arrive pas a faire :non: .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

 

C'est toute a ton honneur :jap: :jap: chose que je n'arrive pas a faire :non: .

 

 

en vérité, il a fait avancer les choses, je sais pas si j'aurai regardé tout ses dossiers ( vraiment passionnant ) si il avait pas titillé mes certitudes ;)

 

Pis wildone est venu avec des arguments piégeant pour moi et ça m'a vraiment motivé d'en savoir plus, j'ai ce sentiment permanent qu'il y a entourloupe

avec le CO2, je sais pas la vérité mais je crois pas le GIEC et c'est lui le fautif dans le scepticisme ambiant dans pas mal de pays

 

en faite, personne ne nie un réchauffement mais comme les travaux du CERN le précise, il y bien d'autres intervenants et cette étude sur les nuages est un point positif dans la climatologie et le savoir futur, même sur les autres planètes

 

on sait prévoir la météo mais on ne connait pas encore assez l'inter-action entre tout les autres acteurs supposés des physiciens que sont les ondes cosmiques, les volcans ( pour les acides) les ondes magnétiques du soleil, les tâches et l'action de l'homme

 

comme je dis, c'est passionnant :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Article d'une enseignante chercheuse écolo à siences po qui préconise le rationnement de la population pour atteindre les objectifs écologiques

 

Mathilde Szuba : « Il faut réguler politiquement l’ensemble de la consommation à des fins de justice »

 

Elle fait même dans l'article l'éloge du rationnement de la population à Cuba sous Castro :love:

 

En fait derrière l'écologie de façade se cache bien tapis dans l'ombre le Marxisme. Après la décroissance imposée les tickets rationnement pour la population.

 

.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Ven578KA

Article d'une enseignante chercheuse écolo à siences po qui préconise le rationnement de la population pour atteindre les objectifs écologiques

 

Mathilde Szuba : « Il faut réguler politiquement l’ensemble de la consommation à des fins de justice »

 

Elle fait même dans l'article l'éloge du rationnement de la population à Cuba sous Castro :love:

 

En fait derrière l'écologie de façade se cache bien tapis dans l'ombre le Marxisme. Après la décroissance imposée les tickets rationnement pour la population.

 

.

 

 

Mathilde Szuba est maître de conférences en sciences politiques à Sciences-Po Lille

 

Je suis content de pas avoir fait d’étude finalement et de pas avoir mon bac :p

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Ven578KA

 

Suivi médical et reportage médias pour montrer que c'est cool inclus je pense.

 

.

 

J’espère qu'elle restera en vie surtout! Manquerait plus que ça d'avoir un martyr de l’écologie :o on en bouffe déjà assez.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Toi aussi ne prend pas l'avion pour aller aux états unis.

Réserve un voilier du Yacht Club de Monaco qui coute plusieurs millions d'euros, c'est plus pratique et bien plus écolo

Prend plusieurs jours de congés pour la traversée et ne vas pas à l'école, c'est pas grave.

 

.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Ven578KA

Toi aussi ne prend pas l'avion pour aller aux états unis.

Réserve un voilier du Yacht Club de Monaco qui coute plusieurs millions d'euros, c'est plus pratique et bien plus écolo

Prend plusieurs jours de congés pour la traversée et ne vas pas à l'école, c'est pas grave.

 

.

 

 

 

Dans la bouche des gamins, après le :

 

"Plus tard je voudrais faire de la télé réalité pour gagner ma vie"

 

le

 

 

"Plus tard je jouerais au jeux vidéo pour gagner ma vie."

 

Maintenant le

 

 

"Plus tard je serai écolo pas besoin dallez à l’école non plus"

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

deux possibilités:

 

par un système type fenètre de toit, je préconise ROTO car il y a des très long , possibilité de mettre un volet roulant aussi

 

un puits de lumière de type velux qui monte à 2 500€ à l'achat transporte une lumière localisé et discrète

Merci, je viens de revenir de Normandie, j'ai raté 8 pages ( d'insultes) ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager



Newsletter Caradisiac

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

×
  • Créer...