juluch 7 décembre 2012 Signaler Partager 7 décembre 2012 L'ARL44 est apparu trop tard et surtout avec trop d'handicap. J'aime bien sa tourelle. Merci Tonton!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
sierra38 8 décembre 2012 Signaler Partager 8 décembre 2012 ha world of tanks ! Quand est-ce que tu y joueras ou nous donneras ton pseudo jensen l'a trop peur de se prendre une pillule Jamais vu ce truc, je l'ai râté à Mourmelon, je ne devais pas passer par la bonne route Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 8 décembre 2012 Auteur Signaler Partager 8 décembre 2012 Tsssssss !!! Nan mais rien que la démo à la TV ça me fait marrer ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
sierra38 8 décembre 2012 Signaler Partager 8 décembre 2012 C'est sur que si tu cherches du réalisme ... en dehors du nom des chars Mais bon, le graphisme est sympa et ça défoule Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Tch100cy 8 décembre 2012 Signaler Partager 8 décembre 2012 C'est sur que si tu cherches du réalisme ... en dehors du nom des chars C'est parce que ton pc est pourrave ça Parce qu'en full qualité à 128fps avec une bonne CG ça envoie du bois Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 8 décembre 2012 Signaler Partager 8 décembre 2012 Une colonne du 503ème RCC après-guerre, composée de Half-Track M3 US et de Panther ex-Wehrmacht ! En parlant de Panther de capture, sur le dossier de ce dernier on aperçoit un engin récupéré par les Britanniques en pleine guerre. Une RARETE ! Le Panther "Cuckoo" capturé intact dans une grange française par les alliés. Ces derniers le retourneront contre ses anciens propriètaires jusqu'à ce qu'une panne ait raison de lui... C'est un des rares cas de réutilisation de matériel ennemi par les anglo-américain en dehors de l'Afrique du nord. https://aws-cf.caradisiac.com/prod/shared/forum/m [...] Cuckoo.jpg Qui décide de la récupération d'un engin ennemi en plein conflit ? L'état-major qui souhaite évaluer le potentiel de l'engin ou les hommes sur le terrain qui souhaitent remplacer leur engin perdu ou essayer "par envie" un véhicule ennemi ? Car entre la formation des équipages, des équipes de maintenance, les pièces détachées à trouver et le risque de tir ami ça fait beaucoup pour utiliser un engin capturé Et les équipages se faisant affecter sur un tel engin sont volontaires ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
sierra38 8 décembre 2012 Signaler Partager 8 décembre 2012 Mais bon, le graphisme est sympa et ça défoule C'est parce que ton pc est pourrave ça Parce qu'en full qualité à 128fps avec une bonne CG ça envoie du bois Va passer ton bstat pour apprendre à lire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 8 décembre 2012 Auteur Signaler Partager 8 décembre 2012 Qui décide de la récupération d'un engin ennemi en plein conflit ? L'état-major qui souhaite évaluer le potentiel de l'engin ou les hommes sur le terrain qui souhaitent remplacer leur engin perdu ou essayer "par envie" un véhicule ennemi ? Car entre la formation des équipages, des équipes de maintenance, les pièces détachées à trouver et le risque de tir ami ça fait beaucoup pour utiliser un engin capturé Et les équipages se faisant affecter sur un tel engin sont volontaires ? Alors la tu nous en pose une bien bonne ! En fait il y a plusieurs réponses possibles : 1) L'engin est peu ou mal connu, auquel cas la capture d'un exemplaire en état de marche est une excellente affaire ! Il est donc clair que le spécimen sera envoyé à l'arrière pour être décortiqué de A à Z. http://forum-auto.caradisiac.com/static/images/perso/5/vins37.gif 2) Le char est d'un modèle connu (ce qui était le cas du Panther, les Soviétiques en ont récupérés des dizaines en panne ou embourbés et les avaient évalués dans tous les sens, les anglo-américains ont du en être informés, au pire les épaves récupérées en Normandie suffisaient largement pour répondre à leurs interrogations) et sa réutilisation directement sur le front "aux nouvelles couleurs" peut être envisagé, sans doute au niveau Régimentaire. Mais uniquement dans le cas où le matériel ami fait défaut (en Afrique du nord faute de ravitaillement suffisant ou en Champagne lors de la première guerre lorsque les Allemands n'avaient pour ainsi dire pas de chars à opposer aux alliés), car les risques de tirs fratricides sont réels et surtout conséquents ! C'est pourquoi Cuckoo reste une forme d'énigmatique exception ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Tch100cy 9 décembre 2012 Signaler Partager 9 décembre 2012 Va passer ton bstat pour apprendre à lire J'ai refusé http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/jap.gif Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 9 décembre 2012 Signaler Partager 9 décembre 2012 Le char Renault D2 : un char D1 XL Le 23 janvier 1930, suite à une proposition de la direction de l'infanterie, les ingénieurs de Renault se penchèrent sur une version plus blindée, plus élargie et surtout plus musclée du char D1. 3 prototypes (désignés UZ dans la nomenclature Renault) furent construits et furent testés avec succès entre 1932 et 1933. Adopté dès l'année 1933, il fut mis en production et les livraison débutèrent dès 1937 et fut produit à 100 exemplaires en deux tranches de 50 exemplaires. Exemplaire de la 1ère série Description de la bête : De forme générale, il ressemble au D1 mais en plus massif. Ses dimensions sont : longueur : 5,46 m largeur : 2,22 m hauteur : 2,67 m hauteur de caisse : 1,75 m Son poids est de 20 tonnes. Comme tous les chars français de cette époque, l'équipage est de 3 hommes (le chef de char, le conducteur et le radio télégraphe). Il reprend aussi le train de roulement à grands ressorts verticaux du D1 mais renforcé. La coque, de forme simple, est faite de plaque de tôles vissées sur un cadre cornière. Toutes les têtes de vis n'apparaissent pas du blindage et donne un aspect lisse à l'ensemble de la coque. Le poste de conduite est intégré dans un glacis peu penté tandis que le capot moteur est horizontal. Le blindage est de 40 mm, ce qui est un peu léger, surtout en 1940 face aux armes antichar allemandes . Ce char ne possède pas de queue de franchissement. Il possède une antenne rigide sur l'arrière droit et une antenne fouet à l'avant sur les chars de commandement. La tourelle est une APX 1 de forme prismatique équipée du canon 47 SA 34 pour la première série et du 47 SA 35 pour la 2ème série. Elle comprend aussi une mitrailleuse Riebel de 7,5 mm coaxiale qui peut être découplée plus une en capot. Côté mécanique, il est équipé d'un moteur Renault 6 cylindres essence qui développe une puissance de 150 cv à 2000 tour/mn ce qui lui autorise une vitesse sur route de 23 km/h, ce qui n'est pas très rapide, même si c'est meilleur que pour le D1. Son autonomie est limitée à 100 km avec un réservoir de 240 l. Malgré une autonomie limitée et une vitesse insuffisante, ce char est malgré tout correct et aura les faveurs du colonel Charles de Gaulle lorsqu'il commandait le 507ème R.C.C. qui le préférait au B1 bis grâce à son entretient facile et une meilleure maniabilité sur le terrain. Défilé du 14 juillet 1938 En manoeuvre Equipage sorti et tourelle APX 4 En unité : Les premiers 50 exemplaires sont livrés en unité entre 1937 et 1938 en remplacement des chars D1 qui ont été envoyés en Tunisie. Ces exemplaires recevront le canon 47 mm SA 35 à partir de mars 1940. Ils participeront aux combats de Montcornet du 17 mai 1940 contre la 1ère Panzerdivision et les 19 et 20 mai à Crécy sur Serre et Festieux face aux fantassins allemands. 10 chars seront perdus lors de ces combats. lors des combats du 27 mai près d'Amiens, 8 chars seront de nouveaux perdus. En 1938, commande est passée pour la deuxième tranche de 50 exemplaires qui ne sera livrée qu'en avril 1940 Malheureusement, ces chars arriveront trop tard pour influencer les combats de juin et monteront au front avec des équipages formés en catastrophe et avec du matériel incomplet et se battront avec courage. Deux exemplaires détruits pendant les combats de mai 1940. Après l'armistice du 25 juin,les exemplaires restants n'intéressèrent peu les allemands et à la libération, quelques exemplaires furent remis en état et servirent jusqu'en 1947 où ils furent remplacés par des chars Panther en attendant les nouveaux matériels américains et nationaux. Conclusion : Ce char, facile à produire et d'entretien mais peu performant en vitesse, en autonomie et livré en trop peu d'exemplaires (100 + les trois prototypes), se comportera malgré tout correctement en combat grâce a son canon de 47 mm SA 35 et sa tourelle APX 4 et au courage de ses équipages. Caractéristiques : Char moyen d'accompagnement d'infanterie Longueur : 5,46 m Largeur : 2,22 m Hauteur : 2,67 m Poids : 20 tonnes Blindage : 40 mm sur les surface verticales Armement : 1 canon de 47 mm SA 34 pour la première tranche et remplacé par un canon de 47 mm SA 35 2 mitrailleuses Reibel 1931 de 7,5 mm (une coaxiale et une en capot) Moteur : 1 Renault 6 cylindres essence développant 150 CV à 2000 tour/mn Vitesse sur route : 23 km/h et 15 km/h sur piste Autonomie : 100 km avec 240 litres de carburant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 9 décembre 2012 Signaler Partager 9 décembre 2012 Le "nouveau" chars n'est pas différent du premier. Mais putain.........pourquoi ces canons cours qui étaient dépassés déjà au milieu des années 30??!!!! Ceci étant, les premières versions des P IV Allemand avaient le même canon de 75 court..... Merci pour cet article flyinng Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 9 décembre 2012 Signaler Partager 9 décembre 2012 et bonne nuit ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 10 décembre 2012 Signaler Partager 10 décembre 2012 Le "nouveau" chars n'est pas différent du premier. Mais putain.........pourquoi ces canons cours qui étaient dépassés déjà au milieu des années 30??!!!! Ceci étant, les premières versions des P IV Allemand avaient le même canon de 75 court..... Merci pour cet article flyinng C'est vrai qu'a l'époque, tous les chars avaient des canons courts, même les premiers Sherman ! Il faudra attendre les Tigres 1 pour voir apparaître des canons longs ( et aussi plus puissants) sur des chars. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 10 décembre 2012 Signaler Partager 10 décembre 2012 L'armement standard des chars allemands était alors le 37mm pour les Pz III, vite montée à 50mm. Le canon de 75 du Pz IV était des canons court de 24 calibres, plus fait pour envoyer des obus explosif brisant que des obus antichars. Après Barbarossa, on équippa en catastrophe les Pz IV en 75 court avec des obus à charge creuse (Granate Hohlladung) pour tenter de contenir les T34, rude surprise pour les Allemands... Et après, le 75 long (43, puis 48 calibres) avec des obus AP classique pour le Pz IV. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 11 décembre 2012 Signaler Partager 11 décembre 2012 Alors la tu nous en pose une bien bonne ! En fait il y a plusieurs réponses possibles : 1) L'engin est peu ou mal connu, auquel cas la capture d'un exemplaire en état de marche est une excellente affaire ! Il est donc clair que le spécimen sera envoyé à l'arrière pour être décortiqué de A à Z. http://forum-auto.caradisiac.com/static/images/perso/5/vins37.gif 2) Le char est d'un modèle connu (ce qui était le cas du Panther, les Soviétiques en ont récupérés des dizaines en panne ou embourbés et les avaient évalués dans tous les sens, les anglo-américains ont du en être informés, au pire les épaves récupérées en Normandie suffisaient largement pour répondre à leurs interrogations) et sa réutilisation directement sur le front "aux nouvelles couleurs" peut être envisagé, sans doute au niveau Régimentaire. Mais uniquement dans le cas où le matériel ami fait défaut (en Afrique du nord faute de ravitaillement suffisant ou en Champagne lors de la première guerre lorsque les Allemands n'avaient pour ainsi dire pas de chars à opposer aux alliés), car les risques de tirs fratricides sont réels et surtout conséquents ! C'est pourquoi Cuckoo reste une forme d'énigmatique exception ! Je me souviens aussi d'une photo d'un Sdkfz 251 capturé et réutilisé au côté de Half-Track fin 44 pour ce cas et celui de Cuckoo on peut donc penser à un équipage voulant se faire plaisir en testant du matos ennemi ? (en laissant leur engin d'origine à l'arrière ) Durant cette période on peut penser que les Alliés ne manquaient pas de matériel et connaissaient les engins en question Suis chiant avec mes questions mais j'aimerai vraiment voir comment un équipage de Sherman par ex. se dit en croisant un Panther abandonné "tiens on aimerai bien test", laisser le Sherman à l'arrière et convaincre le chef de bataillon de les laisser récupérer le Panther Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 12 décembre 2012 Signaler Partager 12 décembre 2012 Surement l'envie de tester le matériel qu'ils combattent (même pour les chefs de bataillon). C'était pareil en aviation, beaucoup de pilotes aimaient tester les avions qu'il combattaient, surtout quand ils ont capturé les premiers Me 262. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
FB 59 12 décembre 2012 Signaler Partager 12 décembre 2012 Notez bien que l on doit etre un peut plus a l abri dans un Panther que dans un Sherman ou un Cromwell ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 12 décembre 2012 Auteur Signaler Partager 12 décembre 2012 Je me souviens aussi d'une photo d'un Sdkfz 251 capturé et réutilisé au côté de Half-Track fin 44 pour ce cas et celui de Cuckoo on peut donc penser à un équipage voulant se faire plaisir en testant du matos ennemi ? (en laissant leur engin d'origine à l'arrière ) Durant cette période on peut penser que les Alliés ne manquaient pas de matériel et connaissaient les engins en question Suis chiant avec mes questions mais j'aimerai vraiment voir comment un équipage de Sherman par ex. se dit en croisant un Panther abandonné "tiens on aimerai bien test", laisser le Sherman à l'arrière et convaincre le chef de bataillon de les laisser récupérer le Panther Ce ne serait pas plutôt le contraire ? Je crois bien... Les Allemands commençaient à manquer de matos fin 1944. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 12 décembre 2012 Signaler Partager 12 décembre 2012 C'est vrai ! ils avaient même fait des copies de Sten facile à fabriquer pour les parachuter aux troupes encerclées en Hollande. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 12 décembre 2012 Auteur Signaler Partager 12 décembre 2012 (modifié) STURMPANZER IV "Brummbär" : L'éventreur de Bunkers. C'est en juin 1941 que l'Etat-Major Allemand exprime le besoin d'un engin chenillé équipé d'un obusier de 150 mm capable de réduire au silence les positions fortifiées ennemies. Les concepteurs jettent leur dévolu sur le châssis et la mécanique du PzIV, seul apte à encaisser le recul d'une telle pièce d'artillerie. C'est la firme Tchèque Skoda qui va fournir le canon, nommé Sturmhaubitze 43L/12 pendant que les établissements Alkett planchent sur la casemate blindée du char puisque du PzIV ne subsistent que la mécanique et le bas de la caisse… Les dessins sont finalisés en octobre 1942 et il faudra attendre avril 1943 pour voir rouler le prototype. Le mois suivant Hitler lui-même assiste à une démonstration des capacités de l'engin et, satisfait, ordonne la production de 60 véhicules dans les plus brefs délais. Alors commence la carrière du Sd.Kfz 166 Sturmpanzer IV plus connu sous le surnom de Brummbär, que nous pourrions traduire par "Ours mal Léché" en Français et ce bien que les Allemands ne le désigneront que très rarement avec ce surnom, préférant l'abréviation de "Stupa" (prononcez "Chtoupa") pour désigner leur engin. Il ne s'agit pas d'un char de combat proprement dit mais d'un engin dont l'utilité est l'appui de l'Infanterie grâce à la capacité de son obusier à tir courbe à détruire les points fortifiés ennemis. La première série est donc de 60 véhicules, à priori 52 châssis neufs plus 8 reconstruits sur des bases de PzIV endommagés de retour du front. La mécanique est parfaitement connue, à savoir le moteur V12 à essence Maybach HL120TRM développant 300 ch à 3 000Trs et secondé d'une boite de vitesse ZF SSG76 à 6 rapports avant et 1 arrière. Il peut rouler à 40 km/h sur route et 25 km/h environ en tout-terrain. Son réservoir de 470 litres lui autorise une autonomie de 210 km sur route, il grimpe des pentes de 57%, franchit une tranchée ouverte de 2,20 m, un obstacle vertical de 0,60 m et une coupure humide de 0,90 m. Le Brummbär mesure 5,93 m de long, 2,88 m de large et 2,52 m de haut. Sa pression au sol est de 1kg/m2. Le blindage est conséquent car, si la caisse reste dans "les standards du moment" avec 80 mm en frontal et 30 mm en latéral, la casemate pensée par Alkett est nettement mieux protégée : 100 mm en frontal, 30 mm en latéral et même 40 mm pour le toit, l'engin ayant été pensé pour agir en milieu urbain, l'endroit idéal pour subir des tirs en hauteur. Les 3 premières séries avaient une casemate bizeautée à l'avant. La médaille a son revers avec un poids de 28,2 tonnes... Ce sera le point faible du véhicule, la mécanique et les suspensions ayant un mal fou à encaisser une telle charge, et deviendra la source de très nombreuses avaries. Le canon est approvisionné à 38 coups, la portée utile de chaque projectile est de 4 675 m. Son débattement est de -8° à +30° en vertical et 15° de chaque côtés. Les obus, qui sortent du canon à la vitesse de 787 m/s, sont de type explosifs en deux fardeaux. Cela oblige à faire équipage à 5 : Pilote, chef de char, tireur et deux chargeurs... Se pose alors le problème de la place disponible à l'intérieur de la casemate, cette dernière étant pour le moins comptée ! Le Brummbär réussira d'ailleurs "l'exploit" d'être perdant sur deux tableaux : La place dévolue à l'équipage et l'emport assez faible en munitions. La place disponible à l'intérieur étant comptée l'équipage voyage à l'extérieur, quand la situation l'autorise bien sur ! L'armement secondaire est réduit à sa plus simple expression : Des tapes de tirs sur les pourtours de la casemate et un pistolet-mitrailleur MP40 pour la défense rapprochée, point-barre ! Malgré une fiabilité mécanique pour le moins problématique les chars sont dévolus au Sturmpanzer-Abteilung 216 qui les engage directement en juillet 1943 dans la bataille pour le saillant de Koursk. L'Etat-Major est très satisfait des capacités du char à réduire au silence tous les points fortifiés Soviétiques qu'il rencontre, un seul obus étant capable de souffler tout un corps de ferme ! Les chars ayant survécus aux furieux combats face aux troupes de l'URSS repartent en usine à l'automne 1943. On pense que 24 exemplaires seront remis au "niveau 2" par l'adjonction d'une plaque blindée boulonnée autour du tube du canon et surtout par la pose de 2 ventilateurs électriques dont la fonction est d'évacuer les fumées de tir vers l'extérieur du char, ces dernières rendant l'air parfaitement irrespirable à bord. Le "niveau 3" arrive en mars 1944 et concerne la construction de 56 engins neufs sur base de PzIV ausf.H avec une nouvelle boite de vitesses, cette dernière est plus robuste et le montage d'un canon StuH 45/1 plus léger de 800 kg améliore grandement la fiabilité sur le terrain. On note aussi l'apparition de barbotins modifiés et de l'emport d'une mitrailleuse MG34 approvisionnée à 600 coups montée en superstructure. La production cesse en juin 1944 pour laisser la place à la version ultime du Brummbär, à savoir le "niveau 4" sur base de PzIV Ausf.J. La casemate est revue, elle est plus basse, plus légère, la face avant est totalement plate et intègre une rotule frontale pour servir une seconde MG34. Au passage les tapes de tirs, devenues inutiles, sont bouchées. Le chef de char dispose enfin d'une coupole de toit dotée d'épiscopes qui lui permettent d'avoir une vision sur 360° sans s'exposer au dehors. Un char de la quatrième série, avec sa MG34 sur rotule et sa face avant plate. Les galets de roulement sont désormais en acier (sans bandages en caoutchouc) et le poids descend à 26,2 tonnes, soit un gain de deux tonnes qui soulage beaucoup la partie mécanique du char. La quasi-totalité des Brummbär sortirent d'usines enduits de Zimmerit, une résine anti-magnétique qui donne un aspect strié au blindage. 166 engins "niveau 4" seront produits entre juin 1944 et mars 1945, ce qui nous donne un total d'environ 300 Brummbär fabriqués (personne n'est absolument certain du nombre exact, des engins endommagés ayant été reconstruits) En dehors de la bataille de Koursk, il sera utilisé sur d'autres fronts : Le Sturmpanzer-Abteilung 216 retour de Russie part pour Anzio en Italie après remise en condition. Le bataillon sera en pointe dans de nombreux combats visant à ralentir l'avance alliée. Une vingtaine de chars seront encore en état de marche en mars 1945, leurs équipages les sabordent alors qu'ils se trouvent dans la plaine du Pô, en Italie du nord. Le Sturmpanzer-Abteilung 217 part en juin 1944 pour la Normandie, mais les destructions occasionnées au réseau ferré Français les laissent à plus de 100 km des premiers combats. Ils restent en réserve mais quelques engins sont formellement identifiés lors des combats à proximité de Caen en août 44. 22 chars parviennent à se dégager juste avant la fermeture de la poche de Falaise et parviennent à retraiter en bon ordre. On les retrouvent en décembre 1944 lors de l'offensive des Ardennes du côté de Saint-Vith en Belgique. Les derniers survivants de l'unité sont capturés en avril 1945 dans le bassin de la Ruhr. Le Sturmpanzer-Abteilung 218 est en Pologne en août 1944 et reculera en permanence devant le rouleau-compresseur Soviétique. Les derniers Brummbär de la 218 seront vu en Prusse orientale en avril 1945. On ne sait pas grand-chose du Sturmpanzer-Abteilung 219 si ce n'est qu'il ne se composait que d'une dizaine de chars et qu'il se trouvait en Hongrie afin de maintenir au pouvoir un gouvernement pro-Allemand... Tous disparaissent dans les derniers soubresauts du conflit. Cet engin jouera en fin de compte très bien le rôle qui lui fut dévolu, à savoir le soutient rapproché de l'Infanterie et du Génie d'assaut. Bien protégé (tous possédaient les fameux Schürzen latéraux de 5 mm d'épaisseur, du moins à leur sortie d'usine...) l'explosion de ses obus de 150 mm occasionnait un fort impact psychologique sur l'ennemi, une forme comme une autre d'emporter la décision sur le terrain ! Un peu plus d'espace pour l'équipage et un emport d'une cinquantaine d'obus au lieu de 38 en aurait fait un monstre de légende. Il suffit parfois d'un rien… "Bien protégé" ne veut pas dire "invulnérable"... A l'heure actuelle 4 Brummbär sont préservés : -En Russie à Kubinka -En Allemagne à Münster -En France à Saumur -Aux USA à Aberdeen Une vidéo, la seule à priori… Modifié 1 février 2023 par jensen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 12 décembre 2012 Signaler Partager 12 décembre 2012 Impressionnante, la bête, surtout avec son obusier court. Bon article sur un bel engin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 12 décembre 2012 Signaler Partager 12 décembre 2012 Ce ne serait pas plutôt le contraire ? Je crois bien... Les Allemands commençaient à manquer de matos fin 1944. Si si D'ailleurs je crois même l'avoir vu sur ce topic Fin 44 ou début 45 une photo d'un 251 au milieu de Half-Track STURMPANZER IV "Brummbär" : L'éventreur de Bunkers. Le Stupa Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Tch100cy 12 décembre 2012 Signaler Partager 12 décembre 2012 Je pense que je vais archiver tous tes photoreportages jensen. Afin de pouvoir les lire à tout moment, tranquillement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 12 décembre 2012 Signaler Partager 12 décembre 2012 Merci pour l'article Tonton. Le gout prononcé des Teutons pour le Kollossal...... N’empêche c'était une bonne idée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 12 décembre 2012 Signaler Partager 12 décembre 2012 C'est vrai ! ils avaient même fait des copies de Sten facile à fabriquer pour les parachuter aux troupes encerclées en Hollande. Les copies de Sten par les allemands avaient le chargeur vertical sous la culasse comme les MP 40 ou plus proches de nous les MAT 49. Les seuls armes de ce type que j'ai vues étaient au CEC 6 de Margival dans les années 70 et étaient démilitarisées ( impropres au tir et chargeurs soudés) Elles servaient uniquement aux exercices Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 13 décembre 2012 Auteur Signaler Partager 13 décembre 2012 Si si D'ailleurs je crois même l'avoir vu sur ce topic Fin 44 ou début 45 une photo d'un 251 au milieu de Half-Track Cette photo ? Il s'agit plutôt d'un M3 (et d'une Jeep !) de prise au milieu d'un convoi Allemand. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 13 décembre 2012 Signaler Partager 13 décembre 2012 Cette photo ? Il s'agit plutôt d'un M3 (et d'une Jeep !) de prise au milieu d'un convoi Allemand. Hé non Alors ce n'était pas sur ce forum alors Une photo en noir et blanc où l'on voyait un Sdkfz 251 à bout de souffle (il lui manquait un pare-boue et autres accessoires si je me souviens bien ) rebadgé avec des étoiles américaines en mouvement dans un convoi au beau milieu de Half-Tracks sur une route dans des bois, ça devait être dans les Ardennes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 13 décembre 2012 Signaler Partager 13 décembre 2012 Ce ne serait pas plutôt le contraire ? Je crois bien... Les Allemands commençaient à manquer de matos fin 1944. Dés le début ( même avant le début de la seconde guerre mondiale :01-09-1939) les allemands ont récupéré tout le matériel possible et les unités de fabrication, à commencer par les usines Skoda en tchécoslovaquie aprés d'ailleurs l'annexion de l'Autriche en 1938 et cela bien avant la récupération de tous les matériels français encore utilisables en 1940. Cela a été une constante pour eux et certainement une des raisons qui leur a permis de soutenir une guerre aussi longue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §KAL330Vd 14 décembre 2012 Signaler Partager 14 décembre 2012 Hé non Alors ce n'était pas sur ce forum alors Une photo en noir et blanc où l'on voyait un Sdkfz 251 à bout de souffle (il lui manquait un pare-boue et autres accessoires si je me souviens bien ) rebadgé avec des étoiles américaines en mouvement dans un convoi au beau milieu de Half-Tracks sur une route dans des bois, ça devait être dans les Ardennes Ça ne serait pas plutôt une unité du Comando d´Otto Skorzény, chargée de tromper les américains ? http://forum-auto.caradisiac.com/static/images/perso/lovepeugeot14.gif Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 14 décembre 2012 Signaler Partager 14 décembre 2012 Merci pour l'article Tonton. Le gout prononcé des Teutons pour le Kollossal...... N’empêche c'était une bonne idée. Et que dire du SturmTiger... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
hansi68730 15 décembre 2012 Signaler Partager 15 décembre 2012 STURMPANZER IV "Brummbär" : L'éventreur de Bunkers. ... ... Il suffit parfois d'un rien... "Bien protégé" ne veut pas dire "invulnérable"... Merci Tonton pour ce bel article, Pour la peine et prolonger le "plaisir" Et ça c'était le grand frère? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 15 décembre 2012 Auteur Signaler Partager 15 décembre 2012 Ha mais celui-ci c'est un Sturmtiger, encore pire côté efficacité ! J'en parlerais bientôt tiens ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 15 décembre 2012 Signaler Partager 15 décembre 2012 On s'en régale d'avance ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 15 décembre 2012 Auteur Signaler Partager 15 décembre 2012 Gourmand va ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 15 décembre 2012 Signaler Partager 15 décembre 2012 Ça ne serait pas plutôt une unité du Comando d´Otto Skorzény, chargée de tromper les américains ? http://forum-auto.caradisiac.com/static/images/perso/lovepeugeot14.gif Non non Bien un engin récupéré par une unité mécanisée américaine Faut que je la retrouve cette photo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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