patrice75 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 normal que en tant que Limousin tu connaisse tout cela,il me semble que du temps de Haussmann,tes congénères y allaient presque tous les matin pour se louer.il faut dire que les Creusois y ont été pour beaucoup. Jean-Guy Soumyl'a très bien expliqué. D'où le limousinage, mot utilisé en maçonnerie pour une finition parfaite. Effectivement je suis fier d'avoir des origines communes que j'ai avec ces robustes travailleurs Marchois, Limousin étant une appellation plus administrative, puisque les maçons saisonniers venaient essentiellement de la Creuse et du Nord de la Haute Vienne donc de la basse et haute Marche. Les femmes ont pris également le baluchon, le plus souvent pour faire lingère. L'été c'était le retour aux champs. Leurs conditions de vie étaient aussi dures au pays qu'à Paris mais cette diaspora a amené à l'instruction pour certains et l'ascension sociale comme pour Martin Nadaud qui n'oubliera jamais ses origines modestes. Bon ils sont aussi montés à Paris avec leurs croyances locales comme la peur du loup garrou, les visions maléfiques dans les pots de lait, les oiseaux cloués sur les portes de grange etc etc ???... Fai te vouhla, lou loub te minja '(fais ce que tu voudras, le loup te mangera)... Credo quia absurbum ?. In nomine Patrice ???... Patou ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 A propos voyage, tellement fou, les Chinois mettent plusieures villes en quarantaine pour circonstrire l'épidemie et nos dirigeants n'ont rien d'autre à faire que se lancer dans un actionisme aveugle pour en sortir les Européens ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
patrice75 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Le lendemain, Madurai, dernière grande ville du Tamil Nadu. L'ancien palais royal : Les antiques transports urbains : ce sont de vrais "cars courant d'air", sans vitres et sans portes. Nous ne sommes pas à une heure de pointe, les passagers ne débordent pas par toutes les issues ! Et naturellement l'après-midi, le grand temple de la ville avec ses immenses gopurams : promis, ce sera le dernier. Retour à l'hôtel comme d'hab' en tuc-tuc : celui-là nous a laissé un souvenir ému. C'était le Verstappen de tous les conducteurs qui nous ont véhiculés ! Je vais montrer les photos à Cendrine qui rêve de faire un voyage aux Indes ?. Magnifique, merci à toi P&H de nous faire partager tes trésors ? Patou ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Je vais montrer les photos à Cendrine qui rêve de faire un voyage aux Indes ?. Magnifique, merci à toi P&H de nous faire partager tes trésors ? Et puis, il te faut encore P&O. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
patrice75 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 A propos voyage, tellement fou, les Chinois mettent plusieures villes en quarantaine pour circonstrire l'épidemie et nos dirigeants n'ont rien d'autre à faire que se lancer dans un actionisme aveugle pour en sortir les Européens ... C'est à croire que l'intelligence dont nous sommes pourvus nous rend au final complètement crétins. J'en riais hier avec un collègue asiatique qui me disait qu'il remarquait que les gens le contournaient, donc je lui ai proposé vu la bêtise humaine de se promener dans Paris avec un thermomètre tout en toussant !!!!! À titre personnel, j'ai remplacé ma bière Corona par de la Desperados ?... C'est juste de la prévention ?... Patou ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
kako974 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 C'est à croire que l'intelligence dont nous sommes pourvus nous rend au final complètement crétins. J'en riais hier avec un collègue asiatique qui me disait qu'il remarquait que les gens le contournaient, donc je lui ai proposé vu la bêtise humaine de se promener dans Paris avec un thermomètre tout en toussant !!!!! À titre personnel, j'ai remplacé ma bière Corona par de la Depesrados ?... C'est juste de la prévention ?... Patou ? à la Réunion ils font fort aussi vu qu'il y a des vols directs avec la Chine ils ont annoncé avant hier donc lundi qu'ils vont mettre un medecin en place pour surveiller les arrivants...dimanche.... prochain... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
klot 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Et British Airways annule tous ses vols à destination de la Chine... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
gemumu 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 3 ans d'âge, c' est du bon ! CLAIRE SEVERAC HOMMAGE ET RÉSISTANCE » TEXTE DE SOPHIE MEULEMANS ??????? LE SAVIEZ-VOUS?: alors qu'on nous bassine du matin au soir cette épidémie de Coronavirus.... Lors d'un voyage officiel en Chine du 21 au 23 février 2017, Bernard Cazeneuve 1er Ministre et Marisol Touraine, Ministre de la Santé, ont inauguré un centre BSL4 en partenariat avec la France, Où ça ? ... à WUHAN! Il est des coïncidences qui ne trompent pas.... Donc ce virus ne sort pas de nulle part, de serpent ou de chauve-souris.... Article du 23 février 2017: "Le premier laboratoire épidémiologique de haute sécurité P4 de Chine, qui abritera les souches les plus dangereuses des virus connus, en coopération avec la France, a franchi une nouvelle étape jeudi avec son accréditation par les autorités chinoises. Situé près de Wuhan, dans le centre de la Chine, ce lieu ultrasensible, le premier de ce type dans le pays, a reçu sa certification lors d'une cérémonie en présence du Premier ministre Bernard Cazeneuve, en visite officielle en Chine." ??????? Publié le 23/02/2017 Le premier laboratoire épidémiologique de haute sécurité P4 de Chine, qui abritera les souches les plus dangereuses des virus connus, en coopération avec la France, a franchi une nouvelle étape jeudi avec son accréditation par les autorités chinoises. Situé près de Wuhan, dans le centre de la Chine, ce lieu ultrasensible, le premier de ce type dans le pays, a reçu sa certification lors d'une cérémonie en présence du Premier ministre Bernard Cazeneuve, en visite officielle en Chine. Un laboratoire P4 de haute sécurité biologique héberge des germes extrêmement pathogènes. Les chercheurs y travaillent en confinement absolu, en dépression atmosphérique. Il existe moins d'une trentaine de laboratoires de ce type dans le monde, dont la moitié aux Etats-Unis. Le P4 de Wuhan, fruit d'une étroite coopération franco-chinoise, est du même modèle que celui de l'Inserm à Lyon, considéré comme l'un des meilleurs du monde. Pékin délivrera dans les prochaines semaines une autorisation administrative d'entrée en fonctionnement, qui ouvrira la voie à une mise en service progressive. La Chine, qui a déjà prévu un deuxième P4, est jugée particulièrement vulnérable par les épidémiologistes. Y sont apparus au cours des dernières années le SRAS (pneumonie atypique) et les virus aviaires H5N1 et H7N9. Le P4 de Wuhan "accroîtra considérablement la capacité de la Chine à conduire des recherches de pointe et à réagir efficacement à l'apparition de maladies infectieuses qui menacent les populations de l'ensemble du globe", a dit M. Cazeneuve. "L'objectif est de pouvoir traiter des situations hautement pathogènes, c'est-à-dire à haut risque de contamination, dans les meilleures conditions. On a bien vu l'importance de ce genre de laboratoire avec l'épidémie d'Ebola", a précisé la ministre de la Santé Marisol Touraine, également en déplacement en Chine. "Cette coopération s'accompagne évidemment de protocoles de sécurisation et de protection, pour faire en sorte que la gestion de ce laboratoire bénéficie à l'ensemble de la communauté internationale", a encore dit Mme Touraine. Une réponse feutrée à des critiques anciennes: lancé au début des années 2000 pour un accord signé en 2004, le projet de P4 --bien que supervisé par des chercheurs français-- avait suscité des réticences en raison des craintes qu'il puisse aider les Chinois à fabriquer des armes bactériologiques. 23/02/2017 13:07:40 - Wuhan (Chine) (AFP) - © 2017 AFP Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 J'en riais hier avec un collègue asiatique qui me disait qu'il remarquait que les gens le contournaient... Dans les grandes peurs de l'an mil deux mille et quelques, le Chinois qui tousse est en train de dépasser au hit-parade l'Arabe barbu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Je vais montrer les photos à Cendrine qui rêve de faire un voyage aux Indes ?. Cendrine va avoir du grain à moudre car c'est trèèèès loooiiin d'être fini ! On continue ? Le lendemain, nous entrons dans le Kerala. Notre chauffeur nous laisse dix minutes à l'entrée de cet état dans la Toy', moteur tournant et clim' en marche, car, venant de Chennai, il doit faire valider son permis par les autorités pour pouvoir continuer. J'en profite pour descendre de l'auto et prendre au vol les véhicules surchargés, quels qu'ils soient. Mais je commence par ces deux Indiennes qui utilisent le car. Ensuite, à vous de voir. Ne vous inquiétez pas, il y en aura d'autres plus tard ! Particularité de la circulation indienne, le système le plus important sur tous les véhicules est l'avertisseur. Il vaut mieux être en panne d'embrayage que de klaxon ! Et tous les véhicules utilitaires, du plus petit tuc-tuc à l'imposant camion, encouragent leurs suivants à sonner du buccin, comme ce curieux petit Tata. Le soir, on va se coucher les oreilles remplies de "tut-tut", "coin-coin", "arheu-arheu" et l'on est parfois étonné d'entendre une trompe digne des plus gros Peterbilt américains émaner d'un pétarou 125 cm3 ! Seule exception, ce chauffeur devait avoir les esgourdes sensibles ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Nous entrons au Kerala par les ghats occidentaux et en quelques kilomètres, changement absolu ! Finis les temples chamarrés, les villes grouillantes, la circulation infernale, la chaleur : nous roulons sur de petites routes de montagne tranquilles, il fait frais (nous sommes entre 1000 et 1500 mètres), au milieu des plantations de thé. Le Kerala est l'une des deux grosses régions productrices avec Darjeeling. Nous passons deux nuits dans ces charmants petits bungalows calmes, et nous crapahutons au milieu des cascades et des plantations. Le Kerala est aussi le grenier à épices -et la cuisine indienne en est riche !- et voici du café, puis du poivre cueilli artisanalement. Et l'une des épices-vedettes, la cardamome avec le plant, la fleur et le fruit : Le soir, après avoir bien marché, nous réquisitionnons notre chauffeur qui a passé une tranquille journée de repos pour qu'il nous amène à Munnar, petite ville paisible à dix kilomètres de là, faire le plein de thé et d'épices et j'en profite pour prendre un cliché de la station de tuc-tuc : je ne me lasse pas de ces engins improbables ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Courte journée le lendemain pour nous rendre, toujours dans les ghats occidentaux, à Periyar. Il y a là une réserve d'état qui héberge environ vingt-cinq tigres et des éléphants sauvages. Nous déchantons vite : impossible d'y entrer avec sa voiture, il faut monter dans un car qui emprunte quelques chemins de la réserve. C'est bardé de touristes -surtout Indiens-, il est deux heures de l'après-midi, on ne peut espérer voir les éléphants qu'au crépuscule et les tigres (par le plus grand des hasards) qu'en pleine nuit. Nous décidons de shunter et nous en profitons pour aller voir un spectacle de kathakali : ce genre théâtral date de l'époque de Shakespeare. A l'origine, cela commençait après le coucher du soleil pour durer toute la nuit, nous nous contenterons d'une version courte d'une grosse heure. On ne s'ennuie pas un moment car les deux danseurs (exclusivement des hommes) rivalisent de mimiques très souvent hilarantes, accompagnés d'un tambourin et de mini-cymbales : contrairement à ce que je redoutais un peu, je n'ai pas vu le temps passer ! Le lendemain, nous redescendons vers la mer (côte ouest de la péninsule cette fois) au milieu des plantations d'hévéas. Et surprise, si l'Inde ne comporte que 2,5 % de Chrétiens -ce qui représente tout de même plus de 28 millions de personnes-, il y en a énormément dans le Kerala : à chaque virage, à chaque carrefour, une Pieta ou une église, toutes aussi moches les unes que les autres ! Et cet incroyable pays n'étant pas à un paradoxe près, cet état est justement le seul à avoir un gouvernement communiste. Dans chaque village, des ribambelles de drapeaux à la faucille et au marteau que l'on ne voit plus guère par chez nous ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Et nous voici dans les backwaters : sept fleuves côtiers y ont leur estuaire, mais avant de se jeter à l'océan, ils entrecroisent leurs eaux dans un dédale de canaux et de petits lacs. Nous utiliserons pour nous y enfoncer un house-boat muni d'une seule chambre : nous serons évidemment les seuls occupants. Tout autour une vie tranquille rythmée par les traversées des différents bras et le spectacle des oiseaux aquatiques. Ces écoliers attendent le vaporetto-ramassage scolaire tandis que ces autres n'ont que le canal à traverser pour rentrer chez eux leur journée terminée. Halte dans un village où l'artiste sculpte un Christ : c'est lui qui a réalisé la Cène de l'église voisine. En discutant avec les membres de notre équipage, ils m'expliquent qu'ils sont tous les trois catholiques et me montrent fièrement la croix qu'ils portent au cou : je n'ose pas leur dire que je suis agnostique ! Le soir, ils amarrent la barcasse dans un lieu paisible et nous allons nous dégourdir les jambes parmi les rizières avec cette scène bucolique. Levé à l'aube pendant que Marianne roupille, je profite de la sérénité de l'endroit en buvant un café et en devisant avec le capitaine et le cuistot. Après, il faudra lever les amarres et reprendre notre navigation pour retrouver notre chauffeur et filer vers la trépidante Cochin, notre dernière étape dans le sud. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Dernière étape dans le sud, Cochin (ou Kochi), très longtemps aux mains des Portugais, des Français et des Hollandais. Grande ville, mais dont le centre est à dimension humaine. La plus vieille église d'Inde (XVIème siècle) et la plus ancienne synagogue : il y a une communauté israélite assez importante. Nous retrouvons le bord de mer avec le retour des pêcheurs et la criée : on peut acheter son poisson et le faire cuisiner dans l'une des gargotes. Nous avons préféré nous abstenir : nous n'avons pas connu de turista durant tout notre séjour, mais nous avons pris quelques précautions ! Non loin de là, le marchand de glaces joue avec son téléphone dans son tuc-tuc. Ceux qui n'ont pas de bateau tentent leur chance à l'épervier : maigre butin, mais activité photogénique : Puis l'inévitable palais des sultans de l'époque, avec le portrait de l'un d'eux et son palanquin. A midi, petit restau sympa sur l'un des bras de mer et la cuisine locale dont nous ne nous lassons pas. Tous ceux qui vont en Inde gardent un souvenir cuisant du piment qui parsème les plats. Les cuisiniers se sont au fil des ans accommodés aux goûts occidentaux. Oui, mais nous deux, nous mangeons toujours très épicé et nous adorons. Petit dialogue cent fois renouvelé avec les serveurs : " It's spicy ? - No sir, no spicy ! - But we like chili and we want our dishes spicy ! - Well, sir ! Medium spicy ? - No, sir, full spicy ! - Like us ? - Yes sir !" L'après-midi, nous passons un long moment à admirer cette activité. Les premiers carrelets ont été installés au XIIème siècle par les Chinois. Au fil des siècles, cette tradition a perduré et les équipes qui ont la chance de posséder l'un de ces engins sont assidues.Il faut de sacrés contrepoids et une coordination certaine pour remonter le pesant filet toutes les cinq minutes : après, il n'y a qu'à récupérer à l'épuisette un bon kilo de poissons à chaque fois. Pêche physique mais sans danger et somme toute rentable. Ensuite, l'inévitable tuc-tuc pour rentrer à l'hôtel : nous ne voulions pas mobiliser nos braves chauffeurs (celui du sud puis celui du nord) pendant des heures à nous attendre. Nous les libérions car nous voulions marcher tranquillement à notre gré sans horaire, puis prendre pour quelques roupies ce transport marrant pour regagner nos pénates. Habitués sans doute à materner les touristes dont ils ont la charge, ils étaient un peu effarés, pas tranquilles du tout et multipliaient quotidiennement les recommandations : attention à votre argent, votre cellular, votre caméra et n'étaient rassurés que lorsqu'ils nous voyaient sains et saufs le lendemain. J'avais beau leur expliquer que nous avons traîné nos guêtres dans des endroits mille fois plus craignos, ils recommençaient chaque jour leurs avertissements comme si nous étions des lapins de six semaines ! Le lendemain, dès potron-minet, départ vers l'aéroport pour filer à Delhi (trois heures trente de vol, le pays est immense). Si je vous ai scanné la carte d'embarquement, c'est pour deux raisons : d'abord, je trouve le petit maharadjah amusant. Ensuite, Air India n'est pas superstitieuse : alors que de nombreuses compagnies n'ont pas de rangée 13 dans leurs avions, eux n'en ont rien à cirer ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Côte Roannaise 1996 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
ATALANTE RACING 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 PH de nous faire voyager Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Delhi, indescriptible ! 17 millions d'habitants pour la cité elle-même, mais avec les villes-satellites qui ne forment qu'une agglomération avec elle, 25 millions, soit plus que toute la population de l'Australie ! Notre Lonely Planet dit qu'il faut aller voir la grande mosquée, l'une des plus vastes du monde avec 25 000 places de prière, alors allons-y ! A l'entrée, je m'étrangle de rire ! Marianne porte un pantalon long, une chemise fermée, un sweat-shirt à manches longues et un foulard autour du cou. Ça ne suffit pas aux Cerbères de service qui l'affublent, comme toutes les autres femmes, d'une très seyante gandoura jaune ! Je regrette juste qu'ils n'aient pas été jusqu'à la burka intégrale pour le plaisir des photos ! Dehors, la circulation est infernale, mais un quidam utilise tout de même un moyen de transport original... Un petit tour aussi au cénotaphe érigé à l'endroit où Gandhi a été incinéré. L'après-midi, le monument le plus visité de la ville, parmi les vestiges d'une très vieille mosquée érigée par je ne sais plus quel calife, et ses occupants qui n'ont cure de la foule. Ce monument, donc, c'est Qûtb el Minar, l'un des plus hauts minarets du monde avec ses 72 mètres : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Vins Mâcon 1996 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Le lendemain, nous quittons sans déplaisir cette ville à échelle inhumaine : il faut deux bonnes heures pour en sortir et voir les premiers champs même, si je dois le reconnaître, Delhi fourmille de parcs et d'espaces verts. Sur la route, quelques activités : briqueterie et transports modernes. Trois cents kilomètres à l'ouest de la capitale, nous arrivons sur son contraire. Je ne sais pas comment elle fait, mais Marianne a le don de découvrir les pépites. Churu en fait partie, petite ville à l'écart des circuits touristiques, et tant mieux ! De richissimes marchands Marwaris y ont fait édifier il y a deux-cents ans de somptueux palais, les Havelis. Trop coûteux à entretenir, ils sont aujourd'hui à l'abandon mais constituent un superbe musée à ciel ouvert ! Naturellement, je photographie mes chouchous les tuc-tuc, d'autant plus que ceux-ci sont différents, plus hauts, plus longs et plus étroits, mais nous n'en prendrons pas, car la petite cité se parcourt sans problème à pied. Nous sommes les seuls Européens et donc, nous jouons un peu le rôle de la bête curieuse dans cette ville essentiellement musulmane ! Heureusement, une famille a transformé le Haveli hérité des ancêtres en hôtel (avec un service so british), ce qui a permis d'une part de le préserver et d'autre part à nous de dormir dans un palais. Le soir, bien que seulement deux chambres soient occupées et donc deux tables au restaurant, un brave homme vient gagner quelques roupies en jouant d'un instrument discordant mais original et en chantant d'une voix de casserole fêlée : il est accompagné d'une tente Décathlon que je suppose être sa femme et d'un jeune garçon joliment vêtu, sans doute le fiston, qui fait les chœurs et exécute quelques pas de danse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Hockenheim 1996 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Le lendemain, nous quittons sans déplaisir cette ville à échelle inhumaine : il faut deux bonnes heures pour en sortir et voir les premiers champs même, si je dois le reconnaître, Delhi fourmille de parcs et d'espaces verts. Sur la route, quelques activités : briqueterie et transports modernes. Trois cents kilomètres à l'ouest de la capitale, nous arrivons sur son contraire. Je ne sais pas comment elle fait, mais Marianne a le don de découvrir les pépites. Churu en fait partie, petite ville à l'écart des circuits touristiques, et tant mieux ! De richissimes marchands Marwaris y ont fait édifier il y a deux-cents ans de somptueux palais, les Havelis. Trop coûteux à entretenir, ils sont aujourd'hui à l'abandon mais constituent un superbe musée à ciel ouvert ! Naturellement, je photographie mes chouchous les tuc-tuc, d'autant plus que ceux-ci sont différents, plus hauts, plus longs et plus étroits, mais nous n'en prendrons pas, car la petite cité se parcourt sans problème à pied. Nous sommes les seuls Européens et donc, nous jouons un peu le rôle de la bête curieuse dans cette ville essentiellement musulmane ! Heureusement, une famille a transformé le Haveli hérité des ancêtres en hôtel (avec un service so british), ce qui a permis d'une part de le préserver et d'autre part à nous de dormir dans un palais. Le soir, bien que seulement deux chambres soient occupées et donc deux tables au restaurant, un brave homme vient gagner quelques roupies en jouant d'un instrument discordant mais original et en chantant d'une voix de casserole fêlée : il est accompagné d'une tente Décathlon que je suppose être sa femme et d'un jeune garçon joliment vêtu, sans doute le fiston, qui fait les chœurs et exécute quelques pas de danse. chameau autonome et l'éléphant bleu Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Ronde de la Durance 1996 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Tour de France coucou peache, un rikiki moche ceci, n'est-ce pas? ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 chameau autonome et l'éléphant bleu Non, pas rikiki moche, l'un des deux plus beaux châteaux de la Loire à mes yeux avec Chenonceau. Le chameau n'était pas autonome, son conducteur est caché par la bosse, mais pas moyen de laver la voiture avec cet éléphant bleu ! On continue... Le lendemain, direction Bikaner. Sur la route, je suis interpellé par la surcharge de ces Jeep Mahindra, puis de ces camions. Il paraît que ce n'est pas lourd, c'est du foin pour les nombreux chameaux qui sillonnent le désert du Thar où la nourriture est rare ! Et nous voici donc 200 km plus loin, à visiter le palais du maharadjah du coin, le premier d'un paquet d'imposants édifices du Rajasthan. A la fin du XIXème siècle, les artistes locaux n'hésitaient pas à représenter les transports modernes sur des bâtiments vieux de plusieurs siècles, comme ce train. Là, ne riez pas, c'est la planche sur laquelle dansait le fakir de service, sans doute un délégué CGT que le maharadjah avait dans le nez ! Et dans les collections du palais, ce de Haviland que la couronne d'Angleterre a offert au maharadjah entre autres récompenses des services rendus par ses troupes en 14-18. Ensuite, nous devions voir le marché aux chameaux (ou plutôt aux dromadaires) qui se tient chaque jour en février, mais comme nous nous sommes attardés au palais, nous arrivons après la bataille, ce qui ne m'empêche pas de capter une scène touchante : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 tube du soir https://www.youtube-nocookie.com/embed/cCuTm_bYTM4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
J.L.C 29 janvier 2020 Auteur Signaler Partager 29 janvier 2020 Le lendemain, nous quittons sans déplaisir cette ville à échelle inhumaine : Merci, ce carnet de voyage est plus plaisant à lire qu'un article de Géo Magazine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Le chameau n'était pas autonome, son conducteur est caché par la bosse, mais pas moyen de laver la voiture avec cet éléphant bleu ! On continue... Les années 1970 un pote de mon père était en coopérant au Sri Lanka, une exploitation agricole où on avait fourni un tracteur. Stupéfiant, pour lavage le pilote a conduit le tracteur dans la rivière comme il avait l'habitude avec l'éléphant... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Hockenheim 1996 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
patrice75 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Merci, ce carnet de voyage est plus plaisant à lire qu'un article de Géo Magazine. Je plussoie ?. Patou ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Les arts graphiques Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
RP14 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Les années 1970 un pote de mon père était en coopérant au Sri Lanka, une exploitation agricole où on avait fourni un tracteur. Stupéfiant, pour lavage le pilote a conduit le tracteur dans la rivière comme il avait l'habitude avec l'éléphant... :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pea455RK 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Le lendemain, nous filons vers Jaisalmer, à 330 km, le point le plus à l'ouest de notre voyage. Nous sommes à moins de cent bornes du Pakistan. Ville de garnison, gros aéroport militaire, gigantesques casernes, ce n'est pas l'amour fou entre les deux pays. En outre, nous sommes au lendemain de l'attentat-suicide qui a fait plus de quarante morts au Cachemire chez les militaires indiens et les mouvements de troupe sont nombreux : bref, ça sent la poudre ! A peine arrivés à l'hôtel, notre brave chauffeur Kumar insiste pour que nous allions faire une "camel ride" dans le désert quarante bornes plus loin. Pas friand de ces attractions touristiques, je décline plusieurs fois. Mais comme Marianne a l'air d'y tenir et que Kumar semble déçu (pardi, il doit toucher un bakchich), de guerre lasse, je finis par m'incliner. Bon, ça donne l'occasion de faire une jolie photo au soleil couchant : Et puis surtout, ça me permet de me marrer lorsqu'après une halte dans les dunes où les chameaux ont baraqué, celui de ma douce se relève et qu'elle se demande si elle va passer par dessus bord par l'avant, par l'arrière ou par le côté ! Mais la récréation ne va pas durer car dans une minute, c'est à mon tour ! Après, excellent dîner à emporter la gu...le -ils n'ont pas demandé si on voulait spicy ou pas, mais ce n'est pas pour nous déplaire- avec la musique et les danses locales en compagnie de quelques Italiens, Américains et Japonais. Le soir dans le désert, il pèle velu et comme nous mangeons à la belle étoile, nous accumulons les couches : petite polaire, puis grosse polaire dessus, puis veste de montagne... C'est la fin de la séquence "Les vacances des Bidochon". Demain, nous passerons toute la journée à Jaisalmer, une ville qui m'a scotché. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
patrice75 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Les années 1970 un pote de mon père était en coopérant au Sri Lanka, une exploitation agricole où on avait fourni un tracteur. Stupéfiant, pour lavage le pilote a conduit le tracteur dans la rivière comme il avait l'habitude avec l'éléphant... J'ai enfin l'explication de l'origine de la création des stations de lavage au jet Éléphant ? bleu, merci Andreas ??. Patou ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
doutrerhin4 29 janvier 2020 Signaler Partager 29 janvier 2020 Ronde de la Durance 1996 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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