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Histoires du sport automobile

le Bourru de chez Bourru /)/)


Invité §jps752hg

Messages recommandés

Pas trop de nouvelle de Skipper.

 

Quand je pense que certains sont en mer ce soir avec un petit -7°

je n ai pas le ressenti et un vent de 10 à 15n

Faut vraiment aimer.... :lol::lol:

D'autres voguent au large de la NZ avec 10n et 31° ! :love:

 

 

 

 

Sympa de t'inquiéter.

Dernier mauvais souvenir de mer : Nice Sete avec 35/45 noeuds, ressenti tres froid et tres humide.

Je vous suis en diagonale.

A ton tour de me renseigner : comment on peut voir la Cup ??

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En effet.

 

De toutes manières sur l'anneau de vitesse, il n'y avait eu que cette course en 86.

 

Il y en avait d'autres sur l'anneau que je ne ratais jamais mais c'était des courses motos.

 

 

J'ai retrouvé l'affiche

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/191543/GRENOBLE.jpg20..jpg

 

 

 

Moi aussi j'y allai aux courses de motos sur glace. Couillus les mecs;

 

 

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Invité §jps752hg

http://www.americascup.com/fr/regate/regarder-la-course/show.php

 

http://www.cupinfo.com/

 

http://www.cupinfo.com/en/ac33-tv-schedule-and-webcasts.php

 

http://www.google.fr/search?hl=fr&safe=off&newwindow=1&ie=UTF-8&q=america+cup+tv+Coverage&start=10&sa=N

 

 

 

 

 

Le Groupe CANAL+ a acquis les droits de la 33ème America’s Cup qui se déroulera dès le 8 février 2010 à Valence en Espagne. L’intégralité de la plus prestigieuse des compétitions de voile sera couverte en direct par CANAL+SPORT.

 

L’occasion pour les abonnés passionnés de voile, de suivre le duel tant attendu entre les deux géants : le trimaran suisse d’Alinghi, vainqueur de la dernière édition, contre l’américain BMW Oracle Racing.

 

Dispositif antenne :

Hélène Cougoule et Loïc Le Bras prendront l’antenne en direct sur CANAL+SPORT à 09H45 pour nous faire vivre la régate au coeur de l’action. Pour l’occasion ils seront accompagnés de Sébastien Col, barreur de l’Areva Challenge en 2004. A minuit CANAL+SPORT proposera un résumé de 26 minutes des meilleurs moments de la journée, rediffusé sur Sport+ le lendemain à 07H30.

 

 

 

 

Eurosport proposera également de suivre l'America's Cup 2010 en LIVE les 8, 10 & 12 février à partir de 9h30.

 

 

A cette occasion, Eurosport diffuse également tous les soirs, un programme quotidien de 10 minutes "Inside America's Cup with Paul Cayard", au cours duquel le célèbre skipper américain partagera son expertise, son analyse et proposera de nombreuses interviews.

 

Vos rendez-vous :

 

"Inside America's Cup with Paul Cayard"

 

à partir du 6 Fév (21h45)

 

 

Course : 8, 10, 12 Fév.

 

A partir de 09h30 LIVE sur Eurosport !

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Invité §HAR447tR

 

 

Moi aussi j'y allai aux courses de motos sur glace. Couillus les mecs;

 

 

 

Ca me rappelle la première année ou ça a eu lieu ; j'étais aux essais dans la tribune en face du départ , et les photographes " officiels" dans le gauche suivant.Le père Kadirov met les gaz et enquille ; et là , ils ont tous détalé comme des lapins , persuadés que cela ne passerait pas ! Et pourtant , c'est toujours bien passé , même à 100 de moyenne . Effectivement couillus , les messieurs ; et l'odeur du ricin , pour ceux qui aiment ( dont je fais partie ) , ajoutait une dose de magie au spectacle.

 

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Invité §Ral156uI

 

 

Moi aussi j'y allai aux courses de motos sur glace. Couillus les mecs;

 

 

 

 

Ca me rappelle la première année ou ça a eu lieu ; j'étais aux essais dans la tribune en face du départ , et les photographes " officiels" dans le gauche suivant.Le père Kadirov met les gaz et enquille ; et là , ils ont tous détalé comme des lapins , persuadés que cela ne passerait pas ! Et pourtant , c'est toujours bien passé , même à 100 de moyenne . Effectivement couillus , les messieurs ; et l'odeur du ricin , pour ceux qui aiment ( dont je fais partie ) , ajoutait une dose de magie au spectacle.

 

 

J'ai eu la chance d'assister gratuitement à chaque édition grâce aux pompiers (merci au frangin ;) ) présents aux postes de secours.

J'étais aussi présent aux essais qui se déroulaient le jeudi soir.

Les mecs étaient, comme vous le dites, sacrément couillus. Aborder les courbes glacées de l'anneau de vitesse à cette allure, chapeau. :jap:

 

Les plus gros malades étaient les Russes. :lol:

Il y avait de belles gamelles. Je me souviens que l'un d'entre eux avait lourdement chuté, sa joue avait été déchiquetée par les clous de sa moto qui lui était passée dessus en lui labourant le visage.

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Invité §Ral156uI

 

 

déjà ? !

 

Lolo

 

 

 

Oui, avec la descente homme samedi à partir de 20h35 sur la 2

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Invité §jps752hg

 

J'ai eu la chance d'assister gratuitement à chaque édition grâce aux pompiers (merci au frangin ;) ) présents aux postes de secours.

J'étais aussi présent aux essais qui se déroulaient le jeudi soir.

Les mecs étaient, comme vous le dites, sacrément couillus. Aborder les courbes glacées de l'anneau de vitesse à cette allure, chapeau. :jap:

 

Les plus gros malades étaient les Russes. :lol:

Il y avait de belles gamelles. Je me souviens que l'un d'entre eux avait lourdement chuté, sa joue avait été déchiquetée par les clous de sa moto qui lui était passée dessus en lui labourant le visage.

 

 

Tu as pas cette chance avec les Casino s de jouer gratos... :lol:

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Invité §Ral156uI

 

Tu as pas cette chance avec les Casino s de jouer gratos... :lol:

 

 

Jouer :??::??:

 

Les seuls casino(s) ou je mets les pieds sont ceux là

 

geant.jpg.781d5e201cfba3cbe15cba9dcf36079b.jpg

ENSEIGNE.jpg.d4e24add6a955b656c57ba1290b38174.jpg

 

 

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Invité §Ral156uI

Quand je pense que Bourru affirme que la route du Col du Lautaret est un boulevard...........................

 

BELLEDONNE.jpg10..jpg.a41594ccd8a63a781c1bbd0f0cf8c88e.jpg

 

 

 

:p

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Invité §jps752hg

Au dernier round l' Americas Cup vire au pugilat

REGATE La 33e édition est prévue le 8 février à Valence,en Espagne. Tous les coups sont permis pour ErnestoBertarelli et Larry Ellison, tycoons dans un duel amer.

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Ernesto Bertarelli et Larry Ellison. Première fortune suisse, troisième fortune américaine. Plus de 35 milliards de dollars à eux deux. L'équivalent du PNB de la Tunisie. Ils sont là, sur le plan d'eau de Valence. Chacun sur son yacht. Lundi 8 février, ils vont en découdre par voiliers interposés. Des Formule 1 en fibre de carbone, des bijoux bardés de technologie qui valent plusieurs dizaines de millions de dollars. Un maxi-catamaran pour Bertarelli, patron de l'écurie Alinghi. Un trimaran pour Ellison, et son team BMW Oracle. Barreurs, navigateurs, tacticiens, régleurs de voile sont gonflés à bloc. Ils s'entraînent depuis des mois. Les Suisses sur le Léman, à Gênes puis aux Emirats arabes unis ; les Américains dans la baie de San Diego. A Valence, le match se fera au meilleur des trois régates et le sort en sera jeté : l'un des tycoons brandira le trophée, une aiguière d'argent un peu désuète de 78 centimètres de haut, the Auld Mug. Il sera le vainqueur de la 33e Coupe de l'America, la plus ancienne compétition du monde.

Depuis deux ans et demi, Bertarelli et Ellison se cherchent. Le duel a été annoncé à maintes reprises, à différentes dates, en différents lieux, sur différentes jauges. En vain. Incapables de s'entendre, les deux camps ont multiplié les procédures. Le 13 janvier, les avocats de Larry Ellison ont intenté une nouvelle action. L'objet du litige ? Vérifi er que les voiles du team Alinghi respectent le principe de nationalité. En clair, qu'elles ont été conçues dans le pays d'origine. Cris d'orfraie des Suisses, qui assurent qu'elles proviennent de Villeneuve, près de Montreux. Et qui ripostent en accusant le catamaran d'Oracle de s'être inspiré d'un design français...

La Cup aura-t-elle lieu le 8 février, comme prévu ? A priori oui. Mais des rebondissements sont à prévoir. Il y aura sans doute des reports dus à la météo, Alinghi ayant décrété que les courses n'auront pas lieu si le vent souffle à plus de 15 noeuds. Or, cet hiver, rares sont les journées qui ont satisfait à ces conditions. Plus problématique, il n'est pas exclu, en cas de victoire des Suisses, qu'Oracle poursuive le combat devant les prétoires. « Si Larry Ellison gagne sur le tapis vert, je lui dirai «bravo Larry» et je lui paierai le champagne », dit sur un ton sarcastique Ernesto Bertarelli.

 

Record d'extravagances

La Coupe de l'America est coutumière des procédures judiciaires, des batailles d'ego et des extravagances en tout genre. Mais le duel Alinghi-Oracle bat tous les records, avec plus de 200 millions de dollars de budget, dont 44 millions de frais d'avocats. Catamaran héliporté au dessus des Alpes, trimaran doté d'une voile rigide deux fois plus longue que celle d'un B 747, utilisation d'ULM-hydravions capables de mesurer la vitesse du vent à différentes altitudes : les milliardaires n'ont pas lésiné sur les moyens.

Fondateur de l'éditeur de logiciels Oracle, Ellison, 65 ans, a tout réussi.

Cet enfant abandonné, amateur de culture japonaise, a remporté des dizaines d'OPA et des compétitions de voile, dont la célèbre et très dangereuse Sydney Hobart. Tout réussi ? Presque. Le plus beau des trophées lui échappe, alors que, lors des deux dernières éditions de l'America, il a mis chaque fois 100 millions de dollars sur la table. En vain. C'est toujours Ernesto qui a soulevé le pichet d'argent.

Excellent marin, le Suisse triomphe dès sa première tentative. Agé de 44 ans, ce garçon bien sous tous rapports, né à Rome, mais dont la famille émigra à Genève dans les années 1970 par crainte des Brigades rouges et du fisc italien, représente tout ce qu'Ellison abhorre. C'est un héritier qui s'est contenté de faire fructifier Serono, l'entreprise de bio-technologie créée par son grandpère, avant de la revendre 10 milliards d'euros à Merck. Enfant gâté, Bertarelli est aussi un homme résolu qui sait s'entourer. Pour conquérir the Auld Mug, en 2003, à Auckland, il débauche la moitié de l'équipe néo-zélandaise, tenante du titre. Pour les tycoons, la Cup, vieille de 160 ans, est un rêve de gosse qui leur permet d'acquérir un supplément d'âme, un fragment d'éternité.

 

Bastion américain

Tout commence en 1851. La compétition, qui s'appelle alors la Coupe des 100 guinées, se déroule à Cowes, sur l'île de Wight. Elle est réservée aux seuls bateaux britanniques. A l'époque, Britain rules the sea. Mais en cette deuxième partie du XIXe siècle, le monde change, d'autres nations commencent à émerger. La reine Victoria ouvre l'épreuve aux étrangers. C'est un groupe d'investisseurs du New York Yacht Club qui relève le défi. La course a lieu le 22 août 1851. Voyant surgir les goélettes de la brume, la reine interroge son aide de camp : « Qui est premier ? - America. - Qui est second ? - Majesté, il n'y pas de second. »

Pendant 131 ans, jusqu'à la victoire du voilier Australia II, la Cup reste aux mains des Américains. Les yacht-clubs regroupés en syndicats sont financés par des magnats, comme John Pierpont Morgan, John D. Rockefeller, Harold Vanderbilt. Ils repoussent les assauts de sir Thomas Lipton, qui pendant plus de trente ans tentera de venger la Couronne. Viendront plus tard d'autres glorieux perdants, comme l'Italien Raul Gardini, patron de Ferruzzi, et même le Français Marcel Bich, patron de Bic. Mais la Cup reste un bastion du Nouveau Monde. Alors, quand Ernesto Bertarelli l'emporte à Auckland en 2003, c'est la folie ! L'aiguière d'argent revient sur le Vieux Continent après 152 ans d'absence. Et son détenteur est issu d'un pays qui n'a pas d'accès à la mer... Conformément au document fondateur de l'épreuve, le Deed of Gift, le Suisse est le maître du jeu (winner takes all). En 2004, il convainc le gouvernement espagnol d'investir 1 milliard d'euros dans de nouvelles infrastructures à Valence. Puis il crée dans différents lieux des minirégates sur trois jours, sur le modèle des Grands Prix de F 1. Les yachtmen, conservateurs par essence, apprécient peu ces changements. Ils ne rechignent pas devant les retombées économiques, mais dénoncent la transformation de la vénérable institution en machine à cash.

Après la seconde victoire d'Alinghi, la situation s'envenime sérieusement. Les syndicats estiment que Bertarelli pousse son avantage trop loin. « Il change les règles du jeu quand ça l'arrange, s'insurge Russell Coutts, ancien d'Alinghi passé chez BMW Oracle. C'est comme si lors d'un match de foot, une équipe décidait que, désormais, elle a le droit de jouer avec les mains. » Sur le Net, les « voileux » se lâchent, fustigeant un Bertarelli symbole d'une Suisse arrogante, dans la droite ligne des banquiers d'UBS. « Je lui en veux à vie », écrit sur son blog Bruno Troublé, organisateur de feu la Coupe Louis Vuitton.

Pour comprendre cette sourde animosité, il faut revenir à la source du quiproquo. Valence, 3 juillet 2007 : Alinghi remporte pour la seconde fois la Coupe de l'America contre Team New Zealand. Bertarelli a à peine le temps de boire une coupe de champagne, de brandir the Auld Mug et d'enlacer sa ravissante épouse, Kirsty, qu'il désigne déjà son challenger pour la prochaine édition. Pourquoi cet empressement ? Parce que le Deed of Gift dit que, une fois la compétition terminée, n'importe quel syndicat peut venir défier le vainqueur, le defender, en bon anglais. En 1988, l'Américain Dennis Conner, légende de l'épreuve avec quatre victoires, avait tardé à désigner un adversaire et fut challengé par un obscur banquier néo-zélandais.

 

Epreuve reformatée

Bertarelli ne renouvelle pas l'erreur, et choisit le Club Nautico Espanol de Vela. Une équipe inconnue au bataillon. « C'est un club bidon, il n'a pas de membres », s'indigne Bruno Troublé. Ellison attaque aussitôt. Le patron d'Oracle voit une opportunité de régler son compte au Suisse et peut-être aussi, de triompher sans combattre. En novembre 2007, la Cour suprême de New York lui donne raison. Oracle devient challenger officiel. A cet instant, la Cup change de format.

Depuis 1983, elle se joue en deux actes. En premier, la Coupe Louis Vuitton, qui se dispute entre une dizaine de syndicats pendant trois mois. Puis, à l'issue de ce premier round, la Coupe de l'America, entre le vainqueur de la Vuitton et le defender. Cette fois, en raison des positions irréconciliables entre Alinghi et Oracle, la compétition se déroule uniquement sous la forme du duel entre les deux écuries. Tous les autres syndicats se retrouvent au chômage technique. « On est passé de 100 personnes à 10 », déplore sir Keith Mills, président de l'équipe britannique TeamOrigin.

 

Ville fantôme

Certaines écuries jettent l'éponge : les Allemands de Team Germany, les Sud-Africains de Shosholoza, un syndicat grec, un suédois... Les monocoques qui avaient servi lors de la précédente Cup prennent la poussière dans les hangars. Sans calendrier ni visibilité sur les 33e et 34e éditions, difficile de monter un projet qui tienne la route. « Depuis fi n 2007, Valence est devenu Ghost Town », indique Stéphane Kandler, patron de l'équipe franco-allemande A l l4One. Mais Bertarelli et Ellison, englués dans leur bataille d'ego, s'en moquent comme de leur premier yacht. Chez les sponsors, c'est la débandade. Louis Vuitton, ne voulant pas ruiner vingt-cinq ans d'investissement, est contraint de monter à la va-vite une compétition parallèle, les Louis Vuitton World Series.

La responsabilité de ce fiasco, les syndicats l'attribuent aux deux milliardaires. Ils en veulent à Bertarelli d'avoir pris des libertés avec le règlement. Et dénoncent le jusqu'au boutisme d'Ellison, qui a eu pour conséquence de retarder le départ de la 33e Cup. Et a fortiori celui de la 34e, où les exclus espèrent bien être réintégrés. Le monde de la voile coule, mais la croisière s'amuse. Comme des gamins dans une cour de récré, Ernesto et Larry multiplient incidents et recours.

Avant la polémique sur la nationalité des voiles, il y a eu le différend sur le site des régates. Le 4 août dernier,

Alinghi annonce que la course se tiendra à Ras al-Khayma, aux Emirats arabes unis. Pourquoi ce lieu ? Parce que, disent les Suisses, « sa météo et ses conditions de navigation sont exceptionnelles ». Et que le petit temps de la région favorise leur catamaran, plus léger que le trimaran d'Oracle. Pour Ellison, c'en est trop. Les Suisses contreviennent à nouveau au Deed of Gift, qui dit que lorsque la Coupe a lieu entre le 1er novembre et le 1er mai, elle doit se dérouler dans l'hémisphère Sud, Valence constituant l'exception acceptée à la règle.

Le PDG d'Oracle mandate David Boies, une star du barreau de New York, qui déploie sous les yeux de la juge Shirley Kornreich une carte avec un argument choc : l'Iran n'est qu'à 100 kilomètres de Ras al-Khayma. Barry Ostrager, le conseil d'Alinghi, rétorque que la probabilité d'un attentat est plus élevée en Espagne. Même rhétorique pour l'avocat des Emirats, qui rappelle que de nombreuses compétitions sportives internationales ont déjà été organisées à Dubai sans problèmes de sécurité. Mais la juge Korn reich donne raison à Oracle. La Cup se disputera à Valence. Les marins d'Alinghi et d'Oracle préparent leur paquetage. Les voiliers sont démontés et partent en cargo. Son Altesse le cheikh Saud Bin Saqr al-Qasimi n'a plus que ses yeux pour pleurer. Le prince héritier de Ras alKhayma aurait investi 120 millions de dollars pour accueillir la Coupe chez lui. En pure perte.

 

Bateaux monstrueux

La taille des bateaux - de gigantesques carrés de 27 mètres sur 27, la plus grande dimension tolérée par le Deed of Gift - a aussi donné lieu à une belle passe d'armes. Ce format improbable a été décidé par les Américains pour pousser les Suisses à la négociation. « On voulait leur mettre la pression », confie Joseph Ozanne, membre du team de Larry Ellison. Mais le bluff n'a pas fonctionné, et on se retrouve aujourd'hui avec des monstres aussi délirants que le Spruce Goose, l'hydravion de Howard Hughes.

Les voiliers défi ent l'imagination. Ils peuvent aller à la vitesse phénoménale de 40 noeuds (plus de 70 kilomètres-heure). Certains marins, pour des raisons de sécurité, porteront des casques. Le catamaran des Suisses, qui dispose de winchs hydrauliques pour hisser et affaler les voiles, présente des allures de libellule géante. Sa largeur est celle de deux courts de tennis. L'aile de 60 mètres du trimaran d'Oracle pèse 3,5 tonnes, et il faut compter trois heures et deux grues pour la monter sur le bateau.

Dès la fin de la régate, ces monstres seront remisés. Leur fragilité leur interdit de s'engager dans une autre compétition. Et la prochaine Coupe de l'America devrait se disputer sur monocoques. Place maintenant au duel. Selon les spécialistes, la course est très ouverte en raison des conditions météo de Valence. Mais peu importe. Quoi qu'il arrive, les bisbilles et les folles extravagances d'Ernesto Bertarelli et Larry Ellison auront nourri le mythe de l'épreuve. Même si son intérêt sportif en a été affaibli.

 

Esprit pacifique

« La compétition retrouvera son lustre d'antan », prédit sir Keith Mills, de TeamOrigin. « Une fois que la tension sera retombée, il faudrait réformer la Cup, avoue de son côté Alain Gautier, barreur chez Alinghi. La vieille américaine a besoin d'un lifting. » Il faudrait peutêtre aussi revenir aux sources et à l'esprit même de l'épreuve. Le Deed of Gift stipule qu'elle doit s'organiser par « consentement mutuel » entre deux syndicats. Pour être « un affrontement pacifique entre nations ».

 

 

 

 

Inamicalement vôtre

 

ERNESTO BERTARELLI (SUISSE) Né le 22 septembre 1965 à Rome.

Président du syndicat Alinghi, dépendant du yacht-club Société nautique de Genève. Fortune 8,2 milliards de dollars selon Forbes.

Effectif d'Alinghi 130 personnes.

Budget Plus de 100 millions de dollars.

Palmarès dans l'America's Cup

2003 Vainqueur contre Team New Zealand.

2007 Vainqueur contre Team New Zealand.

Son bateau Alinghi 5, catamaran en carbone composite de 27 mètres de large, conçu à Villeneuve, près de Montreux (Suisse), en 100 000 heures. LARRY ELLISON (AMERICAIN) Né le 17 août 1944 à New York.

Propriétaire du syndicat BMW Oracle, lié au Golden Gate Yacht Club de San Francisco. Fortune 27 milliards de dollars selon Forbes.

Effectif de BMW Oracle 200 personnes.

Budget Plus de 100 millions de dollars.

Palmarès dans l' America's Cup

2003 Finaliste de la CoupeLouis Vuitton, éliminé par Alinghi.

2007 Demi-finaliste éliminé par Luna Rossa.

Son bateau BOR 90, trimaran en carbone composite de 27 mètres de large, conçu par un cabinet français à Anacortes (Etats-Unis) en 130 000 heures.

 

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Invité §jps752hg

 

 

Pour fêter ton retour, de ma chambre d'hôtel au Cap Nord, le célèbre Express Côtier de Norvège.

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/207909/P1010164.jpg

 

 

Super ton cannote... :jap:

j aimerai bien etre la haut...putaing vivement que je touche la retraite pour partir.

 

renseignes toi pour des clous pour mon Ranger triple colerettes 22m/m > 2.8 collés

pour les gommes tu prends le mieux a condition que la date limite de consomation va jusqu' a Mars 2050 :sol:

Regales toi mon Ht fais ce que je ferais....et + :lol:

 

 

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Invité §jps752hg

 

 

Superbe

 

Total dépaysement.

 

Quelle température au Cap Nord ?

 

 

Si tu veux le savoir tu y as qu'a aller.. :q

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Superbe

 

Total dépaysement.

 

Quelle température au Cap Nord ?

 

Bord de mer, donc pas froid : -10°,-12° par contre, ce soir je suis à nouveau dans les terres, à Enontekiö ( petit bout de Finlande entre Norvège et Suède), et à 16h30, il faisait déjà -25° ... ça craint pour demain matin !

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Invité §Ral156uI

Bord de mer, donc pas froid : -10°,-12° par contre, ce soir je suis à nouveau dans les terres, à Enontekiö ( petit bout de Finlande entre Norvège et Suède), et à 16h30, il faisait déjà -25° ... ça craint pour demain matin !

 

 

Pas besoin de glaçon pour le 51. :lol::lol:

 

 

 

 

Ici aussi on se pèle. Il floconne depuis hier.

 

J'ai eu des infos sur Chamrousse le ressenti des températures avec le vent est de -30 -40

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Invité §jps752hg

Bord de mer, donc pas froid : -10°,-12° par contre, ce soir je suis à nouveau dans les terres, à Enontekiö ( petit bout de Finlande entre Norvège et Suède), et à 16h30, il faisait déjà -25° ... ça craint pour demain matin !

 

 

Couvres toi bien mets bien ton bonnet et ferme ton col...

 

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Ca me rappelle la première année ou ça a eu lieu ; j'étais aux essais dans la tribune en face du départ , et les photographes " officiels" dans le gauche suivant.Le père Kadirov met les gaz et enquille ; et là , ils ont tous détalé comme des lapins , persuadés que cela ne passerait pas ! Et pourtant , c'est toujours bien passé , même à 100 de moyenne . Effectivement couillus , les messieurs ; et l'odeur du ricin , pour ceux qui aiment ( dont je fais partie ) , ajoutait une dose de magie au spectacle.

 

 

 

Alors on s'est croisé sans le savoir à l'époque.

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Les JO de 68

 

 

 

 

 

Sympa de revivre ça.

68 année bénie pour un lycéen "assidu" comme moi. Noel: 15 j de vacances, Fevrier le lycée Champollion réquisitionné tout le mois pour heberger les CRS pour les Jo; Paques 15 j de vacances et en Mai la "guerre". Sans le vouloir j'ai quasiment fait fermer Champo !!!! :ange:

J'étais tous les soirs au hockey. On rentrait par derrriere avec un container pour les ordures , la ruse a marché tous les soirs. Au bout de deux jours tout le monde croyait que j'étais du Palais des Glaces. :lol:

Y eu moyen aussi de faire des affaires quand la COJO (comité d'organisation des JO) a revendu tout son matériel? ca allait de la paire de mouffles aux voitures et Estafettes de l'organisation. Mon Papa adoré avait accepté de me servir de banquier et j'ai acheté pas mal de skis quasiment neufs que j'ai bien revendu après. Résultat : le permis apyé et la 1° voiture. Mon père n'avait pas les reins assez solides pour que je fassse pareil avec les voitures, dommage !

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Au dernier round l' Americas Cup vire au pugilat

REGATE La 33e édition est prévue le 8 février à Valence,en Espagne. Tous les coups sont permis pour ErnestoBertarelli et Larry Ellison, tycoons dans un duel amer.

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Ernesto Bertarelli et Larry Ellison. Première fortune suisse, troisième fortune américaine. Plus de 35 milliards de dollars à eux deux. L'équivalent du PNB de la Tunisie. Ils sont là, sur le plan d'eau de Valence. Chacun sur son yacht. Lundi 8 février, ils vont en découdre par voiliers interposés. Des Formule 1 en fibre de carbone, des bijoux bardés de technologie qui valent plusieurs dizaines de millions de dollars. Un maxi-catamaran pour Bertarelli, patron de l'écurie Alinghi. Un trimaran pour Ellison, et son team BMW Oracle. Barreurs, navigateurs, tacticiens, régleurs de voile sont gonflés à bloc. Ils s'entraînent depuis des mois. Les Suisses sur le Léman, à Gênes puis aux Emirats arabes unis ; les Américains dans la baie de San Diego. A Valence, le match se fera au meilleur des trois régates et le sort en sera jeté : l'un des tycoons brandira le trophée, une aiguière d'argent un peu désuète de 78 centimètres de haut, the Auld Mug. Il sera le vainqueur de la 33e Coupe de l'America, la plus ancienne compétition du monde.

Depuis deux ans et demi, Bertarelli et Ellison se cherchent. Le duel a été annoncé à maintes reprises, à différentes dates, en différents lieux, sur différentes jauges. En vain. Incapables de s'entendre, les deux camps ont multiplié les procédures. Le 13 janvier, les avocats de Larry Ellison ont intenté une nouvelle action. L'objet du litige ? Vérifi er que les voiles du team Alinghi respectent le principe de nationalité. En clair, qu'elles ont été conçues dans le pays d'origine. Cris d'orfraie des Suisses, qui assurent qu'elles proviennent de Villeneuve, près de Montreux. Et qui ripostent en accusant le catamaran d'Oracle de s'être inspiré d'un design français...

La Cup aura-t-elle lieu le 8 février, comme prévu ? A priori oui. Mais des rebondissements sont à prévoir. Il y aura sans doute des reports dus à la météo, Alinghi ayant décrété que les courses n'auront pas lieu si le vent souffle à plus de 15 noeuds. Or, cet hiver, rares sont les journées qui ont satisfait à ces conditions. Plus problématique, il n'est pas exclu, en cas de victoire des Suisses, qu'Oracle poursuive le combat devant les prétoires. « Si Larry Ellison gagne sur le tapis vert, je lui dirai «bravo Larry» et je lui paierai le champagne », dit sur un ton sarcastique Ernesto Bertarelli.

 

Record d'extravagances

La Coupe de l'America est coutumière des procédures judiciaires, des batailles d'ego et des extravagances en tout genre. Mais le duel Alinghi-Oracle bat tous les records, avec plus de 200 millions de dollars de budget, dont 44 millions de frais d'avocats. Catamaran héliporté au dessus des Alpes, trimaran doté d'une voile rigide deux fois plus longue que celle d'un B 747, utilisation d'ULM-hydravions capables de mesurer la vitesse du vent à différentes altitudes : les milliardaires n'ont pas lésiné sur les moyens.

Fondateur de l'éditeur de logiciels Oracle, Ellison, 65 ans, a tout réussi.

Cet enfant abandonné, amateur de culture japonaise, a remporté des dizaines d'OPA et des compétitions de voile, dont la célèbre et très dangereuse Sydney Hobart. Tout réussi ? Presque. Le plus beau des trophées lui échappe, alors que, lors des deux dernières éditions de l'America, il a mis chaque fois 100 millions de dollars sur la table. En vain. C'est toujours Ernesto qui a soulevé le pichet d'argent.

Excellent marin, le Suisse triomphe dès sa première tentative. Agé de 44 ans, ce garçon bien sous tous rapports, né à Rome, mais dont la famille émigra à Genève dans les années 1970 par crainte des Brigades rouges et du fisc italien, représente tout ce qu'Ellison abhorre. C'est un héritier qui s'est contenté de faire fructifier Serono, l'entreprise de bio-technologie créée par son grandpère, avant de la revendre 10 milliards d'euros à Merck. Enfant gâté, Bertarelli est aussi un homme résolu qui sait s'entourer. Pour conquérir the Auld Mug, en 2003, à Auckland, il débauche la moitié de l'équipe néo-zélandaise, tenante du titre. Pour les tycoons, la Cup, vieille de 160 ans, est un rêve de gosse qui leur permet d'acquérir un supplément d'âme, un fragment d'éternité.

 

Bastion américain

Tout commence en 1851. La compétition, qui s'appelle alors la Coupe des 100 guinées, se déroule à Cowes, sur l'île de Wight. Elle est réservée aux seuls bateaux britanniques. A l'époque, Britain rules the sea. Mais en cette deuxième partie du XIXe siècle, le monde change, d'autres nations commencent à émerger. La reine Victoria ouvre l'épreuve aux étrangers. C'est un groupe d'investisseurs du New York Yacht Club qui relève le défi. La course a lieu le 22 août 1851. Voyant surgir les goélettes de la brume, la reine interroge son aide de camp : « Qui est premier ? - America. - Qui est second ? - Majesté, il n'y pas de second. »

Pendant 131 ans, jusqu'à la victoire du voilier Australia II, la Cup reste aux mains des Américains. Les yacht-clubs regroupés en syndicats sont financés par des magnats, comme John Pierpont Morgan, John D. Rockefeller, Harold Vanderbilt. Ils repoussent les assauts de sir Thomas Lipton, qui pendant plus de trente ans tentera de venger la Couronne. Viendront plus tard d'autres glorieux perdants, comme l'Italien Raul Gardini, patron de Ferruzzi, et même le Français Marcel Bich, patron de Bic. Mais la Cup reste un bastion du Nouveau Monde. Alors, quand Ernesto Bertarelli l'emporte à Auckland en 2003, c'est la folie ! L'aiguière d'argent revient sur le Vieux Continent après 152 ans d'absence. Et son détenteur est issu d'un pays qui n'a pas d'accès à la mer... Conformément au document fondateur de l'épreuve, le Deed of Gift, le Suisse est le maître du jeu (winner takes all). En 2004, il convainc le gouvernement espagnol d'investir 1 milliard d'euros dans de nouvelles infrastructures à Valence. Puis il crée dans différents lieux des minirégates sur trois jours, sur le modèle des Grands Prix de F 1. Les yachtmen, conservateurs par essence, apprécient peu ces changements. Ils ne rechignent pas devant les retombées économiques, mais dénoncent la transformation de la vénérable institution en machine à cash.

Après la seconde victoire d'Alinghi, la situation s'envenime sérieusement. Les syndicats estiment que Bertarelli pousse son avantage trop loin. « Il change les règles du jeu quand ça l'arrange, s'insurge Russell Coutts, ancien d'Alinghi passé chez BMW Oracle. C'est comme si lors d'un match de foot, une équipe décidait que, désormais, elle a le droit de jouer avec les mains. » Sur le Net, les « voileux » se lâchent, fustigeant un Bertarelli symbole d'une Suisse arrogante, dans la droite ligne des banquiers d'UBS. « Je lui en veux à vie », écrit sur son blog Bruno Troublé, organisateur de feu la Coupe Louis Vuitton.

Pour comprendre cette sourde animosité, il faut revenir à la source du quiproquo. Valence, 3 juillet 2007 : Alinghi remporte pour la seconde fois la Coupe de l'America contre Team New Zealand. Bertarelli a à peine le temps de boire une coupe de champagne, de brandir the Auld Mug et d'enlacer sa ravissante épouse, Kirsty, qu'il désigne déjà son challenger pour la prochaine édition. Pourquoi cet empressement ? Parce que le Deed of Gift dit que, une fois la compétition terminée, n'importe quel syndicat peut venir défier le vainqueur, le defender, en bon anglais. En 1988, l'Américain Dennis Conner, légende de l'épreuve avec quatre victoires, avait tardé à désigner un adversaire et fut challengé par un obscur banquier néo-zélandais.

 

Epreuve reformatée

Bertarelli ne renouvelle pas l'erreur, et choisit le Club Nautico Espanol de Vela. Une équipe inconnue au bataillon. « C'est un club bidon, il n'a pas de membres », s'indigne Bruno Troublé. Ellison attaque aussitôt. Le patron d'Oracle voit une opportunité de régler son compte au Suisse et peut-être aussi, de triompher sans combattre. En novembre 2007, la Cour suprême de New York lui donne raison. Oracle devient challenger officiel. A cet instant, la Cup change de format.

Depuis 1983, elle se joue en deux actes. En premier, la Coupe Louis Vuitton, qui se dispute entre une dizaine de syndicats pendant trois mois. Puis, à l'issue de ce premier round, la Coupe de l'America, entre le vainqueur de la Vuitton et le defender. Cette fois, en raison des positions irréconciliables entre Alinghi et Oracle, la compétition se déroule uniquement sous la forme du duel entre les deux écuries. Tous les autres syndicats se retrouvent au chômage technique. « On est passé de 100 personnes à 10 », déplore sir Keith Mills, président de l'équipe britannique TeamOrigin.

 

Ville fantôme

Certaines écuries jettent l'éponge : les Allemands de Team Germany, les Sud-Africains de Shosholoza, un syndicat grec, un suédois... Les monocoques qui avaient servi lors de la précédente Cup prennent la poussière dans les hangars. Sans calendrier ni visibilité sur les 33e et 34e éditions, difficile de monter un projet qui tienne la route. « Depuis fi n 2007, Valence est devenu Ghost Town », indique Stéphane Kandler, patron de l'équipe franco-allemande A l l4One. Mais Bertarelli et Ellison, englués dans leur bataille d'ego, s'en moquent comme de leur premier yacht. Chez les sponsors, c'est la débandade. Louis Vuitton, ne voulant pas ruiner vingt-cinq ans d'investissement, est contraint de monter à la va-vite une compétition parallèle, les Louis Vuitton World Series.

La responsabilité de ce fiasco, les syndicats l'attribuent aux deux milliardaires. Ils en veulent à Bertarelli d'avoir pris des libertés avec le règlement. Et dénoncent le jusqu'au boutisme d'Ellison, qui a eu pour conséquence de retarder le départ de la 33e Cup. Et a fortiori celui de la 34e, où les exclus espèrent bien être réintégrés. Le monde de la voile coule, mais la croisière s'amuse. Comme des gamins dans une cour de récré, Ernesto et Larry multiplient incidents et recours.

Avant la polémique sur la nationalité des voiles, il y a eu le différend sur le site des régates. Le 4 août dernier,

Alinghi annonce que la course se tiendra à Ras al-Khayma, aux Emirats arabes unis. Pourquoi ce lieu ? Parce que, disent les Suisses, « sa météo et ses conditions de navigation sont exceptionnelles ». Et que le petit temps de la région favorise leur catamaran, plus léger que le trimaran d'Oracle. Pour Ellison, c'en est trop. Les Suisses contreviennent à nouveau au Deed of Gift, qui dit que lorsque la Coupe a lieu entre le 1er novembre et le 1er mai, elle doit se dérouler dans l'hémisphère Sud, Valence constituant l'exception acceptée à la règle.

Le PDG d'Oracle mandate David Boies, une star du barreau de New York, qui déploie sous les yeux de la juge Shirley Kornreich une carte avec un argument choc : l'Iran n'est qu'à 100 kilomètres de Ras al-Khayma. Barry Ostrager, le conseil d'Alinghi, rétorque que la probabilité d'un attentat est plus élevée en Espagne. Même rhétorique pour l'avocat des Emirats, qui rappelle que de nombreuses compétitions sportives internationales ont déjà été organisées à Dubai sans problèmes de sécurité. Mais la juge Korn reich donne raison à Oracle. La Cup se disputera à Valence. Les marins d'Alinghi et d'Oracle préparent leur paquetage. Les voiliers sont démontés et partent en cargo. Son Altesse le cheikh Saud Bin Saqr al-Qasimi n'a plus que ses yeux pour pleurer. Le prince héritier de Ras alKhayma aurait investi 120 millions de dollars pour accueillir la Coupe chez lui. En pure perte.

 

Bateaux monstrueux

La taille des bateaux - de gigantesques carrés de 27 mètres sur 27, la plus grande dimension tolérée par le Deed of Gift - a aussi donné lieu à une belle passe d'armes. Ce format improbable a été décidé par les Américains pour pousser les Suisses à la négociation. « On voulait leur mettre la pression », confie Joseph Ozanne, membre du team de Larry Ellison. Mais le bluff n'a pas fonctionné, et on se retrouve aujourd'hui avec des monstres aussi délirants que le Spruce Goose, l'hydravion de Howard Hughes.

Les voiliers défi ent l'imagination. Ils peuvent aller à la vitesse phénoménale de 40 noeuds (plus de 70 kilomètres-heure). Certains marins, pour des raisons de sécurité, porteront des casques. Le catamaran des Suisses, qui dispose de winchs hydrauliques pour hisser et affaler les voiles, présente des allures de libellule géante. Sa largeur est celle de deux courts de tennis. L'aile de 60 mètres du trimaran d'Oracle pèse 3,5 tonnes, et il faut compter trois heures et deux grues pour la monter sur le bateau.

Dès la fin de la régate, ces monstres seront remisés. Leur fragilité leur interdit de s'engager dans une autre compétition. Et la prochaine Coupe de l'America devrait se disputer sur monocoques. Place maintenant au duel. Selon les spécialistes, la course est très ouverte en raison des conditions météo de Valence. Mais peu importe. Quoi qu'il arrive, les bisbilles et les folles extravagances d'Ernesto Bertarelli et Larry Ellison auront nourri le mythe de l'épreuve. Même si son intérêt sportif en a été affaibli.

 

Esprit pacifique

« La compétition retrouvera son lustre d'antan », prédit sir Keith Mills, de TeamOrigin. « Une fois que la tension sera retombée, il faudrait réformer la Cup, avoue de son côté Alain Gautier, barreur chez Alinghi. La vieille américaine a besoin d'un lifting. » Il faudrait peutêtre aussi revenir aux sources et à l'esprit même de l'épreuve. Le Deed of Gift stipule qu'elle doit s'organiser par « consentement mutuel » entre deux syndicats. Pour être « un affrontement pacifique entre nations ».

 

 

 

 

Inamicalement vôtre

 

ERNESTO BERTARELLI (SUISSE) Né le 22 septembre 1965 à Rome.

Président du syndicat Alinghi, dépendant du yacht-club Société nautique de Genève. Fortune 8,2 milliards de dollars selon Forbes.

Effectif d'Alinghi 130 personnes.

Budget Plus de 100 millions de dollars.

Palmarès dans l'America's Cup

2003 Vainqueur contre Team New Zealand.

2007 Vainqueur contre Team New Zealand.

Son bateau Alinghi 5, catamaran en carbone composite de 27 mètres de large, conçu à Villeneuve, près de Montreux (Suisse), en 100 000 heures. LARRY ELLISON (AMERICAIN) Né le 17 août 1944 à New York.

Propriétaire du syndicat BMW Oracle, lié au Golden Gate Yacht Club de San Francisco. Fortune 27 milliards de dollars selon Forbes.

Effectif de BMW Oracle 200 personnes.

Budget Plus de 100 millions de dollars.

Palmarès dans l' America's Cup

2003 Finaliste de la CoupeLouis Vuitton, éliminé par Alinghi.

2007 Demi-finaliste éliminé par Luna Rossa.

Son bateau BOR 90, trimaran en carbone composite de 27 mètres de large, conçu par un cabinet français à Anacortes (Etats-Unis) en 130 000 heures.

 

 

 

Et tout ça pour aller au bistrot !!!!!!!! :q :q :q

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Invité §jps752hg

 

 

Et tout ça pour aller au bistrot !!!!!!!! :q :q :q

 

 

Nano faudrait quand meme dire pour qui es tu...

Les Suisses donnent une tres mauvaise image de la coupe et meme de la voile...

 

maxi 1 m de creu 15 n ils veulent quoi aussi ????

ils ont qu a reporter au 1er Mars comme ça ils la gardent chez eux.

 

Je cherche a gagner au plus vite 300 milions de dollar pour creer un défi

qui sera bassé a San Diego... avec entrainement d'hiver en NZ....

J interdirai les Suisse les cons et les Bretons

pt'Lok si un jour tu tombes sur ce message toi tu es de la bretagne sud MDR!

 

 

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Pas besoin de glaçon pour le 51. :lol::lol:

Ici aussi on se pèle. Il floconne depuis hier.

J'ai eu des infos sur Chamrousse le ressenti des températures avec le vent est de -30 -40

 

 

Couvres toi bien mets bien ton bonnet et ferme ton col...

 

Dans mon petit hôtel en bois perdu au milieu de nulle part, le resto est de l'autre côté du parking, il vaut mieux se couvrir pour y aller, on en est à -27° ! C'est une cantine toute simple, pas de menu, juste un buffet, qq salades, du rôti de porc ou du foie de rennes ( le renne, on en mange tous les jours ! ) MAIS, ouvert de 18 à 19h, donc pour vous de 17 à 18. Voilà le diner est pris :ange:

 

Par contre, ce soir, la nuit est très claire ( d'où le -27° ) et on va ressortir pour guetter les aurores boréales ...

 

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