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Rallye de Monte Carlo Historique 2015 (28/01 au 04/02 2015)


Invité §Man281Zg

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Bonjour à tous,

 

Une petite anecdote pendant ce rallye, Dans la descente du col de l'Echarasson, un touriste de la région, je ne sais pas si cela se dit ?

Nous a ralenti pendant quelques centaines de mètres.

 

Dans cet énervement, malgré les risques à prendre pour rattraper le temps perdu, nous avons eu le plaisir de faire le meilleur temps.

 

 

Voici les photos vues de l'intérieur :

 

 

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Subaru_Echarasson_2015.jpg

 

 

 

Ce n'est pas la première fois que cela se produit dans ce col pour nous.

Je pourrais même dire que cela ne s'est pas produit en 2012.

 

Le pire était en 2010, où un client d'Eric Comas avec une Alpine, nous avait bloqué dans la monté jusqu'au niveau de l'EDF, où avec la pression il avait fini par se sortir. Il y avait eu des photos sur ce forum !

 

En rallye, il faut rappeler qu'un concurrent rattrapé doit faire en sorte de se laisser doubler.

C'est une règle de sportivité.

 

 

Pendant que j'y suis, dans la voiture, nous étions inquiets face au nombre de personnes qui marchaient sur la route pour ne se ranger qu'au dernier moment sur le bord. Dans ces cas, cela oblige de limiter les accélérations pour ne pas risquer de légères dérobades. D'où l'utilisation du klaxon...

 

 

 

 

 

Merci aux photographes et aux cameramans, c'est toujours un plaisir de les voir et de regarder les photos et vidéos après ce dur rallye.

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Invité §wag644ON

Attention ... gros pavé !

 

Bonsoir tout le monde

 

Et bien voilà, je prends enfin le temps de faire mon compte rendu du Monte-Carlo Historique 2015 !

 

 

Nous y sommes arrivés !

Des mois de préparation : la décision de participer remonte à près de 15 mois avant le départ du MCH. Pour plusieurs raisons, mon copilote de père et moi changeons notre fusil d'épaule et au lieu de faire le Portugal Historique comme "gros rallye", nous avons finalement décidé de participer au MCH. Y participer d'accord, mais avec quand même deux objectifs : terminer bien évidemment, avec la voiture en un morceau, mais aussi le faire "sérieusement" ! Sérieusement mais sans se prendre au sérieux bien sûr :-) Par contre, avec une assistance, avec les bons pneus, avec des reconnaissances, avec une voiture bien préparée, avec du matériel en double, ... bref pas juste participer mais surtout faire de notre mieux. Que cela nous mène à la 15ème place ou à la 208ème.

Après des mois de préparation de la voiture, de l'équipage, agrémenté de quelques rallyes, dont un pour nos exercer à la régularité qui est un exercice assez nouveau pour nous, plutôt habitués aux rallyes de navigation.

 

REIMS

Je vous passe les galères des 10 derniers jours avec des pompes à essence multi-récalcitrantes. Gros gros gros stress dans les jours précédant Reims. Ne pas prendre le départ n'est pas passé bien loin !

Finalement nous prenons la route pour Reims, les vérifs se passent niquel, nous faisons la connaissance de quelques membres du RAC. La journée du vendredi se passe leeeeenteeement, la pression commence à monter. Nous découvrons la rue menant au podium en se disant que çà y est, il est là NOTRE Monte-Carl', celui qu'on prépare depuis des mois, celui qui fait dire à nos femmes que çà commence à bien faire d'en parler et d'y penser autant. Le premier quoi ! Celui qui est sensé être la découverte, le plus beau ? Le premier et le dernier également car dès le départ nous prévoyons de n'y participer qu'une fois. Le côté Saint Graal de ce rallye en quelque sorte ! L'envie aussi de faire d'autres rallyes ensemble.

La file d'attente avance ... et la pression continue de monter, masquée par l'excitation. Puis c'est le podium, la joie d'y être, en famille, avec nos copains Jean-Marie et Raymond qui sont pas loin avec la voiture d'assistance.

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CONCENTRATION

Ca y est, le départ, des coups de klaxons, des hurlements dans la voiture sur les premières centaines de mètres, des encouragements mutuels et ... premier problème, 1 des deux tripmasters pète ... çà commence bien cette histoire ! Heureusement qu'on en a deux et que le restant est le mieux (un etrip). Arrivée à Gueux, impressionnés par la foule sur le bord de la route.

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Et ce sentiment qui se poursuit : nous sommes complètement hallucinés par le nombre de gens dans les villages qui regardent passer le rallye, un coup de klaxon par ci, un coup de klaxon et un geste de la main par là, on découvre la magie de la concentration du MCH.

Nous décidons de rouler bon rythme afin d'arriver le plus rapidement au CH du Puy et surtout se ménager une marge de manoeuvre durant la nuit car nous ne savions pas du tout comment cette nuit allait se passer : est-ce que l'excitation allait nous maintenir éveillé, est-ce qu'on allait arriver à piquer un petit roupillon une fois de temps en temps. Bref, on roule, on roule et toujours autant de monde dans les petits villages traversés.

Arrive un village vers peut-être 1H ou 2H du mat', je ne me rappelle plus, avec une 40aine de personnes, une tente avec, j'imagine, du café. Je m'arrête en me disant que je vais me prendre un café. Les gens ont l'air surpris qu'un concurrent s'arrête. Tout de suite un type saute sur la porte avec sa Kro à la main "Ouaaaaiiis tiens prends une bière !!!". "euhh c'est gentil mais je veux juste un café moi !" Bref, je sors de la voiture et me dirige vers l'espèce de buvette. Les gens sont vraiment surpris qu'on se soient arrêtés et le type qui tient la buvette me propose tout de suite un café très gentiment. Pendant qu'il me le sert, le type à la Kro rentre dans la voiture et ferme la porte. Bizarre ... bon j'imagine qu'il a dû demander à mon père s'il pouvait rentrer dedans pour voir et qu'il a dû accepter. Pourquoi pas après tout, de toutes façons, le café est brûlant et je vais pas le boire en 30 secondes.

Je le bois tout en discutant avec le type de la buvette et 2 3 autres personnes lorsque tout d'un coup j'entend la voiture se barrer !! et passer le coin de la rue !! Petit coup de stress, accentué lorsque les types avec qui je discutais me disent ne pas le connaitre. Bon il doit faire le tour du paté de maison en train de se faire engueuler par mon père et va revenir au bout de 30 secondes. 1 minute, 2 minutes, les types du village commencent à vraiment halluciner sur le comportement du mec ! J'en vois 2 dans un coin avec une Kro à la main qui disent trop rien ... Au bout de 3 minutes j'entends la voiture revenir. Je demande confirmation qu'ils ne le connaissent pas vraiment et que je peux le sortir manu militari de la voiture. La voiture se gare, j'ouvre la portière accompagné du type de la buvette. Là, j'ai même pas le temps de commencer à gueuler que mon père se met à hurler en lui demandant d'arrêter ses conneries et de sortir immédiatement ! Le type, visiblement un peu beurré, met un peu de temps à sortir. Dans l'excitation je l'attrape pour le dégager, lui balance sa Kro que mon père a tenu pendant "la ballade" tout en lui hurlant dessus. Gros coup de stress pendant et coup de flippe à posteriori ! Ce connard aurait pu se prendre un trottoir ou un mur ! Vu l'énervement et l'état d'esprit hyper positif des gars du village, je pense qu'il a passé un mauvais quart d'heure après notre départ ... J'ai ensuite mis un bon quart d'heure à me remettre dans le rallye : çà aurait pu mal se terminer pour la voiture ...

Remis de nos émotions, on roule on roule on roule. Finalement on ne dors que 10/15 minutes chacun. Les derniers 100km avant le Puy auront été un régal car je découvrais les pneus clous et la voiture sur la neige ! Pas piégeuse (l'absence d'autobloquant doit bien aider), je suis confiant.

Nous arrivons ensuite au Puy avec 2H30 d'avance. On se gare devant un bistro et on essaie tant bien que mal de se reposer. Puis réveil, café et on va pointer tranquillement.

 

Puis, 20km après le Puy, à un changement de rapport, la pédale reste au fond .... Cable d'embrayage pété ! On se gare sur le coté, notre assistance qui nous suivait également.

Ce xxxxx de cable avait été changé il y a un an !! Heureusement on en a un de rechange ainsi que l'outillage nécessaire. Normalement çà ne devrait pas durer trop longtemps. 45 minutes. 1H, Raymond galère sous la voiture, il est trempé et commence à avoir les doigts en sang. Impossible de le mettre. On galère on galère on galère.

Je calcule qu'en me crachant dans les mains, on devrait pouvoir pointer à l'heure à Séderon à l'heure si on reste immobilisé moins de 2H. Le temps passe et çà ne vient toujours pas. Le cable finit par rentrer mais la pédale se retrouve bien trop haute. On essaie quand même quitte à faire toute les liaisons 100% en 3ème et les ZR 100% en 2nde. Bilan, la pédale se recoince au fond : çà tient pas !

Putain, l'angoisse commence à monter, la tristesse car çà commence vraiment à puer l'abandon pur et simple ! C'est chaud, pendant ce temps Raymond continue de trimer sous la voiture. Mon père et moi ne faisons pas les malins, on a les larmes au bord des yeux. On commence déjà à essayer de se réconforter mutuellement en se disant qu'au moins, on nous enlèvera pas les supers moments père-fils que nous avions déjà passé : à se projeter, à se préparer, à aller reconnaitre ! Ceux qui ont connu ce genre de galère connaissent ce genre de moment qu'on voudrait tous éviter.

Au bout de 2H15, 2H30, un 4x4 local passe. On lui demande s'il connait un petit garage dans le coin. Nous sommes samedi, il est 11H45 et le type nous sort un garage à 3km. En plus le téléphone est sur un autocollant à l'arrière de sa voiture ! Papa l'appelle et là l'espoir commence à revenir. Le type répond. Il a l'air sympa. Il est encore ouvert. A l'énoncé de la situation, il a ces mots magiques qui ramèneront un peu d'espoir "Venez, on va se démerder !" Le mot magique !!

On y va au démarreur, en seconde. A peine arrivé, on monte la voiture, il identifie le problème et balance un coup de meuleuse sur la pate recevant le bout du cable. Bref on finit par résoudre le problème. La pédale est 5cm plus haute qu'avant mais çà marche ! Nous avons perdu 4H15. Appel à l'ACM : vous avez 30 minutes pour pointer à Monaco après votre minute idéale. Impossible d'aller à Séderon : 200km et le CP ferme dans 20'. Le CH de St André, même topo. Faire la ZR1 ? impossible également. Nous prenons donc l'autoroute depuis Montélimar et rallions Monaco.

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Les sentiments sont partagés, fini notre espoir de terminer dans les 100 ! Mais au moins nous repartons : le garagiste nous a sauvé notre Monte Carlo !

Nous pointons à l'heure pour installer le Tripy. Nous savourons notre premier passage sur le podium de Monaco comme il se doit ! Demain est un autre jour, le MCH démarre vraiment pour nous !

 

 

DIMANCHE

Premier départ de Monaco. On roule tranquillement jusqu'au départ de la ZR2.

Nous repartons donc avec notre grosse valoche plein de 50000 points de pénalités (10000 pour un CP, 10000 pour un CH et 30000 pour une ZR non faite). çà commence à faire beaucoup :-D

On va maintenant tout faire pour garder ce compter de pénalités hors ZR à ces 50000 points tout pile !

Bilan : nous sommes 285ème sur 290 classés. Tout va bien ;-)

 

ZR2 - Pont de Clans - Villars sur Var

C'est parti pour cette ZR2, notre toute première ! 10km hyper sinueux, vraiment pas adapté à la Commodore qui est parfois un peu large. De plus, après nos emmerdes de la veille, nous avons décidé de ne plus se faire de noeuds au cerveau avec les pneus : ce sera tout en clous !

C'est donc une ZR très sinueuse, sur du sec, avec des clous, avec notre grosse ballerine allemande. Bilan des courses, je roule très fort, parfois un peu trop aux dires de mon copilote. Allons bon, mon copilote commence à avoir les chocottes, on est mal barré :-) J'ai effectivement un peu sur conduit par moment mais je me suis éclaté, avec les clous, la voiture glissait juste ce qu'il fallait pour parfois bien l'inscrire dans les enchainements serrés.

Bon s'il le dit, c'est que çà doit être vrai, je vais donc essayer de rouler un peu moins à 99,9% même si je n'en ai pas eu vraiment l'impression.

Bilan : 111ème de la ZR et nous sommes 282ème sur 286 classés.

 

ZR3 - Selonnet - Turriers

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Tout se passe bien au départ, la montée du Col des Garcinets niquel, on régule tip top et on commence même à se rapprocher de la Porsche partie 1 minute avant nous. Arrivée au col, la grosse erreur de débutant qui mélange vitesse et précipitation : 1 touriste démarre sous mon nez ... Je pense pouvoir passer à coté et résultat le mur de neige, le parebrise recouvert et surtout le voiture posée. Heureusement des gens viennent rapidement nous aider. Finalement on s'en sortira bien en repartant très rapidement. Le trip indique 2300 mètres de retard ! Je cravache comme un dingue et l'écart ne fera que diminuer jusqu'à rattraper une Golf qui sera impossible de dépasser.

C'est vraiment rageant, on régulait niquel et après le col, nous n'avions fait que rattraper du temps, nous aurions donc pu faire toute la ZR en régulant très bien. Enfin c'est comme çà !

Bilan : 223ème de la ZR et nous sommes 280ème sur 284 classés.

J'en profite pour me dire qu'il faut que je fasse un peu plus gaffe si on veut rallier l'arrivée en un morceau. Bilan du mur de neige : 1 verre de Longue Portée, on s'en sort bien !

 

ZR4 - Col de Menée

Les choses sérieuses commencent, la montée et la descente se fera intégralement sur et sous la neige ! Forts des enseignements des 2 précédentes ZR, on décide de la faire le plus proprement possible ! Je me régale, j'essaie de passer proprement et d'être le plus efficace possible. Nous dépassons 2 voitures dans la montée (plus la Kadett de Lareppe qui est dans le fossé) puis encore 2 autres dans la descente où je prends un peu plus de risques pour rattraper le retard. Je commence à vraiment bien me sentir dans la voiture, elle réagit très sainement et est vraiemnt agréable à emmener sur la neige.

Bilan : 39ème de la ZR et 273/283

Nous sommes hyper contents et très fiers de ce résultat obtenu dans des conditions pas évidentes !

 

 

ZR5 - l'Echarasson

C'est parti pour le monument. Nous avions reconnu sans 1 gramme de neige et par 12° : fastoche !

J'ai pas vraiment aimé finalement, çà secouait dans tous les sens, on roule dans des rails et on peut difficilement en sortir.

75ème de la ZR tout de même et 267/280

 

Ensuite la brume, le trafic, les retards pris au départ des ZR (d'ailleurs il faudra qu'on m'explique comment on peut se retrouver à attendre près de 15 minutes à une ZR dont le départ est à 3km après le CH !! à part des concurrents qui prennent leur temps et font exprès de passer une minute au départ, je vois pas ...), il faut allumer pour pointer à la base nautique ! Nous y parviendrons à 3 secondes près ! Notre quota de 50000 pions reste intact :-D

On apprendra plus tard que ces pénalités seront annulées ... c'était bien la peine de faire des efforts pour pointer à l'heure ;-)

 

Gros apéro et bon dîner le soir. Le lendemain, gros morceau avec l'Ardèche. On se sent bien, la voiture va bien et nos problèmes / erreurs / boulettes sont derrière nous ! Maintenant, propreté et efficacité sont mes maitres mots derrière le guidon !

 

Lundi

Nous repartons reclassés avant-dernier des moyennes hautes. Un peu inquiets d'être éventuellement gênés par des concurrents partant devant nous. Il n'en sera finalement rien du tout !

 

 

ZR6

On régule tip top, tout va bien. Les SMS de copains commencent à arriver, apparemment on a fait une perf !! On est dans les 15 des moyennes hautes !! Il reste toutes les inter et basses à passer mais on est super contents, on tient notre ZR de référence ! Evidemment on sait qu'on va perdre des places, la ZR n'étant pas trop sélective.

Bilan : 22ème de la ZR et 255/275, çà remonte çà remonte :-D

 

 

ZR7

LE Burzet. Nous passons donc en avant dernier des moyennes hautes. Les conditions de route se sont donc améliorées depuis le passage des cadors, nous en avons conscience alors nous essayons de réguler en intégriste de la régule, en ne se satisfaisant jamais d'un -5m ou d'un +4m. On essaie de viser entre -1 et +1 en permanence !

Là encore dès l'arrivée, les premiers SMS "champagne" "scratch des moyennes hautes !!!" Oh putain, celle là on l'a pas vu venir !! Il reste une 60aine de moyennes inter et basses à passer, parmi lesquels pas mal de cadors. On passe plus d'une heure avec un niveau de tension incroyable ! Plus d'une heure à espérer que personne ne vienne nous piquer NOTRE scratch !

Finalement on le conserve !! Nous sommes aux anges ! LE Burzet, çà a de la gueule quand même !

on se retrouve 243/272

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ZR8

Avant de démarrer, on regarde les pénalités des premiers. Bon la ZR a pas l'air d'être trop sélective vu les faibles pénalités. On est encore sur notre nuage de la ZR7 mais on essaie de se reconcentrer au maximum.

Bilan, encore 22ème ! 241/272

 

 

ZR9

De mémoire, c'est celle où on passait à Gilhoc je crois. J'avais déjà galéré à réguler à 50 en moderne durant les reconnaissances et ben c'était pire en Commodore. J'ai roulé le plus fort possible avant Gilhoc afin de rentrer avec le moins de retard possible dans le village mais çà n'a pas suffit

96ème, 231/271

 

 

On se fait encore un gros apéro pour fêter sur superbe journée en Ardèche. De beaux paysages, de belles ZR, de la neige, du sec, des endroits où on roule coude à la portière, d'autres où on voit pas jour pendant des kilomètres et des kilomètres à rouler à fond. La grosse éclate, on s'est régalé !

 

 

Mardi

La redescente sur Monaco. Il reste 5 ZR et pas des moindres

 

ZR10

Pas trop de souvenirs de cette ZR à part un bel enchainement de virages immortalisé sur photos :-)

61ème ; 230/268

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Bon oui, on avait un problème avec notre échappement :-D

 

 

ZR11

Alors là gros morceau aussi. On voit que les premiers résultats donnent de grosses pénalités. Nous avions repéré à l'avance les fameuses épingles très raides en sortie d'un virage. On décide de faire le pari de prendre de l'avance avant le virage. Bien nous en a pris, on est quasiment à l'arrêt dans ces fameuses épingles complètement verglacées !! Grosse attaque derrière pour rattraper le temps perdu !

31ème et 218/267 ... le Top 200 se rapproche :-D

 

 

ZR12

Avec la ZR2, il s'agit de la ZR la moins adaptée à la voiture, très étroit, des pif paf dans tous les sens sur la partie du milieu. Déjà la montée du début nous fait perdre du temps dans les épingles, la voiture est un peu lourde et je suis définitivement mauvais pour passer rapidement les épingles !

J'attaque comme un dingue, tout en essayant de rester propre et de préserver au maximum le slip de mon copilote !

110ème et 210/263. Je suis déçu mais objectivement avec notre grosse auto, c'était difficile de faire mieux !

 

Nous revoilà à Monaco. On savoure à nouveau le passage du podium. Il nous reste les deux dernières ZR. LA nuit du Turini. Le graal du graal !

On retourne à l'hotel et on essaie de dormir 1H ou 2H.

Nous sommes assez stressés de perdre du temps au départ des ZR et de ne pas pouvoir pointer à l'arrivée dans notre minute. Eh oui, nous avons toujours nos 50000 points de pénalités horaires tout rond et ne souhaitons pas en rajouter.

On roule et on double au maximum de voitures durant les liaisons. La sortie de Monaco se passe sans encombres, on enchaine les feux verts et les choix de files chanceux.

On roule en convoi avec 3/4 voitures entre Peille et Peillon. Je m'éclate, je me fais bouchonner par la Stratos ... j'hésite à la doubler, elle avance pas dans le sinueux !! Non je déconne, elle roule parfaitement et c'est un bonheur de la suivre !

 

ZR13

Dans la montée de la Cabanette, on fait l'erreur de ne pas prendre un peu d'avance, résultat on cravache un bon moment à rattraper le retard qui se compte au plus fort à un bon kilomètre. Je roule à bloc pendant longtemps lorsque tout d'un coup, je vois que le trip affiche une avance de 100m !! Je pile pour me recaler et là on constate que l'avance continuer d'augmenter. Bon la sonde est morte. Qu'est ce qu'on fait ? Bah on allume, on fonce, on trace, et on verra bien :-)

On finira tout de même 88ème. C'est dommage, avec le trip fonctionnel, on aurait pu faire mieux sans doute !

203/255 On se rapproche on se rapproche du Top 200 !!

 

 

ZR14

Nous n'avons donc plus de trip. On fait tout à la table de moyenne et au chrono. à l'ancienne. Cela fonctionne plutôt bien mais tout de même c'est pas vraiment précis entre les points de repère de notre roadbook ... Dommage, cette ZR14 n'était finalement pas hyper sélective.

67ème quand même à la table et au chrono

194ème sur 254. YEEEESS !!! On est dans les 200

 

 

Conclusion (du pavé !)

On profite au maximum de l'arrivée finale à Monaco. On savoure ce fameux podium final. Cà y est, on l'a fait, on l'a terminé !!!

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Nous avons passé un moment exceptionnel, partagé des moments hyper intense entre père et fils, vécu des galères, vécu des moments proprement exceptionnels.

Je ne sais pas si nous reviendrons un jour, peut-être mais probablement pas avant 5 ou 8 ans je pense.

Il faut laisser le temps, je pense, à l'ACM d'affiner son règlement et surtout son application. En tant que débutant sur ce rallye, on a quand même trouvé que le reglement et notamment les pneus étaient sujets à discussions pour pas mal de véhicules ...

Comme je l'ai déjà dit, se prendre une valise par quelqu'un qui est 100x meilleur que toi ne pose aucun problème bien au contraire : il est MEILLEUR point final. Par contre, se prendre une valise par quelqu'un qui est 100x meilleur que toi ET qui a bien trop de clous sur ses pneus et de plus répartis sur toute la largeur, bah c'est pas pareil, il a beau être meilleur, ce n'est plus que par son seul talent. Et c'est un peu frustrant.

Je passe sur les voitures moyennement dans l'esprit de l'épreuve mais bon ...

 

 

 

Et avec des si ... Si on s'enlève nos 50000 pions et qu'on se met une pénalité moyenne sur la ZR1, nous finissions environ 52ème pour un premier, en ayant fait une grosse connerie dans la ZR3. Un peu frustrant mais c'est çà aussi le rallye ;-)

 

 

 

 

Quelques sites de photos sur lesquelles j'en ai récupéré :

http://www.photoclassicracing. [...] nte-Carlo-

http://www.motorsport-legend.c [...] amp;page=1

http://www.thepicture.eu/event [...] que%202015

http://promopub.phot-online.fr [...] rique-2015

 

 

 

Bon si vous avez d'autres photos de notre voiture on est preneurs hein :D

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Invité §Cas033uf

Deuxième jour, ou troisième jour, je ne sais plus, enfin dimanche 1er février, nous partons de Monaco pour l’étape de classement Monaco-Valence, pour un cumul d’environ 500 kms dans la journée, dont quatre zones de régularité d’un peu moins de 90 kms au total.

 

Le départ du parc fermé se fait en souplesse, nous nous posons la question du chemin à suivre au bout de 500 m, à l’embranchement qui suit le pif-paf du Casino, impeccable, heureusement une 911 nous montre la voie à suivre, et une fois sur les rails, tout va bien.

 

Arrêt minute pour faire le plein, nettoyer le parebrise et vérifier les niveaux à la Station Tatol juste avant de quitter Monaco, et puis nous traçons notre route de liaison, en essayant de respecter les limitations de vitesse, car le Tripy est pire que le régime de Vichy, et nous avons vu que certains concurrents avaient pris des pénalités pour excès de vitesse, dont un petit +40 dans un village, pourquoi se priver, je vous le demande.

 

Le parcours de liaison se fait sans encombres, environ 70 kms pendant lesquels nous passons devant moult assistances, et même si je commence à être habitué à ce spectacle, je ne m’en lasse pas, tout ce matériel et ces moyens humains autour de nos chères vieilles autos, quand je pense à mes deux premiers rallyes où j’avais pour assistance ma caisse à outils et quelques pièces de rechange dans la voiture !

Pour notre part, nous n’avons besoin de rien, et nous n’avons pas prévu de changer les Michelin cloutés avant l’attaque des cols en fin de matinée.

 

Nous arrivons donc sur la première ZR de la journée, qui est aussi la ZR2, confiants, et sereins, mais ça ne va pas durer, le tout début de la ZR est correct, en tout cas les 3 premiers kilomètres, où nous avons une seconde d’avance alors que la route est particulièrement glissante, il fait très froid et je redoute le verglas malgré les clous.

La deuxième partie de la ZR est très sinueuse, et les traces de sorties de route des concurrents précédents me poussent à une extrême prudence, du coup nous prenons du retard, oh, pas grand-chose, 5 secondes, mais c’est tout de suite 50 points, et encore, ce n’est rien par rapport au troisième tronçon où j’accuse un retard de 13 secondes. Le quatrième tronçon est bon, moins d’une seconde d’écart, et le dernier pas bon, résultat final 331 points dans la vue, avec un classement à la 165ème place, qui reflète plus notre vrai niveau que la 8ème place de la veille.

 

En résumé, autant j’étais content des Michelin sur le sec, et pas trop froid, autant là j’étais sur des œufs, mais je n’étais certainement pas le seul. Les résultats montrent à quel point les résultats sont serrés, les 50 premiers sont à 140 points soit en gros une seconde d’écart au kilomètre, et nous à un peu plus du double.

Mon copilote est très déçu du résultat, mais, une fois de plus, notre feuille de route se résume à ne pas sortir de la route et à ne pas nous perdre, le résultat ne passe qu’en dernière position.

 

Nous repartons de la ZR en direction de Digne, et la route est belle, très belle, ensoleillée, et la légère déception du matin s’estompe en même temps que la journée avance.

L’accueil à Digne est parfait, les fans nombreux, le café chaud et les viennoiseries délicieuses, je trouve alors dommage que la plupart des concurrents ne s’arrêtent pas, ne serait-ce qu’un instant.

Nous repartons en direction du Col des Garcinets, où doit se dérouler la deuxième ZR, longue de près de 30 kms. Chemin faisant, nous tombons sur notre assistance, et, sagement, nous nous arrêtons pour chausser nos vrais pneus neige, des Nokian Nordman 5 commandés spécialement au Pape du pneu Dromois, près de Valence, qui nous a amoureusement clouté ces pneus aux spécification du Monte Carlo Historique. Pour la petite histoire, nous les avions rodés soigneusement un mois avant le départ, et il me tardait de les tester in situ.

 

Grand bien nous a pris de nous chausser ainsi, car nous étions venus pour la neige, et nous n’allions pas être déçus du voyage, le départ de la ZR est blanc, et toute la ZR sera enneigée, d’une bonne neige très agréable à rouler, damée, pas trop épaisse, dans laquelle nous progressons avec prudence mais résolument : les pneus accrochent bien, et, surtout, l’assouplissement des suspensions de Casimir, revenu aux spécifications standard de ce côté-là pour la durée du rallye paye, les ressorts, amortisseurs et barres anti-roulis d’origine, associés à des pneus au flanc plus haut et à la largeur inférieure font tanguer et prendre du gîte à la voiture tel un bateau ivre, mais nous restons sur la route, et nous nous félicitons de ce choix comparé à la dureté de la voiture en configuration rallye, avec ses ressorts courts, ses Bilstein B6 et ses barres anti-roulis majorées, nous aurions fait la luge plus qu’à notre tour. Cerise sur le gâteau de ce cercle vertueux, Casimir est devenu un vrai pullman, se jouant des ralentisseurs avec sa garde au sol et préservant nos vertebres. Si on ajoute à cela un bel équilibre, avec un avant accrocheur et un arrière légèrement joueur, le tableau est idyllique. Pour être complet, je constate la nécessité de bien inscrire l’avant, car à défaut Casimir a tendance à voir son nez fureter à l’extérieur, le coquin, et après il enroule avec son popotin, et c’est à moi de décider si nous sortons en crabe, pour faire plaisir aux spectateurs, ou en ligne, si nous n’avons pas de temps à perdre. Nous croisons du monde, dans la ZR, la prudence s’impose, encore une fois, et nous doublons deux voitures dont un 4x4 qui ne font pas partie du rallye, quant au résultat, il sera décevant pour une raison très simple, Casimir patine, et notre sonde pour le Terratrip est installée sur le compteur de vitesse, lequel est relié à la boîte. Vous avez immédiatement compris, nous faisons plus de kilomètres au trip qu’en réalité, du coup, nous sommes systématiquement aux fraises, et en retard et comme mon copilote n’a pas l’habitude de lire un road-book, il ne recale pas quand il le faudrait, ou qu’il le pourrait, résultat des courses, presque 700 points accumulés en 30 kms, soit 2,3 secondes au kilomètre, c’est d’autant plus rageant que j’étais en mesure de rouler plus vite donc de faire un bon résultat dans cette ZR enneigée. Au final, nous serons 125 èmes au général, ce qui est mieux que pour la ZR2.

Le contrôle horaire de Gare de Clelles se passe de commentaires, car nous n’avons rien à signaler, et pointons à l’heure dite.

 

Le deuxième secteur, qui couvre Gare de Clelles – Saint Nazaire en Royans, nous mène au Col de Menée, où va se disputer la ZR4, longue de près de 20 kms.

Le départ se fait une minute derrière la Golf GTI n°138 – rappelons que la 911 n°139 de l’équipage qui est censé être devant nous est toujours en difficulté, et nous attaquons une ZR encore plus enneigée que la ZR3. Je me régale à conduire là Casimir, la confiance s’installe, Stéphane assure aux notes, et nous progressons de manière très satisfaisante. Au bout de quelques kilomètres, nous tombons sur la Kadett de Lareppe, qui s’est sorti, j’explique le personnage à mon copilote, et nous continuons notre ascension, je balance Casimir, je le récupère, je ne me bats pas, nous ne nous faisons aucune frayeur, et c’est la fin de la montée, nous passons sous le tunnel qui nous sépare de la descente, quand tout au bout du tunnel, j’aperçois la Golf. Quelques encablures plus loin, la Golf est rattrapée, et malheureusement le conducteur ne me laissera jamais la possibilité de passer, ce qui nous pénalise, évidemment, et doublement, avec le différentiel de distance du trip, dont nous n’avons pas encore pris la pleine mesure, persuadés que nous sommes que nous suivons la vitesse imposée à la lettre. Le résultat sera malgré tout sympa avec une 50ème place au général après cette fameuse ZR4, où j’ai pris un énorme plaisir. Vérification faite, la Golf qui était devant nous finira à la 134 ème place, c’est dommage de ne pas avoir laissé le passage, mais ce n’est pas grave pour nous. Au demeurant, si nous avions eu plus d’expérience et que nous étions mieux placés, j’aurais été nettement moins content, forcément, et j’aurais aussi sans doute pris plus de risques pour doubler, c’est ce qu’il faut comprendre lorsqu’on participe au Monte Carlo Historique, mais le jeu en vaut-il la chandelle ?

La suite des évènements se déroulera sans soucis jusqu’à la dernière ZR de la journée, le célèbre, le fameux, l’incomparable Col de l’Echarasson, que nous avons le privilège de commencer de jour, et de finir de nuit, je retiendrai ce moment comme un moment magique, les 25 kilomètres de neige épaisse sont passés comme dans un souffle, par contre il est difficile de sortir des rails creusés par nos prédécesseurs, et comme je suis définitivement à l’aise dans la neige, nous remontons une Alpine qui, malgré nos demandes polies mais insistantes, a du mal à nous laisser passer, et pour cause, à part de se jeter dans le mur de neige, il faut se rendre à l’évidence, il n’y a simplement pas la place pour dépasser. Ce sera de l’histoire ancienne quelques kilomètres plus loin, et l’Alpine sagement rangée dans un trou de souris, nous en profitons pour prendre le large. Le conducteur est d’autant plus pardonné que nous avons suivi le ballet de l’Alpine dans la neige et que ce spectacle vaut tous les points de pénalités du monde, et n’oublions pas qu’en fait de régularité, nous sommes toujours aux fraises, à chaque patinage des roues arrières, et je peux vous garantir que nous ne nous sommes pas privés, question patinage.

 

A la fin de la spéciale, nous sommes 164 èmes au général, et très embêtés parce que nous n’avons pas encore réalisé à quel point le patinage fausse nos données, et du coup nous sommes dubitatifs sur le niveau général du rallye, en nous demandant comment font les autres pour éviter d’engranger autant de pénalités que nous…

 

Le CH de Saint Nazaire en Royans, sous la pluie, puis la dernière séance sur l’autoroute vers Valence s’effectuent non sans une pointe de lassitude, après tant de kilomètres de bonheur accumulés pendant cette journée. Stéphane et moi nous avons peur des embouteillages dans Valence, voire de nous perdre, mais c’était pour rien puisque nous arrivons à l’heure dite, Casimir intact et le moral au beau fixe : fin de l’étape de classement, mise en parc fermé, et nous retrouvons la joyeuse troupe du team La Charrette devant un bel apéritif servi sous la tente jouxtant les arrivées, qui se succèdent encore jusqu’à tard.

 

Demain sera aussi une grosse journée, et nous ne connaissons pas encore notre numéro de départ, qui se trouvera être le 90…

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