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1/18ème

Bolides des 24 Heures du Mans (1950 - 1980)


Invité §ten644rb
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Messages recommandés

J'aime beaucoup les Ferrari jaunes,  je les préfère presque aux rouges: cette auto, en regardant vite me fait penser sous certains angles à une Dino un peu musclée.

Une miniature pleine de charme.

Modifié par enclume76
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Il y a 18 heures, enclume76 a dit :

J'aime beaucoup les Ferrari jaunes,  je les préfère presque aux rouges: cette auto, en regardant vite me fait penser sous certains angles à une Dino un peu musclée.

Une miniature pleine de charme.

 

Ce sont les grandes années Ferrari où le partenariat avec Pininfarina produira des merveilles, dont cette 250 LM.

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Il y a 20 heures, Steed83 a dit :

Les nouveautés s’enchainent ici, tu as du stock apparemment 😁 !

Je suis heureux d'avoir enfin le temps de poster les photos de ma collection dont j'ai accumulé les modèles pendant des années sans pouvoir les publier. Mais soyons modeste, il doit y avoir un peu plus d'une centaine de modèles dans cette collection et j'arrive bientôt au terme de ce que je peux vous présenter. 

Modifié par TENROCbis
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Le plus beau prototype conçu par Mauro Forghieri ? (1967).

 

Ferrari 330 P4

 

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Une P4 shootée à Retromobile en 2020, juste avant l'épidémie....

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Après l'humiliation de 1966 et la défaite de ses P3, Enzo Ferrari revient au Mans en 1967 avec la P4.

 

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Cette voiture est très certainement l'un des plus beaux prototypes de Maranello. Il est équipé du moteur tipo 237 semi porteur issu de la formule 1 et cubant 3983 cc.

 

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Pour les 24 Heures, Ferrari a préparé quatre 330 P4, un spyder et trois berlinettes qui ont reçu des rétroviseurs carénés.

 

 

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Elles ont toutes un moteur de 4,0L de cylindrée à 3 soupapes par cylindre, développant 400 chevaux à 8200 tours/min.

 

 

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En outre, pour les écuries clients, trois 412 P ont été engagées au Mans.

 

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Au début des essais, la confrontation Ford – Ferrari est plutôt à l'avantage de ces dernières ; d'autant que dans le clan Ford, c'est un peu la panique. Les pare-brise des nouvelles MK IV cassent les uns après les autres et il faut en faire venir d'urgence par avion des Etats-Unis.

 

 

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Mais à l'issue des essais, Ford reprend l'avantage et Bruce Mc Laren décroche la pole en 3'24,4. La première Ferrari est septième....

 

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En course, Les 330 P4 laissent 5 à 10 secondes au tour à la meilleure des Ford. La Ford MK IV de Gruney et Foydt atteint les 343 km/h dans les Hunaudières, alors que la meilleure P4 atteint les 310 km/h.

 

 

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Dès la deuxième heure de course, la Ferrari 330 P4 #21, pilotée par Scarfiotti – Parkes mène la meute des Ferrari à la chasse des Ford MK IV.

 

 

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Franco Lini, le directeur sportif de Ferrari n'a d'autre choix que d'imposer une course d'attente à ses pilotes, espérant que le rythme effréné des Ford provoquera leur casse durant la nuit. Après quoi, les bolides rouge pourront mener leur attaque.

 

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Vers 3h30 du matin, la chance sourit un peu aux Ferrari lorsque trois Ford sont éliminées dans un même accident.

 

 

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Dès la mi-course, Scarfiotti-Parkes sur la Ferrari d'usine s'installent en seconde position et à six heures du matin, la Ford MK IV de tête se retrouve avec trois Ferrari à ses trousses.

 

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Mais elle tiendra bon et au classement général, la 330 P4 de Scarfiotti – Parkes terminera deuxième devant la Ferrari 330 P4 de l'écurie Nationale Belge, la #24, pilotée par Jean Blaton (Beurlys) et Willy Mairesse.

Cette année 1967 fut l'année de tous les records, pour la première fois, les trois premiers dépasseront les 5000 kms parcourus.

La Ferrari 330 P4 de Beurlys et Mairesse (#24) sera endommagée dès le départ de la course par une touchette à l'avant gauche. Elle a d'ailleurs été reproduite par un fabricant « façon codex finish line » avec son phare et son aile avant endommagée.

 

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Celle qui est présentée ici est un modèle en résine de Tecnomodels produit en petite série.

 

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La voiture de l'écurie nationale belge (châssis 0856 P) avec son moteur de 3983 cm3 a réalisé le dixième temps lors des essais en tournant à 229,775 km/h.

Et en course, elle obtiendra la troisième place au général en ayant parcouru 377 tours, soit 5084,39 kms à la vitesse de 211,85 km/h. Elle a bouclé son meilleur tour en 3'52 secondes.

 

 

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Pour mémoire, la Ferrari 330 P4 remporta le championnat du monde en 1967 avant de prendre sa retraite suite au changement de règlement de la CSI qui limita la cylindrée à 3,0L pour les prototypes en 1968.

 

 

A suivre...  

 

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La P4, celle que j'ai loupé au dernier rétromobile pour une raison que je n'ai jamais compris alors jai filé directement chez mon ophtalmo :ddr:

La miniature présentée et son histoire, sont tout aussi sympathiques et impressionnantes.

Merci.

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Que dire sinon que tu nous présentes une des plus belles voitures de course de tous les temps !

Elle aurait mérité de gagner au Mans, mais le titre de championne du monde sera en effet une belle consolation.

J'ai rentré pour ma part la #21 de chez GMP pour ses ouvrants, mais celle-ci est magnifique également.

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Il y a 16 heures, enclume76 a dit :

La P4, celle que j'ai loupé au dernier rétromobile pour une raison que je n'ai jamais compris alors jai filé directement chez mon ophtalmo :ddr:

La miniature présentée et son histoire, sont tout aussi sympathiques et impressionnantes.

Merci.

A Rétromobile, il y a tellement de voitures qui sont présentées comme des sardines et tellement de monde dans les allées, qu'on loupe des autos à chaque fois.... Par exemple, j'avais loupé la Jaguar Type E LW continuation, l'une des deux Aston Martin DB4 GTZ et bien d'autres encore.... Alors ne soit pas déçu et profite des photos.

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Il y a 15 heures, Steed83 a dit :

Que dire sinon que tu nous présentes une des plus belles voitures de course de tous les temps !

Elle aurait mérité de gagner au Mans, mais le titre de championne du monde sera en effet une belle consolation.

J'ai rentré pour ma part la #21 de chez GMP pour ses ouvrants, mais celle-ci est magnifique également.

 

On est d'accord la P4 est vraiment sublime. Elle n'a pas gagné le Mans, pas assez rapide face aux MK IV, mais elle fit un superbe triplé à Daytona.

Cette P4  #24 de chez Tecnomodel est venue rejoindre, comme la tienne, ses frangines de chez GMP, la P4 #21 et la 412P du Nart, la #25. Elles sont aussi magnifiquement détaillées, mais d'une très grande fragilité.

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Magnifique P4 ! Une belle réussite sur le plan esthétique. Moins au point de vue palmarès sauf Daytona, of course ! Perso j'ai la #6 spider et la #23 de GMP. Je trouve la 6 un peu haute sur pattes. Faudra remédier à cela ! 

J'ai adoré le sujet ! 👍

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Un Coup de Maître !  McLaren F1 GTR (1998).

Cette fois, nous quittons un peu le thème central de la collection pour faire un grand bon dans le temps et nous plonger au beau milieu des années 1990,

quand une GT1 a  battu tous les Prototypes P1.

 

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La sublime McLaren F1 GTR shootée lors de la dernière édition de Rétromobile à Paris.

 

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La McLaren F1 est apparue en 1992 et fut produite de 1994 à 1998. Créée par une équipe d'ingénieurs dirigés par Gordon Murray, elle possède un moteur BMW V12 à 60° de 6,1L et développant 627 Ch.

 

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Plusieurs versions de l'auto verront le jour durant les cinq années de sa production. Au total 106 exemplaires seront fabriqués, toutes versions confondues. Et en mars 1998, elle devient la voiture de série la plus rapide du monde avec une vitesse max de 391 km/h. Ce record tiendra jusqu'en 2005, battu ensuite par Audi, puis Bugatti.

 

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Dès sa première participation aux 24 Heures du Mans en 1995, la McLaren F1GTR s' adjugera la victoire au général et quatre McLaren figureront dans les 10 premiers.

 

 

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En 1996 , ce sera une quatrième place au général et cinq voitures figureront dans le top dix. En 1997, elle décrochera une seconde place au général et enfin en 1998 ,ce sera à nouveau une très belle quatrième place.

 

 

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La McLaren F1 GTR du Gulf Team Davidoff de 1998, pilote par Bill Auberlen, Steve O'Rourke et Tim Sugden présentée ici décrochera donc la quatrième place du général en bouclant 343 tours – 4672,796 kms à la vitesse de 194,7 km/h. Elle a bouclé son meilleur tour en 3'50,738.

 

 

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La miniature est un modèle de chez Minichamps, en métal et ouvrant.

A suivre...

 

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Un sacré bon en avant avec cette auto et pas seulement dans le temps, je dois être un vieux "schnock " (je ne sais pas si cela s'écrit ainsi mais c'est plus poli que vieux c**) mais définitivement je préfère les petites vieilles aux actuelles, c'était mieux avant :ddr:

Une chose positive, c'est encore de nouvelles marques qui arrivent, moins d'histoires mais plus efficace sans aucun doute, le poids de la technologie qu'on retrouve aussi dans la miniature que je trouve très réussie: un bel exemplaire qui doit trancher dans la vitrine de ta collection :D

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Il y a 14 heures, enclume76 a dit :

Un sacré bon en avant avec cette auto et pas seulement dans le temps, je dois être un vieux "schnock " (je ne sais pas si cela s'écrit ainsi mais c'est plus poli que vieux c**) mais définitivement je préfère les petites vieilles aux actuelles, c'était mieux avant :ddr:

Une chose positive, c'est encore de nouvelles marques qui arrivent, moins d'histoires mais plus efficace sans aucun doute, le poids de la technologie qu'on retrouve aussi dans la miniature que je trouve très réussie: un bel exemplaire qui doit trancher dans la vitrine de ta collection :D

 

Je trouve que chaque époque au Mans a son intérêt, mais comme toi je préfère les anciennes. Ceci dit les courses actuelles en GTE Pro et GTE Am sont bien souvent passionnantes. Bien plus qu'en LMP1 et parfois qu'en LMP2.

Dans ma collection, il y a quelques récentes effectivement, très peu. Mais ce sont surtout des anglaises; je ne sais pas pourquoi.....

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La reine des années 1980 – Porsche 956 L (1982).

 

Prévue pour la nouvelle réglementation et l'avènement du Groupe C qui doit relancer le championnat du monde des constructeurs un peu moribond il faut bien le dire, la Porsche 956 a été conçue en 1981.

 

 

 

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(ici schootée aux 24 Heures en 2014).

 

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Il s'agit de la première Porsche a effet de sol. Elle présente un châssis monocoque en tôles et panneaux d'aluminium collés et rivetés.

 

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(La miniature de chez Minichamps).

 

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La voiture est très allongée car pour se conformer au nouveau règlement, le réservoir doit se situer entre le cockpit et le moteur. Ce qui en fait la Porsche de compétition la plus longue avec un empattement de 2650 mm. Le moteur est quant à lui disposé sur une structure tubulaire en acier ; ce qui facilite l'accès pour les mécanos pendant la course.

 

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Le moteur utilisé est le flat 6 Turbo de la 936/81 avec une culasse refroidie par eau et des cylindres refroidis par air.

La cylindrée de ce moteur passera de 2587 à 2994 cm3  turbocompressés (avec les turbos elle équivaut à 3700 cm3) au cours de la carrière de la 956.

 

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La gagnante des 24 Heures du Mans de 1982  correspond au second châssis construit (756002). La voiture sera terminée le 11 juin 1982, soit quelques jours avant la course et elle est destinée à l'équipage Ickx – Bell. La voiture développe en tout 580 ch.

 

 

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Lors de cette édition, c'est encore Jacky Ickx qui établit la pôle. Durant les 24 Heures, la voiture devra effectuer 25 ravitaillements mais l'injection connaîtra quelques soucis.

 

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(une poupe de porte-avions).

 

 

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Le moteur a été remplacé juste avant la course et il a été mal réglé. Une durite d'alimentation de la pompe devra être changée et de nouveaux réglages devront être effectués quelques tours plus tard.

 

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En début de nuit, en raison de cet incident, la voiture #1 devra laisser la tête de la course à l'équipage Barth – Haywood- Holbert sur la #3 (châssis 956004) qui conservera le leadership jusqu'à la mi-course avant de devoir s'arrêter à son tour au stand pendant plus d'une heure.

 

 

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Finalement Ickx – Bell sur la #1 (châssis 956002) reprendront la tête jusqu'à la victoire avec trois tours d'avance sur la voiture sœur (#2- châssis 956003) pilotée par Mass & Schuppan.

Après cette victoire, la voiture rejoindra le musée Porsche ; ce fut sa seule course.

 

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Elle a parcouru 4899,086 kms à 204,128 km/h et termine première au général, première du Groupe C et première à l'efficacité énergétique. Cette année-là Porsche réalise le triplé dans l'ordre #1, #2, #3.

 

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La Porsche 956 va engranger quatre victoires successives au Mans de 1982 à 1985. Et en 1984 sept Porsche 956 occuperont les sept premières places du général. Elle sera encore présente sur le podium du Mans jusqu'en 1987, derrière sa descendante, la Porsche 962C. Au total, la firme de Stuttgart enchaînera 8 victoires consécutives au Mans lors de cette décennie des années 80. Encore un nouveau record pour le constructeur de Stuttgart, à l'époque.....

 

 

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La miniature présentée est un modèle en métal, tout ouvrant finement réalisé de chez Minichamps. Seul bémol et non des moindres, en raison de la loi Evin, la voiture est vendue sans les marquages du sponsor cigarettier Rothmans; partenaire du constructeur de Stuttgart à l'époque. C'est assez nul il faut bien le reconnaître. J'ai donc passé commande chez un fournisseur espagnol bien connu qui propose des decals des voitures du Mans sur la toile...

 

A suivre...  

 

 

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Il y a 4 heures, TENROCbis a dit :

 

La reine des années 1980 – Porsche 956 L (1982).

 

Prévue pour la nouvelle réglementation et l'avènement du Groupe C qui doit relancer le championnat du monde des constructeurs un peu moribond il faut bien le dire, la Porsche 956 a été conçue en 1981.

 

 

 

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(ici schootée aux 24 Heures en 2014).

 

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Il s'agit de la première Porsche a effet de sol. Elle présente un châssis monocoque en tôles et panneaux d'aluminium collés et rivetés.

 

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(La miniature de chez Minichamps).

 

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La voiture est très allongée car pour se conformer au nouveau règlement, le réservoir doit se situer entre le cockpit et le moteur. Ce qui en fait la Porsche de compétition la plus longue avec un empattement de 2650 mm. Le moteur est quant à lui disposé sur une structure tubulaire en acier ; ce qui facilite l'accès pour les mécanos pendant la course.

 

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Le moteur utilisé est le flat 6 Turbo de la 936/81 avec une culasse refroidie par eau et des cylindres refroidis par air.

La cylindrée de ce moteur passera de 2587 à 2994 cm3  turbocompressés (avec les turbos elle équivaut à 3700 cm3) au cours de la carrière de la 956.

 

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DSC_0018.JPG

 

La gagnante des 24 Heures du Mans de 1982  correspond au second châssis construit (756002). La voiture sera terminée le 11 juin 1982, soit quelques jours avant la course et elle est destinée à l'équipage Ickx – Bell. La voiture développe en tout 580 ch.

 

 

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Lors de cette édition, c'est encore Jacky Ickx qui établit la pôle. Durant les 24 Heures, la voiture devra effectuer 25 ravitaillements mais l'injection connaîtra quelques soucis.

 

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(une poupe de porte-avions).

 

 

DSC_0008.JPG

 

Le moteur a été remplacé juste avant la course et il a été mal réglé. Une durite d'alimentation de la pompe devra être changée et de nouveaux réglages devront être effectués quelques tours plus tard.

 

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DSC_0013.JPG

 

En début de nuit, en raison de cet incident, la voiture #1 devra laisser la tête de la course à l'équipage Barth – Haywood- Holbert sur la #3 (châssis 956004) qui conservera le leadership jusqu'à la mi-course avant de devoir s'arrêter à son tour au stand pendant plus d'une heure.

 

 

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Finalement Ickx – Bell sur la #1 (châssis 956002) reprendront la tête jusqu'à la victoire avec trois tours d'avance sur la voiture sœur (#2- châssis 956003) pilotée par Mass & Schuppan.

Après cette victoire, la voiture rejoindra le musée Porsche ; ce fut sa seule course.

 

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Elle a parcouru 4899,086 kms à 204,128 km/h et termine première au général, première du Groupe C et première à l'efficacité énergétique. Cette année-là Porsche réalise le triplé dans l'ordre #1, #2, #3.

 

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La Porsche 956 va engranger quatre victoires successives au Mans de 1982 à 1985. Et en 1984 sept Porsche 956 occuperont les sept premières places du général. Elle sera encore présente sur le podium du Mans jusqu'en 1987, derrière sa descendante, la Porsche 962C. Au total, la firme de Stuttgart enchaînera 8 victoires consécutives au Mans lors de cette décennie des années 80. Encore un nouveau record pour le constructeur de Stuttgart, à l'époque.....

 

 

DSC_0041.JPG

 

La miniature présentée est un modèle en métal, tout ouvrant finement réalisé de chez Minichamps. Seul bémol et non des moindres, en raison de la loi Evin, la voiture est vendue sans les marquages du sponsor cigarettier Rothmans; partenaire du constructeur de Stuttgart à l'époque. C'est assez nul il faut bien le reconnaître. J'ai donc passé commande chez un fournisseur espagnol bien connu qui propose des decals des voitures du Mans sur la toile...

 

A suivre...  

 

 

tout a fait d'accord avec toi concernant cette stupide loi Evin.....

Je possède aussi cette Porsche 956 du mans 1982 produite par minichamps au 1/18° et je vais aussi acquérir les décalques Rothman....

Étant pourtant un inconditionnel de la Porsche 917 ma période préférée des 24 heures du mans est la période de 1995 à 1999 ou les gt se battait à arme égale avec les protos!....

ha oui aujourd'hui j'ai reçu ma Porsche 956 du mans 1984 de solido au 1/18°.... 

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il y a une heure, Nascar1957 a dit :

tout a fait d'accord avec toi concernant cette stupide loi Evin.....

Je possède aussi cette Porsche 956 du mans 1982 produite par minichamps au 1/18° et je vais aussi acquérir les décalques Rothman....

Étant pourtant un inconditionnel de la Porsche 917 ma période préférée des 24 heures du mans est la période de 1995 à 1999 ou les gt se battait à arme égale avec les protos!....

ha oui aujourd'hui j'ai reçu ma Porsche 956 du mans 1984 de solido au 1/18°.... 

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Oui victoire de Pescarolo. En une trentaine de participations au Mans, il a gagné l'épreuve à 4 reprises et notamment sur cette Porsche New Man. Une belle acquisition que tu as faite là et en effet c'était Une belle époque aussi. Mais j''aime bien aussi ta GT40 Competizione. Il y en eut très peu de cette version. Enfin, la McLaren F1 GTR est une GT totalement incroyable et époustouflante.

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Géniale cette 956 ! Et que dire de la suivante, la 962 ! J'ai eu l'occasion de les voir en action et les shooter aux 1.000 kms de Spa-Francorchamps mais je ne me rappelle plus l'année ! 🥴

C'est évidemment une voiture qu'il faut avoir dans sa collection. Et même plusieurs ...  😜

En Minichamps j'ai la #3 mais avec les décals "Racing" au lieu du cigarettier. Je compte la garder telle quelle ! J'ai aussi la #1 version Spark et avec les décals fournis !! Tout comme c'était le cas avec la Matra MS670B du Mans 1974 (decals "Gitanes"). Mais je n'ai pas les ouvrants, évidemment .... :bah: On ne peut pas tout avoir ... :lol: 

 

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Ca donne quand même mieux quand çà correspond à la réalité, pas vrai ??!

Sinon j'ai aussi cette 962C du Mans 1988 ...

 

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Super sujet une fois de plus ! Petit regret : un peu trop de technique et pas assez de faits de course ou anecdotes délicieuses à se mettre sous la dent .... 😋

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Cette loi, pure hypocrisie  alors qu'il suffirait d'augmenter les prix et les taxes pour moins consommer ... même français, comme disait Coluche, on consomme français alors faut faire "gaffe", les cigarettiers et les producteurs d'alcool ont permis  avec les pétroliers (Vade retro satanas à ces trois :ddr:) aux sports auto et moto d'être ce qu'ils sont devenus, vive les Yamaha et Honda marlboro, les Suzuki Lucky strike, les Honda et les Porsche Rothmans (oh je l'ai écrit), un champion du monde (Jacques) français avec Chesterfield, et un autre (Pons) avec Gauloise .... la liste doit être très longue, c'est très con mais seules les couleurs suffisent à les identifier et elle sera top ta miniature avec ses autocollants espagnol mais rien que tel, je la trouve pas mal du tout :W

Elle est longue ma phrase, il faudra que j'apprenne à mettre plus de points.

Modifié par enclume76
Pardon pour ce long HS
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Le 20/04/2021 à 13:56, TENROCbis a dit :

Le plus beau prototype conçu par Mauro Forghieri ? (1967).

 

Ferrari 330 P4

 

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Une P4 shootée à Retromobile en 2020, juste avant l'épidémie....

F 330 P4 02.JPG

 

Après l'humiliation de 1966 et la défaite de ses P3, Enzo Ferrari revient au Mans en 1967 avec la P4.

 

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Cette voiture est très certainement l'un des plus beaux prototypes de Maranello. Il est équipé du moteur tipo 237 semi porteur issu de la formule 1 et cubant 3983 cc.

 

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Pour les 24 Heures, Ferrari a préparé quatre 330 P4, un spyder et trois berlinettes qui ont reçu des rétroviseurs carénés.

 

 

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Elles ont toutes un moteur de 4,0L de cylindrée à 3 soupapes par cylindre, développant 400 chevaux à 8200 tours/min.

 

 

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En outre, pour les écuries clients, trois 412 P ont été engagées au Mans.

 

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Au début des essais, la confrontation Ford – Ferrari est plutôt à l'avantage de ces dernières ; d'autant que dans le clan Ford, c'est un peu la panique. Les pare-brise des nouvelles MK IV cassent les uns après les autres et il faut en faire venir d'urgence par avion des Etats-Unis.

 

 

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Mais à l'issue des essais, Ford reprend l'avantage et Bruce Mc Laren décroche la pole en 3'24,4. La première Ferrari est septième....

 

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En course, Les 330 P4 laissent 5 à 10 secondes au tour à la meilleure des Ford. La Ford MK IV de Gruney et Foydt atteint les 343 km/h dans les Hunaudières, alors que la meilleure P4 atteint les 310 km/h.

 

 

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Dès la deuxième heure de course, la Ferrari 330 P4 #21, pilotée par Scarfiotti – Parkes mène la meute des Ferrari à la chasse des Ford MK IV.

 

 

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Franco Lini, le directeur sportif de Ferrari n'a d'autre choix que d'imposer une course d'attente à ses pilotes, espérant que le rythme effréné des Ford provoquera leur casse durant la nuit. Après quoi, les bolides rouge pourront mener leur attaque.

 

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Vers 3h30 du matin, la chance sourit un peu aux Ferrari lorsque trois Ford sont éliminées dans un même accident.

 

 

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Dès la mi-course, Scarfiotti-Parkes sur la Ferrari d'usine s'installent en seconde position et à six heures du matin, la Ford MK IV de tête se retrouve avec trois Ferrari à ses trousses.

 

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Mais elle tiendra bon et au classement général, la 330 P4 de Scarfiotti – Parkes terminera deuxième devant la Ferrari 330 P4 de l'écurie Nationale Belge, la #24, pilotée par Jean Blaton (Beurlys) et Willy Mairesse.

Cette année 1967 fut l'année de tous les records, pour la première fois, les trois premiers dépasseront les 5000 kms parcourus.

La Ferrari 330 P4 de Beurlys et Mairesse (#24) sera endommagée dès le départ de la course par une touchette à l'avant gauche. Elle a d'ailleurs été reproduite par un fabricant « façon codex finish line » avec son phare et son aile avant endommagée.

 

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Celle qui est présentée ici est un modèle en résine de Tecnomodels produit en petite série.

 

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La voiture de l'écurie nationale belge (châssis 0856 P) avec son moteur de 3983 cm3 a réalisé le dixième temps lors des essais en tournant à 229,775 km/h.

Et en course, elle obtiendra la troisième place au général en ayant parcouru 377 tours, soit 5084,39 kms à la vitesse de 211,85 km/h. Elle a bouclé son meilleur tour en 3'52 secondes.

 

 

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Pour mémoire, la Ferrari 330 P4 remporta le championnat du monde en 1967 avant de prendre sa retraite suite au changement de règlement de la CSI qui limita la cylindrée à 3,0L pour les prototypes en 1968.

 

 

A suivre...  

 

J'aurai penser les magnifiques 330 p4 plus rapides dans les hunaudières.....

j'aurai dit 330km/h.....

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Il y a 2 heures, Nascar1957 a dit :

J'aurai penser les magnifiques 330 p4 plus rapides dans les hunaudières.....

j'aurai dit 330km/h.....

 

315 grand maxi avec l'aspiration. Elle n'a jamais réussi à atteindre la vitesse de la MK4: 330- 340 km/h au bout des Hunaudières.

Modifié par TENROCbis
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Il y a 15 heures, enclume76 a dit :

Cette loi, pure hypocrisie  alors qu'il suffirait d'augmenter les prix et les taxes pour moins consommer ... même français, comme disait Coluche, on consomme français alors faut faire "gaffe", les cigarettiers et les producteurs d'alcool ont permis  avec les pétroliers (Vade retro satanas à ces trois :ddr:) aux sports auto et moto d'être ce qu'ils sont devenus, vive les Yamaha et Honda marlboro, les Suzuki Lucky strike, les Honda et les Porsche Rothmans (oh je l'ai écrit), un champion du monde (Jacques) français avec Chesterfield, et un autre (Pons) avec Gauloise .... la liste doit être très longue, c'est très con mais seules les couleurs suffisent à les identifier et elle sera top ta miniature avec ses autocollants espagnol mais rien que tel, je la trouve pas mal du tout :W

Elle est longue ma phrase, il faudra que j'apprenne à mettre plus de points.

Non, non. ça fait du bien de dire ce que l'on pense. On a tout suivi, ne t'inquiète pas

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Il y a 16 heures, Legendcars a dit :

Géniale cette 956 ! Et que dire de la suivante, la 962 ! J'ai eu l'occasion de les voir en action et les shooter aux 1.000 kms de Spa-Francorchamps mais je ne me rappelle plus l'année ! 🥴

C'est évidemment une voiture qu'il faut avoir dans sa collection. Et même plusieurs ...  😜

En Minichamps j'ai la #3 mais avec les décals "Racing" au lieu du cigarettier. Je compte la garder telle quelle ! J'ai aussi la #1 version Spark et avec les décals fournis !! Tout comme c'était le cas avec la Matra MS670B du Mans 1974 (decals "Gitanes"). Mais je n'ai pas les ouvrants, évidemment .... :bah: On ne peut pas tout avoir ... :lol: 

 

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Ca donne quand même mieux quand çà correspond à la réalité, pas vrai ??!

Sinon j'ai aussi cette 962C du Mans 1988 ...

 

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Super sujet une fois de plus ! Petit regret : un peu trop de technique et pas assez de faits de course ou anecdotes délicieuses à se mettre sous la dent .... 😋

Belle brochette de 956 - 962C. Le podium complet de 1982, ça doit être sympa dans une vitrine...

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Un petit mulet des paddocks – FIAT 238 Van Abarth (1970).

 

 

Ce petit fourgon a été produit entre 1967 et 1983. Il s'agit d'un petit véhicule, traction avant à moteur transversal de 1221 cm3 et développant 44 ch. Il pouvait atteindre 105 km/h et pesait 2300 kgs. Selon les versions pick-up, fourgon ou même camping-car, il était disponible en version essence ou diesel.

Ce véhicule accompagnait les petites barquettes d'endurance sur les circuits comme à Silverstone ou bien encore au Nürburgring tout comme les Fiat 124 préparées pour les rallyes dans la première moitié des années 1970.

La miniature est un modèle en résine, sans ouvrant, de chez Laudoracing models.

 

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La marque au Scorpion utilisait parfois des véhicules un peu hors du commun comme cette FIAT Multipla des années 60....

Shootée ici lors du Mans Classic en 2014. Ce cliché est un peu particulier car il a été pris quasiment à l'aveugle entre deux véhicules en stationnement. Ce fut du déclenchement réflexe, comme j'aime faire en bord de piste.

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à suivre...

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Trop mignon ce petit fourgon avec cette vrai belle grande calandre chromée (on vous expliquera les jeunes, pas du plastique habillé façon made in china ou demandez à vos grands parents :indigne:)  et ses deux grands yeux tout ronds :D

 

 

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Il y a 2 heures, TENROCbis a dit :

 

315 grand maxi avec l'aspiration. Elle n'a jamais réussi à atteindre la vitesse de la MK4: 330- 340 km/h au bout des Hunaudières.

vu tes connaissances sur les 24 heures il n'y a pas de soucis c'est même pour moi très, très agréable et instructif de discuter avec toi✌😄....

mais la je suis déçu 310 à fond pour la fabuleuse 330 p4.....😢

 

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Le 22/04/2021 à 13:52, TENROCbis a dit :

Un Coup de Maître !  McLaren F1 GTR (1998).

Cette fois, nous quittons un peu le thème central de la collection pour faire un grand bon dans le temps et nous plonger au beau milieu des années 1990,

quand une GT1 a  battu tous les Prototypes P1.

 

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La sublime McLaren F1 GTR shootée lors de la dernière édition de Rétromobile à Paris.

 

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La McLaren F1 est apparue en 1992 et fut produite de 1994 à 1998. Créée par une équipe d'ingénieurs dirigés par Gordon Murray, elle possède un moteur BMW V12 à 60° de 6,1L et développant 627 Ch.

 

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Plusieurs versions de l'auto verront le jour durant les cinq années de sa production. Au total 106 exemplaires seront fabriqués, toutes versions confondues. Et en mars 1998, elle devient la voiture de série la plus rapide du monde avec une vitesse max de 391 km/h. Ce record tiendra jusqu'en 2005, battu ensuite par Audi, puis Bugatti.

 

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Dès sa première participation aux 24 Heures du Mans en 1995, la McLaren F1GTR s' adjugera la victoire au général et quatre McLaren figureront dans les 10 premiers.

 

 

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En 1996 , ce sera une quatrième place au général et cinq voitures figureront dans le top dix. En 1997, elle décrochera une seconde place au général et enfin en 1998 ,ce sera à nouveau une très belle quatrième place.

 

 

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La McLaren F1 GTR du Gulf Team Davidoff de 1998, pilote par Bill Auberlen, Steve O'Rourke et Tim Sugden présentée ici décrochera donc la quatrième place du général en bouclant 343 tours – 4672,796 kms à la vitesse de 194,7 km/h. Elle a bouclé son meilleur tour en 3'50,738.

 

 

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La miniature est un modèle de chez Minichamps, en métal et ouvrant.

A suivre...

 

 

Je savais bien que j'avais l'original en photo quelque part, mais où ???? ça y est je l'ai retrouvée, shootée à Retromobile en 2019 

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Merci pour l'info. Ce n'est pas dans le fil rouge de mon thème, même si j'ai beaucoup aimé les trois dernières victoires Porsche au Mans. Par ailleurs, c'est vrai qu' IXO propose des modèles pas cher au 1:18ème et ça peut être intéressant. Maintenant les passionnés attendent des modèles détaillés avec ouvrants. Mais bon, on ne peut pas toujours tout avoir dans l'existence...

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Il y a 6 heures, enclume76 a dit :

Trop mignon ce petit fourgon avec cette vrai belle grande calandre chromée (on vous expliquera les jeunes, pas du plastique habillé façon made in china ou demandez à vos grands parents :indigne:)  et ses deux grands yeux tout ronds :D

 

 

 

Et oui, tout un style à cette époque. Quand on voit les modèles de masse  actuels, on a juste envie de prendre la machine à remonter le temps... Heureusement qu'il reste quelques marques mythiques qui savent encore nous faire rêver. Merci Aston, Ferrari, McLaren ou Alpine !

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Il y a 2 heures, TENROCbis a dit :

Merci pour l'info. Ce n'est pas dans le fil rouge de mon thème, même si j'ai beaucoup aimé les trois dernières victoires Porsche au Mans. Par ailleurs, c'est vrai qu' IXO propose des modèles pas cher au 1:18ème et ça peut être intéressant. Maintenant les passionnés attendent des modèles détaillés avec ouvrants. Mais bon, on ne peut pas toujours tout avoir dans l'existence...

Hé oui moi aussi je désespère que sur beaucoup de modèles il n'y ai plus d'ouvrants..... surtout au 1/18°......

C'est tout à fait exacte que ce n'est pas dans le fil rouge de ce thème mais quand on aime les 24 heures du mans parfois ont déborde un peu....ce qui est mon cas!....

parfois je m'égare 😊.....

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Aston Martin DB4 Série 2 (1960).

Petit "hors sujet "avec cette beauté de Newport Pagnell.

 

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(Aston Martin DB4 1960 shootée à Chantilly "Arts et Elégance" 2019)

 

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(Aston Martin DB4 GT 1959 shootée au Mans Classic en 2016).

 

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C'est en 1958 qu'est présentée à Londres, l'Aston Martin DB4. Elle sera produite à partir de 1959.

 

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(La miniature proposée par Spark au 1:18ème).

 

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Avec sa ligne épurée, elle affiche le blason « Superleggera » de la Carrozzeria Touring de Milan dont le concept est de proposer une carrosserie en panneaux d'aluminium soudés sur une structure tubulaire.

 

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La DB4 possède un moteur de 6 cylindres en ligne en aluminium de 2,7L avec double arbre à cames en tête et développant 242 ch. Elle possède une boite de vitesse maison à 4 rapports et 4 freins à disque Dunlop.

En tout et pour tout 1210 exemplaires de l'Aston Martin DB4, y compris les évolutions (DB4 GT - série 2 - GTZ et Volante) seront construits.

 

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La DB4 était aussi bien destinée à la route qu'à la compétition. En 1959, David Brown fait construire la DB4 GT (75 exemplaires seront produits) dont une voiture sera engagée aux 24 Heures du Mans par une écurie privée.

 

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Par rapport à sa devancière, elle offre une cylindrée de 2992 cm3. Son empattement a été quelque peu raccourci (2362 mm) ; c'est une pure bi-place. Au niveau du poids, elle a gagné 69 Kgs, mais elle reste bien lourde face à la Ferrari 250 GT SWB qu'elle est censée concurrencer. Le refroidissement du moteur a été amélioré. Son moteur présente un double allumage et possède désormais 3 carburateurs Weber double-corps. Il développe 302 chevaux et la voiture peut atteindre les 245 km/h. Les freins à disque Dunlop ont été remplacés par des Girling. Au niveau de la carrosserie, afin d'améliorer l'aérodynamisme de la voiture, les phares sont désormais affleurants sous une bulle.

 

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Une seule DB4 GT sera engagée aux 24 Heures du Mans en 1959 et il n'y en aura pas en 1960. C'est la fameuse année du sacre d'Aston au Mans avec les DBR1 pilotées par Caroll Shelby, Roy Salvadory, Paul Frère et Maurice Trintignant.

 

 

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Cette GT est engagée par l'écurie des 3 chevrons et elle est pilotée par Hubert Pattey et Jacques Calderari. La voiture abandonnera lors de la troisième heure de course sur casse moteur après 21 tours de circuit. Elle aura bouclé son meilleur tour en 4'44.

En face, de la troisième à la sixième place du général, on retrouvera quatre Ferrari 250 GT (LWB – GTB – et California).

 

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A ma connaissance, la DB4 GT n'a pas été reproduite au 1:18ème. Par contre, Spark a sorti la DB4 Série II de 1960 en résine plain-body, qui lui est très proche sur le plan de la carrosserie et similaire sur le plan mécanique.

La DB4 ouvre probablement la plus belle lignée de GT chez Aston Martin, avec les fameuses DB5 et DB6.

 

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A suivre....

 

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Shelby Cobra Daytona Coupe, Scuderia Filipinetti (1965).

 

 

Voici donc la dernière des Cobra Daytona Coupe de ma collection. Il s'agit de la voiture #59 engagée par la Scuderia Filipinetti.

Cette année-là, Shelby American qui a créé la Daytona et qui a détrôné la Ferrari 250 GTO au Mans l'année précédente (Gurney - Bondurant) avec cette voiture est trop engagé par le programme FORD et sa GT40 . Caroll Shelby doit diversifier son opération auprès d'autres écuries. Ainsi en plus des deux Daytona Coupe Shelby American, on retrouvera une voiture engagée par Ford France, une autre par AC Cars limited et enfin une voiture engagée par la Scuderia Filipinetti.

 

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L'écurie Filipinetti est célèbre au Mans où elle fut présente de 1962 à 1973, date de la disparition de son fondateur Georges Filipinetti.

Cet homme d'affaires et diplomate suisse, passionné de courses automobiles était également importateur Ferrari pour la Suisse dans son prestigieux garage de Genève.

 

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Grâce à lui bon nombre de pilotes de talent furent révélés, comme Jo Siffert ou encore Herbert Müller. La scuderia Filipinetti fut présente en Formule 1 avec Jo Siffert et Phil Hill au début des années 1960 (62 – 63) et en endurance, notamment avec Dieter Spoerry et Rico Steinemann. Deux pilotes Suisses qui terminèrent à la onzième place du général au Mans, en 1967, au volant de leur Ferrari 275 GTB # 28 (cette auto a fait l'objet d'une présentation au début de ce topic).

 

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En 1965, aux 24 Heures du Mans, avec leur Cobra Daytona Coupe, les pilotes Peter Harper et Peter Sutcliffe de la Scuderia Filipinetti eurent moins de chance.

Aux essais, ils ont réalisé le 19ème temps en parcourant le circuit en 4'00,600 à 201,44 km/h.

 

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Mais en course, ils durent abandonner à 0h21 du matin sur rupture du joint de culasse au 126 ème tour.

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Cette année-là, une seule Cobra Daytona sur les cinq engagées réussit à terminer la course, en s'emparant de la huitième place du général. Il s'agissait de la voiture #11 britannique pilotée par Jack Sears et Richard Thompson.

Et pour mémoire, la victoire en GT fut remportée par Willy Mairesse et Jean Blaton (alias Beurlys) de l'Ecurie Nationale Belge au volant de leur Ferrari 275 GTB qui termina à une très belle troisième place au général derrière les deux prototypes 250 LM (NART et DUMAY - GOSSELIN).

 

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La miniature est une CMR (reprise des moules Shelby Collectibles amha) en métal, toute ouvrante. Elle est d'un rapport qualité-prix très honorable. Bien entendu, elle n'est pas au niveau du modèle proposé par Exoto. Elle est livrée avec une planche de decals à l'eau spécifiques à apposer et à vernir.

 

 

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A suivre...

 

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L' Aston Martin DB4 GT Zagato (1961). partie 1

 

La voici, celle que je considère comme le graal de cette collection. Il s'agit de l'une des plus belles, sinon la plus belle GT jamais produite.

 

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(shootée à Chantilly "Arts et Elégance" en 2019).

 

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(au 1:18ème by Road Signature)

 

L'Aston Martin DB4 GTZ a été présentée en octobre 1960 au London Motor Show, dérivée de la DB4GT, sa carrosserie est signée Ercole Spada pour la Carrozzeria Zagato. Elle a été allégée au maximum et elle gagne 12 chevaux par rapport à la DB4GT.

 

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Elle affiche donc 314 cv à 6000 tr/min et atteint les 246 km/h. Ce qui s'avéra insuffisant face à la Ferrari 250 GT puis la 250 GTO, reine des circuits à l'époque qui peut atteindre 283 km/h.

 

 

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En effet, malgré toutes les solutions développées pour gagner de la puissance et perdre du poids, l'Aston Martin DB4 GTZ reste trop lourde sur la balance avec ses 1225 kgs contre les 880 kgs de la 250 GTO.

 

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Ceci n'empêcha pas qu'elle fut une magnifique et une très rare pistarde issue d'une GT de route.

 

 

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Construite à seulement 19 exemplaires de décembre 1960 à juin 1963, elle apparaît encore plus exclusive que sa rivale italienne de l'époque.

 

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Et la dernière qui s'est échangée lors d'une vente aux enchères affichait une belle somme à 8 chiffres (22 millions hors frais)

 

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Par la suite Aston Martin fera reconstruire 4 voitures en 1987, appelées sanction 2 et Zagato en reconstruira quelques exemplaires pour son propre compte appelés sanction 3.

 

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Et puis, en 2019, pour célébrer son association avec Zagato, le département continuation d'Aston Martin a proposé à 19 clients triés sur le volet et au compte en banque bien fourni, un « pack » comportant une DBS GT Zagato et une DB4 GTZ continuation rouge.

 

 

 

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L'Aston Martin DB4 GTZ a été reproduite au 1:18ème par deux fabricants qui proposent chacun un modèle en métal ouvrant. Bien qu'ils ne sont plus fabriqués de nos jours, on peut encore les trouver assez facilement à des prix assez variables.

 

 

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La miniature de Road Signature en version civile, pour laquelle on trouve les kits de decals et les accessoires qui vont bien pour les voitures #2 et #3 de 1961.

 

A suivre...

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L'Aston Martin DB4 GT Zagato (1961). partie 2

 

Revenons au Mans où la DB4 GTZ a été engagée de 1961 à 1963.

 

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En 1961, ce sont trois Aston Martin DB4 GTZ qui sont engagées par des écuries clientes de la marque. Essex Racing Team avec J. Ogier aligne deux voitures qui, malheureusement, abandonneront assez rapidement. Elles casseront toutes les deux leur moteur au cours de la troisième heure de course après respectivement 22 et 25 tours de piste.

 

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Il s'agit de la #2 pilotée par Jack Fairman et Bernard Consten et de la #3 pilotée par l'équipage Lex Davison – Bib Shellwell.

 

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(cette GT a conservé une calandre très moderne, je trouve).

 

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Mais la voiture #1 engagée par Jean Kerguen qui la pilote en compagnie de Jacques Dewez, surnommé "Franc" fera une toute autre course.

 

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Pour la préparation de la voiture, Jean Kerguen, fin pilote et gentleman driver de la fin des années 1950, avait obtenu le soutien de Marcel Blondeau, importateur officiel d'Aston Martin en France. Et la voiture fut préparée pour la course par le spécialiste du garage Mirabeau, Des O' Dell.

 

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(détail du 6 cylindres en ligne de 3670 cm3 - double ACT - trois carburateurs Weber double-corps et double allumage, développant 314 cv à 6000 tr/min).

 

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Le départ de la DB4 GTZ de Jean Kerguen fut excellent. Les seules interventions mécaniques sur la voiture pendant la course furent un changement de plaquettes de freins après 14 heures de course et un réglage de la pédale d'embrayage à la seizième heure. La voiture avait même réussi à occuper la troisième place en catégorie GT.

 

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Lorsque Jean Kerguen fit son dernier arrêt au stand après 23 heures de course, il occupait une belle neuvième position au général.

Jacques Dewez alias « Franc » devait donc assurer le dernier relais pour les 50 minutes de course restantes. Mais lorsqu'il voulut repartir, rien n'y fit, la voiture ne voulut jamais redémarrer. Sur le moment, les mécaniciens ne trouvèrent pas l'origine de cette panne électrique et l'équipage dut abandonner.

 

 

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L'équipage Kergen – Dewez revint au Mans en 1962 et en 1963 avec leur Aston DB4 GTZ, sans plus de succès puiqu'en 1962 ils durent abandonner à mi-course sur casse moteur et en 1963 à la septième heure sur rupture du pont arrière.

 

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En 1962, une autre DB4 GTZ, pilotée par Mickael Salmon et Ian Baillie dût également abandonner, lors des 24 Heures du Mans, sur casse moteur après douze heures de course.

 

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Cette miniature haut de gamme est de chez CMC et reproduit la DB4 GTZ de Jean Kerguen des 24 Heures du Mans de 1961. La voiture est très finement reproduite et tout à fait à la hauteur du modèle original.

 

 

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A suivre...

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