[Topic officiel] Hommell Berlinette Echappement : Radicalement radicale !

jensen · 28 octobre 2023

Hommell Berlinette Echappement : Radicalement radicale !

Michel Hommell est un patron de presse Français né en 1944 qui débuta par l'édition du magazine Echappement en 1968, vite suivi par de nombreux autres spécialisés dans l'automobile ou les loisirs (Auto-Hebdo, Nitro, 2 CV Magazine, Gazoline, Alpinisme et Randonnée, 4x4 Magazine, DVDmania...) au point de former un grand groupe de presse du début des années 80 jusqu'à la liquidation de la société en septembre 2020.

Michel Hommell.

Cet ancien concurrent (durant trois saisons) de la Coupe R8 Gordini a donc, au tout début de la décennie 90, le vent en poupe.

Passionné d'automobiles, à l'origine de la venue en France depuis la Grande-Bretagne de la discipline du Rallycross, déjà à la tête d'une impressionnante collection à l'origine du Manoir de l'automobile de Lohéac (35) qu'il ouvre au public en 1988 il profite du succès d'Echappement pour lancer en avril 1991 un sondage destiné aux lecteurs, la question est simple : "Quelle est votre vision concernant la remplaçante de la Berlinette Alpine A110 ?"

Cette simple interrogation s'était posée quelques semaines plus tôt lors d'un repas entre amis réunissant Michel Hommell bien entendu mais aussi Jean-Charles Rédélé (fils du fondateur d'Alpine) et Gilles Dupré, rédacteur en chef du magazine.

De nombreux lecteurs vont y répondre (plus de 2 000) et leur conclusion sera sans appel : Il faut une voiture ultralégère équipée d'un moteur à seize soupapes central-arrière !

Et si en plus elle est dotée du groupe de la Peugeot 309 GTI 16, alors considéré comme le nec plus ultra de la production automobile sportive Française de l'époque, ce serait quelque chose qui ressemblerait au Nirvana !

Et le pire c'est que Michel se prend au jeu et décide tout simplement… De la construire !

Une seule priorité pour ce programme : Le plaisir du pilotage !

C'est son journaliste Gilles Dupré, ingénieur Estaca de formation, qui devient responsable du développement de l'auto et Directeur général des Automobiles Hommell.

Une maquette à échelle réduite est présentée dès la fin du mois d'août, elle est l'œuvre du styliste Erick de Pauw, un "ex" du bureau d'études Citroën qui vient d'ouvrir son propre cabinet de design.

Mais le patron de presse n'est pas fou et, dès le départ, il sait que les choses seront très compliquées tant au niveau de l'industrialisation que des diverses homologations, et ne s'imagine d'ailleurs pas rester constructeur très longtemps…

C'est une sorte de "Coup de Poker", un investissement risqué "juste pour le fun et plus si affinités".

Tout d'abord l'ancienne laiterie Bridel de Lohéac est acheté pour y assurer tant l'étude de l'auto que la production future.

Afin de limiter au maximum les coûts de développement on va faire appel à tous les équipementiers connus, en particulier Michelin qui va fournir ses excellents MXX3 et qui va surtout s'atteler à mettre au point la suspension de la future Berlinette à partir du profil et de la capacité des pneus !

Cette dernière sera à double triangulation à l'avant, le must pour une voiture-plaisir !

Le châssis ? Il ne doit rien à un autre constructeur et se trouve être tubulaire, il a trois avantages : Robustesse, légèreté et possibilité de décliner toute une gamme de carrosseries sans gros investissements supplémentaires.

La mécanique ? Peugeot répond favorablement aux avances du jeune constructeur et annonce être prêt à collaborer pour motoriser la Berlinette…

Idem pour les freins dont les quatre disques ventilés proviendront de la 605 SV24 (283 et 266 mm de diamètre).

Les panneaux de carrosserie seront en polyester, c'est simple, peu coûteux et surtout léger !

La mise au point se poursuit et l'auto présentée officiellement lors du Mondial de l'automobile de Paris en octobre 1992.

La présence de la berlinette Hommell sur son stand ne passe pas inaperçu de nombreux passionnés et dix d'entre-eux signent enthousiastes un bon de commande, la carrière de l'auto est officiellement lancée !

Et c'est le 14 décembre vers 22 heures, dans un Lohéac endormi, que la berlinette va faire ses premiers tours de roues "officieux" car la présentation officielle est prévue le lendemain sur le circuit de Montlhéry devant tous les responsables du journal et les partenaires sous-traitants et personne, dans l'équipe, n'a envie de présenter une voiture qui ne démarre pas ou qui reste bloquée en première…

Le prototype.

On l'affuble rapidement d'une plaque minéralogique en "W 35" et, entourée par deux voitures d'escorte, l'auto fait ses premiers pas prudemment, son conducteur ne dépassant pas le régime de 3 000 tours et ne passant même pas la sixième qui attendra le lendemain…

Le moteur qui anime ce prototype est celui de la 309 GTI 16, c'est un bloc en alu de 1 905 cm3 qui développe 160 ch.

Au retour à l'atelier le compteur affiche trois kilomètres, tout s'est bien passé, la voiture ne cache visiblement aucun loup.

Le lendemain elle est amené à Montlhéry sur camion et est mise en route devant tous les invités du plateau : On y trouve des pilotes tels que Jean-Pierre Beltoise mais aussi des représentants des entreprises ayant pris part à l'aventure : Peugeot, Michelin, Mod'Plastia, Bendix, Bilstein, Facom…

Et… Tout se passe bien !

Trois tours sans dépasser les 4 000 tours (140 km/h environ) avant un retour aux stands pour s'apercevoir qu'il n'y a toujours aucun soucis.

On repart pour tutoyer les 170 km/h et la journée se terminera avec une pointe à 200 km/h et 250 km parcourus, hormis des ressorts arrière trop souples le projet est pour l'instant une réussite complète !

La Berlinette part ensuite plusieurs semaines en Auvergne sur les pistes d'essais de Michelin pour parfaire les liaisons au sol, tout sera démonté et vérifié !

On modifie les normes du parallélisme et du carrossage et on en profite pour essayer sur la voiture le nouveau pneu X-GT.

Il est temps de nous pencher plus sérieusement sur l'engin :

-Stricte deux places

-Direction à crémaillère

-Boite de vitesses à six rapports spécialement mise au point par les établissements SMAN (filiale de PSA qui produit les transmissions pour le groupe)

-Suspension avant à double triangulation et barre antiroulis, arrière de type McPherson avec triangles inférieurs et tirants transversaux (il s'agit d'un train avant de 405 MI16 à l'origine)

-Deux réservoirs de carburant STAC de 32 litres chacun

-980 kilos (tous pleins faits)

-4,12 m de long, 1,78 m de large et 1,15 m de haut

-Aucune assistance au freinage ni à la direction, pas d'ABS ni d'ESP

-220 km/h

-0 à 100 en 7,7 secondes

-1 000 m DA en 28,4 secondes

-Rapport poids/puissance d'environ 6,5 kg/ch

Il n'y a aucune concession au confort et c'est voulu !

Les vitres latérales sont en plexiglas et ne disposent que de petites glissières pour leur ouverture, la moquette de même que l'insonorisant pointent aux abonnés absents et on a intégré un maximum de pièces issues de la grande série afin de limiter les coûts : Pare-Brise et optiques de Citroën XM, combiné veilleuses-clignotants de 4L, jantes de 605 SV24, rétroviseurs de 405 et feux arrière de Citroën ZX.

Il n'y a pas non plus de coffre à bagages, le capot se soulève pour montrer le radiateur à double ventilateurs, la batterie et les deux maitres-cylindres de freins.

L'intérieur : Brut de fonderie !

On remarquera la disposition du pédalier (réglable comme le volant) franchement typé course.

Si le moteur n'est pas encore le groupe définitif (la 309 est en train de finir sa carrière au profit de la 306 qui aura aussi un moteur à 16 soupapes pressenti pour la Berlinette) on assemble également deux autres voitures : Une pour le crash-test obligatoire et l'autre pour l'homologation à l'UTAC dotées du 2 litres XU10J4 en fonte de 155 ch catalysé de la 405 MI16, c'est ce moteur qui sera monté sur les premiers véhicules vendus avec le bonus d'un couple plus agréable : 19 mkg à 3 500 tours au lieu de 18,4 mkg à 5 000 précédemment.

Elle sera officiellement homologuée le 29 juillet 1994.

Il y aura quelques difficultés pour obtenir cette sacro-sainte fiche d'homologation, en particulier au niveau des ceintures de sécurité (le législateur imposera la présence de ceintures trois points classiques à enrouleur en plus des deux harnais quatre points prévus dès le départ) mais cela n'empêchera pas la première auto de série de sortir de l'usine de Lohéac le 16 août.

Toutes les voitures seront assemblées à la main par une équipe de onze personnes seulement.

Les châssis tubulaires sont tous fabriqués par l'usine Citroën de Rennes et la voiture arrive à point nommé pour être homologuée par la FFSA comme "GT de série", en effet le règlement vient de changer et notre Berlinette peut donc être certifiée pour courir en Rallyes ou Courses de côte à la seule condition d'être produite à 50 exemplaires en un an, c'est donc la Fédération qui va imposer la cadence de production !

Destinée à une clientèle d'initiés, voire de puristes, on s'aperçoit vite que le comportement de la voiture est très proche de celui d'un modèle de compétition : Roulis très faible, direction directe, rapports de boite courts et parfaitement étagés, motricité parfaite…

C'est d'ailleurs l'avis des premiers journalistes invités à essayer la Berlinette, tous sont ravis et font état d'une voiture très bien née.

Tout juste lui reprochera t-on quelques broutilles facilement améliorables : Levier de vitesses trop gros, un poids trop important et surtout une suspension arrière "un poil" trop souple.

Par contre le prix de vente de 250 000 Francs (58 000€ "2023") en fera tousser quelques uns…

Les premiers clients livrés verront les jantes de 605 remplacées par des modèles à cinq branches un peu plus larges.

Au Salon de Paris 1994 Michel Hommell présente la Cabster (mélange de Cabriolet et Roadster) toujours dessinée par Erick de Pauw, mais l'accueil du public est assez mitigé et la voiture ne sera jamais commercialisée.

Restée unique la Cabster est désormais dans les collections du Manoir de l'Automobile.

Pendant ce temps on continue la production de la Berlinette afin de satisfaire au règlement de la FFSA.

Toutes les autos ne seront pas Jaune Poussin ou Bleu de France, il y aura aussi des exemplaires rouges…

… Et même British Racing Green !

En bleu c'est pas mal aussi !

Toujours à la recherche du poids minimum et des sensations de pilotage on présente en décembre 1995 la Barquette : Le toit est supprimé de même que le pare-brise est remplacé par un saute-vent qui impose de conduire avec un casque ou, à défaut, de solides lunettes de protection.

La Barquette, taillée pour la piste mais tout de même homologuée pour la route !

Cette fois-ci la clientèle répond favorablement au concept qui, c'est une réalité, permet de gagner 40 kilos et donc quelques dixièmes de secondes.

Disponible au prix de 199 000 Francs elle ne propose que deux options : Un chauffage et un couvre-tonneau.

Enfin homologuée FFSA l'auto est aligné par des enthousiastes lors de nombreuses compétitions, que ce soit en rallye ou sur circuits avec la création d'un challenge réservé aux possesseurs de Barquettes.

Philippe Couesnon (1961-2009), part avec une Barquette tenter de battre le record des 100 000 km en 100 jours sur route ouverte, il réussira cet exploit durant l'hiver 1996-97 en 94 jours.

L'homme n'en restera pas là et battra en 2002 le record de distance sur un an détenu depuis 1936 par François Lecot (400 000 km en Traction) en parcourant 500 000 km avec une 607 2,2 litres HDi.

Pourtant le pressentiment initial de Michel Hommell était le bon : L'affaire n'est pas rentable et le Spider Renault, présenté en même temps que la Barquette, fait de l'ombre à une firme qui n'enregistre que des ventes assez modestes…

Les productions Hommell auront toujours à souffrir auprès du grand-public de la comparaison avec des concurrentes "plus établies" : Lotus Elise, Spider Renault et Caterham Seven.

Un malheur n'arrivant jamais seul le styliste Erick de Pauw perd la vie dans un accident de la route.

C'est Sylvain Crosnier du cabinet SERA qui prendra la suite et dessinera celle qui deviendra la Berlinette RS en décembre 1997.

On a retenu les principales critiques de certains clients et journalistes en supprimant tous les éléments empruntés à la grande série et "trop visibles".

Les faces avant et arrière sont redessinées et bénéficient d'optiques plus originales, le capot arbore désormais un sympathique extracteur d'air.

Mais la plus grande nouveauté se cache sous le capot avec l'apparition du moteur 1 998 cm3 XU10J4RS déjà vu sur les 306 S16 et Xsara 2.0 VTS, il développe 167 ch à 6 500 tours au lieu de 150 pour le groupe précédent.

Son couple est de 19,3 mkg à 5 500 tours et permet à la nouvelle venue de tutoyer les 225 km/h grâce à sa puissance supplémentaire et à son poids redescendu à 950 kilos.

La boite, toujours à six rapports, est directement reprise de la Berlinette mais avec un étagement un peu différent.

Proposée au tarif modéré de 228 000 Francs (c'est 22 000 Francs de moins que la Berlinette qu'elle remplace) et sensible à certaines remarques de la clientèle qui jugeait l'équipement de cette dernière tout de même "un peu pauvre" on ajoute à la RS un petit catalogue d'options :

-Tapis de sol

-Bacs de rangement

-Sacs de voyage

-Horloge de bord

-Alarme

-Pneus Michelin MXX3 au lieu des Pilot Sport d'origine (seules les productions de ce manufacturier seront homologuées sur les automobiles Hommell)

-Sellerie intérieure plus cossue

-Peinture spéciale

-Kit "GT de série" : Arceau-cage, extincteur, coupe-circuit, harnais quatre points

Avec le Kit "GT de série" la compétition devenait possible.

La production de la Barquette cesse en 1999 après la sortie d'usine de 54 exemplaires, laissant la RS seule au catalogue…

On envisagera un peu plus tard de présenter un nouvel opus équipé du moteur 180 ch de la 206 RC, mais l'affaire fera long feu.

Fin de parcours pour un engin quasi-inutilisable comme Daily Driver.

Une Berlinette RS2 fait son apparition lors du Mondial de l'automobile en octobre 2000, on ne la reconnait extérieurement que grâce à ses écopes placées juste à côté des feux arrière et à ses jantes qui passent en 16", par contre SOUS le capot les choses sont différentes avec toujours le même moteur mais revu et corrigé par Danielson.

Grâce à des collecteurs tant d'admission que d'échappement notoirement agrandis ce préparateur a pu "sortir" 195 ch à 6 750 tours du célèbre quatre cylindres frappé du lion.

Cette fois-ci les 230 km/h sont en ligne de mire.

Les deux modèles cohabitent jusqu'en 2002, année où la production de la RS cesse.

Michel Hommell succombera à la mode des séries spéciales en présentant en 2002 dix exemplaires "10ème anniversaire" de la RS2 de teinte bleu métallisé, châssis tubulaire jaune, logos sur les ailes avant, sièges avec écusson brodé, plaque numérotée sur le seuil de porte gauche et deux sacs de voyage de la couleur du châssis livrés avec la voiture.

Mais les choses n'iront guère plus loin avec la RS2 car, le 6 décembre 2003, l'usine cesse son activité en tant que constructeur automobile.

Elle assure encore le service après-vente et l'entretien des autos produites jusqu'en 2008, année où la Société des Automobiles Michel Hommell est officiellement liquidée.

Production totale :

Berlinette : 69 exemplaires

Barquette : 54

Berlinette RS : 63

Berlinette RS2 : 46

Soit 232 exemplaires auxquels il convient d'ajouter le prototype Cabster et celui de la Barquette à moteur de 206 RC, tous deux restés uniques.

Au milieu des années 2000 des industriels Chinois sont venus à Lohéac dans le but d'acquérir les plans des voitures afin d'en assurer une production locale, mais l'histoire n'ira guère plus loin que la simple discussion d'affaire et sera vite oubliée.

Les 15 dernières Barquettes ont été achetées en 1999 par Christophe Collaro (et probablement aussi une Berlinette d'occasion) pour les modifier et en faire des Vaillante Grand Défi sur un dessin original de Jean Graton, "père" du héros de BD Michel Vaillant.

Elles seront alignées dans le 3Com Stars Challenge qui verra de nombreuses célébrités du Showbiz' s'affronter sur circuits durant quelques saisons, on peut citer entre autres :

-Régis Laspalès

-Arthur

-Caroline Barclay

-Jean-Marie Bigard

-Nelson Montfort

-Philippe Lavil

-Rémy Julienne

-Julien Courbet

-Stéphane Collaro (père de l'initiateur du projet)

-Michel Fugain

-Loïc Peyron

-Stéphane Bern…

Les plus affutés d'entre vous auront reconnu des optiques de VW Golf IV…

L'auto sera aussi l'une des vedettes du film Michel Vaillant réalisé en 2003 par Louis-Pascal Couvelaire avec Sagamore Stévenin, Jean-Pierre Cassel et Diane Kruger.

Ce long métrage, qui sera un énorme échec commercial, ne me laissera personnellement pas un souvenir impérissable.

Ainsi s'achève l'aventure initiée par Michel Hommell un soir de bringue…

Difficile de parler de grosse déception commerciale tant les choses étaient sur le fil du rasoir dès le début du projet avec la mise au point d'un engin radical qui ne pouvait être vendu qu'à un prix très élevé, rançon de sa petite série.

En fait la Berlinette avait la même philosophie que la R8 Gordini : Pouvoir permettre à son propriétaire d'aller se défouler sur un circuit ou un rallye sans avoir à investir dans une remorque et un véhicule tracteur.

Un argument de vente bien faible eu égard à une auto dont la conduite sur route était pour le moins fatigante, au point que certains conducteurs prenaient le volant avec des boules Quiès dans les oreilles !

Au moins l'homme a t-il eu le mérite d'avoir mené l'histoire jusqu'au bout, bien des investisseurs plus fortunés ne sont pas allés aussi loin, qu'il en soit donc ici chaleureusement remercié.

La cote de nos jours ?

Elle est restée en fin de compte assez soutenue et si une Berlinette "bien fatiguée par des années de circuits" peut se trouver pour 16 000€ (mais en reste t-il au moins une ?) un bel exemplaire ne se négociera plus en-dessous de 23 000€.

Une Barquette ne changera pas de mains à moins de 25 000€ et une RS sera à vous contre 30 000€ au minimum.

Une belle RS2 vous soulagera d'au moins 36 000€ voire même largement 40 000€ s'il s'agit de l'une des dix "Anniversaire".

Pour les pièces une dizaine de spécialistes en France sont toujours prêts à entretenir votre Hommell, Google est votre ami !

Essai du prototype par l'équipe de M6 Turbo :