Invité §sev283Rs 22 juin 2008 Signaler Partager 22 juin 2008 suite du Yamato : ces images proviennent de differents sites... cela fait une compilation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 22 juin 2008 Signaler Partager 22 juin 2008 Bateau très interessant, le dernier de sa raçe, comme les Iowa américains... Le Yamato/Musashi avait été conçus par les Japonais pour être si puissant que les équivalents Américains aurait été si gros qu'il leur aurait été impossible de passer par le canal de Panama! Les tourelles et les canons (Top Secret... ) était si gros que les Japonais ont été obligé de construire un bateau-atelier pour pouvoir les transporter de l'usine au chantier naval de construction. La conception de ces navires était malgré tout classique, alors que les Iowa Américains avait adopté le principe du blindage "tout ou rien", ce qui permet d'économiser du poids sans rien vraiment sacrifier à l'efficacité opérationnelle du bâtiment. Finalement, ils était déja dépassé à leur sortie de chantier, mais à la décharge des états-majors de tout les pays, nul n'en avait encore conscience... Leurs fin est typique de ces géants d'une ère révolue: le Yamato et le Musashi furent coulés par l'aéronavale américaine, et le troisième coque transfomée en porte-avion fut torpillé (quatre torpille au but...) par un sous-marin américain à sa sortie de chantier naval... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §sha101ar 22 juin 2008 Signaler Partager 22 juin 2008 La troisième coque transfomée en porte-avion fut torpillé (quatre torpille au but...) par un sous-marin américain à sa sortie de chantier naval... Le Shinano (71000t), torpillé par l'USS Archerfish (1500t) le 29 novembre 1944 après... 20 heures en tout et pour tout en mer ! Il avait été décidé de le convertir en porte-avions après le désastre japonais de Midway où l'Akagi, le Kaga, le Soryu et l'Hiryu avaient été coulés. En novembre 1944 il était presque achevé mais en raison de l'intensification des raids aériens sur la région de Tokyo, il fut décidé de le transférer dans la Mer Intérieure. Problème, il n'est pas prêt à prendre le large... On ne sait pas si les portes étanches peuvent se fermer et même si c'est le cas si elles seront vraiment étanches, beaucoup de trous restent ouverts dans les cloisons, les câblages électriques ne sont pas hermétiquement scellés, le réseau de pompage n'est pas achevé, le circuit d'incendie non plus, les pompes ne sont pas encore à bord... De plus l'équipage de 1900 hommes est très inexpérimenté, certains n'ont même jamais pris la mer... Le 28 novembre l'Archerfish le repère, et après une longue poursuite, lance 6 torpilles, qui touchèrent toutes au but. Mais le Shinano avait été conçu pour pouvoir encaisser une vingtaine de torpilles. S'il avait été convenablement manoeuvré et construit, il aurait pu regagner un port. Mais l'eau qui avait envahi les compartiments touchés gagna les autres par des portes étanches qui n'avaient pas reçu leurs garnitures. Les mécaniciens japonais essayèrent de mettre en marche les pompes d'épuisement mais constatèrent qu'elles n'étaient même pas montées. Ils se retournèrent alors vers les pompes à bras mais le navire n'avait pas touché celles qui lui revenaient... En désepoir de cause, des... chaînes furent organisées ! Tentative futile vue la quantité d'eau qui s'engouffrait pas les 6 énormes brèches. L'organisation et la discipline flanchèrent, les hommes, les mécaniciens abandonnèrent leurs postes, les officiers donnaient des ordres dans le vide. Quatre heures après avoir été torpillé, le Shinano n'avançait plus et donnait une gîte de plus en plus importante sur tribord. Le portrait de l'empereur, dans son cadre doré, fut descendu de la passerelle, après avoir été soigneusement enveloppé dans des pavillons et transporté sur un destroyer qui avait accosté. Puis l'évacuation commença. Le 29 novembre le Shinano chavira, laissant apparaitre sa coque gigantesque avec ses 4 hélices à l'arrière... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Tomcraft 23 juin 2008 Signaler Partager 23 juin 2008 Bateau très interessant, le dernier de sa raçe, comme les Iowa américains... Le Yamato/Musashi avait été conçus par les Japonais pour être si puissant que les équivalents Américains aurait été si gros qu'il leur aurait été impossible de passer par le canal de Panama! Les tourelles et les canons (Top Secret... ) était si gros que les Japonais ont été obligé de construire un bateau-atelier pour pouvoir les transporter de l'usine au chantier naval de construction. La conception de ces navires était malgré tout classique, alors que les Iowa Américains avait adopté le principe du blindage "tout ou rien", ce qui permet d'économiser du poids sans rien vraiment sacrifier à l'efficacité opérationnelle du bâtiment. Finalement, ils était déja dépassé à leur sortie de chantier, mais à la décharge des états-majors de tout les pays, nul n'en avait encore conscience... Leurs fin est typique de ces géants d'une ère révolue: le Yamato et le Musashi furent coulés par l'aéronavale américaine, et le troisième coque transfomée en porte-avion fut torpillé (quatre torpille au but...) par un sous-marin américain à sa sortie de chantier naval... Est ce que on peut parler reelemment d'ere revolu, en sachant que durant la guerre froide les russes ont construit des batiments armés comme pas possible?? Maintenant je sais pas au niveau dimension et tonnage si ils s'equivalent... Peut on eclairé un peu ma lanterne, car a priori j'ai l'impression qu'il y'a des connaisseurs present ici . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §sha101ar 24 juin 2008 Signaler Partager 24 juin 2008 Est ce que on peut parler reelemment d'ere revolu, en sachant que durant la guerre froide les russes ont construit des batiments armés comme pas possible?? Maintenant je sais pas au niveau dimension et tonnage si ils s'equivalent... Peut on eclairé un peu ma lanterne, car a priori j'ai l'impression qu'il y'a des connaisseurs present ici . Il y a eu par la suite les croiseurs de classe Kirov, avec un tonnage de 28000t., les navires les plus puissamment armés au monde. Le Topic de la Marine (sommaire page 1) Mais ils étaient dus au choix délibéré des soviétiques de ne pas se lancer dans la course aux porte-avions et de compenser par une puissante aéronavale à long rayon d'action. Du coup ce type de croiseur se justifiait en temps que navire-amiral de flotte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 24 juin 2008 Auteur Signaler Partager 24 juin 2008 Tonton, t'aurais pas une belle histoire à nous raconter sur la guerre froide et les évadés de la RDA ? Merci tonton !!! Le petit Valcyr est demandé à l'accueil de ce Topic ! Remarque j'ai une petite anecdote à ce sujet... 1987, je fais mon service militaire. A chaque fois que le régiment (ou ne serait-ce qu'une compagnie d'ailleurs...) part faire une manoeuvre, on se rend compte que de nombreux poids-lourds "venus de loin dans l'Est" viennent passer la nuit dans les alentours de Belfort... L'histoire est assez connue, à cette époque de guerre froide, seuls les "camarades" exemplaires pouvaient faire du transport longue distance avec l'Ouest, et on ne rentrait dans ces entreprises que sur "chaude recommandation" du parti ! Ce soir-là de septembre, je pars acheter des clopes au tabac de la gare, autant pour m'occuper que parce que la marque que je fumais à ce moment ne se trouvait pas au foyer. Décidant de rentrer par le chemin des écoliers, je longe un moment la voie ferrée qui mène à Paris via Lure et m'aperçois de la présence de plusieurs wagons plateaux sur une voie de garage, ce qui me permet de me rappeler que la 4ème compagnie équipée d'AMX30 part le lendemain matin pour Canjuers en manoeuvres, et c'est précisément à cet endroit-là que nous chargeons nos blindés... Je continu mon chemin et constate la présence de 2 semie-remorques stationnées sur un terre-plein. Les rideaux de cabines sont baissés mais les plaques ne laissent planer aucuns doutes : Il y a un Hongrois de la Transbud et un Polonais de la Pekaes, "comme par hasard" juste un peu en surplomb de la zone de chargement... Je passe le long des camions et m'étonne de voir une grosse "antenne CB" dépasser de chaque rétroviseurs, cet "accessoire de communication" étant jugé de l'autre côté du rideau de fer comme subversif, il est donc parfaitement interdit d'en posséder... J'évite de jouer les guignols de service et d'aller taper aux portières, le coin étant assez désert je n'avais pas envie de me réveiller à Berlin-Est... Par contre je rentre à la caserne et demande à voir l'officier de permanence, consécutivement aux consignes que nous avions reçues au cas où des gens rencontrés au hasard dans la rue nous "paient un coup" par exemple et nous posent des "questions un peu trop précises" sur nos activités... J'ai du bol, l'OP est un lieutenant avec qui j'avais eu dans le passé d'excellents rapports. On se pose 5mn et il me questionne sur les véhicules : Quelle marque, plaques d'immat', nom du transporteur, combien de personnes autour etc etc... "Ils en ont mis du temps ces cons-là, en règle générale ils se pointent la veille !" me lancera t-il... La Gendarmerie sera prévenue dans la foulée et nos braves chauffeurs-routiers invités à aller "dormir" ailleurs. Voilà, c'est pas grand'chose mais c'était notre quotidien à l'époque... Et en fin de compte c'était assez marrant ! Par contre, lors de mon passage "basse altitude" le long des bahuts, ma coupe de cheveux a du éveiller des soupçons, je ne serais pas étonné d'apprendre avoir été photographié à l'insu de mon plein gré, et compte-tenu de la descente des Gendarmes 1 heure plus tard d'avoir eu ma trombine cataloguée comme "ennemi du peuple" quelque part dans un bureau crasseux de Moscou ou de Varsovie... On ne m'a pas décoré, c'est une honte ! Les camions préférés des amis des animaux : Seules des taupes pouvaient les conduire... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 24 juin 2008 Signaler Partager 24 juin 2008 J'en ai vu quelque uns (il y à vingt ans... ) sur les quais de Seine pas loin de Saint-Ouen... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 24 juin 2008 Auteur Signaler Partager 24 juin 2008 Près des fleuves, ils avaient pour missions de relever la profondeur des cours d'eau (comment, j'en sais rien! ) la largeur des ponts, le poids autorisé etc etc... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §kor747Dm 24 juin 2008 Signaler Partager 24 juin 2008 Génial ce genre de ptites anecdotes persos Sans indiscrétion t'as fait ton service dans quel régo et a quel poste? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 25 juin 2008 Auteur Signaler Partager 25 juin 2008 Chef d'équipe choc au 35ème RI. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §enz113vZ 30 juin 2008 Signaler Partager 30 juin 2008 Voui... Et ce soir en sortant du bureau, direction Arromanches, la commémoration, et le traditionnel feu d'artifice (superbe) coordonné avec un son et lumière avec film sur écran géant. Demain, en mer ! (les maquereaux sont là) Si à l'occasion tu es intéressé pour voir des sites que les touristes ne fréquentent pas... Un amateur d'histoire et pecheur qui plus est , tu vas vite devenir un ami toi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 1 juillet 2008 Auteur Signaler Partager 1 juillet 2008 RENE FONCK N°1 du classement... Il nait le 27 mars 1894 dans les Vosges et se retrouve orphelin de pére à l'âge de 4 ans. Il parvient à devenir apprenti-mécanicien, et à la déclaration de guerre rejoint un régiment du Génie. Passionné d'aviation depuis son enfance, il se débrouille pour "tanner" sa hiérarchie et se retrouve versé dans l'aviation en février 1915. Il devient pilote d'observation sur Caudron G4. Il réussit à forcer un Rumpler allemand à atterrir dans les lignes Françaises en aoùt 16. Cet exploit est suffisant pour lui faire intégrer une escadrille de chasse, la fameuse "Cigognes". C'est à ce moment qu'il entre dans la légende, il ira jusqu'à abattre 6 avions ennemis en une journée ! Il arrive à la fin du conflit sans la moindre blessure, mieux : Aucun de ses avions ne reçut le moindre impact ! Il totalise 75 victoires homologuées (avions ennemis tombés dans nos lignes ou destruction de l'un d'entre-eux vue par au moins 3 témoins) plus 52 non confirmées mais probables ! Ce qui fait un total de 127... (En comptant de la sorte, Von Richtoffen a dépassé largement les 140 ! ) Avec un tel résultat, on s'étonne que Fonck ne soit pas plus connu, car il faut bien reconnaître que Guynemer (avec 54 victoires) et Nungesser ( 45...) ont toujours été plus populaires, jusqu'à l'adulation même... Il faut sans doute chercher du côté de la personnalité de l'as pour obtenir une explication : Fonck est un "taiseux" de naissance, un maniaque de la perfection, ne discutant jamais les ordres il était là pour "casser du boche" et le faisait bien... Il obtient très vite une énorme réputation de casse-burnes auprès de ses subordonnés, exigeant le meilleur de tous, restant toujours près de SON avion pour toutes les opérations de maintenance importante et allant se coucher sitôt posé au sol en cas de coup de fatigue. Il ne buvait ni ne fumait, ce qui était très rare à cette époque, Nungesser était d'ailleurs réputé pour ses virées nocturnes qui finissaient à tous les coups en "foire aux Gnons"... En plus, on ne lui connaît aucune liaison avec la gente féminine... IN-CRO-YA-BLE ! En fait, cet homme avait au moins 60 ans d'avance sur ces pairs : Il passait son temps libre à courir, s'isolait fréquemment pour s'adonner à des poses de Yoga (que le personnel de la base ne comprenait pas... ), il ne fallait pas chercher plus loin ce qui lui donnait ses exceptionnelles qualités de combattant, montant à très haute altitude pour observer l'ennemi et fondant sur lui en ne tirant que 5 ou 6 balles sur le pilote. (son acuité visuelle était d'ailleurs exceptionnelle !) Le temps et le succès venant, le timoré devint arrogant, cassant même... En septembre 1917 il se mit à dos l'arme aérienne et tous les médias en critiquant ouvertement les techniques de combat de Guynemer, le pilote adulé de tous qui venait alors juste d'être tué, s'étonnant "que celà ne soit pas arrivé plus tôt"... Quand à ses relations avec Nungesser, elles se caractérisaient par un seul mot : Exécrables... Après guerre, il devint député de 1919 à 1924, écrivit ses mémoires et fit une tentative malheureuse de traversée de l'Atlantique aux commandes d'un Sikorsky (crash au décollage). Durant les années 30, il fustige l'immobilisme de l'armée française et le manque de préparation de son aviation. Après l'armistice de juin 40, il reste fidèle à Pétain et devient "ministre sans portefeuille" dans le gouvernement de Vichy. Dès 41 il s'oppose à Laval et le Maréchal le désavoue, ce qui lui permet de prendre ses distances avec les collabos et de donner quelques coups de mains à la résistance. Il est tout de même arrêté en septembre 44 et emprisonné à Paris, bien que son mépris pour Laval et les autorités allemandes d'occupation était de notoriété publique. On le libére en décembre sans charges à son encontre... Il lui faudra attendre 1948 pour obtenir un "certificat de résistant". Ses actions lors de cette période trouble de notre histoire restent encore nimbées de mystère... Il quitte définitivement la vie publique, se retire dans les Vosges et y meurt le 18 juin 1953 d'une hémorragie cérébrale, à 59 ans. Tonton Jensen. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §tot374ZN 1 juillet 2008 Signaler Partager 1 juillet 2008 une sacrée personnalité Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §cle806Gb 1 juillet 2008 Signaler Partager 1 juillet 2008 Toujours aussi intéressant à lire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 2 juillet 2008 Signaler Partager 2 juillet 2008 René Fonck était tellement habile au tir qu'il lancait une pièce de monnaie en l'air et tirait dessus de la main gauche avec un pistolet en faisant mouche! Il a abattu des avions allemands d'une balle de mitrailleuse, car il visait le pilote et il lui est arrivé de faire mouche dans la tête du pilote adverse au premier coup. C'était d'ailleurs une victoire relativement humaine, à cette époque les pilotes n'avait pas de parachute (car la hiérarchie craignait que les pilotes sautent de l'appareil par "lacheté" :/ ) et nombres d'entre eux mourrait brulé vif dans leur appareil en flammes, au point qu'au comble de la douleur certains sautait de leur appareil en flammes... Sans parachute. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §sha101ar 4 juillet 2008 Signaler Partager 4 juillet 2008 Tout le monde a vu des reconstitutions du débarquement au cinéma dans des films tels que "Il faut sauver le soldat Ryan". Cependant, si Spielberg a réussi à filmer "à hauteur d'homme", plongeant le spectateur au coeur de l'action, il a du pour ça recourir à près d'un millier de figurants. Tout le monde n'a pas les mêmes moyens mais les effets de palette graphique permettent de compenser. Ainsi cette reconstitution d'Omaha Beach, pour l'émission "Timewatch" de la BBC, faite avec... 3 figurants, en 4 jours ! Explication en image, présentée par Richard Hammond (Top Gear) : http://www.koreus.com/video/timewatch-bloody-omaha.html Au final, même si il y a certaines limites, c'est assez bluffant... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Fer120yc 4 juillet 2008 Signaler Partager 4 juillet 2008 Topic ultra intéressant. Merci aux intervenants. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 12 juillet 2008 Auteur Signaler Partager 12 juillet 2008 ACHILLE BAZAINE Le maréchal félon... L'archétype de la Baderne plus préoccupée de politique que du sort de ses hommes... Il en subsistait encore quelques "exemplaires" en 1914... 1870, le Général Leboeuf dit à qui veut l'entendre "qu'il ne manque pas un bouton de guêtre" aux soldats de l'armée Française en guerre depuis peu face aux Prussiens... En fait, cette guerre déclarée par la France qui n'accepte pas l'idée d'une alliance entre l'Espagne et la Prusse où notre pays se retrouverait pris entre deux feux va très vite tourner au désastre... Pour être clair, l'état-major va faire l'étalage de toute son incompétence, précipitant le troisième empire vers l'abîme. Dès le début du conflit les revers se multiplient à l'envie, et ce jusqu'au désastre de Sedan... C'en est trop pour beaucoup de Français et la République est proclamée à Paris, avec à sa tête un Léon Gambetta bien décidé à continuer le combat ! A ce moment-là, Bazaine est à Metz et on compte sur ce Maréchal sorti du rang pour inverser le sort des armes... Pourtant, sa campagne a jusqu'ici été d'une totale médiocrité, jugez plutôt : Il est commandant du 3ème corps d'armée, mais le 6 août il ignore complétement la demande d'aide du Général Frossard qui se fait écraser à Forbach... A l'issue, il fait mouvement sur Verdun. Il a le choix entre 3 routes et prend celle de Gravelotte, où vont littéralement "s'empiler" ses 185 000 hommes, 40 000 chevaux et 600 pièces d'artillerie ! (il a d'ailleurs de la chance que l'aviation d'assaut n'existe pas encore, sans quoi tout le monde aurait été exterminé sans coup férir... ) Harcelé par l'avant-garde Prussienne (d'où l'expression "Ca tombe comme à Gravelotte"), la 3ème armée a tellement bien été dirigée qu'elle se retrouve encerclée dans Metz 7 jours plus tard ! Incapable de prendre la moindre décision, Bazaine ne tente même pas de rejoindre Mac-Mahon qui se fait coincer à Sedan. C'est dans la capitale de la Moselle qu'il apprend le retour à Paris de la République et la nomination d'un gouvernement "d'Union Nationale" pour la défense de la nation. Farouchement anti-républicain, Bazaine commence à nouer des contacts avec l'état-major de Bismark, espérant pouvoir dégager son armée sans heurts et marcher sur Paris avec elle pour restaurer l'Empire... Les Prussiens ont vite compris qu'ils avaient affaire à un crétin et lui laissent espérer une issue positive le temps d'obtenir la réddition des armées Françaises bloquées autour de Metz ! Lorsque, au bout de 3 mois, Bazaine comprend qu'il a été dupé, ce dernier capitule sans conditions... Jugé en octobre 1873, le "Maréchal-Traître" va payer pour tous les officiers dont l'incompétence lors de cette campagne n'était déjà plus à prouver. Il est condamné à mort, le tout assorti de la dégradation militaire... Le président de la République lui accorde alors sa grâce, et il se retrouve à la prison de l'île Ste Marguerite, d'où il parvient à s'évader dès l'année suivante à l'aide de complices restés fidèles à l'Empire. Réfugié en Espagne, il est reconnu et gravement blessé au visage par un Français de passage en 1887. Il meurt l'année suivante à l'âge de 77 ans. Tonton Jensen. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §wis127up 12 juillet 2008 Signaler Partager 12 juillet 2008 Quelle buse quand même, on se demande bien comment il en est arrivé à ce niveau de responsabilités. Des amis bien placés sans doute, où plutôt des gens qui se sont servis de son anti-républicanisme. Euh, au fait Tonton, tu nous les poste bientôt les photos que le F-4 Iranien a pris du parlement Irakien Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §spi110tq 12 juillet 2008 Signaler Partager 12 juillet 2008 Tres beau/bon topic chargé d'histoire humaine Trés belle initiative. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 12 juillet 2008 Auteur Signaler Partager 12 juillet 2008 Quelle buse quand même, on se demande bien comment il en est arrivé à ce niveau de responsabilités. Des amis bien placés sans doute, où plutôt des gens qui se sont servis de son anti-républicanisme. Euh, au fait Tonton, tu nous les poste bientôt les photos que le F-4 Iranien a pris du parlement Irakien En fait, Bazaine n'a jamais été un "foudre de guerre", mais comme il avait commencé sa carrière "deuxième pompe" et qu'il avait gravi les échelons surtout dans les colonies et au Mexique je pense que l'état-major s'était un peu bercé d'illusions à son encontre... De plus, ses convictions politiques ne purent que le servir c'est vrai... Il faut aussi reconnaître que le désastre de 1870 n'a pas eu seulement comme responsable l'incurie du commandement Français : - Bismark était loin d'être net dans l'affaire ! Il est clair que son alliance avec l'Espagne avait aussi pour but de faire enrager la France (il avait dit devant témoins "le taureau Français va se ruer sur le chiffon rouge que j'agite"), il connaissait parfaitement le "niveau" de l'armée et les aptitudes douteuses de notre commandement... - Napoléon III était malade et diminué... Lors du conflit il souffait d'une crise de calculs rénaux, d'après les médecins d'aujourd'hui elle était d'une telle ampleur qu'elle lui aurait otée toute capacité à raisonner clairement. C'est d'ailleurs l'impératrice Eugénie qui fit surtout office de médiateur à cette époque... Pour le survol de Bagdad : Ca va venir... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Ark438wL 12 juillet 2008 Signaler Partager 12 juillet 2008 J'aimais beaucoup ce topic jusqu'au moment ou certains intervenants ont commencés a parler de choses que je connais un peu c'est la que je me suis rendu compte de beaucoups d'aproximations, de mauvaise interpretations et je peux dire aussi de pures inventions Je suis obligé de considerer que les autres sujets aussi sont abordés ici avec le meme amateurisme et je quitte definitivement ce topic auquel bien qu'ayant peu participé, j'ai apporté tout mon interet, la forme bien qu'interessante ne suffit pas a combler la vacuité des interventions de certains. Pour ceux qui restent je suggere de ne pas prendre tout ça au pied de la lettre et recouper les "informations" glanés ici avec d'autres sources, l'histoire est un sujet bien trop important pour etre abordé de la sorte. Bonne continuation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
fufu el bandit 12 juillet 2008 Signaler Partager 12 juillet 2008 Au revoir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §wis127up 12 juillet 2008 Signaler Partager 12 juillet 2008 Bon voyage zizi . Enfin du bon sens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §wis127up 12 juillet 2008 Signaler Partager 12 juillet 2008 En fait, Bazaine n'a jamais été un "foudre de guerre", mais comme il avait commencé sa carrière "deuxième pompe" et qu'il avait gravi les échelons surtout dans les colonies et au Mexique je pense que l'état-major s'était un peu bercé d'illusions à son encontre... De plus, ses convictions politiques ne purent que le servir c'est vrai... Il faut aussi reconnaître que le désastre de 1870 n'a pas eu seulement comme responsable l'incurie du commandement Français : - Bismark était loin d'être net dans l'affaire ! Il est clair que son alliance avec l'Espagne avait aussi pour but de faire enrager la France (il avait dit devant témoins "le taureau Français va se ruer sur le chiffon rouge que j'agite"), il connaissait parfaitement le "niveau" de l'armée et les aptitudes douteuses de notre commandement... - Napoléon III était malade et diminué... Lors du conflit il souffait d'une crise de calculs rénaux, d'après les médecins d'aujourd'hui elle était d'une telle ampleur qu'elle lui aurait otée toute capacité à raisonner clairement. C'est d'ailleurs l'impératrice Eugénie qui fit surtout office de médiateur à cette époque... Pour le survol de Bagdad : Ca va venir... C'est sûr qu'en plus de ça, Bismarck était pas manchot Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §KAL330Vd 13 juillet 2008 Signaler Partager 13 juillet 2008 J'aimais beaucoup ce topic jusqu'au moment ou certains intervenants ont commencés a parler de choses que je connais un peu c'est la que je me suis rendu compte de beaucoups d'aproximations, de mauvaise interpretations et je peux dire aussi de pures inventions Je suis obligé de considerer que les autres sujets aussi sont abordés ici avec le meme amateurisme et je quitte definitivement ce topic auquel bien qu'ayant peu participé, j'ai apporté tout mon interet, la forme bien qu'interessante ne suffit pas a combler la vacuité des interventions de certains. Pour ceux qui restent je suggere de ne pas prendre tout ça au pied de la lettre et recouper les "informations" glanés ici avec d'autres sources, l'histoire est un sujet bien trop important pour etre abordé de la sorte. Bonne continuation Bon voyage Ziriako Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §sim713Wp 14 juillet 2008 Signaler Partager 14 juillet 2008 J'aimais beaucoup ce topic jusqu'au moment ou certains intervenants ont commencés a parler de choses que je connais un peu c'est la que je me suis rendu compte de beaucoups d'aproximations, de mauvaise interpretations et je peux dire aussi de pures inventions La recup de ferraille sans doute ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §sha101ar 18 juillet 2008 Signaler Partager 18 juillet 2008 Pas vraiment une anecdote de guerre... quoique... enfin c'est assez édifiant sur l'interêt que portent certaines personnes à la chose militaire... Source : Le monde du 14/07/2008 Ce 14 juillet, Gilbert B. a tout son temps libre. Pas de cérémonie officielle. Pas de lever de drapeau. Pas de Champs-Elysées. Pas d'Arc de Triomphe pour raviver la flamme. Pas de poignées de main solennelles. Pas de photos dans le journal le lendemain, son béret rouge de parachutiste vissé sur la tête, ses médailles en pagaille accrochées au revers de son veston. Il y a encore quelques mois, Gilbert B. était vice-président de la 655e section des médaillés militaires de la ville de Yerres (Essonne). Pour rien au monde il n'aurait manqué ces 14 Juillet, ces 8 Mai, ces 11 Novembre, ces 18 Juin, ces 19 Mars. Les commémorations, c'était la grande affaire de sa vie. Avec les rendez-vous d'anciens combattants, les dîners de veuves de guerre et les enterrements - beaucoup d'enterrements, forcément, avec le temps -, Gilbert B. était un septuagénaire très occupé. ON CONNAISSAIT DEPUIS DES ANNÉES CET ANCIEN D'ALGÉRIE Lorsque le vice-président de sa section était mort, en 2002, Gilbert B. avait proposé ses services. On connaissait depuis des années cet ancien d'Algérie et tout le monde l'appréciait. Il était disponible, actif, et comme il remplissait la seule condition impérative - être titulaire de la médaille militaire, cette Légion d'honneur des combattants -, il avait été élu à l'unanimité. Deux ans plus tard, dans les salons de l'hôtel de ville de Yerres, en présence de toute sa famille et de ses amis du monde combattant, Gilbert B. avait connu un intense moment de bonheur. Il s'était fait remettre les insignes de chevalier de l'ordre national du mérite par un colonel de l'armée de terre en retraite. Désormais, à chaque manifestation officielle, il pouvait arborer le bleu du mérite aux côtés du vert-jaune de la médaille militaire, du blanc et rouge de la valeur militaire et du violet des palmes académiques. Un "vrai sapin de Noël", s'amusait-on parfois. Les palmes académiques, ça avait d'ailleurs un peu surpris ses amis combattants, car dans le civil, ils ne l'avaient connu que plombier. Mais bon, Gilbert B. était tellement dévoué. Il avait même ajouté à ses activités, des responsabilités complètement bénévoles au sein de France mutualiste, la mutuelle des anciens combattants. A un ami, il avait confié le dernier de ses rêves : "Un jour, j'aurai le rouge." Pourtant, de méchantes rumeurs avaient commencé à circuler sur son compte. Il se murmurait que tous ces rubans n'étaient peut-être pas vraiment mérités. Les bruits sont arrivés aux oreilles du président de la section, qui s'en est ému et a demandé en tête à tête des explications à Gilbert B. Celui-ci a éludé, évoqué une "cabale" contre lui et a promis de prouver ses titres. Le président a attendu, en vain. Gilbert B., lui, a continué d'arborer ses décorations dans toutes les grandes occasions. AUCUN GILBERT B. N'AVAIT ÉTÉ DÉCORÉ A l'automne 2007, les choses ont pris un tour plus sérieux. Une enquête dans les fichiers de la Société nationale des médaillés militaires ne révèle aucune trace de Gilbert B. Saisi à son tour, le chef de cabinet de la grande chancellerie de la Légion d'honneur, François Sourd, indique que Gilbert B. est inconnu des archives, qu'il s'agisse de l'ordre national du mérite ou de la médaille militaire. Au cabinet du ministre de l'éducation nationale, même constat : aucun Gilbert B. n'avait été décoré des palmes académiques. Saisi par la grande chancellerie, le procureur de la République d'Evry lançait en novembre 2007, une procédure pour port illégal d'insignes contre Gilbert B. Lorsque son président lui a annoncé qu'une plainte avait été déposée, Gilbert B. s'est effondré en larmes dans ses bras, en le suppliant de l'aider à le sortir de là : "Ma femme, mes enfants, mes petits-enfants... ils ne sont pas au courant." Quelques jours plus tard, devant le commissaire de police chargé de l'enquête, c'est un homme brisé qui se présente. Gilbert B. avoue tout. Ses quatre décorations ne lui ont jamais été attribuées. D'ailleurs, il n'a jamais été parachutiste, encore moins sergent. L'Algérie, il y est bien allé, dans le cadre de son service militaire, mais il en est sorti avec le grade de 2e classe. "J'étais projectionniste...", indique-t-il. Avec la complicité d'un de ses amis, un ancien gendarme décédé depuis, il s'était fabriqué un diplôme de médaille militaire daté de 2001. Le même l'avait encore aidé à falsifier à son nom, sur les photocopieuses de France mutualiste, un document officiel d'attribution du Mérite. Là, ç'avait été plus compliqué. Pour "rendre service" à sa véritable destinataire, une vieille dame âgée, Gilbert B. s'était proposé d'aller régler à sa place l'achat de la médaille auprès du Trésor public. Une fois l'original en main, il en avait fait une photocopie, et l'ordinateur de son ami avait fait le reste. La photocopie était assez grossière mais elle avait suffi à tromper la vigilance du colonel que Gilbert B. s'était choisi comme parrain. Coup de chance, en 2003, dans la liste des récipiendaires de l'ordre national du Mérite, figurait un certain Cyril, portant le même patronyme que lui. "J'ai voulu profiter de cette homonymie pour essayer de donner du crédit à ma démarche", a expliqué Gilbert B. aux policiers. A ceux qui, alors, lui avaient fait remarquer que ni le prénom ni le parcours professionnel ne correspondaient au sien, il avait répondu que "c'était une erreur du Journal officiel" qu'il allait s'empresser de faire corriger. "MEURTRI PAR CETTE AFFAIRE" Quant aux médailles et à l'insigne des Palmes académiques, il est allé "tout simplement les acheter dans un commerce qui se trouve au Palais-Royal". "On ne demande aucun justificatif", a-t-il dit. Entendu par les enquêteurs, le colonel qui l'a décoré n'a pas caché sa colère. "Je me suis fait manipuler, et en tenue d'uniforme en plus !", s'est-il exclamé. Quant au président de la 655e section des médaillés militaires, il s'est dit "meurtri par cette affaire". Au policier qui lui a demandé pourquoi il avait fait tout ça, Gilbert B. a répondu : "Je ne sais pas trop... Pour démontrer que j'assurais mes fonctions en tant qu'ancien combattant. En tout cas, il n'y a eu aucun intérêt matériel de ma part." Comme le policier insistait pour comprendre ses raisons, Gilbert B. a ajouté : "Peut-être pour faire croire que j'étais quelqu'un..." Depuis, il a inscrit une date officielle à son agenda. En novembre. Pas le 11, le 6. Celle de son procès. Il aura tout juste 74 ans. Pascale Robert-Diard Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Tomcraft 18 juillet 2008 Signaler Partager 18 juillet 2008 Pas vraiment une anecdote de guerre... quoique... enfin c'est assez édifiant sur l'interêt que portent certaines personnes à la chose militaire... Source : Le monde du 14/07/2008 Ce 14 juillet, [...] Depuis, il a inscrit une date officielle à son agenda. En novembre. Pas le 11, le 6. Celle de son procès. Il aura tout juste 74 ans. Pascale Robert-Diard C'est lamentable comme geste de la part de ce monsieur... Il y'a des choses que l'on "peut" faire, mais abuser de telle decoration, je trouve ça grotesque et honteux :q ! Dégouté... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §KAL330Vd 18 juillet 2008 Signaler Partager 18 juillet 2008 Cette affaire est tout à fait lamentable, mais hélas beaucoup de pseudos-combattants et de pseudos-résistants ont profité de ces "auto-promotions" instantanées . Personne ne vérifiait alors les histoires et le parcours de ces personnes Les périodes troubles de l´histoire d´un pays s´y prêtent parfois Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §sha101ar 18 juillet 2008 Signaler Partager 18 juillet 2008 Au sujet de la "récupération " que peuvent faire certaines personnes au lendemain d'une guerre, je ne saurais trop conseiller le très bon téléfilm "93, rue Lauriston" avec Michel Blanc, Samuel le Bihan et Daniel Russo (je ne sais pas si il est disponible en DVD, sinon contact en MP). Sinon se pose la question de la valeur de ces décorations si convoitées, de leurs conditions d'attribution... Quand on sait qu'il a fallu attendre 2004 pour que les survivants du commando Kieffer, seuls français à avoir débarqué sur les plages le 6 juin 1944 aient la Légion d'Honneur... Une honte. Car la guerre, si terrible soit elle, c'est parfois de belles histoires comme on a pu le lire dans ce topic mais aussi un inventaire de la mesquinerie, de l'hypocrisie et de la lâcheté humaine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 19 juillet 2008 Auteur Signaler Partager 19 juillet 2008 Chose promise, chose due ! BAGDAD PHOTOGRAPHY 4 octobre 1980 Le commandant Ilkany de 1st squadron de reconnaissance de l'IRIAF reçoit l'ordre d'aller "chatouiller" les Irakiens en allant photographier avec son RF4E le QG du parti Baas, le parlement ainsi que le palais présidentiel de Bagdad histoire de montrer la détermination des forces Iraniennes dans ce conflit qui n'avait alors que quelques semaines... Un RF4E semblable à celui de la mission du 4 octobre 80. Les Irakiens en avait fait des "cibles prioritaires"... Il va choisir bien entendu une route qui lui permettra d'éviter autant que faire se peut les batteries anti-aériennes Irakiennes connues et va y parvenir ! Mais arrivé au Nord-Ouest de la capitale Irakienne, Ilkany est obligé de monter un peu pour prendre ses photos, c'est à ce moment que les soldats Irakiens ouvrent le feu avec tout ce qu'ils ont "sous la main". Le RF4E passe en supersonique au travers d'un vrai mur de projectiles divers : 12.7mm, 23mm, 57mm et même des SAM 2 et 3 ! Ces caméras tournent à plein régime... C'est pour le moins "soulagé" qu'il redescend à "altitude de sécurité" (comprenez par là une "hauteur" de... 10 mètres ! ) C'est alors que 2 MiG se pointent en face à face... N'ayant pas d'armement, Ilkany balance "pleine bourre" et passe entre ses 2 adversaires ! Les 2 MiG Irakiens sont pilotés par des bons, ils font demi-tour et coursent un RF4E qui parfois descend à bien moins de 10 mètres... C'est alors qu'il en est presque à encadrer la planéte qu'un SAM 3 tiré par une batterie au sol le frôle et percute juste derrière lui ! Très secoué, le RF4E est maîtrisé et poursuit vers la frontière... Se sachant prêts de perdre la partie, les pilotes des 2 MiG tentent d'ouvrir le feu au canon, mais Ilkany arrive à contrer tous les tirs, tout en se faufilant entre les maisons du coin! Les Irakiens cessent la poursuite, sans doute short petrol, et ce juste au moment où l'Iranien s'aperçoit qu'il laisse derrière lui une belle trainée de carburant... Il ralentit sa course folle et reprend de l'altitude pour tenter de rallier le 707 ravitailleur qui l'attend juste après la frontière. Lorsque il enquille la perche de ravitaillement, il ne restait dans les réservoirs du Phantom que... 300 litres de Kérozene (moins de 3mn de vol) Après son atterrissage à Mehrabad, on comptera 17 trous (petit calibre et éclats divers) dans la carlingue du zinc ! Un sacré pilote ! Le parlement Irakien de Bagdad photographié lors de cette mission. Tonton Jensen. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Tomcraft 19 juillet 2008 Signaler Partager 19 juillet 2008 Roh le fou !!! Mais quel plaisir de lire tes anectodes Tonton Jensen, ahhhhhhhhhhhh Encore! Encore! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §tot374ZN 19 juillet 2008 Signaler Partager 19 juillet 2008 J'aimais beaucoup ce topic jusqu'au moment ou certains intervenants ont commencés a parler de choses que je connais un peu c'est la que je me suis rendu compte de beaucoups d'aproximations, de mauvaise interpretations et je peux dire aussi de pures inventions Je suis obligé de considerer que les autres sujets aussi sont abordés ici avec le meme amateurisme et je quitte definitivement ce topic auquel bien qu'ayant peu participé, j'ai apporté tout mon interet, la forme bien qu'interessante ne suffit pas a combler la vacuité des interventions de certains. Pour ceux qui restent je suggere de ne pas prendre tout ça au pied de la lettre et recouper les "informations" glanés ici avec d'autres sources, l'histoire est un sujet bien trop important pour etre abordé de la sorte. Bonne continuation bonne continuation Ziriako ; au fait il parait que tu es toujours au chomage ? faudrait que tu fasses qq chose depuis le temps.. ton fils nous a dit que vous partiez en vacances cette année. Profite en car à la rentrée, cela risque d'etre moins agreable.. a tres bientot Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §kor747Dm 19 juillet 2008 Signaler Partager 19 juillet 2008 Génial D'ailleurs sur le moment je me suis dit "Gné? Des ravitos 707 Iraniens? " Du coup je cherche, et je tombe sur cette photo qui montre bien le niveau de coopération aentre USA et Iran dans les 70's : http://www.patricksaviation.com/uploads/photos/23480.jpg En plus avec un de mes avions favoris, le F 111 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant