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Anecdotes de guerre (Index page 1)


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Invité §Glm886zo

Très intéressant ce topic !

 

Un rectificatif cependant :

 

Pour être clair, le tank américain ne faisait pas le poids face à ce Panzer, armé d'un redoutable 88mm alors que le Sherman devait se "contenter" d'un 76mm qui n'arrivait même pas à percer son blindage!

(Page 1)

 

Le Panther était nanti d'un 75 mm, le 88 étant monté sur les Tigres et quelques autres chars (Elephant et quelque sautomoteurs). En revanche, le Jagpanther était équipé de ce canon et les Panther II, dont seuls quelques prototypes ont été montés, était conçu pour l'utiliser.

 

Assez curieusement, les chars allemands de cette époque était tous motorisés avec des moteurs essences, alors que les soviètiques était avec des moteurs Diesel, ce carburant étant bien moins inflammable en cas de coup au but dans les réservoirs. Et c'était pareil avec les blindés américains, sauf une version de Sherman motorisés par deux moteurs Diesel, assez populaire auprès des équipages (un des surnom des Sherman était "bol de punch"...)
(Page 2)

 

Sauf erreur, les Panzer III et IV (donc les chars le splus répandus, surtout le IV) étaient équipés de diesel. Seuls les chars lourds étaient à l'essence (Panther, Tiger, etc.)

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Invité §Glm886zo
Assez curieusement, les chars allemands de cette époque était tous motorisés avec des moteurs essences, alors que les soviètiques était avec des moteurs Diesel, ce carburant étant bien moins inflammable en cas de coup au but dans les réservoirs. Et c'était pareil avec les blindés américains, sauf une version de Sherman motorisés par deux moteurs Diesel, assez populaire auprès des équipages (un des surnom des Sherman était "bol de punch"...)
(page 2)

 

Sauf erreur, les Panzer III et IV (donc les chars le splus répandus, surtout le IV) étaient équipés de diesel. Seuls les chars lourds étaient à l'essence (Panther, Tiger, etc.)

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Exact pour le 75mm du Panther ( inexcusable de ma part... :pfff: ), non pour les Diesel. :nanana:

 

J'ai vérifié : Toutes mes sources indiquent Maybach HL120TRM 300cv ESSENCE pour les PzIII séries E à N, HL120TR de 320cv pour le D.

Pour le PzIV : HL120TRM 300cv identique au PzIII E/N... :jap:

 

J'ai bien un bouquin qui cite un Diesel sur le IV, mais avec des références identiques au PzIII qui lui est confirmé comme essence... :bah:

Le même bouquin faisant état d'un moteur "12 cylindres en V en ligne", je préfère ne pas trop m'y attarder... :W

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Les Blindés allemand fonctionnait à l'essence, de même que ceux des autres nations, sauf les Soviétiques (avec un exception sur une petite série de Sherman avec un couplage de deux moteur Diesel). Les blindés Soviétique fonctionnait avec des moteurs Diesels.

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Invité §GTN377VD

Le calibre nominal ne fait pas tout... Contrairement à ce qu'on croit souvent, un canon de 75 comme celui du Panther, doté d'un tube long et d'une munition véloce possède un meilleur profil ballistique qu'un 88 standard, tel celui du Tigre (= celui du 88 Flak) ! donc, meilleures performances en perforation. Par contre, le "stopping power" reste à l'avantage du 88, un peu comme la comparaison entre une cartouche de 11.43 et de 9mm.

Et le 88 du Jagdpanther n'est pas (du tout) celui du Tigre ! c'est le 88 long PAK43, identique à celui du Koenigstiger. Là, ca n'a rien à voir : le 88 PAK43 est sans doute la meilleure pièce antichar de la dernière guerre. Rien à voir avec les délires de 128 PAK.

L'équation à résoudre pour un tank est complexe : il s'agit d'associer un chassis performant et suffisant à une bonne pièce antichar, et surtout à un profil de blindage performant. Le blindage du Panther était plus performant que celui du Tigre, bien que moins épais... Le profil angulaire du blindage du Tigre l'assimilait à un véritable "piège à obus", contrairement au Panther. Le Jagdpanther à cet égard est un véritable chef d'oeuvre !

Last but not least : le coût de production d'un Panther était infiniment inférieur à celui d'un Tigre, là réside sans doute la véritable supériorité du premier ! moins de pièces, moins de temps de production, moins de coûts...

Sinon, pour aborder l'autre camp, le T34, machine rustique et efficace, était prévu pour fonctionner indifféremment au mazout et au fiel domestique. Les soviétiques, très intelligemment et agissant avec pragmatisme, avaient imaginé de se ravitailler au cours de leur avancée potentielle en Allemagne sur les cuves de fiel des immeubles allemands...

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Ah bon ? :buzz:

 

Je croyais que les Diesel posaient problèmes par grand'froid à cette époque : Apparition de cristaux de paraffine dans le gas-oil touSSa... :cyp:

 

Il est vrai que je viens d'un autre monde, je dois confondre... :oops:

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Ah bon ? :buzz:

 

Je croyais que les Diesel posaient problèmes par grand'froid à cette époque : Apparition de cristaux de paraffine dans le gas-oil touSSa... :cyp:

 

Il est vrai que je viens d'un autre monde, je dois confondre... :oops:

 

 

Les soviétique avait l'habitude de ce genre de souci. :bah: Par contre, démarrer un moteur essence de 1940 par -25°C, voila un challenge difficile. :w: Déja qu'une simple AX 1,0 TGE avec carburateur et starter manuel c'était challenge en été alors... :/

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Invité §cle806Gb

Pendant les plus grands froids, les soldats de la wehrmacht avait pour consigne de garder les moteurs des camions en route jour et nuit sur le front de l'est, avec les radiateurs calfeutrés... Dixit un ancien soldat, fait prisonnier qui a travaillé pour mon grand père et qui est venu habiter définitivement en France par la suite. Enrôlé à 16 ans en 43 je crois... :jap:

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Invité §KAL330Vd

 

Les soviétique avait l'habitude de ce genre de souci. :bah: Par contre, démarrer un moteur essence de 1940 par -25°C, voila un challenge difficile. :w: Déja qu'une simple AX 1,0 TGE avec carburateur et starter manuel c'était challenge en été alors... :/

 

 

 

Les allemands lors du siège de Stalingrad avaient mis en place un pont aérien de vivres et de munitions ...

 

tous les matins au plus fort de l´hiver il leur fallait allumer des feux de camp sous les moteurs des Ju 52

 

pour que les moteurs se mettent en marche :jap:

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Invité §Glm886zo

Oui, pour les Panzer III et IV, j'ai un bouquin qui fait mention de diesel. Sans doute une erreur.

 

Tiens, une anecdote à propos du Renard du désert, Rommel. L'histoire dit que lorsqu'il a débarqué en Lybie, il a fait défiler ses troupes. Comme il savait que des informateurs allaient en faire mention aux alliés, il a fait tourner ses chars en boucle, donnant l'illusion d'une force bien plus grande.

 

On dit aussi qu'il faisait parfois rouler des camions en zig zag derrière ses troupes pour soulever plus de poussière et donner l'impression d'un attaque très importante.

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Invité §KAL330Vd

Oui, pour les Panzer III et IV, j'ai un bouquin qui fait mention de diesel. Sans doute une erreur.

 

Tiens, une anecdote à propos du Renard du désert, Rommel. L'histoire dit que lorsqu'il a débarqué en Lybie, il a fait défiler ses troupes. Comme il savait que des informateurs allaient en faire mention aux alliés, il a fait tourner ses chars en boucle, donnant l'illusion d'une force bien plus grande.

 

On dit aussi qu'il faisait parfois rouler des camions en zig zag derrière ses troupes pour soulever plus de poussière et donner l'impression d'un attaque très importante.

 

 

 

Et il à fait construire des structures en bois imitant des chars qu´il à fait poser sur des Kubelwagen pour les mêmes raisons :jap:

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Invité §jib404yu

Les allemands lors du siège de Stalingrad avaient mis en place un pont aérien de vivres et de munitions ...

tous les matins au plus fort de l´hiver il leur fallait allumer des feux de camp sous les moteurs des Ju 52

pour que les moteurs se mettent en marche :jap:

 

 

Les russes aussi avaient ce genre de problèmes pour leurs avions, mais ayant l'habitude des grands froids :D , ils avaient des machines souflant de l'air chaud, ce que n'avaient pas allemands....

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Invité §KAL330Vd

 

Les russes aussi avaient ce genre de problèmes pour leurs avions, mais ayant l'habitude des grands froids :D , ils avaient des machines souflant de l'air chaud, ce que n'avaient pas allemands....

 

 

 

C´est d´ailleurs bizarre le manque d´attention pour ce genre de "détails" dont firent preuve les allemands, alors que plusieurs années durant ils ont eu nombre de conseillers militaires au sein de l´armée Rouge avant la Grande Guerre Patriotique. :??:

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Invité §jib404yu

C´est d´ailleurs bizarre le manque d´attention pour ce genre de "détails" dont firent preuve les allemands, alors que plusieurs années durant ils ont eu nombre de conseillers militaires au sein de l´armée Rouge avant la Grande Guerre Patriotique. :??:

 

Il ne faut pas non plus oublier que la campagne de Russie ne devait pas durer jusqu'à l'hiver.... :ange:

Des anoraks, des machines pour réchauffer les moteurs, des bottes fourrées....Que de gadgets inutiles pour une campagne "estivale" :D

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Invité §KAL330Vd

Il ne faut pas non plus oublier que la campagne de Russie ne devait pas durer jusqu'à l'hiver.... :ange:

Des anoraks, des machines pour réchauffer les moteurs, des bottes fourrées....Que de gadgets inutiles pour une campagne "estivale" :D

 

 

 

Pour une campagne tout-à-fait, mais quid d´une occupation de ces territoires pendant les longs mois d´hiver? :cyp:

 

 

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Invité §jib404yu

Pour une campagne tout-à-fait, mais quid d´une occupation de ces territoires pendant les longs mois d´hiver? :cyp:

 

Alors là :bah:

Ils devaient penser ne pas rencontrer de résistance pendant leur occupation, et donc cela aurait limiter l'emploi de matériels.

Ou alors ils comptaient sur les équipements russes capturés :D

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Non, Hitler escomptait bel et bien "en finir" avec l'URSS en moins de 4 mois...

 

2 problèmes :

 

-Mussolini parti avec son armée en campagne du côté de la Grèce et incapable de s'en sortir sans renforts allemands (Hitler lui avait pourtant écrit pour lui demander de ne pas passer à l'offensive à cette période, les renforts envoyés manqueront sur le front de l'est)

 

-Les premières troupes Nazies entrées en Ukraine reçurent un accueil relativement enthousiaste de la part de ses habitants, las du Stalinisme.

Les allemands furent incapables d'en tirer le moindre parti, tout à leur "supériorité Aryenne"... :pfff:

Les Ukrainiens choisirent vite "le parti le moins pire" et allèrent grossir les rangs des partisans, harcelant les troupes du IIIème Reich sur leurs arrières.

 

Ces 2 raisons eurent pour effet un ralentissement de la progression initialement prévue, et l'hiver fit le reste... :D

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Invité §KAL330Vd

Non, Hitler escomptait bel et bien "en finir" avec l'URSS en moins de 4 mois...

 

2 problèmes :

 

-Mussolini parti avec son armée en campagne du côté de la Grèce et incapable de s'en sortir sans renforts allemands (Hitler lui avait pourtant écrit pour lui demander de ne pas passer à l'offensive à cette période, les renforts envoyés manqueront sur le front de l'est)

 

-Les premières troupes Nazies entrées en Ukraine reçurent un accueil relativement enthousiaste de la part de ses habitants, las du Stalinisme.

Les allemands furent incapables d'en tirer le moindre parti, tout à leur "supériorité Aryenne"... :pfff:

Les Ukrainiens choisirent vite "le parti le moins pire" et allèrent grossir les rangs des partisans, harcelant les troupes du IIIème Reich sur leurs arrières.

 

Ces 2 raisons eurent pour effet un ralentissement de la progression initialement prévue, et l'hiver fit le reste... :D

 

 

Ce sont bien les Italiens qui ont mis 3 jours pour conquérir 30km et en moins d´une journée firent une retraite "stratégique" de 70 km? :D

 

Du moins je me souviens d´une anecdote dans le genre :buzz:

 

 

 

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On a fini par savoir ce qui posait problème à l'armée Italienne en 39/45 :

 

=======> DE GROS PROBLEMES AUDITIFS CHEZ LES SOLDATS DE LA PENINSULE ! :o

 

A chaque fois qu'un gradé disait "Tout le monde prend les baïonnettes, on va charger!" les trouffions comprenaient "Tout le monde dans les camionnettes, on va s'casser !" :beuh:

 

 

 

:ddr:

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Invité §Glm886zo

Il est évident que Hitler a fait preuve d'une grande légèreté en attaquant l'URSS sans prévoir une campagne d'hiver (ou du matériel pour l'occupation). Sans doute les difficultés russes en Finlande donnaient l'idée d'une armée soviétique très médiocre, et la méconnaissance des armes (les KV1 et T34) jouèrent un rôle dans cette idée d'une guerre rapide. Du reste, les alliés pensaient la même chose et on donnait avant guerre à l'URSS une valeur militaire inférieure à celle de la France. Mais il est indéniable qu'Hitler a fait une grosse erreur. On soulignera d'ailleurs le fait que plus les années passaient, plus l'image du "génie militaire" s'estompait derrière celle d'un homme à la santé dégradée et qui a commis des erreurs énormes (l'usage du ME262 en bombardier, l'affectation de blindés de premier ordre à des novices quand nombre d'as devaient se contenter d'un PzIII, etc.)

D'ailleurs, comme l'a fait remarquer R. Cartier, la wehrmacht semble splendide au moment de Barbarossa, mais le tableau n'est pas si rose :

Par rapport à la campagne de France, si le nombre de divisions blindées est multiplié par deux, le nombre moyen d'engins est tombé de 258 à 196 par division. La campagne de Russie commence avec à peine 750 chars de plus que la campagne de France et nombre d'entre eux sont des Pz I et II qu'i faudra retirer en catastrophe quand poindront les T34. Sans parler du matériel hétéroclite et dépassé que constituent les prises de guerre (char Renault R35, Skoda, etc.) Plus grave, les 7/8 de l'infanterie sont à pied. Quand on connait les distances en Russie, on craint le pire. L'aviation ne dispose que de 720 chasseurs, 1160 bombardiers et 120 avions d'observation, à rapprocher avec l'immensité du territoire à couvrir. Enfin des difficultés d'approvisionnement apparaissent avant l'attaque : le caoutchouc manque cruellement.

 

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Invité §Glm886zo

La fin du « meilleur navire de son temps ».

 

Huit Décembre 1941. Le vice amiral Tom Phillips, que l’on nomme Tom Pousse en raison de sa petite taille décide de risquer en mer la flotte dont il a reçu le commandement, composée des cuirasses Repulse et Prince of Wales. Ce dernier, considéré par beaucoup comme le meilleur navire anglais est très moderne, il a pris part, naguère, à la poursuite contre le Bismarck et le Prinz Eugen. On vient d’annoncer une flotte japonaise dans le détroit de Siam et Singapour a été bombardée. Tom Pousse brûle de surprendre les Japonais et de leur infliger une cuisante défaite. Mais les avis sont partagés, car le porte-avions d’escorte Indomptable est indisponible, pour cause d’échouage. Le général d’aviation Pulford peut offrir une petite escorte, mais celle-ci restera côtière. Pour la navigation hauturière, il faudra faire sans. Après quelques atermoiements, Phillips donne l’ordre du départ. Il se refuse à la simple théorie de la flotte en vie, les navires doivent être risqués quelle que soit leur valeur. Il faut dire qu’il est brillant et souvent comparé à Nelson, le modèle éternel de la marine de guerre anglaise. À 17h35, les deux navires, accompagnés de quatre destroyers nommés Tenedos, Electra, Express et Vampire quittent le port. Pulford fait savoir qu’il ne peut pas donner la couverture promise.

La nuit puis la journée passent, on guette anxieusement l’ennemi, il est important d’avoir l’effet de surprise. Mais au couché du soleil, des moteurs d’avion se font entendre. Ils se perdent dans le lointain. Il est impossible de savoir s’il s’agit d’amis ou d’ennemis, s’ils ont vu les bateaux ou non. L’angoisse monte. Le Tenedos, bas en fioul, refoule sur sa base. À 21 h, Tom Pousse décide de faire demi-tour. L’affaire est trop risquée. Dans le Repulse, on peste, le navire n’a jamais vu le feu et l’on rêve d’en découdre.

 

Loin d’ici, la 22è flottille aérienne japonaise connaît aussi la désillusion. Ses aviateurs ont cherché vainement les navires anglais. La flotte a bel et bien été repérée. Les avions du soir n’ont pas vu Phillips, mais lui même n’a pas remarqué, plus tôt dans l’après-midi, le périscope de l’I56 qui a signalé sa présence. Pour les Japonais, l’occasion est passée, impossible de trouver les bateaux de nuit et demain, ils seront au port, sous couverture aérienne. Mais un événement va changer ce scénario.

 

À minuit on signale un débarquement ennemi à Kuantan. Peu de renseignement, mais une intervention de la flotte permettrait de justifier la sortie en mer. Phillips met le cap sur le petit port. À 2h40, le sous-marin I58 lance 5 torpilles sur les navires anglais, mais pas une n’explose et personne ne s’en aperçoit ! Bientôt l’Express reconnaît le port du Kuantan, mais tout est calme. En fait, des bœufs ont traversé un champ de mines et les explosions ont été interprétées comme une préparation d’artillerie. Phillips dépité, comprend qu’il a perdu de précieuses heures d’obscurité. Le Tenedos rend compte qu’il a été attaqué par neuf avions japonnais. La menace se précise. Au petit matin, la 22è flottille trouve enfin les navires anglais. Pourtant, les marins sont confiants, leur DCA est très puissante, notamment les « pianos de Chicago » qui équipent le Prince of Wales. Trente-quatre bombardiers horizontaux et cinquante et un torpilleurs attaquent. Très vite le Repulse est frappé par neuf avions torpilleurs. Il fume de toute part. Puis, c’est le Prince of Wales qui est touché. Sa vitesse tombe à huit nœuds et il gîte sévèrement. Peu de temps ensuite, les destroyers récupèrent les survivants. Si les Japonais n’ont perdu que quatre appareils, les deux cuirassés sont coulés, 2081 marins sont sauvés sur les 2921 membres d’équipage. Phillips ne connaîtra pas la gloire de Nelson, il s’abîme dans la carcasse de son navire amiral.

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Invité §Glm886zo

De rien, j'essaie de faire vivre ce topic, dont la lecture m'a régalé. :p

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LITTLE BIG HORN ou la fin du général Custer... 25 juin 1876

 

 

L'histoire assez courte des USA a toujours érigé l'ultime carré de résistance de Custer et de ses hommes en un monument de courage et d'abnégation. :jap:

 

Pourtant, la bataille telle qu'elle a été racontée est de nos jours sujette à caution. :o

 

Au moins tout autant que la personnalité du général : Il suffit de feuilleter quelques livres ou visiter certains sites pour s'apercevoir qu'on a dit tout et son contraire à son propos... :cyp:

 

Custer.jpg.554018e7a8d1c7b6a16c520ea01c9ffd.jpg

 

Pour certains il est le "général courage" qui a toujours défendu ses hommes envers et contre tous, tout autant qu'il empêcha de nombreux massacres de prisonniers Indiens à l'issue de batailles dont les tuniques bleues ressortaient victorieuses.

 

Pour d'autres ce n'est ni plus ni moins qu'une ordure finie, massacrant tout sur son passage... :bah:

 

La bataille de Little Big Horn va se produire suite à une révolte des indiens Lakotas : Le traité de Fort Laramie leur donnait le contrôle du territoire des Blacks Hills, sacré pour eux.

Mais en 1870 on y trouve de l'or... :L

 

Les "sauvages" seront donc plus ou moins délogés par les nouveaux colons qui ne s'embarrassaient d'aucuns scrupules pour s'enrichir.

 

Fin 1875, les Lakotas se trouvent à la tête d'une coalition regroupant aussi les Sioux et les Cheyennes afin de chasser les "visages pâles" de leurs terres sacrées, mais le gouvernement US envoie sur place 2500 hommes de la cavalerie, avec pour objectif d'écraser la révolte au plus vite, sachant que les Indiens étaient maitres dans la tactique du harcélement "type guérilla" comme on dirait de nos jours...

 

Pas question donc de laisser pourrir la situation, il faut frapper vite et fort ! :o

 

Custer part vers les Blacks Hills avec son 7ème de cavalerie composé de 586 hommes, 30 officiers et 33 éclaireurs indiens.

 

Le 24 juin au soir, les éclaireurs rapportent à Custer qu'il y a de nombreux Indiens dans une vallée à l'Ouest de leur position.

 

Le général part à leur recherche avec tous ses hommes jusque fort tard dans la nuit.

 

Le lendemain à 9h00, les mêmes éclaireurs confirment qu'il y a devant eux un énorme rassemblement d'Indiens !

 

La seule chose qui préoccupe Custer n'est visiblement pas leur nombre, mais le fait qu'il faille leur "rentrer dedans" avant qu'ils ne se dispersent, il commet là une erreur ahurissante... :pfff:

 

Sans le savoir, il va foncer dans la plus grande coalition Indienne jamais réalisée, avec le chef Sitting Bull à leur tête, et disposant de 700 carabines Winchester à magasin de 16 balles, alors que la Cavalerie de disposait que d'antiques Springfield 45 monocoup ! :eek:

 

Le 7ème de Cavalerie part vers son destin se scindant en 3 bataillons : Major Réno, Gal Custer et capitaine Benteen.

 

 

 

 

A SUIVRE ! :peur:

 

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

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LITTLE BIG HORN ou la fin du général Custer Partie 2

 

 

 

 

Réno a pour mission de traverser avec ses hommes la rivière pour attaquer le village Indien par l'est.

Custer doit progresser versant ouest et prendre les peaux-rouges en tenaille... :rs:

Benteen doit patrouiller dans les alentours et "finir" les fuyards. :L

 

Réno part à la charge, il s'attend à voir s'enfuir les Indiens comme une volée de moineaux, mais ces derniers ripostent, et même TRES VIOLEMMENT ! :o

 

Le bataillon doit prendre la fuite... :oops:

C'est même la panique dans les rangs, Réno n'ayant pas jugé utile de se couvrir d'une arrière-garde "au cas où"... :bah:

 

Se réfugiant sur une colline, il y retrouve les hommes de Benteen, eux aussi "mis à mal"...

 

On pense que Custer, ayant entendu les tirs et n'ayant aucunes informations sur la situation réelle, fit avancer son détachement au triple galop pour entrer en trombe dans le village, comme il le fit à Washita 8 ans plus tôt (ce village Indien fut dévasté de la sorte et tout ses habitants y furent exterminés, ce qui fit de Custer une "gloire" chez les blancs mais "l'homme à abattre" chez les Sioux).

 

Il a du se rendre compte que le "village" était d'importance car il envoya un messager vers Benteen avec les mots suivants: "Benteen : Gros village, apportez munitions. Patientez les gars ! il y en aura pour tout le monde !"

 

En fait, il n'aura jamais le loisir d'entrer dans ce village : Les Indiens feront feu sur son bataillon depuis le sommet des collines...

 

Dès que les soldats se mettaient en position de tir, ils se retrouvaient face à des hommes entrainés, très bien armés et maitrisant parfaitement le terrain ! :o

 

Aucun ne survécut... :(

 

img573.jpg.3c871b5bddefc4d4c45a3b851c632523.jpg

La vision allégorique de Custer et ses hommes luttant jusqu'à la mort face aux Indiens : Très loin de la réalité en fait...

 

Le messager qui fut en fin de compte le seul survivant du bataillon sera chargé d'identifier les corps 2 jours plus tard.

 

A la fin de sa vie, il finit par répondre aux apôtres du "dernier carré" de résistance qui fit la légende de Custer :

 

-"Qu'on arrête avec cette histoire ! Il n'y avait pas de chevaux là où ils étaient allongés, rien non plus pour fabriquer un corral... Je le sais j'y étais !" :mad:

 

Les Indiens aussi ne parlèrent jamais du "dernier carré" de Custer, se servant des corps des chevaux pour son dernier baroud avec les survivants de son bataillon, mais plutôt d'une fuite "comme des ivrognes, ou un troupeau de bisons".

 

img574.jpg.11d7c6d6bc54c397361c072b9c06237b.jpg

Dessin réalisé par les Sioux après la bataille : Des corps de soldats allongés partout sur le champ de bataille, assurément plus proche de la réalité...

 

Bien entendu on ne tint aucun compte des assertions de ces "sauvages", et durant plus de 100 ans on alla même jusqu'à interdire toutes formes de fouilles sur la zone ! :cyp:

 

Pourtant, en 1983, un important feu de prairie allait tout remettre en question. :oui:

 

 

A SUIVRE ! (Cékomssa ! :o )

 

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LITTLE BIG HORN ou la fin du général Custer Partie 3

 

 

 

 

A cette date, des archéologues emmenés par Richard Fox bouclèrent les lieux.

 

Equipés de détecteurs de métaux, ils repérérent de très nombreuses douilles, ainsi que des balles fichées dans le sol et les restes de 81 armes (surtout des révolvers Colt, dont une grande partie était en acier).

 

Ils vont agir ensuite comme dans une enquête criminelle, à savoir :

 

-Direction d'entrée des projectiles dans le sol

-Analyse des douilles afin d'identifier l'arme qui a tirée (chaque percuteur laisse une trace unique, tout comme les balles qui sortent du canon d'ailleurs)

 

On retrouve 1453 balles, 41 sont à des révolvers Colt.

 

Le tiers a été tiré quasi à la verticale (tirs sur des ennemis à terre ou essais après la bataille on ne sait y répondre... :bah: )

 

On ne retrouva aucun amoncellement de douilles de mêmes armes au même endroit : Ce qui prouve de manière définitive que le "dernier carré" n'a jamais existé ! :nanana:

 

On a réussi à littéralement "suivre" les derniers instants de certains soldats en retrouvant les douilles laissées au sol et, dans la mesure du possible, les balles qui furent tirées... :L

 

On est certain que beaucoup d'entre-eux ont tirés en s'enfuyant sur des ennemis embusqués (douilles de carabines Winchester retrouvées amoncellées)

 

Mieux même, voici les conclusions de l'enquête des archéologues :

 

Les hommes appartenaient aux compagnies C, E, F, I et L du 7ème de Cavalerie.

 

Il est établi que jamais Custer et ses hommes ne purent entrer dans le village Indien.

 

Ils gagnérent directement les collines environnantes.

 

La compagnie L fut déployée sur la crête Est, mais les Sioux disposaient là-bas de 78 Winchester: 30 soldats y furent tués au moins.

 

La compagnie I était déployée pour soutenir la L, mais ils furent aussi exterminés : 80 morts.

 

Les E et F mirent pied à terre et se déployèrent sur la crête Sud, mais ils se retrouvèrent face aux Cheyennes pendant qu'un groupe de Sioux les contournait : 65 morts.

 

La C ne fut pas déployée et fut anéantie par les Indiens qui occupaient des positions très abritées et en hauteur : 50 morts dont Custer.

 

Mais les Indiens n'en tirèrent aucun avantage, bien au contraire ! :pfff:

 

De très nombreux jeunes américains voulèrent "venger Custer" (c'était presque un cri de ralliement d'ailleurs...) et s'engagèrent en masse, pendant que le gouvernement donnait les moyens nécessaires à l'armée pour s'équiper de matériel moderne. :o

 

Le Major Réno fut traduit devant un tribunal, avec l'accusation d'avoir abandonné Custer, mais il fut totalement blanchi, sans pour autant se remettre d'une telle infamie d'ailleurs... :L

 

Les peaux-rouges perdirent définitivement le territoire des Black Hills et furent parqués de force dans des réserves... :bah:

 

 

FIN

 

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

 

 

 

 

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Invité §M55517Op

Bonjour, beau récit , mais pas très réaliste, ... cela fait + de 100 ans que cette affaire prete a contreverse .... l'histoire est beaucoup plus compliquer que ca ....

beaucoup d questions sont encore posé aujourdhui ....

 

Pourquoi Reno et Benteen sont rester avec les 2/3 du régiments (+ de 400 hommes) alors que Custer se faisait tailler un short a coté (vraiment a coté) ..???

Pourquoi les témoignage de la fameuse commission d'enquete on été enterrer jusqu'en 1951 ? .. et peine sortie il a été prouvez que les témoignage était faux, les cartes trafiqués,

Les fouille interdite ????, non non, en une journée en 1940 , 10 000 balles on été ramasser par des "curieux" .... le site a été piller pendant plus de 100 ans donc les fouille de 1984 (pas 1983) ... :??:

 

Un bon lien pour rétablir un peu de verité ... ;)

 

http://www.custerwest.org/saccueil.htm

 

 

 

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Non, pas la vérité : TA vérité ! :o

 

Il y a des dizaines de sites qui disent tout et son contraire sur Custer et Little big Horn et il me semble l'avoir écrit pour le moins clairement lors de la première partie de mon histoire... :roll:

 

Bien sur que l'histoire est compliquée (où ai-je dit qu'elle était simple ?) mais tu me vois soutenir une thèse d'universitaire ici ? :lol:

 

On est sur Forum-Auto ici, pas sur Historama...

 

Au fait, explique comment "en une journée" de simples curieux peuvent ramasser... PLUS DE 10 000 BALLES ! :eek:

 

En comptant ces projectiles plus ceux récupérés par l'équipe de Richard Fox on en est à AU MOINS 11 453 projectiles, tout en gardant à l'esprit que beaucoup n'ont jamais du être retrouvées et d'autres ramassées dans l'anonymat total sur un siècle...

 

Il n'est pas illusoire d'imaginer en te suivant que statistiquement c'est environ 20 000 coups qui ont été tirés ce jour-là, c'est pas "un peu-beaucoup" ? :ddr:

 

 

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Invité §KAL330Vd

Non, pas la vérité : TA vérité ! :o

 

Il y a des dizaines de sites qui disent tout et son contraire sur Custer et Little big Horn et il me semble l'avoir écrit pour le moins clairement lors de la première partie de mon histoire... :roll:

 

Bien sur que l'histoire est compliquée (où ai-je dit qu'elle était simple ?) mais tu me vois soutenir une thèse d'universitaire ici ? :lol:

 

On est sur Forum-Auto ici, pas sur Historama...

 

Au fait, explique comment "en une journée" de simples curieux peuvent ramasser... PLUS DE 10 000 BALLES ! :eek:

 

En comptant ces projectiles plus ceux récupérés par l'équipe de Richard Fox on en est à AU MOINS 11 453 projectiles, tout en gardant à l'esprit que beaucoup n'ont jamais du être retrouvées et d'autres ramassées dans l'anonymat total sur un siècle...

 

Il n'est pas illusoire d'imaginer en te suivant que statistiquement c'est environ 20 000 coups qui ont été tirés ce jour-là, c'est pas "un peu-beaucoup" ? :ddr:

 

 

 

C´est même trop ... :cyp:

 

D´autant que la MG-34 n´était fournie qu´au compte-gouttes fonsd.gif.6e4eb484abc381c1d38173161bbb9e10.gif

 

 

 

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Invité §M55517Op

 

C´est même trop ... :cyp:

 

D´autant que la MG-34 n´était fournie qu´au compte-gouttes fonsd.gif.6e4eb484abc381c1d38173161bbb9e10.gif

 

 

 

 

De meme que les Gatling était pas la non plus ... mais 20 000 balles cela ne fait qu'une moyenne de 10 par tete ... :) , sachant que les cavalier utilisait pas mal de colt (6 balles c'est vite tiré ) ....

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Invité §M55517Op

Non, pas la vérité : TA vérité ! :o

 

Il y a des dizaines de sites qui disent tout et son contraire sur Custer et Little big Horn et il me semble l'avoir écrit pour le moins clairement lors de la première partie de mon histoire... :roll:

 

Bien sur que l'histoire est compliquée (où ai-je dit qu'elle était simple ?) mais tu me vois soutenir une thèse d'universitaire ici ? :lol:

 

On est sur Forum-Auto ici, pas sur Historama...

 

Au fait, explique comment "en une journée" de simples curieux peuvent ramasser... PLUS DE 10 000 BALLES ! :eek:

 

En comptant ces projectiles plus ceux récupérés par l'équipe de Richard Fox on en est à AU MOINS 11 453 projectiles, tout en gardant à l'esprit que beaucoup n'ont jamais du être retrouvées et d'autres ramassées dans l'anonymat total sur un siècle...

 

Il n'est pas illusoire d'imaginer en te suivant que statistiquement c'est environ 20 000 coups qui ont été tirés ce jour-là, c'est pas "un peu-beaucoup" ? :ddr:

 

 

 

J'ai jamais dit que c'est "ma" vérité" ... mais une part de vérité ... je pense que tu n'as pas consulter le site que j'ai mis en lien .... dommage .

Sujet clos pour moi, car la contradiction n'as pas l'air de mise ..... dommage :jap:

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Invité §Glm886zo

Applications maritimes de la théorie du chaos.

 

La théorie du chaos, connue par le grand public sous le nom d’effet papillon, met en évidence un fait. Un événement en apparence mineur peut avoir des conséquences très importantes. Voici l’exemple d’une application pratique, dans la guerre du Pacifique. Le 26 mai 1942, une formidable flotte japonaise prend la mer, menée par l’amiral Yamamoto, à bord du cuirassé géant, Yamato, dont la bordée pèse 13 tonnes ! Quatre porte-avions l’accompagnent. L’objectif est de détruire Midway, atoll minuscule qui sert de base aérienne américaine et, si possible, détruire la flotte ennemie, dont les porte-avions ont échappés au désastre de Pearl Harbor. Une autre escadre japonaise attaquera en même temps, les iles Aléoutiennes. À bord du Yamato, on tergiverse. Doit-on détruire d’abord Midway, ou la flotte américaine ?

http://img117.imageshack.us/img117/8462/00000midway2rf6.jpg

L'atoll de Midway

 

Du reste, où est-elle cette flotte ? Personne ne le sait, les sous-marins chargés de la localiser ont failli à leur mission, faute de vitesse. On se décide donc pour une frappe sur Midway. Alors que les chasseurs s’envolent au petit matin, on prend la précaution de lancer sept hydravions de reconnaissance pour quadriller les alentours. Sur le croiseur lourd Tone, on peine à faire démarrer le moteur de l’hydravion, transformé pour le coup en papillon ! On ne juge pas utile d’envoyer un avion de remplacement. L’attaque sur Midway se déroule sans encombre, les Japonais n’ont connu que peu de pertes, mais les dégâts infligés à l'aérodrome sont moins importants que prévu. Le lieutenant de vaisseau Tomonaga note « deuxième attaque nécessaire ». Nagumo, qui dirige les opérations n’hésite pas. La présence des Japonais est dévoilée à l’ennemi, mais les rapports des hydravions décrivent un océan vide. Pas de risque donc. On peut lancer une deuxième attaque, dès qu’on aura récupéré et ravitaillé les avions. Un nouveau Pearl Harbor se profile, jour de gloire pour la marine Japonaise. Arrivent alors des bombardiers américains, venus de Midway, ils attaquent, mais les japonais ne sont pas touchés. La chance les poursuit. Treize minutes après que Nagumo ait donné l’ordre de redescendre dans les hangars les avions pour remplacer les torpilles, destinés aux navires américains, par des bombes, l’hydravion du Tone, notre insignifiant papillon, a enfin pris les airs, avec quarante-cinq minutes de retard. Il signale une concentration de navires ennemis : cinq croiseurs et cinq contre torpilleurs. Rien d’alarmant donc. Nagumo prend note. On s’occupera de cette flottille plus tard, quand Midway ne sera plus qu’un souvenir incandescent. Enfin, une heure s’écoule et les retours de Midway arrivent. Aucun souci. Nagumo souffle, quand un nouveau message de l’hydravion du Tone lui parvient. "L’ennemi est accompagné de ce qui semble être un porte-avions." L’amiral pâlit. S’il avait su… il se trouve à présent dans l’obligation de récupérer ses avions et les ponts de ses navires sont encombrés d’avions qu’il faut redescendre dans les hangars, réarmés, ravitaillés. Une mortelle attente commence.

 

 

En fait, trois porte-avions ennemis sont face à lui et lancent en cet instant même leurs avions contre la flotte japonaise. Une partie de ces avions s’abîmera dans l’océan, faute d’avoir trouvé les navires. Mais bientôt, un groupe d’avions torpilleurs fait face à la flotte. Ils sont anéantis, les japonnais étant très méfiants et dotés d’une bonne DCA. Un seul des trente hommes qui ont participé à cette attaque survivra. Il s’agit de l’enseigne Gray, qu’un sous-marin repêchera le lendemain. L’une après l’autre, les attaques se succèdent, sans réussite. Nagumo se sent libéré. Dans quelques minutes, il pourra à son tour attaquer et l’ennemi, qui a consommé ses forces dans une vaine frappe, se trouvera dans une situation délicate. La tournure des événements lui sourit de nouveau. À cet instant, un groupe de bombardiers yankee cherche les Japonais. Il repère un torpilleur qui file. On le suit et d’un coup apparaissent les porte-avions ennemis. Ces bombardiers, les Japonais ne les ont pas vus venir. Aucun coup de canon ne gênera leur progression. Le largage des bombes est précis, meurtrier. Le porte-avions Akagi est le premier touché. Son pont est percé, il brûle, le feu fait exploser les bombes et les avions sur son pont. Le Soryu et le Kaga ne sont pas mieux lotis. Dévorés par les flammes, mangés par des explosions en série, les trois portes-avions couleront dans les heures à venir. Une grosse perte pour la marine !

 

http://img384.imageshack.us/img384/5628/wwwwwmidwayfv1.jpg

Le Yorktown en flammes : il est perdu

 

Les japonais trouveront néanmoins le porte-avions Yorktown et le détruiront, mais cela ne renversera pas la tendance et ce nouveau Pearl Harbor annoncé ne sera en définitive qu’un Trafalgar. Yamamoto retirera le reste de sa flotte dont ses cuirassés qui n'auront joué aucun rôle dans cette bataille décisive. Les Japonais ont dès lors perdu toute possibilité d’attaque d’envergure et ne feront alors plus que ralentir leur inexorable déclin.

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