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Anecdotes de guerre (Index page 1)


jensen
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Et moi je n'oublie pas les soldats du Commonwealth qui sont venus mourrir en Françe pour nous délivrer, dont les Canadiens. Quand je pense que N. Sarkozy n'à pas invité la Reine d'Angleterre pour l'anniversaire du 6 Juin 1944, j'en ai honte. :/

 

 

je te suis sur ce propos, j'ai pas trop compris non plus et c'est pas la première fois de plus!!

 

il lui arrive pas à la cheville, elle était "sous" les bombes pendant la dernière guerre mondiale!

 

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Invité §das771qF

Oui ce que vous dîtes est vrai, elle a vu des trucs que bien des dirigeants actuels n'ont jamais vu. Nous avons célébrés dimanche passé un vétéran de la RCAF, 84 ans, M. Cauchy, a survolé Hambourg et a été abattu et capturé par des types de la Luftwaffe plûtot que par des nazis, c'est d'après lui la raison de sa survie dans les camps allemands, courte captivité il a été poris en 1945.

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j'ai en ma possession pas mal de fascicules du journal de la luftwaffe et ce qui m'a toujours surpris est le faite qu'il n'y pas de propos et propagande nazi dedans (journaux en langue française) DER ADLER si mes souvenirs sont bons

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Invité §KAL330Vd

 

En effet, ça revient tres souvent que la Luftwaffe etait composee en grande majorite de vrais soldats, ayant de la discipline, de la bravoure et de l´honneur :jap:

 

 

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C'est pareil pour la Heer, sauf qu'ils ont participé eux au massacre des soldats soviétique à l'Est. :/ La légende qui veut que les soldats allemands non Waffen SS avait les mains propres est une légende bien mise à mal par les historiens modernes. :jap:

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Effectivement, à cela un début d'explication :

- L'Est représentait un territoire extrêmement vaste et les unités mobiles d'extermination (Einsatzgruppen) avaient alors fort à faire. Aussi il a été demandé à la wehrmacht de commencer à repérer et regrouper les populations concernées. Il n'en fallait pas plus pour que certains commencent à déraper et à perpétrer eux mêmes le massacre, sous prétexte de représailles.

- Concernant les autres Armes, les SS n'avaient pas besoin du support à proprement parler des soldats.

 

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En 1945, le viol et le pillage systématiques des villes allemandes par l'armée Soviétiques était de fait tolérés. Mais on peut difficilement leur en tenir rigueur, il faut rapeller que la guerre sur le front Soviétique était une guerre totale. Quand l'heure de la vengeance à sonné, un tourbillon de violence s'est abattu sur l'Allemagne, sans pour autant que la violence soit institué et organisé comme les Allemands l'ont fait sur le front Germano-Soviétique. Et puis les viols de femme allemande ont été commis sur tous les fronts, par toutes les armées entrant en Allemagne. :/

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Bon, on va arrêter là avant que certains ne se pointent pour en traiter d'autres de néonazis et j'en passe... :o

 

 

 

 

 

 

L'ODYSSEE DU LUIGI TORELLI 1942-45 Partie 1

 

 

Avant d'aller plus loin il me semble nécessaire de vous "rafraîchir la mémoire" ou tout simplement vous apprendre certaines choses :

 

Le Luigi Torelli est un sous-marin Italien fabriqué à La Spézia en 1940. :jap:

 

A cette époque il n'y a pas de Shnorkel d'admission sur ces engins, cet accessoire n'apparaîtra qu'en 1943. :o

 

Pour être clair ils ne naviguent sous l'eau que lors des attaques de navires ou pour se soustraire d'un agresseur, le submersible étant alors tributaire de son moteur électrique, très lent et d'autonomie limitée... :bah:

 

Il n'y avait pas que des sous-marins de la Kriegsmarine basés sur la façade Atlantique, le port de Bordeaux recevait aussi des engins Italiens. :jap:

 

Nous sommes le 2 juin 1942, le Torelli et le Morosini appareillent en direction du grand'large, les Bahamas et Porto-Rico pour être précis, espérant sans doute faire "le plein" de navires marchands alors laissés sans trop de protection en ces lieux éloignés des affres de la guerre.

 

877413347_torelli1.jpg.2b481b031be04d91a74fad6a26fb3526.jpg

Le Luigi Torelli à St-Nazaire.

 

Il est à noter que le Morosini ne fera plus jamais parler de lui puisqu'il disparaîtra corps et bien lors de cette mission.

 

Dans le golfe de Gascogne, le commandant Miriglioni met le cap au 264°, alternant marches en surface et plongées, afin de déjouer les patrouilles de surveillance aériennes du Coastal Command britannique, alors équipés non seulement de radars mais aussi depuis peu d'un projecteur à très forte puissance : Le LEIGH. :oui:

 

Le 4, le navire est à 100km au nord de Gijon, en Espagne.

 

A 01h27 la nuit se fait jour ! :eek:

 

Le sous-marin est littéralement "illuminé" par un puissant projecteur avant d'être survolé par un avion quelques secondes plus tard.

 

Comme ce dernier n'a pas fait feu, les marins Italiens pensent qu'il s'agit d'un appareil de la Luftwaffe, mais Miriglioni préfère se méfier et donne l'ordre d'armer les mitrailleuses et de parer à plonger "au cas où" ! :o

 

De plus il fait réduire la vitesse du sous-marin, imaginant que l'avion l'avait repéré à cause de son sillage, plus clair que l'océan environnant....

 

Mais cet avion : Ami ou ennemi ? :???:

 

 

A bord de l'avion, un Vickers Wellington anglais, le pilote Jeaff Greswell ne décolère pas ! :pfff:

 

Non seulement son radariste lui a bien signalé un écho au bon endroit, mais il n'a pas été foutu de placer correctement son appareil lors de l'allumage du projecteur nouvellement installé sous l'aile.

 

Tout juste a t-il eu le temps de voir un "grand sous-marin" tirant des fusées éclairantes, car les Italiens "presque surs" d'avoir affaire à un Allemand, avaient tirés des fusées colorées pour éviter toute méprise... :buzz:

 

Maintenant, l'équipage du Wellington sait à quoi s'en tenir, ça va fumer au prochain passage ! :o

 

Cette fois-ci, l'avion allume son projecteur à 1500m de distance et à 150m d'altitude pour une passe d'attaque, prêt à larguer ses 4 charges explosives et faire feu de ses mitrailleuses.

 

Sur le sous-marin, l'ordre de plonger est donné : TROP TARD ! :peur:

 

Le Wellington largue ses charges comme à la parade et mitraille le kiosque...

 

Elles encadrent le Luigi Torelli et explosent à quelques mètres de profondeur, soulevant littéralement le sous-marin !

 

Va t-il disparaître dans les flots glacés de l'Atlantique ? :o

 

Vous le saurez en revenant me voir ! :p

 

 

 

A SUIVRE ! :oui:

 

wellington.jpg.25a381385517099e869087c214a8f51d.jpg

Un Vickers Wellington de Coastal Command, équipé de ses antennes radar.

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Invité §das771qF

Continue Jenson, fabuleux ce récit mais à lire l'histoire et les topics j'ai l'impression que tout ce qu'on fait les italiens de machines de guerres n'étaient pas fameuses, les anglais les ont facilement repoussé en Afrique. prisonniers par milliers et n'ont pas été capable de tenir les allemand quand l'Italie a changé de camps.

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Invité §das771qF

J'oubliais de joindre la photo d'un avion que j'ai toujours aimé, le short Sunderlandsunderland3.jpg.58e0ecb6150cf90e2cd75855ef32f379.jpg

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Invité §das771qF

Tu as bien raison teresonen, j'ai entendu aussi parler de ces nageurs de combat mais admet que la majoritée de l'armée n'a pas été souvent à la hauteur, pense à Barbarossa que les allemands ont retardé de quelques semaines pour sortir de leurs bourbier les italiens, Mussolini envahi l'Éthiopi s'en en parler à Hitler, ce qui l'a mis en colère mais n'a rien fait voir au Duce.

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Continue Jenson, fabuleux ce récit mais à lire l'histoire et les topics j'ai l'impression que tout ce qu'on fait les italiens de machines de guerres n'étaient pas fameuses, les anglais les ont facilement repoussé en Afrique. prisonniers par milliers et n'ont pas été capable de tenir les allemand quand l'Italie a changé de camps.

 

 

 

Non, les Italiens étaient de bons soldats... :jap:

 

Il y a eu plusieurs problèmes :

 

-Les anglais dans leur propagande en ont fait des "feinéants/dégonflés", leur latinophobie remontant d'ailleurs à loin (l'ambassade d'Italie ayant déjà fait une protestation officielle en 1912 lors du naufrage du Titanic, les journaux anglais ayant considérés les passagers de 3ème classe Italiens comme des "bêtes sauvages" sans la moindre discipline).

 

-Leur matériel pas du tout à la hauteur, hormis le camion Lancia type Ro équipé d'un Diesel capable de démarrer par -20°, les fameuses torpilles humaines qui en ont remontré aux anglais et les avions Fiat G55 Centauro, Macchi Folgore et le bombardier Piaggio présents à trop peu d'exemplaires pour inverser le sort des armes... :bah:

 

-L'encadrement des soldats au moins "aussi bon" que celui des Français lors de la campagne de 40... :pfff:

 

Sans compter que les Italiens ne voulaient pas de cette guerre dans leur majorité (et encore moins contre les cousins francese) et que leur motivation sur le front était donc pour beaucoup amoindrie...

 

Mais lorsque qu'ils étaient motivés, bien armés et surtout bien encadrés ils devenaient aussi coriaces que les autres ! :D

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L'ODYSSEE DU LUIGI TORELLI Partie 2

 

 

Le sous-marin se met à vibrer de manière effroyable... :L

 

A ce moment-là le commandant est en train de descendre à l'intérieur du kiosque en donnant l'ordre de plonger, mais la trappe n'attend pas qu'on la manoeuvre et se ferme toute seule, laissant le maître d'équipage bloqué à l'extérieur ! :W

 

Le pire c'est que maintenant le sous-marin est étanche, et les Diesels tournent à plein régime... :siffle:

 

En une poignée de secondes ils ont "avalés" tellement d'air qu'il se forme une énorme dépression dans le navire, assourdissant tout l'équipage.

 

En panne d'air, les moulins s'arrêtent net ! :bah:

 

C'est alors le silence... Un silence oppressant... :cyp:

 

Lorsque l'air fait de nouveau son apparition dans les coursives et que la depression est compensée, l'ordre de plongée est annulé car les dommages sautent aux yeux :

 

-Le feu a éclaté dans le compartiment des batteries avant, laissant progresser un nuage de vapeurs de chlore qui oblige à fermer les compartiments étanches, celui de la radio étant définitivement condamné.

 

-La navire est endommagé, de l'eau s'infiltre dans la coque et le commandant donne l'ordre de pomper de l'air dans les ballasts à fuel, rejetant plusieurs tonnes de carburant à la mer.

 

-Compas et gouvernail sont HS, quand au compartiment à munitions (très près de l'incendie) il est noyé volontairement après y avoir récupéré le maximum de bandes pour les mitrailleuses.

 

On profite d'un moment pour aller chercher le malheureux maître d'équipage, seul dehors comme un couillon et qui eut pour seule "occupation" de voir le Wellington faire encore 2 passages et tirer au hasard... :fouyaya:

 

Ce dernier, court en pétrole puisqu'il repéra le sous-marin sur la route du retour en Angleterre et n'ayant plus de charges de profondeur, n'insiste pas plus longtemps et reprend son cap initial. :jap:

 

Il n'est plus question d'aller vers les Caraïbes dans cet état, on passera plusieurs heures à réparer le gouvernail et Magliorini décide de retourner à Bordeaux, mais sans compas il doit suivre la côté espagnole, peut-être d'un peu trop près car il heurte un haut-fond au large du cap Penas... :buzz:

 

Coque défoncée, le Luigi Torelli doit s'echouer sur un banc de sable dans le port d'Aviles...

 

Les Espagnols sont neutres dans ce conflit (bien que de "sympatisants" avec les forces de l'axe), et les conventions sont claires : L'équipage a un temps imparti pour effectuer ses réparations. :o

 

Passé ce délais, le navire doit être saisi et l'équipage interné.

 

On répare "à l'arrache", bouchant les fissures de coque avec du ciment ! :lol:

 

On condamne aussi les compartiments avant en y injectant de l'air sous pression afin d'assurer une certaine flottabilité au navire...

 

Les autorités Espagnoles donnent l'ordre au commandant de quitter leur port avant le 7 juin 00h00, conformément aux règles internationales.

 

Les Italiens appareillent le 6 à 23h30, espérant profiter de l'obscurité pour retourner en France en surface, toute plongée étant interdite compte-tenu de l'état de la coque...

 

Mais le batiment est lent, très lent, TROP lent !

 

Les Britanniques savent parfaitement qu'un sous-marin endommagé doit s'en retourner, 2 hydravions Sunderland patrouillent dans le coin et localise le Luigi Torelli à 7h12...

 

Les Italiens vont-ils s'en sortir ? :???:

 

 

 

Vous le saurez plus tard ! :o

 

 

 

 

A SUIVRE ! :W:W

 

 

Sunderland1.jpg.bc0b27c5d53c122a433c1fea0d836c3e.jpg

Short Sunderland

 

 

:coucou:

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Invité §jib404yu

jibes.gif.f2a96d05d690df08757f4ef07f2babfe.gif Avec Jensen.

 

Les Italiens n'ont jamais été des couards, et ils se sont souvent battus avec courage dans des situations qui leur étaient défavorables.

Ils étaient très présent en Corse lors du dernier conflit mondial, et ils se sont trouvé dépassés par les évenements et la résistance du fait de la faiblesse de leur commandement (heureusement pour nous ! :p )

De plus, leur aversion à participer à un conflit ouvert contre des peuples "frères" les ont souvent ammenés à se demander qu'est ce qu'ils foutaient là !

 

Leur "faible efficacité" était essentiellement due à leur manque de motivation dans ce conflit.

Notamment lors de la prise finale de l'Italie par les alliés, où les Italiens se sont retrouvés entre le marteau et l'enclume, à ne pas trop savoir que faire. Un peu comme les Français lors de l'opération Torch...

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Invité §jib404yu

 

 

L'ODYSSEE DU LUIGI TORELLI Partie 2

 

 

 

C'était pas une histoire parue dans le hors série du Fana sur le Coastal Command :D

 

Ca tombe bien, je ne me rappelle plus trop de la fin :p

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L'ODYSSEE DU LUIGI TORELLI Partie 3

 

 

Décidés à défendre leur peau, les marins Italiens mettent en batterie leurs 2 mitrailleuses de 13mm, pendant que d'autres s'installent dans le kiosque avec des... Fusils ! :buzz:

 

Ils tentent aussi de manoeuvrer leur canon en anti-aérien mais la hausse n'est pas suffisante... :non:

 

Un des Sunderland s'approche au ras de l'eau et largue ses grenades tout en se faisant copieusement avoiner...

 

Elles explosent et l'arrière du sous-marin se soulève mais sans provoquer de gros dégâts. :o

 

Sans charges lourdes, l'hydravion continue de tourner autour du batiment en tirant de ses mitrailleuses, mais les Italiens ripostent et vont jusqu'à blesser 2 aviateurs, histoire de leur rendre la monnaie de leur pièce puisque 5 marins sont blessés.

 

Alors que le premier appareil décroche le second arrive sur zone.

 

Il est accueilli par un feu nourri qui va l'endommager alors qu'il effectue sa ressource après le largage de ses charges.

 

Ces dernières explosent et endommagent "un peu plus" un sous-marin qui ne flotte plus qu'entre deux eaux !

 

Le salut viendra d'un hydravion Arado Allemand qui viendra éloigner le dernier Sunderland.

 

Cette fois-ci les choses sont dramatiques, le Luigi Torelli tient plus de l'épave qu'autre chose... :L

 

Le gouvernail ne fonctionne plus que dans une direction, les mitrailleuses sont HS et par dessus le marché 10 hommes sont passés par dessus bord dans le feu de l'action.

Les mécaniciens parviendront à effectuer une réparation de fortune du gouvernail durant le laps de temps nécessaire au repêchage des "naufragés".

 

Le Commandant n'a une fois de plus pas le choix : Il n'y a pas d'autre solution que retourner en Espagne échouer le sous-marin sur un banc de sable... :ddr:

 

C'est le port de Santander, le plus proche, qui est choisi. :jap:

 

Il y est vers 11h30, équipage aligné sur le pont, drapeau au vent ! :fier:

 

9 marins blessés sont évacués vers un Hôpital, le reste de l'équipage est habillé en civil et rejoint différents hotels de la ville...

 

Le navire est alors amené en cale sèche, là on constate qu'il était de toute façon tellement endommagé qu'il n'aurait jamais pu rejoindre la France.

 

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Le Luigi Torelli à son arrivée au port espagnol, l'état de la coque saute aux yeux !

 

Afin d'éviter l'internement, une quinzaine d'hommes d'équipage inutiles aux réparations (cuistot, personnel affilié aux torpilles) sont rapatriés vers Bordeaux par la route, les autres colmatent les trous avec des tôles soudées afin de faire naviguer le Torelli au moins en surface dans des conditions de sécurité minimum.

 

On remet aussi la radio en route et on couple les Diesels directement à la génératrice, les batteries étant définitivement HS.

 

Les autorités Espagnoles avaient pour consigne de ne pas faire partir ce sous-marin sans l'accord de leur amirauté, ce dernier étant maintenant sur un dock flottant.

 

Elles exigent même du Commandant Magliorini qu'il démonte certains organes du batiment, mais ce dernier leur répond "qu'il n'a pas assez de fuel pour aller nulle part", en se gardant bien de leur dire que les réservoirs d'eau avaient été remplis de Gas-oil en catimini... :hihi:

 

Nous sommes à présent en juillet, l'équipage blessé est de retour et, théoriquement, le Luigi Torelli devrait être saisi et l'équipage interné, d'ailleurs les anglais commencent à s'en inquièter sérieusement, reprochant aux Espagnols d'être "trop souvent conciliants avec les navires Italo-Allemands"...

 

Le problème, que les Italiens surent d'ailleurs fort bien saisir, était que l'attaque des Sunderland avait très probablement eu lieu dans les eaux territoriales Espagnoles (ou vraiment pas loin...), ce qui donnait à la diplomatie du Comte Ciano un sérieux levier pour "faire durer". :jap:

 

Pourtant le 4 juillet le Commandant, mal informé par ses supérieurs, va tenter un coup de poker ! :cyp:

 

 

Lequel ? :???:

 

On verra demain... :o

 

 

A SUIVRE ! :ddr:

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

 

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L'ODYSSEE DU LUIGI TORELLI Partie 4

 

 

A 17h00 les Espagnols décident de déplacer le sous-marin en direction de l'arrière port.

 

Pour ce faire ils inondent le dock flottant sur lequel il se trouve et mettent en place 2 remorqueurs pour faire manoeuvrer le Torelli.

 

Au moment où ce dernier se trouve juste en face de la sortie, le commandant fait lancer les Diesels alors que le maître d'équipage, fin prêt, coupe à la hâche les cordages qui les reliaient aux remorqueurs... :D

 

Le sous-marin bondit en avant !

 

Les Espagnols, qui ne s'attendaient pas à ça, mirent du temps à réagir... :oops:

 

Ils lancèrent à la poursuite du sous-marin une cannonière qui ne put le rejoindre, et ce au grand dam des anglais d'ailleurs... :buzz:

 

Le Luigi Torelli prit ensuite le cap de la France, naviguant de nuit aux étoiles (son compas n'avait pas été réparé) jusqu'à rejoindre un dragueur de mines avant l'aube afin de passer au travers du champ de mines qui protégeait les accès au port de Bordeaux où il se présenta pour 20h00, cette fois-ci sans encombres ! :)

 

Le commandant Migliorini recevra la médaille de bronze de la valeur militaire pour son aventure...

 

Mais le sous-marin n'en a pas encore fini avec la guerre ! :o

 

En 1943 il devient "fourgon de livraison" spécialisé en matières premières à destination du Japon.

 

En septembre de cette année-là l'Italie capitule, il se trouve alors au large de Singapour et il est arraisonné par la Kriegsmarine qui l'utilise un peu dans le secteur sous le nom d'UIT-25.

 

En mai 1945 les Japonais le récupère afin de le mettre en ligne dans leur flotte du Pacifique, mais le Luigi Torelli n'est plus vraiment en état... :non:

 

Il est envoyé au port de Kobé afin d'envisager un changement des moteurs Italien trop fatigués par une production locale.

 

La reddition Japonaise interviendra avant le début des travaux. :jap:

 

C'est à quai que les Américains le découvre, et ce dans un état lamentable...

 

D'origine "exotique" et en trop mauvaise condition ils ne savent qu'en faire et décident de le remorquer au large pour le couler en août 1946... :bah:

 

Ainsi fini le Luigi Torelli, un sous-marin de la classe Marconi, de 76m de long pour 1490 tonnes.

En navigation de surface il pouvait franchir 19 500km, d'où l'intérêt d'en faire un "spécialiste" de la route Allemagne-Japon... :o

 

 

Fin ! ;)

 

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

 

 

 

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Invité §das771qF

Bravo Jensen, quelle histoire, je me rend compte que bien des faits d'armes des italiens ne sont pas relatés à leurs justes mesures, mais ce sous-marin a mérité mon respect, je ne savais pas qu'ils ne voulaient pas être en conflit avec les français. Bravo encore et je ravise ma position. Simonsunderland2.jpg.eea118c18e210bd47aa8175933e0efb0.jpg

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Recyclage d'arme

 

Anecdote de guerre racontée par mon popa.

 

En normandie, du coté de Dauville, vous avez une ville appelée Orbec, non loin de Lisieux.

 

Lors de l'arrivée américaine, il ne restait que de très jeunes allemand (le gros des troupes ayant fuies), qui n'avaint rien à perdre. Or, dans ce coin, on a de belles plaines, de la foret, et des colines.

 

http://img147.imageshack.us/img147/7973/cablevn1.jpg

 

La stratégie a été simple : se positionner sur les colines, et dans les sous-bois, et faire le plus de dégâts possible.

 

Sur les colines, ils avaient positionné des flak, dont les canons ont été scié et modifié afin de viser vers le bas.

 

http://www.smhq.org/history/sdkfz-flak.jpg

 

Apparament les dégats ont été considérable sur les blindés américains, à cause de la portée phénoménale de ce genre d'arme.

D'après les récits, ce qui concorde avec le champs de vision sur les colines, les Flak arrosaient le moindre blindé se présentant dans les deux kilomètre autour de ces colines.

J'imagine aussi le genre d'explosion que doit faire une munition anti-aérienne arrivant au sol ...

 

Quand aux équipé dans les sous bois, elle étaient purement "kamikaze" : disséminé en petits groupes, elles tiraient sur les convois, faisant pas mal de dégâts avant d'être localisées.

 

Une plaque commémorative y est d'ailleurs dressé.

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Invité §das771qF

FRF220L806VDWEB.jpg.2debcfdce6579073ea2d0c1ba82fd2cf.jpg

 

Salut, y'a-t-il quelqu'uns d'entre vous qui aiyiez vu le film l'ennemei intime, je l'ai apprécié pour les armes utilisées et aussi l'histoire de ce lieutenant idéaliste qui croit changer les mentalités.chetellerault.jpg.1e752124f2ff05ad8d16bfa6de8c09e0.jpg

J'ai eu un prof au lycé, Charles Randon, pilote durant cette guerre, blessé au poignet par une balle d'infanterie tirée du sol, il posait sa main sur une manette en observant le sol quand cette mésaventure lui est arrivé.

 

Dans le film on voit un MAS 36 sniper, belle pièce que j'aimerais possèder! Simon

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Petit retour en Italie.

 

Les italiens avaient crées de petits sousmarins-torpilles appelés Maiaile ( cochons ) :D

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/53/Maiale_at_gosport.jpg

 

Extremement peu maniables aimkdu13.gif.a9a381bd785847e6a6df77daabefae3e.gif , ce qui leur a valu leur nom , il on été engagés dans plusieurs attaques commandos au cours de la guerre dont la plus célèbre contre des navires anglais dans le port d'Alexandrie.

 

"Plusieurs raids de nageurs de combat italiens ont été menés contre la base navale britannique d'Alexandrie. Après plusieurs échecs, une nouvelle attaque est lancée le 18 décembre 1941. Trois « maiali » sont mis en place à 10 km du port par le sous-marin Scirè commandé par Borghese. Ils attaquent les HMS Queen Elizabeth et le HMS Valiant et un pétrolier complètement chargé. Le lieutenant de vaisseau de la Penne qui chevauche le cochon de tête mène l'opération. Des filets protègent l'accès au port mais, quand les Britanniques les ouvrent pour laisser passer trois de leurs destroyers, les Italiens profitent de cette chance inouïe pour s'infiltrer. Après avoir placé sa charge avec de nombreuses difficultés, de la Penne et son coéquipier doivent faire surface et sont capturés. Interrogés, ils refusent de parler. De la Penne constate qu'il est enfermé dans la soute du HMS Valiant au-dessus de l'endroit où la bombe va exploser. Quinze minutes avant l'explosion, il demande à parler au capitaine britannique, l'informe de l'explosion imminente mais refuse de donner d'autres informations. Il est ramené dans la cale. Miraculeusement, il n'est pas tué par l'explosion. Il est heureux de constater que la charge placée sur le HMS Queen Elisabeth par la deuxième équipe explose également. Cette équipe sera également capturée."

 

Ce raid avait causé une grande colère mais aussi une admiration de la part de Churchill , demandant a sa marine de développer des engins similaires a ceux des Italiens. :jap:

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J'ajouterais que les deux cuirassés ont été mis hors de combat, mais les Italiens ne s'en sont pas rendus comptes, les deux navires se sont posés en douceur sur le fond du port. L'un d'eux à été remorqués jusqu'en Afrique du Sud pour réparation. (Six mois ou un an de réparation).

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J'ajouterais que les deux cuirassés ont été mis hors de combat, mais les Italiens ne s'en sont pas rendus comptes, les deux navires se sont posés en douceur sur le fond du port. L'un d'eux à été remorqués jusqu'en Afrique du Sud pour réparation. (Six mois ou un an de réparation).

 

 

 

AVANT les réparations ? :eek:

 

Et le rafiot est allé d'Alexandrie au Cap de Bonne Espérance en raclant le fond ? :D

 

 

Balaize heiiiiiin ? :buzz:

 

 

 

C'était mon 1/4 d'heure humour "ON"...

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