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Nouveau membre ... mais vieux mécano


nanard289

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Passionnant... Ce post arrive 5 ans trop tard, je me souviens encore de la galère quand j'avais tenté de régler mes 48 IDA sur Ratatouille. Je n'y suis jamais parvenu malgré bon nombre de combinaisons d'essai alors je suis retourné à un bon vieux 4 corps 850 CFM (moins beau mais qui marchait très bien).

 

photo12.jpg

 

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Ton constat est sans appel! Il faut honnêtement reconnaitre que sur un big bolck - à fortiori quand il a subit une préparation - un gros Holley marchera toujours mieux que des Weber de 48 mm. En fait, l'idéal sur un 427 serait l'utilisation de carburateurs weber de 58 mm dont la fabrication est artisanale et qui compte tenu de leurs prix prohibitifs sont très peu diffusés.

A part un look superbe, le collecteur d'admission d'un 427 aperçu sur tes photos avec ses arrivées d'essence coté intérieur et ses carbus fortement inclinés doivent obliger à relever sérieusement les niveaux de cuve par rapport au montage traditionnel que l'on trouve sur les SBF 302 et 351.

Si j'avais du faire des réglages sur ce moteur, je crois que dans un premier temps j'aurais déjà débaptisé ta voiture pour lui trouver un nom plus "ronflant" :D

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Hâte de voir ton auto nanard,

tout y est méticuleusement monté.... ;)

 

 

C'est gentil de dire çà mais sur une réplique quelle qu'elle soit, il y a toujours des choses perfectibles plus ou moins importantes qui restent à faire et qui peuvent varier en fonction des goûts de chacun. Après la fin de la construction, j'ai du passer plusieurs années à corriger des points qui me semblaient perfectibles pour tenter d'avoir une auto efficace et fiable. Aujourd'hui, le résultat semble à peu près satisfaisant mais cela n'a pas toujours été le cas.

Je pensais que l'on aurais pu se rencontrer en septembre prochain sur le circuit de Dreux, mais depuis que tu m'as rayé de la liste des participants, je ne sais pas si je vais pouvoir m'y rendre :D

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Bonjour Nanard,

As-tu prévu d'aller au Mans Classic ?

 

 

Bonsoir Cobra 44

Non, je n'ai pas prévu de me rendre au Mans Classic. J'y suis allé une fois en 2006 avec quelques amis du Club Ford Mustang. J'y ai vu des voitures superbes mais aussi une organisation pitoyable qui ne m'a pas donné envie d'y retourner. Coté organisation, j'ai par contre beaucoup apprécié le Silverstone Classic auquel j'avais participé l'année suivante avec le club AC Cobra Britanique. Super ambiance très conviviale et super spectacle dans le park comme sur la piste.

 

 

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Silverstone 2007 avec le club AC Cobra d'Angleterre ... dont l'épouse du président parlait très bien français! Ici c'est mon ami Dreyfus qui posait sur la photo avant que la pluie ne s'abatte sur nous.

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Je pensais que l'on aurais pu se rencontrer en septembre prochain sur le circuit de Dreux, mais depuis que tu m'as rayé de la liste des participants, je ne sais pas si je vais pouvoir m'y rendre :D

 

 

Je vais rectifier ça rapidement abygail.gif.0dd83dfa8062cce7f7455f8001bc3e62.gif

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C'était en 2009, nous étions sur le circuit de Magny-Cours et j'avais rendez vous avec François, un excellent ami ancien pilote qui - histoire de garder la main - continue à courir de temps en temps dans le Trophée Andros qui se déroule pas très loin de chez lui. Je lui avait demandé s'il voulait bien tester mon coupé pour qu'il me donne un point de vue impartial sans complaisance. La météo était au beau fixe et l'ex circuit F1 de Magny-Cours était l'endroit tout indiqué pour essayer la voiture et, si affinité, la pousser dans ses retranchements. Après avoir bouclé une dizaine de tours (on ne parle pas des premiers fait au ralenti) François me dit simplement: "Bernard, ton moteur mérite de meilleurs freins!". Son résumé de test tenait dans une seule phrase et il venait de me trouver un nouveau challenge.

Mon expérience de la compétition se limitant à la moto dans les années soixante dix, je n'avais pas de connaissance particulière sur les systèmes de freinage performants dans le domaine de l'automobile, mais l'ami Internet m'allait être dune grande utilité. J'avais spontanément écarté les freins Girling d'origine devenus obsolètes en termes de performances et qui bien que d'occasion se vendaient trois fois plus cher que d'autres plus efficace. De même, pour rester malgré tout fidèle à l'esprit de la voiture ancienne et aussi être dans un budget raisonnable, j'avais banni la solution des disques de freins en carbone ou en céramique. Dans la jungle des producteurs de freins en tout genre, deux fabricants toutefois émergeaient régulièrement du lot: c'était AP Racing et Brembo. Comme très souvent, le choix final est affaire d'opportunité et dans un premier temps, j'ai pu récupérer un lot d'étriers AP Racing avant et arrière.

Frein AR 3.jpg

Le montage des nouveaux étriers à l'arrière est aisé. Les trous de fixation du porte moyeu correspondent à ceux de l'étrier et le centrage latéral du disque est obtenu après avoir grignoté un ou deux millimètres pour réduire le déport du bol qui supporte le disque. Selon le sens du montage (ici, ils sont montés derrière le moyeu), il faut installer les vis de purge en haut (ici elles ont un petit capuchon vert) et la tuyauterie de communication entre les flancs interne et externe, en bas (ces deux points sont naturellement réversibles pour un étrier installé devant le moyeu).

 

 

Frein AV 3.jpg

Les étriers avant sont plus gros: ils ont des pistons de plus grand diamètre (montage asymétrique avec un plus petit devant dans le sens de rotation pour éviter l'usure des plaquettes en coin) et des plaquettes plus longues et plus larges. Leur montage ne pose pas non plus de difficulté majeure.

 

Dans ce nouveau montage, j'avais par ignorance conservé les disques Wilwood d'origine qui avaient été livrés avec mon châssis et après les premiers tests, le résultat obtenu n'était pas spectaculaire. Il y avait certes une petite amélioration mais (comme très souvent) elle était en dessous de ce que l'on espérais. C'est là que lors d'un contrôle de routine, j'ai découvert quelques micros fissures qui commençaient à se développer sur les disques avants.

 

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Des fissures ici et là commençaient à lézarder les disques!

Comme derrière tout allait bien, j'ai décidé de ne remplacer que les disques avants en tapant dans une gamme supérieure. C'est là que j'ai eu l'opportunité d'avoir un kit racing complet comprenant bols / disques / étriers et plaquettes de fabrication Brembo. Ce kit était prévu pour une grosse berline dont le train avant était assez différent de mon coupé; il me faudrait donc bien sur faire un peu d'adaptation. Au premier coup d'oeil, on voit qu'avec ce matériel, on a changé de catégorie: les disques sont montés flottants sur les bols et équilibrés dynamiquement. Les étriers sont à fixation radiale et des cales en titane sont interposées entre les pistons et le dos des plaquettes pour supprimer en partie le pont thermique entre plaquettes et liquide de frein.

 

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Détail du montage d'un disque flottant. Les trous de fixation sont oblongs et une entretoise légèrement plus épaisse (15/100 èmes de mm) que les pattes de fixation du disque permet à celui-ci de se dilater radialement selon sa température du moment. Ce système qui est auto-centreur a été initialement développé sur les motos qui ont des disques très minces. Il permettait d'éviter d'avoir une déformation du disque en "assiette" à haute température et tolérait un très léger voile (rien à voir avec l'islam).

 

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Détail d'une cale qui vient se clipser en sandwich entre chaque piston de l'étrier et les plaquettes.

 

Les nouveaux disques ayant un diamètre externe de 325 mm (au lieu de 295 mm pour les précédents), il fallait tout d'abord vérifier si mes mesures étaient bonnes.

 

IMG_2087.jpg

Le nouveau disque est ici maquetté sur le moyeu puis placé dans la roue pour vérifier l'espace résiduel. Bon, ça passe largement puisqu'il reste au moins 2 mm entre les plombs d'équilibrage et le point culminant de l'étrier :D

La phase d'adaptation suivante était plus délicate, il fallait réduire le déport du bol pour que l'étrier une fois fixé sur le porte moyeu, le disque tombe parfaitement au centre.

 

IMG_2157.jpg

Le bol est d'abord découpé au tour pour réduire son déport à la longueur requise.

IMG_2097.jpg

On conserve la partie intéressante du bol et on la met en attente dans un coin.

IMG_2161.jpg

Ensuite, dans une planche d'alliage léger soudable (alliages série 6000) de 12 mm d'épaisseur, on découpe une grosse rondelle que l'on va usiner au tour.

IMG_2098.jpg

Le diamètre extérieur de cette rondelle est ajusté (H7-h6) pour qu'il s'emboite légèrement pressé dans la couronne du bol.

IMG_2155.jpg

Après avoir été rendre visite à mon ami Dreyfus pour qu'il soude mes bols modifiés, je fais un montage d'un bol raccourci sur le moyeu pour reprendre la porté du disque au tour d'un ou deux dixièmes (la soudure génère toujours des déformations thermiques.)

 

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Voila, le nouveau disque Brembo à montage flottant est monté sur le moyeu avec j'espère le déport qui va bien. On aura la réponse quand l'étrier sera en place.

Les nouveaux étriers Brembo étant à fixation radiale (ce dispositif renforce la structure latérale de l'étrier), il fallait prévoir un support intermédiaire pour que l'étrier puisse se fixer sur le porte moyeu.

 

Montage support fixation radeiale.jpg

Ce support intermédiaire m'a occupé quelques temps. Il a d'abord fallu le raccourcir en hauteur de quelques millimètres pour que le bord externe du disque affleure le bord externe des plaquettes et il m'a fallu également le reprendre un peu en épaisseur pour que l'étrier soit parfaitement centré sur le disque.

 

Montage etrier.jpg

Voila, le montage est terminé. Les plaquettes sont bien centrées dans l'étrier et le disque déborde juste des plaquette d'un petit millimètre. L'épingle qui maintient les plaquettes permet de les changer très rapidement.

 

 

Voila bientôt six ans que j'ai réalisé cette modification et je ne regrette pas cet investissement. Grâce surtout aux nouveaux disques, le freinage est devenu plus mordant et surtout plus constant. L'ensemble semble insensible aux hautes températures, même en utilisation sévère. Tiens, ça me rappelle un slogan commercial Porsche: "De bons freins utilisés correctement vous feront gagner plus de temps que 50cv supplémentaires".

Depuis le temps, j'ai eu l'occasion de revoir François et son commentaire a été mitigé: "Maintenant ta voiture va bien, si tu veux progresser il faut songer à affiner ta conduite!". Je vous l'avais dit, François est impartial et sans complaisance ;)

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Tiens, je viens déterrer ce vieux post pour vous parler de ma dernière bidouille. Depuis quelques temps déjà je voulais faire un démonte spinner original en m'inspirant de ce que l'on pouvait trouver dans le commerce.

 

 

Removal tool 1.jpg

Voici le type d'outil servant à démonter les spinner que l'on peut trouver dans le commerce prêt à l'emploi, mais attention, ils ne sont pas bon marché.

 

Cet outil ne semblant pas très difficile à reproduire, je me suis lancé le défit d'essayer d'en refaire un similaire. J'avais un peu de matière première et de temps à consacrer pour une tentative.

 

 

IMG_4854.jpg

Au départ, je suis parti pour faire un corps principal en rilsan avec trois colonnettes rapportées découpées dans un rond de zicral

 

IMG_4855.jpg

Les colonnettes ont été percées et taraudées pour pouvoir être fixées sur le moyeu en rilsan avec une vis d'1/2"

 

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Pour éviter que les plots puissent tourner (ils ne sont maintenus que part une seule vis), j'ai rajouté pour chacun d'eux deux goupilles mécanindus traversantes.

 

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Le moyeu est ensuite tourné pour réduire l'épaisseur des plots, qui sont encore percés et taraudés pour recevoir des oreilles. Le diamètre externe est d'environ 135 mm; le diamètre interne du moyeu en rilsan est de 65 mm (pour le dégagement du moyeu fileté des roues) et le diamètre interne des plots est de 95 mm (qui correspond au corps du spinner)

 

 

IMG_4862.jpg

Les oreilles sont réalisées par une couronne en alliage léger qui est ensuite découpée pour permettre le passage des branches des spinners.

 

Le dernier maillon qu'il me restait à mettre en place était le carré d'entrainement. Initialement, j'avais prévu de fixer une rondelle d'acier de 10 à 12 mm d'épaisseur mais d'un petit diamètre (environ 80 mm) sur le centre du moyeu en rilsan avec 8 vis M8. N'ayant pas de rondelle d'acier dans mon gourbi aux dimensions requises, j'ai finalement acheté une grosse rondelle que j'ai fixé sur le moyeu en utilisant les 3 vis des plots.

La dernière opération a été de découper le carré d'entrainement de 3/4" (19mm).

 

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Reste à usiner un carré de 3/4" dans la grosse rondelle d'acier rapportée sur le moyeu. On perce d'abord un trou de 19 mm, puis on s'attaque aux quatre coins en finissant à la lime carré.

 

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Et bien voila, l'outil est enfin terminé ... et il fonctionne très bien

 

 

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Cet outil est maintenant installé au centre de ma roue de secours, en remplacement de mon ancien maillet! La boite de la grande clé dynamométrique servant pour le serrage est aussi embarquée.

 

 

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L'étui en plastique gris n'étant pas très élégant, j'ai mis une touche vintage en le fixant par deux sangles en cuir noir.

 

Pour conclure, cette solution d'outil pour démonter les spinners est élégante mais complexe à fabriquer. On lui préférera la solution de la douille de 4" agricole, meilleur marché et surtout plus facile à réaliser.

 

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La douille de 4" modifiée: certainement le meilleur compromis entre le prix d'achat et la difficulté de réalisation

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Je suis toujours admiratif d'un tel niveau de perfectionnisme, des personnes qui prennent le temps de faire les choses pour qu'elles soient bien faites, je suis tout à l'opposé :D , je veux toujours que cela soit fini avant d'avoir commencer (seulement pour la méca et le bricolage hein :o ), bref félicitations pour ta Daytona, la qualité de réalisation est épatante. :love:

J'en profite aussi pour te remercier, tu rends service à tout le monde avec tes réponses pertinentes et étayées, y compris à moi. :jap:

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Je suis toujours admiratif d'un tel niveau de perfectionnisme, des personnes qui prennent le temps de faire les choses pour qu'elles soient bien faites, je suis tout à l'opposé :D , je veux toujours que cela soit fini avant d'avoir commencer (seulement pour la méca et le bricolage hein :o ), bref félicitations pour ta Daytona, la qualité de réalisation est épatante. :love:

J'en profite aussi pour te remercier, tu rends service à tout le monde avec tes réponses pertinentes et étayées, y compris à moi. :jap:

 

 

 

Tout pareil......!

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Très belle pièce Nanard

Une pensée pour toi de Rocamadour

 

 

Une amicale pensée également aux représentants du CCF actuellement réunis dans le Sud-Ouest. Une bonne nouvelle: demain il n'y aura pas besoin de pommade "écran total" et vos mécaniques préférées ne souffriront pas de la chaleur :D

Je suis toujours admiratif d'un tel niveau de perfectionnisme, des personnes qui prennent le temps de faire les choses pour qu'elles soient bien faites, je suis tout à l'opposé :D , je veux toujours que cela soit fini avant d'avoir commencer (seulement pour la méca et le bricolage hein :o ), bref félicitations pour ta Daytona, la qualité de réalisation est épatante. :love:

J'en profite aussi pour te remercier, tu rends service à tout le monde avec tes réponses pertinentes et étayées, y compris à moi. :jap:

 

 

 

Tout pareil......!

 

Merci à vous deux pour vos messages de sympathie. Quand on est passionné comme la plupart des membres de ce forum, on peut parler des heures durant de nos expériences vécues, qu'elles soient heureuses ou malheureuses. Etant plus âgé, j'ai forcément plus de choses à dire et étant retraité, plus de temps pour l'écrire :D

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Sauf à participer aux Cobra's Days, la météo de ces derniers jours ne nous invite pas trop à sortir. C'est une bonne opportunité pour bricoler dans l'atelier et donner libre cours à mes élucubrations. Tiens, je vais te raconter ma dernière bidouille.

Dans les années soixante, la plupart des moteurs de compétition marchaient à l'huile de ricin; les fameuses R30 et R40 de chez Castrol. Cette huile avait plein d'inconvénients mais elle avait un atout majeur: elle supportait sans problème les plus haute températures et résistait au cisaillement. Mon premier souvenir de spectateur en arrivant sur un circuit était cette odeur caractéristique qu'elle laissait en brûlant et que l'on reconnaissait entre mille. Avec le temps, les lubrifiants ont progressé et l'huile de ricin et ses odeurs ont disparu; les huiles de synthèse modernes leurs sont aujourd'hui très supérieures. Ayant la nostalgie du passé et de ses odeurs, j'ai bien essayé de faire marcher ma Daytona avec un mélange d'huile de ricin dans l'essence - comme une mobylette - mais c'était une catastrophe. L'odeur était certes présente, mais dès que le moteur restait quelques semaines sans tourner, les segments étaient gommés dans leurs gorges et on perdait les compressions. J'ai alors envisagé de contourner le problème en injectant de l'huile de ricin non pas dans les carburateurs pour la faire brûler dans les chambres de combustion, mais directement dans un tube d'échappement primaire pour la faire brûler dans l'échappement et supprimer ainsi les problèmes de gommage dans les cylindres. Voila pour l'idée du moment; passons maintenant aux détails de la réalisation.

Dans un premier temps, il fallait déjà observer comment allait se comporter le système d'injection envisagé et à quelle hauteur il fallait placer le niveau d'huile pour qu'elle arrive gravitairement au point d'injection. Tout comme un niveau de cuve pour un carburateur, il ne fallait pas que l'huile dégouline dans l'échappement moteur à l'arrêt et tout comme dans un carburateur, l'huile serait aspirée par une dépression. La façon la plus simple de créer une dépression à l'intérieur d'un tube d'échappement est d'introduire un tube qui marche à la façon d'un éjecteur. Ce tube orienté dans le sens du fluide va par effet venturi aspirer l'huile dès que la vitesse des gaz sera suffisante. Pour déterminer la position du point d'injection dans le tube, on se réfère aux caractéristiques de l'huile: elle s'enflamme spontanément autour de 450°C; il ne fallait donc pas être trop loin de la sortie de la culasse. Voyons en pratique si la théorie veut bien suivre.

 

 

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Fabrication d'un éjecteur en biseautant l'extrémité d'un tube capillaire en inox. L'idéal aurait été de le couder mais étant trop fin il se pliait

 

Proto ejecteur.jpg

Un morceau de tube d'échappement avec des points de piquage de disponible (prises de température) était l'idéal pour faire un test

 

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Détail du montage expérimental: un tube de cuivre relie le réservoir d'huile (la seringue) avec l'éjecteur. Le niveau d'huile est initialement ajusté à la hauteur du point le plus haut.

 

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La lampe à souder simule les gaz d'échappement (la flamme du gaz est incolore). Après quelques minutes de fonctionnement, l'huile de ricin très visqueuse à froid est réchauffée dans le tube en cuivre et se vaporise dans l'éjecteur où elle s'enflamme spontanément.

 

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Même avec un niveau d'huile 1 cm en dessous du point le plus haut, l'huile continue d'arrivée (aspirée par le flux gazeux de la flamme de la lampe) et de brûler, ce qui me fait dire qu'avec un véritable éjecteur installé dans un tube d'échappement, ça marchera du feu du diable :D

 

L'expérience étant concluante et bien que madame nanard ait émis des réserves d'usage (l'atelier était "aromatisé" aux senteurs d'huile de ricin) je pouvais passer du stade expérimental au stade du prototype.

Le premier pas consistait à installer un réservoir facile d'accès, à la bonne hauteur et si possible pas trop loin d'un collecteur.

 

 

IMG_5096.jpg

Un vieux réservoir de liquide de frein déporté a fait l'affaire. Un bout de durite adaptée à la sortie du support permet d'aller se connecter sur le tuyau-réchauffeur en cuivre

 

Pour le reste, j'ai commandé les raccords en inox et du tube capillaire épais (en inox également) pour pouvoir faire un véritable éjecteur et le raccorder proprement.

La prochaine étape sera la soudure du point d'injection sur le tube primaire, mais je suis confiant: bien que ne sachant pas souder, j'ai fait récemment la connaissance d'un voisin - membre de ce forum - qui m'apportera volontiers sa coopération pour ce projet ;)

Bien évidemment, si on n'aime pas l'odeur de l'huile de ricin, on peut utiliser des parfums plus classiques, plus tendances voir plus subtils :

 

jasmin-huile-parfumee-z1.jpg

parfum plus classique (image Sud Harmonie)

 

 

 

santal-huile-parfumee-z1.jpg

parfum plus tendance (image Sud Harmonie)

 

 

sang-huile-parfumee-z1.jpg

.... ou le sang du dragon: c'est pas plus subtil? (image Sud Harmonie)

 

Reste à inventer l'huile "Cobra's French touch" pour personnaliser l'odeur de votre voiture, mais là je laisse la place aux chimistes et autres spécialistes du marketing pour s'emparer de ce créneau :D

 

 

A suivre ...

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ENORME tiik.gif.c7880d24adcdd099626c1c268d962976.giftiik.gif.c7880d24adcdd099626c1c268d962976.giftiik.gif.c7880d24adcdd099626c1c268d962976.gif

 

J'ai bien de l'huile 2T a la fraise pour ma 125

mais pour la Cobra j'avais po pensez a ça :lol:a3_isa.gif.0c04cc0f70272ae387b435aaad49efc7.gif

 

excellent Nanard....que de bon souvenir cette bonne odeur d'huile de ricin :miam:

 

Nanard, il réplique les odeurs, alors la !! Balaise !! Bravo l artiste.

 

Ne nous réjouissons pas trop tôt, ça marche sur l'établi mais j'ai pas encore essayé sur la voiture. J'ai malgré tout bon espoir de parvenir à un résultat positif ;)

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Fais attention !

À ne pas mettre le feu à la bagnole ...

 

;-)

 

 

Pour @les fous du volant :

Oui mamang, c'est promis on ne jouera pas avec les allumettes et je tacherai de ne pas foutre le feu à ma carriole :D

 

Pour les autres membres du forum:

Pour pouvoir faire quelques essais sur la voie publique, j'ai adressé la semaine dernière une demande d'autorisation au "Ministère de la Transition écologique et solidaire" (oui Môssieur, c'est son nom officiel :D ) pour pouvoir tester ce dispositif d'huiles aromatiques à brûler dans le pot d'échappement en toute légalité. Je devrais en principe recevoir une réponse dans les huit jours.

 

 

Demande ministere de la transition ecologique.jpg

Détail de l'accusé réception de ma demande: je connaissais le nom d'e-mail, le nom de courriel mais j'ignorais le terme administratif de "saisine" :D

Schema de principe injection d'huile.jpg

Schéma de principe joint à ma demande ministérielle (c'est pas un dessin technique mais c'est pour que tout le monde comprenne :D).

 

Coté DRIRE (ex service des mines), la modification du véhicule étant considérée comme mineure, (elle n'affecte ni la carrosserie ni la puissance du moteur) elle ne fait pas l'objet d'une modification de la carte grise et est donc exemptée d'une quelconque déclaration. Enfin, coté assurance, n'étant pas assurer contre le vol et l'incendie, mon assureur contacté par téléphone n'a fait aucune objection de principe: si c'est bon pour le ministère, c'est bon pour lui.

Bon, c'est sur, on ne peut pas plaire à tout le monde mais on essaie malgré tout de faire les choses le plus sérieusement possible ;)

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"Pour conclure, cette solution d'outil pour démonter les spinners est élégante mais complexe à fabriquer. On lui préférera la solution de la douille de 4" agricole, meilleur marché et surtout plus facile à réaliser. "

Nanard j'ai cet outil ;)

 

et avec mes jantes BRM il appui sur la jante , c'est vraiment trop prés :cry:

si je l'utilise je vais enlever la peinture de la jante , peut etre qu'avec les jantes Halibrand il y a plus de place ?

 

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Nanard j'ai cet outil ;)

 

et avec mes jantes BRM il appui sur la jante , c'est vraiment trop prés :cry:

si je l'utilise je vais enlever la peinture de la jante , peut etre qu'avec les jantes Halibrand il y a plus de place ?

 

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Deux actions à faire:

- réduire la longueur de la douille d'environ 2 mm

- mettre une protection genre joint en U collé à la colle néoprène sur les faces sans encoches pour éviter le contact métal sur métal

 

Joint en U.jpg

Type de joint protecteur en caoutchouc trouvé sur Internet qui pourrait convenir

 

Ainsi modifiée, la douille en place porterait sur la jante coté caoutchouc et derrière le spinner coté encoche. Je peux naturellement te faire cette modification.

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tu as toujours la solution ;)

 

je veux bien ta modif :jap:

 

donne moi ton adresses en MP que je t'envois la douille

 

encore merci

 

 

La modif a été réalisée de la façon suivante:

- Reprise du profil des encoches pour pouvoir reculer la douille de quelques millimètres;

- Bords supérieurs de la douille devant recevoir le joint de protection arrondis pour épouser le profil du fond du joint;

- Collage à la colle néoprène d'un morceau de joint en U sur les faces sans encoche de la douille.

 

 

IMG_5126.jpg

Avec des jantes Halibrand, la douille ne frotte pas sur la face

 

 

IMG_5129.jpg

Le profil des encoches est modifié et un joint en U a été collé

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Toujours avec l'idée de faire brûler de l'huile de ricin dans le pot d'échappement, j'avais commandé quelques raccords de tuyauterie pour essayer d'arriver à mes fins et les ayant reçus, j'ai commencé à essayer de les mettre en oeuvre. Dans les points qui étaient préoccupants, il me fallait trouver un système simple qui évite que l'huile continue de couler gravitairement dans le pot lorsque le moteur serait à l'arrêt. La solution a été trouvée en créant un serpentin gazéifieur enrouler autour du tube d'échappement pour vaporiser l'huile (autour de 350°C) qui va monter en pression et sera aspirée par l'échappement (principe de l'éjecteur). Le serpentin est à la hauteur du mini réservoir, mais une garde hydraulique (coude) remonte au dessus du niveau de la mer avant de redescendre dans le tube d'échappement. A l'arrêt, les vapeurs d'huile condensent et retombent dans le serpentin empêchant ainsi tout risque de siphonnage. Le second problème était de savoir comment faire brûler de l'huile dans le pot d'échappement en absence d'oxygène? Tous les utilisateurs de moteur deux temps ont remarqué qu'au fil du temps, l'huile s'accumulait dans les chicanes du pot de détente mais ne brûlait pas ... pour cause de manque d'air. Il me fallait donc prévoir un dispositif d'arrivée d'air pour avoir une combustion satisfaisante de l'huile que je me proposais d'introduire.

 

 

IMG_5182.jpg

Détail de l'éjecteur d'huile qui sera soudé sur le tube primaire du pot d'échappement.

 

 

IMG_5183.jpg

Détail de la mise en oeuvre des différents composants. Une isolation thermique sera peut être nécessaire sur le serpentin si l'huile ne monte pas à plus de 350 °C.

 

Le montage "à blanc" est terminé, reste maintenant à souder les raccords! Je ne sais pas souder, mais un éminent membre de ce forum qui n'est pas très loin de chez moi, maîtrise bien ce genre d'opération :p .

Affaire à suivre ...

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Le montage "à blanc" est terminé, reste maintenant à souder les raccords! Je ne sais pas souder, mais un éminent membre de ce forum qui n'est pas très loin de chez moi, maîtrise bien ce genre d'opération :p .

Affaire à suivre ...

 

 

On m'appelle.... :ange:

J'ai le poste à souder à la maison ;)

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Combien d'idées sont restées à l'état de rêves faute de moyens pour pouvoir être réalisées? Sur ce coup là, j'ai eu la chance d'avoir un voisin sympa sachant souder, ce qui m'a permis de passer sans transition du projet à la réalité. Mon idée était de vaporiser de l'huile de ricin dans mon collecteur d'échappement et d'injecter de l'air pour que le mélange puisse brûler spontanément dans les gaz d'échappement et titiller ainsi nos narines (je sais, c'est délirant :D ). Si la réalisation du circuit de "l'huile essentielle" ne me posait aucun problème, la soudure des points d'injection sur les tubes inox de mon collecteur était pour moi un point bloquant. C'était sans compter sur notre ami @blue427 que je remercie au passage pour sa maîtrise du TIG et sa disponibilité :jap: .

 

 

IMG_5244.jpg

Le tube de cuivre qui est relié au mini réservoir d'huile de ricin d'un coté, fait quelques tours autour du tube d'échappement pour faire passer l'huile de l'état liquide à l'état gazeux (environ 350°C) avant d'être raccordé sur le tube d'échappement. Le serpentin est isolé de l'extérieur avec un morceau de laine de roche maintenu dans une virole improvisée en tôle d'alu et un collier Serflex. L'air de combustion (il en faut car dans les gaz d'échappement, sauf à être très pauvre il n'y a plus d'oxygène) est obtenu par un éjecteur placé en amont et va permettre de brûler l'huile gazéifiée dans le tube d'échappement.

 

 

IMG_5261.jpg

Remplissage du mini réservoir avec un vieux bidon de R40 épargné par l'insouciance du temps et que j'ai retrouvé au fond de mon gourbi.

 

 

Le moment de vérité est venu et je vais pouvoir démarrer le moteur pour observer le comportement de la chose. Bon, le moteur tourne mais dans un premier temps il ne se passe rien. Alors, pour accélérer la montée en température de l'huile, j'augmente la richesse du cylindre N°1 (avec des Weber double corps c'est facile) et j'observe le thermomètre. Timidement d'abord, les premières effluves du ricin se font sentir: super, ça marche! :p

 

 

IMG_5268.jpg

La température de fonctionnement est atteinte et l'huile se vaporise dans le serpentin: on remarque que le tube en cuivre a bleui en amont et en aval du gazéifieur. On remarquera également la superbe soudure de notre ami Blue autour du point d'injection.

Attendons maintenant la prochaine sortie en public pour vérifier si les anciens se rappellent encore de l'odeur de l'huile de ricin; ça nous fera surement un sujet de conversation ;)

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Combien d'idées sont restées à l'état de rêves faute de moyens pour pouvoir être réalisées? Sur ce coup là, j'ai eu la chance d'avoir un voisin sympa sachant souder, ce qui m'a permis de passer sans transition du projet à la réalité. Mon idée était de vaporiser de l'huile de ricin dans mon collecteur d'échappement et d'injecter de l'air pour que le mélange puisse brûler spontanément dans les gaz d'échappement et titiller ainsi nos narines (je sais, c'est délirant :D ). Si la réalisation du circuit de "l'huile essentielle" ne me posait aucun problème, la soudure des points d'injection sur les tubes inox de mon collecteur était pour moi un point bloquant. C'était sans compter sur notre ami @blue427 que je remercie au passage pour sa maîtrise du TIG et sa disponibilité :jap: .

 

 

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Le tube de cuivre qui est relié au mini réservoir d'huile de ricin d'un coté, fait quelques tours autour du tube d'échappement pour faire passer l'huile de l'état liquide à l'état gazeux (environ 350°C) avant d'être raccordé sur le tube d'échappement. Le serpentin est isolé de l'extérieur avec un morceau de laine de roche maintenu dans une virole improvisée en tôle d'alu et un collier Serflex. L'air de combustion (il en faut car dans les gaz d'échappement, sauf à être très pauvre il n'y a plus d'oxygène) est obtenu par un éjecteur placé en amont et va permettre de brûler l'huile gazéifiée dans le tube d'échappement.

 

 

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Remplissage du mini réservoir avec un vieux bidon de R40 épargné par l'insouciance du temps et que j'ai retrouvé au fond de mon gourbi.

 

 

Le moment de vérité est venu et je vais pouvoir démarrer le moteur pour observer le comportement de la chose. Bon, le moteur tourne mais dans un premier temps il ne se passe rien. Alors, pour accélérer la montée en température de l'huile, j'augmente la richesse du cylindre N°1 (avec des Weber double corps c'est facile) et j'observe le thermomètre. Timidement d'abord, les premières effluves du ricin se font sentir: super, ça marche! :p

 

 

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La température de fonctionnement est atteinte et l'huile se vaporise dans le serpentin: on remarque que le tube en cuivre a bleui en amont et en aval du gazéifieur. On remarquera également la superbe soudure de notre ami Blue autour du point d'injection.

Attendons maintenant la prochaine sortie en public pour vérifier si les anciens se rappellent encore de l'odeur de l'huile de ricin; ça nous fera surement un sujet de conversation ;)

 

 

Nanard, ç est un alambic a l huile de Rising non? Trop fort, même les ricains n y avait pensé Hihi hi. Il y a même le serpentin.

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Il n'y a plus qu'à vérifier ça dimanche matin au rencard de Chartres ;-)

 

 

Bonjour joul28

 

Merci pour ton invitation mais demain matin ça ne me sera malheureusement pas possible. De plus, je voudrais pouvoir juger de l'effet éventuel sur un public non averti!

Avec un peu de chance, on aura certainement l'occasion de se rencontrer en Septembre au Rétrosport de Dreux ;)

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