juluch 16 juin 2011 Signaler Partager 16 juin 2011 Un chars simple et efficace avec un bon canon. Un AMX 30 non?? Rapide, maniable, mais avec un blindage léger..... Intéressant comme char!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Del468tX 17 juin 2011 Signaler Partager 17 juin 2011 "Carapaçonnés" hein ?, hihihi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 17 juin 2011 Signaler Partager 17 juin 2011 Ca ressemble au concept du chasseur de char... Un gros canon, un blindage faible, et on compte sur la vitesse et la surprise pour survivre sur le champ de bataille. Les champions du concept ont été les Allemands pendant la deuxième GM (surtout une solution de pis-aller devant la masse des chars soviétiques) et dans une moindre mesure, les USA avec les TD M10, Hellcat M18 et M36 Jackson de par leur vision conceptuelle de la conduite de la guerre. En gros les chasseurs de char US était plus vus comme des canons anti-chars automoteurs pour accompagner l'infanterie que comme des véritables blindés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 17 juin 2011 Auteur Signaler Partager 17 juin 2011 Un chars simple et efficace avec un bon canon. Un AMX 30 non?? Rapide, maniable, mais avec un blindage léger..... Intéressant comme char!! C'est vrai qu'il y fait beaucoup penser. Mais en fin de compte le TAM n'est guère qu'un Leopard 1 à moteur avant si on y réfléchit bien, et ce même si la philosophie de départ est différente : -Petite taille et forte vélocité pour éviter les charges creuses du côté Germano-Français. -Petite taille et forte vélocité pour des raisons plus géographiques et topographiques pour les Argentins. C'est du moins ce que je ressent... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 18 juin 2011 Signaler Partager 18 juin 2011 C'est surement ça..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 21 juin 2011 Auteur Signaler Partager 21 juin 2011 AAV-7 : De Port-Stanley à Bagdad en passant par Beyrouth... C'est en 1964 que le corps des Marines américain lance un appel d'offre pour la mise au point d'un nouvel engin de transport amphibie, apte à remplacer les fameux LVTP-5 qui dataient de... 1941 ! http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/sol.gif Après une grosse campagne d'évaluation avec plusieurs challengers le projet de la firme FMC Corporation emporte le marché. Le premier exemplaire de pré-série est livré en octobre 1967, suivi de 15 autres jusqu'en août 1971, époque où les premières livraisons de série arrivent en unités. http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/jap.gif Ils sont nommés au départ LVTP-7 et sont réceptionnés par l'USMC à 1300 exemplaires jusqu'en 1974, année où cesse la production. L'engin est vite apprécié de ces utilisateurs... C'est un blindé totalement amphibie par flottaison, il est équipé d'un Diesel GM 8V-53T qui le propulse à 70km/h sur route et 14km/h sur l'eau avec l'aide de 2 hydrojets capables de recracher 5300 litres/minute (il peut avancer dans l'eau avec ses chenilles en mouvement mais ne dépasse alors pas 4km/h...). Son train de roulement chenillé lui permet un bon "grip" au débarquement sur une plage, la suspension est à barres de torsion renforcée par des amortisseurs hydrauliques sur les premières et dernières roues. Son autonomie est de 500km. Il embarque 3 hommes d'équipage : Un pilote, le chef de char et un "chef de caisse" à l'arrière censé assister les troupes de débarquement. Car l'engin peut embarquer jusqu'à 25 soldats entièrement équipés ! http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/sol.gif L'intérieur de la caisse : Vitres électriques, sellerie cuir, climatisation, écrans plats, diffuseurs d'ambiance "senteur des îles"... Ces derniers sortent via une rampe arrière (une porte manuelle de secours est creusée à l'intérieur de cette dernière "au cas où"...), c'est toujours plus sécurisant que de sortir "face à l'ennemi" comme avec une péniche, d'autant qu'ils ne peuvent se battre de l'intérieur ! Compte-tenu de ses excellentes performances sur terre, le char est tenu de rester auprès du groupe de débarquement pour le soutenir dans sa progression à l'aide de sa tourelle équipé d'une mitrailleuse de 12,7mm approvisionnée à 1200 coups. La caisse est en alliage d'aluminium, gage de poids restreint (il pèse komme même 29 tonnes... ) et son blindage est d'une épaisseur de 45mm dans l'arc avant et de 25mm sur les côtés. Il est clair que celà ne le protège que des armes de petits calibres et de la ferraille du champ de bataille, mais une bonne flottaison est à ce prix. Bien que globalement trés positif et évalué "grandeur nature" dans les derniers soubressauts du Viet-Nam le concept souffre vite de plusieurs défauts : -Un moteur peu fiable et gourmand -Une protection vraiment "limite" -Une tendance à prendre feu trop rapide -Un armement de bord pour le moins minimal... C'est pourquoi est lancé un gros programme de modernisation visant à résoudre tous les points faibles de l'engin à partir de 1985 où, remotorisé par un Cummins VT400 de 400cv, équipé d'un système centralisé d'extinction des incendies et nanti d'une tourelle renforcée par l'adjonction soit d'un canon mitrailleur de 25mm soit d'un lance-grenades de 40mm (60 coups-minute !) il devient l'AAV-7. Il possède cette fois-ci la puissance de feu nécessaire pour appuyer les troupes débarquées encore renforcée par 8 lance-grenades fumigènes et, si le blindage est encore insuffisant, lui permet de gagner en crédibilité auprès de la troupe (il n'est de toute façon pas possible de "surblinder" à l'extrême un engin amphibie sans le voir couler à pic à la première lame venue ). Exercice de mise à l'eau depuis le navire de débarquement Peleliu. Plouf ! On compte 3 versions de l'engin : L'AAVP-7 : Transport de troupes, de loin la plus commune. L'AAVC-7 : Poste de commandement. Il ne transporte pas de soldats mais 13 hommes spécialisés dans les liaisons-radio, la gestion du champ de bataille ou l'écoute électronique. L'AAVR-7 : Un engin de dépannage/récupération équipé d'une grue de 4,7 tonnes de puissance de levage en superstructure et d'un treuil d'une puissance de traction de 15 tonnes. Exercice de débarquement en un lieu chargé d'histoire : Iwo-Jima ! Balkans, 1995 Au combat, en plus de son utilisation assez marginale au Viet-Nam ce sont les Argentins qui lui feront subir le baptème du feu lors de l'invasion des îles Malouines en 1982. Port-Stanley, avril 1982. Ces derniers perdront un véhicule du fait d'un lance-roquettes antichar britannique mais pourront rembarquer tous les autres exemplaires mis en ligne avant leur reddition. Quelques exemplaires gouteront l'eau salée de la Méditerrannée en 1983 sur les côtes du Liban avec la Finul. On retrouve notre AAV-7 lors de la guerre de Golfe en 1991 puis lors de l'invasion de l'Irak en 2003 où tous les observateurs remarquerons que cet engin, censé juste permettre un débarquement et "ouvrir" la route à proximité ira jusqu'à Bagdad, pas vraiment une ville-cotière ! http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/lol.gif Fallouja, 2004 C'est là-bas que l'Etat-Major US perdra le plus d'AAV-7, en particulier du fait des RPG7 ou des IED, 18 Marines y laisseront d'ailleurs leur vie. Le remplacement de ce char pour les USA devient urgent (et ce ne sont pas les derniers renforcements du blindage qui y feront grand'chose...) mais le véhicule censé le remplacer, trés cher car encore plus polyvalent, est remis en cause faute de budget. L'énorme avantage d'un engin amphibie est de rendre service en cas de catastrophes naturelles, comme ici en Louisiane en 2005. De nombreux pays sont clients de l'engin, et ce bien entendu en sus de l'USMC : Argentine : 21 exemplaires (modernisés avec un moteur Caterpillar) Brésil : 12 Italie : 65 Thaïlande : 33 Taïwan : 56 Corée du sud : 163 (produits sous licence) Vénézuela : 11 Espagne : 19 Sud-Coréen, avec blindage latéral supplémentaire. Italie, bataillon San-Marco. Infanterie de Marine Espagnole Taïwan. Argentine. Des nations comme l'Indonésie, la Gréce (100 engins ex-USMC) voire le Cambodge ont récemment récupérés des AAV-7 retirés du service par leurs pays utilisateurs. Un trés bon concept, mais de nos jours vieillissant... L'AAV-7 en action : Lancement d'une unité de débarquement depuis un navire de l'US Navy : http://www.youtube.com/watch?v [...] re=related A+ les faïens amphibies ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 21 juin 2011 Signaler Partager 21 juin 2011 Bon blindé je dirais!! Pas fait pour le combat en agglomération..... Il permet de transporter une section entière de la plage au point de combat!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 22 juin 2011 Signaler Partager 22 juin 2011 Sacré engin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §KAL330Vd 24 juin 2011 Signaler Partager 24 juin 2011 Beau sujet concernant la bete de somme des Marines Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §le 382AO 25 juin 2011 Signaler Partager 25 juin 2011 On retrouve notre AAV-7 lors de la guerre de Golfe en 1991 puis lors de l'invasion de l'Irak en 2003 où tous les observateurs remarquerons que cet engin, censé juste permettre un débarquement et "ouvrir" la route à proximité ira jusqu'à Bagdad, pas vraiment une ville-cotière ! Fallouja, 2004 https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/52606/AAV709Irak.jpg https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/52606/AAV717Fallouja.jpg https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/52606/AAV710Irak.jpg C'est là-bas que l'Etat-Major US perdra le plus d'AAV-7, en particulier du fait des RPG7 ou des IED, 18 Marines y laisseront d'ailleurs leur vie. Regarder la mini série "Generation Kill" Très bien ce reportage! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §mic663Iu 29 juin 2011 Signaler Partager 29 juin 2011 Radio commandé, le BOZENA 5 est destiné à la destruction des mines anti-personnel et anti-char jusqu'à 9 kg d'équivalent TNT. http://img815.imageshack.us/img815/5562/jansen.jpg MD Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Del468tX 29 juin 2011 Signaler Partager 29 juin 2011 Bô bestiau ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 29 juin 2011 Signaler Partager 29 juin 2011 Pas mal!!!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 30 juin 2011 Auteur Signaler Partager 30 juin 2011 (modifié) RENAULT R35 : Quelques qualités et... Beaucoup de défauts ! (Collection René Potier) C'est au début des années 30 que l'Etat-Major Français se décide enfin à trouver un successeur au Renault FT17, toujours en service bien que remontant à la guerre de 14/18... Le cahier des charges est clair : -8 tonnes -Biplace -20 km/h sur route -Un canon de 37 mm en tourelle ou 2 mitrailleuses jumelées. -4 mètres de long et pas plus de 1,90m de large pour pouvoir être transporté par les camions qui emportent déjà les FT17. 4 sociétés y répondent : Berliet, Delaunay-Belleville, les Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) et Renault. C'est la marque au losange qui emporte le marché avec un engin dont le train de roulement est extrapolé d'un matériel déjà existant (l'AMR35) et dont le moteur à essence de quatre cylindres développant 85 ch provient en ligne directe des fameux autobus Parisiens à plate-forme Renault TN4. Un moteur à tout faire ! On trouvait ce moulin dès 1931 sur ce Renault TN4 légendaire, à la différence qu'il marchait à l'essence sur le R35 et donnait 85 ch contre 58 ch et carburant ternaire sur le "Grotobus"... L'armée commande un premier jet de 300 chars en mai 1935 livrables dés 1936. Le prototype est armé de deux mitrailleuses jumelées. Sa coque est en acier coulé de 40 mm d'épaisseur assemblée par boulonnage tant pour la tourelle que la caisse ce qui, pour l'époque, est excellent ! Deux réservoirs auto-obturants protègent l'équipage des incendies (ils sont doublés d'une couche de caoutchouc spécial qui "se referme" après l'impact, empêchant l'écoulement du carburant et surtout les émanations de vapeurs !) La boite de vitesse est mécanique, à 4 rapports avant et 1 arrière. Le moteur est à l'arrière droit, la boite de vitesses à côté du pilote et les barbotins à l'avant. La disposition de la mécanique… Vous noterez la grille des vitesses façon "Ferrari" et l'absence ici des cloisons pare-feu. L'équipage est composé, comme demandé, de deux hommes : -Un pilote -Un chef de char/tireur/chargeur/observateur… Sa vitesse, ne vous faites pas d'illusions, ne dépasse pas 19km/h sur route et 12 en tout-terrain… C'est sur qu'avec un moteur de 85cv pour un poids qui atteint maintenant les 10 tonnes on ne va pas faire de miracles non plus. De toutes façons il s'agit d'un char d'accompagnement d'Infanterie, et dans l'esprit des Généraux de l'époque un engin qui pourrait rouler à 40 km/h ne sert strictement à rien… La suspension est assez complexe : De chaque côtés se trouvent 5 galets de roulements maintenus en pression sur la chenille par 3 gros amortisseurs caoutchoutés, une suspension appelée "à balanciers" ou "à ciseaux", en fait complexe et trés peu efficace dans les faits… Le R35 peut franchir un gué de 1,20 m de profondeur (il n'est ni amphibie, ni submersible), un dévers de 60%, une tranchée de 1,70 m (avec le rajout d'une queue de franchissement) et une pente de 65%, ce qui est très satisfaisant par rapport au FT17 qu'il remplace. Le pilote dispose d'une trappe d'évacuation personnelle, le chef de char peut entrer et sortir par une autre trappe située en nuque de tourelle et une sortie de secours est aménagée dans le plancher. La tourelle et sa trappe ouverte. Les premières livraisons débutent sans retard, le char étant équipé en définitive avec une mitrailleuse de 7,5 mm MAC approvisionnée à 2 400 coups et du canon de 37 mm SA18 (58 coups) directement récupéré sur les FT17 par souci d'économie ! La situation internationale se dégradant les commandes se superposent et, en avril 1940, 843 R35 sont disponibles en France Métropolitaine (et 243 à l'Outre-mer). Les grandes manœuvres de 1938, notez le FCM2C à l'arrière plan (collection René Potier) Bien qu'étant le char le plus présent en nombre dans notre armée, les critiques fusent parmi les équipages car une bonne protection ne peut masquer "quelques défauts", à commencer par l'ergonomie générale du char. Soyons clair, il n'y a pas d'intercom à bord, le pilote est assis sur un siège (qui ferait passer un banc de justiciables de cour d'assises pour un canapé Chateau d'Ax) juste devant la tourelle accueillant un chef de bord lui-même assis sur… Une sangle de cuir ! Ce dernier faisait reposer ses pieds (garnis de Godillots cloutés… ) directement sur les épaules du pilote : Un appui du pied droit sur l'épaule droite pour "tourne à droite", un fort appui des deux pieds pour "freine connard !" etc etc... Le chef avait aussi à sa disposition un tourelleau d'observation qu'il pouvait faire tourner indépendamment de la tourelle, comment ? Très simple ! Il glissait sa tête casquée dans un orifice taillé à dimension et le faisait tourner à la force du cou ! Il est clair que ses 2 pieds étant occupés, ses 8 mains aussi (2 armes à charger, une tourelle manuelle à manœuvrer sans compter les fanions à agiter pour les autres chars de la section car les R35 étaient presque tous dépourvus de radio) la tête devait être mise à contribution elle aussi… A l'époque on ne savait pas encore faire un train de roulement aussi efficace sur route qu'en tout-terrain, aussi les chars de l'époque étaient plus ou moins spécialisés dans un type de circulation, le char B1Bis par exemple était souverain en terrain meuble grâce à ses chenilles à godets qui par contre ne supportaient pas de circuler sur un plan dur. Le Somua S35 était par contre plus axé sur les liaisons rapides et son train chenillé peu recommandable dans la fange. Le R35 fera la synthèse des deux... Plus mauvaises solutions ! Incapable de parcourir plus de 20 km sur route sans voir ses bandages du train de roulement se désintégrer il était très mauvais en tout-terrain, où sa suspension et surtout la trop faible puissance de son moteur l'empêchait de progresser dans la boue… Sans compter une accessibilité mécanique problématique, il fallait compter 35 heures pour changer un moteur et 16 heures pour un simple embrayage ! La vidange était à faire toutes les 30 heures… Jetés en masse dans le conflit dès le 10 mai 1940, leur faibles performances et surtout une doctrine d'emploi aberrante (les chars étaient lancés en contre-attaques par bataillons de 5 ou 6 engins face à une armée moderne équipée d'une aviation d'assaut et d'une artillerie puissante) fit que les R35 ne purent faire guère autre chose que de la figuration… Même si les officiers avaient voulus changer de tactique et attaquer en masse leur vitesse inférieure à 20 km/h aurait permis à l'ennemi de les contourner sans gros problèmes… D'autant que le canon SA18 n'avait strictement aucune valeur comme pièce antichar. A "fond la caisse" en direction des combats de mai-juin 40... Conscient du problème causé par cette arme dépassée, l'Etat-Major avait lancé en avril la fabrication du R39 doté du 37 mm SA38 à plus grande vitesse initiale, mais seuls 40 engins furent fabriqués jusqu'à l'armistice et, de toute façon, la suspension à peine améliorée ne changeait pas grand-chose au désastre. Il faudra attendre le R40, fabriqué par AMX et nanti d'un train de roulement totalement différent pour obtenir des résultats convenables en tout-terrain, mais comme la mécanique restait la même les 120 chars construits début 1940 passeront inaperçus dans la défaite de la campagne de France. Malgré tout cela le R35 connut une bonne carrière à l'exportation, puisque de nombreux pays passèrent commande : -La Pologne pour 50 chars (livrés en juillet 1939) -La Roumanie pour 40 (livraison en août 1939) -La Turquie avec 100 engins (février 1940) -La Yougoslavie pour 50 R35 tous livrés (in-extrémis...) en avril 40 Les Allemands en capturent plusieurs centaines après l'armistice. 131 sont réutilisé tels quels pour l'instruction ou des opérations de Police, voire la lutte anti-partisane. En opération aux couleurs de la Wehrmacht, on voit très bien la queue d'aide au franchissement. 124 sont reversés à l'Italie. R35 Italien capturé intact par les américains en 1943. Pas plus que les Français, nos cousins transalpins ne purent exploiter cet engin complétement dépassé… 174 sont transformés par l'adjonction d'une pièce antichar Tchèque de 47 mm Pak47. Improbable assemblage Franco-Tchèque pour le compte des Allemands… On sait que la Bulgarie en reçut aussi un certain nombre, ainsi que la Roumanie. Les derniers R35 à s'être battus furent utilisés par les Syriens au début des guerres Israélo-Arabes en 1948 (sans doute une récupération des chars Français de l'armée du Levant laissés sur place) Au musée en Israël. Un R35 figurant de cinéma pour le film "Week-end à Zuydcoote" (1964) Quelque soit l'endroit où ils combattirent les R35 ne se distinguèrent pas vraiment, en fait le concept du char biplace de soutient d'Infanterie dépourvu de radio était obsolète dés le milieu des années 30 et des gens comme, entre autres, le Général De Gaulle l'avaient bien compris dès cette époque, il faudra malgré tout une déroute militaire pour que l'on en convienne… Le R35 du Musée de Saumur en action : A+ ! Modifié 6 avril 2021 par jensen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 30 juin 2011 Signaler Partager 30 juin 2011 Quelque soit l'endroit où ils combattirent les R35 ne se distinguèrent pas vraiment, en fait le concept du char biplace de soutient d'Infanterie dépourvu de radio était obsolète dés le milieu des années 30 et des gens comme, entre autres, le Général De Gaulle l'avaient bien compris dès cette époque, il faudra malgré tout une déroute militaire pour que l'on en convienne... Je dirai même que c'est de la trahison une telle incompétence!!! Je plains les équipages obligés de faire la guerre dans cette bouse!! Merci pour cet excellent article tonton Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 30 juin 2011 Signaler Partager 30 juin 2011 L'ergonomie était une catastrophe dans l'ensemble des blindés français :/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 30 juin 2011 Signaler Partager 30 juin 2011 L'ergonomie était une catastrophe dans l'ensemble des blindés français :/ Idem pour les blindés soviétiques... Le Somua S35 est aujourd'hui considéré comme le meilleur char français de la 2eme GM. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 1 juillet 2011 Signaler Partager 1 juillet 2011 Idem pour les blindés soviétiques... C'est vrai que les tankistes soviétiques étaient eux aussi mal lotis :/ Par contre je crois que les américains étaient gâtés (enfin vis-à-vis des normes de l'époque) Le Somua S35 est aujourd'hui considéré comme le meilleur char français de la 2eme GM. C'est vrai mais toujours ces problèmes de tourelle monoplace, de radio peu performante voire inexistante, d'absence d'interphone de bord ainsi que de problème d'extraction des gaz dus à l'utilisation de la 7.5 coaxiale... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 1 juillet 2011 Signaler Partager 1 juillet 2011 C'est vrai que les tankistes soviétiques étaient eux aussi mal lotis :/ Par contre je crois que les américains étaient gâtés (enfin vis-à-vis des normes de l'époque) C'est vrai mais toujours ces problèmes de tourelle monoplace, de radio peu performante voire inexistante, d'absence d'interphone de bord ainsi que de problème d'extraction des gaz dus à l'utilisation de la 7.5 coaxiale... C'est clairement le plus gros déficit des blindés français de la 2eme GM, héritage de leur doctrine d'emploi... La ou tous les blindés allemands moyens avait des tourelles bi-places et tous avait une radio... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 1 juillet 2011 Signaler Partager 1 juillet 2011 C'est clairement le plus gros déficit des blindés français de la 2eme GM, héritage de leur doctrine d'emploi... La ou tous les blindés allemands moyens avait des tourelles bi-places et tous avait une radio... Malheureusement :/ Par contre qu'en est-il de l'entretien sur le Somua, et sa robustesse ? Opérations longues et fastidieuses à effectuer fréquemment avec en prime une accessibilité mécanique difficile ? Des casses mécaniques fréquentes ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 1 juillet 2011 Auteur Signaler Partager 1 juillet 2011 Je t'invite à rerourner en page 30, tu auras les réponses à tes questions ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 1 juillet 2011 Signaler Partager 1 juillet 2011 Merci jensen, je suis allé voir et ce char avait tout pour plaire Sauf ce que j'ai écris plus haut (que tu avais déjà évoqué ) et le comportement en tout-terrain (je ne savais pas que c'était une faiblesse de l'engin) :/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 5 juillet 2011 Auteur Signaler Partager 5 juillet 2011 Les français n'ont hélas pas eu le temps matériel d'en extrapoler des versions évoluées... Il était question de sortir le S40 en juillet 1940 : -Chenilles plus prenantes et plus larges de 10cm -Moteur plus puissant (225cv et Diesel de mémoire... ) Son industrialisation était en cours mi-juin. Une autre version, équipé d'un 75mm en casemate, arriva jusqu'au stade de prototype à cette date. Trop tard, beaucoup trop tard... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 5 juillet 2011 Signaler Partager 5 juillet 2011 Ces évolutions bénéficient-elles d'améliorations gommant les défauts du brave S35 évoqués plus haut ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 5 juillet 2011 Auteur Signaler Partager 5 juillet 2011 Ben oui mais en partie seulement... Le Somua avait aussi un problème de débattement des suspensions en tout-terrain, et là on ne pouvait pas y faire grand'chose à moins de tout reprendre à zéro ou pas loin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §ton817Zq 5 juillet 2011 Signaler Partager 5 juillet 2011 Toujours aussi magnifiques tes reportages Jensen, bravo à toi... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 6 juillet 2011 Signaler Partager 6 juillet 2011 Ben oui mais en partie seulement... Le Somua avait aussi un problème de débattement des suspensions en tout-terrain, et là on ne pouvait pas y faire grand'chose à moins de tout reprendre à zéro ou pas loin. Je voulais surtout parler de l'ergonomie (présence d'un pointeur et d'un pourvoyeur) ainsi que de moyens de communications dignes de ce nom (radio, interphone de bord) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 6 juillet 2011 Auteur Signaler Partager 6 juillet 2011 Trés difficile... Pour changer de tourelle il faut aussi, si tu souhaite en monter une plus grande permettant l'installation "normale" de 2 hommes, modifier le chemin de cette dernière (plus clairement élargir le "trou" sur la coque) et là on touche à la structure même du char... Même si celà aurait été faisable sur un S35 (je vous ai dit dans le sujet que tout y était boulonné, donc facilement modifiable) encore eut-il fallut l'avoir cette tourelle... Et c'est trés compliqué à mettre au point. Quand à la radio, elle était faute de place installée à l'extérieur sur certains chars français... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 6 juillet 2011 Signaler Partager 6 juillet 2011 Trés difficile... Pour changer de tourelle il faut aussi, si tu souhaite en monter une plus grande permettant l'installation "normale" de 2 hommes, modifier le chemin de cette dernière (plus clairement élargir le "trou" sur la coque) et là on touche à la structure même du char... Même si celà aurait été faisable sur un S35 (je vous ai dit dans le sujet que tout y était boulonné, donc facilement modifiable) encore eut-il fallut l'avoir cette tourelle... Et c'est trés compliqué à mettre au point. Quand à la radio, elle était faute de place installée à l'extérieur sur certains chars français... Arf dommage :/ Quant à la radio en externe... Sinon, pourrais-tu faire un article sur les Nashorn/Hummel ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 6 juillet 2011 Auteur Signaler Partager 6 juillet 2011 Euuuhhh... Ouais ça peut se faire ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 6 juillet 2011 Signaler Partager 6 juillet 2011 Euuuhhh... Ouais ça peut se faire ! Merciiiiiiiiiiiii Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
tommyb 6 juillet 2011 Signaler Partager 6 juillet 2011 Arf dommage :/ Quant à la radio en externe... Sinon, pourrais-tu faire un article sur les Nashorn/Hummel ? La radio en externe pratique pour appeler les copains sous la mitraille Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
comoa v8 6 juillet 2011 Signaler Partager 6 juillet 2011 Hello. Je reviens avec quelques curiosités. Quoi t'est-ce ? Je n'ai pas la réponse. http://ziza.qip.ru/other/032007/28/other/tanks/12_tanks_22434.jpg http://ziza.qip.ru/other/032007/28/other/tanks/14_tanks_38129.jpg Et bien d'autres là: http://ziza.qip.ru/2007/03/28/projekty_tankov_29_foto.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Del468tX 6 juillet 2011 Signaler Partager 6 juillet 2011 Ca à l'air bien bourrin, en tout cas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 6 juillet 2011 Auteur Signaler Partager 6 juillet 2011 T28, un engin américain censé enfoncer la ligne Siegfried, surblindé mais trés lent (19km/h) http://en.wikipedia.org/wiki/T28_Super_Heavy_Tank 86 tonnes avec le Ford GAF V8 du M4 Sherman... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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