Invité §le 382AO 16 mai 2012 Signaler Partager 16 mai 2012 http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/ange.gifhttp://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/ange.gifhttp://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/ange.gif Donc TBO15 de l'armée de l'air, il a bien le 15L MS640, donc suralimenté donc un plus de chevaux (300ch). Celui ci normalement n'a jamais recu la coder pour l'AMX30. http://forum-auto.caradisiac.com/static/images/perso/1/antosha.gif Que des remorques pour transporter les engins de génie de l'air. Mais y'en a eu 5 en présérie pour l'armée de terre avant l'adoption du TBO15M3, seulement ces TBO15 n'avait pas le même bati de treuil porte roue de ceux de l'armée de l'air. http://i41.servimg.com/u/f41/11/01/18/16/vrex0510.jpg http://i41.servimg.com/u/f41/11/01/18/16/26262510.jpg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
comoa v8 16 mai 2012 Signaler Partager 16 mai 2012 K2 "BLACK PANTHER" : Le meilleur char au monde ? Peut-être bien... Pour les "spécialistes" : http://www.youtube.com/watch?v=y8VsqxWoa7g (bonne pratique de l'anglais indispensable, arrêts sur images à effectuer fréquemment) Plutôt orienté "grand public" : Que de chemin parcouru depuis la Lancia 1Z étudiée juste avant... Hello. Merci pour ce travail de recherche et de mise en ligne. La première vidéo est explicite, même sans comprendre le mandarin ou l'anglais ! Très impressionnante la suspension hydractive. La différence de hauteur mini/maxi est étonnante. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 16 mai 2012 Signaler Partager 16 mai 2012 http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/ange.gifhttp://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/ange.gifhttp://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/ange.gif Donc TBO15 de l'armée de l'air, il a bien le 15L MS640, donc suralimenté donc un plus de chevaux (300ch). Celui ci normalement n'a jamais recu la coder pour l'AMX30. http://forum-auto.caradisiac.com/static/images/perso/1/antosha.gif Que des remorques pour transporter les engins de génie de l'air. Mais y'en a eu 5 en présérie pour l'armée de terre avant l'adoption du TBO15M3, seulement ces TBO15 n'avait pas le même bati de treuil porte roue de ceux de l'armée de l'air. http://i41.servimg.com/u/f41/11/01/18/16/vrex0510.jpg http://i41.servimg.com/u/f41/11/01/18/16/26262510.jpg Pas de problême ,c'est bien celui de la première photo, sur la deuxième la remorque ne correspond pas, pour moi les essieux étaient sous le plateau et il y avait 2 rampes d'accés, c'était donc certainement la Coder Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 17 mai 2012 Signaler Partager 17 mai 2012 Le film "100000 dollars au soleil" 1964 avec Lino et Bebel et Blier, on retrouve ce bahut...... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §le 382AO 17 mai 2012 Signaler Partager 17 mai 2012 Oui le même mais en version code avec des 1200x20 comme pneus et pas du 1600x20. http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/ange.gif http://i41.servimg.com/u/f41/11/01/18/16/berlie15.jpg http://i41.servimg.com/u/f41/11/01/18/16/berlie16.jpg Ah oui aussi le TBO15 n'avait qu'un treuil de 30t, le TBO15M3 recevra 2 treuils de 15t. http://forum-auto.caradisiac.com/static/images/perso/1/afra.gif Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 17 mai 2012 Signaler Partager 17 mai 2012 on voit le connaisseur............ http://forum-auto.caradisiac.com/static/images/perso/8/a3quattros-line.gif Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
comoa v8 17 mai 2012 Signaler Partager 17 mai 2012 Oui le même mais en version code avec des 1200x20 comme pneus et pas du 1600x20. http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/ange.gif http://i41.servimg.com/u/f41/11/01/18/16/berlie15.jpg Ah oui aussi le TBO15 n'avait qu'un treuil de 30t, le TBO15M3 recevra 2 treuils de 15t. http://forum-auto.caradisiac.com/static/images/perso/1/afra.gif C'est quand même un bel et sacré engin que ce BERLIET. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 23 mai 2012 Auteur Signaler Partager 23 mai 2012 VALENTINE : Pas trop mal ! (pour un char britannique... ) Je vous ai déjà narré sur ce Topic les différentes catégories dans lesquelles étaient placés les chars de l'armée de sa gracieuse Majesté, à savoir les chars "Cruisers" pour les interventions rapides en terrain découvert et les "chars d'infanterie" censés appuyer cette dernière, avec donc un blindage conséquent et une vitesse de pointe totalement accessoire (pas besoin de rouler à 60km/h pour épauler l'assaut des troufions hein ! ) La firme Vickers-Armstrong débarque dans un bureau du War Office le 14 février 1938 avec les plans d'un engin chenillé qui serait une sorte de "mélange des deux", à savoir une mécanique de croiseur avec un blindage plus conséquent. Les militaires britanniques réserveront leur réponse durant quelques temps et ne passeront commande qu'en juillet 1939 pour 275 chars à sortir dans les délais les plus brefs ! Comme la présentation de 1938 avait eu lieu le jour de la Saint Valentin la petite histoire a retenu que le char se nommerait alors "Valentine", mais rien n'est certain sur ce point car il pourrait s'agir aussi de l'abréviation de Vickers-Armstrong Limited Elswick And Newcastle Upon Tyne. Ce qui est, c'est sur, moins poétique... Les premiers engins entrent en service en mai 1940, en pleine Blietzkrieg... Le Valentine Mk1 est animé d'un moteur AEC A189 à essence développant 135cv. Sa boite de vitesse Meadows est mécanique à 5 rapports avant et 1 marche arrière. Il pése 16 tonnes, mesure 5,41m de long, 2,63m de large et 2,25m de haut. La suspension consiste en 2 bogies de 3 roues de chaque côté dotés de ressorts hélicoïdaux travaillant à l'horizontale. Son blindage fera toujours parti de ses points forts puisqu'on trouve des valeurs assez encourageantes pour l'époque : -60mm en frontal de caisse (65mm pour le frontal tourelle) -60mm en latéral et arrière de caisse -50mm en latéral de tourelle (60mm à l'arrière de cette dernière) Le Valentine peut franchir une tranchée de 2,36m, un obstacle vertical de 0,90m et une pente de 60% mais sa vitesse de pointe reste celle d'un char d'infanterie, à savoir 24km/h sur route et... 15km/h en tout-terrain ! Son autonomie est de 145km. Malgré cette "vitesse" relative, le char est bien accueilli par des soldats anglais qui voient en lui un engin plus apte à faire face aux Panzer Allemands que le Matilda 1. Pourtant son canon est déjà "limite", la faute à une tourelle trop petite qui ne peut accepter une pièce plus grosse que le QF2-pounder (40mm) approvisionné à 60 obus et secondé par une mitrailleuse BESA coaxiale de 7,92mm alimentée à 3150 coups. C'est aussi la raison pour laquelle le Valentine n'accepte que 3 hommes (pilote, tireur et chef de char), ce dernier étant vite dépassé en situation de combat car jouant le rôle de pourvoyeur en plus de celui de chef d'engin ! Le Mk1 sera produit à 375 exemplaires mais ne partira jamais hors de Grande-Bretagne, cet honneur revenant à la version Mk2 strictement identique hormis son moteur AEC190 Diesel de 131cv. Ce type de carburant, moins volatile, lui permettra d'emporter un réservoir supplémentaire en superstructure lui octroyant une autonomie nettement supérieure. Mk2 Le baptème du feu du Valentine aura lieu en Afrique du Nord dès 1941. Capturé par l'Afrikakorp, ce Valentine sera détruit lors de son premier engagement contre ses anciens propriétaires. Dans les grandes étendues désertiques si sa faible vitesse était un handicap le Valentine la compensait par une fiabilité proverbiale ! Les équipages, s'ils constatent que le 40mm est tout juste bon à maintenir à distance les FIAT M13/40 Italiens, sont très satisfaits de la fiabilité et de l'endurance de leur monture, même si la vitesse... Une impression de vitesse, toute relative... Idem pour le blindage, "suffisant" face aux pièces alors employées par l'Axe, mais cela ne va pas durer. Le principal grief restant la tourelle biplace, Vickers propose sur le Mk3 une version plus grande de celle-ci pouvant accueillir un 4ème homme d'équipage : Le chargeur. Mk3 Comme l'engin est un peu plus lourd le blindage latéral de la tourelle est réduit de 10mm pour ne pas handicaper les performances globales du char. Fin 1941 au Canada est construite une version Mk6, dotée d'un moteur GMC Diesel de 138cv et d'une transmission elle aussi d'origine US. Sa mitrailleuse coaxiale est une Browning 1919 calibre 0.30 (7,62mm). Ce pays va produire 1420 chars Valentine Mk6 et Mk7 (différences très légères entre les 2) dont la quasi-totalité (1390...) ira prendre le chemin de l'URSS qui s'en servira sur son front sud. Made in Canada... A la fin de 1942 il est clair que le canon de 40mm n'a plus aucune efficacité... Les anglais présentent alors le Mk8 équipée du QF6-Pounder de 57mm approvisionné à 53 projectiles. Ces derniers sont surtout des Armor Piercing Shot aptes à détruire n'importe quel char de l'Axe, Tigre excepté ! Si le canon comble de bonheur les Tankers de sa majesté la taille de la pièce oblige non seulement à revenir à un équipage à 3, mais en plus la mitrailleuse coaxiale est supprimée ! Face aux cibles dites "molles" l'équipage n'a donc qu'un FM Bren en superstructure et son armement individuel à opposer... Il ne faudra pas longtemps à Vickers pour "corriger" le tir et proposer un Mk10 doté d'une coaxiale. On en profite aussi pour pousser le moteur GMC à 165cv, donnant par là un supplément de nervosité à un char qui commence à cette époque à accuser "le poids des années"... Je passe très vite sur les autres versions : Mk4 : Un Mk2 remotorisé avec le GMC Diesel Mk5 : Idem sur base Mk3 Mk9 : Mk5 doté du 57mm Mk11 : Une version dotée d'un canon de 75mm OQF-75 pas vraiment spécialisé dans l'antichar, mais plutôt dans les tirs d'obus de rupture (anti-bunker, anti-personnel...) Son moteur est toujours un GMC, mais de 210cv cette fois-ci. Peu d'exemplaires produits, son canon étant inadapté face aux derniers chars Allemands, le Panther en particulier... C'est la raison pour laquelle il sera considéré comme "char de commandement" et restera prudemment cantonné à l'arrière. La construction du Valentine cesse début 1944 après 8275 exemplaires produits. L'URSS à elle-seule en prendra en compte 2690 (les 1390 Canadiens plus 1300 autres produits en Grande-Bretagne). Ces derniers apprécieront l'excellente fiabilité de la série (sauf les chenilles qui avaient tendance à se bloquer en cas de fortes conditions de gel), mais son armement beaucoup trop faible lui interdira d'être déployée trop près des unités d'élite Nazies équipées de matériels nettement supérieurs. Sur le chemin de Berlin, 1945. Des essais avec le canon Soviétique de 76,2mm seront effectués, mais la caisse supportait très mal le recul d'une telle arme et les chars livrés à l'URSS garderont majoritairement leur 40mm. On verra des Valentine entrer dans Berlin en avril 1945, une preuve incontestable de la robustesse et de la résistance mécanique de ces engins ! Le conflit entrant dans sa phase finale et le Valentine étant retiré des premières lignes au profit des Churchill et M4 Sherman, l'Etat-Major anglais décide de reprendre les chars désormais dépassés et de les transformer en engins spéciaux, en voici les plus connus : Dupleix Drive : Version amphibie par flottaison avec l'adjonction d'une jupe de toile. ce système préfigure le montage qui sera installé sur les Sherman DD qui participeront au opérations du 6 juin 1944. Les Valentine DD resteront cantonnés aux opérations d'entraînement. Ici avec la jupe repliée. Jupe déployée, paré à "plonger"... Scorpion : Un char de déminage équipé de fléaux rotatifs, là aussi il préfigure les Sherman Flail, mais le Scorpion n'a plus d'armement... Expédié en Europe après le débarquement, cette série restera à l'arrière, ayant pour fonction de déminer tous les terrains conquis après le passage des vagues d'assaut. Bridgelayer : porte-pont de franchissement. 2 autres versions méritent que l'on s'y arrête 2 minutes ! Le Bishop : En juin 1941 les anglais partent d'un Valentine Mk2 dont ils retirent la tourelle. Ils y greffent alors une casemate fixe au blindage de 40mm et y placent un obusier QF-25 pounder (87,6mm) approvisionné à 32 coups. Déployé à El-Alamein en octobre 1942 les équipages du Bishop (évêque...) vont aller de déconvenues en déconvenues. http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/pfff.gif Déjà le char est instable, son centre de gravité étant dorénavant trop haut. De plus la pièce a une portée théorique de 13km, mais comme elle est "enchassée" dans sa casemate son élévation est limitée à +15° et n'autorise donc qu'une portée de... 6,4km ! (son débattement latéral n'est que de 8°, obligeant le pilote à faire riper l'engin dès que la correction dépasse cet angle) Pour gagner en élévation l'équipage est contraint de façonner un merlonage et d'y faire grimper le char ! Pour finir la casemate est très étriquée et l'équipage ne cesse de s'en plaindre... Environ 80 exemplaires produits, une commande supplémentaire de 100 Bishop sera passée puis annulée au profit des Sextons et M7 Priest, personne ne l'a regretté... L'Archer : Le Bishop étant inapte au combat antichar on étudie en 1943 un modèle spécifique un peu calqué sur le Hornisse Allemand (page 54). Pour celà on décide de greffer le fameux 17 pounder (76,2mm) approvisionné à 52 obus qui fera la renommée du Sherman Firefly sur un chassis de Valentine motorisé par le GMC 6-71M de 192cv. Le canon, très long, est installé dans une casemate là aussi fixe et à ciel ouvert. L'avant est à gauche, le canon tire en arrière. La logique aurait voulu, comme sur les chasseurs de chars identiques, que ce dernier tire vers l'avant... Mais comme cela aurait demandé trop de modifications le canon est pointé vers l'arrière ! (On dit dans ce cas que le char tire "en fuite" ) Si ce système peut s'avérer justifié dans le cas d'une armée qui retraite (le char tire et va se cacher plus loin, l'exemple type de "la guerre d'embuscade" ) on peine à comprendre l'intérêt du truc dans une stratégie basée sur l'offensive car dès qu'il sera déployé en Italie en 1944 les équipages de l'Archer n'auront d'autres solutions que d'engager l'ennemi... En marche arrière ! Ajoutez à cela que la casemate n'autorise un débattement latéral du canon que de seulement 11° de chaque côté, que le pilote doit donc faire riper son char à chaque correction avant de quitter son poste sous peine d'être décapité par le recul de la pièce, alors vous comprendrez que cet engin sera purement et simplement détesté par ses occupants ! Et ce malgré les excellentes performances du 17 pounder ! L'Archer "dans le bon sens de la marche" 655 engins produits. Ils seront très vite retirés du service après mai 1945, certains seront achetés par l'Egypte qui les utilisait encore lors de l'affaire de Suez en 1956. Ainsi s'achève la longue carrière du Valentine et de ses dérivés. Preuve de sa robustesse, des chassis démilitarisés seront expédiés en Australie à la fin des années 40 avec pour nouvelle fonction d'être des engins agricoles. Certains étaient encore en service dans cette activité au début des années 80 ! Increvable je vous dis... On se quitte en images : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
tommyb 23 mai 2012 Signaler Partager 23 mai 2012 Bonsoir.Pour rentrer mon bois ou buter les pommes de terre ça pourrai bien me servir . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 24 mai 2012 Signaler Partager 24 mai 2012 Pas mal ce tank.....solide. Les Russes ont du être déçu quand ils ont reçu ce chars pour faire face aux Panzers Allemands..... Particulièrement dans les premières versions. Un bel article bien construit comme toujours!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §vik883zR 24 mai 2012 Signaler Partager 24 mai 2012 et par saint Georges vive la cavalerie.... VALENTINE : Pas trop mal ! (pour un char britannique... ) Encore une fois chapeau, t'as pas fini de nous etonner.... Je vous ai déjà narré sur ce Topic les différentes catégories dans lesquelles étaient placés les chars de l'armée de sa gracieuse Majesté, à savoir les chars "Cruisers" pour les interventions rapides en terrain découvert et les "chars d'infanterie" censés appuyer cette dernière, avec donc un blindage conséquent et une vitesse de pointe totalement accessoire (pas besoin de rouler à 60km/h pour épauler l'assaut des troufions hein ! ) La firme Vickers-Armstrong débarque dans un bureau du War Office le 14 février 1938 avec les plans d'un engin chenillé qui serait une sorte de "mélange des deux", à savoir une mécanique de croiseur avec un blindage plus conséquent. http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/jap.gif Les militaires britanniques réserveront leur réponse durant quelques temps et ne passeront commande qu'en juillet 1939 pour 275 chars à sortir dans les délais les plus brefs ! Comme la présentation de 1938 avait eu lieu le jour de la Saint Valentin la petite histoire a retenu que le char se nommerait alors "Valentine", mais rien n'est certain sur ce point car il pourrait s'agir aussi de l'abréviation de Vickers-Armstrong Limited Elswick And Newcastle Upon Tyne. Ce qui est, c'est sur, moins poétique... Les premiers engins entrent en service en mai 1940, en pleine Blietzkrieg... Le Valentine Mk1 est animé d'un moteur AEC A189 à essence développant 135cv. Sa boite de vitesse Meadows est mécanique à 5 rapports avant et 1 marche arrière. Il pése 16 tonnes, mesure 5,41m de long, 2,63m de large et 2,25m de haut. La suspension consiste en 2 bogies de 3 roues de chaque côté dotés de ressorts hélicoïdaux travaillant à l'horizontale. Son blindage fera toujours parti de ses points forts puisqu'on trouve des valeurs assez encourageantes pour l'époque : -60mm en frontal de caisse (65mm pour le frontal tourelle) -60mm en latéral et arrière de caisse -50mm en latéral de tourelle (60mm à l'arrière de cette dernière) Le Valentine peut franchir une tranchée de 2,36m, un obstacle vertical de 0,90m et une pente de 60% mais sa vitesse de pointe reste celle d'un char d'infanterie, à savoir 24km/h sur route et... 15km/h en tout-terrain ! http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/pfff.gif Son autonomie est de 145km. Malgré cette "vitesse" relative, le char est bien accueilli par des soldats anglais qui voient en lui un engin plus apte à faire face aux Panzer Allemands que le Matilda 1. Pourtant son canon est déjà "limite", la faute à une tourelle trop petite qui ne peut accepter une pièce plus grosse que le QF2-pounder (40mm) approvisionné à 60 obus et secondé par une mitrailleuse BESA coaxiale de 7,92mm alimentée à 3150 coups. C'est aussi la raison pour laquelle le Valentine n'accepte que 3 hommes (pilote, tireur et chef de char), ce dernier étant vite dépassé en situation de combat car jouant le rôle de pourvoyeur en plus de celui de chef d'engin ! http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/pt1cable.gif Le Mk1 sera produit à 375 exemplaires mais ne partira jamais hors de Grande-Bretagne, cet honneur revenant à la version Mk2 strictement identique hormis son moteur AEC190 Diesel de 131cv. Ce type de carburant, moins volatile, lui permettra d'emporter un réservoir supplémentaire en superstructure lui octroyant une autonomie nettement supérieure. Mk2 Le baptème du feu du Valentine aura lieu en Afrique du Nord dès 1941. Capturé par l'Afrikakorp, ce Valentine sera détruit lors de son premier engagement contre ses anciens propriétaires. Dans les grandes étendues désertiques si sa faible vitesse était un handicap le Valentine la compensait par une fiabilité proverbiale ! Les équipages, s'ils constatent que le 40mm est tout juste bon à maintenir à distance les FIAT M13/40 Italiens, sont très satisfaits de la fiabilité et de l'endurance de leur monture, même si la vitesse... Une impression de vitesse, toute relative... Idem pour le blindage, "suffisant" face aux pièces alors employées par l'Axe, mais cela ne va pas durer. Le principal grief restant la tourelle biplace, Vickers propose sur le Mk3 une version plus grande de celle-ci pouvant accueillir un 4ème homme d'équipage : Le chargeur. Mk3 Comme l'engin est un peu plus lourd le blindage latéral de la tourelle est réduit de 10mm pour ne pas handicaper les performances globales du char. Fin 1941 au Canada est construite une version Mk6, dotée d'un moteur GMC Diesel de 138cv et d'une transmission elle aussi d'origine US. Sa mitrailleuse coaxiale est une Browning 1919 calibre 0.30 (7,62mm). Ce pays va produire 1420 chars Valentine Mk6 et Mk7 (différences très légères entre les 2) dont la quasi-totalité (1390...) ira prendre le chemin de l'URSS qui s'en servira sur son front sud. Made in Canada... A la fin de 1942 il est clair que le canon de 40mm n'a plus aucune efficacité... Les anglais présentent alors le Mk8 équipée du QF6-Pounder de 57mm approvisionné à 53 projectiles. Ces derniers sont surtout des Armor Piercing Shot aptes à détruire n'importe quel char de l'Axe, Tigre excepté ! Si le canon comble de bonheur les Tankers de sa majesté la taille de la pièce oblige non seulement à revenir à un équipage à 3, mais en plus la mitrailleuse coaxiale est supprimée ! Face aux cibles dites "molles" l'équipage n'a donc qu'un FM Bren en superstructure et son armement individuel à opposer... Il ne faudra pas longtemps à Vickers pour "corriger" le tir et proposer un Mk10 doté d'une coaxiale. On en profite aussi pour pousser le moteur GMC à 165cv, donnant par là un supplément de nervosité à un char qui commence à cette époque à accuser "le poids des années"... Je passe très vite sur les autres versions : Mk4 : Un Mk2 remotorisé avec le GMC Diesel Mk5 : Idem sur base Mk3 Mk9 : Mk5 doté du 57mm Mk11 : Une version dotée d'un canon de 75mm OQF-75 pas vraiment spécialisé dans l'antichar, mais plutôt dans les tirs d'obus de rupture (anti-bunker, anti-personnel...) Son moteur est toujours un GMC, mais de 210cv cette fois-ci. Peu d'exemplaires produits, son canon étant inadapté face aux derniers chars Allemands, le Panther en particulier... C'est la raison pour laquelle il sera considéré comme "char de commandement" et restera prudemment cantonné à l'arrière. La construction du Valentine cesse début 1944 après 8275 exemplaires produits. L'URSS à elle-seule en prendra en compte 2690 (les 1390 Canadiens plus 1300 autres produits en Grande-Bretagne). Ces derniers apprécieront l'excellente fiabilité de la série (sauf les chenilles qui avaient tendance à se bloquer en cas de fortes conditions de gel), mais son armement beaucoup trop faible lui interdira d'être déployée trop près des unités d'élite Nazies équipées de matériels nettement supérieurs. Sur le chemin de Berlin, 1945. Des essais avec le canon Soviétique de 76,2mm seront effectués, mais la caisse supportait très mal le recul d'une telle arme et les chars livrés à l'URSS garderont majoritairement leur 40mm. On verra des Valentine entrer dans Berlin en avril 1945, une preuve incontestable de la robustesse et de la résistance mécanique de ces engins ! Le conflit entrant dans sa phase finale et le Valentine étant retiré des premières lignes au profit des Churchill et M4 Sherman, l'Etat-Major anglais décide de reprendre les chars désormais dépassés et de les transformer en engins spéciaux, en voici les plus connus : Dupleix Drive : Version amphibie par flottaison avec l'adjonction d'une jupe de toile. ce système préfigure le montage qui sera installé sur les Sherman DD qui participeront au opérations du 6 juin 1944. Les Valentine DD resteront cantonnés aux opérations d'entraînement. Ici avec la jupe repliée. Jupe déployée, paré à "plonger"... Scorpion : Un char de déminage équipé de fléaux rotatifs, là aussi il préfigure les Sherman Flail, mais le Scorpion n'a plus d'armement... Expédié en Europe après le débarquement, cette série restera à l'arrière, ayant pour fonction de déminer tous les terrains conquis après le passage des vagues d'assaut. Bridgelayer : porte-pont de franchissement. 2 autres versions méritent que l'on s'y arrête 2 minutes ! Le Bishop : En juin 1941 les anglais partent d'un Valentine Mk2 dont ils retirent la tourelle. Ils y greffent alors une casemate fixe au blindage de 40mm et y placent un obusier QF-25 pounder (87,6mm) approvisionné à 32 coups. Déployé à El-Alamein en octobre 1942 les équipages du Bishop (évêque...) vont aller de déconvenues en déconvenues. http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/pfff.gif Déjà le char est instable, son centre de gravité étant dorénavant trop haut. De plus la pièce a une portée théorique de 13km, mais comme elle est "enchassée" dans sa casemate son élévation est limitée à +15° et n'autorise donc qu'une portée de... 6,4km ! (son débattement latéral n'est que de 8°, obligeant le pilote à faire riper l'engin dès que la correction dépasse cet angle) Pour gagner en élévation l'équipage est contraint de façonner un merlonnage et d'y faire grimper le char ! http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/lol.gif Pour finir la casemate est très étriquée et l'équipage ne cesse de s'en plaindre... Environ 80 exemplaires produits, une commande supplémentaire de 100 Bishop sera passée puis annulée au profit des Sextons et M7 Priest, personne ne l'a regretté... L'Archer : Le Bishop étant inapte au combat antichar on étudie en 1943 un modèle spécifique un peu calqué sur le Hornisse Allemand (page 54). Pour celà on décide de greffer le fameux 17 pounder (76,2mm) approvisionné à 52 obus qui fera la renommée du Sherman Firefly sur un chassis de Valentine motorisé par le GMC 6-71M de 192cv. Le canon, très long, est installé dans une casemate là aussi fixe et à ciel ouvert. L'avant est à gauche, le canon tire en arrière. La logique aurait voulu, comme sur les chasseurs de chars identiques, que ce dernier tire vers l'avant... Mais comme cela aurait demandé trop de modifications le canon est pointé vers l'arrière ! (On dit dans ce cas que le char tire "en fuite" ) Si ce système peut s'avérer justifié dans le cas d'une armée qui retraite (le char tire et va se cacher plus loin, l'exemple type de "la guerre d'embuscade" ) on peine à comprendre l'intérêt du truc dans une stratégie basée sur l'offensive car dès qu'il sera déployé en Italie en 1944 les équipages de l'Archer n'auront d'autres solutions que d'engager l'ennemi... En marche arrière ! Ajoutez à cela que la casemate n'autorise un débattement latéral du canon que de seulement 11° de chaque côté, que le pilote doit donc faire riper son char à chaque correction avant de quitter son poste sous peine d'être décapité par le recul de la pièce, alors vous comprendrez que cet engin sera purement et simplement détesté par ses occupants ! Et ce malgré les excellentes performances du 17 pounder ! L'Archer "dans le bon sens de la marche" 655 engins produits. Ils seront très vite retirés du service après mai 1945, certains seront achetés par l'Egypte qui les utilisait encore lors de l'affaire de Suez en 1956. Ainsi s'achève la longue carrière du Valentine et de ses dérivés. Preuve de sa robustesse, des chassis démilitarisés seront expédiés en Australie à la fin des années 40 avec pour nouvelle fonction d'être des engins agricoles. Certains étaient encore en service dans cette activité au début des années 80 ! Increvable je vous dis... 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Invité §pie367dg 24 mai 2012 Signaler Partager 24 mai 2012 Jensen, la Saint-Georges c'est le 23 AVRIL , le 24 MAI c'est un peu tard ( de 14 juillet ) Je sais c'est nul!!!!!!!!!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 25 mai 2012 Auteur Signaler Partager 25 mai 2012 Ah mais ce n'est pas moi ! C'est Vikingnormand qui a du mal avec les reprises de messages ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §vik883zR 25 mai 2012 Signaler Partager 25 mai 2012 il a raison Jensen j'ai encore du mal a m'en sortir alors que ça a l'air simple.... je ferais attention le prochain coup ... toutes mes excuses les plus blindées... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 25 mai 2012 Signaler Partager 25 mai 2012 Ah mais ce n'est pas moi ! C'est Vikingnormand qui a du mal avec les reprises de messages ! Effectivement, je n'avais pas remarqué, toutes mes confuses M. Jensen, on peut dire que vous ètes caustique. Pour le Viking, il est vrai qu'avec la nouvelle formule on s'y perd. Pour ma part quand je veux répondre, je vais dans l'icône répondre à ce message et une fois que j'ai la fenêtre, je clique sur WYSIWIG et j'inscris mon message dans la nouvelle fenêtre. Ca vaut ce que ça vaut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §vik883zR 26 mai 2012 Signaler Partager 26 mai 2012 Effectivement, je n'avais pas remarqué, toutes mes confuses M. Jensen, on peut dire que vous ètes caustique. Pour le Viking, il est vrai qu'avec la nouvelle formule on s'y perd. Pour ma part quand je veux répondre, je vais dans l'icône répondre à ce message et une fois que j'ai la fenêtre, je clique sur WYSIWIG et j'inscris mon message dans la nouvelle fenêtre. Ca vaut ce que ça vaut merci pour le tuyau... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 28 mai 2012 Signaler Partager 28 mai 2012 merci pour le tuyau... De rien, quelqu'un m'avait dèjà refilé le tuyau, sur ce topic je crois et je l'ai repris à mon compte. L'essentiel est que cela fonctionne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
comoa v8 29 mai 2012 Signaler Partager 29 mai 2012 Hello. Toujours aussi surpris de découvrir de drôle de trucs ! http://ru.fishki.net/picsw/052011/17/post/tank/tn.jpg http://fishki.net/commentall.php?id=88362 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 30 mai 2012 Auteur Signaler Partager 30 mai 2012 T64 : L'usine à gaz ! A la fin des années 50 les bureaux d'études Soviétiques tentent de faire une rupture technologique avec la série des chars T54/55 en présentant un nouvel engin résolument moderne, si ce n'est avant-gardiste : Le T64 ! Le prototype est opérationnel sous le vocable Obiekt 430 en 1960 et il est clair qu'il relègue la génération précédente dans les tréfonds abyssaux ! Déjà son moteur... Exit l'antique V12 Diesel issu des T34 de la dernière guerre pour faire place à un nouveau moteur 5TDF turbocompressé et refroidi par eau de 13 600cm3 à... 5 cylindres et 10 pistons, travaillant à plat et opposés 2 par 2 en cycle 2 temps ! Le shéma de fonctionnement du moteur... Chaque villebrequin dispose d'un volant-moteur couplé à une boite de vitesse entraînant un seul barbotin... Ce moteur développe 700cv et propulse les 38 tonnes du char à 60km/h sur route (35km/h en tout-terrain). Pour la transmission, étant donné que les villebrequins sont à l'opposé l'un de l'autre on décide de les accoupler à une boite de vitesse à 7 rapports avant et 1 arrière chacune, agissant directement sur un seul barbotin ! Le moteur est polycarburant, il avale sans broncher du Gas-Oil, du kérozène ou de l'essence... Ce dernier étant d'une extrême compacité (tout plat...) il a été possible d'installer pas mal de carburant puisque l'on trouve un réservoir principal de 730 litres derrière la tourelle, 2 réservoirs de 140 litres chacun sur les côtés, sans parler de la possibilité de rajouter 2 bidons de 200 litres largables "à la Russe" à l'arrière du char, octroyant une autonomie d'au moins 700km au T64 (on se rappellera pour mémoire les 200 bornes "à tout casser" d'un M48 Patton contemporain... ) La disposition des réservoirs de carburant. Le principal est situé entre la tourelle et le bloc moteur, les autres sur les flancs ou entourant le poste de pilotage, l'avant du T64 étant très bien protégé. Le pire (du côté occidental s'entend ! ) est le blindage. Cette fois-ci les ingénieurs de l'URSS ont 10 ans d'avance avec leur fameuse Combinaison K. Il s'agit d'un blindage à 3 couches (acier à haute dureté, alliage d'aluminium plus une autre couche d'acier) censé résister aux obus HEAT (à charge creuse) de l'ennemi capitaliste ! Difficile à réaliser il n'entre que dans la composition de l'arc avant et de la tourelle, le reste du véhicule devant se contenter d'un acier "classique". Le "V" sur l'arc avant est un brise-lame, efficace lors des passages à gué par exemple. Epaisseur : Arc avant : 120mm d'acier + 105mm de fibre de verre + 40mm d'acier Frontal Tourelle : 150mm d'acier + 150mm de fibre de verre + 40mm d'acier Flancs et superstructures : 80mm d'acier. Il mesure 9,29m de longueur (avec son canon), 3,60m de largeur et 2,17m de hauteur. La suspension est à barres de torsion, renforcée sur les roues 1, 2 et 6 par des amortisseurs hydrauliques, le T64 pèse 38 tonnes. En terme de franchissement il passe une tranchée de 2,80m, un obstacle vertical de 0,80m et grimpe une pente de 30°. Il franchit un gué sans préparation de 1,80m et, muni de schnorchels, une coupure humide en submersion de 5m de profondeur. Il est intégralement protégé NBC. http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/jap.gif Les services de renseignements de l'Ouest recensent 6 engins de présérie en tests en 1964, et 218 T64 en finalisation fin 1965. Il entre officiellement en service en décembre 1966, donnant des cheveux blancs à des dizaines de spécialistes de l'Ouest ! http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/fouyaya.gif D'autant que l'URSS vante discrètement son système de chargement électro-hydraulique des obus, supprimant par là-même le quatrième homme d'équipage... http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/sol.gif Il s'agit d'un carrousel approvisionné à 28 coups assez complexe installé en fond de cuve de tourelle (à un endroit relativement protégé des coups donc) qui manipule les projectiles (en 2 parties) sans intervention humaine, l'équipage n'ayant qu'à choisir sa cible via le canon de 115mm à âme lisse D68 à stabilisation hydraulique. Cadence de tir : 8 coups minutes ! 8 coups restent en réserve et permettent le réapprovisionnement manuel du carrousel. L'armement secondaire est assez classique, avec une 7,62mm coaxiale approvisionnée à 1250 coups et une mitrailleuse de 12,7mm sur affut anti-aérien approvisionnée à seulement 300 cartouches. Il dispose aussi de lance-pots fumigènes en nombre variable suivant les versions. La production de la première série est assurée jusqu'en 1969 à 600 exemplaires par l'usine Malyschev de Kharkov. On dénombrera durant la mise en service de cet engin d'avant-garde de nombreux défauts : -Le carrousel pose pas mal de problèmes aux équipages, les ingénieurs doivent revoir leur copie... http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/pfff.gif -Le canon de 115mm commence à avouer ses limites... -Même avec un équipage de 3 hommes (pilote, chef de char et tireur) la place à bord reste TRES limitée et les tankistes de grandes taille (plus de 1,70m ! ) ont vraiment du mal à tenir le coup à l'intérieur, et ce malgré une suspension très confortable ! -Quand au moteur... Si sur le papier le système est au point, dans la réalité... A priori le problème venait du système hydraulique qui faisait office d'assistance à l'embrayage afin de réguler la rotation des 2 barbotins et permettre au char de tourner. Il est responsable à lui-seul de la réputation de fiabilité catastrophique du T64, pourtant ce char valait bien plus qu'une conclusion aussi hative ! Un char à la réputation sulfureuse... Très en avance sur son temps, sa mise au point fut pour le moins "laborieuse"... Mais quel engin bon sang ! http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/sol.gif D'ailleurs au début des années 70 arrive en unités le T64A, une version améliorée dotée du canon D81T de 125mm nanti d'un carrousel enfin au point (il posera d'ailleurs moins de problèmes durant toute son existence que le système purement électrique du T72). T64A. Son blindage est totalement refondu puisqu'on remplace la partie en aluminium par de la fibre de verre plus à même d'encaisser l'impact d'un obus flèche à haut pouvoir perforant. Les flancs sont garnis de protections latérales dites "GILL", elles préfigurent les tuiles réactives de la série Kontakt mais elles n'étaient pas garnies d'explosif, juste de la fibre de verre à priori... Très fragiles en ambiance de combat (elles ne résistaient pas aux frottements divers que rencontre un char sur le terrain) elles seront vites remplacées par des jupes latérales caoutchoutées. Tous les systèmes de visée et l'optronique de combat sont intégralement revus (vision jour/nuit, projecteur infrarouge, télémétrie, stabilisation du canon etc etc..) et seront, sur toutes les séries du T64, constamment remises à niveau. Le canon est apte au tir de plusieurs types d'obus, toujours en 2 fardeaux : -HEAT -AFPDS (perforant de type flèche) -Antipersonnel APERS à explosion programmée pouvant disperser 4700 billes d'acier, létales dans un rayon de... 500 mètres ! La mitrailleuse de 12,7mm est dorénavant téléopérée depuis l'intérieur du char. http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/jap.gif On trouve sous l'arc avant une lame-bouteuse à déploiement hydraulique. C'est en 1976 qu'apparaît le T64B, avec une nouvelle conduite de tir incluant un télémètre-laser. T64B. Le canon peut tirer le missile 9K112 Kobra (AT-8 Songster en codification OTAN) d'une portée de 4000 mètres et dirigé sur sa cible par ondes radio depuis la tourelle. Le T64B en embarque 8, en plus de ses 28 obus "classiques" bien entendu ! Une dernière version T64BV verra le jour en 1985, en fait un T64B sur lequel il était possible de fixer sur la coque des tuiles réactives Kontakt 1 censées amoindrir les effets des obus HEAT à charge creuse. Gros plan sur les tuiles réactives. Le canon est assisté d'un anémomètre dont le rôle est de calculer la vitesse et la direction du vent afin de permettre à l'ordinateur de tir d'adapter la correction nécessaire pour toucher sa cible. La production s'arrête à priori en 1987 après la production d'environ 8 000 T64 toutes versions confondues (il y eut aussi des engins postes de commandement, équipés de charrues de déminage voire des tests avec des moteurs V12 plus classiques ou des turbines à gaz comme sur le T80...) Le T64 n'a donc pas été construit à un nombre "effrayant" d'exemplaires (rappelons-nous les 15 000 T72 ou les 100 000 T54/55 ! ), la raison étant non seulement la complexité de la bestiole mais surtout le fait que les autorités de l'URSS n'ont pas souhaiter l'exporter, le char renfermant trop de secrets... Il sera alloué seulement aux régiments d'élites, ceux dont la mission était d'attaquer à la pointe du mouvement et de désorganiser les rangs de l'ennemi, en laissant aux T72 le rôle de protecteurs de l'infanterie. Les T64, par crainte des espions, resteront cantonnés en URSS, en Ukraine et dans quelques régiments installés en RDA, tous sous très haute surveillance. L'opération réussira assez bien d'ailleurs puisque durant au moins 10 ans les occidentaux vont confondre le T64 avec le T72, ne sachant plus trop "qui est qui" ! http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/lol.gif Idem pour les opérations extérieures, le T64 n'ira jamais en Afghanistan, sans doute les Russes s'imaginaient-ils déjà à juste titre voir les Moudjahidines négocier avec les USA une épave de T64 contre "quelques" missiles Stingers... Sa participation aux conflits de Tchétchénie ou de Géorgie en 2008 reste à confirmer, nous sommes par contre certains qu'au moins un T64 fut détruit lors du (très) court conflit de Transnistrie en 1992. Comme tous les chars de l'ex-URSS, le T64 peut générer un brouillard artificiel en injectant du carburant dans le silencieux d'échappement. A l'heure actuelle le T64 est toujours en service dans 3 pays : -Russie : 2200 chars -Ukraine : 2264 chars -Ouzbékistan : 100 chars T64 Ukrainien lors d'un défilé. De nos jours l'Ukraine (en fin de compte Patrie d'origine du T64...) propose le T64BM2 Bulat, un Rétrofit de T64 existants équipés d'un moteur 5TDFM gonflé à 850cv nécessaire au déplacement d'un engin désormais d'un poids de 45 tonnes suite à l'amélioration de sa protection, à l'aide de tuiles réactives Kontakt 5 en particulier. T64BM2. Son canon est apte au tir du missile 9K119 Reflex (AT-11 Sniper) à guidage Laser d'une portée supérieure à 4000 mètres. En option le char peut être équipé d'un moteur 6TDF (6 cylindres/12 pistons) de 1000cv. En conclusion, le T64 dans toutes ses versions fut une fantastique vitrine technologique du savoir-faire des ingénieurs Soviétiques, alors considérés comme en retard sur leurs homologues de l'Ouest, voire de simples "copieurs" des idées des autres récupérées par des biais trop souvent inavouables... 25 ans après la fin de sa production et plus de 50 ans après ses premiers tours de roues le T64 est et restera pour quelques temps encore un redoutable adversaire pour tous ceux qui pourraient se trouver en face de lui. Tirs depuis l'intérieur d'un T64 (où le terme "étroit" prend tout son sens...) : Le fonctionnement du chargeur automatique : T64BV Ukrainiens sur le terrain : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §cle806Gb 30 mai 2012 Signaler Partager 30 mai 2012 Quel engin ! Impressionnant la complexité technologique... Ça apportait quoi à part la compacité, ce type de moteur, parce qu'on a l'impression qu'ils ont fait différent juste pour faire différent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 30 mai 2012 Auteur Signaler Partager 30 mai 2012 Oui, je crois que les ingénieurs se sont un peu "lâchés" dans cette affaire... On peut arguer qu'un moteur 2 temps est plus simple dans son fonctionnement, qu'il ne nécessite pas de vidange et "avale" à peu près n'importe quoi plus facilement qu'un 4 temps. Par contre un moteur compact est très important pour un char : -Caisse plus petite donc moins de chance d'être frappé -Ou une caisse de taille "normale" mais à l'emport en carburant ou en armement supérieur. -Un moteur plus petit qu'un autre diminue tout simplement les chances d'être touché dans son compartiment (logique...) -Possibilité de le changer de manière plus rapide, pour info un bloc Iveco d'Ariete C1 (page 2, dossier réactualisé récemment ! ) se change sur le terrain en... moins de 30 minutes ! Et là je parle de l'ensemble moteur-boite hein ! Il y a longtemps qu'on ne met plus "le nez sous le capot" en opération... Le char a un problème mécanique ? :???: 1) Le véhicule de dépannage arrive avec un ensemble en échange standard sur la plage arrière... 2) On procède à l'opération 3) Le moteur en carafe part vers l'atelier Régimentaire où il sera "ouvert" et réparé loin du front. EDIT : Par contre concernant les 2 boites de vitesses là je me pose aussi la question... Il aurait été plus simple de relier les 2 volants-moteur via 2 chaînes ou une cascade de pignons à un arbre de transmission débouchant sur la boite et le différentiel... Je pense qu'ils ont cherchés à faire "ultra-compact", mais là c'était vraiment "novateur"... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pas471gx 30 mai 2012 Signaler Partager 30 mai 2012 Merci pour tous ces éclairages, Jensen, un vrai régal que de lire ces articles sur les différents matériels. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §cle806Gb 30 mai 2012 Signaler Partager 30 mai 2012 Oui, je crois que les ingénieurs se sont un peu "lâchés" dans cette affaire... On peut arguer qu'un moteur 2 temps est plus simple dans son fonctionnement, qu'il ne nécessite pas de vidange et "avale" à peu près n'importe quoi plus facilement qu'un 4 temps. Hum... Es-tu sûr de toi sur ce coup là ? Je dis ça en suivant ma logique, donc ça vaut ce que ça vaut mais ça me paraît curieux que ce moteur ne soit pas lubrifié comme un moteur "classique". Je m'explique: si on suit ton raisonnement, il fallait obligatoirement se trimballer avec de l'huile a additionner d'une manière ou d'une autre au carburant, ce qui n'est pas possible avec un diesel (puisque le carburant doit être injecté). Il aurait également fallu un système pour lubrifier les turbos... De ce point de vue là, il paraît plus logique que ce moteur soit équipé d'un système de lubrification plus classique par carter sec + pompe par exemple. Ça existe sur tous les 2-temps diesel. Pour le système polycarburant, là c'est indépendant du fait que le moteur soit un deux temps ou non. Pour enflammer le gazole et le kerozène, il est indispensable que ces carburants soient "vaporisés" (et qu'il y ait une forte compression), il faut donc un système d'injection qui soit lubrifié (sur un diesel "classique", c'est le gazole qui lubrifie la pompe mais le kerozene est trop sec pour ça) comme sur les camions français qui avaient une capacité polycarburant (Berliet ? ). Par contre un moteur compact est très important pour un char : -Caisse plus petite donc moins de chance d'être frappé -Ou une caisse de taille "normale" mais à l'emport en carburant ou en armement supérieur. -Un moteur plus petit qu'un autre diminue tout simplement les chances d'être touché dans son compartiment (logique...) -Possibilité de le changer de manière plus rapide, pour info un bloc Iveco d'Ariete C1 (page 2, dossier réactualisé récemment ! ) se change sur le terrain en... moins de 30 minutes ! Et là je parle de l'ensemble moteur-boite hein ! Il y a longtemps qu'on ne met plus "le nez sous le capot" en opération... Le char a un problème mécanique ? :???: 1) Le véhicule de dépannage arrive avec un ensemble en échange standard sur la plage arrière... 2) On procède à l'opération 3) Le moteur en carafe part vers l'atelier Régimentaire où il sera "ouvert" et réparé loin du front. EDIT : Par contre concernant les 2 boites de vitesses là je me pose aussi la question... Il aurait été plus simple de relier les 2 volants-moteur via 2 chaînes ou une cascade de pignons à un arbre de transmission débouchant sur la boite et le différentiel... Je pense qu'ils ont cherchés à faire "ultra-compact", mais là c'était vraiment "novateur"... Ouais, faut voir aussi que c'était une époque ou on "cherchait des solutions", parce que y'a qu'à voir le bloc d'une AMX 30, c'est quand même assez compact et de puissance équivalente (12 cylindres à plat). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 30 mai 2012 Signaler Partager 30 mai 2012 Un bel engin et une vitrine technologique.... Longtemps l'OTAN s'est posé des question sur le T64... Toutes les rumeurs ont courus sur ce blindé..... Il aurait été un adversaire de taille face aux chars de l'Ouest.... Merci pour cet article aussi détaillé.... On utilisait aussi le polycarburant notamment sur les GEB.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 30 mai 2012 Signaler Partager 30 mai 2012 L'AMX 30 était aussi polycarburant, mais en 4T et je m'étais posé la même question que CLEM 30 comment était lubrifié complètement ce moteur sans emport d'huile supplémentaire. Pour info, un moteur 2T actuel a un système de graissage séparé, quand j'étais ( beaucoup plus jeune ) j'ai eu une moto équipé de ce dispositif. Je ne connais pour ainsi dire pas les diesels 2T, mais je pense que techniquement le principe reste le même. En ce qui concerne la dépose groupe moto-propulseur, une demi-heure c'est un exploit, j'ai eu à le faire sur X30 et sur le terrain, inutile de s'étendre sur le sujet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §cle806Gb 30 mai 2012 Signaler Partager 30 mai 2012 Le système que tu avais sur ta moto est sans doutes un "autolube" qui est en fait une petite pompe reliée au câble des gaz et qui mélange automatiquement de l'huile au carburant, elle est donc brûlée avec ce dernier. D'une part ça me semble difficile sur un diesel (les seuls systèmes que je connais fonctionnent comme sur un 4 temps) mais en plus il aurait fallu se trimballer avec des bidons d'huile pour faire le plein en même temps que le plein de GO. Bref c'est pas très important, mais ce moteur pour le moins original m'intrigue. Pour l'AMX 30 je ne sais pas, mais vu le type de moteur, je pense que c'est le même système que sur une voiture: une réserve d'huile et une pompe. La seule différence est comme je l'ai expliqué plus haut au niveau de la pompe à injection, lubrifiée par le gasoil sur un diesel classique, lubrifiée avec de l'huile moteur ici car le kérozne ou l'essence sont trop secs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 31 mai 2012 Auteur Signaler Partager 31 mai 2012 Ah non mais l'AMX30 c'est un 12 à plat 4 temps point ! Pour les Berliet disposant du fameux moteur "Magic", il s'agissait d'une licence MAN (D'ailleurs le constructeur Lyonnais employait depuis les années 50 voire avant des Diesel déjà sous licence Britannique Ricardo). J'avais demandé à un des mécanos de mon Régiment (équipé de GBC8KT) si ce moulin était VRAIMENT polycarburant, la réponse fut pour le moins évasive : -Marche au Gas-oil, accepte le kérozène voire l'éthanol, mais par contre pas le supercarburant... Je ne les ai vu fonctionner qu'au Gas-oil de toute façon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 31 mai 2012 Signaler Partager 31 mai 2012 A l'époque, on m'avait affirmé qu'il fonctionnait même à l'huile........... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §le 382AO 31 mai 2012 Signaler Partager 31 mai 2012 Tout les moteurs diesel polycarburant ou non fonctionnent a l'huile, d'ailleurs le premier moteur de Mr Diesel tournait a l'huile. Par contre pour les GEB, TBU etc, ca marchera a l'essence, très mal et pas longtemps! Mais le jour ou j'aurais un TBU15 avec le moteur a remplacer, je ferais le test. ^_^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §cle806Gb 31 mai 2012 Signaler Partager 31 mai 2012 Oui, l'AMX a un moteur "classique", la seule différence c'est sur la pompe a injection s'il a une capacité polycarburant, comme je l'ai expliqué plus haut. Pour les BERLIET, le polycarburant se limite aux carburants "lourd" car sauf erreur de ma part il n'y a pas de système d'allumage, indispensable avec de l'essence. C'est un système diesel, qui peut fonctionner à l'huile sans soucis, d'ailleurs tous les diesels peuvent théoriquement tourner à l'huile, pourvu qu'elle soit assez fluide. Pour le système à pistons opposés, après recherche, c'était pas si rare que ça à l'époque, Junker l'avait fait sur des moteurs d'avion, et il y avait pas mal de moteurs industriels qui fonctionnaient comme ça. Il semblerait donc que la plus grande originalité de ce groupe soit le système à deux boites de vitesses. Là, pour le coup c'est vraiment une drôle d'idée ! édit: Pour le camionneur breton, je pense pas que ton Berliet s'abime en tournant à l'essence, je pense qu'il tournera simplement comme une patate. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §le 382AO 31 mai 2012 Signaler Partager 31 mai 2012 Bien sur qu'il tournera comme une patate, mais ce serait en cas d'un changement de moteur d'origine. Le MK640 irait a la ferraille, donc autant tester. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
comoa v8 31 mai 2012 Signaler Partager 31 mai 2012 Pour le fun. http://ru.fishki.net/picsw/052012/31/post_anti/korabl/korabl-0008.jpg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 31 mai 2012 Auteur Signaler Partager 31 mai 2012 Ah oui ! Des épaves de chars Japonais coulés avec le San Francisco Maru au mouillage sur l'île de Truk, en Polynésie. Il me semble qu'il s'agit de Type 95 Ha-Go (page 47). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 31 mai 2012 Signaler Partager 31 mai 2012 A l'époque, on m'avait affirmé qu'il fonctionnait même à l'huile........... Pour ma part "On" m'avait affirmé que l'X30 était capable de fonctionner à la Brillantine, sous toutes réserves évidemment. D'autre part une anecdote, entr 1976 et 1978 ( je n'étais plus dans l'armée ) j'avais rencontré un forestier dans les vosges qui débardait du bois avec un tracteur LATIL et d'aprés ses déclarations ce tracteur tournait avec un mélange de GO et d'huile de vidange Au vu de la fumée noire qu'il dégageait je suis enclin à le croire. Imaginez la tête des bobos-écolos s'ils voyaient ça aujourd'hui http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/lol.gif Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §cle806Gb 31 mai 2012 Signaler Partager 31 mai 2012 Beaucoup de vieux diesels pouvaient tourner avec des "carburants" plus ou moins lourds. Un mélange GO/huile de vidange est tout à fait envisageable sur le genre d'engins dont tu parles, à partir du moment ou l'huile est filtrée. http://forum-auto.caradisiac.com/static/icones/smilies/jap.gif En fait si la pression d'injection n'est pas trop élevée, tu peux tourner avec à peu près tout: par exemple il y avait les moteurs semi-diesels à boule chaude (les plus connus sont les "Lanz" qui acceptaient 100% d'huile de vidange (filtrée), mais la pression d'injection était seulement de 10 bars... Puis avec ce genre d'engin, faut pas croiser un membre actif "d'Europe écologie" sous peine de lui faire avoir un infarctus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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