meiji851 26 septembre 2017 Signaler Partager 26 septembre 2017 Bien vu pour l'époque ! Il s'agit de GNK SAXON de conception britannique. Base mécanique de Bedford. Mise en service en UK en 1983 et réforme en 2008. Probable que les engins que tu as photographié soient Nigérians, ils en ont acheté pas mal à l'époque. De nos jours la Jordanie, Oman, l'Ukraine (75 unités achetées d'occasion) et la Somalie les utilisent aussi encore. L'Ukraine qui croulait sous les stocks laissés par l'armée rouge, qui en a bradé la plus grosse partie, a acheté en plus des vieux GNK Saxon d'occasion? Ils ont envoyés beaucoup de malettes de billets les Anglais pour faire passer ça? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 28 septembre 2017 Signaler Partager 28 septembre 2017 Ben le transports coûte cher, et il n'avait pas forcément un matériel approprié Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §oul767Da 2 octobre 2017 Signaler Partager 2 octobre 2017 Pas mal comme engin. J'ignorai que l'on pouvait acquérir la version civile de cet engin comme la P4 en son temps? Comme d'habitude super reportage Tonton! Il faudrait que je vienne plus souvent sur ce Topic. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 2 octobre 2017 Signaler Partager 2 octobre 2017 le Hummer espagnol!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité guest527 2 octobre 2017 Signaler Partager 2 octobre 2017 Nigérians je doute, mais c'est un camp international ici, on a un peu de tout, donc beaucoup de portugais mais qui eux sont principalement en humvee Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 5 octobre 2017 Signaler Partager 5 octobre 2017 Bel engin et bien vendu ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 13 octobre 2017 Auteur Signaler Partager 13 octobre 2017 CARRO ARMATO L6/40 : Dépassé dès sa sortie, comme beaucoup d'autres... Durant le premier conflit mondial l'Italie n'a pas vraiment cru au char d'assaut et les années 20 avec leurs cortèges de restrictions budgétaires confirmeront cet état de fait puisque ce n'est qu'en 1928 que le Général Cavallero, sous-secrétaire à la guerre, insiste pour voir apparaître une fiche-programme sérieuse concernant un engin blindé à chenilles. Et encore ne fera t-on pas dans la difficulté car il ne s'agit alors que d'acquérir la license de production de la chenillette Britannique Carden-Llyod de Vickers-Armstrong. Destinées à la reconnaissance les "Tankettes" italiennes vont rapidement faire la preuve de leurs performances limitées, de leur blindage plus du tout à la page et de leur armement pour le moins léger et ce malgré de bons débouchés à l'export... C'est pourquoi en 1935 le projet concernant un engin plus lourd et mieux armé est mis en chantier. Devant le succès à l'exportation de la chenillette CV-33 on songe surtout à l'entrée de devises pour le pays et le projet n'émane pas cette fois-ci de l'armée Italienne mais plutôt de l'administration du pays. Un prototype est présenté en avril 1936 par la société Fiat-Ansaldo, il est bien entendu beaucoup plus lourd que les petits chenillés qu'il est censé remplacer. Nous sommes devant un petit char de 6,8 tonnes en ordre de marche, long de 3,78m, large de 1,92m et haut de 2,03m, des chiffres pour le moins modestes... Deux mitrailleuses de 8mm sont alors montées dans une tourelle monoplace à rotation manuelle, bien entendu intégralement fermée ce qui est un progrès indéniable par rapport aux engins que ce futur blindé doit remplacer. Un canon de 37mm est aussi installé dans une casemate latérale à la manière des chars US M3 Grant. Solution véritablement "bancale" (d'autant que la taille modeste du char imposait un équipage de deux hommes seulement) on revient rapidement à la raison avec l'installation sur l'engin de pré-série en 1939 d'un canon Breda Modello 35 de 20mm et d'une mitrailleuse de 8mm Modello 38 du même constructeur en montage coaxial. L'approvisionnement est de 296 obus de 20mm et 1560 projectiles de 8mm, le chef de char, seul en tourelle, ayant la charge du tir et de l'approvisionnement des deux armes. Côté mécanique le char est propulsé par un quatre cylindres en ligne à essence SPA 18D refroidi par eau installé à l'arrière développant 70cv à 2500Trs, secondé par une boite de vitesses mécanique à quatre rapports avant et une marche arrière. Compte-tenu du poids modéré de l'ensemble la vitesse de pointe est convenable pour l'époque avec 42 km/h sur route et 25 km/h en tout-terrain, et ce avec une autonomie moyenne de 150 km. La transmission est à l'avant et la suspension assurée par des barres de torsion qui agissent sur deux bogies de chaque côté. Il grimpe une pente de 60%, franchit un obstacle vertical de 0,70m, une tranchée ouverte de 1,70m et une coupure humide de 0,80m. La protection est basée sur des plaques de blindage en acier riveté, une formule déjà dépassée à l'époque et qui indique le retard pris en la matière par l'industrie transalpine. On notera la tourelle décalée, qui permettait au pilote et au "Chef de char/tireur/chargeur/observateur" de rester presque côte à côte et de pouvoir communiquer plus facilement. Le blindage est de 40mm pour le frontal de tourelle et 15mm pour les côtés et l'arrière. La caisse se contente de 30mm en frontal et 15mm ailleurs, juste de quoi arrêter les balles de fusils et les éclats d'obus de petits calibres et ce d'autant que l'acier qui compose la cuirasse n'est pas d'une qualité exceptionnelle... Mais il ne faut pas oublier que ce nouveau blindé, baptisé L6/40 lors de sa mise en service par une armée Italienne qui finira en fin de compte par s'y intéresser, est destiné avant tout à la reconnaissance. En clair il n'est pas question pour son équipage de s'exposer aux coups de l'ennemi. On fait une approche discrète, on regarde sous le couvert des éléments et on revient à sa base rendre compte, il n'est pas question d'un quelconque engagement ! Les armes de bord sont uniquement là pour assurer l'autodéfense en cas de découverte du véhicule par l'adversaire et on compte beaucoup sur la vélocité de l'engin pour s'échapper au plus vite (les mauvaises langues rajouteront "à l'Italienne" ). L'accès à bord se fait par le sommet de la tourelle ou cette trappe latérale. Les choses traînant en longueur une commande officielle de l'armée intervient en avril 1940, soit quatre ans après la présentation du prototype ! Inutile de dire qu'en cette époque pour le moins troublée les techniques évoluent très vite et le L6/40, dont les premiers exemplaires n'arriveront en unités que le 22 mai 1941, est déjà complètement démodé avant même sa mise en service. Les équipages considèrent avec raison qu'un blindage riveté est non seulement obsolète mais surtout dangereux en cas d'impact, mais aussi que le canon de 20mm est totalement dépassé avec une capacité de perforation de seulement 6mm de blindage à 1000 mètres. Pourtant il faudra bien "faire avec" compte-tenu du manque de matériel moderne au sein d'une armée qui aurait du au moins attendre 1942, voire même 1943, pour être en mesure de rivaliser techniquement avec ses adversaires. Car si le camp allié a eu trop souvent l'habitude de brocarder le soldat Italien, considéré comme "très sympathique et fort peu ardent au combat", il ne faudrait pas oublier la carence en matériel du pays, tant d'un point de vue qualitatif que quantitatif. L'avantage d'un char léger est d'être facilement transportable, mais encore faut-il avoir les camions en nombre suffisant... C'en est d'ailleurs au point que les 283 exemplaires du L6/40 qui sortiront des usines italiennes entre 1940 et 1943 (283 engins en trois ans, cela donne une idée de la "puissance" de l'industrie de la péninsule à cette époque... ) seront de tous les fronts, de tous les combats : Afrique du Nord, Balkans, Front de l'Est et campagne d'Italie. Le pire étant que ces blindés finiront, faute de mieux, par être utilisés comme des chars de combat, en première ligne face à des Matilda 2, des Sherman ou des T34 !!! Alors "le manque de courage" des soldats Italiens hein : Attaquer ne serait-ce qu'un M4 Sherman avec "ça" relevait du suicide... Comme on a d'ailleurs l'habitude de le dire, et cela est vérifiable des dizaines de fois : "L'histoire est toujours écrite par les vainqueurs"... Bref vous aurez donc compris que le L6/40 ne restera pas dans les annales comme un char inoubliable et d'ailleurs, hormis le P26/40, tous les blindés Italiens de cette époque étaient soit des engins dépassés soit de pâles copies de ce qui existait déjà "en face". Quelques variantes spécialisées verront le jour : Semovente 47/32 : Un canon d'assaut composé d'une casemate ouverte en lieu et place de la tourelle et d'un tube de 47mm plus puissant que le 20mm du L6/40. Embarque 60 obus de deux variantes : Explosif avec une portée théorique de 7000m et antichar "capable" de percer 44mm de blindage à 500m... Mis en service lors de la bataille d'El-Alamein il ne fera pas un grand mal aux chars Britanniques compte-tenu de ses performances. Le Semovente 47/32, un engin moderne et redoutable s'il avait été mis en service fin 1939 mais en 1943 ses capacités étaient totalement dépassées. Trois hommes d'équipage, une mitrailleuse de 8mm en autodéfense approvisionnée à 760 coups. On pense que 300 exemplaires furent construits. Lance-flammes : Développé avec un réservoir de 200 litres de produit inflammable en lieu et place du canon de 20mm. Fabriqué au compte-gouttes et sans grand intérêt autre que psychologique, comme tous les chars de même équipement d'ailleurs. Poste de commandement : Poste radio à longue portée et casemate ouverte en lieu et place de la tourelle. Quelques exemplaires construits. Ravitailleur en munitions : Capable de transporter 26 obus de 90mm en caisse et encore 40 dans une remorque spécialement conçue. Mitrailleuse de 8mm pour la défense rapprochée. Cet engin fut conçu pour approvisionner les Semovente à canon de 90 étudiés sur la base mécanique des M13/40. A priori le ravitailleur ne fut jamais produit en série. Le plus étonnant de l'histoire sera que les L6/40, malgré leur instabilité du à leur trop faible largeur, leur vulnérabilité et le nombre modeste d'engins construits, feront une guerre longue sous plusieurs couleurs au gré des événements : -Armée Mussolinienne -Armée Italienne d'armistice -Armée de la République Sociale Italienne (Dite République de Salo) -Wehrmacht L'Allemagne, faute de matériel, en capturera un nombre assez conséquent après l'armistice de septembre 1943. Ils y furent rebaptisés Pzkpfw.733(i) -Oustachis Croates Une dizaine d'entre-eux seront même remis en service après le conflit dans les rangs des unités de maintient de l'ordre de la Police Italienne et ne seront réformés qu'au début des années 50 ! De nos jours seuls trois exemplaires ont survécus : -Un en Italie -Un autre en Albanie -Le dernier au Musée Russe de Kubinka (après sa capture sur le terrain en 1942) Le L6/40 de Kubinka. On se quitte avec une vidéo de propagande réalisée sur les chaînes de montage du Semovente, on y voit des "dizaines" d'engins ! La vérité était toute autre... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 13 octobre 2017 Signaler Partager 13 octobre 2017 Pauvres équipages....je les plains, ils ont ramassé les pauvres! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 13 octobre 2017 Signaler Partager 13 octobre 2017 Viva Italia, vinceremo. C'était leur cri de guerre, mais là !!!!!!!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 13 octobre 2017 Signaler Partager 13 octobre 2017 Bonsoir à tous, un HS, mais je ne sais pas à qui m'adresser, depuis quelques jours j'ai un problême de stabilisation des pages que j'ouvre quelque soit la rubrique y compris la page " mes sujets " ou quand je veux écrire une réponse. La page ouverte va par exemple sur la dernière réponse et remonte ou redescend avant de se stabiliser. Je ne sais pas si d'autres ont le même problême ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 13 octobre 2017 Auteur Signaler Partager 13 octobre 2017 Oui c'est parfois pareil. Saute d'image lors de l'édition ou d'un nouveau sujet. C'est assez chiant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 13 octobre 2017 Signaler Partager 13 octobre 2017 Oui ça peut arriver...... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 13 octobre 2017 Signaler Partager 13 octobre 2017 OK, si ça vous arrive aussi, mais là ça fait quelques jours et auparavant ça n'arrivait jamais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
dudulle 16 octobre 2017 Signaler Partager 16 octobre 2017 Bonsoir à tous, un HS, mais je ne sais pas à qui m'adresser, depuis quelques jours j'ai un problême de stabilisation des pages que j'ouvre quelque soit la rubrique y compris la page " mes sujets " ou quand je veux écrire une réponse. La page ouverte va par exemple sur la dernière réponse et remonte ou redescend avant de se stabiliser. Je ne sais pas si d'autres ont le même problême ? A cause aussi de la Fuc#@ng pub Citroën en haut de page qui change de format. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 16 octobre 2017 Signaler Partager 16 octobre 2017 A cause aussi de la Fuc#@ng pub Citroën en haut de page qui change de format. Oui, mais peut-être seulement en partie, parce-que cette publicité n'apparait pas dans les réponses comme je le fais ici. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §mic663Iu 17 octobre 2017 Signaler Partager 17 octobre 2017 PANHARD VHM MD Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité guest527 17 octobre 2017 Signaler Partager 17 octobre 2017 On dirait du bois Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §KWC576zq 17 octobre 2017 Signaler Partager 17 octobre 2017 Le char en contreplaqué! Une innovation française! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Lackerli 17 octobre 2017 Signaler Partager 17 octobre 2017 Ca doit bien flotter alors Sinon c'est un viking Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 17 octobre 2017 Auteur Signaler Partager 17 octobre 2017 Oui, un bvs10 de Bae Hägglunds. Pour le coup Panhard s'est contenté de "franciser" l'engin via l'intégration d'un armement et de moyens de communication Français. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
hansi68730 17 octobre 2017 Signaler Partager 17 octobre 2017 PANHARD VHM http://nsa39.casimages.com/img [...] 647649.jpg MD C'est du bon matos; et pas en bois! En fait une production de la société suédoise Hägglunds AB (groupe BAE Systems) seule une partie de la sous-traitance a été réalisée par Panhard. France : Livraison de 53 engins entre 2011 et 2014 Cet engin coûtait 1'700’000€/pièce. Je ne pense pas que la commande de 129 unités ait été confirmée (220mio d'€) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité guest527 17 octobre 2017 Signaler Partager 17 octobre 2017 J'en ai vu à l'usage à Caylus pendant l'opération colibri l'été dernier Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 30 octobre 2017 Auteur Signaler Partager 30 octobre 2017 KARRAR : Info ou intox ? C'est le 12 mars 2017 que l'agence de presse officielle Iranienne fait état de la mise en production "massive" du nouveau fer de lance de l'arme blindée Iranienne : Le Karrar (que l'on pourrait traduire par "cogneur" en Français). Bien entendu ce char est "l'équivalent des T90 Russe, Abrams US et Leclerc Français", rien que ça ! Chiche ? Allez, on va regarder de plus près notre nouveau venu... Déjà nous savons que l'Iran a testée de la manière la plus officielle le T90MS Russe (version la plus avancée du vénérable T72...) en 2015 afin d'en obtenir une licence de production ou, au pire, en concluant l'achat de plusieurs centaines d'engins. Visiblement les négociations ne ce sont pas passées sous les meilleures auspices puisque une annonce officielle interviendra en février 2016 pour signifier l'échec total de ces dernières, l'Iran annonçant alors vouloir se tourner vers la production d'un engin 100% Perse... Entre 1995 et 2012 l'Iran a produit, toujours sous licence, le T72 baptisé là-bas "Shilden". Au moins 538 exemplaires sont sortis des chaînes de montage locales. Dépassés dans tous les domaines il est normal que l'Iran ait alors cherché à obtenir la version modernisée de ce char, et nul ne sait pourquoi les négociations ont échouées... Bref, il ne leur faudra qu'un an pour présenter au monde leur Karrar, "Arme absolue" si l'on veut bien donner crédit aux médias locaux. D'après eux, ce char serait doté des meilleurs perfectionnements technologiques et d'un moteur dont la puissance est comprise "entre 1000 et 1500cv" ! On sait que le T90MS est doté du fameux V12 (dont la conception remonte aux années 30...) en version V-92S2F turbocompressé et polycarburant d'une puissance de 1130cv associé à une boite de vitesses 100% automatique, le Karrar en aurait-il hérité ? Rien n'est moins certain... Concernant la cuirasse l'Iran a effectivement conçu une tout nouvelle tourelle avec blindage réactif (inspiré du Relikt Russe) et à priori des zones accueillant un composite multicouches. La tourelle, faite avec des panneaux d'acier mécano-soudés. Les "vides" doivent accueillir, du moins en théorie, un blindage composite. Certains pensent qu'il s'agit peut-être de panneaux de soufflage, à cet endroit je n'en voit pas l'intérêt... Une fois totalement revêtue de ces tuiles réactives, sa résistance aux coups semble être réellement supérieure à la tourelle du T72. L'arrière du char, moins vulnérable, est traité avec des grilles anti-RPG, le train chenillé est protégé par des jupes qui semblent être en acier/composite et en caoutchouc. Concernant l'armement nous sommes tous d'accord pour y voir un canon Russe 2A46M5 de 125mm doté d'un chargeur automatique. Il est apte au tir de munitions flèches ou explosives ainsi que du missile Refleks (AT11 "Sniper") d'une portée pratique de 5 000m. Le chef de char dispose d'une fonction chasseur/tueur. Un manchon en acier pourrait indiquer qu'il s'agit d'un système d'équilibrage favorisant le tir en marche sur cible mobile mais sa conception semble "un peu légère" sur les photos... 22 coups sont intégrés dans le carrousel et 18 autres seraient stockés dans un container blindé en nuque de tourelle, sans que l'équipage puisse y avoir accès de l'intérieur de cette dernière, ce qui imposerait donc un arrêt du véhicule en zone sure pour "refaire le plein". L'armement coaxial semble avoir disparu, par contre une mitrailleuse télé-opérée fait son apparition en superstructure, suivant les clichés il s'agit d'une 12,7 ou d'une 7,62mm, toutes deux d'origine Russe. 12 lance-grenades fumigènes sont également présents à l'appel. L'équipage, de trois hommes, peut compter sur un équipement Hi-Tech : Vision jour-nuit, télémètre-Laser, calculateur de déflation, système informatisé de gestion du champ de bataille... L'origine semblerait bien être Slovène et provenir des établissements Fotona, spécialisés dans les techniques médicales de pointe et qui n'hésitent pas à parfois sortir des sentiers battus. Il est protégé NBC et dispose d'un système d'extinction automatique des incendies (du même fournisseur à priori). Les écrans installés à bord sont d'origine Nippone, des Panasonic CF-19, du moins pour le poste du chef de char. Les chenilles, qui n'ont rien de "Soviétiques", proviendraient de chez Diehl ou en seraient des copies très ressemblantes. On notera aussi les feux à Leds, au moins un truc vraiment moderne... Mais pas évident que leur tenue dans le temps soit équivalente aux ampoules classiques, et ceci est valable d'ailleurs pour tous les véhicules. Concernant ses performances le constructeur, installé à Bani-Hashem dans la province du Lorestan, assure qu'il est capable d'atteindre 70 km/h, de parcourir environ 550 km (sans préciser si c'est avec ou sans les bidons largables installés à l'arrière), de grimper des pentes de 60%, de franchir un dévers de 40%, un obstacle vertical de 0,80m et une tranchée ouverte de 2,85m. A priori les capacités amphibies par submersion, spécialité des chars de l'Est, semblent avoir disparues ici et le Karrar devra se contenter de passer une coupure humide de 1,20m de profondeur, c'est au demeurant largement suffisant dans l'ancienne Perse. Le poids, suivant les sources, oscillerait entre 48 et 51 tonnes. Au vu des quelques vidéos postées par les autorités Iraniennes on peut en déduire deux ou trois trucs : -La base est celle d'un T72, pas d'un T90. Ce qui voudrait dire que le Karrar pourrait n'être qu'une simple remise à niveau du T72S, char que le pays a produit jusqu'à une date récente. -Que la production pourrait donc concerner des engins d'occasion faciles à se procurer, ou faire l'objet d'une série d'engins neufs, l'Iran semblant d'ailleurs vouloir se détacher de la Russie et ne plus verser de droits à cette nation. -Le moteur n'est certainement pas d'une puissance de "1500cv", même les concepteurs du T90 n'ont pu dépasser les 1130cv sur la version la plus évoluée de ce char. Il y aurait possibilité d'y installer un Powerpack occidental ou Ukrainien d'une telle puissance, les tchèques l'ont fait avec leur T72 CZ-M4 mais on bute alors sur les problèmes liés à l'embargo des armes et un groupe motopropulseur de char d'assaut ne passe pas inaperçu en Douane... Et encore faudrait-il le faire entrer dans l'espace arrière assez exigu du T72 sans modifications majeures ! Bref le Karrar dont la production en série interviendra en 2018 semble n'être qu'une nouvelle "copie au propre" d'un char de nos jours obsolète. Bref, difficile d'imaginer le Karrar tenir tête aux réalisations occidentales les plus modernes... Alors, pour reprendre mon titre : Info ou Intox ? Quelques infos et pas mal d'intox... Une vidéo récente : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
hansi68730 30 octobre 2017 Signaler Partager 30 octobre 2017 Je te cite: Bref, il ne leur faudra qu'un an pour présenter au monde le Karrar, "Arme absolue" Super, un an pour créer un nouveau char! N’empêche il est beau. C'est d'jà ça. Thank pour l'article Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 30 octobre 2017 Signaler Partager 30 octobre 2017 Sur la video, j'ai remarqué que pour le canon, les munitions sont à charge propulsives additionnelles, dans les faits cela se traduit par une relative lenteur en cadence de tir par rapport à un Leclerc qui tire des munitions complètes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 31 octobre 2017 Auteur Signaler Partager 31 octobre 2017 Non Pierleo, les munitions sont en deux fardeaux afin de gagner de la place à bord (les T72 et dérivés étant "réputés" pour leur exiguïté...) Avec l'autoloader la cadence de tir est tout de même de huit à dix coups minute ! En mode dégradé et chargement manuel on tombe par contre à deux, trois coups maximum... De ce côté les Iraniens n'ont rien inventé et en sont resté au système mis au point par les Russes au début des années 70. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 31 octobre 2017 Signaler Partager 31 octobre 2017 Non Pierleo, les munitions sont en deux fardeaux afin de gagner de la place à bord (les T72 et dérivés étant "réputés" pour leur exiguïté...) Avec l'autoloader la cadence de tir est tout de même de huit à dix coups minute ! En mode dégradé et chargement manuel on tombe par contre à deux, trois coups maximum... De ce côté les Iraniens n'ont rien inventé et en sont resté au système mis au point par les Russes au début des années 70. C'est bien ce que je voulais dire quand j'ai parlé de charges additionnelles, soit en deux fardeaux, ce qui représente une relative lenteur au chargement dans le canon par rapport à une munition d'un seul tenant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 2 novembre 2017 Signaler Partager 2 novembre 2017 Si c'est un équivalent des 'Monkey Tank' T72 mis au propre, c'est un tigre de papier. Je doute fort que les iraniens maîtrise aussi bien la métallurgie et les matériaux composites aussi bien que les russes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 2 novembre 2017 Auteur Signaler Partager 2 novembre 2017 Un peu mieux que les modèles singes komme même... Après concernant les capacités des iraniens je ne vendrais pas la peau de l'ours... Clairement ils ne sont pas au niveau compte-tenu des embargos et conflits divers de ces dernières décennies, mais ils ne manquent ni de motivation ni de matière grise. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
meiji851 2 novembre 2017 Signaler Partager 2 novembre 2017 Rien que pour la partie électronique, il y a quelques années l'Iran a quand même réussi a prendre le contrôle d'un drone Américain qui survolait son territoire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 11 novembre 2017 Auteur Signaler Partager 11 novembre 2017 (modifié) BMT-72 : Sortez les rallonges on reçoit du monde à bord ! La société Ukrainienne KMDB (Kharkiv Morozov Design Bureau) est bien connue dans le petit monde des engins blindés, déjà très active durant l'époque Soviétique elle en a repris en quelque sorte "l'héritage" à la fin de la guerre froide. Au début des années 2000 cet établissement présente le BMT-72. Bon, inutile de se faire des illusions, la base est celle du T-72 mais nous avons ici une philosophie différente autre que la présentation d'une nouvelle mouture "2.0" d'une machine déjà ancienne. Le constructeur est parti d'une simple constatation : -Malgré toutes ses capacités un char lourd ne peut, à lui seul, assurer la pérennité du terrain acquis sur l'ennemi lors de sa manœuvre. L'aide de l'infanterie est absolument primordiale pour conserver le territoire conquis, or cette dernière est trop exposée à découvert lors de sa progression à la suite des chars… Et même s'ils voyagent à bord d'engins blindés de transport ces derniers sont loin d'être au niveau des MBT concernant la protection offerte. Une idée germe alors : "Et pourquoi ne pas mettre les fantassins non sur les chars (déjà vu en 39-45 et franchement dangereux… ) mais à l'intérieur de ces derniers ?" On cumulerait ainsi deux avantages : Prendre le terrain avec un vrai char de bataille mais qui aurait la capacité de pouvoir débarquer des combattants dans son sillage, en quelque sorte "faire d'une pierre deux coups" ! Il n'y a qu'un problème : La place est comptée à bord et il n'est pas envisageable de loger des soldats dans la chambre de combat. KMDB va donc partir d'un simple T-72 et sortir le chalumeau… Déjà on vire le V12 d'origine pour y installer le fameux 6TD-2, un moteur original deux temps à pistons opposés beaucoup plus compact et surtout d'une puissance de 1200 ch ! Ce groupe équipe aussi le T-84 du même constructeur. Le 6TD-2, un Powerpack original et puissant. Afin d'être encore plus à l'aise on coupe le char en deux et on le rallonge de 1,80 m, la caisse passant de 6,90 m à 8,70 m. Dans l'optique de limiter des porte à faux préjudiciables en tout-terrain on rajoute un galet au train de roulement, ces derniers passent à sept. Non, ce n'est pas du Photoshop… Il y a bien sept galets de roulement au lieu de six sur le T72 de base. L'espace gagné peut ainsi être mis à profit pour aménager une zone dévolue aux fantassins. Et où va t-on les placer ? Entre la tourelle et le moteur ! On trouve à cet endroit trois trappes d'accès qui débouchent sur la superstructure du char et assurent de la sorte les mouvements des cinq soldats embarqués. Qui vont se cacher "là-dedans"... Deux "escaliers" à l'arrière du véhicule en permettent l'accès. Sans commentaires… Le reste du véhicule est assez classique, mais il semble que KMDB n'ai pas retenu la tourelle du T-72 et préféré y installer celle du T-80UD, plus légère. Son canon de 125 mm D-81TM est approvisionné à seulement 30 coups : 26 obus et éventuellement 4 missiles AT-11 Sniper ou leur équivalent Ukrainien avec système de chargement automatique. On note la présence d'une mitrailleuse de 7,62 mm en coaxial avec 2 000 coups disponibles et une 12,7 mm téléopérée approvisionnée à 450 coups. L'équipage est toujours de trois hommes : Pilote, chef de char et tireur. Le blindage fait appel à des briques réactives et l'engin dispose d'un système de contre-mesure Shtora-1 afin de leurrer les autodirecteurs de missiles. Il est intégralement protégé NBC par surpression des zones habitées. Le poids fait un bond à plus de 50 tonnes (contre 45 pour un T-72) mais les 1200ch du moteur lui autorise encore une bonne mobilité avec 60 km/h sur route pour une autonomie de 750 km et la capacité de grimper des pentes de 70%, de franchir des dévers de 50% sans verser, un obstacle vertical de 1 mètre et une tranchée ouverte de 2,80 mètres. Il conserve sa capacité à franchir une coupure humide par submersion jusqu'à 5 mètres de profondeur (1,80m sans préparation) Bref vous aurez compris qu'une fois de plus sur du matériel "ex-Soviétique" les fantassins qui entrent ou sortent de leur véhicule le font sous les tirs ennemis, d'autant que dans ce cas le concept est bien de les débarquer en plein combat afin de tenir le terrain, un système qui existe aussi en Israël où le Merkava, un char parmi les plus vastes au monde, autorise l'emport de quatre soldats ayant la possibilité de se déployer durant l'assaut (un système au demeurant assez contesté d'ailleurs) mais avec la protection d'une rampe arrière à ouverture électrique et par essence de toute la surface frontale du char en protection, ici nous en sommes très loin… Ils sont choyés les condamnés soldats chez KMDB : Episcopes, petits ventilateurs, petites marches d'accès… Il y a même des dossiers sur les sièges ! Beaucoup d'entre-vous pourraient se poser la question de savoir pourquoi les Ukrainiens n'ont pas plutôt songer à installer la cellule de combat à l'extrême-arrière APRES le moteur et non AVANT, ce qui aurait réglé le problème de l'accès en y installant une rampe donnant directement sur l'extérieur… Solution qui aurait eu aussi pour effet d'avoir été techniquement plus simple et qui n'aurait que très peu déplacé le centre de gravité du char si la mécanique était restée "à sa place" derrière la tourelle… Sachant d'autant plus que les fantassins ne sont pas, même dans la configuration présentée ici, en relation directe avec l'équipage du char le système ne pouvait avoir que des avantages, hormis un très gros inconvénient ! Ceux qui ont voyagé à bord d'un char en tout-terrain savent que les chocs et autres "coups de raquette" sont parfois très durs et, comme sur un navire, les meilleures places se trouvent au milieu (c'est l'endroit où les mouvements verticaux sont les moins importants). Sur un engin comme celui-ci de près de 9 mètres de long les malheureux installés à l’extrême-arrière seraient littéralement "projetés" dans leur compartiment de transport avec un débattement vertical qui se calculerait en mètres si le pilote imposait le forcing à sa machine, capable de 40 km/h en tout-terrain ! Un vrai manège infernal… Ayant occupé la place de chef de caisse à bord d'un AMX10P (place arrière droite en manœuvre de la rampe d'accès) je peux vous certifier qu'après 5 minutes d'un tel rodéo on n'est plus très frais à la sortie ! Et encore cet IFV mesure moins de 6 mètres… On comprendra donc que le constructeur ait préféré installer ces hommes au plus près du centre de gravité et ce malgré un accès problématique, voire carrément dangereux. L'équipage au grand complet ! Les tankistes au centre et les troufions sur les bords, visiblement nous avons devant nous de joyeux drilles au sourire percutant… On notera le soldat de gauche : En Baskets Adidas… Pourtant présenté depuis une quinzaine d'années sur le marché international le BMT-72 n'a pas rencontré son public et une seule nation a semble t-il été sensible au concept avant de se raviser au dernier moment. Le fait que la base soit pour le moins obsolète a sans doute joué dans l'histoire, mais d'autres problèmes sont apparus : -Impossibilité d'évacuer les soldats en cas d'incident en submersion -Trop de vulnérabilité pour ces derniers à l'évacuation sous les tirs ennemis -Huit morts au lieu de trois en cas de coup au but… Cumuler les avantages d'un MBT avec ceux d'un IFV ? Compliqué… Bref le système actuel qui combine assaut en MBT suivi de l'infanterie en IFV a encore de belles années devant lui ! On dira que l'idée de départ était intéressante, mais que la réalité du combat etc etc... On aura eu au moins ici le mérite de passer de la théorie à la pratique, et quelque part KMDB a eu raison de tenter sa chance. Très courte vidéo (qualité déplorable) : Jensen. Modifié 2 mars 2022 par jensen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
hansi68730 11 novembre 2017 Signaler Partager 11 novembre 2017 Hello En somme une fausse bonne idée! Pourquoi trimballer des troufions en pleine bataille de chars? C'est vers la fin d'action que leur présence est nécessaire. Pourquoi ne pas les faire suivre avec des engins adaptés comme les kangaroo de 1944 qui aujourd'hui ressemblent à ça: Comme dit De Villier c'est une histoire de budget! Bon je sors... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 11 novembre 2017 Auteur Signaler Partager 11 novembre 2017 Pour plusieurs raisons : -le blindage des engins en photo est nettement inférieur à celui d'un MBT -le problème sur un champ de bataille est composé certes des chars adverses ou des batteries de missiles antichars, mais aussi des armes portables de type RPG7 Ces dernières ont une portée utile très limité (guère plus de 300 mètres) et ne sont que rarement "traitables" par un char lourd : fantassin tout seul embusqué derrière un muret ou un arbre par exemple. C'est pourquoi une infanterie d'accompagnement peut être considérée comme nécessaire lors de l'assaut, en plus de tenir le terrain sous le couvert des armes lourdes du char. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 11 novembre 2017 Signaler Partager 11 novembre 2017 Je verrai plus ces soldats embarqué dans un combat urbain ou il est nécessaire que les fantassins ouvrent le chemin au chars.... Mais un transport de troupes blindés peut exactement faire la meme chose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 11 novembre 2017 Signaler Partager 11 novembre 2017 Pour plusieurs raisons : -le blindage des engins en photo est nettement inférieur à celui d'un MBT -le problème sur un champ de bataille est composé certes des chars adverses ou des batteries de missiles antichars, mais aussi des armes portables de type RPG7 Ces dernières ont une portée utile très limité (guère plus de 300 mètres) et ne sont que rarement "traitables" par un char lourd : fantassin tout seul embusqué derrière un muret ou un arbre par exemple. C'est pourquoi une infanterie d'accompagnement peut être considérée comme nécessaire lors de l'assaut, en plus de tenir le terrain sous le couvert des armes lourdes du char. Dans le Merkava, les fantassins sont transportés à l'arrière du blindé, est-ce que ceux qui ont été transportés ainsi se sont plaints de ce phénomène de " lessiveuse " ? Pour les fantassins transportés dans les AMX 13 VTT des années 70 je n'en ai jamais entendu parler, cela tient à la configuration du blindé ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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